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CADRAGE INSTITUTIONNEL

« L’ cole publique a la devoir de garantir la s curit physique et affective des enfants qui lui sont
confi s par les familles. »

✩ Loi d’orientation 2013 : fait une place importante au climat scolaire avec l’objectif
« d’am liorer le climat scolaire pour refonder une cole sereine et citoyenne en redynamisant la
vie scolaire et en pr venant et en traitant les probl mes de violence et d’ins curit ».
✩ Circulaire 29.03.2016 : « Am liorer le climat scolaire pour une cole sereine et citoyenne ».
✩ Circulaire de rentr e 2017 :
• L'am lioration du climat scolaire dans les coles et les tablissements scolaires est un
enjeu majeur pour
favoriser le bien- tre des l ves et des adultes, am liorer les r sultats scolaires, diminuer les
probl mes
de violence, de harc lement, de discipline et de d crochage scolaire.
• Sensibiliser, pr venir, former et prendre en charge demeurent les quatre axes d'une
politique publique qui
s'inscrit plus largement dans la dynamique de la pr vention des micro-violences par
l'am lioration du climat scolaire.
Programme EMC et Vivre ensemble en maternelle : La sensibilit , le droit et la r gle, le
jugement et l’engagement.
R f rentiel des professeurs des coles : 6 me item « Agir en ducateur responsable et selon des
principes thiques ».

AGIR SUR LE CIMAT SCOLAIRE


Qu’est-ce que le climat scolaire ?
Climat scolaire regroupe :
- la qualité de vie dans l’école et entre les individus
- Le cadre et les règles de vie
- L’engagement citoyen de tous les individus

Pourquoi agir sur le climat scolaire ?


• Pour am liorer la r ussite scolaire : un bon climat scolaire am liore l’implication des l ves
dans les apprentissages et d veloppe l’estime de soi.
• Pour r duire les in galit s : un bon climat scolaire augmente les r sultats scolaires,
ind pendamment des facteurs socio- conomiques initiaux.
• Pour faire baisser la victimation : le lien indiscutable entre « climat scolaire », qualit des
apprentissages, r ussite scolaire et victimation l’ cole est largement tabli par la recherche.
• Pour am liorer le moral des l ves et des enseignants : un climat scolaire serein permet de
r duire le stress, d’ viter l’isolement.

7 facteurs agissant sur le climat scolaire


Agir sur la dynamique et les strat gies d’ quipe, → Une organisation communautaire du travail en
pour briser la solitude dans la classe. quipe, accompagn e d’une participation des l ves
aux d cisions, a un effet protecteur pour les l ves
comme pour les enseignants et les autres membres
du personnel.
- D finir une strat gie d’accueil.
- Construire une culture commune.
- D finir une coh rence d’action dans l’ cole.

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Adopter des strat gies p dagogiques en faveurs de → M diation par les pairs :
l’engagement et de la motivation des l ves Processus coop ratif qui facilite la r solution non-
violente d’un conflit ou le pr venir par
l’interm diaire d’un tiers appel m diateur. En
milieu scolaire, les m diateurs dont des jeunes
l ves form s la m diation qui vont propose leur
aide lors de d saccords, disputes ou de bagarres, ou
des victimes de violence.

→ Travailler sur l’empathie :


Empathie cognitive : c’est ce que fait l’enseignant
quand il s’adresse ses l ves. Car pour transmettre
faut-il encore avoir pris la mesure du niveau de
r ception de celui chez qui l’on souhaite faire cho.
Empathie motionnelle : se d clenche dans les
situations de face face, de vis- -vis, nous avons
tendance tre affect s, touch es, autrement dit
entrer en r sonance motionnelle avec autrui.
Agir avec un cadre et des r gles explicites et Constitue le premier l ment d’apprentissage de la
explicit es citoyennet et de la r f rence au droit.
Pr venir les violences et le harc lement :
www.agircontreleharcelementalecole.gouv.fr
La co ducation avec les familles.

Interagir en contexte : le lien avec les partenaires

Agir sur la qualit de vie l’ cole : organiser le temps et l’espace

VIOLENCE
Qu’est-ce que la violence ?
- Violence objective : d finie par la loi. Elle comprend les crimes et les d lits (insultes raciales,
coups et blessures etc)
- Violence subjective : : relative la sensibilit de chacun
- Violence légitime : conforme la loi ou l’int r t de celui qui la subit (ex : punir un enfant qui
perturbe la classe)
- Violence illégitime : contraire la loi ou l’int r t de la victime
= rapport de force et de domination entre un ou des l ves et une ou des victimes.

