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FASCICULE DE
MATHEMATIQUES
TERMINALES S1&S3
Auteurs
Mouhamadou DJIGO : Professeur au Lycée Seydina Issa Rohou Lahi
Babacar DIOP : Professeur au Lycée Seydina Limamou Laye
Cheikh Tidiane DIOP : Professeur au Lycée de Pikine
El Hadji Demba Wade DIOP : Professeur au Lycée Banque Islamique
Youssoupha DIACK : Professeur au Lycée de Mbao
Younouss BOYE : Professeur au Lycée Pikine Est
Momar Talla GUISSE : Professeur au Lycée Mame Yelli Badiane
Matar DIAGNE: Professeur au Lycée de Thiaroye
Diène NGOM : Proviseur du Lycée Keur Massar
Ndane SARR: Proviseur du Lycée Seydina Issa Rohou Lahi
Superviseurs
Niowy FALL : Inspecteur de l’Enseignement Moyen Secondaire à l’IA de Dakar
Hameth Saloum FALL: Formateur au CRFPE de Dakar
Révision et Validation
Collège mathématiques de l’IGEF
1
Table des matières
INTRODUCTION .................................................................................................................................. 6
Exercices de synthèse...................................................................................................................... 10
Exercices de synthèse...................................................................................................................... 26
Exercices de synthèse...................................................................................................................... 35
Exercices de synthèse...................................................................................................................... 42
Exercices de synthèse...................................................................................................................... 47
Exercices de synthèse...................................................................................................................... 54
Exercices de synthèse...................................................................................................................... 63
2
THEME 8 : GEOMETRIE PLANE ..................................................................................................... 69
Exercices de synthèse...................................................................................................................... 70
Exercices de synthèse...................................................................................................................... 81
Exercices de synthèse...................................................................................................................... 91
Exercices de synthèse...................................................................................................................... 96
PROBLEMES..................................................................................................................................... 147
4
5
INTRODUCTION
Une liste de problèmes est proposée à la fin du fascicule. L’élève pourra les traiter au fur et à mesure
de la progression en classe.
6
THEME 1 : NOMBRES COMPLEXES
Exercice 1
Pour chaque énoncé des réponses sont proposées dont une seule est juste.
a. y + ix ; b. x + iy ; c. x - iy ; d. y – ix.
2. Soit z un nombre complexe non nul, dont θ est un argument, l’écriture trigonométrique de
z est :
3. Soit z un nombre complexe non nul, dont θ est un argument, la forme exponentielle de z
s’ecrit
Exercice 2
Recopier et compléter les égalités ci-dessous pour avoir une proposition vraie :
1. z + z′= ….+ … . 6. z = ⋯.
2. z × z′=...×… . 7. Si z = x + iy alors zz =…+… .
3. k × z=… . 8. z est réel si et seulement si z = ⋯ .
Exercice 3
Soit (O, ⃗ı, ⃗ȷ) un repère orthonormal direct du plan complexe et M(z) un point.
Donner une interprétation géométrique de |z| et de argz.
7
Exercice 4
Soit z et z’ deux complexes ; recopier et compléter les énoncés ci-dessous pour avoir une
proposition vraie :
1. |z| = 0 ⇔ z =… . |… |
5. Si z′ ≠ 0; = |… | ⋅
2. |zz′| = |… | × |… |.
6. Pour tout n ∈ ℕ, |zn | = |… |n .
3. zz = |… . |².
7. |z + z′| ≤ |… | + |… |.
4. |z| = |… | = |… | = |… |.
Exercice 5
Exercice 6
Soit f la transformation du plan complexe qui au point M(z) associe M’(z’) avec
z’= az + b , a ∈ ℂ * et b ∈ ℂ .
Recopier et compléter les affirmations ci-dessous pour avoir une proposition vraie.
1. Si a = 1 alors f est une … de vecteur u⃗ (...).
2. Si a ℝ∗\ {1} alors f est une … de centre (…).
3. Si a = eiθ alors f est une … de centre (…).
4. Si a = keiθ (k = |a| et θ = arga) alors f est une … de centre (…) , de rapport … et
d’angle … .
5. Une similitude de rapport k transforme un segment [AB] en un ... , de longueur... , un
cercle de centre O et de rayon r en un… de centre... et de rayon... .
6. Une similitude directe … le barycentre et les angles orientés.
8
Exercices d’application
Exercice 7
√
3. z1= ; z2= ; z3=-2(1+i)6 .
( )
Exercice 8
a. z2 = |z| = |z − 1| ; b. |z + 1| = |z + i| = |z + iz|.
15 ( )
3. Calculer √2 + i√6 et ⋅
( )
b. Résoudre dans ℂ : z8 = ⋅
√
Exercice 9
Soit z1= et z2 = ⋅
( )
Déterminer z tel que z1 et z2 soient tous les deux réels. Dans ce cas, calculer z1 et z2 .
Exercice 10
Exercice 11
Soit n un entier naturel non nul et un réel appartenant à ]0 , [ . On considère les sommes :
Exercice 12
1. Montrer que si z est une racine de P(z) alors z est racine de P(z) .
2. a. Résoudre dans ℂ l’équation P(z) = 0 sachant qu’elle admet une racine imaginaire pure.
Exercice 13
Le but de l’exercice est de montrer, à l’aide des nombres complexes, qu’un triangle dans
lequel le centre O du cercle circonscrit est aussi isobarycentre, est un triangle équilatéral.
10
b. Montrer que si un nombre complexe z = x + iy vérifie les conditions (∗) alors x = − ⋅
En déduire que et sont les seuls complexes satisfaisant aux conditions (∗).
3. Soient A, B et C, d’affixes respectives a, b et c, trois points du cercle (Γ) de centre O et de
rayon R. On suppose que O est l’isobarycentre des points A, B et C.
On pose p = et q = ⋅
Exercice 14
Le plan complexe est muni du repère orthonormal direct (O; u⃗, v⃗) . On appelle A et B les
points du plan d'affixes respectives a = 1 et b = -1.
On considère l'application f qui, à tout point M différent du point B, d'affixe z, associe le
On fera une figure qui sera complétée tout au long de cet exercice.
b. En déduire une relation entre | z'-1 | et | z + l |, puis entre arg(z'-l) et arg(z + l), pour tout
3. Montrer que si M appartient au cercle (C) de centre B et de rayon 2, alors M ' appartient au
cercle (C ') de centre A et de rayon 1.
4. Soit le point P d'affixe p = - 2 + i √3.
a. Déterminer la forme exponentielle de (p + 1).
b. Montrer que le point P appartient au cercle (C).
c. Soit Q le point d'affixe q = - p où p est le conjugué de p.
Montrer que les points A, P' et Q sont alignés.
d. En utilisant les questions précédentes, proposer une construction de l'image P ' du point
P par l'application f.
11
Exercice 15
Partie A
2. Placer dans le plan P rapporté à un repère orthonormal direct (O; u⃗, v⃗) d’unité graphique
1 cm, les images M1 et M2 de z1 et de z2.
Expliquer pourquoi M1 et M2 sont situés sur le cercle de centre O et de rayon 3, que l’on
tracera.
Partie B
π π
On considère les points A et B d’affixes zA = 3ei6 et zB = 3e−i6 et A’ et B’ leurs image par f.
Exercice 16
Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormal direct (O; u⃗, v⃗) , unité graphique :
a=1–i, b=1+i , c = -1 + i.
12
c. Soit r la rotation de centre O telle que r(A) = B.
Exercice 17
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormal direct (O; u⃗, v⃗) (unité: 3cm). Soient les
M et M'.
a. Calculer l'affixe de G en fonction de z.
b. Démontrer que G est situé sur un cercle de centre O dont on précisera le rayon.
Exercice 18
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormal direct (O; u⃗, v⃗) .
On considère les points A (2i), B (-i) , C (5i) , D ( i) , M(z) , M'(z') et la fonction f définie par
13
1. Montrer que si M (O;v⃗) alors M' (O ; v⃗) .
2. Interpréter géométriquement |z′|. En déduire que si M' est sur le cercle de centre O et
rayon 4 alors M appartient à une droite à préciser.
préciser.
Exercice 19
On pose z’ = ⋅
b. En déduire la valeur de ⋅
c. Montrer que l’image d’un cercle par F est un cercle. Préciser l’image du cercle (C ) de
centre I(1 ;-2) et de rayon 2
14
Exercice 21
1. Résoudre cette équation sachant qu’elle admet une solution réelle qu’on notera z0.
2. On appellera z1 la solution dont la partie imaginaire est négative et z2 l’autre solution. On
désigne dans le plan complexe les points A(z0), B(z1) et C(z2).
On appelle j la solution dont la partie imaginaire est positive. Ecrire j et sous forme
trigonométrique.
1. Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormal direct (O; u⃗, v⃗) on considère les
points A, B, et M d’affixes respectives a ; j et z. On note M l’image de M par la rotation
de centre O et d’angle − ⋅
b. Ecrire lorsqu’il est défini, le rapport sous forme algébrique, puis interpréter
géométriquement le résultat.
2. Construire B et M dans le cas ou a = 2 + i et z = 1 + 3i.
Exercice 23
Soit a − , et fa l’application complexe qui au point M(z) associe le point M’(z ) tel
15
3. Soit ha l’homothétie de centre le point , d’affixe 1 et de rapport ⋅ Donner une
écriture de la rotation a telle que fa = a∘ha.
Exercice 24
5+i 3
On considère les points A1, A2, A3 d’affixes Z1 = 1 ; Z2 = 1 + √2 + i√2 ; Z3 = 4
respectivement.
Le plan complexe P est rapporté à un repère orthonormal direct (O; u⃗, v⃗) .
1. Soit f l’application du plan dans lui-même telle que : f : M(z) M’(z’) telle que :
1 + i√3 1 − i√3
z = z + ⋅
2 2
16
Exercice 26
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormal direct (O; u⃗, v⃗). On prendra pour unité
graphique 1 cm.
2. Ecrire sous forme algébrique le nombre complexe Z = ⋅ Que peut-on en déduire sur
1. a. Montrer que (E) admet une solution réelle que l’on précisera.
b. Résoudre (E).
17
2. Dans le plan complexe, on désigne par A , B , C les points d’affixes respectives
a = −1, b = −2 + i et c = i.
z0 = −1 et z1 = i
3. Soit (zn ) la suite définie par (R).
zn+2 = 2zn+1 − 2zn
a. Résoudre dans l’ensemble des nombres complexes l’équation définie par :
q² − 2q + 2 = 0.
b. Donner la forme algébrique de z2 ; z3.
c. Déterminer les réels a et b pour que : la suite (un) définie par
un = a(1 − i)n + b(1 + i)n vérifie la relation (R).
4. Soit n un entier supérieur ou égale à 2. On pose Sn= v0 + v1 +…+ vn-1 avec
vn = (1 − i)n + (1 + i)n .
a. Calculer v0 ; v1 et v3.
b. Déterminer Sn en fonction de n.
Exercice 29
On donne les points A(1) , B − i et M(z) dans le plan complexe muni d’un repère
orthonormé direct (O, u⃗, v⃗).
1. On pose z = x + iy avec x ∈ ℝ et y ∈ ℝ.
a. Montrer que W = +i ⋅
( ) ( )
b. En déduire :
- l’ensemble (E1) des points M du plan tels que W soit un réel.
- l’ensemble (E2) des points M du plan tels que W soit un imaginaire pur.
2. a. Interpréter géométriquement le module de W en utilisant les points A , B et M.
b. En déduire l’ensemble (E3) des points M du plan tels que |W| = 2 .
18
Exercice 30
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormal direct (O, u⃗ , v⃗) .
On considère les points A0 , A1 , . . . , An-1 d’affixes respectives les solutions z0 , z1 , ... , zn-1
dans ℂ de l’équation z = 1 ; ( n≥ 2).
Exercice 31
∀n ∈ ℕ , a − 2cosθa + a = 0. (∗)
Dans le plan muni du repère orthonormal (O, u⃗ , v⃗) , on note Mn l’image de a . On donne :
a = 3 + i et a = 1 + 2i
19
4. Résoudre dans ℂ l’équation Z2 − 2cosθZ + 1 = 0. On appelle α et β ses solutions.
Montrer que si,∀n ∈ ℕ, an = λαn + μβn avec (λ, μ) ∈ ℝ2 , alors la suite (an )n vérifie la
relation (∗) .
Exercice 32
Dans le plan orienté, on considère les points O et A fixés et distincts, le cercle C de diamètre
[OA], un point M variable appartenant au cercle C et distinct des points O et A, ainsi que les
carrés de sens direct MAPN et MKLO. La figure est représentée ci-dessus.
Le but de l'exercice est de mettre en évidence quelques éléments invariants de la figure et de
montrer que le point N appartient à un cercle à déterminer.
On munit le plan complexe d'un repère orthonormal direct de sorte que les affixes des points
O et A soient respectivement 0 et 1.
On note k, l, m, n et p les affixes respectives des points K, L, M, N et P.
1
1. Démontrer que, quel que soit le point M choisi sur le cercle (C), on a m − 2 = ⋅
n = (1 - i)m + i et k = (1 + i)m.
20
Exercice 33
( )
b. Démontrer que l’affixe du vecteur GF⃗ vérifie z ⃗ = + i√3 ⋅
imaginaire pur.
3. a. Soit z un nombre complexe. En utilisant le conjugué, traduire la proposition «zest un
imaginaire pur »
b. Déduire du 2. et du 3. a. que les droites (GF) et (AM) sont perpendiculaires si et
seulement si le triangle ABC est isocèle en A.
4. On se propose maintenant de déterminer la condition pour que : (GF) ⊥ (AM) et
GF = 2AM.
√ √
5. a. Montrer que =e puis déterminer la forme exponentielle de ⋅
√ √
c. En déduire la condition sur le triangle ABC pour que les droites (GF) et (AM) soient
perpendiculaires et que GF = 2AM .
Exercice 34
2π
Soit Z0= cos + isin ⋅
5
2. On appelle A0, A1, A2, A3, A4 les points d’affixes respectives 1, Z0, Z02, Z03, Z04 dans le
plan muni d’un repère orthonormé (O,u⃗ , v⃗ ).
a. Soit H le point d’intersection de la droite (A1A4) avec l’axe (O,u⃗ ).
22
THEME 2. LIMITE –CONTINUITE-DERIVATION
Exercice 1
Dire pour chacune des affirmations ci-dessous si elle est vraie ( V ) ou fausse ( F ).
Exercice 2
Dire pour chacune des affirmations ci-dessous si elle est vraie ( V ) ou fausse ( F ).
1. Si f est continue et strictement monotone sur un intervalle I alors f admet une bijection
réciproque définie sur I .
2. Si f est continue et strictement monotone sur un intervalle I alors f réalise une bijection de I
sur f(I).
3. Soit f une bijection de l’intervalle I sur J. Si f est continue sur I alors f−1 est continue sur J.
4. Soit f une bijection de l’intervalle I sur J. Si f est dérivable sur I alors f−1 est dérivable sur J.
5. Soit f une bijection d’un intervalle I sur un intervalle J, dérivable en x0 ∈ I et y0 ∈ J. Si
7. Si f est une bijection de l’intervalle I sur J dérivable et f ′ ne s’annule pas sur I alors f−1 est
dérivable sur J.
23
8. Si f est une bijection de l’intervalle I sur J alors la courbe de f et celle de sa bijection
réciproque f -1 dans un repère orthonormal sont symétriques par rapport à la première
bissectrice.
Exercice 3
Dire pour chacune des affirmations ci-dessous si elle est vraie ( V ) ou fausse ( F ).
1. Toute fonction f continue sur un intervalle I s’annule sur cet intervalle.
2. Si f est continue sur un intervalle I et si m ∈ f(I) alors l’équation f(x) = m admet au moins
une solution.
3. Si f est continue sur un intervalle [a, b] et si m ∈ f([a, b]) alors l’équation f(x) = m admet
une solution unique sur [a, b].
4. Si f est définie sur un intervalle [a, b] et si m est compris entre f(a) et f(b) alors l’équation
f(x) = m admet une solution sur [a, b].
Exercice 4
Recopier et compléter chacun des énoncés ci-dessous pour avoir une proposition :.
1. Si f est une fonction continue et strictement croissante sur un intervalle [a, b] et si
m ∈ [f(a), f(b)] alors l’équation f(x) = m admet une….. sur [a, b].
2. Si f est … sur un intervalle [a, b] et si … alors l’équation f(x) = 0 admet au moins une
solution dans [a, b].
3. Si f est … sur un intervalle [a, b] et si … alors l’équation f(x) = 0 admet une solution
unique sur [a, b].
4. Si f est continue sur un intervalle I alors pour tout m ∈ ⋯ alors l’équation f(x) = m admet
au moins une solution .
Exercice 5
Recopier et compléter chacun des énoncés ci-dessous pour avoir une proposition :
1. Si f est dérivable sur un intervalle [a, b] et s’il existe des nombres réels m et M tels que
∀x ∈ [a, b], … ≤ f ′(x) ≤. .. alors : m(… ) ≤ f(b) − f(a) ≤... .
2. Si f est …. sur un intervalle [a, b] et s’il existe un réel M tel que ∀x ∈ [a, b], |f ′(x)| ≤ ... .
alors : |f(b) − f(a)| ≤ M …
3. On peut appliquer le théorème des accroissements finis à une fonction f sur l’intervalle
[a, b] lorsque f vérifie les deux conditions ci-dessous :
f est….sur [a, b].
f est…sur ]a, b[ .
24
Exercices d’application
Exercice 6
Calculer, si possible les limites en +∞ et −∞ des fonctions numériques f, g, h et i définies
√
respectivement par : f(x) = √2x + 1 − √x ; g(x) = √x + 1 − √x ; h(x) = ;
i(x) = ⋅
Exercice 7
Déterminer les limites aux bornes du domaine de définition de la fonction f définie :
|x|+cosx x2 +4x+3 x+2− 2x+1
1. f(x) = x−sinx
; 2. f(x) = 2x
; 3. h(x) = x−1
⋅
Exercice 8
Soit f une fonction vérifiant : lim f(x) = +∞. Etudier lorsque x tend vers +∞ la limite des
x→+∞
Exercice 9
Calculer les limites ci-dessous en utilisant la composition des fonctions :
x+1 π
1. lim cos
x→+∞
π ; 2. lim
x→+∞
; 3. lim tan
x→1 6x 2
.
Exercice 10
Calculer les limites ci-dessous en faisant intervenir un taux de variation.
12sinx−6 x+5−3 tanx−1 12sinx
1. lim 6x−π
; 2. lim x−4
; 3. lim 4x−π
; 4. lim πx
⋅
→ → → →
Exercice 11
si x ≠ 0
Soit la fonction g définie par : g(x) = .
0 si x = 0
1. Etudier la continuité de g en 0.
2. Etudier la dérivabilité de g en 0.
Exercice 12
Donner pour chaque fonction la dérivée sur un ensemble que l’on précisera.
sinx x
1. h(x) = x (2x − 4) ; 2. f(x) = x √3x − 1 ; 3. g(x) = 2 ; 4. q(x) = ;
2x +1 2x+1
25
Exercice 13
Soit g la fonction définie par g(x) = √x + 1 sur l’intervalle]−1; +∞[.
1. Montrer que g est dérivable sur l’intervalle ]−1; +∞[..
2. Calculer g’(x).
Exercices de synthèse
Exercice 14
Soit a et b deux réels strictement positifs.
b. En déduire que √a − √b = ⋅
√ ×√
2. Etudier les limites ci-dessous :
3
x+1−1 √ √
a. lim x
; b. lim ; c. lim ;
→ → √ → √
3 3 3 3
2x3 +5x+7− 3x3 +7x2 −4 2x3 +5x+7− 3x3 +7x2 −4
d. lim ; e. lim ⋅
→ x+1 → x+1
Exercice 15
(a−1)x2 +(−a+2)x−1
Soit a un réel et h une fonction continue en a. Déterminer lim h x−1
⋅
→
Exercice 16
Soit f une fonction dérivable sur ]0 , +∞[ telle que ∀ x ∈ ]0 , +∞[ , f ′(x) = ⋅
( )
26
Exercice 18
Soit g une fonction définie sur un intervalle I et a un réel de I. On suppose que g est dérivable
en a. Soit la fonction f définie sur I par :
( ) ( )
si x ≠ a
f(x) = .
f(a) = g′(a)
Montrer que f est continue en a.
Exercice 19
Soit la fonction f définie par f(x) = x3-3x-1.
1. Montrer que l’équation f(x) = 0 admet trois solutions.
2. Donner un encadrement au centième près de chacune d’elle.
Exercice 20
Soit w une fonction définie et dérivable sur l’intervalle [1; +∞[ vérifiant la relation :
1
w(1) = 0 et pour tout réel de [1; +∞[ , w′(x) = ⋅
1+x4
1. Etudier les variations de f sur l’intervalle [1; +∞[.
2. On définit la fonction g sur l’intervalle par g(x) = 1 − ⋅
1. Justifier que f réalise une bijection de ]2; +∞[ sur un intervalle à déterminer.
2. Etudier la continuité et le sens de variation de f -1.
3. Construire (Cf -1) à partir de (Cf ) .
4. Expliciter f -1.
Exercice 22
Soit la fonction f définie par f(x) = x3-3x-1.
Montrer que l’équation f(x) = 0 admet trois solutions. Donner un encadrement au centième
près de chacune d’elle.
