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Objectif général
Objectif de formation : Identifier et exprimer en les régulant ses émotions et ses sentiments.
Connaissances, capacités et attitudes visées : Partager et réguler des émotions, des sentiments dans des
situations et à propos d’objets diversifiés.
Objet d’enseignement : Diversité des expressions des émotions et des sentiments dans différentes œuvres.
Objectifs particuliers
Cette séance s’inscrit volontairement dans la maitrise de la langue. Il s’agit, pour les élèves, d’acquérir et/ou
d’élargir leur lexique des émotions. Les compétences lexicales ainsi construites pourront être réutilisées
dans d’autres champs disciplinaires.
1
s’applique à toutes les écoles sur le territoire national. Les règlements d’école que les parents et les élèves
doivent connaitre et souvent signer sont une déclinaison de ce cadre national. Les droits et les devoirs ainsi
que les règles de vie des écoles ne sont que des adaptations de ce cadre général. Le travail autour des
textes doit permettre aux élèves de prendre conscience de la nécessité de disposer de règles et de l’intérêt
de les comprendre parce qu’elles contraignent mais également parce qu’elles protègent. Cela permet de
montrer aussi le lien qu’elles ont avec l’extérieur de l’école.
Organiser la classe
Séance 1 (50 min)
Remue-méninges (30 min)
Présenter l’objectif de la séance en demandant aux élèves de lire, silencieusement d’abord puis à haute voix,
le chapeau du chapitre et en vérifier la compréhension.
Laisser ensuite quelques minutes aux élèves pour observer les documents proposés et préparer
individuellement et oralement les trois premières questions de cette rubrique.
1. Deux documents différents : sculptures de visages d’hommes et smileys. Amener les élèves à décrire
précisément les visages en insistant sur leur réalisme (forme de la bouche, rides d’expression sur le front,
arêtes du nez, tendons du cou...) puis leur demander par deux de mimer les visages représentés. Amener
les élèves à proposer des émotions qui correspondent aux visages et écrire les propositions au tableau :
doute, dégoût, frayeur, stupéfaction, étonnement…
2. Demander aux élèves d’indiquer si les émotions exprimées sont plutôt agréables ou pas et si elles
relèvent des émotions de base.
3. Comparer ensuite avec les expressions minimalistes des smileys où seule la bouche permet de
différencier les émotions représentées.
4. On propose de demander aux élèves de répondre individuellement au brouillon en faisant deux listes et
en repérant les mots inconnus ou qui peuvent poser des difficultés. La confrontation en binôme ou en petit
groupe permettra d’affiner les réponses.
C’est un moyen pour l’enseignant de repérer ce que les élèves pensent savoir ou pas. La correction
collective ou la proposition d’utiliser le dictionnaire pour valider ou trouver la réponse dépendra de la
difficulté rencontrée par les élèves. Les émotions relevées lors de la réponse à la première question
viendront compléter le tableau.
Il est à noter que pour certaines émotions, telles que la stupéfaction ou l’étonnement, le classement peut se
faire dans l’une ou l’autre partie du tableau. Il appartiendra à l’enseignant, par le dialogue avec les élèves,
de leur permettre de s’exprimer et de classer, à titre individuel, ces émotions comme agréables ou pas.
Dans le cadre d’une séance de travail de l’expression orale, on peut aussi demander aux élèves de raconter
un événement qui a suscité chez eux telle ou telle émotion. Les lectures, les poèmes étudiés en classe
peuvent également être une source pour illustrer l’étendue des sentiments humains.
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Une histoire vraie (20 min)
Observation et travail d’analyse de la première page de couverture de l’ouvrage puis description des
sentiments que l’on peut prêter à l’enfant à partir de la position des deux personnages, de l’expression de
l’enfant et du chien. Enfin, hypothèses sur qui est Haatchi et qui est Little B.
Lecture du texte et réponse aux questions. C’est l’occasion de travailler d’autres émotions : confiance,
fidélité, attachement, complicité… pour continuer et développer le vocabulaire des émotions.
Pour la réponse à la question 3, amener les élèves à aller au-delà de l’envie ou pas de lire le livre en leur
demandant de justifier leurs réponses.
