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DÉDICACE
Du profond de nos cœurs, nous dédions ce travail à tous ceux qui nous sont chers.
Affables, honorables, aimables : vous représentez pour nous le symbole de la bonté par
excellence, la source de tendresse et l’exemple du dévouement qui n’a pas cessé de nous
encourager et de prier pour nous.
Tout le corps pédagogique de l’ISPITS de LAAYOUNE Qui a mis à Notre disposition tous
les moyens nécessaires pour accomplir notre formation dans des bonnes conditions.
Nos collègues de l’ISPITS de LAAYOUNE Veuillez trouver ici le pouvoir des moments
tantôt difficiles tantôt agréables, que nous avons vécus ensemble et l’expression de nos
inoubliables souvenirs.
III
REMERCIEMENT
REMERCIEMENT
Avant de commencer ce travail nous profitons cette occasion pour remercier chaleureusement
et vivement tous ceux qui nous ont aidé à effectuer cette recherche soit de près soit de loin.
Nos remerciements sont adresses particulièrement :
A notre Encadrant M. OMAR EL ALAOUY, nous vous remercie de vos conseils , votre
collaboration et votre orientation avec lesquels vous avez suivi ce travail et nous ont aidé à
son élaboration.
A M. ABID HOUSNI, Nous vous remercie d'avoir enrichi nos connaissances et de nous avoir
guidés durant cette étude.
Aux personnels infirmiers (es), Nous tenons fermement à remercier également tout le
personnel de service de réanimation pour sa gentillesse et son soutien.
Aux membres du jury, Nous exprimons nos sincères sentiments, de respect et de gratitude
envers vous, de pouvoir lire et évaluer notre travail.
Enfin, nous remercions les collègues de la promotion 2016/2019 " SODOR MALIKA "
"SIHAM BENNAR " et toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin à la
réalisation de ce travail.
IV
RÉSUMÉ
RÉSUMÉ
L’aspiration trachéobronchique est un geste primordial, son pronostic est dominé par un
nombre des complications pulmonaires, cardiaques encore élevé qui peuvent y résulter s’il
n’est pas pratiqué d’une manière efficace, même dans les pays à haut niveau socio-
économique.la réalisation de cette technique est un processus capital, compte tenu des
résultats issus de notre étude, nous pouvons dire qu’au niveau de la réanimation au Centre
Hospitalier Régional de Laayoune (HMHBM) ce procédé présente des lacunes.
Comme des instruments de mesure pour la collecte des données nécessaires, nous avons
opté un questionnaire diffusé aux personnels infirmiers (es), et des observations directes de la
réalisation de l’acte.
D’après L’analyse des principaux résultats obtenus on déduit une discordance entre la
pratique quotidienne caractérisée essentiellement par une instillation systématique de sérum
salé, l’aspiration lors de l’introduction de la sonde, la présence des mouvements de va et
vient, la négligence de certaines règles d’asepsie et la théorie qui ne préconise pas ces
éléments.
Les recommandations retenues dans cette recherche sont regroupées en quatre volets à
savoir la gestion, la formation, la recherche, et la pratique et ont pour but d’améliorer les
conditions de la réalisation de cette technique.
V
ABSTRACT
ABSTRACT
Our research aims to describe the process of achieving tracheobronchial aspiration in favor
of hospitalized patients at the level of resuscitation. The choice of the resuscitation care unit is
dictated by the fact that it accommodates ventilated intubated patients who require daily
aspiration.
As measuring instruments for the collection of the necessary data, we opted for a
questionnaire distributed to nursing staff, and direct observations of the realization of the act.
According to the analysis of the main results obtained, we deduce a discrepancy between
the daily practice characterized essentially by a systematic instillation of saline serum, the
aspiration during the introduction of the probe, the presence of back and forth movements, the
neglect of certain rules of asepsis and the theory which does not advocate these elements.
The recommendations retained in this research are grouped into four components, namely
management, training, research, and practice, and aim to improve the conditions for carrying
out this technique.
VI
TABLE DE MATIERE
TABLE DE MATIERE
VII
TABLE DE MATIERE
RESULTATS ...............................................................................................................................15
I. LES RESULTATS DU QUESTIONNAIRE : ............................................................................................... 15
II. LES RESULTATS D’OBSERVATION ....................................................................................................... 24
DISCUSSION ..............................................................................................................................27
RECOMMANDATIONS ...........................................................................................................31
LES FORCES DE L’ETUDE. ...................................................................................................33
LES LIMITES DE L’ETUDE : ................................................................................................33
CONCLUSION ...............................................................................................................................34
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES .......................................................................................35
ANNEXE ........................................................................................................................................37
VIII
LISTE DES TABLEAUX
IX
LISTE DES GRAPHIQUES
X
LISTE DES ANNEXES
XI
LISTE DES ABREVIATIONS
AT : Aspiration Trachéal
IDE : Infirmiers Diplômé d’Etat
MHBM : Moulay Hassan Ben Mehdi
SRLF : Société de réanimation de langue française
IFPS: : Institut de formation pharmacie santé
AES : Accident d’Exposition au Sang et liquides biologiques
SHA : Solution hydro alcoolique
PaO2 : Pression artérielle en oxygéne
XII
INTRODUCTION
INTRODUCTION
La réanimation est une discipline médicale qui s'attache à prendre en charge les patients
présentant une ou plusieurs défaillances aigues, mettant directement en jeu le pronostic vital.