Exercice 23
27
Exercice 24
f(x) = 3x2 − 2x − b si x < 2
Soit f la fonction définie par : f(x) = 2ax+b si x > 2 .
x−1
f(2) = b
1. Déterminer les réels a et b pour que f soit continue sur ℝ.
2. Etudier la dérivabilité de f en 2.
Exercice 25
Exercice 26
1+ ≤ β+1≤ 1+ ⋅
Exercice 27
3|x−1|+1
Soit f définie par : f(x) = 2|x−1|−1 ⋅
28
Exercice 28
( ) ( ) ( )
1. Prouver que pour tout x ∈ ℝ∗ \{1} , = −π x + ⋅
( )
Exercice 30
Soit f une fonction continue sur [a , b] telle que f(a) < ab et f(b) > b .
Montrer qu’il existe un réel c de ]a , b[ tel que f(c) = bc.
Indication : On peut considérer la fonction g : x ⟼ f(x) − bx .
Exercice 31
f une fonction continue sur [a , b], x et y des réels strictement positifs .
x f(a)+y f(b)
1. Montrer que le réel x+y
est compris entre f(a) et f(b).
k
u = 0.
n
Exercice 33
Soit f une fonction continue sur [0 , +∞ [ telle que : ∀ x ∈ ] 0 , +∞ [ , 0 ≤ f(x) < x.
1. Montrer que f(0) = 0.
f(x)
2. Soit [a , b] ⊂ ] 0 , +∞ [ et la fonction h: [a , b] → ℝ, définie par h(x) = x ⋅
29
a. Justifier que hest continue sur [a , b]. En déduire que h admet un maximum C sur [a , b]
et que C ∈ [0 ,1[.
b. En déduire qu’il existe un réel k de [0 , 1[ tel que : ∀ x ∈ [a , b] , f(x) ≤ kx.
Exercice 34
2. Soit g la fonction définie sur [1 , +∞[ par : g(x) = f si x > 1et g(1) = ⋅
Exercice 35
Soit f la fonction définie sur [1 , +∞[ par : f(t) = sin √t − √t .
1. Déterminer lim ⋅
→
Exercice 36
On considère la fonction f définie sur ℝ par f(x) = x − cosx .
Exercice 37
Soient f et g deux fonctions continues sur [a , b], dérivables sur ] a , b [ . On suppose que
f(a) ≠ f(b) et g(a) ≠ g(b).
En appliquant le Théorème des accroissements finis à la fonction
30
h: x ↦ [g(a) − g(b)]f(x) − [f(a) − f(b)]g(x) , montrer qu’il existe un réel c de ]a , b[ tel que
( ) ( )
= ⋅
( ) ( ) ( ) ( )
Exercice 38
Soit une fonction f dérivable sur [a ; b] et deux fois dérivable sur ]a ; b[( a < b ) , telle que
f(a) = f(b) = 0 .
(x−a) (x−b)
Soit g la fonction définie par g(x) = (c−a) (c−b) × f(c) avec c ∈ ] a ; b [ .
Exercice 39
Soit la fonction f définie sur ]−1 ; +∞ [ par f(x) = x ln(1 + x) .
On suppose que f est n fois dérivable pour tout entier n .
1
Montrer que ∀ x ∈ ]−1 ; +∞ [ , f ( ) (x) = (n − 1)! ⋅
(x + 1)
Exercice 40
1
Soit la fonction f définie sur ]−1 ; 1 [ par f(x) = ⋅
1−x2
1. Montrer que f est dérivable sur ]−1 ; 1 [ et calculer (1 − x )f ′(x) en fonction de f(x).
2. On suppose que f est n fois dérivable pour tout entier n .
a. Trouver une relation de récurrence entre f ( ) , f ( )
et f ( )
.
b. En déduire f ( ) (0).
Exercice 41
On considère pour tout réel strictement positif y la fonction φ est définie pour tout réel
1. Calculer (φ ) (x). Prouver que cette dérivée s’annule pour une valeur xo unique.
2. Démontrer que (φ ) (xo) > 0. En déduire que φ admet en xo un minimum.
3. Déduire de ce qui précède que, pour tout couple (x, y) de réels strictement positifs :
x y≤ + ⋅
31
Exercice 42
Soit une fonction f ∶ [ a, b ] → ℝ , deux fois dérivable sur [a , b] telle que f ( ) est continue sur
[a , b] et en plus ∀ x ∈ ]a , b[ , f ( ) (x) ≥ 0.On suppose que f(a) < 0 et f(b) > 0.
1. Montrer qu’il existe c ∈ ] a , b[ tel que f(c) = 0.
2. a. Etudier les variations de u: x ↦ (x − c)f (x) − f(x) sur [a , b].
( )
b. En déduire les variations de ϕ: x ↦ sur [a , c [ et sur ] c , b] et dresser son tableau de
variation.
3. En déduire que ∀ x ∈ [a , c [ , f(x) < 0 et ∀ x ∈ ] c , b] , f(x) > 0.
4. Montrer que f est strictement croissante sur [c , b].
32
THEME 3 : ETUDE DE FONCTIONS
Exercice 1
Soit f une fonction numérique définie sur un intervalle I et (Cf) sa courbe dans un repère
orthogonal (O,ı⃗ , ⃗ȷ) du plan.
Recopier et compléter les énoncés ci-dessous pour avoir une proposition vraie :
1. Si f est paire alors la courbe (Cf) a pour … de symétrie … .
2. Si f est impaire, la courbe (Cf) a pour … de symétrie … .
3. Soit f une fonction d’ensemble de définition Df .
a. Si f est périodique de période T alors on peut réduire l’étude de f sur E=...I où I est un
intervalle d’amplitude … et on obtient le tracé de (Cf) par…. .de la courbe de la restriction
de f à ... .
b. Si f est paire et périodique de période T alors on peut réduire l’étude de f sur E=...∩ I ∩...
où I est un intervalle d’amplitude … on obtient le tracé de (Cf) par symétrie …. suivie de
translations successives de vecteur .... .
c. Si f est impaire et périodique de période T alors on peut réduire l’étude de f sur
E=...∩ I ∩... où I est un intervalle d’amplitude … on obtient le tracé de (Cf) par symétrie..
…. suivie de translations successives de vecteur.... .
Exercices d’application
Exercice 2
Etudier puis représenter graphiquement la fonction f dans chacun des cas ci-dessous :
9. f(x) = ⋅
33
Exercice 3
Dans chacun des cas suivants, étudier la fonction f et tracer sa courbe représentative.
2. f(x) = (on pourra écrire f(x) sous la forme : a’x2+b’+ ; où a’, b’et c’
( )
Exercice 4
3
Soit f la fonction définie par : f(x) = 2 (x + 3)(x − 5) et (∁) sa courbe représentative.
Exercice 5
x−2
Soit la fonction f : x↦ x+1
et (∁) sa courbe représentative.
b. En déduire que (∁) admet au point d’abscisse 2 , une demi-tangente parallèle à l’axe des
ordonnées.
3.Tracer (∁).
34
Exercices de synthèse
Exercice 6
x
1. Soit la fonction g définie par g(x)= − + ⋅
2 x2 +1
( )
la variable x définies par f(x) = ⋅.
3.Tracer (C).
Exercice 9
x2 +x
Soit la fonction f définie par f(x) = 2x−1 ⋅
35
b. Dresser le tableau de variation de f.
3. Tracer (Cf ) la courbe de f.
si x > 1
On considère la fonction g telle que : g(x) = .
|x − x| si x ≤ 1
1. Etudier la continuité de la fonction g en 1 et en 0.
2. Etudier la dérivabilité de la fonction g en 1 et en 0. Interpréter graphiquement ces résultats.
3. Soit h la restriction de g à ]−∞; 0[.
Montrer que h est une bijection de ]−∞; 0[ vers un intervalle J à préciser.
4. Soit h la réciproque de h.
h est- elle dérivable sur J ?
5. Dresser le tableau de variation de h .
6. Calculer h(−1) et (h )′(√2).
7. Exprimer h (x).
Exercice 11
Soit la fonction φ définie sur ℝ par : φ(x) = sin x cos2x.
1. Etudier la parité et la périodicité de φ.
En déduire qu’on peut réduire le domaine d’étude de φ à [0; π].
2. Montrer que la droite (L) d’équation : x = est un axe de symétrie pour la courbe de φ sur
2. Déterminer la limite de f en 0.
36
π
√2cos x+ −1
4
4. a. Montrer que pour tout x DE, f ′(x) = (1−cosx)2
⋅
b. En déduire le signe de f ′ en utilisant le 3. puis dresser le tableau de variation de f sur
l’intervalle [−π; 0[ ∪ ]0; π].
5. Tracer la courbe de f sur]−3π; 3π[.
Exercice 13
Soit f la fonction définie par : f(x) =E(x) +[x-E(x)] 2, où E(x) désigne la partie entière de x.
Exercice 14
∀ x ∈ [0 ; 2], f(x)= x4 +bx3 +cx2 + dx. On désigne par (∁) sa courbe représentative.
1. Calculer f(2). Trouver sous la forme d’une relation entre b, c et d, une condition nécessaire
et suffisante pour que f soit continue sur ℝ.
1
2. Déterminer b, c et d pour qu’en plus f admette en 1 un extrémum relatif égal à - 2 ⋅
Exercice 15
Dans tout le problème, n étant un entier naturel , f désigne la fonction définie sur ]−∞ ,1]
par : f (x) = x √1 − x.
Partie A
1. Etudier la dérivabilité de f .
2. Donner le tableau de variation de f pour n ≥ 1 , en distinguant deux cas : n pair
et n impair. Déterminer l’unique réel α ∈ ] 0 , 1 [ tel que f ′(α ) = 0, pour n ≥ 1.
3. Représenter dans un même repère orthonormé les fonctions f , f , f .
Partie B
1. Déterminer graphiquement, selon les valeurs du réel k, le nombre de solutions de
l’équation f (x) = k.
37
2. Montrer que l’équation x√1 − x = admet trois solutions x , x , x vérifiant :
√
2. Justifier que f est bijective .Soit g sa bijection réciproque. Démontrer que g est dérivable
Exercice 17
d’étude de f à [0; π [.
−1+ 5
3. Soit α l’unique réel de [0; π [ tel que cos α = 2
⋅
( )
4. a. Montrer que pour x [0 ; π[ , f ’(x) = ⋅
38
Exercice 18
Exercice 19
g(x) = x si x < 0
Soit g la fonction définie par : .
g(x) = si x ≥ 0
1. Montrer que g est définie sur ℝ. Ecrire g(x) sans le symbole de la valeur absolue.
3. Etudier les branches infinies et la position relative de la courbe par rapport aux éventuelles
asymptotes.
4. Calculer g’(x) pour tout x appartenant aux intervalles sur lesquels g est dérivable.
a. Montrer que l’équation φ(x) =0 admet une solution unique α sur ℝ. Donner un
( )
6. Montrer que g’(x)= sur [0; +∞[ puis établir le tableau de variation de g sur ℝ.
( )
8. a. Montrer que la restriction h de g à ]−∞; −1] définit une bijection de ]−∞; −1] sur un
intervalle J à préciser.
b. h-1 est-elle dérivable sur J ? Calculer h-1 (-2) puis (h-1)’ (-√2 ).
c. Donner les variations de h-1.
d. Tracer (Ch−1 ).
39
THEME 4 : FONCTION LOGARITHME NEPERIEN
Exercice 1
Dire pour chacune des affirmations ci- dessous si elle est vraie ( V ) ou fausse ( F ).
1. La fonction ln est définie sur ℝ. 8. Pour tout réel non nul x, lnx = 2lnx.
2. Pour tout réel x de ]0, +∞[ ; lnx ≥ 0. 9. Si x > 0 et y > 0 alors ln xy = (lnx) × (lny).
3. ln 0 = 1 . 10. Si x > 0 et y > 0 alors ln xy = lnx + lny.
Exercice 2
Soit f la fonction définie par f(x) = ln u(x) où u est une fonction et soit I un intervalle de ℝ .
Recopier et compléter chacun des énoncés ci-dessous pour avoir une proposition vraie.
1. f(x) existe si et seulement si ….et…. .
2. Si u est …. et …. sur I alors f est dérivable sur I et pour tout réel x de I, f ’(x) =… .
Exercice 3
Soit g la fonction définie par g(x) =ln |u(x)| où u est une fonction et soit I un intervalle de ℝ.
Recopier et compléter chacun des énoncés ci-dessous pour avoir une proposition vraie.
1. f(x) existe si et seulement si ….et…. .
2. Si u est dérivable sur I alors g est une primitive de …. sur I.
Exercice 4
Soit α un nombre rationnel strictement positif.
Donner le numéro et la lettre correspondant à la seule bonne réponse.
2. lim est : a. −∞ ; b. 0 ; c. +∞ ;
→
40
3. lim xlnx est égale à ∶ a. −∞ ; b. 0 ; c. +∞ ;
→
Exercices d’application
Exercice 5
Recopier et compléter chacun des énoncés ci-dessous pour avoir une proposition vraie.
Exercice 6
Simplifier l’écriture des réels ci-dessous :
√
= ln8 ; = ln ; = ln3√3 ; = ln ;
Exercice 7
Résoudre dans ℝ les équations ci-dessous :
a. ln(x + 3) + ln(x + 2) = ln(x + 11) ; b. (x − 2). ln(x − 1) = 0 ; c. ln(x − x − 1) = 0 ;
d. ln(x + 3) − ln(x − 5) = ln15 ; e. ln|2x − 5| − ln|3x + 2| = ln|x + 1| ;
1−lnx
f. 2−ln(x+2) = 1 ; g. 3ln x − 5lnx + 2 = 0 ; h. ln x + (1 − 2ln2)lnx − 2ln2 = 0.
Exercice 8
Résoudre dans ℝ les inéquations ci-dessous :
a. ln(2x − 8) > 1 ; b. ln(2 − x) + ln(x + 4) > ln(3x + 2) ; c. ln(2 − 3x) ≤ 0 ;
d. ln(2x + 3) < ln(x + 3) ; e. ln(x + 2) ≤ ln(x − 4) ; f. ln > lnx ;
41
Exercices de synthèse
Exercice 9
3. Simplifier l’écriture des réels ci-dessous :
= ln + ln√30 − 3ln ⋅
√
ln x2 +1 ln x2 +1 ln( ) ln( )
13. lim x3 +1
; 14. lim x3 +1
; 15. limπ ; 16. limπ ;
x→+∞ x→−∞ x→2 x→2
ln( )
17. limπ ; 18. lim+ + lnx − ln(x + 1) ; 19. lim + lnx − ln(x + 1).
x→4 x→0 x→+∞
Exercice 12
Déterminer les limites de la fonction f aux bornes de son ensemble de définition dans chacun
des cas ci-dessous :
5. f(x) = ⋅
Exercice 13
Résoudre dans ℝ les équations ci-dessous :
2ln (x + 1) − 9ln (x + 1) − 2ln(x + 1) + 9 = 0 ;
ln x + 2ln x + lnx + 2 = 0 ;
42
Exercice 14
Exercice 15
Exercice 16
Exercice 17
f(x) = 2x − xln|x| , si x ≠ 0
On considère la fonction f définie par : .
f(0) = 0
Exercice 18
f(x) = si x ≠ 0
Soit f la fonction définie par : .
f(0) = 0
Exercice 19
43
2. a. Démontrer que (∁) coupe l’axe des abscisses en un seul point I dont on déterminera les
coordonnées.
3. Démontrer que l’équation f(x)=1 admet une solution unique dont on trouvera un
Exercice 20
Exercice 21
1. Déterminer lim − ⋅
→ √ √ √
( )
4. En déduire lim ⋅
→
45
THEME 5 : FONCTION EXPONENTIELLE
Exercice 1
Dire pour chacune des affirmations ci-dessous si elle est vraie ( V ) ou fausse ( F ).
Soit f la fonction définie par f(x) = eu(x) où u est une fonction et soit I un intervalle de ℝ.
Recopier et compléter chacun des énoncés ci-dessous pour avoir une proposition vraie.
Exercice 3
46
Exercices d’application
Exercice 4
Simplifier l’écriture des réels ci-dessous :
=e ; = lne ; = ln ; =e ; = ln√e ;
√
= √e × ( √e) ; = ,
; = − ⋅
√ ×
Exercice 5
Recopier et compléter chacun des énoncés ci-dessous pour avoir une proposition vraie.
( )
1. Si lim u(x) = −∞ alors lim e = … . car … .
→ →
( )
2. Si lim u(x) = +∞ alors lim e = … . car … .
→ →
( )
3. Si lim u(x) = a alors lim e = … . car … .
→ →
Exercices de synthèse
Exercice 6
1.a. Résoudre dans ℝ l’équation : x2- 5x +6 =0.
b. En déduire les solutions de l’équation : e2x – 5ex + 6 = 0.
2. Résoudre les inéquations suivantes dans ℝ :
(ex −2)
a. (2ex-1)(1- ex) 0 ; b. e−x(ex +3) ≥ 0 ; c. 2x + ex ≤ 1 + 2xex.
Exercice 7
x × e2y−1 = 1 x y x+y=1
1. e−x+1 ; 2. 3ex + 4ey = 3 ; 3. ;
e × ey = e 4e + 5e = 5 3ex − ey+3 − 2e2 = 0
47
Exercice 8
Résoudre dans ℝ.
1
2x−1
a. 3 = 27 ; b. √2 x
= 16x ; c. (0,1)x = 10 ; d. 72x − 5 × 7x + 6 = 0 ;
4 1
e. 7x+3 − 53x = 2(7x+3 − 53x−1 ) ; f. 3x+2 + 9x−1 = 1458 ; g. 9x − 3x+1 − 10 = 0 ;
2 −1
h. 4x < −1 ; i. (0,5)x > 8 ; j. 3x ≥ 27 ; k. 2x ≤ 2−x .
Exercice 9
Etudier les limites suivantes.
( )
1. lim ; 2. lim ln e2x − ex +3 − 2x ; 3. lim ; 4. lim ;
x→0 x→+∞ x→0 x→0
x 1
valeurs du réel a ) ; 8. lim x+3 ex+3 ; 9. lim x(e -1) ; 10. lim ⋅
x→3 x→+∞ x→+∞
Exercice 10
Déterminer les limites de la fonction f aux bornes de son ensemble de définition dans chacun
des cas ci-dessous :
Exercice 11
Exercice 12
Calculer la dérivée de f après avoir précisé l’ensemble de dérivabilité dans chacun des cas
ci-dessous :
Exercice 13
ex −e−x 2
1. f (x) = ; 2. f(x) = 2
; 3. f(x)=e ; 4. f(x) = ex +2x−1 ;
48
Exercice 14
4. f(x) = ; 5. f(x)= ⋅
( )
Exercice 15
Exercice 16
Soit f la fonction définie par : f(x)= (1-x) (1+e ).On désigne par (∁) la courbe représentative
de f.
Exercice 17
49
Exercice 18
1. Etudier les variations de la fonction f définie par : f(x)= e +x (lnx-1-e). On pourra étudier
le signe de f ’’(x) pour étudier le signe de f ’(x).
2. Construire dans un repère orthonormal (O,ı⃗, ⃗ȷ ) (unité 1cm), la courbe représentant la
fonction f.
Exercice 19
f(x) = , si x ≠ 0
2. Soit f la fonction définie par : .
f(0) = 0
b. Construire (∁).
Exercice 20
2. Soit g : x↦ g(x) = e , si x ≠ 1.
g(1) = e
a. Etudier la continuité de g en 1.
c. Etudier les variations de g et représenter sa courbe (∁ ) dans le plan muni d’un repère
orthonormal.
Exercice 21
50
2. Appliquer l’inégalité trouvée au nombre e, puis au nombre √e.
(1 + ) n < e < ⋅
( )
Exercice 22
f(x) = 1 − ln(x + 1) , si x ≤ 0
Soit f la fonction définie par : .
f(x) = −x + e , si x > 0
Soit (Cf) sa courbe représentative dans un repère orthonormal (O; ⃗ı; ⃗ȷ).
1. Etudier la dérivabilité de f en 0.
2. Etudier les branches infinies de (Cf) , démontrer que la parabole (P) d’équation
y=-x2 est asymptote à (Cf) en +∞.
3. Achever l’étude de f et construire (Cf) et (P).
4. a. Déduire de cette étude que (Cf) coupe (O; ⃗ı) en deux points dont l’un a une abscisse
négative que l’on calculera.
b. Déterminer une valeur approchée à 10-1 près de l’abscisse du deuxième point
d’intersection.
Exercice 23
Soit la fonction f définie par f(x)=√e − 2 .
1. Déterminer l’ensemble de définition de f .
ex −1
2. Déterminer la limite de la fonction : x ↦ x en 0. En déduire la limite de la
( )
fonction : x ↦ à gauche en 0.
3. Etudier les variations de f et tracer sa courbe représentative (C). Quelle est la tangente à la
courbe (C) au point O, origine du repère ?
Exercice 24
g(x)= n √x et h(x)= e ln x. Prouver que (Cf) et (Ch) ont un point commun A et la même
tangente en ce point.
√
3. Démontrer que, pour tout réel x strictement positif, ln x ≤ . En déduire la limite en +∞ de
51
THEME 6 : SUITES NUMERIQUES
Exercice 1
Donner la relation entre un terme de rang n et un terme de rang a d’une suite arithmétique u
de raison r et premier terme u0.
Exercice 2
Donner la relation entre trois termes a, b et c en progression géométrique dans cet ordre.
Exercices d’application
Exercice 3
Soit (U ) une suite géométrique croissante de raison q et à termes positifs telle que :
U1 × U3 = 144
.
