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Abstract
In classrooms, inspectors find that assessments are not done properly. They
are rare, and sometimes when they are carried out, teachers do not use the
information collected judiciously to improve learning in class. We hypothesized
that the poor performance of students in mathematics during the BEPC exams is
due to the lack of validity of the tests. Based on an analysis of the content of the
mathematics tests to which the BEPC students in Togo have been subjected for ten
years, we have come to the conclusion that the tests do not take into account more
than a small part of the program and in a repetitive manner. Secondly, the items
formulated lack precision and finally, the students' abilities are not taken into
account in the evaluations.
Keywords: Evaluation, test, mathematics, validity, Togo
Introduction
Les évaluations sont importantes et omniprésentes dans le fonctionnement
des systèmes éducatifs. Elles soulèvent le problème de la place de la notation et
celui de la façon dont elles pèsent sur le pilotage des programmes. Elles sont aussi
profondément interrogées par le développement des nouvelles approches par
compétences, qui remettent en cause les formes et les outils traditionnels de
l’évaluation. Ainsi, le statut de l’évaluation a complètement changé : elle ne fait
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plus le simple constat d’échec ou de réussite de l’élève mais est devenue un outil
de dialogue entre l’élève et le professeur afin de permettre à l’élève de progresser
et de le rendre acteur de sa formation. C’est un outil qui permet au professeur
d’adapter les leçons aux besoins des élèves.
Au Togo, parmi les épreuves qui sont administrées à l’examen du Brevet
d’Études du Premier Cycle (BEPC), l’épreuve de mathématique détermine en
grande partie beaucoup la réussite des élèves. Une recherche des causes de ces
échecs en mathématique s’avère nécessaire. Lorsque nous analysons les épreuves
de cette discipline aux examens, nous nous interrogeons sur leur validité. Ce qui
nous conduit à nous interroger sur la qualité du contenu de l’épreuve de
mathématique au Brevet d’Études du Premier Cycle au Togo.
1. Contexte et problématique
L’étude des problèmes de l’évaluation pédagogique implique l’étude des
buts de l’éducation. Il existe une étroite relation entre les situations d’examens et
les objectifs de l’enseignement. Dans les collèges d’enseignement général (CEG)
au Togo, l’évaluation en mathématique prend en compte les trois capacités chez
l’élève. Il s’agit des savoirs, des savoir-faire et des savoir-être. Les enseignants
chargés de proposer les sujets de mathématique au BEPC ignorent parfois le
contenu du manuel du programme et ne se limitent qu’à quelques chapitres du
manuel scolaire CIAM 3ème qui n’est pas exigé par le programme HPM considéré
comme le programme officiel (K. Date-Masse, 2009, p.15).
Dans les visites des classes de 3ème, les inspecteurs constatent que les
enseignants ne connaissent pas l’esprit et la logique du programme HPM et de ce
fait, se contentent d’enseigner de façon linéaire les contenus des manuels scolaires
CIAM qui n’a plus de cours dans le programme officiel à exécuter.
De plus la formation des enseignants de mathématique est disparate,
souvent insuffisante et inadaptée parce que des gestionnaires, des économistes,
nantis de licence ou maitrise, des ingénieurs et beaucoup de bacheliers sont
recrutés pour enseigner des notions du programme qu’ils ne maitrisent pas. (K.
Date-Masse, 2009, p.15).
Enfin, les élèves, dans les classes, travaillent dans les conditions
matérielles très difficiles. Les manuels scolaires et le matériel sont largement
insuffisants ou inexistants dans les établissements scolaires. (K. Date-Masse,
2009, p.16). De tout ce qui précède, il faut reconnaître que la pratique d’évaluation
comme l’ensemble des opérations et stratégies que l’enseignant adopte pour
mesurer le degré de maitrise des objectifs du cours, se révèle être un exercice
difficile dans l’enseignement des mathématiques au Togo.
