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Propriétés
Conduction conducteur isolant isolant
électrique
Conduction Bon conducteur isolant Mauvais conducteur
thermique
Masse volumique 3 3 3 3
7,87g/cm 8,96 g/cm 2,69 g/cm 7,13 g/cm
Température de fusion 1535Ċ 1083Ċ 660Ċ 420Ċ
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3. conclusion
Une distinction est faite entre les métaux, les plastiques et les autres matériaux en fonction
des propriétés physiques spécifiques de chaque matériau.
Les trois types de matériaux (verre, métaux, plastique) sont des matériaux de base pour
l'emballage qui est basé sur les propriétés de ces matériaux.
Atomes et ions
I. Atome :
1) Evolution de la notion de l’atome :
• Avant Jésus-Christ Démocrite pense que l’atome est le plus petit grain de matière que
l’on ne peut casser
• Thomson découvre l’électron et il a proposé un modèle d’atome surnommé « le pudding
de THOMSON »
• RUTHERFORD découvre le noyau de l’atome. Il considère que les électrons se déplacent
autour des noyaux tels des planètes autour du soleil
• Bohr la quantification des orbites des électrons
• Le modèle actuel modélise l’atome par : le noyau qui est entouré d’un nuage
électronique (pas de trajectoire) ; c’est le modèle de Schrödinger, modèle probabiliste
2) Structure de l’atome
L’atome est constitué d’un noyau entouré d’électrons formant un nuage électronique
3- Propriété des constituants de l’atome
Le Noyau : se situe au centre de l’atome, son diamètre est 100 mille fois plus petit du celui de
l’atome, (l’atome est presque vide) l’atome a une structure lacunaire ; en plus La masse d’un atome
est pratiquement égale à la masse de son noyau.
Le noyau porte un nombre de charges positives, c’est le numéro atomique : noté Z ; chaque atome est
caractérisée par son numéro atomique ; on écrit la charge électrique du noyau est (+Ze)
Les Electrons : particules infiniment petites, gravitent autour du noyau à une très grande vitesse,
constituant ainsi un nuage électronique ; et chacun porte une charge électrique négative (- e) ;
appelée charge électrique élémentaire notée e avec ;
-19
e = 1,6 x 10 C ; C désigne le Coulomb.
On écrit donc la charge électrique totale du nuage électronique est (-Ze) ;
• La conduction électrique est due aux déplacements des électrons libres.
• La masse des électrons est négligeable devant la masse du noyau
4-Neutralité électrique de l’atome
L’atome est électriquement neutre en effet, la somme des charges du noyau et les charge du nuage
électronique est nul
La charge de l’atome QA = (+Ze) + (-Ze) = 0
Remarque :
Dans un atome de charge électrique neutre, le numéro atomique Z représente à la fois le nombre de
charge positive du noyau et le nombre de charge négative des électrons et le nombre d'électrons.
Remarques
Un ion monoatomique est constitué d’un seul atome.
Un ion poly atomique est constitué par un ensemble d’atomes.
Un atome ne peut perdre ou gagné que des électrons qui ont des charges négatives.
La charge électrique portée par un ion poly atomique est une charge totale on ne peut
pas associer à aucun atome de cet ion.
Combustion des matériaux organiques
Introduction :
• Les produits organiques : sont généralement moléculaire ; Ayant une squelette
carbonique, contenant essentiellement les atomes de carbone C et accessoirement
{H,O, Cl, P,S, N }
exemple : bois, plastiques, esters, alcools ,,,
On distingue deux types de matériaux organiques :
Matériaux naturels : Les matériaux naturels sont issus de la nature. Ils sont ensuite utilisés
directement par l'homme. Les matériaux naturels peuvent être d’origine animale comme la laine ou
le cuir…, d’origine végétale comme le coton ou le bois …
Matériaux synthétiques : les matériaux synthétiques sont créés par l’homme à partir de procédés
chimiques ce qui les différencie des autres matériaux. Les matériaux synthétiques les plus connus
sont les matières plastiques.