U1 + U2 + U3 = 63
U × U = 144
1. a. Montrer que
U + U = 51
b. En déduire U1 et U3 puis la raison q.
2. Déterminer le terme général de (U ) puis étudier la convergence de la suite (S )
définie par :
S = U .
52
Exercice 5
Calculer la limite de la suite (Un) définies sur ℕ∗ dans chacun des cas ci-dessous :
n+sin n ( )
1. Un = ; 2. Un = cos ( ) ; 3. Un = n+cos n ; 4. Un = ;
( ) ( )
√ ( ) (√ )
5. Un = ; 6. Un = ⋅
√
Exercice 6
Prouver par récurrence qu’à partir d’un certain rang que l’on précisera on a les inégalités
suivantes : a. 2n ≥ n2. ; b. 3n > n3.
Exercice 7
Soit (un) la suite définie par : u0 = 5 et la relation de récurrence un + 1=5un –7n pour tout entier
naturel n. Soit (vn) est la suite définie par : vn=un – ( ) n - pour tout entier naturel n.
Exercice 8
Soit la suite (un) définie sur ℕ par : son premier terme u0 et par la relation de récurrence
1. Soit a =1 et b ≠0.
a. Préciser la nature de la suite (un) ?
b. Exprimer un en fonction de n et calculer lim un .
n→+∞
2. Soit a≠ 0 et b = 0.
a. Préciser la nature de la suite (un) ?
b. Exprimer un en fonction de n.
3. Soit a≠1 et b ≠ 0. On pose vn = un + α.
a. Démontrer qu’il existe une valeur de α pour la quelle la suite (vn) est géométrique de
raison a.
b. En déduire l’expression de vn , puis de un en fonction de n.
c. Déterminer la limite de (vn), puis celle de (un) dans le cas où |a|<1.
53
Exercice 9
U0 = −1
On considère les suites numériques (Un) et (Vn) définies par
Un+1 = 1 + i√3 Un + 3
et Vn = Un - i√3
Exercice 10
u0 = 0
Soit (un ) la suite définie par : 3u +2 .
un+1 = u n+2 ; ∀n ≥ 0
n
a. Montrer que (vn ) est une suite géométrique dont on précisera la raison et le 1er terme.
b. Exprimer un et vn en fonction de n.
3. Etudier la convergence des suites (un ) et (vn ) .
4. Déterminer la limite de la suite (un).
Exercices de synthèse
Exercice 11
u = −1
Soit la suite (un) définie sur ℕ∗ par : ( ).
u = ( )
u + ( )
1. Démontrer, en raisonnant par récurrence, que la suite (un) est majorée par 3.
2. Etudier le sens de la variation de la suite (un).
3. On considère la suite (vn) définie sur ℕ∗ par : vn= n(3-un).
a. Prouver que cette suite est géométrique. Préciser sa raison et calculer v1.
b. Exprimer vn , puis un en fonction de n.
c. Calculer lim vn et lim un .
n→+∞ n→+∞
54
Exercice 12
1. Calculer u1 , u2 et u3 .
−1
2. Soit la fonction h définie sur 2
, +∞ par h(x) = et (H) sa courbe représentative dans
a. Calculer v0 , v1 et v2.
b. Démontrer que (vn) est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier
terme.
c. Exprimer vn en fonction de n et déterminer la limite de la suite (vn).
d. Exprimer un en fonction de n et déterminer la limite de la suite (un).
Exercice 13
1 n (−1)n +sin(n)
Déterminer si possible les limites suivantes lim 1+n ; lim 3n
;
n→+∞ n→+∞
n n n n!
lim + n²+2 +. . . . . + n²+n et lim ⋅
n→+∞ n²+1 n→+∞ n2
Exercice 14
Soit (un ) une suite numérique définie sur ℕ par la donnée des deux premiers termes et par
la relation : un+2 = 6un+1 − 9un ; nℕ
55
Exercice 15
1 2 n 1 2 n
un=sinn2 + sinn2 + . . .+ sinn2 et vn= n2 + n2 + . . .+ n2 ⋅
1
1. Démontrer que la suite (vn) converge vers 2. ⋅
2. Prouver que chacune des trois fonctions ci-dessous ne prend que des valeurs positives ou
nulles sur l’intervalle [0 ; +∞[.
f1 : x → x − sin x ;
x2
f2 : x → −1 + 2
+ cos x ;
x3
f3 : x → −x + 6 + sin x .
1 1
b. Déduire de a. l’inégalité : vn 6 × n2 ≤ un ≤ vn pour tout entier naturel n non nul.
Exercice 16
On considère les deux suites (un) et (vn) définies, pour tout entier naturel n, par :
u0 = 3 v0 = 4
u +v et u +v .
un+1 = n 2 n ; ∀n ∈ ℕ vn+1 = n+12 n ; ∀n ∈ ℕ
56
Exercice 17
u1 = 1
On considère la suite (un) définie par 2 .
(un+1 ) = 4un ; ∀ n ∈ ℕ∗
1. Calculer u1, u2, u3 et u4. Donner les résultats sous la forme 2α .
2. On considère la suite (vn) définie par vn = ln unln4. Montrer que (vn) est une suite
géométrique dont on donnera la raison et le premier terme.
3. Exprimer vn en fonction de n. En déduire un en fonction de n et calculer lim un .
n→+∞
Exercice 18
a. Calculer u1, u2, u3. On exprimera chacun des termes sous forme d’une fraction
irréductible.
b. Comparer les quatre premiers termes de la suite (un) aux quatre premiers termes de la
Exercice 19
1. Soit f: [0 , +∞ [ → ℝ dérivable telle que f ′est décroissante et f ′(x) ≥ 0.
Montrer que : ∀ x ≥ 1 , f(x + 1) − f(x) ≤ f ′(x) ≤ f(x) − f(x − 1) .
1
générale : u = ⋅
1+k
57
∀ k ∈ ℕ∗ , h (k + 1) − h (k) ≤ ≤ h (k) − h (k − 1).
∀ k ∈ ℕ∗ , ≤ ln 1 + ≤ ⋅
1
2. En déduire un encadrement de S = −ln(n) + indépendant de n.
k
II. Partie B
On se propose d’étudier la suite (un) de nombres réels définie par :
3 1
u1 = 2 et un+1 = un (1+ n+1 ) ⋅
2
1. Montrer par récurrence que pour tout entier naturel n > 0, un > 0.
2. Montrer par récurrence que pour tout entier naturel n > 1 :
1 1
ln un = ln (1+ 2) +ln (1+ ) + . . . + ln (1+ )⋅
2n
1 1 1 1 1
3. On pose Sn = 2 + +...+ et Tn = 4 + +...+ ⋅
2n 42 4n
58
Exercice 22
Dans le plan muni d’un repère orthonormé direct (O; u⃗, v⃗) , on considère les point M0 i√2 et
pour tout entier naturel n on désigne par Mn (zn ) tel que :
et V = U − i√3 ; nℕ.
1. Déterminer l’écriture trigonométrique de V .
2. a. Exprimer V en fonction de V .
b. En déduire V puis U en fonction de n.
c. Déterminer l’écriture trigonométrique de V .
3. Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal direct (O, u,⃗ v⃗).
Soit la transformation f ∶ M(z) ↦ M′(z′) avec z′ = 1 + i√3 z + 3.
a. Déterminer la nature et les éléments géométriques caractéristiques de f.
59
Exercice 24
1. Calculer z et z .
2. On considère la suite (U ) définie par : U = z + 2 ; ∀ n ∈ ℕ.
a. Montrer que : U = (2 + i)(1 + i) .
b. Exprimer z en fonction de n.
3. Soit M , M , A et B les points d’affixes respectives : z , z , i et − − i⋅
Exercice 25
z = 4
Soit (z ) la suite définie par 1+i .
z = 2
z ; ∀n∈ℕ
60
THEME 7 : CALCUL INTEGRAL
Exercice 1
Compléter chacun des énoncés ci-dessous pour avoir une proposition vraie :
Soient f et g deux fonctions continues sur un intervalle I, a, b et c deux éléments de I.
P2. Si f est positive sur [a;b] alors … ∫ f(x)dx est l’aire du domaine limité par Cf, …
P3. Si f est négative sur [a;b] alors … est l’aire du domaine limité par Cf, l’axe des abscisses,
les droites d’équation x = a et x = b.
P4. ∫ f(x)dx =… .
…
P5. ∫ f(x)dx + ∫ f(x)dx = ∫… …
… ≤ ∫ f(x)dx ≤ ⋯
P10 : Si a<b alors la valeur moyenne de f sur [a,b] est le nombre ….
Exercices d’application
Exercice 2
√
13. ∫ (u + 1)√u + 1 du ; 14. ∫ dt ; 15. ∫ t √t dt ; 16. ∫ √
dx .
61
Exercice 3
Exercice 4
Exercice 5
Exercice 6
Soit la fonction f : x ↦ ∫ ²
dt .
Exercice 7
√
2. En déduire, en appliquant l’inégalité de la moyenne : ≤∫ ≤ ⋅
Exercice 8
A l’aide d’une intégration par parties, calculer les intégrales ci-dessous :
a. ∫ x e dx ; . ∫ (x + 1 ) e dx ; c. ∫ ln x dx ; d. ∫ (x + 1 ) lnx dx ; e. ∫ ²
dx .
Exercice 9
Calculer les intégrales ci-dessous à l’aide d’une double intégration par parties.
a. ∫ x² e dx ; b. ∫ x² √1 − x dx ; c. ∫ x² sin2x dx ; d. ∫ (3t − t + 1) e dt .
Exercice 10
A l’aide d’un changement de variable affine, calculer les intégrales ci-dessous.
1. ∫ x ² √2x + 1 dx ; 2. ∫ ( )
dx ⋅
√
62
Exercice 11
Le plan est muni d’un repère orthogonal d’unités graphiques : 3 cm sur l’axe des abscisses,
1cm sur l’axe des ordonnées.
Soit f la fonction définie par f(x) = xe ² .
Calculer l’aire, en cm² du domaine D délimité par Cf, l’axe des abscisses et les droites
d’équation x = -2 et x = 0.
Exercice 12
Calculer la valeur moyenne de la fonction f sur l’intervalle I dans les cas ci-dessous :
a. f(x) = cos x , I = [0 ; 2π] ; b. f(x) = cos x , I = − ; ; c. f(x) = 2x² + 0,5 , I = [-1 ; 0,5].
Exercices de synthèse
Exercice 13
1. Linéariser sin3 x.
3. Calculer ∫ g (x)dx.
Exercice 15
1. A l’aide d’un changement de variable affine, étudier la parité de la fonction
G:x ↦∫ √
⋅
2. Calculer ∫ ln (1 + tanx)dx.
Exercice 16
1. Déterminer trois réels a, b, c tels que, pour tout x ∈ ]0; +∞[
= + + ⋅
( )² ( )²
a. Calculer ∫ ( )²
⋅
63
Exercice 17
²
Soit la fonction f : x↦ e , définie sur ℝ et la fonction F définie sur ℝ par F(x) = ∫ e dt.
1. Etudier le sens de variation de F.
2. Interpréter géométriquement F(x) pour x positif, puis x négatif.
b. Calculer sa dérivée.
Exercice 19
b. En déduire ∫ dx ⋅
Exercice 20
a. Exprimer H à l’aide de F.
b. En déduire que H est dérivable sur ℝ.
c. Montrer que, pour tout x de ]0; +∞[, on a : H’(x) = (3 − x).
et f(2x) .
b. Etudier la limite de H(x) lorsque x tend vers + ∞.
c. Interpréter les résultats.
64
Exercice 21
1. a. Calculer ∫ (1 − x) dx .
b. A l’aide de l’encadrement : 1≤ e ≤ 1 valable sur l’intervalle [0; 1] ,
c. Justifier l’encadrement :
( )!
≤ J – Jn ≤ ( )!
⋅
Exercice 22
Soit les fonctions f et g définies sur ]0; + ∞[ par : f(x) = x-2 + et g(x) = x – 2,
Cf et Cg leurs courbes respectives dans le plan muni d’un repère orthogonal. (unités
graphiques : 2 cm sur l’axe des abscisses, 1cm sur l’axe des ordonnées).
Calculer l’aire, en cm², du domaine D du plan limité par les courbes Cf et Cg et les droites
1
d’équations x = e et x = 2.
Exercice 23
On considère I = ∫ √1 − t dt.
65
Exercice 24
2. En tournant autour des abscisses, l’ensemble des points M, de coordonnées x et y telles que
Exercice 25
²
Soit f la fonction définie par f(x) = e .
n 1 n−1
1 k 1 k
b. En déduire que : f ≤ f(x)dx ≤ f .
n n 0 n n
k=1 k=0
′
3. On définit les suites (Sn ) ∈ℕ et Sn
∈ℕ
1 k 1 k
S = f et S = f .
n n n n
66
Exercice 27
n
1 1 1 1
Soit U = = + +⋯+ . Calculer lim U .
n+p n+1 n+2 2n →
P=1
Exercice 28
b. Montrer que pour tout entier naturel n, et pour tout réel x, E(x+n) =E(x) +n.
Il existe un réel k > 0 tel que ∀ (x, y) ∈ ℝ , |f(x) − f(y)| ≤ k|x − y|.
a. Montrer que ∀ n ∈ ℕ∗ et ∀ p ∈ { 0 ; 1 ; 2 ; … … ; n − 1 },
p p 1
f(x)φ(nx)dx = f u+ − f(u + + ) du .
n n 2n
k
b. Déduire de ce qui précède que : f(x)φ(nx)dx ≤ ⋅
4n
Exercice 29
Soit une fonction f : [0 ; +∞[ → ℝ, continue strictement croissante et telle que f(0)=0 et
1. On suppose que f est dérivable sur [0 ; +∞[ . Montrer que pour tout x de [0 ; +∞[ ,
( )
f(t)dt + f (y)dy = xf(x).
( )
Indication: Utiliser la fonction ϕ: x ↦ f(t)dt + f (y)dy − xf(x).
67
2. Soit (a , b) ∈ [0 ; +∞[ × f([0 ; +∞[) .
a. Montrer que ψ est dérivable sur [0 ; +∞[ et que ∀a ∈ [0 ; +∞[ , ψ (a) = f(a) − b .
b. Montrer que ψ (a) ≥ 0 ⟺ a ≥ f (b).
c. En déduire que ψ admet un minimum en f (b).
d. Calculer ψ(f (b)).
e. En déduire que ∀(a , b) ∈ [0 ; +∞[ × [0 ; +∞[ ,
f(t)dt + f (t)dt ≥ ab .
Exercice 30
! !
2. En déduire que I(p, q) =
( )!
⋅
68
THEME 8 : GEOMETRIE PLANE
Exercice 1
Compléter chacun des énoncés ci-dessous pour avoir une proposition vraie :
1. Soit { ( Ai ; ai ) . 1 ≤ i ≤ n } un système de n points pondérés .
La fonction vectorielle de Leibniz qui lui est associé est la fonction f⃗ , qui à tout point M du
plan associe le vecteur f⃗ ( M ) =…
2. Soit { ( Ai ; ai ) . 1 ≤ i ≤ n } un système de n points pondérés de masse m = a1 +……+ an
et f⃗ la fonction vectorielle de Leibniz qui lui est associée.
a. Si m ≠ 0 ,il existe un unique point G du plan vérifiant…et pour tout point M du
plan f⃗ ( M ) =… .
b. Si…alors f⃗ est une fonction vectorielle constante.
Exercice 2
1. Compléter les énoncés ci-dessous pour avoir une proposition vraie :
Soit { ( Ai ; ai ) . 1 ≤ i ≤ n } un système de n points pondérés de masse non nulle .
a. L’unique point G tel que …est appelé barycentre du système.
b. Si de plus tous les coefficients sont égaux, on dit que … .
c. Le barycentre d’un système ne … en multipliant tous les coefficients par un … .
2. Soit { ( Ai ; ai ) ; 1 ≤ i ≤ n } un système de n points pondérés de masse non nulle
Enoncer le théorème du barycentre partiel.
Exercice 3
Soit A et B sont deux points distincts du plan orienté et ℝ et
E ={ M ∈ \ { A , B } tels que ( MA⃗ , MB⃗ ) = θ [ 2π ] }.
Compléter chacun des énoncés ci-dessous pour avoir une proposition vraie :
1. Si θ = 0 [ 2π ] alors E est … .
2. Si θ = π [ 2π ] alors E est … .
3. Si θ ≠ k π ( k entier relatif ) alors E est … .
Exercice 4
Recopier et compléter les énoncés ci-dessous pour avoir une proposition vraie :
1. Des points sont dit cocycliques s’il existe … .
2. Soit A , B , C et D étant quatre points deux à deux distincts du plan. Les points A , B , C et
D sont cocycliques ou … si et seulement si …=….[ π ].
69
Exercice 5
1. Rappeler la définition d’une similitude plane directe.
2. Citer quatre exemples de similitudes planes directes.
Exercice 6
Recopier et compléter les énoncés ci-dessous pour avoir une proposition vraie :
Toute similitude de rapport k ( k > 0 ) :
1. multiplie les distances par … et les aires par … .
2. … les angles géométriques donc le parallélisme et l’orthogonalité.
3. … les alignements, les milieux, les intersections.
4. Transforme une droite … et un segment … .
5. … le barycentre d’un système de points pondérés.
6. Transforme un cercle de centre O et de rayon R … .
7. Toute similitude plane directe a une écriture complexe de la forme … .
Exercices d’application
Exercice 7
A et B sont deux points du plan tels que AB = 5 cm.
Déterminer puis construire l’ ensemble ( E) des points M du plan tels que
MA⃗ , MB⃗ = θ [ 2π ] dans chacun des cas ci-dessous :
1. θ = ; 2. θ = ; 3. θ = − ⋅
Exercices de synthèse
Exercice 8
Soient A , B et C trois points non alignés du plan tels que le triangle ABC ne soit pas
équilatéral.
On désigne par A’ , B’ et C’ les milieux respectifs des segments [BC] , [CA] et [AB].
On pose BC a , CA b et AB c .
1. On pose u⃗ = a2 BC⃗ + b2 CA⃗ + c2 AB⃗ .
a. Montrer que u⃗ = ( a2 − b2 ) AC⃗ + ( c2 − a2 ) AB⃗.
b. En déduire que u⃗ n’est pas le vecteur nul.
2. Pour tout point M du plan on pose :
70
b. Soit G le centre de gravité du triangle ABC .
1. Montrer que pour tout point M du plan, MA2 + MB2 + MC2 = 3MG2 + ⋅
3. On suppose que les cercles de diamètres [AA’] et [BC] sont sécants. Montrer que leurs
points d’intersection appartiennent à un cercle de centre G dont on donnera le rayon en
fonction de a, b et c.
Exercice 10
π
Dans le plan orienté , on considère un triangle équilatéral ABC tel que AB⃗ , AC⃗ = 3 [2π],
71
Exercice 11
D C
Dans le plan orienté, on considère le carré ABCD direct
de centre O ci-contre :
1. Déterminer les éléments géométriques caractéristiques de la
similitude plane directe S de centre A qui transforme B en O.
2. Déterminer le rapport et l’angle de la similitude plane directe S’
A B
qui transforme B en O et A en D.
Exercice 12
Le plan est muni d’ un repère orthonormé direct ( O , ⃗ı ; ⃗ȷ ) .
Soient les points A (0 ;-1), B (2 ; 0) et C (1 ; 2√3).
1. Placer les points A , B et C dans le repère.
2. Préciser la nature exacte du triangle OBC.
3. Déterminer puis construire l’ ensemble ( E) des points M du plan tels que
MA⃗ , MB⃗ = − [2π].
Exercice 13
√
1. Soit A, B et C les points d’affixes respectives 2i√3 , 6 + 2i√3 et +i ⋅
S ( A ) = A et S (B) = C.
a. Montrer que S = f .
b. On suppose z ≠ 2i√3 .
√
(i). Pour quelles valeurs de n , est-il réel ?
√
72
Exercice 14
π
Dans le plan P orienté on considère un carré ABCD tel que AB⃗; AD⃗ 2 [2].
b. Démontrer que le centre Ω de S est le point d’intersection autre que I des cercles de
Exercice 15
Dans le plan orienté on considère un carré direct ABCD de centre O tel que OA⃗ , OB⃗ = ⋅
Soit P un point du segment [ BC ] distinct de B On note Q le point d’intersection de
(AP) avec (CD). La perpendiculaire ( ∆ ) à ( AP ) passant par A coupe ( BC ) en R et
(CD) en S.
1. Faire une figure (prendre BC = 3cm et BP = 1cm et placer (AB) horizontale sur la feuille ).
73
√
Soit s la similitude directe de centre A , d’angle et de rapport ⋅
b. Quel est le lieu géométrique du point N quand P décrit le segment [BC] privé de B ?
Exercice 16
Dans le plan orienté on considère un triangle rectangle isocèle ABC tel que (AB⃗ AC⃗) [2].
A tout point M de (C) on associe le point M’ de (C’) tel que : (OM⃗, O′M′⃗)= + 2kπ, k ℤ.
1. Montrer qu’il existe une rotation r d’angle qui transforme (C) en (C’).
2. Faire une figure et construire le centre Ω de r . Quelle est l’image de M par cette rotation ?
3. a. Montrer que I, milieu de [MM’], est l’image de M par une similitude f directe de centre
Ω.
b. Déterminer les éléments géométriques caractéristiques de cette similitude.
c. En déduire le lieu de I quand M décrit (C).
