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UFR : Sciences Sociales

Université Peleforo
GON COULIBALY
Département de Sociologie

Cote attribuée par la bibliothèque

Protocole de Recherche Master 1


Option :

SOCIOLOGIE DU DEVELOPPEMENT RURAL


Sujet :
L’impact socio-économique de la filière viande de brousse sur les acteurs de la chasse
autour du parc national de Comoé
Présenté par
SEKONGO DOKAFOLO BRAHIMA
Encadreur
Dr KOUASSI Koffi Noël
(Maître assistant)

Athropologie sociale et culturelle

Année académique :2022-2023


SOMMAIRE

SOMMAIRE...........................................................................................................................................2

DEDICACE............................................................................................................................................3

REMERCIEMENTS...............................................................................................................................4

LISTE DES ABREVIATIONS..............................................................................................................5

LISTE DES TABLEAUX......................................................................................................................6

INTRODUCTION..................................................................................................................................7

PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE.....................................................................................9

CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE................................................................................................10

I. DEFINITIONS CONCEPTUELLES................................................................................................10

II-JUSTIFICATION DU CHOIX DU SUJET.....................................................................................15

III. PROBLEMATIQUE.......................................................................................................................17

IV. REVUE DE LA LITTERATURE..................................................................................................20

V- OBJECTIFS DE RECHERCHE......................................................................................................28

V.1. Objectif Général............................................................................................................................28

VI. HYPOTHESE DE RECHERCHE..................................................................................................28

VI.1. Hypothèse générale.....................................................................................................................29

VII. CONSTRUCTION DU MODELE D’ANALYSE........................................................................30

VIII-APPROCHE THEORIQUE DE REFERENCE...........................................................................33

CHAPITRE II : CADRE METHODOLOGIQUE................................................................................37

I.TERRAIN D’ENQUETE...................................................................................................................38

II. SITUATION GEOGRAPHIQUE DU PARC NATIONAL DE LA COMOE................................42

III. POPULATION CIBLE...................................................................................................................42

IV. ECHANTILLONNAGE DE LA POPULATION D’ENQUETE..................................................43

V. TECHNIQUES DE COLLECTE DE DONNEES...........................................................................45

VII.PROCESSUS ET METHODES D’ANALYSE DES DONNEES.................................................47

VIII.DIFFICULTES.............................................................................................................................48

DEUXIEME PARTIE : résultats attendus, chronogramme et budgétisation.......................................49

CHAPITRE I : plan provisoire ou chronogramme...............................................................................50

2
II : CHRONOGRAMME......................................................................................................................51

CHAPITRE II : Budgétisation..............................................................................................................53

BIBLIOGRAPHIE A CONSULTER...................................................................................................55

DEDICACE

Je dédie ce protocole de recherche à mes parents qui ont su me donner la force nécessaire pour
mener à terme ce travail, leurs encouragements ont été mon réconfort quotidien.

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REMERCIEMENTS

L’élaboration de ce présent travail n’aurait pas été possible sans l’aide de toutes les personnes qui, de
diverses manières y ont apporté leur contribution. A ceux-là, nous voudrions adresser nos sincères
remerciements.

Dans cette perspective, nous voudrions tout d’abord dire merci au responsable du département, le
Professeur SINAN ADAMAN pour sa compréhension, sa disponibilité et le savoir-faire nous ont
permis d’avancer dans la réalisation de ce mémoire. Mes remerciements sont adressés à notre

4
encadreur Dr KOUASSI Koffi Noël pour sa disponibilité et surtout ses conseils judicieux qui ont
contribué à alimenter ma réflexion.

De même, nous remercions Dr Kouakou ANZIAN pour ses conseils.

Je remercie également tous les enseignants de l’université PELEFORO GON COULIBALY pour
la qualité de l’enseignement, les conseils et les encouragements qu’ils portent à l’endroit de tous les
étudiants.

Par ailleurs, je tiens à dire un grand merci à tous mes condisciples en général. Enfin, je remercie
sincèrement les membres de ma famille ainsi que toutes les personnes qui nous ont soutenues dans
l’élaboration de ce protocole de recherche. Merci chers parents pour vos rôles perpétuels, des
conseils dans nos choix. Dieu vous garde longtemps auprès de nous.

LISTE DES ABREVIATIONS

ACCA : Associations Communales de Chasse Agréées.

ESS : Economie Sociale et Solidaire.

FDC : Fédérations Départementales des Chasseurs.

FRC : Fédérations Régionales des Chasseurs.

PLFN : Produit Forestiers Non Ligneux.

FNC : Fédération Nationale des Chasseurs.

OIPR : Office National des Parcs et Réserves.

PNC : Parc National de Comoé.

UNESCO : Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture.

UICN : Union Internationale pour la Conservation de la Nature.


5
LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Phase d’opérationnalisation des concepts issus de la variable dépendante……….......18

Tableau 2 : Phase d’opérationnalisation des concepts clés issus de l’hypothèse spécifique 1-3 (1-3).
18

6
INTRODUCTION

La conservation des forêts est au centre des préoccupations de tous les pays et en particulier ceux des
pays du Sud. De nombreuses aires protégées et forêts classées ont vu le jour afin de maintenir la
biodiversité. Mais force est de reconnaître que ces patrimoines sont fortement dégradés. (Akoué,
2012). La Côte d’Ivoire n’est pas en reste. Ses aires protégées connaissent le braconnage et subissent
des mutations profondes liées aux pressions anthropiques.

En Côte d’Ivoire, le Parc National de la Comoé (PNC) est inscrit sur la liste du patrimoine mondial
de l’UNESCO depuis 1983, du fait de sa grande richesse touristique et culturelle. Particulièrement, il
subit les pressions du braconnage, des infiltrations clandestines à des fins de cultures, les feux de
brousse, la transhumance, les conflits politiques ainsi que des contraintes d’ordre institutionnel
(UICN, 2008). Les menaces et pressions anthropiques qui s’effectuaient délibérément par les
populations pendant la période de crise sociopolitique de la Côte d’Ivoire sur le (PNC), en l’absence
de surveillance, ont engendré des impacts potentiels, qui ont été à l’origine de son inscription sur la
liste du patrimoine mondial en péril de l’UNESCO en 2003. Il s’agissait notamment des troubles
civils ; du déclin des populations de grands mammifères en raison d’une recrudescence de
braconnage incontrôlé ; et de l’absence de mécanismes de gestion efficace. (Comité du Patrimoine
Mondial, 2012).

On note la non-implication des populations riveraines à la gestion du PNC. Ce qui entraine la


recrudescence du braconnage dans le Parc National de la Comoé. Notre sujet intitulé « Impact
socioéconomique de la filière viande de brousse sur les acteurs de la chasse autour du parc national
de la Comoé » vise à appréhender ces situations à la base des conflits. Ce travail de recherche

7
s’articulera autour de trois chapitres. Le premier est consacré au cadre théorique. Le deuxième
présente le cadre méthodologique et le troisième a trait aux résultats attendus.

PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE

8
CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE

I. DEFINITIONS CONCEPTUELLES

I.1. CHASSE
La chasse est la traque d'animaux dans le but de les capturer ou de les abattre, les manger ou les
détruire. Quand la chasse est soumise à une règlementation, la pratique de la chasse en dehors de son
cadre légal est appelée braconnage. Les opérations de destruction sont soumises au droit de
destruction, qui diffère pour partie du droit de chasse. La « cynégétique » est l'art de la chasse. Le
mot chasse pouvait aussi désigner des terrains de chasse. (Wikipédia, 2021).
Selon le dictionnaire Larousse version (2022) :la chasse est l’action de chasser, de guetter ou de
poursuivre les animaux pour les prendre ou les tuer.
La chasse est une activité qui consiste à prélever les espèces de faunes sauvages pour plusieurs
usages (Benítez-López et al 2017) dont la consommation (Wilkie et al 2016), la vente pour
l’amélioration des revenus (Svensson et al 2016).
Selon Christian (2000) la chasse est une activité typiquement masculine. C’est en premier lieu une
source de protéines indispensable pour les ruraux.
La chasse dans notre pays est une activité pratiquée par de nombreux adeptes. Utile à la Société, elle
génèrerait de nombreux services à la fois d’ordre écologique, économique et social selon le rapport
(Scherrer, 2002).
En France, la chasse est liée au droit de propriété depuis la Révolution française. Pratiquée par les
ruraux au départ de façon individuelle, elle s’est organisée au fil du temps (Corvol, 2010).
Actuellement, les chasseurs sont regroupés en associations locales : sociétés communales,
associations communales de chasse agréées (ACCA). Ces différentes structures sont représentées par
les Fédérations départementales des chasseurs (FDC), elles - mêmes regroupées en Fédérations
régionales (FRC) et au niveau national, par une Fédération nationale des chasseurs (FNC). Au total,
250.000 chasseurs bénévoles participent à cette organisation qui emploie sur l’ensemble de ces
structures quelque 1.300 salariés, des services techniques et administratifs (FNC, 2008).
La chasse est une activité importante pour les communautés proches des réserves de faunes malgré
les impacts négatifs sur les espèces sauvages. (Chabi-Boni,2019).
I.2. PARC NATIONAL
Un parc national selon l’UICN, est une aire protégée de catégorie II (N. Dudley, 2008). Il désigne, «
une zone naturelle, terrestre et/ou marine désignée pour protéger l’intégrité écologique, dans un ou
plusieurs écosystèmes dans l’intérêt des générations actuelles et futures, pour exclure toutes
exploitations ou occupations incompatibles avec les objectifs de la désignation et pour offrir des
possibilités de visite à des fins spirituelles, éducatives, récréatives, et touristique, dans le respect du
9
milieu naturel et de la culture des communautés locales. (UICN, 1994). Selon la loi N° 2002-102 du
11 février 2002 de la Côte d’Ivoire, relative à la création, à la gestion et au financement des parcs
nationaux et des réserves naturelles : un parc national désigne une aire placée sous le contrôle de
l'État et dont les limites ne peuvent être changées, ni aucune partie aliénée, sauf par l’autorité
législative compétente :
- Il est exclusivement destiné à la propagation, la protection, la conservation et l’aménagement de la
végétation et des populations d’animaux sauvages, ainsi qu’à la protection des sites, des paysages, ou
des formations géologiques présentant une valeur scientifique ou esthétique particulière, dans
l’intérêt et pour la récréation du public.
- Dans un parc national, l’abattage, la chasse, la capture d’animaux et la destruction ou la collecte
des plantes sont interdits, sauf pour des raisons scientifiques ou pour les besoins de l’aménagement et
à condition que de telles opérations aient lieu sous la direction et le contrôle de l’autorité compétente.
- Il comporte tout milieu aquatique auquel s’appliquent toutes ou l’une quelconque des dispositions
des alinéas 1 et 3 de la présente définition (République de Côte d’Ivoire, 2002).

I-3-Impact socioéconomique
Selon DEAT (2006), l'évaluation des impacts socio-économiques prise au sens large est vue comme
un cadre qui englobe l'évaluation de tous les impacts sur des humains et la manière dont les gens et
leurs communautés agissent les uns sur les autres avec leur environnement socioculturel, économique
et biophysique. En physique, le choc d'un projectile sur un mur est matérialisé par un point d'impact.
Par extension, le mot impact est utilisé pour désigner les conséquences d'un événement, d'une activité
sur l'environnement socio-économique d'un milieu donné. En économie, l'impact socio-économique
potentiel correspond le plus souvent aux effets financiers, sociaux et économiques induits (Badiane,
2007).
L’impact socio-économique se comprend donc comme une augmentation du revenu des
bénéficiaires qui entraine une amélioration sociale, c’est-à-dire une progression dans les principaux
domaines de la santé, de l’alimentation, de l’éducation et de l’intégration communautaire. (Floreence,
2016)
I-4-Impact social
L’impact social consiste en l’ensemble des conséquences (évolutions, inflexions, changements,
ruptures) des activités d’une organisation tant sur ses parties prenantes externes (bénéficiaires,
usagers, clients) directes ou indirectes de son territoire et internes (salariés, bénévoles, volontaires),
que sur la société en général.
Dans le secteur de l’économie sociale et solidaire, il est issu de la capacité de l’organisation (ou d’un
groupe d’organisations) à anticiper des besoins pas ou mal satisfaits et à y répondre, via ses missions
de prévention, réparation ou compensation. Il se traduit en termes de bien-être individuel, de

10
comportements, de capabilités, de pratiques sectorielles, d’innovations sociales ou de décisions
publiques."
Au sein de l’écosystème français de l’ESS, le terme impact social est aujourd’hui généralement
employé pour désigner les changements provoqués par une organisation sur ses parties prenantes et
sur la société en général. Certains parleront d'utilité sociale, de valeur sociale ou d'externalités.
(Avise, 2020).

II-JUSTIFICATION DU CHOIX DU SUJET

Les motivations sont d'ordre académique, personnel, scientifique et social.


II.1. Motivation personnelle
Notre motivation pour ce sujet est relative à plusieurs faits. Étant au village nous pratiquions la
chasse villageoise. Elle consistait à capturer les lapins, rats, perdrix, agoutis etc.
De même, nous sommes motivés par ce thème, car nous avons des parents qui pratiquent la chasse
des petits et grands gibiers pour la consommation domestique ou pour l’auto consommation.
II.2. Motivation sociale
Pour ce qui est de l’intérêt social, les résultats de notre étude permettront à l’Etat de connaître les
réalités sociales de la chasse. L’étude consiste à caractériser les différentes pratiques de chasse et les
mesures à prendre pour la conservation de la biodiversité.
II.3. Motivation scientifique
Au plan scientifique, nous constatons que plusieurs recherches ont porté sur la pratique de la chasse
autour des différents parcs et réserves de la Côte d’Ivoire. La plupart de ces études démontrent que
malgré l’interdiction de la chasse par le gouvernement ivoirien, elle se pratique de manière illicite.
Selon les textes en vigueur, la chasse est interdite en Côte d’Ivoire depuis 1974. Malgré cette
interdiction, plusieurs études ont montré que les prélèvements de faune sauvage en Côte d’Ivoire
n’ont jamais cessé et se font, le plus souvent, en quantités particulièrement importantes (H.H. Roth,
B. Hoppe-Dominik et P. Koffi Yoa (2002) ; H.U. Caspary (1999 et 2000) ; Ellenberg, Hermann,

11
Roth, H.H, Hofman, Thomas (2000). On estimait à 36,5 millions, soit 120 000 tonnes équivalent-
carcasse, le nombre de mammifères sauvages abattus en 1996. 56% des animaux sont abattus en zone
de savane, 25% sont des petits mammifères, notamment l’écureuil et l’aulacode. Ainsi, les
mammifères les plus exposés à la chasse et au braconnage sont l’aulacode, le pangolin, l’athérure, le
porc-épic, le phacochère, la céphalophe, l’antilope, la civette, la mangouste, et l’écureuil (Thomas,
2005).