Dans l’évaluation des élèves une place de choix est accordée à l’évaluation
intervenant à la fin de chaque trimestre ou semestre. L’enseignant est appelé à
contrôler périodiquement les nouvelles acquisitions des élèves à travers les
interrogations, les devoirs et les exercices de maison. Ces trois types d’évaluations
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sont des épreuves écrites qui exige un effort personnel et soutenu de l’élève. Ces
contrôles participent à la formation de l’esprit et du caractère de l’élève. Ils
permettent de contrôler les qualités de réflexion, d’imagination et de jugement de
l’élève. Ce qui permet à l’enseignant de rectifier ses pratiques de classe en tenant
compte du niveau de l’élève et à l’élève de noter ses erreurs pour mieux faire.
Les instructions officielles indiquent qu’il faut multiplier les interrogations,
les devoirs de maison et les devoirs surveillés avec contrôle rigoureux de la
rédaction de la solution. Le contrôle est indispensable à tous les cours tant pour les
enseignants que pour les élèves. Le compte rendu doit être fait aux élèves dans de
meilleurs délais pour éviter que les élèves ne perdent les idées de l’évaluation. Les
instructions officielles rattachées aux curricula de la mathématique insistent sur le
compte rendu en classe qui devrait s’appuyer sur les erreurs et maladresses,
soigneusement soulignées dans chaque copie et accompagnées d’une correction
détaillée au tableau. Il est recommandé aux enseignants de varier les outils
d’évaluation dont ils peuvent disposer. Ce sont : les devoirs surveillés, les
interrogations, les devoirs de maison, les exercices d’entrainement, les exposés,
etc.
Dans les classes, les inspecteurs constatent lors des visites de classes que
les évaluations ne se font pas comme il se doit. Elles sont rares, et pour les
quelques rares évaluation faites, les enseignants ne l’exploitent pas de façon
judicieuse pour améliorer l’apprentissage des élèves (K. Kpatcha, 2009, p.12). On
peut conclure que les évaluations telles qu’elles sont réalisées en classe par les
enseignants ne préparent pas les élèves à réussir l’épreuve de mathématique à
l’examen du BEPC.
Le BEPC est une évaluation sommative qui permet de mesurer le niveau de
maitrise d’un certain nombre de connaissances, capacités et attitudes du
programme d’enseignement.
Il se déroule en fin d'une période d'enseignement, généralement à la fin
d'une séquence d'apprentissage. Tournée vers le passé, il s'efforce d'opérer le bilan
chiffré des acquisitions des élèves en fournissant une note. il atteste du degré
d'appropriation de savoirs, de savoirs faire et savoir-être. Sa fonction est
essentiellement institutionnelle : il vise à contrôler, vérifier, orienter, sélectionner
ou tout simplement informer les partenaires du système éducatif (parents, autres
professeurs et administration...) sur les acquisitions des élèves. La communication
des résultats se réalise par la délivrance d'un diplôme. L’analyse des taux
d’admission indique qu’en 2015-2016, ce sont 57 809 des 97 613 candidats qui ont
été admis, soit un taux d’admission de 59,2% et on note que 39 804 candidats ont
échoué soit 40,77% de taux d’échec.
L’année suivante le taux d’admission a baissé de 2,5 points de
pourcentage. En effet, 66 887 candidats ont été admis sur les 117 988 ayant passé
l’examen soit un taux d’admission de 56,7%. 51 101 candidats ont échoué soit un
taux d’échec de 43,31% pour l’année scolaire 2016-2017. Pour l’année 2012-2013,
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ce sont 42 638 des 65 201 candidats qui ont passé l’examen qui ont été admis soit
un taux d’admission de 65,39% ; 22563 élèves ont échoué soit 34,60% de taux
d’échec.
Les graphiques qui suivent permettent d’examiner la façon dont se
distribuent les résultats moyens obtenus par les élèves au BEPC 2017, pour
l’ensemble des disciplines mais aussi de façon spécifique pour les deux matières
principales (français et la mathématique).
Figure II : Répartition des élèves selon les résultats obtenus à l’épreuve de français
et de maths du BEPC 2017
Source :
RESEN 2018
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En accord avec Langouret et Porlier, J.P., (1998), nous pensons que les
échecs massifs en mathématique au BEPC seraient directement liés à la validité des
épreuves de cette discipline. Ainsi, nous répondons provisoirement que les
épreuves de mathématique au BEPC au Togo, ne seraient pas valides.