4. Donner l’image de O par la similitude f et une mesure de l’angle (OM⃗, AI⃗).
74
Exercice 18
Tous les points considérés dans cet exercice appartiennent à un plan orienté (P).
Soit (D) une droite de (P), O un point de (D) et (C) un cercle de centre O. (C) coupe (D) en A
et B.
Soient H le milieu de [OB] et I le point de C tel que (HB⃗, HI⃗)= [2].
Dans le plan (P) orienté, on considère un triangle équilatérale ABC tel que (AB⃗, AC⃗) = [2π].
(AB⃗, AC⃗) ⋅
75
Exercice 21
Dans le plan orienté on considère deux points A et B. On prendra AB 6cm pour la figure.
1. Déterminer et représenter l’ensemble (E) des points M du plan tel que 3.
1. a. Calculer le rapport ⋅
b. Déterminer les centres des similitudes planes directes d’angle nul ou plat transformant A
en C.
2. Déterminer l’ensemble des points M du plan tels que MC 3MA.
3. Construire le centre Ω de la similitude plane directe S de rapport 3 et d’angle − telle que
S(A) C.
Exercice 23
Dans un plan orienté, on considère un carré direct MNPQ de centre O.
Soit I un point de [NP] distinct de N. On note J le point d’intersection de (MI) et (PQ). La
perpendiculaire (Δ) à (MI) passant par M coupe (NP) en K et (PQ) en L.
1. Faire une figure avec NP 5cm ; NI 2cm (on placera (NP) « verticalement » c'est-à-dire
parallèlement au grand côté de la feuille).
2. Soit R le quart de tour direct de centre M.
a. Préciser l’image de la droite (NP) par R.
b. Déterminer les images de K et I par R.
c. Quelle est la nature des triangles KMJ et IML.
76
3. On note E le milieu [IL], F celui [JK] ; soit S la similitude directe de centre M d’angle et
√
de rapport ⋅
Dans le plan orienté on considère un carré ABCD de centre O tel que (DA⃗ , DC⃗) = ⋅
1. Faire une figure soignée avec AB 6cm.
2. Soit s la similitude directe de centre D qui transforme A en B.
a. Déterminer les éléments géométriques caractéristiques de s. Préciser l’image de E par s.
En déduire ( AE⃗ , BF⃗).
b. On note Γ le cercle circonscrit au carré ABCD et I le point d’intersection des droites
(AE) et (BF). Placer Γ et I sur la figure. Montrer que I appartient à Γ.
c. Montrer que les droites (ID) et (BF) sont orthogonales.
3. Soit Γ’ le cercle circonscrit au carré DEFG. Placer Γ’ sur la figure. Montrer que I appartient
à Γ’.
4. Etablir que les points C, G et I sont alignés.
Exercice 25
Soit OAB un triangle isocèle en O et un point P variable du segment [AB], P≠A et P≠B. La
parallèle menée de P à la droite (OB) coupe la droite (OA) en A’ et la parallèle menée de P à
la droite (OA) coupe la droite (OB) en B’.
77
THEME 9 : ARITHMETIQUE
Exercice 1
Recopier et compléter les propositions ci-dessous pour avoir une proposition vraie :
1. PGCD (a,b) si et seulement si est un …. a et de b et que tout … commun à a et b
divise … .
2. Soit a et b deux entiers relatifs, b non nuls . On dit que b est un diviseur de a ou que a est
un … de b s’il existe un entier relatif k tel que : a = … .
Exercice 2
Pour chacune des affirmations ci-dessous, dire si elle est vraie (V) ou fausse (F).
1. Si a divise b et a divise c alors a2 divise bc.
2. Si a divise b et a divise c alors 2a divise b+c.
3. Si r est le reste dans la division euclidienne de a par b alors D(a,b) D(b,r) .
Exercice 3
Pour chacune des affirmations ci-dessous, dire si elle est vraie (V) ou fausse (F).
1. Si r est le reste dans la division euclidienne de a par b alors a ∧ b = 1.
2. Soit a et b deux entiers relatifs si pgcd(a, b) alors il existe deux entiers relatifs u et v
tels que ua vb .
3. Si q et r sont le quotient et le reste de la division euclidienne a et b alors -q et -r sont le
quotient et le reste de la division euclidienne -a et -b.
4. Il y a exactement n-1 valeurs possibles de reste dans la division euclidienne d’un entier par
n.
5. Quel que soit a et b entiers relatifs, pgcd(a; b) = pgcd(|a|; |b|) .
6. Quel que soit a et b entiers relatifs, pgcd(a; b) ≤ a .
7. Quel que soit a et b entiers relatifs, ppcm(a; b) ≤ a.
8. Soit a et b deux entiers naturels non nuls. Si a et b sont premiers entre eux alors
pgcd(a ;b)= a×b .
9. Soit a et b deux entiers naturels non nuls. Si pgcd (a ;b) = δ alors et sont premiers entre
eux.
10. Quel que soit a et b entiers relatifs, pgcd (a ; b) × ppcm(a ;b) = |ab| .
11. Soit a et b deux entiers naturels non nuls. Si b divise a alors pgcd (a,b) b.
12. si pgcd (a,b) 1 alors a et b sont des nombres premiers.
78
Exercice 4
Pour chacune des affirmations ci-dessous, répondre par vrai (V) ou faux (F).
4. Si pgcd (a,b) δ et si δ ne divise pas c alors (E) admet au moins une solution.
Exercices d’application
Exercice 5
Donner l’égalité traduisant la division euclidienne de a par b dans chacun des cas ci-dessous :
1. a 32 et b6 ; 2. a 32 et b 6 ; 3. a 32 et b 6 ; 4. a 32 et b 6.
5. a.18 et b 5 ; 6. a 18 et b 5 ; 7. a 18 et b 5 ; 8. a 18 et b 5.
Exercice 6
1. Parmi les entiers : 12, 13, 127,144 et 238, déterminer ceux qui sont congrus modulo 2.
2. Parmi les entiers : 12, 13, 127,144 et 238, déterminer ceux qui sont congrus. modulo 3.
Exercice 7
Calculer le PGCD et le PPCM de :
a. 171 et 99 ; b. 924 et 336 ; c. 480 et 576 ; d. 227 et 3325.
Exercice 8
1. Décomposer en produit de facteurs premiers les entiers 171, 324, 225, et 396.
2. En déduire le PGCD et le PPCM des entiers 171, 324, 225, et le PPCM des entiers171, 324
et 396.
Exercice 9
79
Exercice 10
Exercice 11
Soit a et b deux entiers naturels. Montrer que (a 2b)4 a4 est multiple de huit.
Exercice 12
Soit a et b deux entiers naturels. Montrer que si 3 divise a3 b3 alors 3 divise (a b)3.
Exercice 13
Exercice 14
1. a. Montrer que l’équation 59x 68y = 1 admet une solution dans ℤ2.
b. A partir d’un Algorithme d’Euclide donner une solution particulière de l’équation.
Exercice 16
80
Exercice 17
1. Démontrer que pour tout entier naturel n, 3n + 3 44n 2 est divisible par 11.
2. Démontrer que pour tout entier naturel n, 25n 1 3n 3 est multiple de 29.
Exercice 18
1. Démontrer que pour tout entier naturel n , n2 5n 4 et n2 3n 2 sont divisibles par n 1.
2. Déterminer les valeurs de n pour lesquelles 3n2 15n 19 est divisible par n 1.
3. Existe-t-il des entiers naturels pour lesquels 3n2 15n 19 est divisible par n2 3n 2 ?
Exercice 19
Exercices de synthèse
Exercice 20
est 17.
Exercice 21
1. Déterminer le plus petit entier naturel dont les restes sont 5 ; 13 ; 17 lorsqu’on le divise
2. Déterminer le plus petit entier naturel dont les restes sont 8 ; 12 ; 18 lorsqu’on le divise
Le nombre d’élèves d’une classe est inférieur à 40. Si on les regroupe par 9 ou par 12, il en
reste 1 chaque fois. Quel est ce nombre ?
Exercice 23
1. Montrez que si (n, n+2) est un couple de nombres premiers jumeaux alors n doit être
2. Montrez que si (n ; n +2) est un couple de nombres premiers jumeaux alors n+ 4 ne peut
Exercice 24
1. Trouver suivant les valeurs de l'entier naturel n, le reste de la division euclidienne de 3
par 8.
2. Déterminer les entiers naturels n tels que le nombre 3 n − 9n + 2 soit divisible par 8?
Exercice 25
Déterminer l'ensemble des x entiers relatifs tels que : x + 3x soit divisible par 7.
Exercice 26
On considère l'équation (E) 36x-25y 5 , (x, y) ∈ ℤ .
b Quelles sont les solutions (x, y) de (E) telles que x et y soient premiers entre eux ?
82
Exercice 27
2. Dans l’espace muni du repère orthonormal (O,ı⃗, ⃗ȷ, k⃗ ) ; soit (P) le plan d'équation :
6x + 7y + 8z = 57.
a. Monter qu'un seul de ces points a pour coordonnées des entiers naturels.
Exercice 28
Trouver les couples (a , b) d'entiers naturels tels que 0 < a < b dont le PGCD d et le PPCM m
vérifient 2m + 3d = 78 et tels que a ne soit pas un diviseur de b.
Exercice 29:
83
b. Montrer alors que C= A×B = ppcm (A ;B).
En déduire que l’équation : Ax + By = 1 a des solutions dans ℤ .
A = 1 + 2 + 3 + ⋯ n et B = 1 + 2 + 3 + ⋯ n .
a. Déterminer pgcd(A ; B ).
Exercice 31.
On rappelle la propriété connue sous le nom de petit théorème de Fermat : "Si p est un
nombre premier et a un entier naturel premier avec p , alors a − 1 est divisible par p."
1. Prouver à l’aide du petit théorème de Fermat, que 4 − 1 est divisible par 29.
84
Exercice 32 : (BAC SN 2010 1er groupe)
4. On note A l’ensemble des 193 entiers naturels inférieurs ou égaux à 192 et on considère les
c. En déduire qu’il existe un unique entier x appartenant à A et tel que 19x ≡ 1[31].
3. a. Montrer que pour tout entier p de A il existe un entier relatif q tel que pq ≡ 1 [31].
85
c. Quels sont les entiers p de A qui vérifient inv(p) = p ?
∀n ∈ ℕ, u = 3u − 4 .
1. Calculer u ; u ; u et u .
a. Montrer que la suite (Vn) est une suite géométrique dont on déterminera le premier
terme et la raison.
5. Déterminer les deux derniers chiffres de l’écriture décimale de u suivant les valeurs de n.
6. Montrer que deux termes consécutifs de la suite ( u ) sont premiers entre eux.
2. Déterminer les entiers naturels n tels que A = 3 + 3 +3 soit divisible par 13.
3. Quels sont parmi les nombres 1010100 et 1001001000 écrits dans le système de
86
Exercice 36 : (BAC SN 2010 1er groupe session de remplacement)
On rappelle le petit théorème de Fermat : " Si p est un entier naturel premier et a un entier
naturel premier avec p, alors a ≡ 1[p] ".
3. Soit a un entier naturel non nul. On appelle ordre de a (modulo 11), le plus petit entier
naturel k non nul tel que alors a ≡ 1[11].
a ≡ 1[11].
On considère la suite (Un) définie pour tout entier naturel n non nul par
U = 2 + 3 × 7 + 14 − 1 .
1. a. Calculer U .
b. Montrer que, pour tout entier naturel n non nul, Un est pair.
c. On note (E) l’ensemble des nombres premiers qui divisent au moins un terme de la suite
"Si p est un nombre premier et q un entier naturel premier avec p, alors a ≡ 1[p] "
87
a. Quelles sont les valeurs possibles de m ?
e. Déterminer (E).
88
THEME 10 : EQUATIONS DIFFERENTIELLES
Exercice 1
Recopier et compléter chacun des énoncés ci-dessous pour avoir une proposition vraie :
1. On appelle équation différentielle, toute équation faisant intervenir comme inconnue une fonction
et ses …. . L’inconnue de l’équation différentielle est en général notée … .
2. Soit a, b, des nombres réels, a non nul.
a. Toute équation du type ay’ +by 0 est appelé équation différentielle … .
b. Les solutions de l’équation différentielle ay’ +by = 0 sont les fonctions définies sur ℝ par
x ↦….
3. Soit a, b, c des nombres réels, a non nul et l’équation différentielle (E) : ay’’ + by’ + c = 0.
a. L’équation (E) est une … .
b. L’équation (E) a pour équation caractéristique … .
c. Si son équation caractéristique admet deux solutions réelles distinctes r1 et r2, alors les
solutions de (E) sont les fonctions définies sur ℝ : x ↦… .
d. Si son équation caractéristique admet une racine double réelle r0, alors les solutions de (E)
sont les fonctions définies sur ℝ : x ↦… .
e. Si son équation caractéristique admet deux solutions complexes conjuguées α + iβ et α − iβ ,
(α, β ) ∈ ℝ2, alors les solutions de (E) sont les fonctions sur ℝ : x ↦… .
Exercices d’application
Exercice 2
1
a. y′ = 4 y ;
5
b. y′ = − 2 y ;
c. 2y − 11y = 0 ;
d. 3y + 7y′ = 0.
89
Exercice 3
Dans chacun des cas ci-dessous, déterminer la solution de l’équation différentielle proposée,
prenant la valeur y0 en x0 .
a. y’+3y = 0 , x0 = 0 , y0 = ⋅
b. 2y’ + y = 0 , x0 = 1 , y0 = -2 .
c. y’ – yln3 = 0 , x0 = 1 , y0 = 2 .
Exercice 4
a. y’’ – y – 6y 0 ;
b. y’’+ 4y’ +4y 0 ;
c. y’’ – 2y’ + 5y 0 ;
d. y’’ + 4y’ 0 ;
e. -2y’’ + √3y 0 ;
f. y’’ + y 0.
Exercice 5
Résoudre chacune des équations différentielles ci-dessous vérifiant les conditions initiales données :
Exercice 6
Déterminer les réels p et q tels que la fonction h définie par h(x) pcos x + qcos x soit solution de
(E).
Exercice 7
Déterminer les réels a et b tels que la fonction g définie par g(x) ax + b soit la solution de (E’).
90
Exercice 8
Déterminer la fonction solution de (F) sachant sa courbe représentative (C) dans un repère du plan,
vérifie la condition suivante : la tangente à (C) au point A d’abscisse -1 est parallèle à la droite
d’équation y+x 0.
Exercice 9 :
1. Déterminer deux réels a et b tels que la fonction g définie par g(x) acosx+bcosx soit une
solution de (E).
Démontrer que f est solution de (E) si et seulement si h est solution de l’équation (E’) : y’-5y = 0.
3. Résoudre (E’).
Exercices de synthèse
Exercice 10
d. En déduire l’expression de g(x), puis celle de f(x) de telle sorte que f soit solution de (E).
91
Exercice 11
b. Montrer qu’une fonction f est solution de (E’) si et seulement si la fonction f – h est solution
de (E).
c. En déduire les solutions de (E’).
2
3. Déterminer la solution f de (E’) dont la tangente à sa courbe représentative ( C ) au point A(0, 5)
Exercice 12
∀x ∈ ℝ* , f( x) = xg( ) .
Démontrer que la fonction g est deux fois dérivable sur ℝ* est solution de (2) si et seulement si
4. En déduire l’ensemble des solutions de (2) définies sur chacun des intervalles ] − ∞ ; 0 [ et
]0, +∞[.
5. Soit g une solution de (2) définie sur ]0, +∞[.
92
Exercice 13 Circuit électrique
Le but de l’exercice est l’étude de l’intensité i dans un courant comprenant en série un générateur de
force électromotrice E (en volt) et une bobine de résistance R (en ohm) et d’inductance L (en
Henrys). A l’instant t (en seconde), l’intensité i (en ampère) est solution de l’équation (1) :
Ly’+Ry E.
b. Résoudre l’équation différentielle (2).c. Déterminer alors la solution i de (1) telle que i(0) = 0 .
3. Déterminer, par le calcul, à 1 milliseconde près par excès, l’instant t0 à partir du quel i (to) est
supérieure à 95 mA.
93
THEME 11 : PRODUIT VECTORIEL -PRODUIT MIXTE.
Exercice 1
Pour chacun des énoncés ci-dessous, dire si elle est vraie (V) ou fausse (F) .
1. Si u⃗ et v⃗ sont deux vecteurs non nuls alors ( u⃗, v⃗, u⃗ ∧ v⃗ ) est une base directe de l’espace des
vecteurs.
2. Trois vecteurs u⃗, v⃗ et w⃗ de l’espace sont coplanaires si leur produit mixte est différent de 0.
3. Si u⃗ et v⃗ sont deux vecteurs non nuls orthogonaux alors ( u⃗, v⃗, u⃗ ∧ v⃗ ) est une base orthonormale
directe de l’espace des vecteurs.
4. Le réel AB⃗ ∧ AC⃗ est l’aire du triangle ABC.
5. Le produit vectoriel est commutatif.
6. Le produit mixte est antisymétrique.
7. Soient A, B, C trois points non alignés. Le vecteur AB⃗ ∧ AC⃗ est un vecteur directeur du plan
(ABC).
8. Le réel (AB⃗ ∧ AC⃗) · AD⃗ est le volume du parallélépipède ABCDEFGH.
9. Pour tous vecteurs u⃗ v⃗ et w⃗ et pour tout réel k :
a. u⃗ ∧ (v⃗ + w⃗) = u⃗ ∧ v⃗ + u⃗ ∧ w⃗ ;
b. (ku⃗) ∧ v⃗ =k( u⃗ ∧ v⃗) ;
c. u⃗ ∧ (kv⃗ ) =k( u⃗ ∧ v⃗).
Exercices d’application
Exercice 2
Soit (ı⃗, ⃗ȷ, k⃗) une base orthonormale directe de l’ensemble des vecteurs de l’espace.
Exercice 3
Soit ABCDEFGH un cube d’arête a1 tel que (AB⃗ ; AC⃗, AE⃗ ) soit une base orthonormale directe.
Déterminer les produits vectoriels ci-dessous :
a. AB⃗ ∧ AD⃗ ; b. AB⃗ ∧ AC⃗ ; c. AB⃗ ∧ BD⃗ ; d. AC⃗ ∧ AH⃗ ; e. AC⃗ ∧ AG⃗ ; f. AG⃗ ∧ AH⃗ .
94
Exercice 4
Dans l’espace muni du repère (O, ⃗i, ⃗j, k⃗) orthonormal direct; soient A(−2;1;3), B(1;−1;0), C(0;0;−2).
Exercice 5
Dans l’espace muni du repère (O, ⃗i, ⃗j, k⃗) orthonormal direct, soient u⃗, v⃗, w⃗ les vecteurs définis par :
1 1 1
u⃗ = 2 ( ⃗i − √3 ⃗j ) , v⃗ = 4 ( √6 ⃗i + √2 ⃗j − 2√2 k⃗) et w⃗ = 4 ( √6 ⃗i + √2 ⃗j + 2√2 k⃗).
Exercice 6
Exercice 7
Soit (ı⃗, ⃗ȷ, k⃗) une base orthonormale directe de l’ensemble des vecteurs de l’espace et les vecteurs
u⃗(1,2,1) , v⃗(2,1,2) et w⃗ (1,3,2 ) dans cette base.
Exercice 8
Dans l’espace rapporté à un repère orthonormal direct d’unité graphique 1 cm, on considère les
points A(3, 0, -1), B(0, 1, 1), C(2, 1, -1), D(5, 0, 1).
95
Exercice 9
L’espace est rapporté au repère orthonormal direct (O, ⃗i, ⃗j, k⃗).
Déterminer en utilisant le produit mixte une équation du plan (PQR) avec P(2;−1;1) , Q(3;2;−1) ,
R(−1;3;2).
Exercices de synthèse
Exercice 10
L’espace est rapporté au repère orthonormal direct (O, ⃗ı, ⃗ȷ, k⃗).
On considère les points A(3, 2, 6) , B(1, 2, 4 ) , C(4, 2, 5).
1. a. Déterminer les coordonnées du vecteur AB⃗ ∧ AC⃗.
4
2. Soit H le projeté orthogonal du point O sur le plan (ABC). Montrer que OH = 3 ⋅
a. Justifier que l’intersection de (S) avec le plan (ABC) est un cercle ( ) de centre H.
b. Calculer le rayon de ( ).
Exercice 11
Soit le cube OABCDEFG représenté par la figure ci-contre.
L’espace est rapporté au repère orthonormé direct (O, OA⃗, OC⃗, OD⃗).
On désigne par a un réel strictement positif. L, M et K sont les points
définis par OL⃗ = aOC⃗ , OM⃗ = aOA⃗ et BK⃗ = aBF⃗.
1. a. Calculer les coordonnées du vecteur DM⃗ ∧ DL⃗.
Démontrer que x= ⋅
96
c. En déduire que H appartient au segment [OK].
Exercice 12
et (ABC).
Exercice 13
On considère la droite (D) passant par A (1,−2, 0) et dirigée par u⃗(1, 1, -1).
Soit B(0,1,−2) un point de l’espace.
1. Déterminer les coordonnées du point H, projeté orthogonal de B sur (D).
97
THEME 12 : NOTIONS DE COURBES PARAMETREES
Exercice 1
Dans le plan muni d’un repère orthonormal soit (C ) la courbe de représentation paramétrique :
x = f(t)
où f et g sont deux fonctions définies sur un intervalle I.
y = g(t)
Recopier et compléter en précisant la position des points M(t) et M(t) dans chacun des cas
ci-dessous.