Ces patients nécessitent la mise en œuvre de techniques de soins intensifs telle que la
ventilation artificielle, l’assistance hémodynamique, l'assistance rénale ou l’aspiration
trachéale. Cette dernière est importante dans le processus de la prise en charge des patients et
consiste à évacuer les sécrétions bronchiques à travers une sonde d’intubation ou une canule
de la trachéotomie. L’aspiration trachéobronchique se définie comme “ Technique consistant
à libérer les voies aériennes supérieures et bronchiques des secrétions, qui les encombrent à
l’aide d’une sonde d’aspiration.”. (Nyunga, 2011) [1]
Durant cette technique, il faut éviter au maximum la douleur et respecter les règles
d'hygiène et d'asepsie, comme le précise Nyunga (2011)[1] en mentionnant que
« L’aspiration trachéale est un geste indispensable couramment pratiqué d’où banalisé qui
provoque une effraction des voies respiratoires, potentiellement dangereuse car pouvant être
vectrice d’agents pathogènes de l’environnement, tout particulièrement par manu-portage ».
Dans le même sens, Roulin(2007)[2] ajoute que ce procédé est un geste à haut risque et
avec de nombreuses complications à savoir : a) lésions de la muqueuse trachéale, b)
bradycardie vagale ou autres arythmies cardiaques, c) augmentation du risque infectieux, d)
survenue d’une toux excessive, e) désaturation voire une hypoxie, f) désynchronisation entre
le patient et le ventilateur, g) un bronchospasme ou h) augmentation de la pression
intracrânienne.
Au Maroc, les répercussions de cette technique sont mal connues en raison de la rareté des
études sur le sujet. Au même temps, cette technique est enseignée dans les cours de formation
des infirmiers diplômés d’état (IDE). Seulement, elle ne figure pas parmi les activités
infirmières mentionnés au niveau du statut des infirmiers de 1964 Décret du
13/4/2007 portant statut particulier du corps des infirmiers du ministère de la santé. [3]
Face à cette situation, nous somme obliges de poser une question majeure : Quels sont les
facteurs qui influencent la réalisation correcte du soin d’aspiration trachéobronchique
chez les patients intubés ventilés par le personnel infirmier du service de la
réanimation au centre hospitalier régional de laayoune ?
Notre étude a pour objectif principale de de décrire les facteurs qui influencent la réalisation
de la pratique d’aspiration trachéobronchique, par le personnel infirmier, au niveau de la
réanimation de l’hôpital Moulay Hassan Ben Mehdi.
2
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
Grosclaude dans son ouvrage explique l’étymologie du terme « Réanimer» qui signifie
littéralement « faire revenir à la vie ». Le terme « Réanimation » est récent et utilisé
notamment depuis la seconde partie du XXème siècle qui a vu naître la spécialité que l’on
connaît actuellement et les unités hospitalières bien loin de cette connotation de résurrection.
