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Figure II.4 : Disposition des jauges sur une lame et montage en pont
pour compensation des efforts………………………………. 20
Figure II.5 : Disposition des jauges sur un arbre soumis à une torsion…………………. 20
Figure II.6 : Phénomène d’hystérésis du au frottement sur une lame en flexion ……….. 21
Figure III.3: Les efforts intérieurs dans un solide soumis à des sollicitations………… 37
CHAPITRE IV : La photoélasticimétrie
Figure IV.1 : Phénomène de biréfringence naturelle……………………………….. 47
Figure IV.3 : Disposition des lames quarts d’ondes dans le polariscope à transmission ..50
Figure V.15 : Images des isoclines pour différents positions des polaroids ………… 68
Figure V.22 : Comparaison des courbes de la variation des contraintes principales ….72
Tableau II.2 : Formules utiles pour le calcul des capteurs extensométriques …………. 23
Introduction générale
Le seul modèle poutre de la résistance des matériaux soumis à des hypothèses
restrictives montre vite ses limites : l’hypothèse de Barée Saint Venant indique par exemple
que les résultats de calcul des contraintes sont valables loin des zones de charge et de liaisons.
Or il n’est pas rare que ce soit précisément dans ces zones qu’une pièce mécanique présente
des faiblesses sous chargement, rendant ainsi l’approche simple par la résistance des
matériaux insuffisante. C’est pour cela qu’il est important d’utiliser des méthodes permettant
d’approcher la vraie valeur de la contrainte au voisinage des zones de charges.
Le premier chapitre est consacré à des généralités sur les capteurs et quelques
principes de transduction existant. Le deuxième chapitre traite les capteurs extensométriques.
Le troisième chapitre est un rappel sur l’élasticité linéaire. Le quatrième chapitre est consacré
à la présentation de la photoélasticimétrie et à la description du phénomène de biréfringence.
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CHAPITRE I Généralités sur les capteurs
I.1 Introduction
Les capteurs ont une importance capitale dans l’industrie. Ils constituent les organes de
sens de toute chaine de mesure, leurs signaux sont indispensables pour de nombreuses
fonctions de commande et de régulation. Le domaine des capteurs est extrêmement vaste et
intéressant. La conception d’un capteur fait appel à toutes les ressources offertes par des
disciplines scientifiques et techniques aussi variées que la mécanique, l’électromécanique,
l’optique, l’informatique, la chimie etc.
Un capteur n’est jamais parfait, il convient de connaître avec la plus grande précision
possible son état d’imperfection. De plus, il faut prendre en compte la perturbation apportée
au système par la mesure.
Le concepteur d’une chaîne instrumentale aura donc des choix à opérer.
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CHAPITRE I Généralités sur les capteurs
Mesurage : ensemble des opérations ayant pour but de déterminer la valeur d’une grandeur.
Transducteur : Elément qui sert à transformer, suivant une loi déterminée, la grandeur
mesurée (ou bien une grandeur déjà transformée de la grandeur mesurée) en une autre
grandeur ou une autre valeur de la même grandeur avec une précision spécifiée et qui
constitue un ensemble pouvant être utilisé séparément.
Transmetteur : Elément influencé par une grandeur physique mesurée, qui transmet un
signal. Ce peut être un assemblage d’éléments constitué d’un capteur, d’un amplificateur ou
d’un convertisseur qui modifie le signal suivant spécification.
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CHAPITRE I Généralités sur les capteurs
A chaque mesurande m est associé un capteur dont le rôle est de traduire ce mesurande
en une grandeur électrique E(m) qui peut être une tension, un courant, une charge ou encore
une impédance.
La relation = () entre mesurande et grandeur électrique n'est de cette forme que
d'influence. Les grandeurs d'influence sont variables d'un capteur à l'autre car elles dépendent
du processus physique mis en œuvre. On retrouve les grandeurs de type mécanique ou
thermique mais aussi des grandeurs électriques.
- prise en compte des grandeurs d’influence : lorsqu'on utilise le capteur pour mesurer m, il
faut en parallèle mesurer toutes les grandeurs d'influence.
-Isolation du capteur vis-à-vis des éléments pouvant modifier les grandeurs d'influence :
blindage électromagnétique ; suspension antivibratoire; …
- Compensation par un circuit électrique ou électronique adapté (méthodes utilisant des ponts
par exemple).
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CHAPITRE I Généralités sur les capteurs
L'étendue de mesure est définie sur la courbe d'étalonnage du capteur (ci dessous). A
l'extérieur de cette zone se trouvent deux valeurs particulières : le seuil et la saturation.
Pour > = . On ne peut donc pas effectuer du mesurage pour des valeurs au
dessus de . L'origine peut être mécanique (butées...) ou électrique (limitation en courant
ou tension...). La saturation n'existe pas forcément, et l'on peut arriver dans le domaine de
détérioration du capteur sans atteindre de saturation.
grandeur de sortie non nulle : pour < = 0. Cet effet de seuil peut provenir fortement,
Le seuil correspond à la valeur minimale du mesurande nécessaire pour obtenir une
réduite.
Rappelons aussi qu'il ne faut pas confondre l'étendue de mesure telle qu'elle est définie
par le constructeur du capteur et la plage de mesure (souvent abusivement appelée étendue de
mesure) qui sera celle d'une application donnée et qui sera donc en règle générale
sensiblement réduite par rapport à l'étendue de mesure.
Le domaine de linéarité est le domaine pour lequel la courbe d’étalonnage est une
portion de droite. Dans ce domaine, la variation de la grandeur de sortie est proportionnelle à
la variation du mesurande. Si le capteur est parfaitement linéaire, la courbe d’étalonnage est
une droite.
5
CHAPITRE I Généralités sur les capteurs
Dans la réalité, un capteur décrit comme linéaire présente toujours un écart par rapport à
la linéarité.
I.4.5 La précision
C'est un paramètre qui n'apparaît pas directement sur la courbe de réponse mais qui est
une caractéristique de la réponse. C'est la plus petite variation de mesurande que peut détecter
le capteur.
On exprime très souvent la précision en pourcentage de l'étendue de mesure (ou de la
pleine échelle % P.E. soit en anglais % fso, pour full scale output).
I.4.6 La sensibilité
La sensibilité (S) d’un capteur est une grandeur qui donne la valeur de la grandeur de
∆
sortie en fonction du mesurande.
=
∆
Où est la grandeur de sortie et le mesurande. Si la caractéristique du capteur est linéaire,
la sensibilité est une constante. Cependant, dans le cas général, la caractéristique qui donne la
sortie en fonction du mesurande n’est pas linéaire, la sensibilité d’un capteur n’est pas une
constante. Elle n’est valable alors qu’autour d’un point de repos. Elle est alors égale à la pente
= (, ).
au voisinage du point de repos de la fonction :
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CHAPITRE I Généralités sur les capteurs
7
CHAPITRE I Généralités sur les capteurs
Le domaine nominal d’emploi est défini par les valeurs limites que peuvent atteindre et
conserver de façon permanente, d’une part la grandeur à mesurer, d’autre part les grandeurs
d’influence, sans que les caractéristiques (en particulier métrologiques) du capteur soient
modifiées (les erreurs correspondantes ne dépassent pas les valeurs maximales tolérées).
Le domaine de non détérioration est défini par les valeurs limites que peuvent atteindre
et conserver, d’une part la grandeur à mesurer, d’autre part les grandeurs d’influence, sans que
les caractéristiques (en particulier métrologiques) du capteur soient altérées après retour dans
le domaine nominal.
