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Edition Descazeaud
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Urologie
Chez le même éditeur
4e édition
Elsevier Masson SAS, 65, rue Camille-Desmoulins, 92442 Issy-les-Moulineaux cedex, France
Urologie 2018, 4e édition, du Collège français des urologues.
© 2018, Elsevier Masson SAS
ISBN : 978-2-294-75649-8
e-ISBN : 978-2-294-75825-6
Tous droits réservés.
Les figures 4.1A et B et 10.2 sont extraites du Gray's Anatomie pour les étudiants, 2e édition, © 2010, 2006
Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés pour la traduction française.
Les figures 1.1, 4.5, 9.1, 9.2, 9.3, 9.8, 10.7, 15.3 et 15.6 ont été réalisées par Carole Fumat.
Les illustrations sans source spécifiée sont soit libres de droits, soit elles proviennent des fonds des auteurs ou du CFU.
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Table des matières
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I Connaissances
1 Item 35 – UE 2 – Contraception masculine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
I. Pour comprendre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
A. Mesure d'efficacité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
B. Moyens contraceptifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
II. Le préservatif masculin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
III. Le coitus interruptus (retrait). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
IV. Traitement hormonal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
V. Substances spermicides . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
VI. Vasectomie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
A. Principes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
B. Complications postopératoires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
C. Mesures associées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 V
D. Efficacité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
E. Indications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
F. Aspect éthique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
II Entraînement
22 Dossiers progressifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 327
Énoncés et questions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 327
Réponses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 358
Index . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 405
XII
Table des compléments en ligne
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Vidéos
Vidéo e8.1.
Examen clinique d'une IUE de la femme avec manœuvre de soutènement urétral (Manœuvre
d'Ulmsten) et illustration des deux mécanismes de fuite à l'effort.
Examen clinique de l'incontinence d'effort. En première partie IUE avec hypermobilité cervico-
urétrale prédominante corrigée par manœuvre de soutènement puis IUE avec IS sans hyper-
mobilité et non corrigée par manœuvre de soutènement.
Film réalisé par le Pr Pierre Costa Nîmes France et mis à disposition par courtoisie de sa part.
Vidéo e16.1.
Scanner abdominal et pelvien sans injection. Tumeur localisée du pôle supérieur du rein droit.
Vidéo e16.2.
XIII
Scanner abdominal et pelvien injecté au temps artériel. Tumeur localisée du pôle supérieur du rein
droit.
Fig. e1.
Appareil de mesure du contenu vésical.
Fig. e2.
Calcul coralliforme du rein droit sur une coupe coronale.
Fig. e3.
Calcul coralliforme.
Fig. e4.
Calculs rénaux bilatéraux : scanner non injecté.
Fig. e5.
Calculs du rein gauche sur un cliché d’ASP.
Fig. e6.
Coupe coronale scanographique de situs inversus.
Fig. e7.
Hydronéphrose gauche au scanner.
Fig. e8.
Compte rendu de cytopathologie urinaire non pathologique.
Fig. e9.
Pièce de néphrectomie partielle.
Table des compléments en ligne
Fig. e10.
Pièce de prostatectomie radicale.
Fig. e11.
Prostate volumineuse en coupe coronale d’IRM pelvienne.
Fig. e12.
Mesure du volume prostatique par échographie endorectale.
Fig. e13.
Rein muet gauche au scanner.
Fig. e14.
Rein muet sur une scintigraphie rénale.
Fig. e15.
Rein pelvien gauche au scanner.
Fig. e16.
Reins en fer à cheval, calcul du rein gauche, kyste du rein droit.
Fig. e17.
Scanner injecté en coupe coronale, hydronéphrose du rein droit.
Fig. e18.
Tracé de débitmétrie avec franche dysurie.
Fig. e20.
Tracé débitmétrique en plateau évoquant une sténose de l’urètre.
Fig. e21.
Tumeur de la convexité du rein gauche de 18 mm sur un scanner injecté.
Fig. e22.
Tumeur du rein droit sur un scanner injecté.
Fig. e23.
Tumeur testiculaire.
Fig. e24.
Urétéropyélographie gauche peropératoire.
Banque d'images
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Table des compléments en ligne
Figures
XIV.e1
Fig. e2. Calcul coralliforme du rein droit sur une coupe coronale.
