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L'ÎLE DE SABLE - MAI 1761

(Le décor en face de nous, était plutôt désertique, voire fantomatique, pour un
lieu habitable. Quelques âmes en errance se faisaient distinguer, à travers le
puissant vent qui soufflait très fort et qui faisait échouer les puissantes vagues
jusqu’à nos pieds. Aucune végétation concrète, pas d’arbres fruitiers, pas de
route, pas d’animaux, pas de civilisation à proprement dire. Sinon quelques
huttes en guise de cases et quelques mouettes).

30 :11 : Pourquoi c’est aussi désertique, le coin ?

Ota : Alors quand vous parlez des drames de ce monde et des Nègres, il vous
faudrait parler plus souvent d’eux.

30 :11 : Genre parler d’eux, je ne pige pas. Parler des crabes et du vide ?

Ota : Regarde bien...

30 :11 : Un truc de ouf… en Effet.

Ota : L'île de sable est une île fantôme rapportée dans les rapports des
navigateurs durant le XIX ème siècle. Rien ne survit sur cette petite portion de
terre immergée en plein cœur des océans.

30 :11 : Ça c’est clair... Ya rien dans le coin.


Ota : Et oui. Mais il s'y est déroulé un fait, important, qu'il faudrait considérer,
lorsqu'on veut défendre l'intégrité des Nègres).

(Me chuchota Ota...)

30:11 : Explique toi..

Ota: Bien.. En effet, pour comprendre le drame survenu sur cette île, il faudrait
qu'on s'intéresse à l'utile, et sa cargai...

30:11 :Attend, attend, l'utile c'est quoi déjà ?

Ota : Bah quand quelque chose s’appelle « l’Utile », c’est que c’est utile non ?

30 :11 : Oui c’est clair. Mais bon, c’est étonnant que tu me présente pour une
fois, un fait historique , qui ne soit pas dramatique. Alors je suis très
impressionné de savoir qu’enfin, quelque chose a été utile pour ce monde.

Ota : Ha ha ha ha ha ha ha ha. Il me flingue le Nègre. Ha ha ha ha ha ha ha.

30 :11 : Pourquoi ?

Ota : L’Utile est un bateau.

30 :11 : Et alors ?

Ota : Un bateau de contrebande Nègriers, plus précisément. Ça te va ? T’es


rassuré ?

30:11 : Ah wais.. Ok, encore une horreur « Utile » c'est ça ?

Ota : Très utile. Enfin, Tu feras ta propre conclusion, d'ailleurs retient que dans
ton combat dans la quête de recherche de lumière et de propagande des valeurs
négroïdes, tu devras inclure dans ton calcul, que le Nègres ne comprendront pas
de suite tout. Il faudrait dorénavant accorder le temps aux temps, afin qu'ils
décident d'eux-mêmes de venir vers la lumière.

30:11 : Même si l'heure est grave ?

Ota : La notion de temps, les 24 hrs qui correspondent au cycle du tour de la


terre, autour du soleil, n'est qu'une notion erronée de l'espace horizontal qu'est
l'univers.

Dès lors, les dates, les heures, les calendriers, les fêtes du nouvel an, la
commémoration du 25 Décembre, pseudo naissance de Jésus... Etc, et bien
d'autres inventions de quelques poignées d'humains, ne sont que des leurres sur
lesquels reposent toute la dynamique sociétale moderne.

30:11 : Dès lors, si la base est une supercherie, ça voudrait dire que nous
courrons depuis 2019 ans après un temps, qui lui, n'a pas bougé d'un cm.

Ota: Exact ! Tout est éphémère mais connecté. Nous jouons simplement un
rôle. Avoue que tu le savais ça, fais pas genre je t'annonce un scoop.. Mdr

30:11 : Disons que je trouve absurde de commencer à dater l'humanité à partir


de la naissance de Jésus.

Ota : Bingo !

30 :11 : Si chacun devrait considérer son prophète et commencer à dater


l'histoire en fonction de ses intérêts, je pense que les Nègres peuvent s'approprier
le monopole de la détention du vrai temps.

Ota : Ça c’est clair !

30 :11 : Puisqu'ils sont l'essence de toutes les autres pseudos races.