II) COMBUSTION DES MATERIAUX ORGANIQUES :
1) Combustion du papier :
a) Expérience :
On brule un morceau de papier dans une soucoupe
B ) Observation et interprétation :
Au cour de la combustion on observe :
Le papier brûle avec une flamme jaune puis disparaît presque totalement.
Apparition d’un fumé noir qui se transforme à un dépôt noir sur les parois de l’entonnoir ce
dépôt est constitué du carbone C.
Formation d’une buée sur les parois de l’entonnoir et changement de la couleur de sulfate de
cuivre anhydre en bleue ce qui prouve l’existence de l’eau H2O.
Que l’eau de chaux trouble ce qui montre la formation du dioxyde de carbone CO2.
C )Conclusion :
D’après les produits de cette réaction chimique on déduit que le papier est constitué essentiellement
des atomes de carbones et d’hydrogènes, alors le papier est un matériau organique
* Remarque :
● Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz incolore et inodore, très toxique, voire mortel, se fixe
sur les globules rouges du sang qui ne peuvent plus transporter le dioxygène vers les organes et les tissus.
2 ) La combustion du plastique : Polyéthylène
a) Expérience :
On enflamme un morceau de polyéthylène
b) Observation :
● Le polyéthylène brûle avec une flamme bleue qui devient jaune.
● De la buée se forme sur la paroi de l'entonnoir puis disparaît.
● Un précipité blanc se forme dans l'eau de chaux (l'eau de chaux se trouble).
● Lors de l'expérience, une partie du polyéthylène ne brûle pas mais fond. Les gouttes de polyéthylène
tombent sur la soucoupe et se solidifient.
● La présence de la buée sur la paroi de l'entonnoir indique la formation d'eau.
● Le test à l'eau de chaux montre la formation de dioxyde de carbone.
● La combustion du polyéthylène libère de l'énergie sous forme de chaleur.
C) Conclusion :
● Le polystyrène est donc constitué d’atomes de carbone et d’hydrogène. En plus il est
une matière plastique. donc il est un matériau organique.
III) CONCLUSION GENERALE :
Un matériau organique est formé des molécules qui contiennent toujours des atomes de carbone et
d’hydrogène associés parfois à d’autres atomes come l’azote N, l’oxygène O, le chlore Cl, le soufre S
Lors de la combustion d’un matériau organique dans l’air, ceux-ci réagissent avec le dioxygène, ils se
forment comme produits :
L’eau H2O et le dioxyde de carbone CO2dans tous les cas.
Ces produits sont appelés les principaux produits.
Du carbone C et monoxyde de carbone CO en plus, si la combustion est
incomplète.
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● La combustion de certaines matières plastiques produit, en plus de monoxyde de carbone,
d'autres gaz très toxiques, voire mortels qui sont :
► Le chlorure d'hydrogène HCℓ, gaz toxique et irritant, pour le PVC. Alors le pvc est constitué
d’atomes de C ; H et Cℓ
► Le cyanure d'hydrogène HCN, gaz mortel, pour le polyuréthane et le nylon (polyamide). Alors le
nylon est constitué d’atomes de C ; H et N .
► Le dioxyde de soufre SO2, gaz toxique et irritant, pour le polyester. Alors le polyester est
constitué d’atomes de C ; H et S
b) Observation
Le clou dans l’air sec « tube 4 » ne rouille pas.
Le clou en présence de l’eau et l’air rouille « tube2 ».
La quantité de la rouille est plus abondante dans le tube 1 que dans le tube2. en présence de l’eau et l’air
et le sel
Le clou reste intact dans le tube rempli d’eau bouillie recouvert par la couche d’huile.
La formation de la rouille est une opération lente.
Remarque
L’analyse chimique de la rouille montre qu’elle se compose par des molécules
d’oxyde ferrique (0xyde de fer III) de formule chimique Fe2O3.
c) Conclusion
Dans un milieu humide « présence de l’eau », le fer réagit avec le dioxygène pour donner la rouille qui se
compose essentiellement de l’oxyde ferrique Fe2O3 (le composé dominant permis d’autres produits).