Table des compléments en ligne
XIV.e3
Cytologie urinaire
80 ml de liquide jaune pâle sont reçus.
L'examen microscopique est effectué après centrifugation, cyto-centrifugation du culot et
coloration.
On met en évidence au sein de ce liquide de rares éléments cellulaires. On note quelques
cellules urothéliales superficielles et intermédiaires d'aspect normal isolées. On observe également
des hématies et de rares éléments inflammatoires. Il n'y a pas de signe suspect de malignité.
Conclusion
Cytologie urinaire peu abondante.
Cytologie urinaire négative pour le haut grade selon la classification de Paris.
XIV.e4
XIV.e6
Fig. e16. Reins en fer à cheval, calcul du rein gauche, kyste du rein droit.
Table des compléments en ligne
XIV.e8
XIV.e9
XIV.e10
Coordonnateurs associés
Dr Thomas Bessede, Hôpital du Kremlin-Bicêtre.
Pr Pierre Bigot, CHU d'Angers
Pr Jean-Alexandre Long, CHU de Grenoble
Dr Véronique Phé, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris
Relecteurs
Dr Julien Branchereau, CHU de Nantes
Pr Aurélien Descazeaud, CHU de Limoges
Pr Stéphane Droupy, CHU de Nîmes
Pr Xavier Gamé, CHU de Toulouse XV
Pr François Giuliano, Hôpital Raymond-Poincaré, Garches
Pr Georges Karam, CHU de Nantes
Pr Stéphane Larré, CHU de Reims
Pr Thierry Lebret, Hôpital Foch, Suresnes
Pr Éric Lechevallier, CHU de Marseille
Pr Jean-Alexandre Long, CHU de Grenoble
Pr Arnaud Méjean, Hôpital Européen Georges-Pompidou, Paris
Pr Pierre Mongiat-Artus, Hôpital Saint-Louis, Paris
Pr Yann Neuzillet, Hôpital Foch, Suresnes
Dr Véronique Phé, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris
Dr Guillaume Ploussard, Clinique Saint Jean du Languedoc, Toulouse
Pr Jérôme Rigaud, CHU de Nantes
Pr Grégoire Robert, CHU de Bordeaux
Pr Morgan Rouprêt, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris
Dr François Rozet, Institut Mutualiste Montsouris, Paris
Pr Olivier Traxer, Hôpital Tenon, Paris
Auteurs
Pr Karim Bensalah, CHU de Rennes
Dr Thomas Bessede, Hôpital du Kremlin-Bicêtre.
Pr Pierre Bigot, CHU d'Angers
Pr Franck Bruyère, CHU de Tours
Pr Luc Cormier, CHU de Dijon
Comité de rédaction
XVI
Note aux lecteurs
Compléments en ligne
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mandations et consensus.
XVII
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Abréviations
AAST American Society of the Surgery of Trauma
ABCD absence (ou agénésie) bilatérale des canaux déférents
ABM Agence de biomédecine
Ac anticorps
ACFA arythmie cardiaque par fibrillation auriculaire
ADAM androgen deficiency in aging male
ADH hormone antidiurétique
ADP adénopathie
AEG altération de l'état général
AFP alpha-fœtoprotéine
AFU Association française d'urologie
AINS anti-inflammatoire non stéroïdien
AIT accident ischémique transitoire
AJCC American Joint Committee on Cancer
ALD affection de longue durée
AMM autorisation de mise sur le marché
AMP assistance médicale à la procréation
AMP adénosine monophosphate
ANCA anticytoplasme des polynucléaires
AOMI artériopathie oblitérante des membres inférieurs
AS abstention-surveillance XIX
ASP abdomen sans préparation
ATG antithymocyte globulin
AUC area under curve
AVC accident vasculaire cérébral
AVH adénomectomie voie haute
AVP accident de la voie publique
BCG bacille de Calmette et Guérin
BEP bléomycine-étoposide-cisplatine
BGN bacille à Gram négatif
BK bacille de Koch
BKV BK virus
BLSE bêta-lactamases à spectre étendu
BU bandelette urinaire
BUD bilan urodynamique
CA 125 carbohydrate antigen 125
CCN crise de colique néphrétique
CECOS Centre d'étude et de conservation des œufs et du sperme humains
CFU Collège français des urologues
C3G céphalosporine de troisième génération