III. PROBLEMATIQUE

La chasse pratiquée, en Afrique, avec des moyens rudimentaires est l’une des menaces les plus
connues sur les espèces animales (Ziegler et al, 2016 ; Fa et al, 2016). En effet, avec l’explosion
démographique de ces dernières années, la demande en ressource halieutique a augmenté. Elle a
entrainé une intensification de la chasse villageoise (Duffy et al 2016). D’autant plus que la quantité
des espèces prélevés a connu une hausse. Au point d’amener les ruraux à ne plus chasser uniquement
pour l’autoconsommation mais aussi pour la satisfaction des besoins économiques. Autrement dit, le
fruit de la chasse est commercialisé (Coad et al., 2010 ; Kumpel et al., 2010 ; Abernethy et al., 2013)
notamment en Côte d’Ivoire où chaque année des milliers animaux sont tués et vendus.
Pour lutter contre ce phénomène, qui est une menace pour la préservation de la faune ivoirienne,
depuis son accession à l’indépendance, le pays s’est doté d’institutions à même de définir une
politique de gestion de ses ressources naturelles dont les ressources fauniques et cynégétiques. Dans
ce sens, des stratégies et initiatives ont été mises en place avec l’interdiction de la chasse en 1974.
Malgré cette interdiction, les prélèvements de faune sauvage n’ont pas cessé. Ils se sont plutôt
intensifié (H.H. Roth, B. Hoppe-Dominik et P. Koffi Yoa (2002) ; H.U. Caspary (1999 et 2000) ;
Ellenberg, Hermann, Roth, H.H, Hofman, Thomas (2000).
Par exemple, on estimait à 36,5 millions, soit 120 000 tonnes équivalent-carcasse, le nombre de
mammifères sauvages abattus en 1996. 56% des animaux sont abattus en zone de savane, 25% sont
des petits mammifères, notamment l’écureuil et l’aulacode . En 1985, selon le Col Yamani Soro(,
c’était déjà 65000 tonnes de viande de brousse qui étais sur le marché ivoirien. De 2013 à 2015, il est

12
fait cas de 77545 tonnes qui rapportent aux acteurs de la filiere,70,59 milliards de FCFA, soit 1,7%
du PIB ivoirien. Ainsi, les mammifères les plus exposés à la chasse et au braconnage sont l’aulacode,
le pangolin, l’athérure, le porc-épic, le phacochère, la céphalophe, l’antilope, la civette, la mangouste,
et l’écureuil (Thomas, 2005). Ainsi, étant interdite sous toutes ses formes, la chasse est illégale. Elle
constitue un fait de braconnage.
Aujourd’hui, dans le calendrier des populations rurales, la chasse est une activité économique. Elle
est pratiquée sous diverses formes. C’est une composante importante de l'économie domestique qui a
entrainé une augmentation de la demande en viande de brousse, de la part des consommateurs
urbains. Elle a aussi occasionné un déclin de la faune autour des métropoles. Dans le but de satisfaire
cette demande croissante de la faune, les prélèvements d’espèces sauvages ne sont plus contrôlés. Cet
état de fait est à l’origine des prélèvements nuisibles pour la faune (Ziegler et al, 2016), car les
espèces sont prélevées sans sélection. Les chasseurs ne font pas la différence entre les juvéniles, les
sub-adultes ou les adultes, les mâles ou les femelles, ce qui ne permet pas une chasse durable (Dufour
et al, 2013).

En somme, le parc national de la Comoé est dégradé à des endroits et fait l’objet de l’immersion
clandestine des chasseurs dans le parc. De cette préoccupation, découle une question centrale qui
guidera toute notre démarche : quels sont les impacts socioéconomiques de la chasse sur les
populations ?
De cette question découle les questions subsidiaires suivantes :

 Quels sont les acteurs clés de la filière viande de brousse autour du parc national de
Comoé ?
 Quels sont les processus sociaux et économiques qui sont en jeu les moteurs de cette
filière autour du parc national de la Comoé ?
 Comment les acteurs de la filière viande de brousse sont-ils organisés ?

13
IV. REVUE DE LA LITTERATURE

La revue bibliographique a consisté à rechercher et réunir toute la documentation existante sur des
études et des analyses disponibles sur notre thématique « viande de brousse » en Côte d’Ivoire ou
ailleurs dans le monde afin de disposer d’un état des lieux des travaux déjà initiés.
Cette revue documentaire a permis de faire ressortir les acquis, les contraintes et les opportunités aux
différents stades de la filière ; elle a également permis de mettre en évidence les résultats des
politiques initiées par les pouvoirs publics. En somme, la revue documentaire a permis d’avoir une
première approximation de l’état des lieux du secteur de la viande de brousse en Côte d’Ivoire.
Pour Christian (2000) les produits forestiers non ligneux évoquent généralement le monde
végétal, alors que le règne animal intervient de façon importante dans les productions forestières
autres que les bois d’œuvres. La consommation globale de la viande de brousse des 800 000 habitants
de l’agglomération est estimée à l’équivalent de 9500 tonnes de biomasse fraiche dont la valeur à la
consommation est de l’ordre de 10 milliards de franc CFA. Cette filière économique est très
dynamique et se situe totalement dans le secteur informel. Ainsi, le commerce de la viande de
brousse est-elle directement liée à la croissance urbaine et l’apparition d’une demande forte avec des
marchés solvables. Ce commerce concourt à une redistribution de la richesse nationale de la ville
vers les campagnes également les autres produits vivriers. La venaison est ainsi une source de
revenus monétaires indispensables pour beaucoup de villageois. Dans un contexte international de
cours déprimés pour les cultures de rente (café, coton), en 2005 et 2006, alors que l’ensemble des
PFNL fournit 30 % des revenus monétaires des ménages ruraux, la venaison représente, en moyenne,
20 % de leurs recettes.