3
1. Après quelques minutes d’observation et de lecture, attirer l’attention des élèves sur l’origine et les
destinataires des deux documents proposés : le premier vient d’une école et l’autre est un extrait de
règlement type (expliciter si nécessaire ce qu’est un document type). Les deux documents parlent des
règles de l’école.
Faire remarquer aux élèves l’image qui est en filigrane du document 1 (le tableau de La Liberté guidant le
peuple) et leur faire reconnaitre le drapeau et ses couleurs, ainsi que la représentation de la Liberté sous la
forme d’une femme portant un bonnet phrygien, même si ces symboles seront spécifiquement travaillés
plus loin dans le manuel.
2. Les exemples donnés sont nombreux et ne peuvent être listés mais le choix de chaque exemple doit
permettre de montrer que les droits des élèves s’exercent dans tous les lieux et les moments de l’école
(classe, couloirs, cour de récréation, toilettes…), que ces règles s’appliquent effectivement aux élèves mais
également à tous les adultes de l’école, qui en sont les garants.
3. En lien avec le texte de la page précédente, on peut penser que si le narrateur de l’histoire devait
répondre à cette question, il dirait sans doute que les droits 3, 5 et 7 n’ont pas assez été respectés.
4. La réponse à cette question ne peut se comprendre que par la lecture attentive du texte et son
explicitation par l’enseignant(e). À cet égard, nous recommandons une explicitation phrase par phrase et
une reformulation par l’enseignant(e). Il en est ainsi de : conditions favorables, épanouissement, valoriser,
comportement adapté, responsabilisation, sentiment d’appartenance…
Il est donc nécessaire de consacrer la part la plus importante de la séance à ce travail. Si les élèves ne sont
pas en capacité de comprendre le texte de façon autonome, l’accompagnement de l’enseignant(e) est
primordial.
Le vocabulaire
Certains mots utilisés dans ce chapitre sont définis dans la rubrique « Vocabulaire ». Les définitions peuvent
être utilisées en cours de séance pour expliquer un mot. Dans le cas de ce premier chapitre, bien d’autres
émotions et sentiments ont fait l’objet d’un travail au travers des différentes rubriques. La partie
vocabulaire peut donc être largement développée avec la recherche de la définition de tous les sentiments
et émotions mentionnés. En ce qui concerne précisément ce chapitre, il appartient à l’enseignant(e) de
définir l’ensemble du champ des sentiments et des émotions qu’il souhaite que les élèves retiennent tant
du point de vue de la signification que de l’orthographe. En effet, ce champ des émotions et des sentiments
dépasse largement celui de l’EMC mais est sollicité dans tous les autres domaines liés à la maîtrise de la
langue.
Nous éprouvons tous des émotions ou des sentiments. Les exprimer et les nommer nous aide à mieux les
comprendre, à les partager et à les maîtriser.
Le règlement intérieur de l’école favorise un climat serein qui favorise les comportements positifs et aide à
se sentir plus heureux à l’école.
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Unité 2 – Refuser le racisme
Manuel pp. 10-13
Objectif général
Objectifs de formation : S’estimer et être capable d’écoute et d’empathie / Se sentir membre d’une
collectivité.
Connaissances, capacités et attitudes visées : Respect autrui et accepter les différences.
Objet d’enseignement : Respect des autres dans leur diversité : les atteintes à la personne d’autrui
Objectifs particuliers
Cette séance s’inscrit plus spécifiquement en lien avec l’histoire mondiale : l’esclavage, le colonialisme ou
l’histoire plus récente. Elle devrait également permettre aux élèves de disposer d’éléments qui leur
permettent de mieux comprendre ce qui se joue actuellement dans la compréhension et l’acceptation des
différences (qu’elles soient culturelles, religieuses, sociales).
1
L’ANC sort vainqueur du scrutin et Nelson Mandela devient le premier président noir de toute l’histoire de
l’Afrique du Sud. Le pays connaît un état de grâce sans précédent. Mandela nomme deux vice-présidents,
Thabo Mbeki et Frederik De Klerk. Il se consacre à la Rainbow Nation et annonce rapidement qu’il ne
briguera pas de second mandat. »
Source : Le Monde, « L’Afrique du Sud : de l’apartheid à Mandela », 18 mars 2013.