Le sentiment de violence :
La violence ressentie est diff rencier de la violence objective. Ex : une injure peut tre per ue par
le PE comme une humiliation alors que pour l’ l ve cela peut tre une fa on ordinaire de parler.
Les d calages dans les registres de langue peuvent ainsi occasionner des malentendus alors
interpr t s comme des incivilit s.

Les incivilités
Violences l g res, g n ralement verbales, qui ne tombent pas sous le coup de la loi. Ex : manque de
ponctualit , tenue vestimentaire incorrecte, gestes obsc nes, refus de politesse...
Elles sont consid r es comme de la violence ordinaire et font l’objet de mesures disciplinaires et
d’un souci d’ ducation la politesse.

L’indiscipline

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L’indiscipline fait partie int grante du fonctionnement de la classe et de l’ cole/ ex : chahut,
bavardage, refus de travailler.

Types de violences
1. Physique : agressions physiques, sexuelles, vols, racket, jets d’objets, pincements, d gradation
du mat riel, jeux dangereux
2. Verbale : insultes, injures, menaces, propose obsc nes, plaisanteries humiliantes, interruptions
fr quentes de la parole
3. Morale : verbal (insultes r p t es), émotionnel (chantage, humiliation, exclusion), sexuel
(provocation sexuelle verbale, gestes d plac s).Il s’agit souvent d’agression verbale, de
moqueries, de surnoms d valorisants, d’insultes, de mises l’ cart, de rumeurs, visant
l’humiliation. Mais la plus grave des violences morales est sans doute le silence et
l’indiff rence. Certains PE peuvent exercer ce type de violence envers un l ve « transparent ».
4. Cyberharcèlement : r ception r p t e de messages hostiles (menaces, intimidations, insultes,
chantages ou des images humiliantes). Avec parfois un rejet de la victime qui m ne
l’isolement.

5. Les violences de l’adulte


1. Sanctions : injustices, incompréhension
2. Rabaisser un enfant : mauvaise estime, décrochage
3. Absentéisme refus d’éducation : décrochage scolaire
4. Manque d’écoute
6. Les violences interindividuelles
1. Harcèlement : peur, absentéisme, isolement
2. Sexisme/racisme/homophobie : mal-être
3. Violences physiques et agressions
4. Querelles de recréations : rejet, règle du jeu, moquerie

Remèdes
- droit la protection de l’institution et doit porter plainte si cela tombe sous le coup de la loi (ex :
insultes racistes)
- s’excuser aupr s de sa victime. L’ cole doit duquer et pr venir les conflits par des moyens
p dagogiques
- l’attribution de t ches valorisantes et un fonctionnement d mocratique de la classe permettent
d’instaurer un respect global
- l’ ducation la loi permettra aux l ves de comprendre l’utilit de cette loi, sa l gitimit et ce
qu’elle vise (= la protection de tous). L’ laboration collective des r gles de vie dans la classe/
l’ cole ainsi que la participation d’ l ves aux conseils de classe/d’ cole contribuent
l’instruction civique et morale et nourrissent cette ducation la responsabilit
- Le partenariat
- Membres de la communauté éducative : animateurs p riscolaires (peuvent emplir un cahier
relai qui explique les probl mes rencontr s lors de la pause m ridienne par exemple), les
parents peuvent mettre profit le dispositif « Mallette des parents CP » (dispositif qui
facilite le dialogue en r pondant leurs questions et en les aidant comprendre les enjeux
de la scolarit ), un caf des parents peut tre l’occasion d’un cercle de parole sur le
harc lement.

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- acteurs extérieurs peut être un atout pour sensibiliser tous les individus : anciennes victimes
ou acteurs de harcèlement, handicapés (formation LSF), association d’anciens
combattants…

Conséquences
- Baisse des résultats scolaires, décrochage scolaire, déscolarisations
- Problèmes comportementaux , somatisation (traduction physique d’un probl me psychique ->
maux de t te, de ventre etc)
- Effets long terme sur le d veloppement psychologique et social (sentiment de honte, perte
d’estime de soi, difficult aller vers autrui, conduites d’ vitement).
- Manque d’investissement du corps enseignant (découragement, tension)
- Désocialisation, anxiété, dépression, conduites autodestructrices voire suicidaires

LE HARCÈLEMENT

= Le harc lement, c’est une violence r p t e qu’elle soit verbale, physique ou psychologique. Le
harc lement va l’encontre des valeurs promues par l’ cole qui veille l’inclusion scolaire de tous
les enfants sans aucune distinction et fait acqu rir tous les l ves le respect de l’ gale dignit des
tres humains. La victime est souvent isol e, plus petite, plus faible physiquement, incapable de se
d fendre.