Jésus étant lui-même un Nègre aux cheveux en laine de brebis. Comme sa mère
Marie.
Je ne devrais pas aborder ce sujet ainsi, mais il va falloir lever à un moment
donné le tabou. C'est ce qui gangrène la société Nègre contemporaine. Le
Christianisme et l’Islam moderne.

Ota : Libre conclusion à chacun, mais il y a une absurdité légendaire sur la


notion du temps, qu' il faudrait rectifier dans l'Humain, et surtout dans le crâne
trop têtu des Nègres.

Ota : Bref, Je continue mon explication...

30 :11 : Vas-y… On s’est compris en tout cas.

Ota : L'Utile est une Flûte ou bâtiment de charge de 800 tonneaux.

30 :11 : C’est-à-dire … ?

Ota : L'utile est construit pour la Marine Royale à Bayonne, puis acheté par la
Compagnie française des Indes orientales pendant la guerre de Sept Ans, conflit
qui oppose la France à l’Angleterre de 1756 à 1763.

30 :11 : Je ne m’étais jamais penché sur cette guerre, tiens…


Ota : Le 17 novembre 1760, l’Utile lève l’ancre pour l’île de France, qu’il atteint
le 12 avril 1761 après 147 jours de navigation.

30:11 : OK, et quel est le rapport avec l'île de sable ? Ou avec les Nègres ?

Ota : Dans l’océan Indien, le commerce des esclaves en provenance du


Mozambique et de Madagascar alimente en main d’œuvre les plantations
coloniales des Mascareignes.

30 :11 : Ah ! Nous y sommes encore…

Ota : Quand, le 27 juin 1761, l’Utile est envoyé à Madagascar pour en ramener
des vivres (riz et bœufs), son capitaine Jean de La Fargue a néanmoins
interdiction d’y acheter des esclaves comme c’était l’usage.

30:11 : Ce navire avait t-il pour vocation de charger en son sein des Nègres ?

Ota : L’Utile n’est pas un navire négrier, mais un bâtiment de transport classique
destiné à apporter aux colonies produits et matériaux de la métropole, avant d’y
retourner avec une cargaison de produits coloniaux, tels que du café ou du sucre.

30:11: Attends, mais c'est le même processus qui se déroule jusqu'à présent Ota..
Tu te rends compte que les pays africains dits "indépendants", continuent
toujours de produire du café, du cacao, du Coton, du pétrole, etc.. Pour les
mêmes esclavagistes qui ont déportés les cerveaux Nègres, loin de leurs terres,
et en retour ces derniers les utilisent comme les consommateurs de leurs produits
finis, fixant les prix de la matière première à leurs guises.

Ota : Une énorme tristesse que cette pratique continue au vu et au su de tout le


monde. Et cela paraît normal pour le monde entier. Voilà jusqu'où la normalité
peut aller, tout dépend du plus fort.

30 :11 : Exact !

Ota : Bref..., Bénéficiant de complicités multiples, La Fargue embarque pourtant


près de 160 esclaves malgaches, qu’il compte débarquer sur l’île Rodrigues.
Quand il quitte Madagascar, le bateau ne suit donc pas la route habituelle vers
l’île de France, mais navigue au nord, passant à proximité de l’île de Sable…

30:11 : Ooook.. D'où notre présence sur cette île en fait.

Ota: Exact, mais le pire est à venir..


30:11 : Crache le morceau, j'ai hâte de retrouver Sawtchee.. Au cap oriental

Ota : Et bin je te fais un bref résumé de ce drame qui frise l'horreur, et que vous
devriez considérer dans votre combat, sur l'identité et la nature de vos
oppresseurs.

30:11 : Crache donc le morceau frère..

Ota : Découverte en 1722 et représentée pour la première fois sur une carte en
1739, l’île de Sable constitue un minuscule récif situé à près de 500 km de la
terre la plus proche. Entre sa découverte et 1761, il semble bien que personne
n’ait revu l’île tant elle est basse sur l’eau. Sa localisation reste donc
approximative. Dans la nuit du 31 juillet 1761, l’Utile s’y échoue.