CIAFU Comité d'infectiologie de l'Association française d'urologie
CID contre-indication définitive
CIS carcinomes in situ
CIT contre-indication temporaire
CIVD coagulation intravasculaire disséminée
CKD-EPI chronic kidney disease-epidemiology collaboration
CMV cytomégalovirus
Abréviations
CN colique néphrétique
CPA cellule présentatrice d'antigène
CPC cavité pyélocalicielle
CPV canal péritonéo-vaginal
CRCC carcinome rénal à cellules claires
CRTP carcinome tubulopapillaire
CTMH Comité des troubles mictionnels de l'homme
DALA déficit androgénique lié à l'âge
DDAC donneur décédé après arrêt cardiaque
DDME donneur décédé de mort encéphalique
DE dysfonction érectile
DES diéthylbestrol
DFG débit de filtration glomérulaire
DHEA déhydroépiandrostérone
DHT dihydrotestostérone
DMSA acide dimercaptosuccinique
DSA donor specific antibodies
DSM-5 Diagnostic and Statistical manual of Mental Disorders-5
DTPA acide diéthylène triamine penta-acétique
EAU European Association of Urology
EBV Epstein-Barr virus
ECBU examen cytobactériologique des urines
EMG électromyogramme
EP étoposide-cisplatine
XX ERSPC European Randomized Study of Screening for Prostate Cancer
ETT échographie transthoracique
EVA échelle visuelle analogique
FAG facilité d'accès à la greffe
FAV fistule artérioveineuse
FDA Food and Drug Administration
FDG fluorodésoxyglucose
FIV fécondation in vitro
FSH follicle-stimulating hormone
GG groupe de grade
GMP guanosine monophosphate
GNA glomérulonéphrite aiguë
GnRH gonadotrophin releasing hormone
GNRP glomérulonéphrite rapidement progressive
HAS Haute Autorité de santé
Hb hémoglobine
HBP hypertrophie bénigne de prostate
HBPM héparine de bas poids moléculaire
HCG human chorionic gonadotropin
HIFU high intensity focused ultrasound
HLA human leukocyte antigen
HMCU hypermobilité cervico-urétrale
HMU hypermobilité urétrale
HSV herpes simplex virus
HTA hypertension artérielle
HTLV human T cell leukemia/lymphoma virus
I5AR inhibiteur de la 5α-réductase
Abréviations
ITEM n° 35 – UE 2 / INTITULÉ Contraception / OBJECTIFS Prescrire et expliquer une contraception (voir item 326).
Discuter les diverses possibilités de prise en charge d'une grossesse non désirée. Discuter les indications de la stérilisation
masculine et féminine.
ITEM n° 37 – UE 2 / INTITULÉ Stérilité du couple : conduite de la première consultation / OBJECTIF Argumenter la
démarche médicale et les examens complémentaires de première intention nécessaires au diagnostic et à la recherche
étiologique.
ITEM n° 39 – UE 2 / INTITULÉ Algies pelviennes chez la femme / OBJECTIF Argumenter les principales hypothèses
diagnostiques et justifier les examens complémentaires pertinents.
ITEM n° 42 – UE 2 / INTITULÉ Tuméfaction pelvienne chez la femme / OBJECTIF Argumenter les principales
hypothèses diagnostiques et justifier les examens complémentaires pertinents.
ITEM n° 48 – UE 2 / INTITULÉ Pathologie génito-scrotale chez le garçon et chez l'homme / OBJECTIFS Diagnostiquer
un phimosis, une torsion de cordon spermatique, une hydrocèle, une cryptorchidie. Identifier les situations d'urgence et
planifier leur prise en charge.
ITEM n° 56 – UE 3 / INTITULÉ Sexualité normale et ses troubles / OBJECTIFS Identifier les principaux troubles de la
sexualité. Dépister une affection organique en présence d'un trouble sexuel. Savoir aborder la question de la sexualité au
cours d'une consultation.
ITEM n° 120 – UE 5 / INTITULÉ Ménopause et andropause / OBJECTIFS Diagnostiquer la ménopause et ses XXV
conséquences pathologiques. Argumenter l'attitude thérapeutique et planifier le suivi d'une femme ménopausée (voir
item 326). Diagnostiquer une andropause pathologique.