Les acteurs du harcèlement


• Les harceleurs : pour d passer un sentiment de faiblesse, masquer une image de soi fragile, ou
dissimuler une vuln rabilit , les harceleurs s’affirment par la force et l’agressivit . Pour affirmer
leur d sir de puissance et d’assurance, ils d signent une victime qu’ils vont humilier et terroriser :
un bouc- missaire. La crainte qu’ils inspirent leur victime leur permet de se rassurer sur leur
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pouvoir et de minimiser leur propre faiblesse. Plus la situation dure, plus les harceleurs se
consid rent sur leur bon droit et deviennent incapables d’ prouver de l’empathie pour leur
victime. Le silence des t moins valide leur sentiment de l gitimit . Leur pouvoir apparent peut
donner envie leur entourage de s’associer eux en prenant galement le r le d’harceleur.

• La victime, qui ne trouve pas de d fense et pas d’empathie chez ses paris, s’enferme tr s souvent
dans l’isolement. Elle est souvent incapable de se d fendre face un agresseur plus puissant, en
force ou en nombre. Elle est faible et isol e, vuln rable. Elle proteste peu et d nonce rarement
leurs agresseurs pour plusieurs raisons : peur des repr sailles, honte d’ voquer leurs
m saventures, peur de ne pas tre cru ou soutenu, volont de se d brouiller seul pour ne pas
passer pour un « gamin », une « balance », une « baltringue ». Ce silence laisse la voie libre aux
pratiques des agresseurs qui restent impunis suite cela. Le silence a aussi un impact sur l’ tat
psychologique des victimes car elles vont d velopper un sentiment de honte, de perte d’estime de
soi, puis de culpabilit en se sentant responsable des mauvais traitements subis. Elles vont
« approuver » les pratiques de leurs agresseurs pensant que ces pratiques sont justifi es et
l gitimes, car encourag es ou tol r es par les t moins. Les victimes d veloppent un sentiment
d’ins curit permanent, aggrav par la r gularit des intimidations physiques ou psychiques.
Priv es d’empathie et de soutien, les victimes vont s’enfoncer dans l’isolement. Fragilis es
motionnellement et psychologiquement, elles peuvent basculer dans des tats d pressifs graves
pouvant aller jusqu’au d veloppant de troubles du comportement et des sympt mes suicidaires.

• Les t moins, eux, soutiennent, encouragent ou font semblant d’ignorer le harc lement. Cela
renforce la violence de l’harceleur. Le harc lement l’ cole est un ph nom ne de groupe qui
place la victime dans une situation d’isolement. Le harc lement se maintient car il est soutenu et
encourag par les t moins ou cautionn par leur silence. Les t moins peuvent aussi, par leur
action, mettre fin une situation de harc lement. On peut distinguer 3 types de t moins :
‣ T moin passif : ne participe pas directement aux violences mais il ne s’y oppose pas ou il fait
semblant de les ignorer par peur de devenir victime son tour, par peur de devenir victime
son tour. Il pr f re ne pas attirer l’attention de l’agresseur
‣ T moinactif: encourage les situations de harc lement ou y participe.Il colporte des rumeurs,
s’associe aux moqueries ou aux actes de violence. Il veut affirmer son statut et son
appartenance au groupe
‣ T moinagissant: il intervient seul ou en groupe, en d fendant la victime. Il peut faire appel
un adulte pour venir en aide la victime.

Raisons
A l’ cole, la personnalit de l’enfant et de l’adolescent se forge au contact de ses camarades. La
recherche de l’affirmation de soi, de la construction de son identit et le d sir de se rallier un
collectif sont tr s forts. Pour mieux s’identifier ses pairs, un l ve peut se laisser entrainer une
dynamique de groupe. Si le groupe de pairs est un l ment de sociabilit , le plus souvent protecteur,
il peut parfois renforcer voire cr er des situations propices au harc lement. L’effet d’entrainement et
de conformit au groupe peut susciter des comportements que les l ves ne cautionneraient pas
n cessairement individuellement (s’ils taient seuls). La source du harc lement se trouve souvent
dans le rejet de la diff rence, pour stigmatiser certaines caract ristiques : l’apparence physique
(taille, poids, couleur etc), le handicap (physique, psychique, mental), un trouble de la
communication qui affecte la parole (ex : b gaiement), l’identit de genre (ex : gar on jug
eff min ), l’orientation sexuelle su ou suppos e, l’appartenance un groupe social ou culturel
particulier, des centres d’int r t diff rents de la « norme ».