2
apparence physique.
La loi interdit et sanctionne le racisme sous toutes ses formes ; les peines varient en fonction de la façon
dont il s’exprime :
– des propos insultants ;
– un traitement différent et défavorable par rapport à d’autres personnes (il peut s’agir alors de
discrimination) ;
– des violences physiques.
Différents textes de loi définissent et sanctionnent le racisme. Pour plus d’informations simples et
compréhensibles par tous, http://www.egalitecontreracisme.fr, propose une synthèse et des tableaux
simples pour faire la distinction entre racisme et discrimination dans les propos, les actes, etc.
Organiser la classe
Séance 1 (60 min)
Remue-méninges (45 min)
Présenter l’objectif de la séance en demandant aux élèves de lire silencieusement d’abord puis à haute voix
le chapeau du chapitre pour en vérifier la compréhension.
Avant de passer à la lecture des extraits d’articles de journaux, on peut demander aux élèves d’énoncer ce
qu’ils savent sur le racisme et écrire ce qu’ils disent au tableau, puis aller comparer avec la définition
donnée dans la rubrique « Vocabulaire ».
Lecture des extraits d’articles. On pourra, au choix, demander à l’ensemble des élèves de lire les articles ou
de proposer chacun des articles à différents groupes de la classe qui auraient alors à les présenter au reste
de la classe.
Dans tous les cas, il semble nécessaire pour les évènements les plus anciens de faire référence à l’histoire
des États-Unis et à celle de l’Afrique du Sud pour assurer une meilleure compréhension.
1. Ce sont des extraits de journaux qui parlent tous d’évènements sportifs qui ont pour point commun de
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montrer le traitement réservé à des personnes noires. Laisser ensuite les élèves s’exprimer en rappelant au
besoin l’article 1 de la DDHC.
2. La réponse à cette question doit permettre de remobiliser ce qui a été travaillé dans le chapitre
précédent. On peut également leur demander ce qu’ils pensent du geste des sportifs américains. Les jeux
olympiques de Rio sont un événement récent sur lequel on pourra revenir.
3. Permettre aux élèves de rappeler les valeurs et les qualités portées par le sport : esprit d’équipe,
solidarité, respect des autres (adversaires), des règles…
On peut ensuite procéder à la lecture à haute voix des différents articles.
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persécution, elle la porte fièrement pour revendiquer son appartenance juive.
5. Voir les compléments didactiques.
6. Westerbrok est un camp de concentration situé aux Pays-Bas. Le recours au manuel d’histoire peut être
bien utile.
Le vocabulaire
Les mots clés du chapitre sont définis dans la rubrique « Vocabulaire ». Ces définitions peuvent être
utilisées en cours de séance ou comme rappel de ce qui a été travaillé. Il appartient à l’enseignant(e) de
vérifier que les élèves connaissent la signification et l’orthographe de ces mots.
5
l’esclavage en 1848 et, d’autre part, celle de la marche silencieuse du 23 mai 1998 qui a contribué au débat
national aboutissant au vote du 21 mai 2001, reconnaissant l’esclavage comme crime contre l’humanité.
Littérature : Le journal d’Anne Frank, La case de l’oncle Tom, Deux graines de cacao, Betty Coton font partie
des ouvrages accessible aux élèves du cycle 3.
Arts visuels : l’oeuvre de Jean-Michel Basquiat.
Les actes, injures et discriminations racistes sont sévèrement punis par la loi. Construire quelques repères
historiques sur l’histoire du peuple noir, l’esclavage, la persécution des juifs.
L’étoile jaune était une pièce de tissu en forme de l’étoile de David et de couleur jaune.
L’étoile est un symbole juif rappelant très probablement les boucliers des soldats de l’armée d’Israël au
temps du roi David.
Quant à la couleur jaune, elle symbolisait au Moyen Age la trahison, le désordre, la folie, le mal.
Le port de l’étoile fut imposé par l’Allemagne nazie en Europe. En 1939, les Juifs polonais doivent porter un
brassard blanc avec l’étoile de David. C’est en septembre 1941 que le port de l’étoile est imposé aux Juifs
en Allemagne. En 1942, le port de l’étoile est rendu obligatoire en France, en Belgique et aux Pays-Bas.