ITEM n° 121 – UE 5 / INTITULÉ Troubles de la miction et incontinence urinaire de l'adulte et du sujet âgé /
OBJECTIFS Devant un trouble de la miction ou une incontinence urinaire de l'adulte, argumenter les principales
hypothèses diagnostiques et justifier les examens complémentaires pertinents. Décrire les principes de la prise en charge
au long cours.
ITEM n° 122 – UE 5 / INTITULÉ Trouble de l'érection / OBJECTIFS Argumenter les principales hypothèses
diagnostiques, justifier les examens complémentaires pertinents. Citer les moyens thérapeutiques (voir item 326).
ITEM n° 123 – UE 5 / INTITULÉ Hypertrophie bénigne de la prostate / OBJECTIFS Diagnostiquer une hypertrophie
bénigne de la prostate. Argumenter l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient.
ITEM n° 157 – UE 6 / INTITULÉ Infections urinaires de l'enfant et de l'adulte / OBJECTIFS Interpréter les résultats
des bandelettes urinaires et des examens cytobactériologiques des urines. Diagnostiquer et traiter une cystite aiguë.
Connaître la conduite à tenir face à une cystite récidivante. Diagnostiquer et traiter une pyélonéphrite aiguë, identifier
les situations nécessitant une hospitalisation. Diagnostiquer et traiter une prostatite aiguë, identifier les situations
nécessitant une hospitalisation. Expliquer la place de l'antibiothérapie chez un patient porteur d'une sonde urinaire.
ITEM n° 197 – UE 7 / INTITULÉ Transplantation d'organes : aspects épidémiologiques et immunologiques ; principes
de traitement et surveillance ; complications et pronostic ; aspects éthiques et légaux / OBJECTIFS Expliquer les aspects
épidémiologiques et les résultats des transplantations d'organe et l'organisation administrative. Argumenter les aspects
médico-légaux et éthiques liés aux transplantations d'organes. L'exemple de la transplantation rénale : expliquer les
principes de choix dans la sélection du couple donneur-receveur et les modalités de don d'organe. Argumenter les
principes thérapeutiques, et les modalités de surveillance d'un sujet transplanté rénal.
ITEM n° 257 – UE 8 / INTITULÉ Hématurie / OBJECTIF Argumenter les principales hypothèses diagnostiques et
justifier les examens complémentaires pertinents.
ITEM n° 262 – UE 8 / INTITULÉ Lithiase urinaire / OBJECTIFS Diagnostiquer une lithiase urinaire. Argumenter
l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient.
Items et objectifs des ECN traités
ITEM n° 307 – UE 9 / INTITULÉ Tumeurs de la prostate / OBJECTIFS Diagnostiquer une tumeur maligne de la
prostate. Planifier le suivi du patient.
ITEM n° 308 – UE 9 / INTITULÉ Tumeurs du rein / OBJECTIF Diagnostiquer une tumeur du rein.
ITEM n° 310 – UE 9 / INTITULÉ Tumeurs du testicule / OBJECTIF Diagnostiquer une tumeur du testicule.
ITEM n° 311 – UE 9 / INTITULÉ Tumeurs vésicales / OBJECTIF Diagnostiquer une tumeur vésicale.
ITEM n° 329 – UE 11 / INTITULÉ Prise en charge immédiate préhospitalière et à l'arrivée à l'hôpital, évaluation des
complications chez : un brûlé, un polytraumatisé, un traumatisé abdominal, un traumatisé des membres, un traumatisé
du rachis, un traumatisé thoracique, un traumatisé oculaire, un patient ayant une plaie des parties molles
ITEM n° 342 – UE 11 / INTITULÉ Rétention aiguë d'urine / OBJECTIFS Diagnostiquer une rétention aiguë d'urine.
Identifier les situations d'urgence et planifier leur prise en charge.
ITEM n° 343 – UE 11 / INTITULÉ Insuffisance rénale aiguë – Anurie / OBJECTIFS Diagnostiquer une insuffisance
rénale aiguë (IRA) et une anurie. Diagnostiquer une IRA fonctionnelle, obstructive et parenchymateuse ; connaître les
principales causes des IRA. Argumenter les principes du traitement et la surveillance des IRA.
XXVI
I
Connaissances
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CHAPITRE
1
Item 35 – UE 2 –
Contraception masculine1
Auteur : Luc Cormier
Relecteur et coordonnateur : Jean-Alexandre Long
I. Pour comprendre
II. Le préservatif masculin
III. Le coitus interruptus (retrait)
Connaissances
IV. Traitement hormonal
V. Substances spermicides
VI. Vasectomie
Objectifs pédagogiques
Prescrire et expliquer une contraception.
