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INTRODUCTION A LA LITTERATURE
La littérature est l’étude des œuvres littéraires. Elle établit un lien entre un auteur et un public. Elle agit sur ce dernier,

mais cette action comporte des aspects différents.

La littérature se définit couramment comme étant l’ensemble des œuvres écrites ou orales auxquelles on reconnaît

une valeur ou une intention esthétique, relevant d’une époque, d’une culture ou d’un genre particuliers. Elle est

conçue aussi comme l’ensemble constitué par les œuvres qui utilisent les moyens du langage, écrit ou oral, et

auxquelles on reconnaît une valeur ou une intention esthétique.

En tant qu’œuvre artistique, il est de la nature de la littérature d’apporter au lecteur une satisfaction esthétique, qui

appartient à l’ordre du beau. Elle peut aussi à travers le beau, rechercher le bien (enseignement) et le vrai

(engagement). Telles sont, en résumé, les trois fonctions majeures que se donnent la littérature.

I-LA RECHERCHE DU BEAU (FONCTION ESTHETIQUE)

Toute littérature a pour ambition d’être vue comme une œuvre d’art, c’est pourquoi elle tend vers la perfection

formelle (caractéristiques des différentes genres : roman, théâtre, poésie, nouvelles, contes, essais …) et entraine

des satisfactions esthétiques.

Les satisfactions esthétiques que la littérature apporte aux lecteurs sont d’ordre diverses : elles peuvent être une

simple distraction (évasion : roman policier, roman d’amour, roman populaire) ou l’instauration d’émotions :

esthétiques (à travers la musique des vers, la beauté de la forme…) ; affectives ( à travers la description de la beauté

de la nature, des sentiments comme l’amour, la souffrance) et même d’ordre visuel à travers la beauté de la forme

(calligramme, poème à forme fixe, métrique, rimes …)

La littérature est aussi en relation avec l’esthétique contemporaine qu’elle peut adopter, renouveler ou rejeter (rejet

des régles du théatre classique par les romantiquues ; rejet des régles de la versification par les romantiques, les

poétes négro-africains, les symbolistes, les surréalistes…)

II-LA RECHERCHE DU BIEN (FONCTION DIDACTIQUE, UTILITAIRE)

A travers l’esthétique, la littérature se donne aussi comme objectif la recherche du bien ; elle est donc utile. En effet,

elle a une fonction didactique car permet d’acquerrir des connaissances, du savoir ; elle éduque aussi en enseignant

la vertu, en dénonçant les vices, les défauts, les maux (à travers les leçons de morale-contes et fables-, mais aussi à

travers leur mise en scène du mal ou par la peinture de personnages vertueux dans le roman ou dans le théatre par

exemple)

III-LA RECHERCHE DU VRAI (ENGAGEMENT)

Tout au long de son histoire, la littérature s’est toujours engagée à travers la prise de position des auteurs, mais

aussi à travers la prise en charge des problémes de la société. Elle se met ainsi au service de la vérité, des causes

politiques, sociales ou religieuses. L’engagement de la littérature se note à trois niveaux :

l’engagement de l’auteur dans le fond à travers la peinture de la réalité dans sa totalité, la dénonciation des

injustices, la prise de position par rapport à des problèmes ;


l’engagement de l’auteur dans la forme à travers le refus du respect des règles littéraires en vigueur-poésie,

théatre, roman- ;

l’engagement personnel de l’écrivain particulièrement sur le plan politique. C’est l’exemple des écrivains de

la négritude, des romantiques, des surréalistes…qui s’engagent politiquement pour transformer les réalités

sociales en combattant les injustices et les inégalités sociales.

Cependant, on peut noter que, malgré cet engagement de la littérature à rechercher le beau, le bien ou le vrai, elle est

confrontée à des problémes spécifiques. Théophile Gautier, partisan de « l’art pour l’art », dira qu’il n’ya de vraiment

beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid. Quant à Baudelaire, il soutient que l’art, en général,

ne doit pas enseigner la morale. Il note à ce sujet : « Il faut peindre les vices tels qu’ils sont ou ne pas les voir. Et si un

lecteur ne porte pas en lui un guide philosophique et religieux qui l’accompagne dans la lecture du livre, tant pis pour

lui. » Il ajoutera même que la moralité d’une œuvre d’art, c’est sa beauté. Par contre pour Victor Hugo, l’art doit se

mettre au service du progrès « le beau serviteur du vrai ». De même Sartre écrira que l’écrivain qu’il le veuille ou non

est engagé dans son temps. Il doit consciemment et volontairement essayer d’agir sur lui.

La littérature se divise en deux grandes parties : la littérature orale et la littérature écrite. On note aussi des

subdivisions géographiques comme la littérature française, la littérature négro-africaine. La littérature comprend les

genres comme la poésie, le roman, le théatre, la nouvelle, leconte. Enfin l’histoire de la littérature est traversée par ce

qu’on peut appeler les courants littéraires comme l’Humanisme et la Pléiade au XVIe siécle ; le Baroque, la Préciosité

et le Classicisme au XVIIe siécle, le Rationnalisme ou Philsophie des lumières et le Préromantisme au XVIIIe siécle ;

le Romantisme, le Réalisme, le Naturalisme, le Parnasse, le Symbolisme au XIXe siécle ; le Dadaisme, le Surréalisme,

l’Existancialisme, le Nouveau Roman, la Négritude… au XXe siécle.


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