Cet auteur ajoute que le service de réanimation est un lieu où s’activent jour et nuit les
équipes soignantes autour de patients pour lesquels il faut entretenir et restaurer leurs
fonctions vitales afin d’assurer le maintien de leur vie. En effet, les défaillances multi
viscérales dont ils sont atteints mettent en jeu leur pronostic vital à court terme et nécessitent
une surveillance sans faille. (Grosclaude.2002)[4]
1. L’aspiration
Le terme aspirer signifie l’action d'absorber l'air par les voies respiratoires ou d'attirer un
liquide, un fluide, chargés éventuellement de matières solides, en créant un vide .En chirurgie,
c’est une technique consistant à évacuer les gaz, liquides ou sécrétions indésirables de
diverses cavités de l'organisme à l'aide d'un drain, d'un fibroscope ou d'une sonde branchés
sur un aspirateur(Larousse, 2000).[5]
Les professionnels de santé travaillant dans les unités de réanimation doivent mobiliser des
connaissances et acquérir des comportements adaptés aux situations. Cela implique une
formation complémentaire, leur permettant de prendre en charge les patients et leurs proches
dans ce contexte particulièrement difficile. Or, cette discipline fait appel à des savoirs,
aptitudes et compétences très spécifiques qui sont peu abordés durant les trois années que
passent les étudiants infirmiers à l’Institut de formations aux professions de la santé
(IFPS).(SRLF et Springer-Verlag, 2011).[6]
3
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
3. L’aspiration trachéale
L'aspiration trachéale, par sonde ou par le biais d'un fibroscope, s'utilise couramment pour
évacuer les sécrétions trachéo-bronchique dans une intention diagnostique (recueil de cellules
ou d'agents microbiens) ou thérapeutique (chez un malade trachéotomisé ou sous ventilation
assistée) (Larousse, 2000). [7]
Technique consistant à libérer les voies aériennes supérieures et bronchiques des secrétions,
qui les encombrent à l’aide d’une sonde d’aspiration. (Nyunga, 2011). [1]
Selon Nyunga Les objectifs de l’aspiration trachéo-bronchique divise en deux part, une part pour
le patient (nécessite, sécurité, efficacité, confort), et d’assurer et entretenir en permanence la
liberté des voies aériennes supérieures, en plus éviter l’infection de l’arbre trachéo-
bronchique, en fin et la deuxième part pour le personnel soignants c’est la perfection des
gestes et la prévention de l’infection. (Nyunga, 2011) [1]
Parallèlement, Rosmorduc confirme que l’aspiration trachéale nécessite le respect des
règles d’hygiènes et d'asepsies pour : a) Prévenir les infections pulmonaires pour le patient b)
Prévenir les risques professionnels d’AES, c) Maintenir la perméabilité des voies aériennes,
d) Améliorer les échanges gazeux respiratoires et e) Assurer la sécurité et le confort du
patient. (Rosmorduc, 2010) [8]
Dans le même sens, Eyffred ajoute que l’aspiration trachéale est un soin essentiel chez le
patient intubé ou trachéotomisé : elle vise à assurer et entretenir la liberté des voies aériennes
supérieures. Elle se substitue au dysfonctionnement de la fonction mucociliaire responsable
d’une accumulation de secrétions dans l’arbre trachéobronchique, et vise à prévenir les
risques de pneumopathies nosocomiales. (Eyffred, 2008) [9]
b. Les indications
Hypersécrétion bronchique
Obstruction des voies aériennes
Toux, patient désadapté du respirateur
désaturation
Le geste doit être efficace, aseptique et bref. La fréquence de l’aspiration doit être adaptée aux
besoins du patient. [10]
4
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
c. Contre-indications
L’aspiration trachéale comme toute technique de soin, nécessite le respect d’un processus
pour sa réalisation. Dans la partie qui suit, nous allons développer certains axes de cette
technique à savoir :
1. la préparation du matériel,
2. la pré oxygénation,
3. la lubrification des sécrétions,
4. la force de succion,
5. la délicatesse des gestes
6. la fréquence de l’AT
7. la vérification de la réussite de la technique.
Nyunga (2011) [1] se réunis sur l’utilisation d’un certain nombre de matériel à savoir :
5
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
2. La préoxygénation du patient.
plus élevées avec une préoxygénation réalisée avec le ventilateur. Les pics de pression
inspiratoires sont plus importants avec la méthode manuelle.
La préoxygénation est effectuée auprès de tous les patients intubés.
Selon Blackwood (1999)[13], Si on mélange du NaCl 0,9% dans un tube avec des
sécrétions, il n’y a pas de mélange car le mucus à une surface gélatineuse qui est hydrophobe.
Dans le même sens, Klockare et al (2006)[14]ajoutent que la majorité du NaCl 0,9% instillé
est drainée au niveau pulmonaire dans le lobe inférieur droit et reste dans les grosses bronches
lobaires et segmentaires et confirment que l’effet humidifiant du NaCl 0,9% est négligeable .
Parallèlement, l’association américaine pour les soins respiratoires(AAFRC), ne préconise
pas la pratique systématique de l'instillation de sérum physiologique avant d'aspirer. Une autre
étude effectuée par Hagler et Traver (1994)[15] suggère que l’instillation augmente le risque
de surinfection. Ils ont étudié les effets des aspirations avec ou sans instillation sur 10 tubes
endotrachéaux après leur retrait. L’instillation avant une aspiration mobilise cinq fois plus les
bactéries colonisant le tube endotrachéal et les transporte distalement. Ces auteurs pensent
que ce phénomène est probablement accentué en clinique. En effet après l’instillation les
patients toussent et reventilé pour quelques inspirations afin que « le liquide se disperse bien
dans l’arbre bronchique » ; dans ce cas le flux d’air transporte les sécrétions plus bas dans
l’arbre bronchique. D’autre part, l’essentiel du liquide instillé s’écoule dans le lobe inférieur
droit
A la lumière de ces données, il peut être retenu que la première aspiration trachéale s’effectue
toujours à « sec » et dans bien des cas elle suffira à stimuler la toux. Lors de sécrétion très
épaisse et sur prescription médicale uniquement, une instillation de 2ml de bicarbonate
isotonique peut être réalisée (Roulin, 2007) [2]
4. La force de succion
une sonde d’aspiration de gros diamètre que d’augmenter la force de succion. [16]
7
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
Cet acte de soin est couramment pratiqué au niveau de la réanimation pour les patients
intubés ou trachéotomisés, il consiste à assurer la perméabilité des voies aériennes
par l’aspiration des secrétions trachéobronchique.