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CHAPITRE I Généralités sur les capteurs
- Les capteurs physiques sont caractérisés par une relation permanente entre la grandeur
à mesurer et le signal de sortie du capteur.
- Les capteurs chimiques ne possèdent pas cette caractéristique, ils impliquent une
réaction physico-chimique entre le capteur et l'environnement qu'il est chargé
d'appréhender ; une réaction mettant en jeu une surface d'échange dont la taille est
limitée. Il en résulte le risque de saturation et donc d'inefficacité du capteur, risque que
l’on doit apprécier et éviter en procédant très régulièrement à un reconditionnement du
capteur.
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CHAPITRE I Généralités sur les capteurs
Ils sont représentés par deux états (0 et 1) dont le modèle est le contact ouvert ou fermé
(fin de course, capteur de niveau...). C’est la catégorie appelée (Key sensor) en anglais. Ils
interviennent le plus souvent en tant qu'éléments de sécurité, S = 0 ou 1.
Ces dispositifs possèdent une grande immunité au bruit et sont peu influencés par des
grandeurs parasites, comme ils peuvent être directement couplés au système informatique
sans la nécessité d'un système d'amplification puis de conversion analogique numérique. Dans
ce cas S est un code en base 2 en relation linéaire avec E.
Fonctionnant en générateur, un capteur actif est généralement fondé dans son principe
sur un effet physique qui assure la conversion en énergie électrique de la forme d'énergie
propre à la grandeur physique à mesurer (énergie thermique, mécanique ou de rayonnement).
Les signaux de sortie délivrés par les capteurs actifs sont de très faible puissance. Ils
sont dits de bas-niveau et doivent être amplifiés pour pouvoir être ensuite exploités.
Doivent être alimentés par une source d’énergie extérieure, les capteurs passifs sont des
matériaux utilisés en tant qu’impédance dont l’un des paramètres est sensible au mesurande.
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CHAPITRE I Généralités sur les capteurs
Si on se base sur le phénomène physique mis en jeu pour classer les capteurs, on peut
citer :
I.6.3.1 Les capteurs à effet piézoélectrique
V k. F F 2k. F
constante):
Les capteurs résistifs sont des capteurs qui traduisent le mesurande par variation de
résistance, on peut cité quelques uns :
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CHAPITRE I Généralités sur les capteurs
x
= = xE
potentiomètre. La tension U de sortie aura l’expression suivante :
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CHAPITRE I Généralités sur les capteurs
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CHAPITRE I Généralités sur les capteurs
Le filtre : Son rôle est de limiter le contenu spectral du signal aux fréquences qui nous
intéressent. Ainsi il élimine les parasites.
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CHAPITRE II Les capteurs extensométriques
II.1 Introduction
Les extensomètres à fils résistants, que l’on désigne aussi sous le nom de jauges de
contrainte, furent inventés pour mesurer les déformations des structures en vue d’en évaluer
l’état de contraintes. Il s’agit de petits circuits électriques très fins qui, collés sur les pièces à
étudier, en subissent les déformations, ce qui entraîne une variation de leur résistance
électrique. Les mesures électriques peuvent être très précises et très sensibles puisque l’on
atteint facilement des déformations de l’ordre du micromètre par mètre (µm/m).
La fidélité des jauges permit dès l’origine d’envisager leur usage pour fabriquer des
capteurs. Avec les mêmes jauges et la même instrumentation en aval, il est possible
d’imaginer de nombreux types de capteurs. Les jauges métalliques restent les plus utilisées
actuellement en extensométrie.
Les jauges de contraintes (ou jauges d’extensométrie) sont largement utilisées depuis
de nombreuses années pour la mesure de déformations à la surface des structures. Sous la
forme la plus simple, une jauge est constituée d’un fil conducteur très fin (envéron 2 microns)
collé sur un support. Les brins de fils constituant la jauge étant principalement alignés suivant
la direction de mesure, on peut admettre que le fil subit les mêmes déformations que la
surface sur laquelle la jauge est collée.
Le fil est disposé de manière à former un ensemble de brins parallèles longs et fins
(une dizaine de brins environ). Ces brins seront placés parallèlement à la direction de la
contrainte à mesurer de manière à avoir un maximum de sensibilité longitudinale.
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CHAPITRE II Les capteurs extensométriques
" = # + $
Soit RJ la résistance totale de la jauge :
RL étant la résistance des brins longitudinaux et RT étant la résistance des brins transversaux.
Sous l’effet de la contrainte, les dimensions du fil de jauge vont varier avec des signes
différents pour les brins longitudinaux et transversaux : on aura avantage à réduire le plus
possible la contribution de RT à la résistance totale RJ de la jauge.
. D’obtenir des jauges de dimensions plus faibles, permettant des mesures plus localisées des
contraintes ;
. D’optimiser le dessin des jauges, avec, notamment, un élargissement des dimensions
transverses pour diminuer RT et un accroissement, à résistance constante, de la surface des
brins pour un meilleur contact thermique avec la structure et une meilleure dissipation
thermique de l’effet Joule.
#
=%
Où :
R est la résistance électrique
ρ la résistivité du matériau
L la longueur du fil
s la section du fil
= +( *−( )
∆& ∆' ∆) ∆,
& ' ) ,
= -( )
∆& ∆)
& )
Qui peut se réécrire :
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CHAPITRE II Les capteurs extensométriques
Outre les cas simples représentés par les schémas du tableau (II.1), on peut imaginer
des capteurs dont le corps d’épreuve détecte simultanément plusieurs paramètres. Ceci par
une disposition judicieuse des jauges, ces composantes sont mesurées séparément.
Déplacement
Pression
Force
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CHAPITRE II Les capteurs extensométriques
apparaitre une tension de sortie 24 entre B et D qui peut être mesurée par un instrument G.
aurons à l’équilibre une tension nulle entre B et D. La variation de l’une des résistances fait
pour de très faibles variations de résistance (de l’ordre de quelque micro ohm dans le cas des
∆&
jauges), la tension de sortie est pratiquement proportionnelle aux variations relatives de
&
résistance de chacune des jauges. Négligeant les termes d’ordre supérieur, la tension de
sortie vaut :
24 = (& − + − *
56 ∆&7 ∆&8 ∆&9 ∆&:
1 7 &8 &9 &:
(II.1)
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CHAPITRE II Les capteurs extensométriques
Un capteur est constitué par un tel pont dont une, deux ou quatre des résistances sont
des jauges électriques collées sur le corps d’épreuve, les autres étant des résistances fixes. Le
cas le plus fréquent est celui de quatre jauges. D’après la règle des signes on voit qu’il est
possible d’ajouter ou de retrancher les effets séparés des jauges. C’est ainsi que sont éliminés
les phénomènes parasites au profit de la grandeur recherchée.
Lorsque les quatre bras du pont ne sont pas tous occupés par des jauges, on peut
théoriquement les disposer à l’extérieur du capteur. Toutefois, comme l’on mesure de très
faibles variations de résistance, tous les circuits qui constituent le carré ABCD du pont
doivent être très stables. Une instabilité est très perturbatrice dans ce carré, alors qu’elle a
moins d’importance sur les circuits extérieurs reliant les diagonales du pont à P et à G. C’est
pourquoi, sauf cas de force majeure, il est préférable d’inclure les quatre branches du pont
dans le corps du capteur.
que des ∆ du premier degré, ceux de degrés supérieurs ayant été négligés. De ce fait, il s’agit
La relation (II.1) qui définit la tension de sortie est une approximation ne comportant
résistances (∆ / de l’ordre de 10=>). Pour assurer une meilleure linéarité dans le cas de
d’une fonction qui ne peut être considérée comme linéaire que pour de faibles variations de
variations importantes, on alimente le pont non pas par une tension constante mais par une
intensité constante. Le choix entre ces solutions dépend de l’étendue des variations de la
grandeur mesurée et de la précision requise.