Remarque
* La formation de la rouille nécessite la présence de fer de dioxygène et de l’eau
* Le sel utilisé comme catalyseurs pour accélérer la formation de la rouille.
* La corrosion désigne l'altération d'un matériau par réaction chimique avec un oxydant (le dioxygène et le
cation H+ en majorité). Il faut en exclure les effets purement mécaniques (cela ne concerne pas, par
exemple, la rupture sous l'effet de chocs)
* La rouille est une substance poreuse peu adhérente ce qui permet une attaque du fer en profondeur :
c'est une corrosion.
* Pour protéger le fer contre la rouille on peut le recouvrir par des différentes substances :
► De peinture carrosserie.
► D'un corps gras (protection provisoire). Ou De matières plastiques, grillage.
► D'étain (fer blanc). ou De zinc (galvanisation).
► Ou faire un alliage avec du nickel et du chrome (acier inoxydable (inox)).
2 - L’oxydation de fer par combustion.
A – expérience
Départ Arrivée
clous clous
plâtre plâtre
b) Observation
On porte à incandescence un morceau de laine de fer attaché à un fil de fer. On l’introduit rapidement
dans un flacon contenant du dioxygène pur. On constate alors :
_ que la réaction se poursuit avec des étincelles et une flamme jaune ;
_ Que le fil de fer disparaît progressivement ;
_ L’apparition, au fond du flacon, de boules “ gris-bleu” ;
_ et que le fond du flacon est fendu.
En brûlant, le fer consomme le dioxygène contenu dans le flacon. Il se produit un solide noire appelé
oxyde magnétique de fer. Fe O
3 4
Le fer brûle dans le dioxygène. Avec une flamme jaune. Cette réaction chimique est une oxydation (ou
combustion) au cours de laquelle le fer et le dioxygène disparaissent pour produire de l’oxyde magnétique
de fer. Fe3O4 Bilan de la réaction :
Fer + dioxygène Oxyde magnétique de fer
3 Fe + 2 O2 Fe3O4
Remarque :
1°) La combustion du fer dans le dioxygène n’a lieu qu’à température élevée (il faut chauffer préalablement
la laine de fer)
2°) La réaction dégage de la chaleur : on dit qu’elle est exothermique.
II. oxydation d’aluminium :
1. oxydation d’aluminium dans l air humide
A- Expérience :
b- Observation et interprétation :
* L’aluminium s’est reconvert d’une fine couche blanche (Gris) d’oxyde d’aluminium III appelé alumine de
formule Al2O3. Mais contrairement au fer, la corrosion ne progresse pas en profondeur pour détruire le
métal : cet oxyde protège le métal
* L’alumine est une couche non poreuse et impreméable à l’eau et l’air qui proteget l’aluminium
C -.Conclusion
L’aluminium réagit avec le dioxygéne de l’air en produisant l’oxyde d’alumium III ou
l’alumine Al2O3
L’équation-bilan s’écrit :
4 Al + 3 O2 2 Al2O3
Remarque
Noter bien que la couche d’oxyde d’aluminium qui se forme est imperméable à l’air et protège le métal
de la détérioration et garde sa rigidité pendant longtemps
2) Oxydation d’aluminium par Combustion
A- Expérience :
B—Observation
• On introduit dans une paille de la poudre d’aluminium, que l’on projette dans la
flamme d’un bec bunsen.
• La poudre d’aluminium brûle en émettant une lumière blanche très forte et fumées
blanches et des étincelles et l’apparition d’une poudre blanche.
C -.Conclusion
• la combustion L’aluminium dans le dioxygéne de l’air produit l’oxyde d’alumium III ou l’alumine
Al2O3.
a - Protocol e expérimental :
cm de la table.
• On projette successivement dans la
flamme du bec Bunsen de la poudre de fer,
d’aluminium, de cuivre puis de zinc
comme cela est indiqué sur le schéma. Bec Bunsen
• b - Observations :
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CLASSIFICATION DES SOLUTIONS AQUEUSES
I- notion de solution aqueuse
1-1 définition de solution aqueuse
Une solution aqueuse est obtenue en dissolvant une substance solide ou liquide ou gazeuse dans l’eau.