Tous les Juifs âgés de plus de 6 ans devaient la porter de manière bien visible
L’étoile jaune était une pièce de tissu en forme de l’étoile de David et de couleur jaune.
L’étoile est un symbole juif rappelant très probablement les boucliers des soldats de l’armée d’Israël au
temps du roi David.
Quant à la couleur jaune, elle symbolisait au Moyen Age la trahison, le désordre, la folie, le mal.
Le port de l’étoile fut imposé par l’Allemagne nazie en Europe. En 1939, les Juifs polonais doivent porter un
brassard blanc avec l’étoile de David. C’est en septembre 1941 que le port de l’étoile est imposé aux Juifs
en Allemagne. En 1942, le port de l’étoile est rendu obligatoire en France, en Belgique et aux Pays-Bas.
Tous les Juifs âgés de plus de 6 ans devaient la porter de manière bien visible
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Unité 3 – Lutter contre le harcèlement et la maltraitance
Objectif général
Objectif de formation : S’estimer et être capable d’empathie ; se sentir membre d’une collectivité.
Connaissances, capacités et attitudes visées : Respecter autrui et accepter les différences.
Objet d’enseignement : Respect des autres dans leur diversité (les atteintes à la personne d’autrui).
Objectifs particuliers
Permettre aux élèves de reconnaitre les signes de maltraitance et de harcèlement, essentiellement à l’école,
et leur donner des repères pour savoir quelles attitudes adopter et vers qui se tourner.
Le harcèlement scolaire aurait des conséquences plus graves que la maltraitance des enfants par les
adultes. Le harcèlement à l’école est une réalité en France : plusieurs centaines de milliers d’enfants et de
jeunes sont concernés. La lutte contre ce phénomène est une priorité car il va à l’encontre des valeurs
défendues par l’école : le respect de chacun, l’apprentissage de la citoyenneté. Pour dire « Non au
harcèlement », une journée nationale de mobilisation est créée, le 5 novembre.
Un dossier complet sur ce sujet est disponible sur éduscol : http://eduscol.education.fr/cid55921/le-
harcelement-scolaire.html
1
Le harcèlement se fonde sur le rejet de la différence et sur la stigmatisation de certaines caractéristiques
telles que :
– l’apparence physique (poids, taille, couleur ou type de cheveux) ;
– le sexe, l’identité de genre (garçon jugé trop efféminé, fille jugée trop masculine, sexisme), orientation
sexuelle ou supposée ;
– un handicap (physique, psychique ou mental) ;
– un trouble de la communication qui affecte la parole (bégaiement/bredouillement) ;
– l’appartenance à un groupe social ou culturel particulier ;
– des centres d’intérêts différents.
Bref historique sur la création des allocations familiales
Naissance de la politique familiale
« – 11 mars 1932 : La loi Landry du 11 mars généralise le principe des sursalaires familiaux pour tous les
salariés de l’industrie et du commerce ayant au moins deux enfants. L’adhésion des employeurs à une caisse
de compensation devient obligatoire. Le montant des allocations peut varier selon les catégories
professionnelles et d’un département à l’autre. L’intervention de l’État est encore limitée (fixation d’un taux
minimum départemental, procédure d’agrément ministériel pour chacune des caisses).
– 12 novembre 1938 : Le décret-loi du 12 novembre 1938 crée des allocations familiales indépendantes du
salaire et des entreprises. Il pose, en outre, des principes qui vont perdurer : allocation progressive selon la
taille de la famille, versée quel que soit le revenu de celle-ci et avec un taux uniforme. Deux autres
caractéristiques sont à relever : la limitation aux cinq ans de l’enfant de la durée du versement de
l’allocation au premier enfant, ainsi que la création de majorations pour les familles dont la femme n’a pas
d’activité professionnelle.
– 29 juillet 1939 : Un décret-loi institue le Code de la famille et de la natalité françaises. Ce texte constitue la
première tentative d’une véritable politique familiale en France avec un objectif nataliste clairement affiché.