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Le harcèlement se développe surtout avec 2 paramètres :
1. Lorsque le climat scolaire de l’ tablissement est d grad . Les adultes doivent cr er les
conditions pour que l’ambiance soit propice de bonnes relations entre les l ves et entre les
adultes et les l ves.
2. Lorsque les situations de harc lement sont mal identifi es. Les parents et les l ves ne
doivent pas tre d munis face au signalement d’une situation de harc lement. Les sanctions
doivent tre adapt es et ducatives. Ce qui est souvent mal identifi , c’est le harc lement moral
(violence verbale, psychologique ou symbolique). Il est moins visible que le harc lement
physique. Il est donc plus difficile d tecter par les adultes.

➜ Il est favorisé par un contexte : on peut donc le prévenir par une action systémique

Repérer leur harcèlement


• Former aupr s des parents. Ex : si les enfants ont un trouble du sommeil, qu’ils sont agit s, en
col re, susceptibles, qu’ils somatisent.
• Former aupr s des enseignants : ex : baisse des r sultats scolaires, troubles du comportement.
MAIS ces sympt mes peuvent aussi refl ter d’autres choses : maltraitance, violences sexuelles.

L’adulte, dans tous les cas doit :


- tre vigilant, s’interposer si besoin.
- Rep rer les enfants isol s, sans ami.
- Rep rer la vraie souffrance : celle qui dure, qui se r p te.
- Savoir couter : ne pas mettre toujours en doute la parole de l’enfant.
- Chercher croiser les regards ou les avis sur telle situation.
- Contacter les parents pour des avis ou des conseils
- Privil gier la m diation entre les familles. Il faut d conseiller aux parents de r gler seul le
probl me.

En novembre 2012, il a cr une d l gation minist rielle compos e de 10 personnes, en charge de


la lutte et de la pr vention des violences en milieu scolaire. Cette d l gation a 6 missions :
- Aider au rep rage et l’observation,
- Informer par la r alisation de synth ses scientifiques,
- Conseiller pour diriger l’action publique,
- Former,
- F d rer et impulser des actions de pr vention,
- Suivre et pr venir les agressions subis par les personnels.

Ces 6 missions sont faites avec 4 axes prioritaires :


- Am lioration du climat scolaire,
- Bien- tre des personnels et le suivi des personnels victimes,
- Pr vention d’urgence et de gestion de crise,
- Relance de la campagne « Agir contre le harc lement l’ cole ».

La campagne « Agir contre le harc lement l’ cole » (am liorer la pr vention et le traitement du
harc lement entre l ves) date de novembre 2012. Elle faisait suite 2 v nements :
- tats g n raux de la s curit l’ cole (avril 2010) : le pr sident du conseil scientifique avait
r v l la gravit et la diversit des ph nom nes de harc lement,
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- Assises nationales sur le harc lement l’ cole (mai 2011) : avaient permis de concevoir des
actions pour rem dier ce fl au.

La d l gation minist rielle m ne aussi d’autres actions :


- Enqu te de victimisation et de climat scolaire,
- Analyse qualitative des signalements d’incidents,
- Un r seau national du climat scolaire,
- Site internet collaboratif pour recenser et valoriser les actions des acad mies, des tablissements,
des partenaires,
- Coordination des quipes mobiles de s curit ,
- Promotion de la m diation scolaire (notamment m diation par les pairs).

Que faire en cas d’harcèlement ?