30:11 : Tu veux dire le bateau Nègrier et sa cargaison des 160 esclaves ?

Ota : Exact... Des erreurs d’observation et l’imprudence du capitaine, qui décide


de naviguer de nuit malgré les mises en garde de son premier pilote, expliquent
en partie le naufrage.

Heurtant le récif de corail au nord-ouest, la flûte se retrouve immobilisée au


milieu des déferlantes. Le gouvernail est arraché, la coque se délie, les ponts
s’effondrent, le navire se brise.

30:11 : Qu'en est-il des esclaves ? Enchaînés au cou et aux mains pour la
plupart ? Comment vont t ils nager ? C'est une mort horrible ça.

Ota : Si les archives, notamment le récit attribué à l’écrivain du bord, permettent


de retracer les étapes du naufrage. Un groupe de français a mené des fouilles
sous-marines conduites en 2006 et ont apporté de nombreuses informations
complémentaires.

30:11 : Au-delà des informations que les ancêtres avaient déjà ?

Ota : les faits sont les mêmes, la conclusion aussi.

30 :11 : Je t’écoute…

Ota : Les vestiges de l’épave de l'utile ont été localisés depuis le rivage jusqu’à
une centaine de mètres au large de l’île, mais seuls les équipements lourds
(artillerie, ancres, lest) ont résisté à la violence des vagues et au passage des
cyclones. Aucun élément de la coque ni du gréement n’a subsisté.
Quelques petits objets piégés dans une anfractuosité du corail ont néanmoins été
découverts (boulets, balles de fusil), ainsi que des fragments de bronze qui ont
permis de reconstituer la cloche du bord. Près de 120 plongées ont été
nécessaires aux archéologues pour dresser le plan du site sous-marin. La
répartition des vestiges offre de précieux renseignements sur les derniers
moments de l’Utile et a permis de reconstituer la mécanique du naufrage.

30:11 : Dit moi que des Nègres ont survécu au moins.. Ou ils ont tous perdu
leurs vies ?

Ota : Parmi les marins et les passagers français de l’Utile, cent vingt-trois
parviennent à atteindre la plage, dix-huit se sont noyés.

30:11 : Au fond je m'en fou de leurs sorts, et les Nègres s'en sont t ils sortis? Eux
qui ne savent pas nager... ?

Ota : Quant aux esclaves, ils périssent en grand nombre (environ soixante-douze
décès), car, au moment du naufrage, ils étaient parqués dans la cale fermée par
des panneaux cloués. Ils ne peuvent s’échapper qu’une fois la coque de l'utile
disloquée.

30:11 : Quelle horreur..

Ota : Horreur ? Tu crois que je t'aurais amené ici juste pour un naufrage anodin ?
C'était courant durant ces temps, donc le naufrage en lui-même n'est pas l'acte le
plus barbare au final...

30:11 : Balance l'information donc.. Histoire de voir jusqu'où peut aller


l'oppresseur dans son acharnement sur le Nègre...

Ota : La tâche la plus urgente consistait à trouver de l’eau potable en creusant un


puits. Après une tentative infructueuse, une « liqueur épaisse et blanche comme
du lait », mélange d’eau douce et d’eau salée, est découverte par 5 mètres de
profondeur dans la soirée du 3 août. En trois jours de privations, une trentaine de
Malgaches sont morts.

30:11 : pourquoi ? L'eau est contaminée ? Les marins esclavagistes sont morts
aussi ?

Ota: l'eau a été gardée uniquement par les français pour les français.

30 :11 : Mille Sabords !


Ota : Aucun Français n'est mort, ils avaient de l'eau et en privaient les Nègres,
devenus rescapés d'infortune avec leurs bourreaux, sur la même île.

30:11 Saperlipopette.. Comment peut t-on être aussi dénoué de compassion ?


Ont-ils une conscience au final ?

Ota : Honnêtement, si je me contente de l'historique des relations entre les


Nègres et l'oppresseur leucoderme, je te dirai NON. Ils n’en avaient rien à foutre
de notre race, n'en ont toujours rien à foutre de notre avis, et le pire, ils n’en
auront toujours rien à foutre de notre race.

30:11 : Les Nègres devront donc considérer cela dans le calcul.