Comme toute technique de soin ce procédé est réalisé en suivants des étapes de la fiche
technique et d’un protocole. Seulement, plusieurs gestes ne sont pas préconisés par les auteurs
à savoir les mouvements de vas et viens et l’aspiration lors de la progression de la sonde suite
aux dégâts qu’ils peuvent engendrer pour le patient. Les mouvements de va-et-vient ainsi que
la rotation de la sonde favoriseraient les lésions trachéales et l’aspiration lors de la
progression de la sonde favorise l’hypoxie et les traumatismes pour la muqueuse. (Nyunga,
2011) [1] et (ROSMORDUC 2010) [8]
La durée idéale d’une aspiration se situe entre 10 et 15 secondes (Day et al, 2001).
Pratiquement on peut suggérer que le soignant retienne son souffle lorsqu’il effectue le geste,
ainsi il évitera des aspirations endotrachéales d’une durée excessive. [16]
les auteurs s’accordent pour dire que les aspirations ne devraient pas être réalisées de
routine, mais motivées par une indication clinique (Chulay, 2001 ; Ullrich et Lamers-
Abdella, 1997 ; Wood, 1998).
Dans ce sens, Wood (1998) a comparé les aspirations routinières aux 2 heures et les
aspirations réalisées en fonction du besoin, après que l’infirmière a réalisé une évaluation de
l’état clinique du patient. Le groupe de patients aspirés en fonction du besoin avait moins de
variations au niveau des changements de pression intra-trachéale, de la fréquence cardiaque,
de la pression artérielle moyenne. Cependant, d’autres auteurs défendent le caractère routinier
des aspirations trachéales. Notamment Copnell et Fergusson (1995) qui ont montré une
augmentation des tubes endos-trachéaux bouchés et d’atélectasies suite à l’introduction de
l’aspiration trachéale adaptée à la clinique du patient. (Roulin, 2007) [2]
Selon Pedersen aspirer si nécessaire est sûr, ne modifie pas beaucoup le nombre
d’aspiration mais les rend plus efficace. Un minimum d’une aspiration/8h est recommandé et
peut être modifié par prescription médicale si cas particulier. (Boyer, 2011)[17]
8
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
D’après ces données, une aspiration endotrachéale doit avoir lieu au moins une fois par
équipe (soit environ toutes les 8 heures). Elle doit être plus fréquente, si la clinique le
nécessite et différée si le patient ne la tolère pas. (Boyer, 2011)[17]
Désinfection des mains par friction avec une solution hydro-alcoolique sur des mains non
souillées macroscopiquement ou par un lavage avec un savon antiseptique
Revêtir surblouse, masque de soins à visière ou lunettes.
Neutraliser l’alarme du respirateur.
Enfiler les gants, procéder selon une technique aseptique.
Ouvrir les emballages : sonde à jupette et compresses.
Imbiber les compresses d’antiseptique.
Adapter la sonde d’aspiration emballée au stop-vide.
Retirer l’emballage.
Saisir la sonde (lubrification si nécessaire).
Dégager la sonde sur environ 1 cm.
Ouvrir le raccord de Mount avec la compresse imbibée d’antiseptique.
Introduire la sonde sans aspirer = stop-vide
ouvert afin d’éviter de provoquer des micros ulcérations.
Remonter la sonde en aspirant = stop-vide bouché.
Si nécessité d’une nouvelle aspiration : ne pas sortir complètement la sonde du raccord de
Mount et la réintroduire stop vide ouvert.
Fermer le raccord de Mount avec une compresse imbibée d’antiseptique.
Désadapter la sonde du stop-vide.
9
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
Mémoire de Beuret P., Roux C., Constan A., et al sous-titre "Discrepancy between
guidelines and practice of tracheal suctioning in mechanically ventilated patients".
Il s'agit d'une étude observationnelle multicentrique française réalisée en 2011 par 4 auteurs
Beuret, Roux, Constan, et al, au niveau de 68 unités de soins intensifs francophones pour
l’adulte, chaque patient sous ventilation mécanique par intubation ou trachéotomie a été
observé pour une manœuvre d'aspiration trachéale; 496 patients ont été inclus.
