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Sidérurgie et métallurgie
Triade du fer Fe - Co - Ni
Triade du palladium Ru - Rh - Pd
Triade du platinium Os - Ir - Pt
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FER
Hématite Fe2O3 ;
Magnétite Fe3O4 ;
Sidérose FeCO3
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I- Sidérurgie :
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Coupe schématique d’un haut fourneau
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briques réfractaires, ses dimensions sont surprenantes : diamètre
de la partie inférieure (Creuset) peut dépasser 10 m ; la hauteur
intérieure peut atteindre 40 m.
On introduit par la partie supérieure (Gueulard) un mélange
solide contenant le minerai de Fer, le Coke qui sera à la fois
combustible et agent réducteur ; et le fondant qui est une
substance qui se combine pour donner produit liquide le Laitier.
Enfin dans la partie inférieure, on injecte de l’aire chaud
(900°C) destiné à oxyder le carbone en monoxyde de carbone :
Air chaud + C 2 CO
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B- Affinage de la fonte :
1- Principe :
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*Soit seulement à la surface du bain à l’aide de lances
verticales comme dans les procédés LD : (Linz-Donawitz) appelé
aussi procédé BOF (Basic Oxygène Furnace) où l’oxygène est
insufflé par lance dans un four rotatif incliné contenant la fonte et
où le monoxyde de carbone CO est directement brûlé en donnant
CO2, OLP.
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(Oxygène-Lance-Poudre) où l’on injecte de la poudre de chaux en
suspension dans le jet d’oxygène pour faciliter la
déphosphoration :
2) Description du convertisseur :
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De l’air est insufflé au bas du convertisseur par des tuyères.
La fonte liquide venant du haut fourneau est versée dans le
convertisseur en même temps que de la chaux (CaO) qui servira à
éliminer le phosphore.
Si + O2 SiO2
4P + 5O2 P4O10
C–L’ACIER :
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Le fer pur étant un matériau à faible caractéristiques mécaniques
et donc d’application restreinte, la mise au point d’alliages s’est
avérée nécessaire pour les besoins industriels : d’ou l’acier.
Un acier est un alliage métallique constitué principalement
de fer et de carbone (dans des proportions comprises entre 0,02 % et
2 % en masse pour le carbone).
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Acier Fonte
2–Aciers fortement alliés.
1– traitement thermique:
Le traitement de durcissement par trempe ; consiste à porter à la pièce à traiter
à une certaine température pour provoquer la formation d’austénite(fer ɣ) puis
à effectuer un refroidissement rapide (trempe à l’eau), dans l’objectif de former
la martensite (une phase métastable du fer α) recherché pour sa dureté.
Éléments d'alliage
Le carbone a une importance primordiale car c’est lui qui, associé au fer,
confère à l’alliage le nom d’acier. Son influence sur les propriétés mécaniques
de l'acier est prépondérante. Par exemple, en ce qui concerne l'amélioration de
la propriété de dureté.
L’aluminium : excellent désoxydant. il peut rendre l’acier inapte à la
galvanisation à chaud.
Le chrome : c’est l’élément d’addition qui confère à l’acier la propriété de
résistance mécanique à chaud. Il joue aussi un rôle déterminant dans la
résistance à la corrosion
Le cobalt : utilisé dans de nombreux alliages magnétiques.
Le manganèse : forme des sulfures qui améliorent l’usinabilité. Augmente
modérément la trempabilité.
Le molybdène : augmente la température de surchauffe, la résistance à haute
température.
Le nickel : les aciers à forte teneur en chrome sert à produire des aciers de
trempabilité modérée ou élevée (selon les autres éléments présents), à basse
température
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C’est l’élément d’alliage par excellence pour l’élaboration des aciers ductiles à
basses températures
Le niobium : même avantage que le titane mais beaucoup moins volatil. Dans
le domaine du soudage.