Discuter les indications de la stérilisation masculine.
3
I. Pour comprendre
La contraception masculine comprend des moyens contraceptifs et la stérilisation.
La définition de la contraception est : « méthode permettant d'obtenir une fécondité nulle ». La
stérilisation est un terme plus général signifiant : « méthode détruisant les micro-organismes ».
Ainsi, il existe la stérilisation à visée contraceptive. La stérilisation féminine ou masculine est
un acte chirurgical, réalisé par un médecin en établissement de santé public ou privé (hôpi-
tal ou clinique). C'est une méthode contraceptive qui se distingue profondément des autres
méthodes existantes car son objectif est d'empêcher de manière définitive la procréation. Il
convient de la considérer comme irréversible.
La spermatogenèse a lieu dans les testicules à partir des spermatogonies (cellules souches)
qui se transforment ensuite en spermatocytes I qui vont subir la mitose réductionnelle de
la méiose pour donner les spermatocytes II. Ces spermatocytes II vont donner les sper-
matides après avoir subi la mitose équationnelle. Les spermatides, qui sont en réalité des
spermatozoïdes immatures, vont subir une phase de maturation, appelée spermiogenèse,
pour donner naissance aux spermatozoïdes. À la sortie du testicule, les spermatozoïdes,
bien que morphologiquement différenciés, sont donc immatures et non fertiles et vont
le devenir lors du passage dans l'épididyme (qui correspond au canal épididymaire, long
tube pelotonné sur lui-même). Les spermatozoïdes transitent ensuite dans le canal déférent
jusque dans la prostate.
Urologie
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Connaissances
A. Mesure d'efficacité
Une méthode contraceptive vise à éviter la fécondation d'un ovule par un spermatozoïde. Elle
doit présenter quatre critères incontournables :
• efficace ;
• réversible ;
• acceptable ;
• faible coût.
L'efficacité d'une méthode contraceptive est évaluée par l'indice de Pearl (IP) calculé par la formule
suivante : IP (%) = [(nombre de grossesses non planifiées/nombre de mois d'utilisation d'une méthode
contraceptive) × 1 200]/100.
Plus l'IP est faible et plus la méthode contraceptive est efficace. Cependant, il s'agit de l'effi-
cacité théorique d'une méthode contraceptive puisque l'IP est toujours calculé en condition
d'utilisation optimale.
B. Moyens contraceptifs
• Le préservatif.
4 • Le rapport interrompu, ou retrait ou coitus interruptus.
• Le traitement hormonal.
• Les substances spermicides.
• La stérilisation par vasectomie.
Connaissances
à contrôler leur éjaculation (tableau 1.2).
V. Substances spermicides
Il n'existe pas actuellement de substance spermicide intra-urétrale. Les produits spermicides
sont donc intravaginaux (cf. contraception féminine).
VI. Vasectomie
A. Principes
La vasectomie est une méthode de stérilisation masculine. Il s'agit d'une intervention
chirurgicale qui consiste à ligaturer, sectionner et/ou coaguler les canaux déférents au niveau
scrotal pour empêcher les spermatozoïdes de se mélanger au liquide spermatique (fig. 1.1). La
vasectomie est une intervention à visée contraceptive en principe définitive.
Connaissances
Canaux
déférents
Incision Canal
spermatique
A B C
Déférents
liés
Sutures
D E
Il n'existe pas à l'heure actuelle de solution d'occlusion temporaire des canaux déférents.
Différentes variantes chirurgicales ont été décrites mais le plus souvent l'intervention est réali-
sée sous anesthésie locale, parfois sous anesthésie générale. On pratique une courte incision
de chaque côté à la partie haute du scrotum. Le canal déférent est saisi par une pince. Il est
sectionné et généralement on en excise quelques millimètres. Puis le canal est obturé par un fil
ou une coagulation des deux côtés. On peut compléter le geste en interposant des tissus entre
les deux extrémités. Enfin, les deux incisions seront refermées.
Malgré l'existence de techniques microchirurgicales de reperméabilisation, la vasectomie est
présentée au patient comme irréversible.