Nous retiendrons que les caractéristiques d’un capteur donné ne sont pas toutes
intrinsèques mais dépendent aussi des instruments qui, avec lui, constituent la chaîne de
mesure.
Par exemple, une pièce soumise à une traction (figure II.3) subit un allongement dans
le sens de la traction et une contraction, égale à environ 30 % du précédent allongement, dans
le sens perpendiculaire (effet de Poisson). En conséquence, les jauges J1 et J3 sont disposées
longitudinalement, et J2 et J4 transversalement. Cela est essentiellement théorique.
Pratiquement, on dispose les jauges qui agissent dans le même sens le plus symétriquement
possible : sur un cylindre par exemple, elles doivent être diamétralement opposées ; sur une
lame, elles sont de part et d’autre. Ces montages symétriques ont pour effet, d’après la règle
des signes de la relation (1), d’éliminer des effets parasites.
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CHAPITRE II Les capteurs extensométriques
Autre exemple, une poutre ou une lame de section symétrique soumise à une flexion
pure subit des déformations égales et de signes contraires en des points symétriques par
rapport à la ligne neutre. Ainsi, les deux jauges JA et JB de la figure (II.4.a) subissent, sous
l’effet du couple C de flexion pure, des déformations égales et de signes contraires, alors que,
sous l’action d’une traction pure F, elles subissent des déformations égales et de mêmes
signes.
Figure II.4 : Disposition des jauges sur une lame et montage en pont
pour compensation des efforts [5].
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CHAPITRE II Les capteurs extensométriques
Dans ce dernier cas, on peut même doubler la sensibilité avec deux jauges
supplémentaires respectivement juxtaposées à JA et JB et montées dans le pont, chacune en
opposition à celle qui donne le même signe qu’elle. Par contre, il n’est pas possible d’obtenir
un montage analogue à quatre jauges pour la seule traction. Seul le montage de la figure (II.3)
est possible.
Figure II.5 : Disposition des jauges sur un arbre soumis à une torsion [5].
L’arbre subit ses déformations maximales suivant les directions situées à 45° de la
direction des génératrices (figure II.5.a). Ces déformations sont égales et de signes contraires.
Deux jauges J1 et J2 (figure II.5.b) placées sur la même génératrice, collées
perpendiculairement l’une à l’autre à ± 45° de l’axe et câblées comme en figure (II.5.d),
donneront une information liée au couple de torsion. Ce montage est cependant sensible à
certaines flexions.
Par contre, en complétant le pont par deux jauges J3 et J4 sur la génératrice opposée
(figure II.5.c), et en les montant comme en figure (II.5.e), on obtient un montage sensible à la
seule torsion à l’exclusion des tractions-compressions ou des flexions.
21
CHAPITRE II Les capteurs extensométriques
= -. ?
∆&
&
(II.2)
En plus du calcul des déformations aux emplacements des jauges, il faut également
calculer les contraintes maximales, par exemple sur une lame encastrée, à la hauteur de
l’encastrement. Enfin, il faut parfois tenir compte du déplacement du capteur. C’est ainsi que,
sur certains dynamomètres, on peut être dans l’obligation de limiter le déplacement du point
d’appui.
Le tableau qui suit donne des formules destinées à simplifier le calcul de quelques
types de corps d’épreuve.
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CHAPITRE II Les capteurs extensométriques
6. A
? =
. B. 0
? = −C?
0
D = 0.16 F
Lame en fléxion
#² %
D :Première fréquence propre.
% : Masse volumique.
3. 2
?3 = (1 − )
. B. 0 H
?I = −?3
.
Anneau
= 1.79
. B. 0 .
dynamomitrique
?3 : Déformation de la jauge
En traction ou en
compréssion
?I : Déformation de la jauge
exterieur.
intérieure.
le diamètre)
L. # C
? = ( − )
. 0 # + 2 2
L. 1 #
? = ( −C )
. 0 2 #+2
Cylindre sous
? :Déformation de la jauge
longitudinale.
P : pression.
3L(1 − C )
?M = (O − 3P )
8. 0
3L(1 − C )
Plaque encastrée
?Q = (O − P )
8. 0
sous pression
0
D = F
O² (1 − C²)%
?M : Déformation radiale au point
?Q : Déformation tangentiélle au
considéré.
Tableau II.2 : Formules utiles pour le calcul des capteurs extensométriques [5].
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CHAPITRE II Les capteurs extensométriques
La pièce fondamentale d’un capteur est le corps d’épreuve qui subit les déformations
et sur lequel les jauges sont collées. La tendance est d’en obtenir une information électrique
de grande amplitude donc, d’après les formules (II.1) et (II.2), d’avoir des grandes
déformations. Il faut cependant tenir compte des performances recherchées. Avec de grandes
déformations, on risque des ruptures de fatigue, des déformations permanentes, des non-
linéarités, qui altèrent les performances du capteur.
Parmi les métaux les plus recommandables pour la réalisation de corps d’épreuves,
citons :
Le tableau (II3.) donne les caractéristiques des métaux considérés comme les plus
satisfaisants pour la réalisation de capteurs, dans chacune des trois catégories : aciers,
bronzes, alliages d’aluminium. Il s’agit d’exemples et non d’une liste limitative. Ainsi, pour
les capteurs travaillant à chaud, de bons résultats ont été obtenus avec l’acier à outil45 CDV6.
24
CHAPITRE II Les capteurs extensométriques
Les jauges, ainsi que les produits destinés à les mettre en œuvre (colles, protections,
soudures, etc.), sont l’objet de recherches méticuleuses. Leurs anomalies sont fort bien
dominées. Si, donc, ayant déjà obtenu des performances intéressantes sur un type de capteur,
on ne les retrouve plus sur un modèle nouveau, c’est surtout vers la conception mécanique
qu’il faut reporter ses recherches. Les anomalies des capteurs sont presque toujours dues à des
imperfections mécaniques. Plutôt que de tenter de donner des règles, nous tenterons
d’énumérer ces imperfections :
Causés par le contact entre les pièces, et souvent accentués par des défauts de
fabrication, d’assemblage, ceci donne naissance à des erreurs lors de la récupération du signal.
Citons l’exemple dans lequel, une tige T guidée verticalement de façon parfaite appuie
sur une lame L, corps d’épreuve dont on détecte la flexion à l’aide des jauges J (Figure II.6.a).
Le déplacement de T vers le bas incurve la lame, convexité vers le haut. Supposons que la
lame L ne soit pas horizontale mais inclinée (Figure II.6.b). Au point de contact, la tige T
crée, en descendant, un frottement équivalent à une force F vers la droite qui tend à diminuer
la flexion que la lame subirait sans frottement. L’information ∆R/R obtenue en fonction du
déplacement a l’allure de la figure (II.6.c). Si, par contre, la lame était inclinée vers le haut
figure (II.6.d), on aurait l’étalonnage de la figure (II.6.e). On obtient ainsi des courbes
présentant de l’hystérésis.
25
CHAPITRE II Les capteurs extensométriques
Figure II.6 : Phénomène d’hystérésis dû au frottement sur une lame en flexion [5].
La présence d’un jeu déplaçant l’application des charges sur le corps d’épreuve donne
une discontinuité de la courbe d’étalonnage. Il y a donc lieu de rattraper les jeux,
généralement par des montages précontraints.