10
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
Cadre conceptuel
Personnels :
Formation continue
Formation de base
Déroulement de la technique :
Matériels LA PRATIQUE DE SOINS Préparation de matériels
Disponibilité des D’ASPIRATION La pré oxygénation
matériels. TRACHEOBRONCHIQUE AU Lubrification des secrétions
Matériels Le moment de l’aspiration
de NIVEAU DU SERVICE DE
vérification de la La délicatesse des gestes
REANIMATION du durant la technique.
réussite de la
technique. HMHBM Vérification de la réussite de
la technique
11
MATERIEL ET MÉTHODE
MATERIEL ET MÉTHODE
Devis de recherche
Le devis de recherche comme une étape très importante puisqu’elle est celle de
l’élaboration du schème méthodologique qui permettra de répondre à la question de recherche
et d’assurer le contrôle de l’ensemble du processus. Dans le cadre de cette étude il s’agit d’un
devis descriptif qui comporte un ensemble d'éléments en l’occurrence :
1. type d’étude
2. milieu d’étude
3. la population cible
4. la méthode et outils de collecte de données
5. les considérations éthiques de l’étude.
1. Type de l’étude
C’est une étude descriptive, qui vise la description des facteurs qui influencent la
réalisation de l’aspiration trachéale au niveau du service de la réanimation médico-
chirurgicale au sein de l’hôpital MHBM
2. Milieu d’étude :
3. Durée d’étude :
Notre étude s’étalait dans une durée de Cinque mois à compter du mois mars jusqu’à le
septembre 2020. Vu que la période de collecte de données coïncidait avec la période de
confinent suit à la pandémie du corona virus.
4. Population d’étude :
La population cible est la population visée dans une recherche. Elle est constituée des
personnes auxquelles les résultats seront généralisés. Notre recherche va concerner tous le
personnel infirmier qui participent ou effectuent la technique de l’aspiration
trachéobronchique au niveau du service de la réanimation. Ainsi il s’agit d’un recensement de
toute la population cible.
12
MATERIEL ET MÉTHODE
Vu la limite des moyens temporaires, l’échantillon a porté sur Onze (11) personnels de
santé (infirmières) au niveau du service de réanimation de HMHBN, Aucun échantillonnage
n’est pratique, Cette sélection a pris en considération certains critères pour inclure ou exclure
les participants.
Critères d’inclusion :
Les infirmiers qui travaillent au service de Réanimation et qui sont présent lors de notre étude.
Critères d’exclusion :
Pour la collecte des données relatives à notre sujet, nous avons adopté deux outils à savoir :
un questionnaire et une grille d’observation.
Le questionnaire :
Le questionnaire est décomposé en Vingt (20) questions (annexe n°1). Il comporte : a) une
présentation du sujet pour faciliter l’entretien avec le participant, b) une partie sur les
caractéristiques du participant c) et Quinze (15) questions qui ciblent les axes du cadre de
référence.
Grille d’observation :
Pour donner plus d’objectivité à notre étude, nous avons opté pour l’observation (annexe
n°2). En tant que moyen de collecte des données afin d’observer le déroulement de la
technique de l’aspiration trachéobronchique au niveau de service du réanimation de
HMHBM. Pour cet effet une grille d’observation a été élaborée. Cette dernière se compose de
la préparation du matériel et les étapes de déroulement
13
MATERIEL ET MÉTHODE
Pour accéder à l’unité de l’étude et avant de partager aux participants de l’étude ces outils,
une demande d’autorisation était disposée auprès de la direction de l’ISPITS LAAYOUNE.
Concernant le déroulement de la collecte des données, il consiste à recueillir le maximum des
informations qui ont une relation avec notre sujet et à l’aide d’un instrument de mesure c’est
le questionnaire, ce dernier est distribué aux personnels infirmiers qui sont présentées au
cours de la période de collecte de données. Les données étant présentées à l’aide des tableaux
et des graphiques en faisant appel au logiciel Microsoft Excel.
L’éthique désigne l’ensemble des principes moraux qui sont à la base de la conduite de
quelqu’un et en abordant le sujet de l’AT il est impératif de se référer à un contrat éthique et
moral conduisant à respecter la dignité humaine et répondant aux critères que doit avoir une
recherche scientifique à savoir :
L’analyse des données a été réalisée à l’aide de logiciel Excel et Microsoft Word.
14
RESULTATS
RESULTATS
Questionnaire en ligne.
De l’observation directe du processus de l’acte. (grille d’observation)
Lors du dépouillement des réponses concernant l’étude sur la pratique de soins d’aspiration
trachéobronchique au niveau de service de réanimation de l’ HMHBM LAAYOUNE et avant
d’arriver aux conclusions, il est très souhaitable de présenter l’aperçu statistique tiré de notre
modeste recherche.
15
RESULTATS
Apres avoir déposé notre questionnaire en ligne ont reçu (11) réponses par les personnels
infirmiers tel que 10 sont des infirmiers polyvalent et un seul anesthésiste qui est le major,
(54.5%) d’entre eux étaient de sexe féminin, l’âge moyen était entre 20 et 30, (90,1 %) des
participants ont une ancienneté dans le site d’étude moins de 5ans.