- Si la victime se confie un tiers (parents, l ves, enseignants) ou si un l ve ou un adulte
informe d’une situation de harc lement, il faut organiser une rencontre avec le directeur ou le
r f rent acad mique. Si le r f rent contacte l’ cole, suite la r ception d’une information par le
num ro vert, le directeur s’assure que la situation est d j connue et prise en charge ou alors il
lance une action de prise en charge si ce n’est pas le cas.
- Accueil de la victime : il faut la mettre en confiance (r le protecteur de l’ cole), il faut recueillir
son t moignage (faits, auteur, lieu, p riode, t moins), on demande la victime pourquoi son
avis elle est victime, et on la questionne sur la protection qu’elle a mise en place (parler la
maison, l’ cole), on lui demande les cons quences sur sa vie. Si possible, on lui fait crire ses
propos.
- Accueil des parents : il faut accueillir plusieurs parents.
o Parents de la victime : ils sont inform s, soutenus et associ s la proc dure (r le
protecteur de l’ cole),
o Parents du harceleur pr sum : convoqu s, inform s de la situation et des mesures pouvant
tre prises. On peut demander leur avis sur les mesures de r paration que leur enfant pourrait
tre amen faire.
o Parents du t moin : re us parce que les t moins ont jou un r le, activement ou
passivement.
- Accueil de l’auteur pr sum : on l’informe qu’un de ses camarades (dont on ne donne pas le
nom !) s’est plaint de harc lement. Ensuite, on lui demande sa version des faits, son explication,
on clarifie la situation si jamais il y a d ni (si l’ l ve dit « ce n’est pas moi », « je n’ai pas fait
a »). Selon la reconnaissance des faits et la gravit , on informe le harceleur pr sum de la
sanction ou de la demande de r paration qui va lui tre faite. Si les auteurs sont plusieurs, on les
accueille s par ment.

Ensuite, s’il y a un danger ou un risque de danger, on transmet les informations pr occupantes au


conseil d partemental ou les signalements au Procureur de la R publique. On peut orienter
pour une prise en charge si besoin (soins et/ou soutien psychologique). Cela peut aussi aller jusqu’
des conseils juridiques en lien avec les associations d’aide aux victimes (organisme INAVEM :
institut national d’aide aux victimes et de m diation).

Comment ?
1. École
- Qualité de vie
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- Plan de pr vention efficace qui am liore le climat scolaire. Il faut pour cela une strat gie
d’ quipe, une co- ducation, un engagement des l ves, une r flexion autour de la justice
scolaire. On peut faire appel des partenariats. On peut aussi avoir un espace de parole comme
un conseil des l ves, un cercle de parole quelconque, ou une bo te aux lettres.
- Concertations collectives : bilan sur les pratiques, réflexions, objectifs
- Stabilisation des équipes pédagogiques : travail d’équipe, mobilisation
- Sensibiliser les quipes et les parents d’ l ves : faire conna tre les projets men s dans l’ cole,
informer la mairie et les associations…
- Le r glement int rieur va offrir un cadre protecteur : la loi de Refondation pr voit que
« chaque cole r alise un plan d’actions pour lutter contre le harc lement en milieu scolaire »
et l’annexe au r glement. Celui-ci doit mentionner les risques du harc lement et les moyens
mis en œuvre pour l’ viter.
- Former au rep rage du harc lement :
2. Classe
- Cadre et règle de vie
- Familles investies et présentes dans la vue de la classe : coéducation
- EMC : apprendre à être citoyen et à vivre en société
- D velopper les comp tences psycho-sociales des l ves : travailler sur la communication,
l’empathie, les motions.
- Résolution des problèmes autrement que par la violence
- Conseil d’enfant : pédagogie Freinet (réunion coopérative), écoles démocratiques (conseil de
justice)
- Écoute et respect
3. Pédagogie
- Favoriser l’encouragement et la motivation
- Varier les enseignements et la didactique
- Responsabiliser
- Montrer l’exemple, être modèle
- Formation continue
4. Cours de récréation
- Apprendre distinguer les jeux : jeux dangereux (ex : jeu du foulard), les jeux d’agression (ex
: jeu du bouc- missaire), le « Happy slapping » (= vid o- lynchage, vid o-agression ->
lynchage film et diffus ), les jeux de d fis (ex : cap ou pas cap), les jeux de coop ration (o la
concurrence trop agressive), les jeux qui m nent une comp tition ou une exclusion de
certains l ves. On regarde aussi ce qu’il se passe aux toilettes : on surveille et on sonde les
l ves r guli rement ce sujet.

Interlocuteurs associés aux actions de prévention


• Dans l’EN : IEN, personnels sociaux et de santé, des référents harcèlement, équipes mobiles de
sécurité
• Hors EN : police, gendarmerie, animateurs de mairie
• Des formations peuvent être organisées entre les ATSEM, les animateurs et les enseignants

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