Un tel défaut est symbolisé par la figure (II.7). La force F est transmise au cylindre
corps d’épreuve C par l’intermédiaire d’une masse M. L’appui des deux pièces est mal défini
(défaut exagéré sur le dessin). Pour une faible valeur de F, tout l’effort porte sur la gauche. La
répartition s’améliore avec l’augmentation de la charge. Un tel montage risque de donner des
informations qui ne sont pas des fonctions linéaires des charges.
26
CHAPITRE II Les capteurs extensométriques
Ce cas est illustré par la figure (II.8.a). Une force F est appliquée à une poutre ou à une
plaque qui n’est pas parfaitement dressée. Si l’on fait croître progressivement la charge F, la
jauge J qui se trouve sur une convexité participe à la résorption des anomalies. Elle
commence par indiquer une compression. Lorsque la cloque est résorbée, sous charge plus
importante, la jauge participe au mouvement général, qui doit évidemment être un
allongement. L’allure de la courbe est celle de la figure (II.8.b). La planéité d’une plaque est
une définition idéale, et un tel phénomène existe toujours plus ou moins. Il devient une
anomalie dans la mesure où l’on exige une précision élevée.
Afin d’éviter les cas d’instabilité élastique, il est souhaitable de donner au corps
d’épreuve une forme qui résiste au flambement.
27
CHAPITRE II Les capteurs extensométriques
Considérons la lame de la figure (II.10.a), que nous croyons encastrée entre deux fortes
pièces serrées. En flexion, l’encastrement peut être mal défini (figure II.10.b). S’il s’agit de
mesurer une force F, seul le moment de F par rapport aux jauges J1 et J2 intervient. Par
contre, pour une mesure du déplacement, la qualité de l’encastrement importe.
Compte tenu du fait que le capteur doit être assez gros pour tenir aux charges
maximales, mais aussi assez fin pour que sa sensibilité soit celle que l’on recherche. Le dessin
et dimensions du corps d’épreuve doit être suivant une géométrie optimale. Bien que ce
travail puisse être exécuté sur prototype, avec des jauges éventuellement collées par un
procédé rudimentaire, non définitif, la photoélasticité est utile pour obtenir les meilleurs
dessins.
28
CHAPITRE II Les capteurs extensométriques
Une première considération doit être l’absence de contraintes néfastes, même dans les
zones qui n’agiront pas sur les jauges. Sur notre exemple, les quatre congés analogues à E ne
doivent pas être des causes de contraintes qui seraient des amorces de fissures en fatigue. Il
faut un certain rayon de congé, mais pas trop grand.
Ayant considéré les points faibles, nous nous proposons ensuite d’obtenir, aux
emplacements futurs des jauges, des déformations donnant des signaux exploitables. La
présence de points singuliers prouve que certaines zones de profil ne sont absolument pas
contraintes et ne pourraient être des emplacements de jauges. Ayant donc en vue un principe
d’anneau dynamométrique, c’est en A, B, C et D, suivant le diamètre horizontal, que nous
centrerons nos quatre jauges. Nous avons, dans le voisinage de ces points, un maximum de
franges, ce qui indique des déformations importantes. Néanmoins, il faut être bien sûr que les
signes des déformations soient ceux que nous recherchons. Sur un anneau dynamométrique,
nous devons avoir, lorsqu’il est en traction, des déformations négatives à l’extérieur (en A et
D) et positives à l’intérieur (en B et C). C’est le cas pour notre exemple, encore que cela ne
soit pas a priori évident sur la figure ; par contre, sur un photoélasticimètre, nous pouvons
nous assurer d’avoir un montage efficace soit par l’observation des franges qui apparaissent
lorsque l’on fait croître la charge, soit par la mesure du signe à l’aide d’un compensateur.
Malgré ces exigences, il faut parfois tenir compte des moyens dont on dispose. En
particulier, pour usiner le corps d’épreuve, il peut être nécessaire de n’utiliser que des
machines-outils classiques : tour, fraiseuse, perceuse, etc. La forme idéale peut être onéreuse.
Le corps d’épreuve est l’élément fondamental d’un capteur. Les jauges qui l’équipent
doivent être convenablement protégées, surtout contre l’humidité. Il faut protéger
mécaniquement le capteur. On prévoit donc un boîtier plus ou moins robuste pour la
protection mécanique et étanche. Les sorties des circuits se font par des connecteurs étanches
qui sont des composants courants des industries électriques.
29
CHAPITRE II Les capteurs extensométriques
Le métal des jauges doit être choisi en fonction de divers critères tels que, entre autres :
— le domaine de température d’emploi : par exemple 200 c° maximum pour le constantan,
300 c° maximum pour le Nichrome, etc. ;
— la dilatation du corps d’épreuve (les jauges sont auto-compensées, par exemple, pour
l’acier, le bronze, etc.) ;
— la variation du facteur de jauge K avec la température pour compenser la variation du
module d’élasticité E du corps d’épreuve ;
— la limite élastique ou la limite de fatigue du corps d’épreuve.
Les jauges d’un même métal constituent une famille. Les producteurs présentent
diverses familles aux propriétés particulières, ainsi que les produits de collage et de protection
recommandés pour les différentes applications.
En ce qui concerne les géométries, celles-ci sont très nombreuses, car les jauges sont
fabriquées par photogravure, et il suffit d’en faire un dessin pour le reproduire indéfiniment.
Les catalogues comprennent un nombre considérable de formes. Quelques géométries sont
représentées en figure (II.11). Outre la forme classique (figure II.11.a), certaines ont des
sorties latérales (figure II.11.b), ce qui facilite les câblages. Il en est de même avec les jauges
doubles (figure II.11.c).
Pour les mesures de couples de torsion, les jauges sont constituées de brins actifs
orientés à ± 45° (Figure II.11.d). Pour les pressions, quatre jauges sont montées sur un même
support circulaire, les brins étant radiaux sur deux d’entre elles et tangentiels pour les deux
autres (Figure II.11.e). Cette disposition donne le signal maximal d’après la théorie des
plaques circulaires.
30
CHAPITRE II Les capteurs extensométriques
Les effets thermiques agissent théoriquement de la même façon sur les quatre branches
du pont, donc s’annulent en première approximation, mais lorsque l’on veut atteindre une
certaine précision, il y a lieu de discuter cette évidence théorique.
Ils apparaissent lorsque les fils de liaison sont d’un métal différent de celui des
jauges et que des dissymétries thermiques existent entre les différentes parties du capteur. On
évite donc ces effets en câblant les liaisons à l’aide de fils appropriés ; cela lorsque l’on craint
vraiment les effets thermoélectriques, ce qui est relativement rare et, en tout cas, peu
important pour les capteurs d’usage général.
Les dérives du zéro peuvent apparaître lorsque les jauges ne sont pas rigoureusement
à la même température. C’est le cas, par exemple, de capteurs subissant un rayonnement
thermique ou un courant d’air sur une face. Pour les précisions améliorées, ce peut être le cas
de tout capteur, même non soumis à de tels effets.
On a donc intérêt à choisir des jauges auto-compensées pour le métal du corps
d’épreuve utilisé, c’est-à-dire ne variant pas de résistance avec la température. Un tel montage
est souvent suffisant.
Ce phénomène, relativement faible, peut être négligé sur des capteurs utilisés dans un
domaine étroit de température (quelques degrés autour de la température ambiante d’un
laboratoire). Dans le cas contraire, on peut demander au constructeur une famille de jauges
ayant une sensibilité décroissante (facteur K ) avec la température, afin de compenser les deux
effets. Si cela est encore insuffisant, il faudra réaliser des circuits compensateurs.