Le phosphore : augmente fortement la trempabilité. Augmente la résistance à
la corrosion
Le silicium :, augmente la résistivité électrique. Améliore la résistance à
l’oxydation de certains aciers réfractaires. Utilisé comme élément désoxydant.
Le titane : réduit la dureté de la martensite et le risque de corrosion inter
granulaire des aciers inoxydables
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2-Traitement thermochimique:
E) Economie
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+AZOTE – AMMONIAC – ACIDE
NITRIQUE
A-L’AZOTE
A-1 L’élément, l’atome, la molécule :
La molécule d’azote :
La molécule d’azote est diatomique : N2 contrairement à la
molécule d’oxygène elle est diamagnétique ; elle ne contient donc
pas d’électron célibataire :
La distance 1,09 A° entre les deux noyaux, inférieure à celle
deux atomes adjacence (0,74) x 2 : 1,48 A°, montre la présence
d’une triple liaison de covalence dans la molécule N2.
N ≡ N
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A .II Etat naturel et propriétés physiques :
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Emploi d’un catalyseur solide.
Après attaque de l’azote par d’autres éléments du tableau
périodique, nous citerons
les nitrures ioniques du type M3.N avec M (Li ,Na ,K ….)
Les nitrures covalents : Al N, B N, Si3 N4.
Nitrures d’insertion : c’est l’insertion d’azote dans un réseau
métallique de formule générale MN, de structure type Na Cl .
L’azote considéré longtemps comme un gaz inerte réagit bien
que difficilement, et conduit souvent à des composés d’une
importance industrielle considérable. l’Ammoniac.
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B- L’AMMONIAC synthèse et description
B-I PREPARATION :
(a) Au Laboratoire
(b) En industrie
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Procédé FAUSER, synthèse directe on traite un mélange de
trois volumes d’hydrogène et d’un volume d’azote, sous forte
pression à température de 500 °C et en présence d’un catalyseur (
fer en poudre).
B – II SYNTHESE DE L’AMMONIAC :
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Après les opérations précédentes le mélange gazeux ne
contient pratiquement plus que l’hydrogène et de l’azote. A titre
d’exemple une composition typique est la suivante :
H2 = 74,09 % - N2.= 24 ,74¨% - CH4 = 0,87% - Ar = 0,3%
CO + CO2 < 10 ppm
Le catalyseur est essentiellement constitué de fer() avec de
faibles quantités d’oxydes métallique, les promoteurs, non
réductibles lors du pré traitement du catalyseur.
Une composition massique typique du catalyseur dans son état
initial est la suivante
Fe3O4 94,3% -Al2O3 2,3% -CaO 1,7% -K2O 0,8% - MgO 0,5% -
SiO2 0,4%
(b) Utilisation :
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L’ammoniac est à l’origine de la séquence d’obtention de
l’acide nitrique schématisée ci – dessous :
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B–IV STRUCTURE ELECTRONIQUE:
La molécule résulte de la mise en commun de trois électrons
périphériques de l’azote avec trois atomes d’hydrogène. La
molécule est une pyramide aplatie, liaisons partiellement ionique
N-----H+ = 1,016 A° et l’angle
H - N - H = 107°
La molécule d’ammoniac possède un doublet électronique
libre : avec l’ion H+, elle forme une liaison par covalence dative
coordinative .
H +
H N : H
H
Avec les ions métalliques Cu 2+, Ni 2+……elle forme par
covalence dative coordinative des ions complexes ; ions qui ne
possèdent plus les propriétés des ions simples :
Lorsqu’ on additionne l’ammoniac a une solution bleu claire
d’ions Cu (H2O)4 2+ il se forme une solution bleu intense d’ ions Cu
(NH3)4 2+ la cupramine.