Une cryoconservation du sperme (dans un centre d'étude et de conservation des œufs et du
sperme humains [CECOS]) peut être proposée au patient avant d'effectuer le geste chirurgical.
B. Complications postopératoires
Malgré la rapidité et la simplicité de l'intervention, certaines complications postopératoires
peuvent survenir :
• hématome : 1–2 % ;
• infection : 0–2,5 % ;
• douleur chronique : 3–6 % ;
• épididymite congestive : 0–2 % ;
• retard de cicatrisation : 0–2 % ;
• atrophie testiculaire : rare ;
• granulome : 1–4 %.
Item 35 – UE 2 – Contraception masculine 1
C. Mesures associées
La stérilisation après vasectomie n'est pas immédiate puisque quelques spermatozoïdes
peuvent persister dans les vésicules séminales. Il est donc nécessaire que soit maintenue une
autre méthode contraceptive pendant 12 semaines après l'intervention (bien l'expliquer
au patient). Elle ne pourra être interrompue qu'après la réalisation d'un spermogramme
montrant l'absence de spermatozoïdes. La vasectomie ne modifie pas le volume de liquide
spermatique émis au moment de l'éjaculation.
D. Efficacité
Il s'agit de la méthode contraceptive la plus fiable (tableau 1.3). L'indice de Pearl de la vasec-
tomie est de 0,1 % et le taux d'échec en condition d'utilisation réelle de 0,15 % (OMS 2005).
Les principales causes d'échec sont :
• rapports sexuels non protégés avant stérilisation du liquide spermatique ;
• non-section d'un déférent pendant la chirurgie ;
• reperméabilisation spontanée du déférent.
Connaissances
Tableau 1.3. Vasectomie.
Efficacité Excellente (IP = 0,1 %)
Réversibilité Irréversible
Acceptabilité Excellente (après choix du patient)
Coût Faible 7
E. Indications
La vasectomie est recommandée pour des couples désirant une contraception permanente et
non réversible.
F. Aspect éthique
Depuis la loi du 4 juillet 2001 (art. L. 2123-1 Code de la santé publique), la vasectomie peut
être pratiquée sur une personne :
• majeure ;
• exprimant une volonté libre, motivée et délibérée (si personne handicapée sous tutelle
ou curatelle, oui, mais avec des conditions) ;
• ayant reçu une information claire et complète sur les conséquences du geste, et les
risques encourus.
L'acte ne peut être réalisé que dans un établissement de soins.
Au cours de la première consultation, le médecin doit remettre au patient un dossier d'infor-
mation écrit et l'informer sur :
• l'ensemble des méthodes contraceptives disponibles ;
• l'irréversibilité théorique de la vasectomie ;
• la possibilité de réaliser une cryoconservation du sperme (CECOS) avant la vasectomie ;
• le risque d'échec et de complications postopératoires de la vasectomie ;
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work in a forlorn hope. In this fight she avenged the death of a
comrade by killing the author of it with her own hands. At the siege of
Pondicherry she received eleven wounds in the legs, and a ball in
the body which she extracted herself for fear of revealing the secret
of her sex. On her return voyage to England she heard that she need
not bother about killing her husband, because he had been decently
hanged for murder. So on landing at Portsmouth she revealed
herself to her messmates as a woman, and one of them promptly
proposed to her. She declined and went on the stage, but ultimately
received a pension of thirty pounds a year, and set up as a publican
at the sign of the Women in Masquerade.
Anna Mills, able seaman on board the Maidstone frigate in 1740,
made herself famous for desperate valor.
Mary Ann, youngest of Lord Talbot’s sixteen natural children,
was the victim of a wicked guardian who took her to the wars as his
foot-boy. As a drummer boy she served through the campaigns in
Flanders, dressing two severe wounds herself. Her subsequent
masquerade as a sailor led to countless adventures. She was a
seaman on a French lugger, powder monkey on a British ship of the
line, fought in Lord Howe’s great victory and was crippled for life.
Later she was a merchant seaman, after that a jeweler in London,
pensioned for military service, and was last heard of as a
bookseller’s housemaid in 1807.
Mary Dixon did sixteen years’ service, and fought at Waterloo.
She was still living fifty years afterward, “a strong, powerful, old
woman.”
Phœbe Hessel fought in the fifth regiment of foot, and was
wounded in the arm at Fontenoy. After many years of soldiering she
retired from service and was pensioned by the prince regent, George
IV. A tombstone is inscribed to her memory in the old churchyard at
Brighton.