La chasse est une activité qui consiste à prélever les espèces de faunes sauvages pour plusieurs
usages (Benítez-López et al, 2017) dont la consommation (Wilkie et al, 2016), la vente pour
l’amélioration des revenus (Svensson et al, 2016), les usages mystico-magiques (Segniagbeto et al,
2013) et les emplois dans la pharmacopée traditionnelle (Alves et al, 2013). Elle se pratique sur
plusieurs parties du monde (Akani et al, 2016 ; Shaffer et al, 2017 ; Fargeot et al, 2017). Les
prélèvements des espèces sur tous ces espaces avaient toujours respecté les normes de la conservation
de la biodiversité qui maintenaient en équilibre les terroirs de chasse et les habitats de la faune
sauvage. Mais depuis quelques décennies, les données ont changé et les facteurs comme la croissance
démographique, l’augmentation de la demande urbaine de viande de brousse et la pauvreté des
populations locales, ont fait de la chasse une menace majeure pour la faune dans la plupart des forêts
et savanes des pays tropicaux (Duffy et al, 2016 ; Knapp et al, 2017).
14
La « viande de brousse » est une source importante de protéines et de revenus pour les populations
rurales et urbaines d’Afrique Centrale. Environ cinq millions de tonnes de gibiers sont prélevées
chaque année dans le Bassin du Congo (Fa et al, 2002).
Pour Stephane (2009-2011) la « viande de brousse » est une source importante de protéines et de
revenus pour les populations rurales et urbaines d’Afriques Centrale. La chasse procure environ cinq
millions de tonnes de gibiers chaque année dans le bassin du Congo, ce qui pose des problèmes
écologiques évidents, notamment pour les espèces les plus vulnérables. Les causes de la non
durabilité de la chasse sont variées : consommation urbaine croissante, accroissement anarchique du
secteur forestier et minier, perte de contrôle par les communautés locales de leurs territoires
traditionnels de chasse, insécurité et faible gouvernance. Au-delà des problèmes écologiques, la
surexploitation de la faune sauvage a des conséquences sur la sécurité alimentaire et les moyens
d’existence de nombreux habitants des forêts tropicales et subtropicales, dont les communautés
autochtones. Dans ce contexte, atteindre une gestion durable des ressources fauniques présente de
nombreux défis, mais constitue un des objectifs des plus pressants pour mieux satisfaire les besoins
des populations locales sans compromettre les ressources fauniques pour les générations futures.
Dans ce contexte, différents acteurs que sont les gouvernements et leurs administrations, les
communautés villageoises, la société civile, les organisations nationales et internationales, le secteur
privé et les bailleurs de fonds internationaux se mobilisent et/ou sont appelés à se mobiliser
davantage pour encourager toutes les initiatives pouvant stopper ou limiter l’exploitation non durable
de la « viande de brousse ». Une de ces initiatives s’appuie sur le développement d’un observatoire
de la « viande de brousse » en
Afrique Centrale, c'est-à-dire du développement d’un dispositif pérenne sur la « viande de brousse »
permettant de fournir des informations écologiques, sociales et économiques sur cette ressource aux
parties prenantes (décideurs en particulier) des pays d’Afrique Centrale pouvant servir notamment de
base dans le cadre de l'évolution/la révision du cadre institutionnel et réglementaire.
Selon Koueita Mariam et al. (2018). Le Parc National de la Comoé (PNC), subit de nombreuses
pressions anthropiques dont les plus intenses de son histoire ont été celles des périodes de crise
sociopolitique que la Côte d’Ivoire a connue. Les pressions anthropiques qui pèsent sur ce parc, sont
le plus souvent pratiquées par les populations riveraines pour leur survie. Ces pressions sévissent en
dépit des investigations de l’Etat à travers l’Office Ivoirien des Parcs et réserves (OIPR), la structure
en charge de la gestion des aires protégées. Au regard de cette situation, une question fondamentale
se pose, comment parvenir à conserver durablement la biodiversité du parc sans toutefois priver les
populations riveraines de leur survie ? le recours à l’exploitation des ressources naturelles apparait
comme un moyen pour les populations de survivre, de s’adapter aux modifications et aux
changements de leurs milieux de vie, perturbés par la démographie galopante et les conséquences du
changement climatique, ponctués par la pauvreté. De plus, si elles sont interdites de pratiques

15
diverses (agricoles, chasse, etc.), elles sont emmenées à enfreindre les interdictions pour leur survie.
L’absence d’activités de substitution peut être source de conflits avec l’autorité de conservation.
Pour John Emmanuel Fa et al. (2019) la consommation d’animaux sauvage dans le contexte africain
présente des bénéfices importants en aucun additif terme de sécurité alimentaire mais n’est pas sans
posé problème a la surexploitation des espèces sauvages, les effets subséquents sur les
écosystèmes, la transmission de la maladie entre les animaux sauvages l’homme ainsi que leurs
conséquences sur la santé humaine.
Pour ces auteurs, les consommateurs la considèrent souvent comme une viande saine, étant donné
qu’elle provient du milieu naturel et ne contient ou produit artificiel. Elle est aussi parfois préférée à
cause de son goût tout simplement car elle rappelle les liens culturels et identitaires liés à la vie
traditionnelle. Dans certains milieux ruraux ou urbains où l’accès à d’autres sources carnées est
impossible ou reste prohibitif, la viande de brousse représente un aliment primordial pour les familles
pauvres.
Par exemple : à Kisangani, en république démocratique du Congo, la viande de brousse a permis de
maintenir un certain niveau de sécurité alimentaire pour les réfugiés en ville pendant le conflit armé,
alors que les autres denrées carnées importées étaient devenues rares.
Selon Christian Fargeot et al. (2017) dans le bassin du Congo, le gibier fournit une part importante
des protéines consommées par les ménages ruraux. Dans un contexte d’urbanisation croissante, une
bonne connaissance de la viande de brousse par les ménages est indispensable, tant pour traiter les
questions de la sécurité alimentaire que pour développer des stratégies de conservations de la
biodiversité. L’enquête sur la consommation des ménages montre que 54% de repas quotidien
contiennent du bœuf, 35% du poisson et 19% de la viande de brousse. La consommation de protéine
animales et de viande de brousse augmente avec les revenus ; les protéines fraîches sont d’avantage
consommées par les ménages aisés alors que la viande de brousse fumée est consommée par les plus
pauvres. Cependant, les modes de consommations qui se dégagent indiquent que la viande de brousse
est moins appréciée que les autres sources de protéines animales, ce qui pouvait limiter la croissance
de sa consommation, notamment en cas de meilleure disponibilité de viandes alternatives et moins
chères.
Le chasseur villageois ne pratique pas la chasse par plaisir ou par tradition. La venaison est, pour lui,
un produit vivrier parmi d'autres. Empiriquement, il va comparer ce que les économistes appellent le
coût d'opportunité des différentes activités possibles, afin de rémunérer au mieux son temps de
travail. Par exemple, un paysan disposant d'une plantation de café préférera, lorsque les cours se
raffermissent, entretenir sa plantation plutôt que de poursuivre une activité cynégétique. Comme le
rendement financier de la chasse est fonction directe de la densité de la faune, la surexploitation du
gibier entraîne une diminution de la rentabilité de cette activité, elle est alors abandonnée par les
acteurs qui ont des choix de vie différents. Pour la faune commune, du fait de ses caractéristiques

16
biologiques évoquées plus haut, on observe, en permanence, un équilibre instable entre la densité du
gibier et la pression de chasse, qui est fonction des conditions socioéconomiques locales. Ainsi, pour
ces animaux, il ne semble pas que la chasse commerciale puisse, à elle seule, entraîner leur
disparition.
Contrairement à une idée reçue, la chasse commerciale n’est pas une activité totalement anarchique ;
elle est soumise à des contraintes fortes, de nature socio-économique. L'accès aux zones de chasse
est, dans bien des cas, régulé de façon traditionnelle et informelle, mais efficace, par les autorités
villageoises.