1. Si f est paire et g est paire alors les points M(t) et M (t) sont ... .
2. Si f est impaire et g est paire alors les points M(t) et M (t) sont ... .
3. Si f est impaire et g est impaire alors les points M(t) et M (t) sont ... .
4. Si f est paire et g est impaire alors les points M(t) et M (t) sont ... .
Exercice 2
Dans le plan muni d’un repère orthonormal soit (C ) la courbe de représentation paramétrique:
x = f(t)
où f et g sont deux fonctions définies et dérivables sur un intervalle I
y = g(t)
Recopier et compléter chacun des énoncés ci-dessous pour avoir une proposition vraie.
1. La tangente en (C) au point M(t) a pour vecteur directeur ... .
2. Si (C) admet une tangente horizontale en M(t) alors ... 0.
3. Si (C) admet une tangente horizontale en M(t) alors ... 0.
Exercices d’application
Exercice 3
x=t +
Soit (C) la courbe définie par la représentation paramétrique suivante : , t ∈ ]0; +∞[.
y=t −t
1. Déterminer le vecteur directeur de la tangente à (C) au point M(t ).
2. En déduire le vecteur directeur la tangente à (C) en M(1), en M(2) .
Exercice 4
x = 1 + rcost
, t ∈ [0,2π] est un cercle dont on précisera le centre et le rayon.
y = −2 + rsint
98
Exercice 5
x = 1 + cost
Soit (C) la courbe de représentation paramétrique : y = sint , t décrivant ℝ .
Montrer que (C) est un arc de parabole dont on déterminera une équation cartésienne.
Exercice 6
Montrer que les courbes définies par les représentations paramétriques ci-dessous sont des
représentations des fonctions à préciser.
x=t−1 x=e
1. , tℝ ; 2. , tℝ ;
y = t + 2t y = −te
x=1+ x = −ln(1 + t)
3. , t] 2 ; + [ ; 4. ,t>1.
y= e y= −1
Exercice 7
1. Pour chacune d’elles préciser les positions relatives des points M(t) et M( t).
2. En déduire un élément de symétrie de chacune des courbes.
Exercice 8
x(t) = t +
, t ∈ ]1; +∞] .
y(t) = t +
Exercice 9
x(t) =
On considère la courbe (C) de représentation paramétrique : , tℝ .
y(t) =
Exercice 10
Dans la plan rapporté à un repère orthonormal (O,ı⃗, ⃗ȷ ) , soit la courbe (C) définie par la
x(t) = +t
représentation paramétrique suivante : ,t∈ℝ.
y(t) = +t
2. Préciser les points de (C) où la tangente est parallèle à l’un des axes de coordonnées.
3. a. Déterminer les points d’intersection de (C) avec chacun des axes de coordonnées.
4. Construire (C).
Exercices de synthèse
1. Indiquer les positions des points M(t) et M(t+2π) En déduire un intervalle d’étude.
2. Indiquer la position des points M(t) et M(-t).On précisera alors la symétrie de la courbe C.
En déduire un nouvel intervalle d’étude I.
3. Etudier les variations de x et y sur I .On admettra qu’aux points de vecteurs vitesse nuls, les
tangentes sont verticales.
4. Tracer la courbe (C).
100
Exercice 13 La cardioïde
Soit la courbe (C), appelée cardioïde, définie par la représentation paramétrique ci-dessous :
1. Etude de la courbe
a. Comparer les positions des points M(θ) et M(−θ). En déduire une symétrie de la cardioïde et
un intervalle d’étude I.
b. Etudier les variations de x et y sur I.
c. Tracer la cardioïde (C). On admettra qu’au point S(1 ; 0), la tangente est horizontale.
d. Donner les coordonnées des points à tangente horizontale, autres que S. On nommera H celui
d’ordonnée positive, H l’autre point.
e. Donner les coordonnées des trois points à tangente verticale. On nommera K celui
d’ordonnée positive et K celui d’ordonnée négative.
f. Démontrer que H , S et K , sont alignés. En déduire l’alignement des points H , S et K .
2. Une construction point par point
Soit I le point du cercle Γ de centre O et de rayon 1, de coordonnées (cosθ; sinθ), θϵ[0; 2π].
b. Prouver que SI⃗ = IM⃗ . En déduire que la tangente en I au cercle Γ est la médiatrice de
c. Démontrer que IM⃗ est orthogonal à V⃗, vecteur directeur de la tangente en M à la cardioïde.
Exercice 14
101
2. Dans le plan rapporté à un repère orthonormal direct, on considère la courbe Γ définie par la
représentation paramétrique ci-dessous :
d. Construire la courbe Γ.
x(t) = e cost
,t ∈ ℝ .
y(t) = e sint
Exercice 16 (cycloïde)
Soit (H) la courbe de représentation paramétrique ci-dessous où r est un nombre réel, r > 0 :
1. Comparer les coordonnées des points M(t) et M(t + 2π) et montrer que ces points
correspondent dans une translation.
2. En déduire l’intervalle d’étude utile.
3. Etudier les variations des fonctions x et y et calculer le vecteur directeur V⃗(t) de la tangente à (H)
au point M(t).
102
4. On suppose ici que t est non nul, montrer que la droite OM(t) admet un vecteur directeur
5. Déterminer les limites des coordonnées de u⃗(t) et en déduire la tangente à la courbe (H) en O .
6. Construire la courbe(H).
Exercice 17
Le plan est du repère orthonormal direct O, OI⃗, OJ⃗ . On considère le cercle (C) de centre I, de rayon
1 et la droite (Δ) d’équation x = 1. Une droite variable (D) passant par O, coupe le cercle (C) en A.
et la droite (Δ) en A’.
x(t) =
données par : ,t ∈ ℝ .
y(t) =
2. a. Vérifier que (S) admet l’axe des abscisses pour axe de symétrie.
b. Etudier les variations des fonctions t ↦ x(t) et t ↦ y(t) pour t ∈ [0, +∞[.
c. Construire la courbe (S).
3. Calculer la distance de M à la droite (Δ), puis la limite de cette distance lorsque t tend vers +∞.
Interpréter graphiquement ce résultat.
103
THEME 13 : CONIQUES.
Exercice 2
Exercice 3
104
Exercice 4
N° Questions Réponses
1 Nature ...
2 Centre ...
3 Sommets ...
4 Excentricité ...
5 Foyers ...
6 Directrices ...
7 Asymptotes ...
8 Tangente à (C) en M(x0,y0) d’équation ...
Exercices d’application
Exercice 6
Déterminer le sommet, l’axe focal et le foyer , puis tracer les paraboles d’équations :
a. 2y + 3x = 0 ;
b. 3x − 4y + 4 = 0 ;
c. 2y − 4y = x − 3 ;
d. x − 2y = −3y − 1.
Exercice 7
Déterminer le centre, l’axe focal et le foyer ,puis tracer les ellipses d’équations :
a. + =1 ;
b. + =1 ;
c. (x − 1) + 4(y + 2) = 4 ;
( ) ( )
d. + = 1.
105
Exercice 8
Déterminer le centre, l’axe focal et les sommets, puis tracer chacune des hyperboles d’équations :
a. − = 1;
b. − =1 ;
c. (x − 1) + 4(y + 2) = 4 ;
( ) ( )
d. – + = 1.
Exercice 9
Déterminer la nature et les éléments remarquables de la conique d’équation.
a. x = 2y − 1 ;
b. 4x = 2y + 3 ;
c. x + 4y = 4 ;
d. y + 4y − 4x = 0;
e. 3x2 + 4y2 - 6x + 16y + 7 = 0 ;
f. y2 + 2x - 2y + 3 = 0 ;
g. 9x2 + 2x - 2y + 3 = 0 ;
h. 9x2 - 47y2 - 18x - 16y - 43 = 0 ;
i. 3x2 + x - y - 4 = 0.
Exercice 10
Trouver une équation de la parabole F et de directrice D dans les cas suivants :
a. F(2 ;0) ; D : x = 0 ;
b. F(2 ;3) ; D : x =1 ;
c. F(2 ;3) ; D : y = 0 ;
d. F(2 ;1) ; D : y = ⋅
Exercice 11
Trouver une équation de la conique à centre de foyer F, de directrice D et d’excentricité e dans les
cas suivants :
a. F(3 ;0) D : x = 0 et e =2 ;
1
b. F(-3 ;0) D : x =1 et e = 2 ;
c. F(2 ;3) D : y = 1 et e = √3 ;
1
d. F(0 ;0) D : y = 4 et e = √ ⋅
2
106
Exercice 12
Soit les courbes H et E , d’ensemble des points M dont les coordonnées ( x , y ) vérifient :
Exercice 13
1. Pour chacune des paraboles suivantes, déterminer son foyer, son sommet et une équation de sa
directrice.
a. y2 = 4x ; b. x2 = 6y ; c. y2 = -8x ; d. x2 = -3y.
b. Vérifier que le point A(1,2) appartient à (P3) et déterminer l’équation de la tangente T à (P3)
en A.
c. Déterminer les coordonnées du point B appartenant à (P3) tel que la tangente à (P3) en B soit
perpendiculaire à T.
Exercices de synthèse
Exercice 14
L’unité graphique est le centimètre, (E) est la conique d’équation : 16x2 + 25y2 + 96x – 256 = 0 et
1. Déterminer la nature, le centre, les sommets (éventuellement les asymptotes) de chacune des
coniques (E) et (H).
2. Tracer (E) et (H).
3. Représenter la courbe C d’équation : 16x2 - 25y|y| + 96x – 256 = 0.
107
Exercice 15
Le plan est rapporté un repère orthonormé ( O , u⃗, v⃗ ). Soit (E) la conique d’équation
1. Préciser la nature de (E), son centre, ses foyers et ses sommets, puis tracer la conique (E) .
2. Le réel θ décrit l’intervalle [0,2π] , soit M le point de coordonnées (8cosθ ,sinθ ), N est l’image
A tout point M on associe le point R de la conique (E) qui a même abscisse que M et dont
l’ordonnée a même signe que celle de M. Puis au point N on associe le point S de la conique (E)
qui a même abscisse que N et dont l’ordonnée a même signe que celle de N.
Exercice 16
1. On considère les points A (-1 ; 0) et I (4 ; 0). Soit (E) ellipse de centre I dont A est un sommet et
O un foyer.
En déduire l’ensemble des points M , puis celui des points M lorsque θ varie dans ]0 ; π[.
108
Exercice 17
1. Déterminer l’ensemble (E) des points M du plan du plan (P) dont l’affixe z vérifie
10z z +3(z2 + z 2) = 4 où z est le complexe conjugué de z.Indiquer ses foyers F et F’, ainsi que
ses directrices.
3. Montrer que (E’) est une ellipse de foyers f(F) et f (F’). Comparer les excentricités de (E) et (E’).
Exercice 18
Exercice 19
Dans le plan (P ) muni d’un repère orthonormé ( O , u⃗, v⃗ ) , on considère les trois points A(1 ;1) ;
1
B ( ; 2) ; C( ;− ) et (D ) la droite d’équation x =1.G est le point tel que ABGC soit un
2. Montrer que Γ est l’ensemble des points M de (P) tels que MG = √2 d(M ; (D)) ou d (M ; (D)) est
la distance de M à (D ).
3. En déduire la nature de Γ et préciser ses éléments géométriques caractéristiques . Représenter (Γ ).
Exercice 20
Dans le plan complexe orienté muni d’un repère orthonormé direct ( O ; u⃗, v⃗ ). On considère la
courbe (C) d’équation : 4x2 + 3y2 + 6y – 9 = 0.
1. a. Déterminer la nature de (C).
b. Déterminer les foyers, les directrices et l’excentricité de (C).
109
c. Tracer (C) (unité 20 cm).
2. Soit M un point de (C) d’affixe z = x+iy, x et y étant des réels.
a. Démontrer que |z| = (3-y).
3
b. En déduire que |z| = 2+sin θ , θ étant un argument de z.
3. Soit M’ et M’’ deux points de (C) d’affixes respectives z’ et z’’ et d’arguments respectives θ et
θ+π.
a. Calculer la distance M’M’’en fonction de θ.
b. Déterminer M’M’’ si OM’=2 .
Exercice 21
Identifier dans chacun des cas ci-dessous la courbe de représentation paramétrique donnée. :
a. x = et y = 3tant et t ∈ − ; ;
b. x = 2(t+ ) et y = (t ) ; t ∈ ℝ∗ ;
c. x = et y = tan2t ; t ≠ +k , kℤ ;
√
d. x = 5cost et y = 3sint, t ∈ ℝ ;
f. x = et y = ,t∈ℝ.
Exercice 22
Exercice 23
Justifier que (H) est une conique dont on donnera un foyer, la directrice associée et l’excentricité.
Construire (H).
110
2. On étudie en fonction du temps t le mouvement du point M(x, y), du plan tel que :
x=
, t ∈ 0; .
y= tan2t
√
a. Montrer que la trajectoire ( Γ ) de M est une partie de (H) que l’on déterminera.
d’abscisse 2.
c. Déterminer les coordonnées du vecteur accélération et vérifier que le mouvement est accéléré.
Exercice 24
Le plan est muni d’un repère orthonormé ( O , ⃗ı, ⃗ȷ ). Soit (E) l’ensemble des points du plan dont les
coordonnées vérifient l’équation 15x2 + 13y2 - 2xy√3 = 0 et soit f l’application de (P) dans (P) qui,
à tout point M (x ; y) associe le point M’ (x’ ; y’) tel que :
1
x′ = 4 (x + √3y)
1
.
y′ = 4 (−√3x + y)
1. Montrer que f est une similitude directe que l’on caractérisera. Déterminer f -1.
2. Déterminer une équation de f(E) et montrer que f(E) est une ellipse dont on précisera les
3. En déduire que (E) est l’ensemble des points M du plan tels que ; MF1+MF2= 16 où F1 et F2 sont
Exercice 25
a. Déterminer une équation de (E) dans le repère (O; u⃗ , v⃗ ) . En déduire que (E) est une ellipse
√
4. Soit la fonction homographique f définie dans ℝ\ par : f(x) = ⋅
√
f . Construire ( Γ ).
Exercice 26
Le plan est rapporté à un repère orthonormé (O, ⃗ı , ⃗ȷ ) d’axes ( xx’) et (yy’) (unité 2 cm ). Soit (C) le
cercle de centre O et de rayon l’unité. A tout point A du cercle (C) , on associe le point A’ ,
symétrique de A par rapport à (yy’) et le point M intersection de la parallèle à (yy’) passant par A et
de la parallèle à la droite d’équation y =-x passant par A’.
x = cosθ
1. Démontrer que les coordonnées x et y de M s’expriment par les formules :
y = sinθ − 2cosθ
x(θ) = cosθ
2. Soit ( Γ ) la courbe d’équations paramétriques : θϵ − ; .
y(θ) = sinθ − 2cosθ
a. Démontrer que les points M(θ) et M(θ + π) sont symétriques par rapport à .On appelle (Γ )
b. Étudier les variations des fonctions x et y sur − ; .On pourra montrer que, sur l’intervalle
tan α = − ⋅
112
c. Déterminer les coordonnées des points M (− ) et M ( ) et donner le vecteur directeur de la
tangente Γ en chacun de ces points .En quel point la tangente ( Γ ) est elle parallèle à (y y’) ?
Donner les valeurs approchées de, à 10 prés, des coordonnées de M(α).
d. Construire, sur un même dessin, le cercle (C), la courbe ( Γ ) puis la courbe ( Γ ) .Placer en
particulier les points introduits en (C), ainsi que les tangentes à (Γ), en ces points.
Exercice 27
Le plan P est du repère orthonormé direct (O; u⃗, v⃗). On désigne par m un nombre réel et par (E )
l’ensemble des points M(x ;y) du plan vérifiant l’ équation : (m-1)x2 + 3my2 + 2(m-1)x+m+3 = 0.
1. Déterminer la valeur de m pour que (E ) soit une parabole. ; Tracer cette parabole, préciser son
foyer et sa directrice.
2. Pour quelle valeur de m (Em) est–il un cercle ? préciser dans ce cas son centre et son rayon.
3. Dans cette question m est un réel non nul et différent de 1.Soit O’le point de coordonnées (-1 ; 0).
Exercice 28
Le plan P est du repère orthonormé direct (O; u⃗ , v⃗). On considère les points
113
Exercice 29
z : (E) : (cos2)z2-4(cosθ)z+5-cos2θ = 0.
1. Résoudre (E) dans C. Préciser pour quelle valeur de θ l’équation admet une racine double.
Donner la valeur de cette racine double.
2. Soit P le plan complexe rapporte à un repère orthonormal. On appelle M’ et M’’ les points de P
dont les affixes respectifs sont les nombres z’ et z’’ solutions de (E).
Montrer que, lorsque θ varie M’ et M’’ se déplacent sur une hyperbole (H). Déterminer le centre,
3. Montrer que lorsque θ décrit l’intervalle ; . l’ensemble (F) décrit par les points M’ et M’’
Soit AOB un triangle équilatéral du plan oriente tel que : OA⃗, OB⃗ = [2π] .
On note H le milieu de [AB], I celui de [OB] et (∆) la médiatrice de [AB]. On note s la similitude
plane directe de centre O transformant le point A en I.
2. On note M’’ l’image de M par la réflexion d’axe (∆). On se propose de déterminer l’ensemble (Γ)
des points M du plan tels que A est équidistant de M’ et M’’.
Exercice 31
Le plan P est du repère orthonormé direct (O, u⃗, v⃗). On considère l’ensemble (E) des points M de P
de couple de coordonnées (x ,y) vérifiant l’équation : 25(x2+y2) = (3x-16)2 (1) .
114
1. En interprétant géométriquement l’équation (1), démontrer que (E) est une conique de foyer O et
de directrice.
2. Soit la droite (∆) d’équation x = ⋅ Donner la nature et l’excentricité de (E). Dans toute la suite
b. Démontrer que − = ⋅
Exercice 32
Dans le plan rapporté à un repère orthonormé (O, u⃗, v⃗). Soit (Γ) l’ensemble des points M(t) de
x(t) =
coordonnées x(t) et y(t) tels que : , t ∈] − ; [⋅
y(t) = 3tant
1. a. Comment M(−t) se déduit de M(t) ? En déduire que (Γ) admet un axe de symétrie et
déterminer le domaine d’étude de (Γ) .
2. a. Démontrer que (Γ) est contenu dans une hyperbole ( H ) donner on donnera l’ équation et les
éléments géométriques caractéristiques . On notera ( D) et ( D’) les asymptotes, A et A’ les
sommets de ( H )
b. Construire ( H ) et préciser la partie de ( H ) correspondant à (Γ) .
3. Soit M(t ) un point de (Γ). La tangent (∆) à (Γ) en M(t ) coupe les asymptotes ( D) et ( D’) en
A et B .
a. Démontrer que la tangente (∆) à (Γ) en M(t ) a pour équation :
(∆) : 3x-2(sinto) y-6cost0 = 0.
b. Donner les coordonnées de A et B en fonction de t .
c. Vérifier que M(t ) est le milieu du segment [A B ].
4. Soit F1 (0; 3) et F2 (0; −3) dans O, ⃗i, ⃗j .On considère l’ensemble ( E ) des points M du plan
vérifiant :MF + MF = 10 et f l’ affinité orthogonale de base (x′x) et de rapport k.
a. Donner la nature et les éléments géométriques caractéristiques de ( E ) puis représenter ( E ).
115
b. Déterminer la valeur de k pour que l’image de ( E ) soit un cercle ( C) dont on précisera le
centre et le rayon.
Exercice 33
Soit (I) une parabole de foyer F (- 1, 0) et de directrice (D) : y = x.
1. Déterminer une équation cartésienne de (I).
2. Donner l’équation réduite de (I).
Exercice 34
FGH est un triangle équilatéral de coté de longueur l. Soit (H) l’hyperbole de foyer F, de directrice
(GH) et d’excentricité 2.
1. Déterminer les sommets S et S’ de cette hyperbole, son centre O et le deuxième foyer F’.
Calculer en fonction de l la distance des sommets 2a et la distance focale 2c.
2. On choisit le repère orthonormal ( O , ⃗ı, ⃗ȷ ) où ⃗ı est un vecteur directeur de la demi- droite [OF).
Donner une équation de (H) et tracer (H).
Exercice 35
Le plan euclidien est muni d’un repère orthonormal direct ( O , ⃗ı, ⃗ȷ ).
On considère la courbe (I) du plan dont une équation est : x2+y2+2y-2x+2 = (3x+4y-8)2.
1. Interpréter géométriquement (x-x0)2 + (y-y0)2 à l’aide des points M(x, y) et F(x0, y0). Faites de
même pour (ax+by+c)2 à l’aide de la droite.
(D) : ax + by + c = 0 et du point M(x, y) .
2. Déduire de 1) que (I) est une parabole dont on donnera le foyer F et la directrice ( D).
3. Construire (I).
116
THEME 14 : PROBABILITES
Exercice 1
1. Recopier et compléter par le mot qui convient :
On considère l’épreuve qui consiste à lancer un dé cubique à six faces numérotées de 1 à 6 et à
lire le nombre inscrit sur la face supérieure après immobilisation de celui-ci. On ne peut prédire
de manière certaine le résultat d’une telle épreuve. Cette épreuve est appelée une expérience ... .