3. LA FORMATION
pourcentage
100%
0%
la formation de base
la formation continue
La totalité des infirmiers confirment qu’ils ont eu tous une formation de base, avec une
absence totale une formation continue en sujet d’aspiration trachéobronchique.
16
RESULTATS
90.90%
100.00%
80.00%
60.00%
40.00%
9.10%
20.00%
0.00%
oui non
Ainsi (90,90%) des infirmiers donnent, presque la même définition qui réside dans
introduction d’une sonde d’aspiration dans la trachée pour libérer les voies aériennes
100%
0%
0%
0%
indispensable
recommande
facultative
inutile
17
RESULTATS
72.70%
27.30%
0% 0%
0%
0% systematiquement
9%
hypersecretion bronchique
18
RESULTATS
9% 9%
18%
64%
(64%) des infirmiers aspirent dans une durée de 10 à 15 secondes, et (18%) des infirmiers
aspirent dans une durée de 15 à20, (9 %) des infirmiers aspirent dans une durée de 5 à 10, -
(9%) des infirmiers aspirent dans une durée d de plus 20 secondes
18%
oui
non
82%
19
RESULTATS
9%
27%
64%
(64%) des participants aspirant dont un but de maintenir la perméabilité des voies
aériennes et (27%) pour améliorer les échanges gazeux respiratoires et (9%) pour prévenir les
infections pulmonaires.
oui non
9%
91%
(91%) des participants ne règlent pas la pression du vide alors que un seul participent (9%)
qui règle la pression du vide mais il n’a pas cité la pression idéal
20
RESULTATS
18%
oui
non
82%
18%
oui
non
82%
21
RESULTATS
Ainsi que la totalité de personnels ont cite l’utilisation des solutions lubrifiante tel 2 ont
cité le bicarbonate et (7) ont cité le sérum sale alors que les (2) derniers n’ont pas spécifié le
type du lubrifient.
Le matériel fongible à savoir :la sonde d’aspiration, les compresses, les gants propres, les
seringues est cité par la plupart des participants enqueter.
a) tous les participants ont insistés sur la préparation du matériel sans le cité, lavage des mains
et une seule Personne qui a demandée l’aide.
c) la majorité des autres gestes n’ont pas été cités que par trois participants, à
savoir l’introduction de la sonde d’aspiration douce à travers la sonde d’intubation en
clampant le système d’aspiration, dé-clamper après l’introduction de la sonde, retirer la sonde
doucement en observant l’aspect des secrétions, surveillance de la saturation, surveillance de
l’état du patient et la vérification du système d’aspiration.
d) deux participant ont cité l'utilisation d'une solution lubrifiante si les sécrétions sont
épaisses, 1 utilise le bicarbonate de sodium et l’autre a cité le sérum salé.
22
RESULTATS
23
RESULTATS
oui non
100% 100%
87.50% 87.50%
75.00%
25.00%
12.50% 12.50%
0% 0%
oui non
100% 100% 100% 100% 100% 100% 100%
87.50%
12.50%
0% 0% 0% 0% 0% 0% 0%
oui non
25%
12.50% 12.50%
0% 0% 0%
On remarque une absence totale de la préoxygénation du patient, friction des mains avec
une SHA et l'inhibition des alarmes aussi on a une négligence sur le volet protection en
général.
l’extraction de la sonde de son emballage et son maintien avec une compresse stérile 25% 75%
25
RESULTATS
OUI NON
0% 0% 0% 0.00% 0% 0%
Le grand point commun entre les personnels surveillés est que la totalité on met
l’importance sur le rejet de la sonde, gants et compresses après le soin et la réinstallation du
patient alors que ils ne donnent pas l’importance dans l’évacuation hygiénique des déchets et
par contre ils ne changent pas la sonde d'aspiration si nécessite d’une nouvelle aspiration
26
DISCUSSION
DISCUSSION
D’après les résultats issus de notre entretien, la totalité des participants confirment qu’ils
n’ont pas subi aucune formation continue, alors que la formation continue demeure
indispensable pour acquérir de nouvelles connaissances et savoir. En France, il existe une
formation continue pour les infirmiers considérée comme obligatoire, surtout depuis la loi
Kouchner 1 du 04 mars 2002 relatif aux droits des malades et à la qualité du système de santé.
Dans le même sens, l’OMS (1990) précise les agents de santé sont aujourd'hui mieux
conscients de la nécessité de poursuivre leur formation tout au long de leur carrière. Non
seulement ils désirent améliorer leurs propres qualifications et compétences, mais
l'introduction de techniques et d'équipements nouveaux, de même que les changements qui
interviennent dans les besoins sanitaires et dans la conception même de la prestation de soins,
imposent également cette formation.