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B-V PROPRIETES CHIMIQUES:
L’ammoniac est un corps peu stable et il doit avoir à chaud
des propriétés réductrices et des propriétés nitrurantes.
a- Propriétés nitrurantes:
b- Propriétés réductrices :
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* Action du chlore :
Un courant de NH3 arrivant dans un flacon de chlore
s’enflamme spontanément, il se produit d’abondantes fumées de
chlorure d’ammonium :
NH3 ne brûle pas à l’air mais on peut le faire brûler dans l’oxygène
avec étincelle
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C- L’ACIDE NITRIQUE
C-I STRUCTURE :
La structure de la molécule covalente HNO 3 a été précisée par
l’étude de la diffraction électronique dans la vapeur.
C-II SYNTHESE :
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L’acide nitreux HNO2 étant instable en milieu acide, du
point de vue de l’oxydo réduction, il se dismute suivant la
réaction.
• préparation au laboratoire :
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• procédé industriel :
La production commerciale de l’acide nitrique est faite par le procédé
Ostwald et se réalise en 3 étapes à partir de l’ammoniac :
En premier, l’ammoniac est oxydé en présence d’un catalyseur comme
le platine rhodié, pour former du monoxyde d’azote (NO) (étape
fortement exothermique)
(1) 4NH3(g) + 5O2(g) 4NO(g) + 6H2O ∆H= -905.5 kj/mol
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La réaction (1) étant très exothermique, le refroidissement
effectué à la sortie du réacteur permet la récupération de la
vapeur.
(1) 4NH3(g) + 5O2(g) 4NO(g) + 6H2O ∆H= -905.5 kj/mol
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C-III-UTILISATION:
CONCLUSION :
La quasi totalité de l’ammoniac est utilisée à la fabrication **
des composés ioniques de l’ammonium (sulfates et nitrates)
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** à la synthèse de l’acide nitrique et de l’urée NH 2CONH2 ; **
une quantité de plus en plus considérable est utilisée en
agriculture par injection directe à l’état liquide
** le reste sert comme agent de réfrigération, pour durcissement
superficiel des métaux par nitruration, pour l’épuration des
fumées contenant SO3 etc…
La production mondiale d’acide nitrique, nettement moins
importante que celle de l’acide sulfurique. Au moins 90 % de cette
production sert à fabriquer des engrais.
LES ENGRAIS
I –INTRODUCTION:
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Justes vonliebig 1803-1873 est considéré comme le fondateur
de la chimie agricole. C’est en effet grace à ses travaux qu’il fut
établi que la croissance normale des plantes impliquait des besoins
en substances minérales que les végétaux puisaient dans le sol,
avec leurs racines, sous forme de solution nutritives.
Le but de l’apport d’engrais par l’agriculteur est de
compenser les pertes de certains éléments chimiques par le sol et
plus particulièrement par la partie supérieure des champs d’une
profondeur d’environ 30 cm, la principale cause de ces pertes et
naturellement les récolte elle même notamment en raison de
l’intensification des cultures.
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Elément % en masse de la matière sèche
d’une plante
Prépondérant C 42
provenant de l’air et de H 06
l’eau O 44
Fertilisants majeurs N 2
P 0.4
K 2.5
Oligo-éléments
B. Cl. Cu. Fe. Mn. Mo. Zn
Engrais organiques
Les engrais organiques sont généralement d'origine animale ou
végétale. Ils peuvent aussi être synthétisés, comme l'urée.
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Composition en NPK
de différents engrais
organiques
Engrais N P K
Fumier de bœuf 6 1 7
Fumier de vache 4 1 4
Fumier de cheval 6 1 5
Fumier de porc 4 1 5
Fumier de poule 23 10 17
Fumier de mouton 8 1 7
Fumier de lapin 24 5 0,5
Engrais minéraux
Engrais organo-minéraux
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Nature physique : ce sont des engrais solides – granulés de
moins en moins utilisés
Nature chimique : on distingue
a - Les engrais simples :
Ne contenant qu’un seul élément fertilisant majeur ex : le
nitrate d’ammonium NH4NO3
b - Les engrais composées :
Qui peuvent être binaires et contenir les couples NP, NK ou PK.