Ota : Voila pourquoi, Adjassa, nous devrions passer ici, pour que tu vives cela,
et que tu réalises, l'ampleur des horreurs. C'est ainsi que tu pourras parler aux
autres, afin qu'ils ressentent ce que nous ressentons.

30:11 : Alors la oui, il faut vraiment qu'ils sachent cela, c'est d'une horreur
incroyable quand même. Même l'eau, ils n'ont pas voulu la partager, sachant
qu'ils ont aussi besoin des Nègres sur cette île, s'ils veulent survivre.

Ota : Mais je vais t'être te décevoir, car l'histoire n'est pas finie, et tu n'as encore
rien entendu de l'horreur réelle.

30:11 : Ah bon ? Non mais..

Ota : La mer rejette sur la plage des ustensiles et des aliments issus de l’épave
que les rescapés récupèrent pour organiser leur survie. Ils exploitent également
les maigres ressources de l’île, particulièrement les œufs des oiseaux qui y
nichent en grand nombre et les tortues. Les marins cherchent, en outre, à extraire
de l’épave les matériaux nécessaires à la construction d’une embarcation de
fortune pour rallier Madagascar.

30 :11 : Normal…

Ota : C’est le premier lieutenant de l’Utile, Castellan du Vernet, qui en dessine


le plan. Il constate vite qu’aucune pièce de charpente suffisamment longue n’a
pu être récupérée pour fabriquer un bateau à même de transporter tous les
survivants...

30:11 : Donc il y avait une volonté manifeste de l'un des négriers, de secourir
tout le monde y compris les Nègres.
Ota : Oui, mais tu conclueras toi-même, sois patient.

Baptisée la Providence, l’embarcation est mise à l’eau le 27 septembre 1761,


avec à son bord cent vingt-et-un marins « rangés comme des sardines ».

30 :11 : Tu veux dire le nouveau bateau d’infortune ?

Ota : Oui ! Et entre 60 et 80 Malgaches survivants sont abandonnés sur l’île


avec trois mois de vivres et la promesse de Castellan de venir les chercher. La
Providence atteint Madagascar après quatre jours de mer. Dans les semaines qui
suivent, l’équipage rejoint Port-Louis (Maurice) ; s’il recueille les rescapés, le
gouverneur Desforges-Boucher refuse en revanche d’envoyer un navire pour
porter secours aux Malgaches.

30:11 : Dis-moi pas qu'ils les ont abandonné là-bas...

Ota : Les années passent et l’indignation première suscitée par la décision de


Desforges-Boucher s’estompe.

La Compagnie des Indes, durement affectée par la guerre de Sept Ans, est
suspendue en 1769 et perd son monopole. L’administration des îles des
Mascareignes, jusqu’alors aux mains de la Compagnie, est exercée par le
pouvoir royal dès 1766. En 1772, tourmenté par sa promesse non tenue,
Castellan écrit au secrétaire d’État à la Marine pour appeler au sauvetage des
Malgaches.

30:11 : Des années après ?

Ota : Oui, ils étaient abandonnés à leurs sorts, sans vivre.

30 :11 : Et ?

Ota : Le ministre accède à la demande de Castellan et des secours sont envoyés


en août 1775, puis par deux fois l’année suivante, sans qu’il soit jamais possible
d’aborder. Finalement, fin novembre 1776, la Dauphine, une corvette
commandée par l’enseigne de vaisseau Jacques-Marie Lanuguy de Tromelin,
parvient à envoyer une chaloupe et une pirogue sur l’île de Sable. Sept femmes
et un enfant de huit mois sont récupérés et ramenés à Port-Louis, après quinze
années d’attente.

30 :11 : Putain ! 15 Ans sans vivre, ni aide de l’extérieur ?


Ota : Exact. C'est bien après, au XIXe siècle, l’île de Sable sera rebaptisée du
nom de Tromelin.

30:11 : Voici donc ma question.. Ou du moins mes questions.

Ota : Je t’écoute…

30 :11 : Quinze années séparent le départ des marins français sur la


Providence et le sauvetage des derniers survivants par Tromelin.
Alors comment les Malgaches ont-ils survécu sur l’île de Sable ?