2. Recopier et compléter par le mot ou le groupe de mot qui convient :
Dans une expérience aléatoire :
a. tout résultat est appelé … .
b. l’ensemble de tous les résultats est appelé ... .
c. toute partie (ou sous ensemble) de Ω, ensemble des résultats possibles, est appelée ... .
d. tout singleton de Ω , ensemble des résultats possibles, est appelé ... .
e. l’ensemble Ω, des résultats possibles, est un évènement … .
f. un évènement qui ne se réalise jamais est appelé évènement…et est noté… .
Exercice 2
Recopier et compléter par le mot ou le groupe de mot qui convient :
Soit Ω l’univers associé à une expérience aléatoire, A et B deux évènements.
1. Si A ∩ B = ∅ alors on dit que A et B sont deux évènements … .
2. L’évènement contraire de l’évènement A noté …, est … .
3. L’évènement A ou B noté… , est … .
4. L’évènement A et B noté… , est … .
Exercice 3
Soit p une probabilité associé à une expérience aléatoire d’univers Ω.
Recopier et compléter pour avoir une proposition vraie.
1. a. p est une application de ….vers ... . ; b. p(Ω) = ⋯ ; c. p(∅) = ⋯ ;
d. Pour tous évènements A et B incompatibles de Ω, p(A ∪ B) =...+… .
2. Pour tous évènements A et B:
a. p(A ) =… p(A) ; b. p(A ∪ B) =... ; c. … ≤ p(A) ≤… .
Exercice 4
Soit Ω = {e , e , e , … … … … … , e } l’univers associé à une expérience aléatoire ; les ei sont les
éventualités. Soit p une probabilité sur Ω.On note pi = p{ei } .
Recopier et compléter pour avoir une proposition vraie :
1. p1 + p2 + … . +pn = … .
117
2. Soit l’évènement A = {e , e , … … … , e } k n . On a :
a. p(A) = …+…+…+… + … ; b. p(A ) = ⋯ + ⋯ + ⋯ + ⋯ ; c. p(A ∪ A) = p(… ) = … .
Exercice 5
Recopier et compléter pour avoir une proposition vraie.
On considère une expérience aléatoire d’univers Ω .
1. L’hypothèse d’équiprobabilité signifie que tous les évènements … .. de Ω ont la même… .
2. Sous l’hypothèse d’équiprobabilité :
……
a. la probabilité d’un évènement A est donnée par : p(A) = ……. ⋅
Exercice 6
Soit p une probabilité définie sur P (Ω), A et B des évènements de probabilité non nulle.
Recopier et compléter pour avoir une proposition vraie :
………
1. p(A/B) = ; 2. p(A ∩ B) = p(B) × … … … . . = p(A) × … … … … .. .
( )
Exercice 7
Soit p une probabilité définie sur P (Ω) et X une variable aléatoire sur Ω telle que
X(Ω) = {x , x , x , x , x } ( les xi sont rangés dans l’ordre croissant). On note (X = xi ) ,
l’évènement «X prend la valeur x » et pi = p(X = xi ) ; i = 1; 2; 3; 4; 5 .
Recopier et compléter pour avoir une proposition vraie :
1. p1 + p2 + p3 + p4 + p5 =… .
2. p2 + p3 + p4 + p5 =… .
3. L’évènement (X ≤ x3 ) est la réunion des évènements (X = x3 ) ,… et … .
4. L’évènement (X > x2 ) est la réunion des évènements (X = x3 ) ,… .
5. p(X > x ) = ...+...+... .
6. p(X ≤ x ) = 1 −… .
7. Le nombre réel p1 x1 + p2 x2 + p3 x3 + p4 x4 + p5 x5 est … de X noté… .
8. La variance de X est V(X) =... .
9. La racine carrée de V(X) est appelée…et est notée… .
Exercice 8
Recopier et compléter pour avoir une proposition vraie.
1. Une épreuve de Bernoulli est une expérience aléatoire qui a seulement … .
L’une des éventualités est appelée succès (S) et l’autre… .L’univers Ω associé à une telle
expérience est alors Ω = {S; … } .
118
2. Si on répète n fois de suite et de manières indépendantes une épreuve de Bernoulli, on obtient
alors un … .
3. On répète n fois de suite de manières indépendantes une épreuve de Bernoulli. On note
p = p(S). Soit X la variable aléatoire égale au nombre de succès.
a. La loi de probabilité de X est appelée …. de paramètres … .
b. Pour tout entier i ∈ { 1; 2; … . ; n } , P(X = i) = … .
c. P(X ≥ … ) = 1 − (1 − p) : C’est la probabilité d’avoir au...succès .
d. La probabilité d’avoir au plus … succès est (1 − p) + np(1 − p) + C p (1 − p) .
Exercices d’application
Exercice 9
On considère l’expérience qui consiste à lancer un dé, pipé dont les faces sont numérotées de 1à 6.
Ω = { 1 , 2 , 3 , 4 , 5 , 6} étant l’univers associé, et p une probabilité sur P(Ω), on note pi la
probabilité d’obtenir la face i. Déterminer la loi de probabilité dans chacun des cas suivants :
1. La probabilité p satisfait les conditions suivantes :
p1 = p2 = p3 = 0,1 ;
p4 = p5 = p6 .
2. La probabilité p satisfait les conditions suivantes :
Les évènements élémentaires {4} , {5} et {6} sont équiprobables ;
p2 = p3 = p1 ;
p1 = 0,05 ; p2 = ; p3 = ⋅
Exercice 11
Un sac contient 10 boules blanches numérotées de 1 à 10 , 2 boules rouges numérotées 1 et 2 et 3
boules noires numérotées 1, 2 et 3.
1. On tire simultanément 3 boules du sac.
Calculer les probabilités des événements A,B,C et D suivants :
A : «tirer 3 boules blanches» , B : «tirer 1 rouge et 2 noires ».
C : «tirer 3 boules de même couleurs» , D : «tirer 3 boules portant le même numéro».
2. On tire successivement sans remise 3 boules du sac .Calculer les probabilités des événements :
119
E : «tirer une blanche une noire et une rouge dans cet ordre» ; F : «tirer deux blanches et une noire».
Exercice 12
On lance un dé à six faces, numérotées de 1 à 6, bien équilibré. La règle du jeu est la suivante : si le
chiffre obtenu est inférieur ou égal à 2, on le relance une deuxième fois et on ajoute alors le
nouveau chiffre obtenu au premier : si le chiffre obtenu est supérieur ou égal à 3, on conserve ce
résultat. Le but du jeu est d'obtenir au final le plus grand nombre.
1. Représenter toutes les issues possibles à l'aide d'un arbre.
2. Combien y a-t-il d'issues élémentaires?
3. Quel est le plus grand score que l'on peut obtenir? Quelle est la probabilité de l'obtenir?
4. Quelle est la probabilité d'obtenir un score supérieur ou égal à 6 ?
Exercice 13
On jette trois dés A, B et C, les faces étant numérotées de 1 à 6. Calculer la probabilité d’obtenir :
1. au moins deux faces identiques.
2. exactement deux faces identiques.
3. une somme de points paire.
Exercice 14
On lance trois fois de suite un dé non pipé dont les faces sont numérotées de l à 6 et l'on désigne par
a, b, c les résultats respectifs du premier, second et troisième jet.
On considère l’équation sur ℝ, ax + bx + c = 0.
Quelle est la probabilité pour que cette équation ait une solution double ?
Exercice 15
Dans une classe de Terminale S2, 80% des élèves ont déclaré aimer l'étude des SVT, 20% celle des
MATHS ,15% celle des SVT et des MATHS.
On tire un élève au hasard et on note les évènements :
M : « l’élève aime les Maths » ; S :« l’élève aime les SVT »
1. Exprimer a l’aide de M et S les événements suivants :
A : « l’élève aime les SVT mais pas les MATHS » ;
B : « l’élève aime les MATHS mais pas les SVT » ;
C : « l’élève n'aime ni les SVT ni les MATHS ».
2. Calculer la probabilité de chacun des événements ci-dessus.
Exercice 16
1. Soit A un événement de probabilité 0,37.
Donner la définition de l'événement A et calculer sa probabilité.
2. a. Donner la définition d'événements A et B incompatibles.
b. Soit A et B deux événements tels que P(A) = 0,3 , P(B) = 0,5 et P(A ∪ B) = 0,8. Les
événements A et B sont-ils incompatibles?
120
Exercice 17
Soit A et B deux événements d’un univers Ω et P une probabilité sur P(Ω).
1. On donne PA (B) = 0,6 et P(A ∩ B) = 0,3. Calculer P(A).
2. On donne P(B) = 0,7 et PB (A) = 0,2. Calculer P(A ∩ B).
3. Soit P(A) = 0,3 , P(B) = 0,7 et P(A ∪ B) = 0,8. Calculer P(A ∩ B) , PB (A) et PA (B).
4. Calculer les probabilités des événements A et B connaissant les égalités :
P(B) = 2P(A), P(A ∪ B) = 0,5 et PA (B) = 0,5.
Exercice 18
Soit p une probabilité définie sur P (Ω), A et B des évènements de Ω.
Pour chacun des énoncés ci-dessous, donner la ou les assertions vraies.
1. On peut définir la probabilité conditionnelle sachant A :
a. Pour tout évènement A ; b. Pour tout évènement A de probabilité non nul ;
c. Pour tout évènement A distinct de Ω.
2. Si pA (B) = pB (A) alors :
a. A = B ; b. A et B sont équiprobables ; c. A et B sont incompatibles.
3. (Les évènements A et B sont indépendants ) si et seulement si
a. p(A/B) = p(A) ; b. p(A ∩ B) = p(B) + p(A) ; c. p(A ∩ B) = p(A) × p(B) ;
d. p(A/B) = p(B) ; e. p(A ∪ B) = p(A) + p(B) − p(A) × p(B).
Exercice 19
Pour chacune des affirmations ci-dessous dire si elle est vraie (V) ou fasse (F) en justifiant votre
réponse.
U désigne l’univers associé à une expérience aléatoire et p une probabilité définie sur P (U), A et B
sont des évènements de U .
1. U et ∅ forment une partition de l’univers.
2. Si p(A) = 0 alors A = ∅.
3. Si p(A) = 0 alors l’évènement A ne peut pas appartenir à une partition de U.
4. Si A est un évènement tel que : p(A) ≠ 0 et p(A) ≠ 1 , alors :
a. A et A forment une partition de U.
b. Pour tout évènement B, p(B) = p(B ∩ A) + p(B ∩ A ) .
5. Si A , B et C forment une partition de U, alors :
a. p(A) × p(B) × p(C) ≠ 0 et p(A) + p(B) + p(C) = 1.
b. p(A) = p(A) + p(A/B) × p(B) + p(A/C) × p(C).
c. Pour tout évènement R , p(R) = p(R/A) × p(A) + p(R/B) × p(B) + p(R/C) × p(C).
121
Exercice 20
Pour chacun des cas suivants (1. et 2.), on donne des hypothèses puis des affirmations (a . ,b. ….) .
Parmi ces affirmations, déterminer celles qui sont exactes (au moins une par cas).
1. On donne deux événements A et B d’un univers Ω tels que :
P A ∩ B = 0,3 et P(A ∩ B) = 0,25. On a alors :
a. P(A) = 0,05 ; b. P(A) = 0,55 ; c. P(B) ≥ 0,25.
2. Les évènements A , B et C forment une partition d’un univers Ω et sont tels que :
a. P(C) = 0,6 ; b. P(A) = 0,3 ; c. P(A) = 0,7 ; d. On ne peut pas calculer P(A).
Exercice 21
Soit A et B des événements d’un univers Ω et p est une probabilité sur P(Ω).
1. Recopier et compléter pour avoir une proposition vraie :
Les évènements A et B indépendants si et seulement si p(A ∩ B) = ⋯ ⋯
2. On suppose que A et B sont indépendants. Démontrer qu’il en est de même pour :
a. A et B ; b. A et B ; c. A et B.
Exercice 22
Dans les situations suivantes, interpréter chaque phrase en langage de probabilité d’évènements
(p(A) , p(AB) ; pB(A)), A et B étant des évènements à préciser.
Situation 1 : On tire au sort un élève dans un lycée.
Phrase 1 : « La probabilité que ce soit une fille de TS vaut 0,06 ».
Phrase 2 : « Parmi les élèves de TS la probabilité que ce soit une fille est ».
122
P « l’individu présent un caractère P ».
1. Quelle est la probabilité pour que cet individu présente le caractère P ?
2. Quelle est la probabilité pour que ce soit un homme sachant qu’il présente le caractère P ?
3. Quelle est la probabilité pour que ce soit une femme sachant qu’il ne présente pas le caractère P ?
Exercice 24
Une usine fabrique des ampoules électriques à l'aide de trois machines A, B et C.
La machine A assure 20 % de la production et 5 % des ampoules fabriquées par A sont
défectueuses.
La machine B assure 30 % de la production et 4 % des ampoules fabriquées par B sont
défectueuses.
La machine C assure 50 % de la production et l % des ampoules fabriquées par C sont
défectueuses.
1. On choisit au hasard une ampoule. Calculer les probabilités :
a. pour que l'ampoule soit défectueuse et produite par A.
b. pour que l'ampoule soit défectueuse et produite par B,
c. pour que l'ampoule soit défectueuse et produite par C
e. En déduire la probabilité pour qu’une ampoule prise au hasard soit défectueuse.
2. On choisit au hasard une ampoule, elle est défectueuse.
Calculer te probabilité pour qu'elle :
a. provienne de A ; b. provienne de B ; c. provienne de C.
Exercice 25
Le but de cet exercice est de vérifier l’efficacité d’un vaccin sur une population donnée. On dispose
des données suivantes :
Un quart de la population a été vacciné contre la maladie.
Au cours d’une épidémie, on constate qu’il y a un vacciné sur 13 parmi les malades.
La probabilité qu’une personne soit malade sachant qu’il est vacciné est 0,1.
Pour une personne rencontrée au hasard, on note les évènements :
M « être malade », M son contraire ;
V « être malade », V son contraire ;
1. Dessiner un arbre traduisant l’énoncé.
2. Calculer la probabilité de l’évènement « Met V» noté p(M ∩ V).En déduire p(M) = .
123
Exercice 26
Dans une population donnée, 15 % des individus ont une maladie Ma. Parmi les individus atteints
de la maladie Ma, 20 % ont une maladie Mb et parmi les individus non atteints de la maladie Ma,
4 % ont la maladie Mb.
On prend un individu au hasard et on désigne par A et B, les événements :
A : « l’individu est atteint de la maladie Ma »
B : « l’individu est atteint de la maladie Mb »
1. Donner les valeurs de P(A), P(B/A) et P(B/A) .
2. Calculer P(B).
3. Calculer P(A/B).
Exercices 27 à 29
1. Déterminer l’univers associe à l’expérience aléatoire.
2. Déterminer l’univers image par la variable aléatoire.
3. Dresser le tableau de la loi de probabilité de la variable aléatoire.
Exercice 27
On jette successivement quatre fois une pièce de monnaie. On note pile P et face F. Chaque fois
qu’on obtient pile, on gagne 3 points et on perd 2 points lorsqu’on obtient face. A un jet ( résultat
des quatre lancers (PPFF par exemple)), la variable aléatoire S associe la somme des points.
Exercice 28
Une urne contient six jetons numérotés de 1 à 6. On tire simultanément deux jetons.A chaque tirage
de deux jetons, la variable aléatoire X associe le plus grand des deux nombres obtenus.
Exercice 29
Une urne contient quatre jetons numérotés 1 , 2 , 3 , 4. On tire successivement deux jetons avec
remise du premier jeton tiré dans l’urne. Le premier jeton gagne sa valeur et le second jeton perd sa
valeur. A un élément, la variable aléatoire T associe la valeur du tirage, c'est-à-dire la valeur du
premier jeton diminuée de la valeur du second.
Exercice 30
Sur un panneau publicitaire, on peut lire : « Vous avez une chance sur quatre de gagner, jouez
quatre fois ! »
En utilisant la loi binomiale, calculer la probabilité pour un joueur ayant joué quatre fois de gagner
au moins une fois.
Exercice 31
Xest une variable aléatoire qui suit une loi binomiale de paramètres n et 0,2.
1. Exprimer en fonction de n :
a. P(X = k) pour k entier entre 0 et n ; b. P(X ≥ 1) ; c. P(X ≤ 3).
2. On suppose n = 10. Calculer l’espérance E(X) et la variance V(X).
124
Exercice 32
Les faces d'un dé cubique sont numérotées respectivement 6 ; 6 ; 6 ; 5 ; 4 ; 3. On suppose que lors
d'un lancer, la probabilité d'apparition de chaque face est k x , x étant le numéro de la face et k étant
un réel.
1. Calculer k.
2. Une épreuve consiste à lancer le dé une fois. On considère la variable X qui à chaque épreuve
associe le nombre inscrit sur la face supérieure du dé.
a. Quelle est la loi de probabilité de X ? Calculer E(X), V(X) et σ(X).
b. Donner la fonction de répartition F de X. Représenter graphiquement F.
Exercice 33
Une machine remplit automatiquement des sachets en mélangeant deux produits A et B. Dans
chaque sachet, la masse de produit A introduite par la machine est 50 g avec une probabilité de 0,8
ou 51 g avec une probabilité de 0,2 et indépendamment , la masse de produit B introduite est 50 g
avec une probabilité de 0,6 ou 51 g avec 0,4.
1 . Quelles sont les masses X possibles d'un sachet ? Etablir et présenter sur un tableau la loi de
probabilité de X.
2. Calculer E(X) et V(X).
Exercice 34
Un jeu consiste à lancer deux dés non pipés, un rouge et un vert, dont les faces portent les numéros
1 à 6. Un joueur a misé 1 Franc sur le numéro 5. Si le numéro est obtenu sur chacun des deux dés, le
joueur reçoit 4 Francs. S'il est obtenu sur un seul dé, le joueur reçoit 3 Francs. S'il n'est obtenu sur
aucun dé, le joueur perd sa mise. 6 est la variable aléatoire qui compte le gain algébrique de ce
joueur (somme reçue diminuée de la mise).
1. Donner la loi de probabilité de Y.
2. Calculer E (Y). Le jeu est-il favorable au joueur ?
Exercice 35
Sur les faces d’un dé tétraédrique, sont inscrits les chiffres
1 , 3 , 7 et 9.Lorsqu’on lance ce dé, la probabilité qu’il
se pose sur une face donnée ne dépend pas de cette face.
1. On lance le dé et on s’intéresse aux nombres sur les 3 faces visibles.
a. Reproduire et compléter le tableau ci-dessous
Nombres 1, 3 et 7 1, 3 et 9 ………
Somme 11 13
b. Déterminer la probabilité de l’événement S : « la somme des nombres sur les faces visibles est
supérieure à 18 »
125
2. On effectue n lancers du dé dans les mêmes conditions Y est la variable aléatoire qui
comptabilise les fois où S se réalise.
a. Justifier que Y suit une loi binomiale et préciser les paramètres de celle-ci.
b. Exprimer p(Y = k) pour k entier 0 entre et n.
c. Déterminer le nombre minimal de lancers pour avoir p(Y = 0) < 10 .
Exercice 36
On dispose d’un dé cubique normal numéroté de 1 à 6 et deux urnes U1 et U2 :
U1 contient 1 boule noire, 2 boules blanches et 2 boules rouges ;
U2 contient 2 boules noires ; 2 boules blanches et 1 boule rouge.
Toutes ces boules sont indiscernables au toucher.
Pour commencer le jeu on lance le dé puis :
Si on obtient un multiple de 3, alors on procède, dans l’urne U1 , à deux tirages successifs
d’une boule avec remise.
Sinon, on extrait simultanément deux boules de l’urne U2.
On appelle X la variable aléatoire qui à chaque tirage associe le nombre de boules noires obtenus.
1. a. Donner la loi de probabilité de X.
b. Calculer son expérience mathématique et son écart type.
2. Déterminer et représenter la fonction de répartition de X.
Exercices de synthèse
Exercice 37
On dispose de trois urnes U1 , U2 et U3 .
U1 contient 3 boules vertes et 2 boules rouges ;
U2 contient 4 boules vertes et 5 boules jaunes ;
U3 contient 5 boules jaunes, 4 boules rouges et 1 boule verte.
Description de l'épreuve
L'épreuve consiste à tirer une boule dans U1 .Si elle est verte on la met dans U2 puis on tire une
boule dans U2. Si elle est rouge, on la met dans U3 puis on tire une boule dans U3.
Questions
A. 1. Calculer la probabilité d'avoir une boule verte au deuxième tirage sachant que la première
tirée est verte.
2. Calculer la probabilité d'avoir une boule verte au deuxième tirage sachant que la première est
rouge.
3. En déduire la probabilité d'avoir une boule verte au deuxième tirage.
4. Calculer la probabilité d'avoir une boule jaune au second tirage.
126
5. Calculer la probabilité d'avoir une boule rouge au deuxième tirage.
B. Au cours de cette épreuve si on obtient au deuxième tirage :
Une boule verte, on gagne 1000 F
Une boule jaune, on gagne 500 F
Une boule rouge, on perd 500 F
Soit X la variable aléatoire qui, à chaque boule obtenue au second tirage, associe un gain défini
ci-dessus.
1. Déterminer la loi de probabilité de X.
2. Calculer l'espérance mathématique de X.
C. Cette épreuve est faite par chacun des 15 élèves d'une classe dans les mêmes conditions et d'une
manière indépendante. Les résultats seront donnés au centième près par défaut
1. Calculer la probabilité pour que 8 élèves obtiennent une boule verte au deuxième tirage.
2. Calculer la probabilité pour que seulement les 8 premiers obtiennent une boule verte au
deuxième tirage.