V- OBJECTIFS DE RECHERCHE

V.1. Objectif Général

L’objectif général vise à étudier l’impact socioéconomique de la filière viande de brousse sur les
acteurs de la filière.
V.2. Objectifs spécifiques
Objectif spécifique 1 : Identifier les acteurs de la filière viande de brousse autour du parc national de
la Comoé.
Objectif spécifique 2 : Déterminer les processus sociaux et économiques qui sous-tendent ou qui sont
les moteurs de la filière.
Objectif spécifique 3 : Analyser l’organisation de la filière viande de brousse.

VI. HYPOTHESE DE RECHERCHE

VI.1. Hypothèse générale

La filière viande de brousse est une activité qui répond aux besoins socioéconomiques des acteurs.
VI.2. Hypothèses spécifiques
Hypothèse spécifique 1 : la filière de viande de brousse se caractérise par une pluralité d’acteurs et de
circuits de commercialisation.
Hypothèse spécifique 2 : les logiques sociales et économiques sont les moteurs de la filière de viande
brousse.
Hypothèse spécifique 3 : l’approvisionnement de la viande de brousse se fait toujours de façon
informelle.

17
VII. CONSTRUCTION DU MODELE D’ANALYSE

Il s’agit dans cette partie de rechercher les indicateurs qui mettent en découvert le contenu des
concepts et précisément des variables dépendantes et indépendantes.
VII.1. Opérationnalisation des concepts
Variables dépendantes
Elles sont des paramètres du problème qui varie sous l’influence d’autres paramètres du problème.
Ou encore, elles subissent les effets des variables indépendantes. Dans le cadre de cette étude. La
variable dépendante est : l’impact socioéconomique de la filière viande de brousse.
Tableau 1 : Phase d’opérationnalisation des concepts issus de la variable dépendante
CONCEPTS DIMENSIONS INDICATEURS
La filière viande de brousse Culturelle Cette filière est liée à leur
tradition.

Economique Manque d’activité


Manque de revenu

Variable indépendante : les besoins socio-économiques des acteurs.


Elles sont dans un problème des paramètres du problème qui varient sans être influencées par les
autres paramètres du problème. Ainsi, elle est contrôlable et manipulable par le chercheur. En ce qui

18
concerne cette étude la variable indépendante est la suivante : Les besoins socio-économiques des
acteurs.
Hypothèse spécifique 1 : la filière de viande de brousse se caractérise par une pluralité d’acteurs et de
circuits de commercialisation.
Hypothèse spécifique 2 : les logiques sociales et économiques sont les moteurs de la filière de viande
brousse.
Hypothèse spécifique 3 : l’approvisionnement de la viande de brousse se fait toujours de façon
informelle.

Tableau 2 : Phase d’opérationnalisation des concepts clés issus de l’hypothèse spécifique 1-4 (1-4)
CONCEPTS DIMENSIONS INDICATEURS
La filière de viande de brousse Activités liées aux pratiques
se caractérise par une pluralité Sociale traditionnelles.
d’acteurs et de circuits de Activité de divertissement pour
commercialisation. les acteurs.
Rapport entre les acteurs de la
filière.

les logiques sociales et Au niveau du patrimoine Conservation de la tradition


économiques sont les moteurs Valorisation de la culture
de la filière de viande brousse. Economique Satisfaction des besoins
économiques et participe au
bien-être de la population
l’approvisionnement de la Associative La vente collective
viande de brousse se fait Distribution des revenus de
toujours de façon informelle. façon équitable

VIII-APPROCHE THEORIQUE DE REFERENCE

19
VIII .1. La théorie du changement du système
La gestion du changement est généralement dirigée par trois intentions que l'équipe de changement
devra accomplir (facette de la vue Usage) : Définir, Mettre en œuvre et Consolider le changement. La
définition du changement consiste à explorer, analyser et comprendre une situation de changement
dans le contexte d’une organisation, à définir et évaluer les solutions possibles. La mise en œuvre du
changement consiste à implanter le changement dans l’organisation selon (les) stratégie(s) de mise en
œuvre choisie(s). La consolidation du changement garantit l’assimilation du changement par
l’organisation. Ces trois intentions forment le cycle de vie d’un processus de changement
organisationnel.
Cette théorie soutient que les personnes ont plusieurs besoins sous-jacents, qui varient d'un individu
à l'autre, et qui peuvent être satisfaits par la défense du système social dans lequel elles vivent, et par
la justification du statu quo amenant au maintien du système, même lorsque celui-ci est
désavantageux pour certains groupes sociaux.
Les individus ont des besoins épistémiques, existentiels et relationnels qui sont satisfaits et
manifestés en tant que soutien idéologique à la structure dominante des normes sociales,
économiques et politiques. Le besoin d'ordre et de stabilité et, par conséquent, la résistance au
changement ou aux solutions de remplacement, par exemple, peuvent inciter les individus à
considérer le statu quo comme bon, légitime et même souhaitable.
Selon la théorie de la justification du système, les personnes désirent non seulement avoir des
comportements favorables à leur égard (l'ego-justification) et aux groupes auxquels elles
appartiennent (la justification de groupe), mais aussi des attitudes positives à l'égard de la structure
sociale globale dans laquelle elles vivent (la justification du système). Cette logique de justification
du système produit parfois le phénomène appelé favoritisme exo-groupe (en anglais : out-group
favoritisme), qui entraîne chez l'individu l'acceptation de conditions sociales inférieures parmi les
groupes à faible statut dans la société, et la création d'une image positive des groupes à statut
relativement élevé. Ainsi, l'idée selon laquelle les individus sont à la fois partisans et victimes des
normes imposées par le système est centrale dans la théorie de la justification du système. En outre,
la facilité passive à soutenir la structure en place dans la société, par rapport aux coûts potentiels (à la
fois matériel, social, et psychologique) de passer à l’action contre le statu quo crée un environnement
dans lequel les arrangements sociaux, économiques et politiques existants tendent à être préféré par
les individus. Les alternatives au statu quo ont tendance à être décriées et les inégalités sociales
tendent à se perpétuer (JOHN, 2005)
VII.2. La théorie de l’action sociale
La théorie de l’action sociale Parson a l’immense mérite de souligner l’importance des idées de Max
Weber et de Pareto sur ce sujet. Parson rappelle avec Weber qu’expliquer un phénomène social, c’est
en faire le produit d’action compréhensive. Il en résulte qu’un moment essentiel toute théorie