In this bald record there is no room for the adventures of such
military and naval heroines as prisoners of war, as leaders in battle,
as victims of shipwreck, or as partakers in some of the most
extraordinary love-affairs ever heard of.
Hundreds of stories might be told of women conspicuous for
valor, meeting hazards as great as ever have fallen to the lot of men.
In one case, the casting away of the French frigate Medusa, the
men, almost without exception, performed prodigies of cowardice,
while two or three of the women made a wonderful journey across
the Sahara Desert to Senegambia, which is the one bright episode in
the most disgraceful disaster on record. In the defenses of Leyden
and Haarlem, besieged by Spanish armies, the Dutch women
manned the ramparts with the men, inspired them throughout the
hopeless months, and shared the general fate when all the survivors
were butchered. And the valor of Englishwomen during the sieges of
our strongholds in India, China and South Africa, has made some of
the brightest pages of our history.
XLIX
THE CONQUERORS OF INDIA
ONLY the other day, the king of England was proclaimed emperor of
India, and all the princes and governors of that empire presented
their swords in homage. This homage was rendered at Delhi, the
ancient capital of Hindustan; and it is only one hundred and ten
years since Delhi fell, and Hindustan surrendered to the British arms.
We have to deal with the events that led up to the conquest of India.
The Moslem sultans, sons of the Great Mogul, had long reigned
over Hindustan, but in 1784 Shah Alam, last of these emperors, was
driven from Delhi. In his ruin he appealed for help to Madhoji
Scindhia, a Hindu prince from the South, who kindly restored the
emperor to his palace, then gave him into the keeping of a jailer, who
gouged out the old man’s eyes. Still Shah Alam, the blind, helpless,
and at times very hungry prisoner, was emperor of Northern India,
and in his august name Scindhia led the armies to collect the taxes
of Hindustan. No tax was collected without a battle.
Scindhia himself was one of many turbulent Mahratta princes
subject to the peshwa of Poona, near Bombay. He had to sit on the
peshwa’s head at Poona, and the emperor’s head at Delhi, while he
fought the whole nobility and gentry of India, and kept one eye
cocked for British invasions from the seaboard. The British held the
ocean, surrounded India, and were advancing inland. Madhoji
Scindhia was a very busy man.
He had never heard of tourists, and when De Boigne, an Italian
gentleman, came up-country to see the sights, his highness,
scenting a spy, stole the poor man’s luggage. De Boigne, veteran of
the French and Russian armies, and lately retired from the British
service, was annoyed at the loss of his luggage, and having nothing
left but his sword, offered the use of that to Scindhia’s nearest
enemy. In those days scores of Europeans, mostly French, and
scandalous rogues as a rule, were serving in native armies. Though
they liked a fight, they so loved money that they would sell their
masters to the highest bidder. Scindhia observed that De Boigne
was a pretty good man, and the Savoyard adventurer was asked to
enter his service.
De Boigne proved honest, faithful to his prince, a tireless worker,
a glorious leader, the very pattern of manliness. The battalions which
he raised for Scindhia were taught the art of war as known in
Europe, they were well armed, fed, disciplined, and paid their wages;
they were led by capable white men, and always victorious in the
field. At Scindhia’s death, De Boigne handed over to the young
prince Daulat Rao, his heir, an army of forty thousand men, which
had never known defeat, together with the sovereignty of India.
The new Scindhia was rotten, and now the Italian, broken down
with twenty years of service, longed for his home among the Italian
vineyards. Before parting with his highness, he warned him rather to
disband the whole army than ever be tempted into conflict with the
English. So De Boigne laid down the burden of the Indian empire,
and retired to his vineyards in Savoy. There for thirty years he
befriended the poor, lived simply, entertained royally, and so died full
of years and honors.
