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La révolution industrielle
La RI et ses conséquences (prolétarisation, urbanisation) a touché les enfants. L’urbanisation fait peur : vice,
immoralité, regroupement des dangereuses classes laborieuses, ... Les repères changent : sécularisation, politique,
... L’industrialisation induit une détérioration des conditions de travail : augmentation de la durée du temps de
travail, des cadences, de la pénibilité, etc.
L’enfance
Il y a un flou autour de la notion d’enfance : après le 7ème après JC p.ex. il n’y a pas d’adolescence et les enfants peuvent
commencer à travailler à 6 ans, on devient une femme à 14 ans, ...
Les enfants ont toujours travaillé et ils travaillent toujours (cf. journée d’école de 8h à 18h organisée comme la vie en
atelier).
- Participation à l’économie familiale puis travail dans des manufactures au moment de la petite RI au MA
- Main d’œuvre d’appoint (petits salaires)
- Enfants abandonnés mis au travail par les hospices et orphelinats
Il ne faut pas oublier que c’est grâce à la RI que nous avons notre confort actuel, nos innovations, etc. mais le prix est
fort : le travail des enfants.
Phénomènes liés à la RI :
Le temps, la discipline de travail, le capitalisme industriel conditionnent toute la société et pas que le monde du
travail (cf. salles de classes).
Le travail des enfants dans l’usine est vu comme l’apprentissage du monde industriel, d’un futur métier et d’une
discipline.
Les premières enquêtes en 1840 sur le travail des enfants sont mal perçues par les industriels car vues comme un
frein. Elles comportement beaucoup de biais (base volontaire et chiffres donnés par les industries) mais donnent une
idée.
- Soit une intensification du travail des enfants (ex : nettoyage de la Mule Jenny)
- Soit une augmentation du travail des enfants (compenser l’absence de machine à moindre coût)
L’enquête de Villermé (FR) a un effet choc car elle constate des faits alarmants et demande des ajustements (≠
critique). Ces enquêtes pour mesurer l’impact amènent à des premières propositions de lois.
à Certains propositions n’aboutissement à rien puisque la société ne reconnaît pas le travail des enfants comme un
problème (p.ex. en 1846, en 1870)
Économiques
- En acceptant cela, les parents initient les enfants au monde industriel, à un métier utile
- Le père a un avantage matériel à ce que son enfant travaille, il le veut
Moraux
Politique
- Si les enfants ne travaillent pas, il faut mettre en place une instruction publique (et les politiques sont contre)
En Angleterre
Les règles sont créées plus rapidement (1840, 1870) qu’en Belgique : sur l’âge, le type de tâche, ...
L’objectif est de garantir une population forte et saine pour pouvoir faire la guerre. On protège l’enfant (notamment
via l’instruction scolaire) pour garantir un sang anglais fort et sain.
En France
C’est l’instruction obligatoire qui aboli le travail des enfants mais la motivation est le bien de la nation et non la
protection des enfants
En Belgique au 19ème
La situation belge évolue lentement : aucun changement alors que propositions de loi (1859 p.ex.). La Belgique est
un des pays les plus en retard à ce niveau. Pendant l’entre-deux guerres, il y avait un rejet de la faute sur les parents :
alcoolisme, oisiveté, etc.
En 1886, des manifestations effraient les élites : on mène des enquêtes. Des mesures sociales et législations sont
mises en place. Malgré ça, il y a encore et toujours des arguments opposés à la réglementation.
Les règles sont mises en place par secteurs donc il y a des différences, pas de généralisation des règles.
Après la GM1, il y a la première loi sur l’instruction publique obligatoire (min. 14 ans). La seconde date de 1970 (18
ans). La motivation derrière est qu’il faut diminuer la pression sur le marché de l’emploi et les études prennent de
plus en plus d’importance – donc l’idée est le bien commun.