20
sociologique consiste à retrouver le sens des actions dont le produit constitue le phénomène à
expliquer.
Par ailleurs, Parson emprunte à Pareto l’idée que certaines actions ont un sens sans que ce sens se
réduise à une adéquation objective entre moyens et fin. C’est bien la définition que donne Pareto des
« actions non logiques » (Parson, 1989).
VIII.3. La théorie de la justification sociale
L'idée centrale de cette théorie est qu'il existe « une motivation à justifier le système par laquelle les
personnes justifient et rationalisent la façon dont les choses sont, de sorte que les arrangements
sociaux existants sont perçus comme justes et légitimes, et même naturels et inévitables » (Jost et
Hunyady, 2002)
Jost et ses collègues définissent la notion de « système social » comme « un réseau structuré de
relations sociales » qui implique une hiérarchisation des individus dans l’ordre social. « Ces systèmes
peuvent être relativement tangibles, tels que les familles, institutions, entreprises, et même la société
considérée comme un tout, ou ils peuvent être plus abstraits et intangibles, tels que les règles et
normes non écrites mais clairement reconnaissables qui prescrivent les comportements
interpersonnels et intergroupes appropriés » (Jost, Liviatan, Van der Toorn, Ledgerwood,
Mandisodza et Nosek, 2010, p 176, notre traduction).
La TJS va plus loin en postulant qu’au-delà d’une « simple » motivation (ou besoin fondamental) à
contrôler leur environnement, les individus sont motivés à percevoir le système comme juste, naturel,
inévitable et que cette motivation les pousse à rationaliser et justifier ce système. Autrement dit, la
TJS met la motivation à percevoir le système juste au premier plan, en tant que motivation
fondamentale et non comme simple corollaire du besoin de contrôle. Ainsi, la TJS « insiste sur les
processus de persuasion idéologique et d’apprentissage social qui conduisent les gens à rationaliser la
façon dont les choses se déroulent » (Jost et Hunyady, 2002, p 116, notre traduction). Dans ce cadre
théorique, la croyance en un monde juste est une idéologie, parmi d’autres, permettant la justification
des inégalités sociales.

CHAPITRE II : CADRE METHODOLOGIQUE

Cette partie prend en compte séquentiellement : la justification du choix du terrain d’enquête, la


population cible, l’échantillon de la population d’enquête, les techniques d’enquête, les outils de
collecte de données, le processus et la méthode d’analyse des données et les conditions sociales de
l’étude.
I.TERRAIN D’ENQUETE

Le Parc national de la Comoé, situé au nord-est de la Côte d’Ivoire avec une superficie de 1 149 450
ha, est une des zones protégées les plus vastes d'Afrique de l'Ouest. Il se distingue par la très grande

21
diversité de sa végétation. Le fleuve Comoé, qui traverse le parc, explique en partie la présence de
groupements végétaux usuellement rencontrés au sud, comme les savanes arbustives et des îlots de
forêt dense humide. Le bien constitue ainsi un exemple exceptionnel d’habitat de transition entre la
forêt et la savane. La variété d’habitats se traduit par une grande diversité des espèces animales.
Du fait de sa situation géographique et de sa vaste superficie consacrée à la conservation des
ressources naturelles, est une unité d’une importance particulière sur le plan écologique. Sa
géomorphologie laisse entrevoir de grandes plaines avec de véritables gouttières creusées par le
fleuve Comoé et ses affluents (Bavé, Iringou, Kongo), permettant la remontée vers le nord d’une
végétation ombrophile, source de présence d’espèces animales de la zone forestière. Le bien héberge
également des intrusions de roches vertes alignées du nord au sud, surmontées de barres rocheuses
qui forment dans le centre et le nord des massifs isolés et de petites chaines de cinq cents à six cents
mètres d’altitude. Le Parc national de la Comoé renferme une variété remarquable d’habitats,
notamment des savanes, des savanes boisées, des forêts galeries, des forêts fluviales et des herbages
littoraux qui constituent un exemple exceptionnel d’habitats de transition entre la forêt et la savane.
Le bien est, à ce jour, l’un des rares sanctuaires de la variété d’espèces biologiques ouest-africaines.
Du fait de sa situation phytogéographique et du passage du fleuve Comoé sur une longueur de 230
kilomètres, le Parc national de la Comoé regorge d’une grande variété d’espèces animales et
végétales. Cette situation fait, en effet, du bien une zone où s’interpénètrent les aires de répartition de
nombreuses espèces végétales et animales ouest-africaines. Le bien abrite environ 620 espèces
végétales, 135 espèces de mammifères (dont 11 pour les primates, 11 pour les carnivores et 21 pour
les artiodactyles), 35 espèces d’amphibiens et 500 espèces d’oiseaux (dont un peu moins de 20% sont
des migrateurs intra-africains et environs 5% des migrateurs paléarctiques). Parmi les oiseaux,
plusieurs espèces dont la protection est d’intérêt mondial sont présentes. Il s’agit de l’Outarde de
Denham (Neotis denhami), du Calao à casque jaune (Ceratogymna elata) et du Calao à joues brunes
(Bycanistes cylindricus). Le bien abrite aussi 36 des 38 espèces du biome de la savane soudano-
guinéenne recensées dans le pays ainsi que des populations résidentes d’espèces devenues rares en
Afrique de l’Ouest, à l’image du Jabiru Ephippiorhynchus senegalensis. Les différentes eaux de
fleuve Comoé et de ses affluents sont l’habitat de 60 espèces de poissons. Chez les reptiles, 3 espèces
de crocodiles présentes à l'intérieur du bien-dont le crocodile nain (Osteolaemus tetraspis) - sont sur
la Liste rouge de l'UICN. Le bien abrite également trois autres espèces menacées que sont le
Chimpanzé, le lycaon Lycaon pictus, l’éléphant Loxodonta africana africana, le lion Panthera leo.
Intégrité
Le Parc national de la Comoé est l’une des rares zones en Afrique de l’Ouest qui ont conservé leur
intégrité écologique. Le bien est suffisamment étendu pour garantir l’intégrité écologique des espèces
qu’il contient, à condition toutefois de mettre un frein au braconnage. Les limites ont été clairement
matérialisées et tracées de manière à inclure des bassins-versants entiers ou des écosystèmes dans