Il renforce, dans cette optique, la progressivité du barème pour les allocations à partir du troisième enfant,
supprime l’allocation au premier enfant au profit d’une prime à la première naissance et transforme la
majoration du décret-loi du 12 novembre 1938 en allocation de mère au foyer.
– 29 décembre 1942 : La « loi Gounot » organise la représentation des associations familiales. Le
gouvernement de Vichy tente de créer une « Charte de la famille » qui vise à intégrer les familles légitimes
dans une structure corporative unique et moralisatrice.
– 3 mars 1945 : Création par une ordonnance des Unions départementales des associations familiales
(UDAF) fédérées au sein de l’Union nationale des associations familiales (UNAF).
– 4 octobre 1945 : Une ordonnance établit le nouveau régime de la sécurité sociale et modifie la structure
administrative et l’organisation financière des caisses d’allocations familiales. Le texte met fin au monopole
patronal et intègre les caisses d’allocations familiales dans la structure unifiée et centralisée de la Sécurité
sociale.
Si au départ leur montant est identique en fonction du nombre d’enfants, elles sont maintenant fonction des
revenus des couples. »
Source : http://www.vie-publique.fr/politiques-publiques/famille/chronologie/
2
professionnelles, politique de l’emploi, administration du travail, droit du travail et relations
professionnelles, conditions de travail, formation à la gestion, coopératives, sécurité sociale, statistiques du
travail, sécurité et santé au travail ;
– encourager la création d’organisations indépendantes de travailleurs et d’employeurs et faciliter leur
essor par des activités de formation. »
Source : http://www.diplomatie.gouv.fr/
Organiser la classe
Séance 1 (60 min)
Remue-méninges (30 min)
Après la lecture du chapeau du chapitre et après avoir fait comprendre aux élèves la distinction entre
maltraitance et harcèlement (voir définition), leur laisser quelques minutes pour observer les deux affiches
et préparer les réponses aux questions.
Demander donc aux élèves de décrire les deux affiches.
Pour la première : attitude de l’enfant ; signification des gestes des mains ; lieu ; lien entre les gestes des
mains et les mots écrits en haut du tableau.
Pour la seconde : identification d’un numéro de téléphone d’urgence et symbole du téléphone ; logos
institutionnels et adresse web d’un site institutionnel ; QRCode.
1. L’enfant se cache pour échapper aux attitudes agressives des autres. Il a la tête penchée en signe de
détresse, les mains sur les yeux. C’est une victime silencieuse de menaces, de moqueries, de coups de
racket.
2. Les mains qui le désignent : deux sont des poings qui montrent la violence, deux des doigts pointés qui
signifient moqueries voire menaces et deux qui tiennent des billets qui font référence à du racket.
3. La plupart des victimes de harcèlement se taisent ; elles n’osent pas parler de ce qu’elles subissent, ni à
l’école ni même dans la famille, parce qu’elles ont honte de ce qu’elles vivent.
4 et 5. Indiquer que le 119 est à la fois un numéro d’urgence pour les élèves et pour les adultes. Insister
également sur la nécessité d’aller trouver des adultes de référence (parents, enseignants, directeur), qui
sont là pour recueillir la parole des enfants et surtout prendre en charge cette difficulté afin qu’elle cesse.
Une histoire vraie (30 min)
Lecture individuelle du texte et recherche individuelle des réponses aux questions avec des propositions de
recherche sur Internet ou documentaire sur Victor Hugo. Cette recherche sera l’occasion d’insister sur
l’œuvre poétique et théâtrale de l’auteur et sur son engagement politique. Un court résumé de chacune de
ses œuvres permettra d’illustrer son engagement.
1. Le Dernier Jour d’un condamné, Notre-Dame de Paris, Les Misérables, L’Homme qui rit, Les Travailleurs de
la mer, Quatre-vingt-treize…
2 et 3. Le Panthéon à Paris est un monument dédié à la gloire des grands hommes. C’est l’endroit où est
enterré Victor Hugo qui est l’un des plus grands auteurs français.
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qui sont propres et bien vêtus. Les seconds observent les premiers.
3. À ceux qui fréquentent l’école. C’est l’occasion de revenir sur le commentaire et de donner quelques
explications sur l’Organisation internationale du travail et/ou de faire une recherche sur le travail des
enfants en Europe et dans le monde.