1-2 définition de solution électrolyse
Après avoir dissous un solide ionique dans l’eau ou substance polarisée, on obtient une solution
aqueuse ionique constituée d’anions et de cations. C’est une solution ionique ou électrolytes. Bien qu’elle
soit électriquement neutre, celle-ci conduit le courant électrique.
Remarque
Une solution est un mélange de soluté et de solvant. Une solution est dite aqueuse lorsque le solvant
est l’eau.
le soluté est le corps qui est dissout.
le solvant est le corps dans lequel s’effectue la dissolution.
1-3 Nomenclature et formule chimique d’une solution ionique aqueuse
A -Nom et symbole de quelques ions.
Le papier pH est un papier contenant des substances chimique qui change de couleur selon le PH de la
solution testée.
Le pH-mètre est un appareil de mesure constitué d’une électrode reliée à un boitier électronique
indiquant la valeur du ph sur un écran.
2-3 CLASSIFICATION DES SOLUTION AQUEUSES :
a) Expérience :
A l’aide d’un pH-mètre on mesure le pH des solutions différentes. On note les mesures dans un tableau :
Eaux Eaux Solution chlorure
Solution de de Eau Jus Jus de Acide
de de
aqueuse chaux pur d’orange citron chlorhydrique
javel soude sodium
-
H+ OH
+
de H -
de OH
III - Dilution d’une solution aqueuse :
1) définition.
Diluer une solution, c'est diminuer sa concentration. Pour se faire, on rajoute une quantité de solvant
(souvent de l'eau distillée) à un volume précis de la solution initiale
- la solution de départ est appelée solution mère.
- la solution diluée obtenue est appelée fille :
La concentration molaire Cfille de la solution-fille est toujours inferieur à la concentration molaire Cmère de
solution-mère .
2) Protocole d’une préparation de solution par dilution
Verser la solution mère
Introduire la solution mère dans un bécher. prélevée dans une fiole Compléter la fiole jaugée avec de l'eau distillée
Prélever à l'aide d'une pipette jaugée, rincée et jaugée de volume adapté jusqu'au trait de jauge et agiter en retournant
de volume préalablement calculé, la solution complètement la fiole jaugée pour homogénéiser la
mère. solution.
Remarque
il ne faut jamais ajouté de l’eau à un acide concentré, car il provoque une projection de gouttelettes
d'acide.
3) Effets d’une dilution sur le ph d'une solution
** Si l'on dilue une solution acide :
- La solution devient moins acide.
- Son pH augmente et se rapproche de 7.
** Si l'on dilue une solution basique :- La solution devient moins basique.
- Son pH diminue et se rapproche de 7.
Remarque :
La dilution d'une solution acide fait augmenter son pH mais celui-ci ne peut devenir supérieur à 7 car
l'eau ajoutée n'est pas basique. Inversement la dilution d'une solution basique fait diminuer son pH mais
celui-ci ne peut devenir inférieur à 7 car l'eau ajoutée n'est pas acide
Plus le pH est petit, plus la solution est acide.
Plus le pH est grand, plus la solution est basique.
Lors de l’utilisation de ces solutions il est nécessaire de respecter des consignes de sécurités suivantes :
Lire attentivement les étiquettes des produits avant de les utiliser.
Utiliser de préférence des solutions diluées.
Porter un vêtement de protection (une blouse), des lunettes de protection, des gants ; des masques.
Eviter de goûter les solutions ou de respirer les vapeurs
Ne pas mélanger les produits inconnus car cela peut provoquer des réactions chimiques
dangereuses.
Lors de la dilution il faut ajouter ces solutions à l’eau et ne pas l’inverse.
Après toute utilisation de ces solutions, il faut respecter les règles d’élimination et de stockage car
certaines solutions présentent un danger pour l’environnement.
Identification des ions contenus dans une solution
I – Définitions
1) test de reconnaissance ( test d’identification) des ions.