22
leur totalité. Toutefois, si les limites étaient étendues aux monts Gorowi et Kongoli, l’intérêt
écologique du bien s’en trouverait grandement accru, car celui-ci pourrait fournir aux éléphants un
habitat tout particulièrement approprié et permettrait également de protéger d’autres espèces
importantes. Pour cette raison, le Comité du patrimoine mondial a recommandé à l'État partie
d’agrandir la partie du Parc située au sud-ouest de manière à inclure les monts Gorowi et Kongoli.
Les mesures de protection et de gestion requises ont consisté à son inscription sur la Liste du
patrimoine mondial en péril en 2003 à cause des impacts des troubles civils le déclin des populations
de grands mammifères dû au braconnage croissant et incontrôlé et l’absence de mécanismes de
gestion efficaces. La protection du bien est régie par plusieurs lois nationales. Les principaux défis de
gestion sont la lutte contre le braconnage, l’occupation humaine, la pression de l’agriculture et
l’insuffisance du contrôle de gestion et de l’accès. Pour minimiser ces problèmes, il faudra mettre en
place un système efficace de surveillance du bien et des dispositions de gestion participative avec les
communautés locales afin de réduire les pressions et les impacts associés à la gestion de zones
périphériques. Ces mesures devront se traduire par la prise en main totale du bien par la structure de
gestion. Une stratégie de financement durable est aussi indispensable pour garantir les ressources
humaines et financières nécessaires à la gestion à long terme du bien. (UNNESCO, 2017)
Le choix du terrain d’enquête s’est porté sur cinq villages riverains du PNC dont Kopkingué, Bania,
Sépidouo, et Sialèdouo dans la sous-préfecture de Bouna et le village d’Ondéfidouo dans la sous-
préfecture d’Ondéfidouo. Etant dans l’impossibilité de couvrir tous les villages riverains du parc dans
le cadre de notre étude, les critères qui ont prévalu au choix de ces cinq villages sont la forte
démographie, le manque d’activités et d’échanges commerciaux. Ce choix a été fait, afin d’analyser
les impacts socioéconomiques chasse du milieu d’enquête sur la conservation de la biodiversité du
PNC.
II. SITUATION GEOGRAPHIQUE DU PARC NATIONAL DE LA COMOE

Situé au Nord-Est de la Côte d’Ivoire, le Parc National de Comoé (PNC) est le plus vaste Parc
d’Afrique de l’ouest. Il est situé entre les latitudes 8°30 - 9°37 Nord et les longitudes 3°07 - 4°26
Ouest, le Parc National de la Comoé (PNC) s’étend sur une superficie de 1 149 150 hectares
forestières du domaine guinéen.IL s’étend sur les Préfectures de Téhini au Nord, de Bouna au Nord-
Est, de Nassian au Sud et Sud-Est, de Dabakala au Sud-Ouest ainsi que de Kong au Nord-Ouest. IL
doit son nom au fleuve Comoé qui le traverse du Nord au Sud. Le PNC, est limité à l`Est par la
République du Ghana et la Volta noire; au Sud, par les Départements de Bondoukou et de Nassian; à
l`Ouest, par les Départements de Dabakala et Ferkessédougou ; au Nord, par les Départements de
Doropo et de Téhini. IL s’étend sur huit Sous-préfectures qui sont : Bouna, Dabakala, Kong,
Koutouba, Nassian, Sominassé, Téhini, et Tougbo. (Koueita Mariam et al, 2018)

23
III. POPULATION CIBLE

La population d’enquête se compose: d’autorités traditionnelles, des planteurs, des chasseurs, des
vendeurs de la viande de brousse, des transporteurs, des revendeurs, des grossistes et des tenancières
des restaurants.

IV. ECHANTILLONNAGE DE LA POPULATION D’ENQUETE

Nous allons utiliser la technique aléatoire simple et l’échantillonnage par cas multiples.

En sciences sociales, pour procéder à la collecte des données, il est important d’élaborer la procédure
d’échantillonnage. Le mot « échantillon » peut prendre une double signification.

Au sens strict ou opérationnelle désigne exclusivement le résultat d’une démarche visant à prélever
une partie d’un tout bien déterminé ; au sens large, il désigne le résultat de n’importe quelle opération
visant à constituer le corpus empirique d’une recherche.

Dans le cadre de cette étude, nous allons mobiliser la technique aléatoire simple.

L’échantillonnage aléatoire simple est une méthode statistique dans laquelle chaque membre d’une
population a une chance égale d’être sélectionner dans un échantillon.

L’échantillon représente une partie plus petite et plus gérable de la population qui peut être étudiée et
analysée. Il s’agit d’une technique fondamentale pour recueillir des données et faire des déductions
sur une population.

L’échantillonnage aléatoire simple est considéré comme une méthode de sélection d’échantillons
équitable et impartiale. Ce type d’échantillonnage est la méthode de sélection d’échantillonnage la
plus simple.

Les recherches qualitatives recourant à l’échantillonnage par cas multiples (ou multi-cas) prennent
deux formes types : celle des entrevues avec plusieurs individus et celles des études collectives »
(Stake,1994 : 237). Pour faciliter l’exposé, je présenterai les recherches par cas multiples en me
référant notamment à des recherches qui font appel aux entrevues. Les études collectives de cas font
surtout appel à des échantillons par contraste-approfondissement. En ce qui concerne
l’échantillonnage par cas multiples, les recherches fondées sur des documents sont à maints égards
aux recherches par entrevues.

Dans le cadre de notre étude, les groupes sociaux visés sont les jeunes, les chasseurs des villages
riverains, les autorités coutumières, les femmes tenancières de restaurants, les transporteurs, les
revendeurs, les intermédiaires, les grossistes et les consommateurs.

24
De ce fait, elle s'appuie sur les données verbales, comportements observés, les pratiques et actions
des enquêtés dans la gestion foncière. Pour une meilleure analyse de ce phénomène, nous aurons
recours à une démarche compréhensive. Cette méthode nous permettra de cerner le sens que chaque
acteur donne à son action.

V. TECHNIQUES DE COLLECTE DE DONNEES

Pour la pertinence de notre recherche nous avons eu recours aux instruments de collecte de données,
qui sont entre autres la recherche documentaire, les enquêtes, l'observation directe sur le terrain.

V.1.ENQUETE

Il s’agit de la phase pratique de notre étude. En effet, l’enquête est une technique de collecte des
données très utilisée en sciences sociales. Elle renferme toutes les techniques d’interrogation
systématiques qui ont pour but d’obtenir des informations auprès d’acteurs en situation. Il s’agit pour
nous de confronter nos hypothèses de recherche aux réalités pratiques du terrain en vue de les
comprendre et de les expliquer.

V.2. Observation directe

Nous mènerons des observations sur les sites d’enquête, au Parc National de la Comoé, à Bouna
pour rencontrer les différents acteurs de la filière. Pour ce faire, nous utiliserons une grille
d’observation.

V.3. La recherche documentaire

La revue bibliographique a consisté à rechercher et réunir toute la documentation existant sur des
études et des analyses disponibles sur la thématique « viande de brousse » en Côte d’Ivoire ou
ailleurs dans le monde afin de disposer d’un état des lieux des travaux déjà initiés sur la question en
général. Par la suite la recherche documentaire a concerné spécifiquement la commercialisation de la
viande de brousse.

VI.LES OUTILS DE COLLECTE DE DONNEES

Les outils de collecte de données sont l’ensemble des procédés utilisés pour recueillir les données.

VI.1. Guide d’entretien

25
Quant aux entretiens, ils seront menés à l’aide d’un canevas de guide d’entretien élaboré en fonction
des objectifs et des hypothèses de recherche. Les entretiens seront essentiellement semi-directifs. Les
enquêtés connaissent notre thème et leur laisserons la latitude de s'exprimer en orientant tout de
même leurs réponses dans le sens de notre sujet.