4. Ils travaillent et ne sont pas scolarisés. Ils exécutent des tâches difficiles, dangereuses, sales qui mettent
en danger leur santé et leur sécurité.
5. Le droit d’être protégé contre toute forme de violence (le travail en est une), le droit d’avoir des
conditions de vie décentes, le droit de jouer et de faire du sport, le droit d’être soigné(e), le droit de
recevoir une éducation.
Le vocabulaire
Les mots clés du chapitre sont définis dans la rubrique « Vocabulaire ». Ces définitions peuvent être
utilisées en cours de séance pour expliquer un mot. Par la suite, l’enseignant(e) s’assurera que les élèves
ont mémorisé l’orthographe et la signification des mots de cette rubrique. La construction des concepts liés
à l’EMC ne peut se faire sans la structuration du lexique correspondant.
• Savoir comment se comporter et vers qui se tourner lorsqu’on est victime ou témoin de
harcèlement ou de maltraitance.
• Connaitre la Déclaration ainsi que les droits des enfants : sécurité affective et physique, identité,
soins, scolarisation…
• L’interdiction du travail des enfants.
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Unité 4 – Respecter les différences
Objectif général
Objectifs de formation : S’estimer et être capable d’empathie / Se sentir membre d’une collectivité.
Connaissances, capacités et attitudes visées : Respecter autrui et accepter les différences
Objet d’enseignement : Respect des différences, tolérance.
Objectifs particuliers
– Savoir dire pourquoi nous sommes tous différents, mais aussi tous semblables
– Être capable d’accepter les différences.
– Connaitre l’existence de la Déclaration universelle des droits de l’homme et la date de sa
publication.
– Savoir que la loi nous protège des discriminations.
– Connaitre un des combats (celui des noirs américains) menés contre la discrimination.
Anna Eleanor Roosevelt (11 octobre 1884, 7 novembre 1962) est l’épouse de Franklin Delano
Roosevelt, président des États-Unis de 1933 à 1945.
Après le conflit, elle joue un rôle déterminant dans la création de l’Organisation des Nations unies
(ONU) puis préside, pendant la présidence de Harry S. Truman, la commission chargée de rédiger la
Déclaration universelle des droits de l’homme. Ses nombreux voyages dans le monde et sa
diplomatie contribuent à l'adoption de cette déclaration par l'Assemblée générale des Nations unies,
le 10 décembre 1948.
Féministe engagée, elle s'oppose également au racisme et défend le mouvement américain pour les
droits civiques.
Elle a reçu en 1968 le prix des droits de l’homme de l’ONU.
Le vocabulaire
Les mots clés du chapitre sont définis dans la rubrique « Vocabulaire ». Ces définitions peuvent être
utilisées en cours de séance pour expliquer un mot. Par la suite, l’enseignant(e) s’assurera que les
élèves ont mémorisé l’orthographe et la signification des mots de cette partie. La construction des
concepts liés à l’EMC ne peut se faire sans la structuration du lexique correspondant.
• Nous avons tous des caractéristiques communes à tous les êtres humains.
• Nous avons des caractéristiques particulières qui nous différencient des autres.
• Les différences doivent être respectées et ne pas entrainer de discrimination.
• La DUDH a été publiée en 1948. Elle définit les droits de tous les individus, quels qu’ils soient.
• De nombreux combats ont été menés dans le monde contre les discriminations. Celui contre
le racisme aux États-Unis ou en Afrique du Sud en est un.
Unité 5 – Comprendre la diversité des cultures et des religions
Objectif général
Objectif de formation : S’estimer et être capable d’écoute et d’empathie. / Se sentir membre d’une
collectivité.
Connaissances, capacités et attitudes visées : Respecter autrui et accepter les différences.
Objet d’enseignement : Respect de la diversité des croyances et des religions.
Objectifs particuliers
– Connaitre quelques particularités culturelles de quelques pays autres que la France.
– Connaitre les noms de différentes religions.
– Savoir qu’il existe plusieurs calendriers.
– Savoir que les religions d’aujourd’hui ne sont pas pratiquées depuis l’origine de l’humanité.