Cette hypothèse générale est spécifiée en quatre hypothèses spécifiques à
savoir :
- les épreuves de mathématique au BEPC ne tiennent pas compte du contenu
du programme de cette discipline ;
- les épreuves ne prennent pas en compte toutes les capacités à évaluer chez
l’élève en mathématique ;
- les items ne sont pas clairement formulés pour permettre aux candidats
d’identifier les problèmes exacts qui y sont posés ;
- la répartition des points sur l’épreuve de mathématique au BEPC n’est pas
respectée.
2. Méthodologie
Nous nous sommes donnés pour objectif de choisir un milieu cible nous
permettant d’avoir des informations plus larges et par conséquent, plus fiables.
Nous avons choisi la Région Lomé/Golfe. Notre étude portant sur les épreuves de
mathématique au BEPC, nous nous sommes intéressés précisément à la classe de
troisième de l’enseignement du premier cycle au Togo.
Nous avons ensuite sélectionné au hasard les épreuves de différents
examens des BEPC au Togo. Au total nous avons choisi dix (10) épreuves de
mathématique d’examens. L’échantillon est constitué des épreuves de : 1995 ;
1996 ; 1997 ; 2000 ; 2003 ; 2006 ; 2007 ; 2011 ; 2015 ; 2016, ce qui nous fait un
total de dix instruments de mesure. Ce choix nous permet d’être plus proche des
pratiques actuelles en matière d’évaluation au BEPC dans notre pays.
Les instruments de collecte de données retenus pour nos investigations
sont l’analyse de contenus des épreuves de mathématique du BEPC. Ce choix se
justifie par le fait que les épreuves sont les instruments de mesure au BEPC. Ce
sont elles qui déterminent le niveau d’atteinte des objectifs évalués. Ce sont elles
qui déterminent aussi la réussite ou l’échec des élèves.
La présente recherche est une étude exploratoire. Elle est basée
essentiellement sur les données qualitatives. Elles sont recueillies à partir d’analyse
des épreuves.
3. Résultats et discussion
Les données d’analyse du contenu proviennent de dix (10) épreuves de
mathématique au BEPC. Elles sont présentées en deux parties à savoir la partie
Algèbre et la partie géométrie. Les données des épreuves de la partie algèbre
proviennent de 10 chapitres du programme de mathématique de la classe de
troisième et les données de la partie géométrie proviennent de 09 chapitres du
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2006 ; 2007 ; 2011 ; 2015 ; 2016, le chapitre calcul littéral du programme d’algèbre
a une prédominance, (soit 41%) sur les autres chapitres inscrits au programme
d’algèbre de mathématique en classe de troisième. Ensuite vient, le chapitre sur la
statistique avec un taux de 24%. Le reste des chapitres a un faible pourcentage,
donc sont négligés.
Présentation générale de la géométrie
Tableau 3 : L’ensemble des chapitres du programme de géométrie concernés par le
sujet des années : 1995 ; 1996 ; 1997 ; 2000 ; 2003 ; 2006 ; 2007 ; 2011 ; 2015 ;
2016.
NOMBRE
CHAPITRES POURCENTAGE
D’ITEMS
Propriété de Thalès 12 14
Le triangle rectangle et
17 20
Trigonométrie
Vecteurs 4 5
Coordonnées d’un vecteur 35 42
Équations de droites 5 6
Angles inscrits dans un
3 4
cercle
Symétrie et translation 8 10
Homothétie 0 0
Pyramide et cônes 0 0
TOTAL 84 100
Source : Analyse des épreuves de mathématique, Avril-Mai 2020
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SUJETS
NOMBRE POURCENTAGE
COMPORTANT
[15-20] 3 30
[21-25] 1 10
[26-30] 3 30
[31-35] 2 20
Source : Analyse des épreuves de mathématique, Avril-Mai 2020
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cadre de ce travail n’ont pas la qualité nécessaire pour fournir des informations
pertinentes et fiables.