VI.2. Grille d’observation

« Les observations sociologiques portent sur les comportements des acteurs en tant qu’ils manifestent
des systèmes de relations sociales et aussi sur les fondements culturels et idéologiques qui les sous-
tendent. Cela veut dire que les comportements observés doivent être appréhendés avec les rapports
sociaux dans lesquels les acteurs sont engagés, et être référé au contexte culturel ou idéologique de
leur apparition » Paul N’DA, édition L’Harmattan 2015. L’observation consiste donc à regarder se
dérouler sur une période de temps donnée des comportements ou des événements et à les enregistrer
dans le but de valider ou d'invalider les informations recueillies. L’observation non participante est
une observation où le chercheur est présent sur le terrain, Il note, décrit les comportements des
acteurs au moment où ils se produisent. Par conséquent, l’observation sera soutenue par une grille
d’observation.

VII.PROCESSUS ET METHODES D’ANALYSE DES DONNEES

A la fin des enquêtes de terrain, nous procéderons essentiellement à deux opérations : le


dépouillement et l’analyse de données. D’abord, nous ferons la lecture ou relecture des données
recueillies, le marquage des passages intéressants, l’inventaire et le classement de ces dernières à
partir des carnets de terrain. Ensuite, nous analyserons les discours sur le logiciel WeftQda et Sphinx
Lexica et enfin nous ferons une triangulation entre les discours recueillis et les données issues des
entretiens et des sources secondaires.

VIII.DIFFICULTES

Les difficultés auxquelles seront confrontées seront de deux ordres : les moyens financiers et les
difficultés logistiques.

26
DEUXIEME PARTIE : résultats attendus, chronogramme et budgétisation

CHAPITRE I : plan provisoire ou chronogramme.

Au terme de notre travail de recherche, les résultats que nous attendons sont les suivants:

27
- Les acteurs de la filière viande de brousse autour du parc national de la Comoé seront identifiés.

- Les processus sociaux et économiques qui sont les moteurs de la filière seront déterminés.

- L’organisation de la filière viande de brousse sera démontrée.

II : CHRONOGRAMME

Durée Mois 1 Mois 2 Mois 3 Mois 4 Mois 5 Mois 6

Semestre 1 Semestre 2 Semestre 3 Semestre 4 Semestre 5 Semestre 6

1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4

Activités de
recherches

phase de
recherche et
la phase
exploratoire

28
La phase de
collecte des
données

L’analyse
des données
et
présentation
des
résultats

CHAPITRE II : Budgétisation

DESIGNATION QUANTITES PRIX UNITAIRE PRIX TOTAL EN


(FCFA) (FCFA)
Recherche 6 40 0000 160 000
documentaire
Agents enquêteurs 4 50 0000 200 000
Enquête exploratoire 1 100 000 100 000
Transport des 6 30 000 180 000
enquêteurs
Nourriture 6 30 0000 180 000
TOTAL 250 000 820 000

FOURNITURES
Stylo, gomme, crayon 1 2000 2000
Bloc note 1 2000 2000
Inscription 5000 5000 5000
bibliothèque
Achat de documents 4 40000 160 000
Sociologique
Imprévus 300 000
MONTANT TOTAL 469 000
DE LA PHASE I
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COMMUNICATION

Téléphone, fax, 4 30 0000 120 000


connexion internet
Achat d’une tablette 1 100 000 100 000

MONTANT TOTAL 5 130 000 220000


DE LA PHASE II

Le coût total du budget est de 1 509 000 FCFA.

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38
TABLE DES MATIERES

SOMMAIRE…………………………………………………………………………2

DEDICACE…………………………………………………………………………….3

REMERCIEMENTS…………………………………………………………………...4

LISTE DES ABREVIATIONS…………………………………………………………5

LISTE DES TABLEAUX………………………………………………………………6

INTRODUCTION……………………………………………………………………...7

PREMIERE PARTIE…………………………………………………………………..9

CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE……………………………………………….10

I : DEFFINITION CONCEPTUELLE………………………………………………..10

I.1.Chasse……………………………………………………………………………...10

I.2.Parc National………………………………………………………………………11

I.3.Impact Socioéconomique………………………………………………….............13

I.4.Impact Social………………………………………………………………………13

II.JUSTIFICATION DU CHOIX DU SUJET…………………………………………15

II.1. Motivation Personnelle …………………………………………………………..15

II.2. Motivation sociale………………………………………………………………..15

II.3. Motivation Scientifique…………………………………………………………..15

39
III. PROBLEMATIQUE………………………………………………………............17

IV. REVUE DE LA LITTERATURE…………………………………………............20

VOBJECTIFS DE RECHERCHE…………………………………………………….27

V.1.Objectifs Général…………………………………………………………………27

V.2.Ojectifs Spécifiques………………………………………………………………27

VI.HYPOTHESE DE RECHERCHE…………………………………………………27

VI.1. Hypothèse Générale……………………………………………………………..27

V.2.Hypothèse Spécifique…………………………………………………………….27

VIII.CONSTRUCTION DU MODEL D’ANALYSE………………………………...29

VII.1. Opérationnalisation du concept…………………………………………….......29

VIII.APPROCHE THEORIQUE DE REFERENCE………………………………….32

VIII.1. La théorie du changement du système…………………………………………32

VIII.2. La théorie de l’action sociale…………………………………………………..34

VIII.3. La théorie de la justification sociale……………………………………………34

CHAPITREII : CADRE METHODOLOGIQUE……………………………………..36

I.TERRAIN D’ENQUETE……………………………………………………………36

II.SITUATION GEOGRAPHIQUE DU PARC NATIONAL DE LA COMOE………40

IIII.POPULATION CIBLE…………………………………………………………...41

IV.ECHANTILLONNAGE DE COLLECTE DE DONNEES………………………41

V.TECHNIQUES DE COLLECTE DE DONNEES…………………………………43

V.1.Enquete…………………………………………………………………………...43

V.2.Observation directe……………………………………………………………….44

V. Recherche documentaire…………………………………………………………...44

VI.LES OUTILS DE COLLECTE DE DONNEES…………………………………..44

V.1.Guide d’entretien…………………………………………………………………44

V.2.Grille d’observation………………………………………………………………45

40
VII.PROCESSUS ET METHODE D’ANALYSE DES DONNEES…………………45

VIII.DIFFICULTES…………………………………………………………………..46

DEUXIEME PARTIE : RESULTATS ATTENDUS, CHRONOGAMME OU


BUDGETISATION…………………………………………………………………...47

CHAPITRE I : Plan provisoire ou chronogramme…………………………………….48

I.RESULTATS ATTENDUS…………………………………………………………48

II.CHRONOGRAMME…………………………………………………………….....49

CHAPITRE II : BUDGETISATION………………………………………………….51

BIBLIOGRAPHIE A CONSULTEE………………………………………………….54

TABLE DES MATIERES…………………………………………………………….71

41

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