31
CHAPITRE II Les capteurs extensométriques
Lors de l’établissement d’un projet comportant des capteurs, on est amené à considérer
leurs différentes caractéristiques dont voici ci.après une liste de certaines définitions
consacrées par l’usage international. On trouvera [entre crochets] l’équivalent anglais.
- Charge [load ]
Grandeur physique appliquée à un capteur en vue d’obtenir un signal électrique : force, poids,
déplacement, accélération, pression, etc.
- Charge nominale, ou capacité [full scale load ]
Valeur de la plus grande charge qu’il est recommandé d’appliquer à un capteur qui sera
employé indéfiniment, avec des caractéristiques données.
- Échelle totale de sortie [output full scale or span ]
Différence algébrique entre les signaux de sortie obtenus à charge nulle et à charge nominale.
- Signal de sortie [output]
Variations de la grandeur électrique donnée par un capteur lorsque la charge varie. Ce peut
être une tension, une intensité, une variation de résistance.
- Excitation [excitation]
Force électromotrice de la source de courant destinée à alimenter un capteur.
- Courbe d’étalonnage [calibration curve ]
Courbe représentative du signal de sortie en fonction de la charge appliquée, obtenue par
l’application de charges connues prises comme étalons.
- Zéro [zero ]
Valeur prise comme origine du signal de sortie du capteur. Elle peut correspondre à une
charge nulle, ou bien à une charge quelconque prise comme référence.
- Sensibilité [sensitivity ]
Rapport entre une variation du signal de sortie et la variation de charge qui l’a provoquée.
C’est donc la pente de la courbe d’étalonnage.
- Précision [tolerance ]
Plus petite grandeur dont on est sûr qu’elle est supérieure à la différence entre la charge réelle
appliquée et la valeur évaluée d’après la courbe d’étalonnage. Elle s’exprime en pourcentage
de la charge nominale.
- Dérivée de l’équilibre [zero drift ]
En l’absence de charge, et sans cause thermique, variations du déséquilibre initial pour une
durée définie.
- Erreur d’hystérésis [hysteresis ]
Écart maximal obtenu entre les signaux de sortie indiqués pour une même charge mais pour
deux modes d’application différents : charge croissante à partir de zéro et charge décroissante
à partir de la charge nominale. Est donnée, sauf indication contraire, pour une charge égale à
la moitié de la charge nominale, et s’exprime en pourcentage de l’échelle totale de sortie. Ces
mesures doivent être exécutées aussi rapidement que possible, afin de les distinguer du fluage.
32
CHAPITRE III Rappel sur l’élasticité linéaire
III.1 Introduction
Les physiciens ont depuis des siècles tenté de mettre en équations le comportement de la
matière. Plus ou moins générales,
générales, précises ou robustes, ces modélisations s’appuient sur la
représentation du phénomène de la déformation à l’aide de champs
champ vectoriels et de tenseur.
tenseur
Ceux-cici décrivent en particulier la déformation de l’objet ainsi que les contraintes internes
qu’il subit. Des lois de comportements viennent ensuite lier les contraintes et les déformations
qui en résultent.
La théorie de l’élasticité s’appuie sur des hypothèses, elle suppose que les solides
étudiés subissent des déplacements très petits (Hypothèse des petites perturbations) et
possèdent les propriétés suivantes :
- L’homogénéité : On admettra que tous les éléments du matériau, aussi petits soient-ils,
soient
ont une structure identique.
- L’isotropie : On admettra qu’en tous les points et dans toutes les directions autour de
ces points les matériaux possèdent les mêmes propriétés mécaniques.
Les déformations d’un objet sont mesurées à partir d’une position initiale, qui est
TU
33
CHAPITRE III Rappel sur l’élasticité linéaire
V(P, W, X.Le
Soit un point M d’un solide repéré dans l’espace par ses coordonnées cartésiennes
cartésienne
.Le solide se déplace sous l’action des sollicitations mécaniques et le point M vient
en M’tel que le vecteur déplacement de M soit
s :
\
TTTTTTTTTTU T
V = = bZ c
VV a U
[
Soit N un point voisin de M repéré par ses coordonnées dP YP, W YW, X YX .En
considérant les propriétés continues de la matière,
matière, ce point N vient se positionner sous le
` Y\ f YP fh YW fi YX
fg fg fg
^
YZ YP YW YX l
fj fj fj
_ f fh fi
^Y[ YP YW fk YX
fk fk
] f fh fi
34
CHAPITRE III Rappel sur l’élasticité linéaire
\ YP YP
Ou encore sous la forme suivante :
TTTTTTTTU
dd = o Z p + qzs mYWn + q?s mYWn
a
[ YX YX
Avec : qzs = (qrs − qrs{ ), partie asymétrique de qrs appelée tenseur de rotation.
q?s = (qrs + qrs{ ) , partie symetrique de qrs appelé tenseur des déformations.
Les trois termes de la relation ci-dessus vont néanmoins nous amener à une
compréhension physique des déplacements et des déformations du solide. Ils représentent
chacun une transformation géométrique élémentaire.
Le premier terme, représente la translation du solide de la position initiale à la position finale.
Le deuxième terme, représente la rotation du solide par rapport à la position initiale.
Le troisième terme, traduit la déformation proprement dite du solide que nous appellerons
déformation pure.
dans son déplacement. Nous allons donc interpréter les termes du q?s pour connaitre dans
tenseur des déformationsq?s pour cela, nous travaillerons dans un repère local suivant le solide
35
CHAPITRE III Rappel sur l’élasticité linéaire
On se place dans le repère local, le tenseur des déformations est défini comme suite :
? ?h ?i
q?s = m?h ?h ?ih n
?i ?hi ?i
les demi-détorsions dans deux directions de la base (V, PU, WU, XU).
En s’appuyant sur la relation qui définit le tenseur des déformations, on peut écrire les
` ? = f
fg fj fg
^ ^
?h = l ?i = ?i = ( + )l
fj fk fg
_ fh
_ f fi
^? = fk ^? = ? = (fk + fj)
] i fi ] hi ih fh fi
On peut calculer aussi les allongements relatifs dans n’importe quelle direction |TU et le
36
CHAPITRE III Rappel sur l’élasticité linéaire
? 0 0
q?s = m 0 ? 0 n.
0 0 ?
En chaque point M d’un solide, il existe des forces intérieures que l’on met en évidence
en effectuant une coupure du solide, par une surface S, en deux parties A et B.
Figure III.3: Les efforts intérieurs dans un solide soumis à des sollicitations [7].
37
CHAPITRE III Rappel sur l’élasticité linéaire
La partie A, par exemple, est en équilibre sous l’action des forces extérieures qui lui
sont directement appliquées et des forces intérieures réparties sur la coupure.
Soit TTTTU
Y la force qui s’exerce sur cette facette. On appelle vecteur contrainte sur la
facette Un en M, la quantité :
TU(V, |TU) =
TTTTTU
$
4
TU(V, |TU). |TU = (Projection du vecteur contrainte de la facette |TU sur la normale |TU ).
= $
Avec :
TU(V, |TU). 0U = Q (Projection du vecteur contrainte de la facette |TU sur le vecteur unitaire 0U ).
= $
38
CHAPITRE III Rappel sur l’élasticité linéaire
Figure III.5 : contrainte normale et contrainte tangentielle sur une facette |TU.
Considérons un point M d’un solide, origine d’un repère local (V, PU, WU, XU) .Les vecteurs
unitaires PU, WU /0 XU définissent en ce point trois facettes perpendiculaires qui constituent un
volume élémentaire de cotes YP, YW /0 YX.
39
CHAPITRE III Rappel sur l’élasticité linéaire
Les neuf composants de ces vecteurs sont les composantes du tenseur de second ordre
nommé tenseur des contraintes qs.