Un test de reconnaissance a pour objectif de prouver la présence des ions dans une solution ionique. Pour
mettre en évidence la présence d’ions dans des solutions, on réalise généralement des réactions de
précipitation.
2) Définition d’un précipité
Un précipité est un solide insoluble résultant de la réaction chimique entre un anion et un
cation. La couleur du précipité dépend des ions qui réagissent.
Remarque :
1. pour précipiter un anion, il faut obligatoirement un cation. Et inversement.
2. certains précipités changent de couleur avec le temps.
3. on utilise souvent l’abréviation p.p pour définir un précipité
II- Identification de quelques cations :
1 ) Test d’identification des ions sodium Na+
ne baguette de verre plongée dans une solution aqueuse
de chlorure de sodium (eau salée) est Portée dans
la flamme d’un bec bunsen. Une teinte jaune caractéristique
des ions sodium apparaît. Le test à la flamme permet
de caractériser l’ion sodium Na+
2 ) test Identification des ions cuivre II ( Cu2+ ) :
Lorsqu’on verse quelques gouttes de soude ( Na+ + HO ̶) à une solution aqueuse contenant l’ion cuivre II (Cu
2+), Il se forme un précipité bleu c’est l’hydroxyde de cuivre II de formule chimique Cu(OH)
2
Equation de la réaction de précipitation est :
Lorsqu’on verse quelques gouttes de soude (Na+ + HO ̶) à une solution aqueuse contenant l’ion fer III (Fe3+),
Il se forme un précipité marron c’est l’hydroxyde de fer III de formule chimique Fe(OH)3
Equation de la réaction de précipitation est :
Lorsqu’on verse quelques gouttes de soude (Na+ + HO ̶) à une solution aqueuse contenant l’ion Zinc (Zn2+), Il
se forme un précipité blanc gélatineux c’est l’hydroxyde de zinc de formule chimique Zn(OH)2
Equation de la réaction de précipitation est :
Lorsqu’on verse quelques gouttes de soude (Na+ + HO ̶) à une solution aqueuse contenant l’ion Aluminium (
Al3+ ) Il se forme un précipité blanc c’est l’hydroxyde d’Aluminium de formule chimique Al(OH)3
Equation de la réaction de précipitation est :
Lorsqu’on verse quelques gouttes de nitrate d’argent (Ag+ + NO3 ̶) à une solution aqueuse contenant
l’ion chlorure ( Cl ̶ ) Il se forme un précipité blanc qui noircit à la lumière c’est le chlorure d’Argent de
formule chimique AgCl
Equation de la réaction de précipitation est :
Ag+ + Cl - AgCl
Remarque
Mise en évidence des ions H + et OH -
une solution est acide : pH < 7 . Une solution acide contient essentiellement des ions H + .
une solution est basique: 7 < pH . Elle contient essentiellement des ions OH -
Test du dihydrogène ;Lorsque l'effervescence commence, on bouche le tube à essais (avec le pouce). Après
quelques instants on présente une allumette enflammée à l'entrée du tube et alors une légère détonation se
produit (aboiement caractéristique). On en conclut que le gaz formé au cours de l'expérience est du
Dihydrogène.
Couleur Nom et
du formule Équation de la réaction
Ion à identifier Réactif
précipité du de précipitation
précipité
Hydroxyde Hydroxyde
Cuivre (II) Cu2+ de sodium Bleu de cuivre II Cu2+ + 2HO- → Cu(OH)2
+ -
(Na + HO ) Cu (OH)2
Hydroxyde Hydroxyde
Fer (II) Fe2+ de sodium Vert de fer II Fe2+ + 2 HO- → F (OH)2
+ -
(Na + HO ) Fe (OH)2
Hydroxyde Hydroxyde
Fer (III) Fe3+ de sodium Rouille de fer III Fe3+ + 3 HO- → F (OH)3
+ -
(Na + HO ) Fe (OH)3
Hydroxyde Hydroxyde
Blanc
Zinc Zn2+ de sodium de zinc Zn2+ + 2 HO- → Z (OH)2
gélatineux
(Na+ + HO-) Zn (OH)2
Hydroxyde Hydroxyde
Aluminium
de sodium Blanc aluminium Aℓ3+ + 3 HO- → Aℓ(OH)3
Aℓ3+ + -
(Na + HO ) Aℓ (OH)3
Nitrate Blanc qui chlorure
Chlorure Cℓ- argent noircit à argent Ag+ + Cℓ- → AgCℓ
(Ag+ + NO3-) la lumière AgCℓ
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Action des solutions acides et basiques sur quelques métaux
B) Observation :
Pendant, la réaction, on observe :
Une vive effervescence et dégagement des bulles.