– Connaitre quelques principes de l’Unesco sur la diversité culturelle.
– Être capable de donner son opinion sur cette diversité.
Organiser la classe
Séance 1 (60 min)
Remue-méninges (30 min)
Les différents drapeaux du monde
1. Individuellement, les élèves essaient de mettre un pays sur les drapeaux représentés, puis on
recueille collectivement les réponses.
2. En petits groupes, les élèves font des recherches (Internet est très intéressant pour les hymnes que
l’on peut écouter et dont on peut lire les traductions), répondent à la question et font part de leurs
réponses à l’ensemble de la classe. Ces réponses peuvent être complétées par les apports des autres
élèves de la classe qui auraient des connaissances particulières sur l’un des pays représentés (par leur
famille, leurs voyages, leurs lectures).
3. Réponse collective. Puis recherche collective sur ce que le drapeau de l’Union européenne
représente pour les élèves. Compléments apportés par l’enseignant(e) si besoin.
Ce que disent les textes (30 min)
L’avis de deux jeunes sur la diversité culturelle
Lecture à haute voix par un élève du premier texte, puis lecture du second de la même manière.
Réponse à la question 2.
Débat organisé dans la classe sur la question 1. Chaque élève réfléchit individuellement. Ensuite, un
élève donne aux autres son point de vue et ses arguments. Quelques élèves font de même. Le débat
se met en place dans la classe. Il peut être intéressant que l’enseignant(e) joue « l’avocat(e) du
diable », car il y a fort à penser que les élèves ne souhaiteraient pas vivre dans un monde uniforme.
L’enseignant(e) peut alors relancer le débat en montrant tous les avantages qu’il y aurait à ne parler
qu’une seule langue, par exemple. On peut à ce sujet faire le lien avec l’histoire vraie du chapitre
suivant sur la langue française (p. 26).
Réponse collective à la question 3. Chaque élève dit pourquoi c’est important pour lui, on note toutes
les réponses obtenues au tableau.
Par binômes, les élèves écrivent un petit texte qui répond à la consigne proposée en question 5. Le
temps risquant de manquer, on peut renvoyer ce travail à une séance plus construite de production
d’écrit.
Séance 2 (60 min)
Une histoire vraie (15 min)
1. Lecture silencieuse du texte et observation de l’image. Demander aux élèves quels ont été les
différents métiers d’Alexandra David-Néel, puis quel pays elle a rejoint à pied avant de se convertir au
bouddhisme. Réponse à la question 1 par quelques élèves. Bien entendu, c’est la diversité des
réponses qui fait l’intérêt de la question…
2. Demander à quelques élèves de faire une recherche sur le Tibet (internet, BCD, bibliothèque) et de
préparer un exposé pour leurs camarades. On demandera ensuite à ceux qui ont assisté à l’exposé
s’ils ont envie de se rendre au Tibet.
Remue-méninges (15 min)
Les différents calendriers
Lecture individuelle silencieuse du texte, puis réponse aux questions 1 et 2 en se servant du texte et
des calendriers. Recherche dans le vocabulaire de la définition du mot « religion ».
Discussion avec les élèves sur les différents calendriers : savaient-ils qu’il en existait autant ? Certains
ont-ils déjà vu l’un des calendriers représentés dans le tableau ?
Recherche sur un dictionnaire ou sur internet de qui était Bouddha et de la date supposée de sa
mort.
Point de vue d’auteur (30 min)
Lecture individuelle silencieuse du texte jusqu’à « Zeus grandit caché ». Demander ensuite à un élève
de raconter à sa manière la naissance de Zeus, ou plutôt les évènements qui ont suivi sa naissance,
puis demander aux autres élèves de la classe de compléter ses propos. Les élèves devront inférer le
fait que c’est Zeus le sixième fils que Rhéa ne veut pas voir dévoré par Cronos.
Lecture individuelle silencieuse de la fin du texte. Demander aux élèves de dire ce que sont devenus
Zeus et Cronos
Réponse collective aux questions 2, 4 et 5.
Comme pour la question 2 de l’histoire vraie, on demande à quelques élèves de faire des recherches
personnelles sur les différents dieux grecs et de les présenter à leurs camarades (question 3).