III.4.3 Directions
ons et contraintes principales
Une contrainte en un point M d’une facette |TU est dite principale lorsque sa direction est
colinéaire à la normale |TU.. Cela revient à dire que la contrainte tangentielle est nulle sur cette
facette et que la contrainte peut s’écrit sous cette forme :TTTU
$V, |TU TTTU.
|. On appelle alors la
facette |TU face principale de la contrainte.
40
CHAPITRE III Rappel sur l’élasticité linéaire
Nous énoncerons sans démonstration qu’en raison des propriétés du tenseur des
V, ~U,
TU, U tel que pour les facettes de normales ~U,
TTTU /0 U les contraintes de cisaillement
contraintes (tenseur symétrique à coefficients réels), il existe un repère orthonormé
0 0
qs = m 0 0n
0 0
Les contraintes principales sont aussi les valeurs propres du tenseur des contraintes,
elles sont calculées par la résolution de l’équation cubique suivante :
det(qs − qІs) = 0
un point sur une facette de direction |TU quelconque. Dans cette optique, les constructions de
Nous avons vu que l’étude des contraintes consiste à déterminer l’état de contrainte en
41
CHAPITRE III Rappel sur l’élasticité linéaire
III.4.4.2Tri
Tri cercle de Mohr
Nous avons précédemment étudié les contraintes en un point M dans le plan, PU, WU.
plan WU, XU sont représentées par un cercle de Mohr dont les
U correspondent aux contraintes principales et , et de
Les contraintes dans le plan,
intersections avec l’axe V, U
plan PU, XU sont représentées par un cercle de Mohr dont les
intersections avec l’axe V, U correspondent aux contraintes principales ~ et . Nous
même les contraintes dans le plan,
obtenons ainsi une figure constituée de trois cercles appelée tri cercle de Mohr des
contraintes.
42
CHAPITRE III Rappel sur l’élasticité linéaire
On démontre que le point représentatif ( , ||) d’une facette quelconque en M(ou bien
le point d’extrémité du vecteur contrainte) est un point du domaine intérieur limité par les
trois demi-cercles de Mohr.
h 0
de la forme suivante :
qs = mh h 0n
0 0 0
Ou , h et h ne varient pas suivant l’épaisseur, elles sont indépendantes de z.
Dans le cas ou le tenseur de contrainte possède un terme i non nul, l’étude des contraintes
reste inchangée mais, l’état de contrainte globale n’est complètement déterminé et le calcul de
résistance n’est pas valable que par la prise en compte de la contrainte principalei .
43
CHAPITRE III Rappel sur l’élasticité linéaire
Un solide est en état de déformation plane par rapport au plan (0, PU, WU), s’il existe un
repère (0, PU, WU, XU) lié au solide, tel que tout point M du solide admet un vecteur déplacement
\
TU
de la forme : = oZ p. Tout déplacement se fait donc dans un plan parallèle au plan(0, PU, WU) et
0
indépendamment de la cote z de ce plan. Le tenseur des déformations s’écrit alors comme
suite :
? }h 0
q?s = m}h ?h 0n
0 0 0
L’exemple caractéristique est les cylindres longs dont les bases sont fixes et dont les
déformation globale n’est complètement défini que par la prise en compte de ?i , on parle
dépendant uniquement de la cote z, l’étude des déformations reste inchangée mais l’état de
= =(
( ) )( = )
44
CHAPITRE III Rappel sur l’élasticité linéaire
` = ? + C?h
^ 1 − C
l
h = ?h − C?
_ 1−C
^ h
] } =
h
=
( )
, module de cisaillement.
1 C 0 ?
Ou bien sous format matriciel :
m h n = ( C 1 0 m ?h n
}h =8 )
0 0
=
}h
45
CHAPITRE IV La photoélasticimétrie
CHAPITRE IV : La photoélasticimétrie
IV.1 Introduction
La photoélasticimétrie est une méthode largement utilisée dans l’analyse expérimentale
des contraintes en deux et trois dimensions, a été découverte en 1815. C’est une méthode non
descriptive permettant de visualiser les contraintes à l’intérieur d’un solide. L’application de
cette méthode est assez vaste et a été utilisée pour l’étude de différents ouvrages : barrages,
ponts, voiles etc...
IV.3 La biréfringence
C’est un phénomène physique qui fait que lorsqu'un rayon lumineux traverse certains
matériaux, il se divise en deux rayons lumineux se propageant à des vitesses différentes. Ainsi
si on observe un objet quelconque à travers une lame biréfringente, ce dernier nous apparaîtra
dédoublé. Dans un milieu biréfringent, l'indice de réfraction n'est pas unique, il dépend des
directions de propagation et de polarisation de la lumière. Il existe deux typ de biréfringences,
la biréfringence naturelle et la biréfringence accidentelle:
46
CHAPITRE IV La photoélasticimétrie
(a) Les axes optiques du corps sont (b) Les axes optiques du corps ne sont pas
Parallèles à ceux des polaroïds. parallèles à ceux des polaroïds.
La présence de la couleur indique
la présence du phénomène d’interférence.
Ces deux composantes vont vibrer selon des plans orthogonaux qui sont parallèles aux
directions principales des contraintes (1 et 2). Elles ont la même fréquence mais sont
déphasées l'une par rapport à l'autre (interférence possible), le retard optique δ entre ces deux
composantes sera proportionnel à la différence des indices principaux donc à la différence
entre les contraintes principales et à l'épaisseur "d" du matériau.
¡ = . Y( − )
47
CHAPITRE IV La photoélasticimétrie
Bien souvent, la lumière naturelle n'est pas polarisée, ce qui signifie que les
"déplacements" des vecteurs champs électrique et magnétique sont désordonnés.
- Le polariscope à réflexion
- Le polariscope à transmission
- Le polariscope à faisceau laser
• Source de lumière
En photoélasticimétrie, trois sortes de sources de lumière peuvent être utilisées :
Il s’agit d’une lampe ordinaire dont la lumière sert à l’observation des lignes isoclines
et des lignes isochromatiques. La lumière blanche a comme désavantage de ne pouvoir
permettre l’observation des franges d’ordre supérieur à 4 ou 5, plus l’ordre est élevé plus les
franges sont pâles.
C’est une lumière qui permet de visualiser nettement les ordres de franges élevés. Il est
préférable d’utiliser la lumière à vapeur de mercure quand l’ordre de frange (N) est supérieur
à (10).
Ils ont pour fonction de filtrer la lumière incidente et ne laisser qu’une seule
composante de cette lumière qui correspond à l’axe optique du polaroïd. La lumière
émergente est polarisée rectilignement.
Deux polaroïds successifs dont les axes de polarisation sont parallèles laissent passer la
lumière (figure IV.2.b).
(a) (b)
Les deux polaroïds peuvent être entraînés en rotation par un dispositif mécanique qui les
rend solidaires. Ils peuvent ainsi tourner en conservant leurs positions angulaires relatives.
Les polariseurs les plus communément utilisés sont de minces feuilles d'alcool
polyvinylique chauffées et étirées avant collage sur un support constitué par une feuille
d'acétate de cellulose. La face d'alcool polyvinylique est ensuite colorée à l'aide d'un liquide
contenant de l’iode.
Une lame quart d’onde est une lame de mica ou une mince feuille d'alcool polyvinylique
orientée comprise entre deux feuilles d'acétate de cellulose. On peut adjoindre au polariscope
deux lames quart d’onde intercalées entre les polaroïds qui ont pour fonction de transformer
une vibration rectiligne en une vibration circulaire et vice-versa, ce changement dans le mode
de vibration est assuré par une différence de marche introduite par la traversée de cette lame
entre deux composantes perpendiculaires de la lumière polarisée. Cette différence de marche
est égale au quart d’onde de la lumière polarisée.