En effet, l’analyse nous a permis de constater que le contenu du
programme des mathématiques n’est que partiellement pris en compte dans les
épreuves de l’examen et cela de façon répétitive durant plusieurs années dans les
épreuves de mathématique des examens du BEPC au Togo.
Nous en déduisons que les objectifs opérationnels en mathématique ne sont
pas ou sont très peu visés par les professeurs dans la formulation les sujets
d’examen du BEPC. Cela amène les professeurs à contrôler seulement certains
domaines de connaissances (le domaine cognitif au détriment des domaines
psychomoteur ou socioaffectif). Si la prise en compte du domaine cognitif est
certes nécessaire, nous ne devons pas sacrifier les autres domaines. Selon M.
Nadeau, (1988), la validité d’un test renvoie directement et nécessairement à la
question suivante : le test mesure-t-il exactement les objectifs pédagogiques et
réalise-t-il ainsi le but pour lequel il a été conçu ?
Nous pouvons donc en nous référant à Nadeau, conclure que les sujets de
mathématique analysés ne sont pas valides. Par conséquent leurs usages n’ont pas
permis de mesurer exactement les comportements pour lesquels ils ont été conçus
mais plutôt ils ont permis dans certains cas de mesurer des apprentissages auxquels
les élèves n’ont pas été amenés (évaluation des enseignements qui ne sont pas au
programme ou mal formulé).
La notion de fidélité des instruments de mesure comme cela se définit dans
les littératures est difficile à vérifier dans le cadre de ce travail. Néanmoins nous
nous sommes rendu compte que les sujets analysés ne sont pas fidèles aux textes
officiels tel « le mode d’évaluation dans le programme de mathématique (HPM) ».
En effet, notre étude a révélé que les enseignants ne respectent pas les trois
capacités à tester chez l’élève dans les évaluations.
L’analyse des sujets d’examens a révélé que les sujets proposés aux
candidats au BEPC sont dans la plupart des cas entachés d’erreurs dont les sources
sont diverses : la longueur des sujets et le temps alloué, le barème de notation, des
items relatifs aux enseignements qui sont hors programme, mal formulés… Ces
épreuves souffrent également de problème de validité et de fidélité, caractéristiques
essentielles d’un bon instrument de mesure des apprentissages, bref ces sujets ne
sont pas de bonne qualité.
Aussi, la notion de fidélité selon M. Nadeau (1998, p. 289), peut-elle être
liée à « la représentativité de l’instrument de mesure ou au fait qu’il constitue un
bon échantillonnage des comportements possibles à évaluer ». Mais puisque les
sujets analysés ne sont pas conformes au mode d’évaluation nous pouvons déduire
que ces sujets ne constituent pas un bon échantillonnage des ‘capacités à tester
chez les candidats’ qui sont bien définies dans ce mode d’évaluation de
mathématique.
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De même l’analyse des sujets a montré que les différents chapitres des
parties inscrites au programme de mathématique ne sont pas évalués conformément
aux volumes horaires et à l’importance accordée à l’enseignement de ces parties.
Nous pouvons alors conclure que les instruments de mesure auxquels les candidats
sont soumis au BEPC, ne sont valides.
L’analyse du nombre d’items par épreuve a révélé qu’il y en avait un trop
grand nombre. Or selon R. Tousignant (1990) à l’école, les jeunes enfants ne sont
pas toujours capables d’attention soutenue pendant longtemps. Les sujets analysés
comportant un grand nombre d’items étant par conséquent trop longs, ils entrainent
les candidats, dont la plupart sont adolescents, dans la fatigue qui engendre le
fléchissement de leur concentration. Du coup leur rendement faible traduit cette
défaillance.
Aussi notre étude a-t-elle-révélé qu’un certain nombre de sujets de BEPC
soit 70% comportaient le barème détaillé. La présence du barème détaillé sur les
sujets permettait aux candidats d’utiliser rationnellement leurs temps (savoir
choisir l’exercice par lequel commencer en fonction de la note allouée et des
difficultés).