La préparation du matériel :
La première en relation avec le matériel annexe, montre que (75%) des personnes
observées ne vérifient ni la force de succion et (87,5%)des personnes observées ne donnent
aucune importance à la protection que ça soit pour le patient ou également pour les
participants eux même. Et une absence totale du chariot dans le matériel. En parallèle avec le
questionnaire il apparait que les participant n’ont pas cite l’importance de la protection du
patient et d’eux même, du chariot, alors que la vérification de la source de vide a été citée par
27
DISCUSSION
un seule participant. Selon (Roulin, 2007) Pour les soignants, il y a un risque de contamination
par des projections ou un contact avec les sécrétions respiratoires. C’est pourquoi, le CDC
préconise le port de gants, d’un masque, de lunettes et d’une surblouse ou d’un tablier.
Il est à noter que les éléments suivants : plateau, lubrifiant, solution hydro alcoolique,
haricot avec (100%) de bicarbonate du sodium ont était pas citer pour la totalité du
personnels, en revanche. On observe les mêmes résultats sur la grille. À partir de ces résultats,
la non préparation complet du matériel influence sur la réalisation correcte de l’aspiration
trachéobronchique et aussi sur l’état du patient.
Avant l’aspiration :
Pour les soignants, il y a un risque de contamination par des projections ou un contact avec
les sécrétions respiratoires, la protection consiste à éviter la contamination de la personne
soignant contre les secrétions jetés par le patient par la stimulation ou un effort de toux.
D’après le graphique n°12, on constate d’une part que la plupart des pratiquants ne donnent
pas d’importance au volet protection que ce soit pour le patient ou pour eux même avec un
pourcentage de (87,5%). D’autre part ils négligent le lavage minutieux des mains, selon
EYFFRED (2008), un défaut d’asepsie pouvant être à l’origine d’une contamination exogène
(mains du personnel, sonde d’aspiration), soin Courant, parfois banalisé.
La préoxygénation :
D’après les résultats de l’observation, dans (100%) des actes les pratiquants ignorent cette
étape primordial malgré son importance dans la conservation des réserves en oxygène et la
prévention de l’hypoxie du patient, De même dans une étude française réalisé par
(commission d’épidémiologie et de recherche clinique2012) 92% n’étaient pas précédé
d’une préoxygénation, alors que Les aspirations trachéobronchique provoquent une
hypoxémie transitoire aggravée par une chute du débit cardiaque due à l’augmentation de la
pression artérielle moyenne et favorisant les arythmies cardiaques. Pour minimiser ces effets,
il est recommandé de pré oxygéner le patient juste avant une aspiration. (Roulin, 2006)
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DISCUSSION
D’après l’analyse du tableaun°3, on constate que la totalité des pratiquants insistent sur la
lubrification des secrétions par l’instillation systématique du sérum salé 0,9%. Alors que dans
notre recension il est démontré que divers travaux de recherche mettent en évidence les effets
délétères des instillations de NaCl 0,9% et insistent sur l’utilisation de bicarbonate de sodium
en cas des secrétions épaisses. Il est recommandé que la première aspiration
trachéobronchique s’effectue toujours à « sec » et dans bien des cas elle suffira à stimuler la
toux. Lors de sécrétion très épaisse et sur prescription médicale uniquement, une instillation
de 2ml de bicarbonate isotonique peut être réalisée. Ceci est montre dans étude française de 4
auteurs Beuret, Roux, Constan et Al en 2011 dans tous les actes observe 96,3% n’instillent
pas le sérum sale systématiquement.
La force de succion :
D’après l’analyse les résultats d’observation Le graphique n°12 montre que (75%) et le
questionnaire montre que (91%) des actes de la vérification du manomètre et la force de
dépression ne se fait pas ce qui peut favoriser les lésions trachéales et une consommation
excessive des réserves d’O2 du patient.
Les résultats d’observation montre que dans (62,5%) des actes, l’aspiration lors de la
progression de la sonde n’est pas respectée, De même pour les mouvements de va et viens
dans (75%) des actes. Ceci peut favoriser les lésions trachéales. Pendant la réponse aux
questionsn°11 la plupart des participants ne citent pas l’importance d’éviter ces deux gestes,
Alors que ces geste-là ne sont pas préconise par les auteurs Nyunga (2011) et
ROSMORDUC (2010).
Dans les résultats La durée d’aspiration trachéale ne dépasse pas 15 s avec un pourcentage
de 75%, dans le même contexte l’étude française de Beuret, Roux, Constan et Al en 2011a
remarqué que 82,3% ne dépasse pas 15 s, alors que il est recommandé d’une durée
d’aspiration idéale situe entre 10 et 15 secondes selon les auteurs (Day et al., 2001).
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DISCUSSION
Les résultats de notre questionnaire graphique n°3 a indiquent que le nombre des
aspirations journalières varie entre le personnel avec une moyenne de 3 aspirations par chacun
par jour et selon la récession « un minimum d’une aspiration chaque 8h est recommandé et
peut être modifié par prescription si cas particulier ».