Ou ternaires présence simultanée des trois éléments fertilisants.
Remarque : les trois éléments fertilisants sont exprimés de la
façon suivante :
N : Pourcentage massique d’azote contenu dans la formule
chimique d’engrais.
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Le phosphore renforce la résistance des plantes et contribue au
développement des racines
Le potassium contribue à favoriser la floraison et le
développement des fruits.
III–PRODUCTION:
Engrais azotés:
Production mondiale 80 MT. (en Azote)
Le fumier est le plus ancien des engrais, il résulte de la
fermentation d’un mélange de paille, d’urine et d’excréments
animaux. Il contient à peu prés 0,5% d’azote ; 0,3% de P2O5 et
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0,6% de K2O. L’action fertilisante du fumier est durable, car les
micro-organismes du sol ne libèrent que lentement les éléments
fertilisants contenus dans le fumier.
CaC2 + N2 CaCN2 + C
A) Engrais phosphatés:
Production mondiale est d’environ 37 MT (en P2O5)
Les principaux engrais simples sont les superphosphates – les scories
– phosphates naturels.
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B–1 SUPERPHOSPHATES:
Superphosphate triple.
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Il s’agit plus spécialement de la déphosphoration de la fonte
phosphoreuse provenant de la réduction de minerais de fer
contenant du phosphore.
Lors de ces opérations d’affinage, P4O10 forme des scories qui
sont des silicophosphates tels que :
5 CaO, P2O5, SiO2 utilisés directement après un fin broyage.
Hydroxyapatite Ca5(PO4)3(OH)
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action de l’acide chlorhydrique, on obtient ainsi les phosphates
mono et bi calcique.
Hcl Ca(OH)2
Ca3(PO4)2 Ca(H2PO4)2 CaHPO4
Phosphate monocalcique phosphate bicalcique
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Remarque :
Les désignations mono , bi , tri se rapportent à la charge de
l’anion c’est à dire respectivement H2PO4- , HPO42- ,PO43- , ceci
entraîne dans certains cas des appellations pouvant sembler
illogiques telles que phosphates bi calcique pour CaHPO4.
C ENGRAIS POTASSIQUES
IV–NITRATE D’AMMONIUM:
Appelé aussi AMMONITRATE, seconde source d’azote,
après l’urée. Sa synthèse est effectuée à partir de l’ammoniac et de
l’acide nitrique.
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des engrais est d’utiliser la chaleur de la réaction de formation du
nitrate d’ammonium, pour évaporer l’eau introduite avec l’acide
nitrique.
Par ailleurs, on sépare l’étape de cristallisation de l’étape
réactionnelle on opérant à une température de 180 °C, c’est à dire
au delà de la température de fusion du produit (tf =169°C)
Dans les procédés les plus récents, l’ammoniac, préalablement
vaporisé et porté à 70°C est introduit avec l’acide Nitrique en
solution aqueuse, dans un réacteur tubulaire où la réaction est
pratiquement instantanée. La vitesse des gaz dans les réacteurs est
de l’ordre de plusieurs centaines de m/s.
A la sortie du réacteur, on obtient une solution aqueuse de
nitrate d’ammoniac à 85% ou 97% de produit pur et une grande
quantité de vapeur d’eau polluée par de l’ammoniac, les ‘’buées
ammoniacales’’.
Les agriculteurs ont une préférence pour que cet engrais soit
solide et sous forme de billes de 2 à 4 mm, facilement semées sur
les champs.
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Pour avoir cette grosseur de perles, le procédé est ancien et
encore le plus utilisé c’est le prilling : la solution de nitrate
d’ammonium, concentrée à 99,5% est dispersée en gouttelettes
par des buses et projetée en haut d’une tour, les gouttelettes se
solidifient et se refroidissent vers 110°c.
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V- UREE NH2CONH2:
Industriellement, l’urée est uniquement produite par réaction
de l’ammoniac avec le dioxyde de carbone sous forte pression et
à des températures élevées.
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