3. Calculer la probabilité pour qu'au moins un élève ait une boule verte au second tirage.
Exercice 38
Une urne contient 100 pièces d'apparences identiques 25 de ces pièces sont équilibrées, les 75
autres sont fausses et la probabilité d'obtenir PILE pour l'une de ces pièces (fausses) est égale à ⋅
127
Exercice 39
On dispose de deux urnes U1 et U2 contenant des boules indiscernables au toucher. U1 contient n
boules blanches et trois boules noires (n est un entier supérieur ou égal à 1), U2 contient deux boules
blanches et une boule noire. On tire au hasard une boule de U1 et on la met dans U2 , puis on tire au
hasard une boule de U2 et on la met dans U1 ; l'ensemble de ces opérations constitue une épreuve.
1. On considère l'événement A : « après l'épreuve, les urnes se retrouvent chacune dans leur
configuration de départ ».
3. Un joueur mise 20 francs et effectue une épreuve. À l’issue de cette épreuve, on compte les
boules blanches contenues dans U2 .
si U2 contient 1 seule boule blanche, le joueur reçoit 2n francs ;
si U2 contient 2 boules blanches, le joueur reçoit n francs ;
si U2 contient 3 boules blanches, le joueur ne reçoit rien.
a. Expliquer pourquoi le joueur n'a aucun intérêt à jouer tant que n ne dépasse pas 10. Dans la
suite, on considère n > 10 et on introduit la variable aléatoire X qui prend pour valeurs les
gains algébriques du joueur.
(par exemple, si, après l'épreuve, l'urne U2 contient une seule boule blanche, X= 2n - 20).
b. Déterminer la loi de probabilité de X.
c. Calculer l'espérance mathématique de X.
d. On dit que le jeu est favorable au joueur si, et seulement si, l'espérance mathématique est
strictement positive. Montrer qu'il en est ainsi dès que l'urne U1 contient au moins 25 boules
blanches.
Exercice 40
On a posé à 1000 personnes la question suivante : « Combien de fois êtes-vous arrivé en
retard au travail au cours des deux derniers mois » ? Les réponses ont été regroupées dans le
tableau ci-dessous :
128
Retard du 1er mois
0 1 2 Total
Retard du 2ème mois
0 262 212 73 547
1 250 73 23 346
2 60 33 14 107
Total 572 318 110 1000
a. Pour le premier mois (n = 1), les probabilités p1 = p R01 , q1 = p R11 et r1 = p R21 sont
129
Exercice 41
A. Un sac contient quatre jetons marqués 1 ; 2 ; 3 et m où m ℕ*.
On tire au hasard un jeton de l’urne et on note par pi la probabilité de voir apparaître le numéro i
( i=1; 2 ; 3 ; m). On sait que les probabilités pi sont les termes consécutifs d’une suite arithmétique
de raison r = ⋅
130
a. Montrer que (un )n∈ℕ ∗ est une suite géométrique dont on donnera le premier terme et la raison.
b. Calculer un puis pn en fonction de n.
c. Un élève de l’établissement, fin mathématicien, ne mange a la cantine que les jours pairs.
Montrer qu’à chaque fois qu’il se rend à la cantine la probabilité qu’il a de manger du riz est
comprise entre et ⋅
Exercice 43
On lance un dé cubique dont les faces sont numérotées de 1 à 6 et une pièce dont on distingue les
cotés pile (P) et face (F). A chaque lancer on associe le nombre complexe z = ρ e
défini de la manière suivante :
ρ = 1 si face (F) apparaît sur la pièce ;
ρ = 2 si pile (P) apparaît sur la pièce ;
n est l'entier lu sur la face supérieure du dé.
Le plan P est rapporté à un repère orthonormal direct (unité : 2cm). On note M le point d'affixe z et
d’ordonnée Y.
1. La pièce et le dé ne sont pas truqués.
a. Déterminer l'ensemble des points M que l’on peut obtenir et placer les dans le plan P.
(Les points seront notés An n pour ρ = 1 et Bn pour ρ = 2, n étant l'entier lu sur le dé.)
b. Quelle est la probabilité de l'événement « Y=l » ?
2. On conserve le dé non truqué mais la pièce est pipée de telle manière que la probabilité d'obtenir
face (F) soit le double de la probabilité d'obtenir pile (P).
a. Calculer la probabilité des événements « ρ = 1 » et « ρ = 2 »
c. On répète trois fois l'épreuve, les répétitions étant indépendantes. Quelle est la probabilité
d'obtenir au moins un point M tel que Y= l ?
Exercice 44
Une urne contient 9 boules identiques indiscernables au toucher de couleur noire, blanche ou
rouge. Il y a au moins deux boules de chaque couleur dans l’urne. On tire au hasard simultanément
deux boules dans l’urne et on note leurs couleurs. Soit G l’événement : « Obtenir deux boules de
même couleur. »
On note n, b et r le nombre de boules respectivement noires, blanches et rouges figurant dans
l’urne.
1. On note g(n,b, r) la probabilité en fonction de n, b et r de l’événement G.
2. Le but de cette question est de trouver les valeurs de n,b et r pour lesquelles la probabilité
131
g(n,b,r) est minimale.
L’espace est muni d’un repère orthonormé (O, ⃗i , ⃗j , k⃗ ). Soient les points N,B et R de
coordonnées respectives (9,0,0), (0,9,0) et (0,0,9). Soit M le point de coordonnées (n,b,r).
a. Justifier qu’une équation cartésienne du plan (NBR) est : x + y + z -9 = 0.
b. En déduire que M est un point du plan (NBR).
3. On suppose que le nombre de boules de chaque couleur a été choisi par l’organisateur d’un
Un joueur mise 1000 francs puis tire au hasard simultanément deux boules dans l’urne. S’il
obtient deux boules de la même couleur, il reçoit k francs. Sinon, il ne reçoit rien.
On note X la variable aléatoire égale au gain algébrique du joueur.
a. Calculer l’espérance E(X) de la variable X en fonction de k.
b. Déterminer la valeur de k pour que le jeu soit équitable c’est à dire pour que E(X) = 0.
Exercice 45
Un tournoi de lutte oppose deux écuries A et B qui jouent 3 parties successives de lutte. Les parties
sont supposées indépendantes. Le vainqueur du tournoi est l’écurie qui a gagné le plus de parties.
Chaque partie est notée A,B ou N suivant que l’écurie A gagne, B gagne ou que la partie est nulle.
A chaque partie, l’écurie A a une probabilité a=0,5 de gagner , l’écurie B a une probabilité b=0,4 de
gagner .
1. Dresser la liste des combats sans vainqueur. Constater qu’ils sont au nombre de 7.
On pose c=1-a-b. Calculer en fonction de a, b et c la probabilité s pour que le tournoi soit sans
vainqueur. Vérifier que s=0,121.
2. a. Calculer la probabilité p pour que l’écurie A gagne exactement une partie du tournoi et
remporte le tournoi.
b. Calculer en fonction de a et c la probabilité q pour que l’écurie A soit vainqueur du tournoi.
Vérifier que q=0,515.
3. Sachant que l’écurie B est vainqueur du tournoi, calculer la probabilité que l’écurie B ait gagné
exactement deux parties.
132
Exercice 46
Soit n un entier naturel non nul, on place dans une urne n boules rouges, 8 + n boules noires
et 20 boules blanches.
Un joueur tire une boule de l’urne ; on suppose tous les tirages équiprobables.
S’il tire une boule rouge, il perd.
S’il tire une boule noire, il gagne.
S’il tire une boule blanche, il remet cette boule dans l’urne et effectue un nouveau tirage,
toujours avec équiprobabilité. S’il tire alors une noire, il gagne sinon il perd.
1. a. Déterminer que la probabilité que ce joueur a de gagner est f(n) ou f est l’application
( )( )
de ℝ∗+ dans ℝ telle que f(x) = ⋅
( )
133
Exercice 48
Une boite contient 60 boules blanches et 40 boules noires. On effectue dans cette boite des tirages
successifs avec remise de chaque boule après tirage. On s’arrêtera à l’obtention d’une boule
blanche.
On procède à n tirages au maximum, n étant un entier naturel non nul . Soit X la variable aléatoire
égale au nombre de tirages nécessaires à l’obtention de la première boule blanche, X sera nul si l’on
obtient pas de boule blanche après n tirages.
1. Calculer la probabilité pour que X soit égal à k, k étant un entier naturel variant de 1 à n.
3
2. On considère le polynôme P(x) = 1 +2x + 3x2 + … + nxn-1 . Montrer que E(X) = 5 P , puis que
E(X) = −(n+ ) ⋅
Exercice 49
Une épreuve consiste à jeter une fléchette sur une cible partagée en trois cases notées 1, 2, 3.
Deux concurrents A et B sont en présence. On admet qu’à chaque lancer, chacun
d’eux atteint une case et une seule case et que les lancers sont indépendants.
1
Pour le concurrent A, les probabilités d’atteindre les cases 1, 2, 3 sont dans cet ordre : 12 ; ; ⋅
Pour le concurrent B, les trois éventualités sont équiprobables.
N. B. : Les résultats demandés seront donnés sous forme de fractions irréductibles.
1. Le concurrent A lance la fléchette trois fois. Les résultats des trois lancers sont indépendants.
a. Quelle est la probabilité pour qu’il atteigne chaque fois la case 3 ?
b. Quelle est la probabilité pour qu’il atteigne les cases 1, 2, 3 dans cet ordre ?
c. Quelle est la probabilité pour qu’il atteigne les cases 1, 2, 3 ?
2. On choisit un des deux concurrents. La probabilité de choisir A est égale à deux fois la
probabilité de choisir B.
a. Un seul lancer est effectué. Quelle est la probabilité pour que la case 3 soit atteinte ?
b. Un seul lancer a été effectué, et la case 3 a été atteinte. Quelle est la probabilité pour que ce
soit le concurrent A qui ait lancé la fléchette ?
Exercice 50
Un carré de côté 20 cm est partagé selon les10 zones suivantes :
un disque D de rayon 1 cm,
8 secteurs S1, S2, ..., S8 de même aire délimités par
les frontières du disque D et du disque D′ de même
centre et de rayon 9 cm,
une zone R entre le disque D′ et le bord du carré.
On place un point aléatoirement dans le carré. La probabilité de
134
placer le point dans une zone quelconque du carré est proportionnelle à l’aire de cette zone.
1. a. Déterminer la probabilité p(D) pour que le point soit placé dans le disque D.
b. Déterminer la probabilité p(S1) pour que le point soit placé dans le secteur S1.
2. Pour cette question 2., on utilisera les valeurs approchées suivantes : p(D) = 0,008 et pour tout k
appartenant à {1 ; 2; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8}, p(Sk) = 0,0785.
À cette situation aléatoire est associé le jeu suivant :
un point placé dans le disque D fait gagner 10 euros ;
un point placé dans le secteur Sk fait gagner k euros pour tout k appartenant à
{1 ; 2; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8} ;
un point placé dans la zone R fait perdre 4 euros.
On note X la variable aléatoire égale au gain algébrique obtenu.
a. Calculer la probabilité p(R) pour que le point soit placé dans la zone R. Calculer l’espérance de
X.
b. On joue deux fois de suite. On a donc placé deux points de manière indépendante dans le carré.
Calculer la probabilité d’obtenir un gain total positif ou nul.
c. Soit n un entier naturel supérieur ou égal à deux. On joue n fois de suite.
On a donc placé n points de manière indépendante dans le carré.
Calculer la probabilité pn d’obtenir au moins un point placé dans le disque D.
Déterminer la plus petite valeur de n tel que pn > 0,9.
Exercice 51
Un jeu de hasard est formé d’un dispositif lançant de façon aléatoire une fléchette
dans une cible ayant la forme suivante :
B B B B B B B B B J J J V V R
R V V J J J B B B B B B B B B
La fléchette atteint toujours une case et une seule.
Les trente cases, blanches (B), jaunes (J), vertes (V) ou rouges (R), ont toutes la même
probabilité d’être atteintes.
Si la fléchette atteint une case rouge, le joueur gagne 8 euros.
Si la fléchette atteint une case verte, le joueur gagne 5 euros.
Si la fléchette atteint une case jaune, le joueur ne gagne rien et ne perd rien.
Si la fléchette atteint une case blanche, le joueur perd a euros, la lettre a désigne un nombre
réel positif.
1. On note X la variable aléatoire représentant le gain algébrique du joueur
(compté négativement quand il perd).
a. Donner la loi de probabilité de X .
b. Calculer a pour que le jeu soit équitable, c’est-à-dire pour que l’espérance E(X ) soit nulle.
135
2. Un joueur est considéré comme gagnant s’il a obtenu un gain strictement positif.
a. Quelle est la probabilité p qu’un joueur gagne ?
b. Un joueur joue 5 parties consécutives indépendantes. Quelle est la probabilité qu’il gagne
exactement 2 fois ? exactement 5 fois ?
c. Quel est le nombre moyen de parties gagnantes dans la situation décrite en 2. b. ?
Exercice 52
Juliette débute un jeu dans lequel elle a autant de chances de gagner ou de perdre la première partie.
On admet que, si elle gagne une partie, la probabilité qu’elle gagne la partie suivante est 0,6, et si
elle perd une partie, la probabilité pour qu’elle perde la partie suivante est 0,7. On note, pour n
entier naturel ou nul :
Gn l’évènement « Juliette gagne la n-ième partie »,
Pn l’évènement « Juliette perd la n-ième partie ».
1. a. Déterminer les probabilités p (G1), p (G2/G1) et p (G2/P1). En déduire la probabilité p (G2).
b. Calculer p (P2).
2. On pose, pour n entier naturel non nul, xn = p (Gn) et yn = p (Pn).
a. Déterminer pour n entier naturel non nul les probabilités p (Pn+1/Gn) et p (Gn+1/Pn).
b. Montrer que pour tout n entier naturel non nul :
xn+1 = 0,6xn + 0,3yn
.
yn+1 = 0,4xn + 0,7yn
3. Pour n entier naturel non nul, on pose vn = xn + yn et wn = 4xn -3yn.
a. Montrer que la suite (vn) est constante de terme général égal à 1.
b. Montrer que la suite (wn) est géométrique et exprimer wn en fonction de n.
4. a. Déduire du 3. l’expression de xn en fonction de n.
b. Montrer que la suite (xn) converge et déterminer sa limite.
Exercice 53
Dans un village de montagne deux familles A et B disposent de cinq circuits balisés de promenades
c1, c2, c3, c4, c5.
Partie A
Chaque matin, chacune des familles tire au hasard, indépendamment l’une de l’autre, un des cinq
circuits.
1. Combien y-a-t-il de tirages possibles pour l’ensemble des deux familles ?
2. Quelle est la probabilité pour qu’elles fassent le même jour, le même circuit ?
3. Quelle est la probabilité pour que pendant n jours consécutifs, elles ne se
trouvent jamais sur le même circuit ?
4. Déterminer la plus petite valeur de n pour laquelle la probabilité de se trouver au moins une fois
sur le même circuit est supérieure ou égale à 0,9.
136
Partie B
On considère dans cette partie deux jours consécutifs. Le deuxième jour chaque famille élimine de
son tirage le circuit qu’elle a fait la veille. Il reste donc quatre circuits pour chacune des deux
familles.
On note :
E l’évènement « les deux familles font le même circuit le premier jour ».
F l’évènement « les deux familles font le même circuit le deuxième jour ».
Calculer les probabilités suivantes :
P(E) , P(F/E) , P(F/E) puis P(F ∩ E) et P(F ∩E ).
En déduire P(F).
Exercice 54
Première partie
1
Calculer l’intégrale ∫0 xex dx.
Deuxième partie
La figure ci-contre représente une cible rectangulaire OIMN telle
que, dans le repère orthonormal (O, ⃗i , ⃗j ), la ligne courbe (C) reliant le
point O au point M est une partie de la courbe représentative de la
fonction f définie sur ℝ par f (x) = xex.
Cette courbe partage la cible OIMN en deux parties A et B comme
l’indique la figure.
Un jeu consiste à lancer une fléchette qui atteint soit l’extérieur de la
cible, soit l’une des parties A ou B.
On admet que la fléchette ne peut atteindre aucune des frontières de la
cible, ni la courbe (C).
Une étude statistique a montré que la fléchette tombe à l’extérieur de la cible avec une probabilité
de et que les probabilités d’atteindre les parties A et B sont proportionnelles à leurs aires
respectives.
137
(on donnera la valeur exacte).
Sachant qu’aucune fléchette n’a atteint l’extérieur de la cible, quelle est la probabilité que toutes
les trois se trouvent dans la partie B ?
3. On lance cette fois de manière indépendante n fléchettes.
a. Déterminer en fonction de n la probabilité pn pour qu’au moins une des fléchettes atteigne la
partie A.
b. Déterminer le plus petit naturel n tel que pn ≥ 0,99.
Exercice 55
Un jardinier dispose de deux lots 1 et 2 contenant chacun de très nombreux bulbes donnant des
tulipes de couleurs variées.
1
La probabilité pour qu’un bulbe du lot 1 donne une tulipe jaune est égale à 4 .
1
La probabilité pour qu’un bulbe du lot 2 donne une tulipe jaune est égale à 2 .
Ce jardinier choisit au hasard un lot et plante 50 bulbes de tulipes.
Soit n un entier naturel vérifiant 0 ≤ n ≤ 50.
On définit les évènements suivants :
A : « le jardinier a choisi le lot 1 » ;
B : « le jardinier a choisi le lot 2 » ;
Jn : « le jardinier obtient n tulipes jaunes ».
1. Dans cette question, on suppose que le jardinier choisit le lot 1.
a. Quelle loi de probabilité suit le nombre de tulipes jaunes obtenues à partir de 50 bulbes
du lot 1?
b. Quelle est l’espérance mathématique de cette loi ?
c. Donner une expression de la probabilité que le jardinier obtienne n tulipes jaunes.
d. Calculer la probabilité que le jardinier obtienne 15 tulipes jaunes. On donnera l’arrondi au
millième du résultat.
2. Probabilités conditionnelles
a. Montrer que : PB (Jn ) = Cn50 × 2-50.
b. En déduire la probabilité que le jardinier obtienne n tulipes jaunes.
c. On note pn la probabilité conditionnelle de l’évènement A sachant que Jn est réalisé établir que
pn= ⋅
138
Exercice 56
Sur la ligne qu’il emprunte, un train peut rencontrer deux feux rouges qui le contraignent à un arrêt
momentané. Lorsqu’un train arrive à hauteur d’un feu, celui-ci est rouge ou vert avec une
probabilité de 0,5, indépendamment de l’état de l’autre feu sur le trajet.
1. On appelle F la variable aléatoire définie par le nombre de feux rouges rencontrés par le train sur
un trajet donné. Déterminer la loi de probabilité de la variable aléatoire F.
2. On désigne par H la variable aléatoire de « ponctualité » du train : elle a deux valeurs possibles, h
lorsque le train est à l’heure à l’arrivée et r lorsqu’il est en retard.
Reproduire et compléter le tableau de fréquences ci-dessous, issu de l’étude d’un grand nombre
de trajets.
Nombre de feux 0 1 2 total
h 0,15 0,15 0,60
r
total 0,25 0,50
139
THEME 14 : TRANSFORMATIONS ELEMENTAIRES DE L’ESPACE
Exercice 1
Recopier et compléter chacun des énoncés ci-dessous pour avoir une proposition vraie.
1. Soit (P) un plan de l’espace et SP la réflexion de plan (P) .
a. Soit A et B deux points de l’espace,
B = SP (A) si et seulement si (P) est le … de [AB].
b. Pour tout point M de l’espace, SP (M) = M ⟺…. .
c. Si B = SP (A) . alors AB⃗ est un vecteur ….. de (P).
d. (SP)-1=….où (SP)-1 est la transformation réciproque de la transformation SP.
2. Soit (P) et (P’) deux plans de l’espace, SP et S les réflexions de plan respectifs (P) et (P’).
a. Si les plans (P) et (P’) sont parallèles alors la composée S ∘ SP est une ……
b. Si (P) et (P’) sont sécants suivant une droite (Δ) alors la composée S ∘ SP est une….
c. On a (S ∘ SP)-1 =…∘…
3. Soit (P) et (P’) deux plans de l’espace, SP et S les réflexions de plan respectifs (P) et (P’).
a. Si S ∘ SP est une translation alors le vecteur de la translation est 2u⃗ où le vecteur a pour
caractéristiques :
direction :….., sens :…… ; norme :…..
b. Si S ∘ SP est une translation, A un point de (P) et A’= S ∘ SP (A) alors le vecteur de la
translation S ∘ SP est …..
4. Soit (P) et (P’) deux plans de l’espace, SP et S les réflexions de plan respectifs (P) et (P’).
On suppose que S ∘ SP est une rotation distincte de l’identité.
a. l’axe de la rotation S ∘ SP est ….
b. Soit (Δ) la droite d’intersection de (P) et (P’). On considère (Π) un plan orthogonal à la droite
(Δ) au point K. Pour tout point M de (Π) on pose M’= S ∘ SP (M) . En orientant le plan (Π) par
un vecteur directeur de (Δ) , l’angle de la rotation S ∘ SP est ( … . .⃗. , … …⃗ ) .
Exercice 2
On considère l’espace euclidien E orienté.
Soit (D) un axe orienté par un vecteur ⃗ı et α un nombre réel. Recopier et compléter.