Conclusion
Notre recherche a confirmé que des sujets de mathématique au BEPC
comportaient des exercices mal formulés et des épreuves trop longues (nombre des
items). Ce qui contribue à l’échec des élèves en mathématique au BEPC.
Les hypothèses partaient du postulat que les épreuves de mathématique au
BEPC ne sont pas valides, c’est-à-dire le contenu des épreuves, les capacités
testées sur les épreuves, la formulation des items et le barème de notation sur les
épreuves de mathématique à l’examen du BEPC ne sont pas respectés.
En effet, dans un premier temps, nous avons analysé le contenu des
épreuves de mathématique à l’examen du BEPC. Il s’agit de la prise en compte des
chapitres du programme de mathématique de la classe de troisième dans les
épreuves de l’examen. L’analyse nous a permis de constater que le contenu du
programme de mathématique n’est pas respecté dans les épreuves de l’examen,
c’est-à-dire qu’une infime partie du programme est prise en compte de manière
répétitive dans les épreuves de mathématique des examens du BEPC au Togo.
Aussi, l’analyse nous a permis de constater que les épreuves de
mathématique au BEPC ne prennent pas en compte toutes les capacités à évaluer
chez les apprenants, c’est-à-dire que la capacité connaissance est plus privilégiée
sur les épreuves de mathématique à l’examen que les savoir-faire et le savoir-être.
Donc les épreuves de mathématique à l’examen obligent les élèves à faire
seulement l’effort de mémoire.
En effet, la longueur des items en lien avec l’âge des élèves montre que les
épreuves de mathématiques ne sont pas adaptées aux apprenants se présentant au
BEPC. Non seulement cela introduit la confusion dans les esprits des élèves, mais
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aussi ceux-ci n’arrivent pas à terminer les épreuves dans les temps impartis, c’est-
à-dire deux heures (2h). L’analyse révèle aussi que le barème de notation n’est pas
respecté dans les épreuves de mathématique à l’examen du BEPC. Ainsi, elles
comportent un barème bien détaillé sur les épreuves.
Les déclarations des enseignants recueillis au cours de notre enquête nous a
permis de nous rendre compte aussi que :
- le contenu du programme des mathématique n’est pas respecté dans les
épreuves de l’examen, c’est-à-dire qu’une infime partie du programme
seulement est prise en compte d’une manière répétitive dans les épreuves
de mathématique des examens du BEPC au Togo ;
- des épreuves à l’examen du BEPC ne couvrent pas la grande partie du
contenu du programme des mathématiques.
- les items ne sont pas bien formulés, toutes les capacités ne sont pas prises
en compte dans les épreuves de mathématique à l’examen.
Nous pouvons donc conclure, au regard de nos analyses que les épreuves
de mathématique au BEPC ne sont pas valides parce que leurs contenus ne sont pas
pris en compte dans l’évaluation, le domaine de compétences couvert est
essentiellement cognitif puis les items sont trop longs et rendent difficile la
compréhension par les élèves.
Bibliographie
DATE-MASSE Kokou (2009). Problèmes liés à l’exécution du nouveau
programme de mathématique au premier cycle du secondaire au Togo, Mémoire
de fin de formation pour l’obtention du diplôme d’inspecteur de l’enseignement
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DEMEUSE Marc et HENRY Georges (2004). « L'analyse classique d'items », In
Introduction aux théories et aux méthodes de la mesure en sciences psychologiques
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De KETELE Jean-Marie et GERARD François-Marie (2005). « La validation des
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seconde, Mémoire de fin de formation pour l’obtention du diplôme d’inspecteur de
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LANGOURET Georges et PORLIER Jean-Pierre (1998) : Mesure et statistiques en
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LAVEAULT Dany et GREGOIRE Jacques (2002). Introduction aux théories des
tests en psychologie et en sciences de l’éducation (2e éd.). Bruxelles : De Boeck.]
Revue des sciences de l’éducation, 30(1), 197–198.
https://doi.org/10.7202/011777ar.
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