49
CHAPITRE IV La photoélasticimétrie
Les lames quarts d'onde sont croisées entre elles et toujours intercalées avec leurs axes
optiques à 45° de ceux du polariseur et de l'analyseur. L'effet de la seconde lame est de
restituer une lumière polarisée plane.
La photoélasticité par réflexion utilise des revêtements minces collés sur des structures
réelles, c'est la structure qui impose ses déformations au revêtement biréfringent, on mesure
donc des déformations qui sont converties en contraintes.
contraintes. Un revêtement photoélastique est
collé sur la surface de la pièce avec une colle réfléchissante à base de poudre d'aluminium. La
lumière incidente polarisée traverse deux fois le revêtement et génère des isoclines et des
isochromes.
50
CHAPITRE IV La photoélasticimétrie
• Principe
Le modèle en matériau photoélastique biréfringent est placé entre les deux polaroïds
pendant qu’on lui applique les efforts. La loi qui lie les contraintes et la biréfringence
accidentelle en tous points du modèle photoélastique est la loi de Maxwell :
¡ = . /( − )
2H¡
=
λ étant la longueur d’onde de la radiation monochromatique utilisée.
51
CHAPITRE IV La photoélasticimétrie
Sur le polariscope, sortant du polariseur, une lumière (polarisée) portée par PTTTTU a comme
amplitude en un point (P = ¢ cos D0) . La direction de polarisation P TTTTU fait un angle α avec
l’une des directions des contraintes principales du modèle.
l’amplitude P, l’onde polarisée se présente alors devant le modèle sous forme (P = cos $).
Afin de simplifier les calculs, posant A=1 et T =ωt dans la forme précédente de
~ = cos ¦ cos $
Par rapport aux axes du modèle biréfringent.
= sin ¦ cos $
~ = cos $ cos + cos 2¦ sin $ sin = (sin 2¦ sin ) cos $
2 2 2
suivant TTTTTU
ªW l’amplitude de l’onde incidente est : (sin 2¦ sin )
©
L’axe du deuxième polaroïd étant croisé avec le premier, seule passe la composante
πδ
L’intensité « I » de la lumière varie comme le carré de cette amplitude on aura donc
52
CHAPITRE IV La photoélasticimétrie
La condition sin 2¦ = 0 en un point du modèle signifie qu’en ce point les directions des
contraintes principales sont parallèles aux deux directions perpendiculaires de polarisation du
polariseur et de l’analyseur. Cette propriété est indépendante de la longueur d’onde, de
l’épaisseur et du caractère biréfringent du modèle. Le lieu de ses points de même direction de
contraintes principales apparaît sous forme de ligne noire appelée isocline.
Les directions principales des contraintes sont utiles soit pour des considérations
théoriques soit en vue de mesures ultérieures par séparation oblique ou par jauges de
contraintes. Les isoclines relevées par procédé photoélastique sont représentées avec la valeur
de l’angle correspondant par rapport à une référence. On peut tracer les trajectoires des
contraintes principales appelées aussi isostatiques à partir de la connaissance des isoclines.
l’analyseur d’autre part une lame quart d’onde dont les axes sont à ¦ = de ceux du
±
faire, il suffit de placer entre le polariseur et le modèle d’une part, entre le modèle et
polariseur.
Les isoclines nous donnent l’ensemble des points parallèles ou perpendiculaires à une
direction repérée sur le polaroid. Ceci ne donne pas une bonne image de l’orientation des
contraintes principales. Pour mieux voir les trajectoires des contraintes principales on trace les
lignes isostatiques.
Une isostatique est une courbe telle qu’en chacun de ses points l’une des directions
principales lui est tangente l’autre normale. Les isostatiques constituent donc deux réseaux de
courbes orthogonales. Le tracé des isostatiques ou des trajectoires des contraintes principales
peut être construit directement à partir du tracé des isoclines.
53
CHAPITRE IV La photoélasticimétrie
On peut procéder comme le montre l’exemple ci-dessous. Le réseau des isoclines a été relevé
de 10 en 10 degrés. Dans cette construction, les trajectoires des contraintes principales
débutent par des points arbitrairement espacés A, B, C, D, E sur l’isocline de paramètre zéro.
Les lignes repérées par (1) et orientées à zéro degré à partir de la normale coupent l’isocline
de paramètre 10 degrés en A’, B’, C’, D’.
Du milieu des lignes (1) on trace de nouvelles lignes (2) inclinées de 10 degrés par rapport à
la normale.
Ces lignes (2) coupent l’isocline de paramètre 20 degrés en A’’, B’’, C’’, D’’
Ces lignes (3) coupent l’isocline de paramètre 30 degrés en A’’’, B’’’, C’’’, D’’’.
Cette opération est répétée jusqu’à ce que le champ entier soit couvert.
Les trajectoires des contraintes principales est la tangente aux lignes (1), (2), (3), (4)
représentée par les pointillées sur la figure V.5.
Pour avoir une idée sur la variation des contraintes principales sans faire de calculs au
préalable, la réponse se trouve dans l’allure des rayons de courbure des isostatiques. Lorsque
une isostatique présente une forte courbure, la contrainte principale qui lui est perpendiculaire
varie rapidement dans le voisinage de cette région. Cette variation est d’autant plus rapide que
le rayon de courbure est plus faible. Lorsque sur une portion de la courbe, une isostatique est
rectiligne la contrainte principale qui lui est perpendiculaire reste constante.
Le lieu des points pour lesquels N=1 constitue la frange de 1er ordre. Ceux pour
lesquels N=2 sont situés sur la frange de second ordre et ainsi de suite. L’observation de ces
isochromes est différente suivant que l’on opère en lumière blanche ou en lumière
monochromatique.
On sait que : =
±²
Avec ¡ = /( − )
³
54
CHAPITRE IV La photoélasticimétrie
On a donc : ( − ) = = =
² µ³
´3 ±´3 ´3
La frange ou l’isochrome d’ordre N, qui dépend de la longueur d’onde, est un lieu
d
d’extinction des points vérifiant :
− =
/
³́
Le rapport est habituellement désigné par la lettre f et dénommé constante de frange
pour le matériau du modèle utilisé correspondant à la longueur d'onde λ qui sera employée sur
le banc photoélasticimétrique.
d
On peut donc exprimer la loi de Maxwell sous la forme suivante :
− =
/
• La constante de frange
Les lois d’optiques que nous avons vues comprennent des coefficients de sensibilité
obtenue empiriquement. Ces coefficients sont des facteurs de proportionnalité entre les ordres
de frange et les niveaux de déformations ou de contraintes qui sont la cause. Comme c’est le
cas ici pour la constante de frange.
− = ⇒ = ( − )
µ 3
En effet d’après l’équation de MAXWELL.
3 µ
calcul de ( − ).
On voit bien que la connaissance de la constante de frange ( f ) est nécessaire pour le
55
CHAPITRE IV La photoélasticimétrie
56
CHAPITRE V Partie pratique
V.1 Introduction
L’objectif de ce chapitre, est de décrire la conception de notre capteur de force puis de
l’étalonner, afin de mesurer l’effort pour l’étude des contraintes sur l’anneau en époxy.
57
CHAPITRE V Partie pratique
• Collage avec colle : verser une goutte de colle et étaler aussitôt uniformément le produit
sans exercer de pression. Rabattre la jauge aussitôt avec une feuille téflon en appliquant une
pression uniforme d’environ une minute sur l’ensemble. Après la prise de la colle, la bande
adhésive peut être enlevée de l’ensemble jauge et cosse relais.