1. Soit r la rotation de l’espace d’axe (D) et d’angle α .
a. La restriction de r à (D) est l’identité de… .
b. La restriction à tout plan (P) perpendiculaire à (D) en A et orienté par ⃗ı est ….plane de
centre…et d’angle…appelée …induite par r dans le plan (P).
c. Si α ≠ 0 alors l’ensemble des points invariants par r est… .
140
d. Si α = 0 alors r est … .
2. Une symétrie orthogonale d’axe (D) est une rotation d’axe (D) et d’angle….appelé …-tour d’axe
(D).
Exercices d’application
Exercice 3
On considère le cube ABCDEFGH ci-contre. Soit O son centre
et P le plan médiateur de [AD]
1. Soit sP la réflexion de plan P .
Trouver l’image de chacun des points A, F, C et H par sP.
2. Soit s1 la réflexion de plan (ABF).
a. Déterminer la nature de sP∘s1 .
b. Déterminer l’image de E par sP∘s1.
c. En déduire l’élément caractéristique de sP∘s1.
3. Soit t la translation de vecteur CB⃗ .
Déterminer les images des points C, D et H par t.
Exercice 4
On considère le cube ABCDEFGH de centre O ci-contre.
On désigne par I le centre du carré ABCD et par J celui du carré EFGH .
141
perpendiculaire au plan (ABC) passant par G.
Exercices de synthèse
Exercice 6
On considère un cube ABCDEFGH d’arête a.
On note I le centre de gravité du triangle CFH.
1. a. Prouver que le triangle CFH est équilatéral.
b. Prouver que les points A, G et I appartiennent au plan
médiateur de [CH] et au plan médiateur de [CF].
c. En déduire que la droite (AG) est orthogonale au plan (CFH) et qu’elle passe par I.
2. On note P le plan contenant les droites (AB) et (HG) et P’ le plan contenant les droites (AD) et
(FG). On désigne par s et s’ les réflexions par rapport aux plans P et P’.
a. Déterminer l’intersection des plans P et P′.
b. Déterminer les images des points C, F et H par s puis s’, puis par s’∘ s.
c. Indiquer la nature de s’∘ s et déterminer ses éléments géométriques caractéristiques .
Exercice 7
Dans l’espace orienté, on considère un tétraèdre régulier ABCD.
Les points I, J, K, L,M et N sont les milieux respectifs des segments
[AB], [BC], [CD], [DA], [BD] et [AC].
1. a. Démontrer que la droite (BC) est orthogonale au plan (ADJ).
b. Indiquer cinq autres orthogonalités démontrables de la même
manière qu’au a.
c. Soit W l’isobarycentre des points A, B et C. Démontrer que (DW) est orthogonale au plan
(ABC).
2. On considère la réflexion s par rapport au plan (ADJ) et la réflexion s’ par rapport au plan (CDI).
On pose r = s ∘ s’.
a. Déterminer l’axe de la rotation r.
b. Déterminer les images par r de A, B et C. En déduire une mesure de l’angle de r.
142
Exercice 8
On considère le cube ABCDEFGH ci-contre.
O est son centre, I est le milieu de [AB], J le centre de la face DCGH.
1. a. Montrer que (ABG) est le plan médiateur des segments
[ED] et [FC] .
b. On note S1 , S2 et S3 les réflexions dont les plans respectifs sont
(ABG), (BCH) et (IOJ). Vérifier que ces réflexions laissent
invariant le cube ABCDEFGH.
2. On considère l’application f telle que f= S1 ∘ S2.
a. Prouver que f est une rotation d’axe (BH).
b. En orientant le plan (ACF) par le vecteur BH⃗ , déterminer la restriction de f à ce plan.
c. En déduire l’angle de f.
3. Soit r le demi-tour d’axe (OI) et g l’application r∘f.
a. En écrivant r comme la composée de deux réflexions judicieusement choisies, déterminer la
nature de g.
b. Déterminer les éléments géométriques caractéristiques de g.
Exercice 9
Soit ABCD un tétraèdre régulier, son centre de gravité et H celui du triangle ABD.
On note I, J, K et L les milieux respectifs des segments [AD],[BC],[AC] et [BD].
1. a. Démontrer que les droites (IJ) et (KL) se coupent en G.
b. Démontrer que la droite (CG) perce le plan (ABD) en H.
c. Placer sur une figure les données précédentes.
2. Soit S1 la réflexion par rapport au plan (BIC) et S2 la réflexion par rapport au plan (ALC). On
pose r = S2 ∘ S1.
a. Montrer que (BIC) est le plan médiateur du segment [AD] ; en déduire les images de A et D
par S1.Déterminer de même les images de B et D par S2.
b. Déterminer les images de A, B, C et G par r.
c. Démontrer que r est une rotation dont on déterminera l’axe et l’angle.
Exercice 10
Soit ABCDA’B’C’D’ un cube (voir figure ci-contre).
On désigne par :
s1 la réflexion de plan (ABB’) ,
s2 la réflexion de plan (BCC’) ,
s3 la réflexion de plan (CDD’)
et s4 la réflexion de plan (DAA’).
143
1. a. Montrer que r =s2 ∘ s1 est un demi-tour dont on précisera l’axe.
b. Déterminer la nature et les éléments géométriques caractéristiques de l’application r’ =s4 ∘ s3.
2. On note s la réflexion de plan (BDD’).
a. Déterminer les réflexions s’ et s’’ telles que r =s ∘ s’ et r’ =s’’ ∘ s.
b. En déduire que r = r’ ∘ r est la translation de vecteur 2BD⃗ .
Exercice 11
L’espace orienté E est rapporté à un repère orthonormal direct (O, ⃗ı , ⃗ȷ , k⃗) .
Soit f l’application de E dans E qui à tout point M de triplet de coordonnées (x, y, z) associe le
point M’ de triplet de coordonnées (x’, y’, z’) tel que
x = y
y′ = z + 1 .
z′ = x − 1
1. a. Montrer que f est une isométrie. (C’est à dire que f conserve la distance.)
b. Montrer que l’ensemble des points invariants par f est la droite (∆) passant par le point
A de coordonnées (0, 0, -1) et de vecteur directeur ⃗ı + ⃗ȷ + k⃗ .
2. Soit P le plan perpendiculaire à (∆) en A.
a. Montrer que le point I de triplet de coordonnées (-1, 0, 0) appartient à P.
b. Prouver que I’ = f(I) appartient à P.
3. Déterminer la nature de f et ses ´éléments géométriques caractéristiques.
4. Déterminer l’ensemble des points M de E d’images M’ tels que le milieu J du segment [MM’]
appartient :
a. au plan Q d’équation cartésienne : 2x + y - z = 0 ;
b. à la droite (D) dont un système d’équations cartésiennes est : x = y = z.
Exercice 12
Soit E l’espace muni d’un repère orthonormal direct (O, ⃗ı , ⃗ȷ , k⃗)
Soit P1 le plan d’équation x - y√3+ √3=0 et P2 le plan d’équation x √3- y +1 = 0.
Désignant par s (respectivement s ) la symétrie orthogonale par rapport au plan P1
(respectivement P2), on se propose de déterminer f = s ∘s .
1. Déterminer
a. D1 = P1 ∩ (xOy) ;
b. D2 = P2 ∩ (xOy).
(on pourra faire une figure dans le plan xOy).
2. Déterminer, dans le plan xOy muni du repère orthonormal direct (O, ⃗ı , ⃗ȷ )
une mesure de l’angle ( u ⃗ , u ⃗ ) où u ⃗ (resp. u ⃗ ) est un vecteur directeur de D1 (resp. D2).
En déduire la nature et les éléments géométriques caractéristiques de f = s ∘s .
144
Exercice 13
ABCDEFGH est un cube d’arête 1. On considère le repère
orthonormal direct (A, AB⃗, AD⃗, AE⃗ ).
1. a. Déterminer les coordonnées du vecteur BD⃗ ∧ BG⃗ ..
b. En déduire une équation cartésienne du plan (BGD).
c. Vérifier que la droite (EC) est orthogonale au plan (BGD).
2. Donner une équation de la sphère (S) de centre C et tangente au plan (BGD).
3. A tout réel de l’intervalle [0, 1] on associe le point M de coordonnées (α, α, 1-α).
a. Montrer que M est un point du segment [EC].
145
Exercice 15
1. Dans l’espace, on donne deux points A et B distincts.
a. Montrer que toute rotation R de l’espace transformant A en B a son axe (D) inclus
dans le plan médiateur de [AB].
b. Réciproquement, soit (D) une droite du plan médiateur de [AB]. Montrer qu’il existe
une rotation et une seule d’axe (D) transformant A en B. On pourra introduire le projeté
orthogonal K de A sur (D).
2. Soit OABC un tétraèdre régulier dont tous les côtés ont la même longueur c’est à dire
OA = OB = OC = BC = AB = AC.
a. Montrer qu’il existe une rotation R1 et une seule d’axe (OC) transformant A en B.
b. Montrer que le projeté orthogonal K de A sur (OC) est le milieu de [OC]. En déduire que
√
KA = AB.
146
PROBLEMES
Problème 1
Soit n un entier naturel non nul. On considère la fonction f définie sur ]−∞; 0] par
Partie A
b. Etudier la dérivabilité de f en 0.
c. Calculer f ′(x) pour x < 0 et justifier que f est décroissante sur ]−∞; 0].
t
0 ≤ e − (1 + t) ≤ ⋅
2
f. En déduire que pour tout réel x < 0, on a 0 ≤ f (x) + x + ≤− ⋅
3. a. Déterminer la tangente à (C ) en 0.
b. Tracer (C ) et son asymptote (D ) dans un repère orthonormé (O, ⃗ı, ⃗ȷ) d’unité graphique 2cm.
c. Démontrer que pour n> 0, (C ) est l’image de (C ) par l’homothétie de centre 0, de rapport ⋅
Partie B
1. Démontrer que pour tout n > 0, l’équation f (x) = 1 admet une unique solution α dans
]−∞; −1].
147
4. Justifier que la suite (α ) est croissante.
( On remarque que h(α ) = et on comparera h(α ) à h(α ) ).
Partie C
Pour tout entier naturel n non nul, on pose I = ∫ f (t)dt.
1. a. Montrer que la suite (I ) est croissante.
b. Montrer que pour tout élément x de [−1,0], on a f (x) ≤ −x.
b. Déterminer la limite de (I ).
Problème 2
Partie A
On considère la fonction g définie sur ℝ par : g(x) = (x + 1) e .
Soit (C) la représentation graphique de la fonction g dans le repère orthonormal (O,ı⃗, ⃗ȷ ). (unité
graphique 2 cm).
1. Calculer la dérivée g´ de g. Montrer que g´(x) est du signe de (1 – x2). En déduire les variations
de g.
2. Montrer que :
a. lim g(x) = +∞.
→
3. Construire la courbe (C) dans le repère (O,ı⃗, ⃗ȷ ). On placera en particulier les points de la courbe
d'abscisses respectives –2 ; –1 ; 0 ; 1 et 3.
4. a. Par une lecture graphique, indiquer, suivant les valeurs du nombre réel k, le nombre de
solutions de l'équation g(x) = k.
b. Prouver rigoureusement que l'équation g(x) = 2 admet une solution et une seule. Prouver
que appartient à l'intervalle [– 2 ; – 1].
c. Montrer que vérifie la relation = −1 − √2e .
Partie B
148
c. Montrer que, pour tout élément x de I, |f ′(x)| ≤ ⋅
√
d. On rappelle que f() = . En intégrant l’inégalité précédente, montrer que, pour tout élément
x de I, on a : | f(x) |≤ | x |.
c. Prouver que la suite (un) converge, préciser sa limite et déterminer un entier n0 tel que u soit
une valeur approchée de à 10 – 3 près. Calculer u .
Problème 3
On considère la fonction f définie par f(x) = ln(x+e ) et (Cf) sa courbe représentative dans le plan
muni d’un repère orthonormal (O,ı⃗, ⃗ȷ ).
Partie A
Soit la fonction φ définie par φ(x) = x + e .
Etudier les variations de φ et dresser son tableau de variation.
1. Démontrer qu’il existe un unique réel β tel que φ(β) = 0.
2. Trouver un encadrement de β à 0,1 prés.
3. En déduire le signe de φ(x) suivant les valeurs de x.
Partie B
b. Trouver les limites de f aux bornes de D . Préciser s’il y a lieu les asymptotes.
d. En déduire que la droite (D. d’équation y = x est une asymptote à (Cf) en+∞.
149
Problème 4
Soit f la fonction sur ℝ ∖ {1} par : f(x) = si x≠ 0 et f(0) = 0 .
Partie A
repère.
Partie B
Etablir que ∫ φ(t)dt tend vers zéro lorsque x tend vers 0 par valeurs positives.
Montrer que φ (x) tend vers une limite L, qu’on précisera, lorsque x tend vers 1.
Soit alors ρ la fonction définie par :
ρ (x) = φ (x) si x ∈ ]0; +∞[\{1}
.
ρ (1) = L
150
En s’inspirant de Partie A1.c., montrer que ∫ ρ (t)dt tend vers 0 lorsque x tend vers 1.
c. Montrer que H(x) − K(x) tend vers 0 lorsque x tend vers 1.
En déduire qu’on peut définir à partir de H une fonction à valeur réelles H, définie et continue
sur [0 ; +∞[ , coïncidant avec H sur ]0 ; 1[et sur]1 ; +∞[.
( )
c. En déduire également les limites de H(x) et de lorsque x tend vers +∞.
d. Rassemblant les résultats des trois questions de Partie B, étudier les variations de H et tracer sa
courbe représentative dans un repère orthonormal. (On précisera la demi-tangente à l’origine O
du repère, par ailleurs, en admettant que la dérivée de H existe au point x = 0, et que
H′(1) = lim H′(x) , on précisera la tangente au point d’abscisse 1).
→
Problème 5
Partie A
On considère la fonction numérique réelle f définie par f(x)= x-ln|x|. On note (C) la courbe
représentative de f dans le plan muni d’un repère orthonormal (O,ı⃗, ⃗ȷ ).dont l’unité vaut 2cm.
2. a. Démontrer que (C) coupe l’axe des abscisses en un seul point A dont on notera l’abscisse α et
c. Construire la courbe (C), la droite (D. ainsi que la tangente à (C) au point d’abscisse -1.
Partie B
L’objet de cette partie est de déterminer une valeur approchée du nombre réel α de la question
A.2.a.
( )
On définit la fonction ϕ sur [-1 ; ] par : ϕ(x)= x- ⋅
( )
151
1. a. Démontrer que ϕ est l’unique solution de l’équation ϕ(x)= x ; x ∈ [-1 ; ].
u =
2. On considère la suite numérique (un ) définie par récurrence par : .
u = ϕ(u ), ∀n ∈ ℕ
1
a. Démontrer que : pour tout x de [ α; ] ; |ϕ′ (x)|≤ 9 ⋅
d. Déduire de ce qui précède que la suite (un ) est convergente et déterminer sa limite.
Problème 6
( )
1. On désigne par φ la fonction définie par : φ(x) = + x2 où x ∈ ]0; +∞[.
b. Soit n un entier naturel supérieur ou égal à 2. Montrer que, pour tout entier k tel que
1 k 1 1 k
Montrer que: φ ≤I ≤ φ .
n n n n n
1 1 k 1 k 1
En déduire : I < φ ≤ φ +I .
n n n n n n
152
1 k
c. Déduire des questions a. et b. que, lorsque n tend vers l’infini, φ admet une limite.
n n
La calculer.
1 k 1 1 n 1
e. (i) Montrer que : φ = k + ln( ) − ⋅
n n 4n 2n k 4
n(n + 1)(2n + 1) n n
(ii) Etablir les égalités : k = ; ln( ) = ln( ).
6 k n!
(iii) Utiliser les résultats précédents pour démontrer que les deux suites (un) et (vn) de termes
Indications : 2. b.
1 k 1 1 k
φ ≤I ≤ φ
n n n n n
Problème 7
Partie A
φ (x) = exp( ), si x ≠ 0
Soit φ la fonction numérique définie par : .
φ(0) = 0
153
2. Etudier les variations de φ et construire sa courbe représentative dans le plan muni d’un
repère orthonormal (O,ı⃗, ⃑ȷ ). (unité graphique 1cm).
Partie B
∫ ()
f(x) = ( )
, si x ≠ 0
Soit f la fonction définie sur R par : .
f(0) = 0
2. Pour tout entier naturel n et tout rée x on pose : Jn (x) = ∫ t φ (t)dt pour tout t non nul et
( )
3. Jo (x) =∫ φ (t)dt. (on remarquera que f(x) = φ ( ) , pour x non nul).
a. En utilisant la relation (1) et en intégrant par parties, montrer que pour tout n∈ ℕ:
b. En déduire que pour tout entier naturel n et tout réel x strictement positif on a :
J (x) ≤ x φ (x)
.
J (x) ≤ x φ (x)
f(x)
c. En déduire lim puis que f est dérivable à droite de 0.
x→0+ x
3. a. En utilisant la relation (2), montrer que J0 (x) = J4 (x) + ( x3- x5)φ (x).
( )
b. En déduire que lim = ⋅
→
154
Problème 8
n e
Le but du problème est de montrer l’inégalité suivante : ∀ n ∈ ℕ∗ , > ⋅
k! 2
Partie A
( )
1. Montrer que : ∀ x ∈ ]0, n[, ln ( )
= ng ⋅
x
c. Montrer par récurrence que : f (t)dt = n! 1 e ⋅
k!
155
3. En déduire, à l’aide de B 4. , que : 2 ∫ f (t)dt < ∫ f (t)dt < n!.
n e
4. Montrer que : ∀ n ∈ ℕ∗ , > ⋅
k! 2
Problème 9
Partie A
Soit fn la fonction définie par fn(x) = xn+1ln(1+x), n étant un entier naturel.
On désigne par (Cn) la courbe représentative de fn dans un repère orthonormal (O, ⃗i ,⃗j ) d’unité
graphique 2 cm.
x
1. Soit gn la fonction définie sur ]-1,+[ par gn (x) = (n+1)ln(1 + x) + , n étant un entier naturel.
x+1
a. Déterminer le sens de variation de gn .
b. Calculer gn(0). Déterminer le signe de gn sur ]-1,+[.
2. a. Etudier la dérivabilité de fn.
b. Montrer que pour tout x de ]-1,+[, fn’(x) = xngn(x).
c. Dresser le tableau de variation de fn suivant la parité de n.
3. a. Etudier la position relative des courbe (C0) et (C1).
b. Tracer (C0) et (C1).
Partie B
1
Soit (un) la suite définie par un = ∫0 fn (x)dx, n étant un entier naturel.
1. a. Etudier le sens de variation de (un).
b. Montrer que la suite (un) est minorée.
c. En déduire la convergence de la suite (un).
2. Pour tout x de [0 ;1] et pour tout entier naturel n non nul, on pose : Sn (x) =1-x+… +(-1)nxn.
n
1 (-1) xn+1
a. Montrer que Sn (x) = + ⋅
1+x 1+x
( ) xn+1
b. En déduire que 1 + …+ = ln2 – (1)n∫ 1+x dx .
xn+1 1
3. a. Montrer que pour tout entier naturel non nul n, 0 ∫ 1+x dx ⋅
n+2
( )
b. Soit la suite (vn) définie par vn = 1 + …+ , n étant un entier naturel non nul.
b. En déduire l’aire du domaine D défini par l’ensemble des points M(x ;y) tels que :
0 x 1 et f1(x) y f0(x).
156
Problème 10
Partie A
Partie B
( )
f(x) = si x ≠ 0
.
f(0) =
En utilisant les encadrements obtenus en Partie A, démontrer que la fonction f est dérivable en zéro
et préciser une équation cartésienne de la tangente au point d’abscisse zéro à la courbe C.
1. Soit h la fonction définie sur ]−1 ; +∞[ par h(x) = + 2ln(1 + x).
a. Etudier le sens de variation de h. (on ne demande pas d’étude aux bornes).
2. Calculer f ′(x) pour x différend de zéro et strictement supérieur à -1, et l’exprimer à l’aide
de h(x).En déduire le sens de variation de f .
157
Partie D
c. Trouver, en justifiant une valeur de n pour laquelle U est une valeur approchée de a à 10-3
Problème 11
Partie A
c. Montrer que l’équation f (x) = x admet, dans ]1, e[ une solution unique .
2. Soit (Un) la suite définie sur ℕ par U0 = 2 et pour tout n ℕ , Un+1 = f (Un).
on a : |f ′(x)| ≤ ⋅
158
Partie B
2. a. Soit n ℕ*, montrer que l’équation F (x) = admet, dans ]-1, 0[ une solution unique n .
c. Montrer que x ]–1,0[, F (x) ≥ -2x, en déduire que n ℕ*, ≤ n ≤ 0 puis déterminer la
Problème 12
159
4. Construire la courbe ( C) . ( unité graphique 10 cm)
B. Calcul de l’intégrale I .
()
Pour tout élément x de ]0 ; 1] , on pose : I(x) = ∫ f(t)dt et J(x) = ∫ dt .( on ne cherchera pas
4. A partir de (1), (2) et (3) , déterminer la limite de I(x) lorsque x tend vers 0 .
5. Etablir que : ∀ x ∈ ]0 ; 1] , I − I(x) = ∫ f(t)dt. En déduire que : ∀ x ∈ ]0 ; 1] , 0 ≤ I − I(x) ≤ x.
6. Prouver finalement que : I = ln 2 .
160