Disparition d’une partie d’aluminium.
On entend une petite détonation à l’approche de l’allumette enflammée près de l’orifice du tube.
Lorsqu’on mesure le pH de la solution on voit que la valeur est augmentée.
Quand on ajoute la solution de nitrate d’argent à une quantité de la solution produite on observe la
formation d’un précipité blanc qui noircie à l’exposé de la lumière.
Quand on ajoute la solution de soude à une autre quantité de la solution produite on observe la
formation d’un précipité blanc.
c) Interprétation :
L’effervescence montre qu’une réaction chimique s’est produite entre l’aluminium et
l’acide chlorhydrique.
Les bulles prouvent qu’un gaz se dégage.
La détonation qui se produit en présence d’une flamme montre que le gaz dégagé est le
dihydrogène de formule H2.
L’augmentation du pH explique la disparition des ions H+. donc ils ont réagit.
D’après le test d’identification des ions on déduit que la solution contient les ions
d’aluminium Al3+ et les ions de chlorure Cl-, d’où la formule ionique de la solution produite
est (Al3+ + 2Cl-). C’est la solution de chlorure d’aluminium.
c) Conclusion :
Le réagit avec la solution d’acide chlorhydrique. Au cour de cette réaction les réactifs sont
l’aluminium Al et les ions d’hydrogène H+, et les produits sont le gaz dihydrogène H2 et la solution
de chlorure d’aluminium (Al3+ + 3Cl-) dont :
Le bilan littéral est :
Aluminium + acide chlorhydrique → dihydrogène + chlorure d’aluminium
Equation bilan de la réaction :
2Al + 6(H+ + Cl-) 2(Al3++ 3Cl-) + 3H2
Equation simplifié :
2Al + 6H+ 2Al3+ + 3H2
II) ACTION DE LA SOUDE SUR LES METAUX :
La soude de nom chimique hydroxyde de sodium et formule ionique (Na+ + HO-) est une solution basique, on
l’obtient par la dissolution de la soude NaOH dans l’eau pure.
Interprétation :
● Le fer et le cuivre ne réagissent pas avec la soude.
● L'aluminium réagit rapidement avec la soude alors que la réaction du zinc est plus lente, elle nécessite
un chauffage [la soude attaque le zinc (à chaud)].
● L'action de la soude sur l'aluminium entraine la formation du gaz dihydrogène (H2) et une solution
ionique contenant des ions aluminate [ ℓ(OH)4]-.
● Le bilan littéral est:
aluminium + hydroxyde de sodium dihydrogène + aluminate de sodium
Équation de la réaction
2 Al + 6 H2O + 2(Na+ + OH- ) 3 H2 + 2( Na+ + Al(OH)4- )
Equation réduite :
2 Al + 6 H2O + 2 OH- 3 H2 + 2 Al(OH)4-
● L'action de la soude sur le zinc entraine la formation du gaz dihydrogène (H2) et une solution ionique
contenant des ions zincate [Zn(OH)4]2-.
Le bilan de la réaction entre la soude et le zinc est :
zinc + hydroxyde de sodium dihydrogène + zincate de sodium
Équation de la réaction
Zn + 2 ( Na+ + OH-) + H2O H 2 + (2 Na+ + Zn(OH)42-)
Equation réduite :
Zn + 2 OH- + H2O H 2 + Zn(OH)42-
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