Comment se sont-ils nourris ? Comment ont-ils entretenu un feu en l’absence


d’arbres ? Comment ont-ils résisté aux tempêtes tropicales ?

Ota : En effet, la topographie plane de Tromelin la rendant très vulnérable aux


conséquences des cyclones qui la dévastent régulièrement. Le sable, balayé par
le vent incessant, ayant recouvert les vestiges laissés par les esclaves oubliés,
figeant les couches d’occupation...
Ils avaient aucune chance.

30:11 : Quelle tristesse, personne n'a fait des recherches ?

Ota : En 1954, la France installe à Tromelin une station météorologique,


idéalement située pour l’observation des cyclones. À l’époque, les
météorologues font le relevé sommaire des vestiges encore visibles de
l’occupation des Malgaches et les photographient. En 1956, une tempête dévaste
l’île et amène les météorologues à construire deux abris enterrés sur les restes de
murs édifiés par les naufragés ; ces abris sont submergés au cyclone suivant. La
station météorologique est alors reconstruite avec un étage, à peu près telle
qu’elle apparaît aujourd’hui.

Petit à petit, ces aménagements ont effacé les derniers vestiges apparents du
séjour des esclaves, les précipitant dans l'oubli.

30:11 : Effacé par l'espace et figé dans le temps.

Ota : Kool, très kool. Voilà la leçon à retenir ici. Les ancêtres les ont assisté,
pourquoi restaient t-il que des femmes, 7, et un enfant garçon.. Faut chercher à
savoir ce qu'est devenu cet enfant. Et découvrir sa lignée.

30:11 : Il porte un Adn à étudier. Qui peut conférer une résistance à toutes les
maladies.
Ota : Exact. C’est surement discutable, mais on y avait pensé. Une équipe est sur
Madagascar, étudiant certaines choses, dans la forêt vierge dont Nicolas Hulot a
parlé dans Ushuaia TV. Ils ne sont pas tous responsables, deuxième leçon de ton
passage ici.

30:11 : Nous sommes tous Dieu en fait. Certains choisissent de servir d'autres
causes.

Ota: Voila, on peut aussi ajouter, qu'après des recherches historiques


exhaustives, le GRAN (Groupe de recherche en archéologie navale) entreprend
en 2006 une première campagne de fouilles à Tromelin, avec l’aide de l’Inrap et
de l’Unesco.

Cette première mission permet de réaliser la fouille sous-marine de l’épave de


l’Utile et, à terre, d’identifier certains lieux liés à la présence des naufragés.

Il s’agit notamment des vestiges du four qui a servi à cuire les biscuits pour le
retour des Français sur la Providence, et des restes de constructions en blocs de
corail interprétés comme un des abris édifiés par les naufragés après le départ
des Français.

Trois autres campagnes de fouilles archéologiques, menées en 2008, en 2010 et


en 2013, ont permis d’illustrer la vie des naufragés durant leurs quinze années
d’oubli. Près de 1 500 objets ont été exhumés et douze bâtiments étudiés ; des
restes de faune ont donné de précieux indices sur l’alimentation des naufragés ;
les os de deux individus, malheureusement bouleversés par la construction de la
station météorologique, ont fourni des informations sur les naufragés eux-
mêmes.

C’est donc une organisation sociale originale qui a été redécouverte grâce aux
fouilles archéologiques.

30:11 : Il faut toujours rester fidèle à l'histoire, sinon c'est contre-productif. Le


but ici est d'éveiller les consciences.

Ota : Exact...

30 :11 : C’est quoi qui bouge dans l’eau là-bas ?

Ota : Tiens, les voilà entrain de saluer Sawtchee, dans un rituel malgache.

30 :11 : Wow ! Leurs âmes sont toujours présentes dans le coin alors…
Ota : Bah oui ! Il faut qu'on aille au cap oriental et ensuite l'Éthiopie, si on y
arrive à temps, pour participer à la bataille d’Adwa.

30:11 : L’Ethiopie aussi ? Bah Let's go...

Ota : Mmhh … Une seconde … y’a un truc…

30 :11 : Quoi encore ?

(…)

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