La vérification de la réussite :
Selon les réponses à notre questionnaire Tableau2, la plupart des participants insistent sur
la vérification de la réussite de la technique, par deux méthodes à travers l’auscultation des
champs pulmonaires pour vérifier la diminution de l’encombrement, et le monitorage pour
vérifier la saturation en oxygène.et ils ont négligé asymétrie de la cage thoracique.
Après l’aspiration :
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Recommandations
Recommandations
A la lumière de ces résultats obtenus, nous aurons bien aimé que les recommandations
suivantes seront prises en considération sur 4 volets .la formation, la gestion, pratique, la
recherche.
La formation :
La recherche :
La recherche en soins infirmiers est nécessaire pour plusieurs raisons, mais surtout parce
qu’elle développe les connaissances et permet d’améliorer la pratique des soins infirmiers
pour le bien des patients, des clients, des familles, des communautés et même, des infirmières.
La gestion :
Gestion du matériel :
Gestion du personnel :
Pendant les réponses aux questions de l’entretien adressé aux personnels pratiquant l’AT,
on remarque l’insuffisance des ressources humaines au niveau de service. Ce qui influence la
qualité des soins et particulièrement l’AT. A cet effet il est nécessaire de doter le service du
personnel suffisant.
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Recommandations
La pratique :
A travers notre observation au niveau de service de réanimation, nous avons constaté que
l’humidification des secrétions se fait par l’instillation systématique de sérum salé. Or ce
geste n’est pas préconisé par plusieurs auteurs. A cet effet nous recommandons que la
première aspiration trachéale s’effectue toujours à « sec » et dans bien des cas elle suffira à
stimuler la toux. Lors de sécrétion très épaisse et sur prescription médicale uniquement, une
instillation de 2ml de bicarbonate isotonique peut être réalisée. Elle doit être
systématiquement documentée dans le dossier du patient.
D’après les résultats d’observation, nous avons remarqué que les gestes à savoir
l’aspiration lors de la progression de la sonde, et les mouvements de va et viens ne sont pas
respectées, Alors que ce geste n’est pas préconisé par plusieurs auteurs. A cet effet nous
recommandons que La technique pré-mesurée est recommandée pour toutes les aspirations de
routine pour éviter les risque de traumatisé la trachée.
Les aspirations trachéales sont considérées comme un geste à risque pour la personne
soignée. Il y a un risque de contamination par manu portage, via du matériel contaminé ou par
une inhalation.
1. le personnel, en contact avec les sécrétions respiratoires, les circuits des ventilateurs et les
tubes trachéaux doit porter des gants lors des manipulations, ainsi que se désinfecter les mains
avant et après l’ablation des gants.
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Les forces de l’étude.
Malgré les efforts fournis et les précautions prises pour cette étude, un certain nombre
d’éléments peuvent influencer ses résultats à savoir
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CONCLUSION
CONCLUSION
En conclusion de ce travail de fin d'étude, on souhaite dire qu'il a été très enrichissant, il
nous apporté une méthodologie de travail avec les différentes étapes de recherche et d'analyse
qui étaient nécessaires à sa rédaction. Ce travail, bien que modeste par la taille de la
population cible, a montré la nécessité d'entreprendre les mesures issus des résultats de l’étude
pour assurer l’amélioration de la technique de l’aspiration trachéobronchique.
Notre étude décrie les conditions et la diversité de la réalisation de l’AT entres le personnel
soignants.
Notre recherche a connue certaines limites dans les plus importantes sont, la limitation des
sources, la réticence de certaines participants et la limitation de l’étude sur une seule
technique. En dépit de ces contraintes notre recherche a atteint l’objectif fixé.
Pour pratiquer ce geste dans les bonnes conditions on propose les recommandations
suivantes :
(1) Aspiration trachéale toutes les 8h et lorsque les sécrétions sont présentes et pas
régulièrement.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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(2007) récupère sur le lien : https://www.hug-
ge.ch/sites/interhug/files/technique_soins/pdf/aspiration_endotracheale_nov_2006.pdf
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reconnaissance du métier d’infirmier de réanimation. Récupéré sur le lien : https://www.srlf.org/wp-
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[10] P. Cornuau, M. J. Roulin, B. Abajo . GENÈVE. (2009). Récupérer sur le lien : https://www.hug-
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[22] (PDF) Eude sur LES FACTEURS QUI INFLUENCENT LA REALISATION DE
L’ASPIRATION TRACHEALE PAR LE PERSONNEL INFIRMIER, CHEZ LES PATIENTS
INTUBES, (sud de Maroc)
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ANNEXE
ANNEXE
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ANNEXE
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ANNEXE
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ANNEXE
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ANNEXE
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ANNEXE
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ANNEXE
Annexe 3: Fiche d’autorisation pour accès au service et à l’information pour des fins de
recherche.
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