While De Boigne was still fighting for Scindhia, a runaway Irish
sailor had drifted up-country, and taken service in one of the native
states as a private soldier. George Thomas was as chivalrous as De
Boigne, with a great big heart, a clear head, a terrific sword, and a
reckless delight in war. Through years of rough and tumble
adventure he fought his way upward, until with his own army of five
thousand men he invaded and conquered the Hariana. This district,
just to the westward of Delhi, was a desert, peopled by tribes so
fierce that they had never been subdued, but their Irish king won all
their hearts, and they settled down quite peacefully under his
government. His revenue was eighteen hundred thousand pounds a
year. At Hansi, his capital town, he coined his own money, cast his
own cannon, made muskets and powder, and set up a pension fund
for widows and orphans of his soldiers. All round him were hostile
states, and whenever he felt dull he conquered a kingdom or so, and
levied tribute. If his men went hungry, he starved with them; if they
were weary, he marched afoot; the army worshiped him, and the
very terror of his name brought strong cities to surrender, put legions
of Sikh cavalry to flight. All things seemed possible to such a man,
even the conquest of great Hindustan.
De Boigne had been succeeded as commander-in-chief under
Scindhia by Perron, a runaway sailor, a Frenchman, able and strong.
De Boigne’s power had been a little thing compared with the might
and splendor of Perron, who actually reigned over Hindustan, stole
the revenues, and treated Scindhia’s orders with contempt. Perron
feared only one man on earth, this rival adventurer, this Irish rajah of
the Hariana, and sent an expedition to destroy him.
The new master of Hindustan detested the English, and
degrading the capable British officers who had served De Boigne,
procured Frenchmen to take their place, hairdressers, waiters,
scalawags, all utterly useless. Major Bourguien, the worst of the lot,
was sent against Thomas and got a thrashing.
But Thomas, poor soul, had a deadlier enemy than this coward,
and now lay drunk in camp for a week celebrating his victory instead
of attending to business. He awakened to find his force of five
thousand men besieged by thirty thousand veterans. There was no
water, spies burned his stacks of forage, his battalions were bribed
to desert, or lost all hope. Finally with three English officers and two
hundred cavalry, Thomas cut his way through the investing army and
fled to his capital.
The coward Bourguien had charge of the pursuing force that
now invested Hanei. Bourguien’s officers breached the walls and
took the town by storm, but Thomas fell back upon the citadel. Then
Bourguien sent spies to bribe the garrison that Thomas might be
murdered, but his officers went straight to warn the fallen king. To
them he surrendered.
That night Thomas dined with the officers, and all were merry
when Bourguien proposed a toast insulting his prisoner. The officers
turned their glasses down refusing to drink. Thomas burst into tears;
but then he drew upon Bourguien, and waving the glittering blade,
“One Irish sword,” he cried, “is still sufficient for a hundred
Frenchmen!” Bourguien bolted.
Loyal in the days of his greatness, the fallen king was received
with honors at the British outposts upon the Ganges. There he was
giving valuable advice to the governor-general when a map of India
was laid before him, the British possessions marked red. He swept
his hand across India: “All this ought to be red.”
It is all red now, and the British conquest of India arose out of the
defense made by this great wild hero against General Perron, ruler
of Hindustan. Scindhia, who had lifted Perron from the dust, and
made him commander-in-chief of his army, was now in grave peril on
the Deccan, beset by the league of Mahratta princes. In his bitter
need he sent to Perron for succor. Perron, busy against his enemy in
the Hariana, left Scindhia to his fate.
Perron had no need of Scindhia now, but was leagued with
Napoleon to hand over the Indian empire to France. He betrayed his
master.
Now Scindhia, had the Frenchmen been loyal, could have
checked the Mahratta princes, but these got out of hand, and one of
them, Holkar, drove the Mahratta emperor, the peshwa of Poona,
from his throne. The peshwa fled to Bombay, and returned with a
British army under Sir Arthur Wellesley. So came the battle of
Assaye, wherein the British force of four thousand five hundred men
overthrew the Mahratta army of fifty thousand men, captured a
hundred guns, and won Poona, the capital of the South. Meanwhile
for fear of Napoleon’s coming, Perron, his servant, had to be
overthrown. A British army under General Lake swept Perron’s army
out of existence and captured Delhi, the capital of the North. Both
the capital cities of India fell to English arms, both emperors came
under British protection, and that vast empire was founded wherein
King George now reigns. As to Perron, his fall was pitiful, a freak of
cowardice. He betrayed everybody, and sneaked away to France
with a large fortune.
And Arthur Wellesley, victor in that stupendous triumph of
Assaye, became the Iron Duke of Wellington, destined to liberate
Europe at Waterloo.
L
A. D. 1805
THE MAN WHO SHOT LORD NELSON
Lord Nelson