• Raccordement du câble : dans notre cas les jauges sont des jauges pré-câblées.
• Contrôle électrique et visuel de l’équipement.
• Test (raccordement sur l’amplificateur).
• Tests de bon fonctionnement avec l’amplificateur.
58
CHAPITRE V Partie pratique
?3 = . (1 − ±) ; ?I = −?3 [5]
.¶.&
.Q 8
/ . B. 0
= = 4195.17 d
2
3 (1 − H)
59
CHAPITRE V Partie pratique
• Le conditionneur
• L a chaine d’acquisition
Son rôle est de transformer le signal analogique, signal continument variable pouvant
prendre une infinité de valeurs, en un signal numérique, signal discontinu, pouvant être
représenté aux moyens des données binaires (0 et 1).
Dans notre cas on à utilisé la carte Arduino. Cette dernière est un circuit imprimé sur
lequel se trouve un microcontrôleur qui peut être programmé pour analyser et produire des
signaux électriques, de manière à effectuer des tâches très diverses comme le contrôle des
appareils domestiques - éclairage, chauffage…, le pilotage d'un robot, etc. C'est une
plateforme basée sur une interface entrée/sortie simple.
60
CHAPITRE V Partie pratique
Arduino peut être utilisé pour construire des objets interactifs indépendants, ou bien peut
être connecté à un ordinateur pour communiquer avec des logiciels. Les modules sont
programmés au travers d'une connexion série RS-232. Les premiers Arduino possédaient un
port série, puis l'USB, tandis que certains modules destinés à une utilisation portable se sont
affranchis de l'interface de programmation, relocalisée sur un module USB-série dédié (sous
forme de carte ou de câble). L'Arduino utilise la plupart des entrées/sorties du microcontrôleur
pour l'interfaçage avec les autres circuits.
L’Arduino est une carte électronique qui a assuré la liaison entre la chaine d’acquisition
et l’ordinateur pour acquérir les données issues du capteur.
L’étalonnage du capteur a été réalisé par deux dynamomètres, on règle les deux
dynamomètres au même effort, puis on récupère le signal équivalent à l’effort appliqué sur
l’anneau.
61
CHAPITRE V Partie pratique
Les valeurs de l’étalonnage de notre capteur sont données dans le tableau en dessous.
900
800
700
600
Signal [ mv]
500
400
300
200
100
0
-100 0 100 200 300 400 500
Force [N]
Nous obtenons ainsi un facteur d’étalonnage du capteur de force par le calcul de la pente
de la droite du signal en fonction de l’effort, qui vaut 1.81, On a introduit ce facteur par la
suite dans notre programme écrit en MATLAB, afin de lire directement sur la courbe tracée
par MATLAB l’effort appliqué sur l’anneau.
62
CHAPITRE V Partie pratique
Une fois l’anneau et le capteur sont bien installés sur le cadre de charge, on branche le
capteur à la chainee d’acquisition. Puis, on relie
reli la sortie du capteur de la chaine d’acquisition
d’acquisit à
la carte Arduino, on relie enfin la sortie de cette carte au PC. L’interface permet l’acquisition
et la visualisation de la variation de l’effort en temps réel sur le PC.
Figure V.9:
V. Acquisition des données sur ordinateur
63
CHAPITRE V Partie pratique
• Identification du modèle
Le matériau de l’anneau utilisé est de l’époxy qui a un module de Young de 3273 MPa, un
coefficient de poisson de 0.37 et une constante de frange de 11 N/mm/frange. Il possède les
propriétés de biréfringence nécessaires pour mener l’étude sur un polariscope.
polariscop Il a 100 mm de
diamètre extérieur, 70 mm de diamètre intérieur et 12 mm d’épaisseur.
70 mm
15mm
64
CHAPITRE V Partie pratique
65
CHAPITRE V Partie pratique
d.
− =
/
A l’intersection des franges avec le segment [AB], on mesure la distance correspondante
par rapport au point A.
B
N=1.5
N=2.5
N=7.5
N=8.5 N=6.5
N=7.5
N=5.5
N=6.5
N=4.5
N=5.5
A N=3.5
N=4.5
N=2.5
N=3.5 N=1.5
N=0.5
Les valeurs sont portées sur le tableau qui suit, on trace le graphe de l’évolution de la
différence des contraintes principales le long de la droite [AB].
66
CHAPITRE V Partie pratique
14
12
Contraintes [MPa]
10
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16
Distance [mm]
Figure V.15 : Courbe de variation des contraintes principales le long du segment [AB]
67
CHAPITRE V Partie pratique
70° 90°
80°
Figure V.16 : Images des isoclines pour différentes positions des polaroids
Une analyse par éléments finis conduite avec le logiciel CASTEM est utilisée pour
obtenir le champ des contraintes développées à l’intérieure du Modèle. Dans les calculs par
éléments finis, on a considéré le comportement du modèle isotrope et élastique.
68
CHAPITRE V Partie pratique
Figure V.17
V. : Représentation de la surface maillée
• Tracé de la déformation
Figure V.18
V. : Représentation de la déformée
69
CHAPITRE V Partie pratique
Le réseau des isochromes est obtenu pour sin² 0 . Elles sont tracées avec une
©
échelle de couleurs dont le bleu correspond aux franges noires relevées sur le polariscope
en champ clair et la couleur rouge correspond aux
a franges blanches.
70
CHAPITRE V Partie pratique
16
14
12
Contraintes [Mpa]
10
8
6
4
2
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16
Distance [mm]
Le but de cette comparaison est de valider les résultats éléments finis par
l’expérimentale. Deux comparaisons sont possibles. La première sera faite entre les images
des isochromes et isoclines relevées expérimentalement et celles simulés numériquement, la
deuxième sera faite entre les courbes de la variation de la différence des contraintes
principales.
71
CHAPITRE V Partie pratique
0°
45°
16
14
12
Contrainte [Mpa]
10
8
MEF
6
Expérimentale
4
2
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16
Distance [mm]
72
CHAPITRE V Partie pratique
73
Conclusion générale
Conclusion générale
Le travail présenté dans ce mémoire est une initiation à la recherche dans le domaine de
la fabrication des capteurs et de l’analyse des contraintes. Son but a été la conception d’un
capteur de force pour l’étude des contraintes sur un anneau en époxy soumis à une
compression suivant son diamètre à l’aide de la photoélasticimétrie et la méthode des
éléments finis.
La mesure de l’effort appliqué sur l’anneau est faite donc à l’aide d’un capteur
extensométrique conçu au Hall de technologie. Cette tentative nous a permis d’acquérir des
informations sur l’application des jauges d’extensométrie pour la fabrication des capteurs et
d’initier au domaine d’acquisition de données fournies par les capteurs.
L’étude des contraintes est faite par la photoélasticimétrie et la méthode des éléments
finis. Cette étude nous à permis de présenter l’utilisation de ces deux méthodes pour la
détermination des contraintes notamment au voisinage des zones de charge. Une comparaison
a été faite par la suite entre ces deux méthodes dans le but de valider le calcul par élément
finis.
Principalement, nous avons montré que les résultats expérimentaux et les résultats
obtenus par la méthode des éléments finis sont relativement en bonne concordance.
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Références bibliographiques
Références bibliographiques
[3] REBOUT Y. << Conception et réalisation d’un capteur de force >> mémoire de fin
d’étude. Université Mouloud MAMRI TIZI OUZOU 2011.
[8] MEYNE. Ph << Généralités sur les capteurs >>.Universités paris 12. 2008.
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