Le vocabulaire
Les mors clés du chapitre sont définis dans la rubrique « Vocabulaire ». Ces définitions peuvent être
utilisées en cours de séance pour expliquer un mot. Par la suite, l’enseignent(e) s’assurera que les
élèves ont mémorisé l’orthographe et la signification des mots de cette rubrique. La construction des
concepts liés à l’EMC ne peut se faire sans la structuration du lexique correspondant.
• Les pays sont représentés par des symboles différents (en lien avec le chapitre suivant).
• Les grandes religions d’aujourd’hui n’ont pas toujours été pratiquées.
• Il existe une très grande diversité culturelle.
• La diversité culturelle est une richesse qu’il faut respecter et préserver.
Unité 6 – Partager les symboles de la République
Objectif général
Objectif de formation : Se sentir membre d’une collectivité.
Connaissances, capacités et attitudes visées : Comprendre le sens des symboles de la République.
Objet d’enseignement : Valeurs et symboles de la République française.
Objectifs particuliers
– Permettre aux élèves de connaitre l’importance des symboles de la République, au-delà de leur
connotation sportive, comme porteurs d’une représentation de la France.
– Aider les élèves à savoir ce que ces symboles représentent, comment ils se sont imposés au cours
des siècles.
– Faire connaitre aux élèves les différents lieux et moments de l’utilisation de ces symboles.
– Accompagner les élèves dans leur appropriation de ces symboles et des sentiments qu’ils suscitent.
Organiser la classe
Séance 1 (55 min)
Remue-méninges (30 min)
Individuellement, puis en petits groupes, les élèves essaient de répondre aux questions posées.
On recueille les réponses collectivement. L’enseignant complète les informations que les élèves n’ont
pas trouvées par eux-mêmes. (On peut penser que le bonnet phrygien sera un symbole difficile à
décoder par les élèves seuls.)
L’enseignant propose aux élèves de rechercher de la documentation complémentaire, informatique
ou papier (photos de bustes de Marianne, photos d’élus ceints de l’écharpe tricolore, courriers
portant le logo de la République, timbres, pièces de monnaie).
Le vocabulaire
Les mots clés du chapitre sont définis dans la rubrique « Vocabulaire ». Ces définitions peuvent être
utilisées en cours de séance pour expliquer un mot. Par la suite, l’enseignant s’assurera que les
élèves ont mémorisé l’orthographe et la signification des mots de cette partie. La construction des
concepts liés à l’EMC ne peut se faire sans la structuration du lexique correspondant.
Objectif général
Objectif de formation : Comprendre les raisons de l’obéissance aux règles et à la loi dans une société
démocratique.
Connaissances, capacités et attitudes visées : Comprendre les notions de droits et devoirs, les accepter et
les appliquer.
Objet enseignement : Les différents contextes d’obéissance aux règles, le règlement intérieur, les sanctions.
Objectifs particuliers
Permettre aux élèves de connaitre et de comprendre les règles mais également les codes qui permettent de
savoir comment se comporter dans les différents contextes de la vie ordinaire : dans la rue, à l’école, à la
maison, dans le cadre des différentes activités que l’enfant peut ou pourra être amené à pratiquer. Il s’agit
là de normes sociales qui traduisent les valeurs ou idéaux de la société à laquelle on appartient.
Organiser la classe
Séance 1 (40 min)
Remue-méninges (30 min)
L’objectif de cette séance est de permettre aux élèves de comprendre les règles qui régissent le vivre
ensemble, que ce soit dans les lieux publics et dans les relations inter individuelles (avec la politesse qui
favorise des relations harmonieuses et positives entre les individus), ou dans le respect du balisage des
pistes (qui permet de garantir la sécurité des individus pratiquant une activité comme le ski). Cela doit
conduire les élèves à comprendre que l’on ne peut pas faire tout ce que l’on veut et que le respect des
1
règles est évidemment une contrainte mais également une protection.
1. Laisser quelques minutes aux élèves pour observer les trois documents proposés puis les décrire avant de
répondre aux questions.
2 et 3. Laisser les élèves s’exprimer ; ils ont tous ressenti cette forme de frustration. Puis leur demander ce
qu’ils aimeraient faire et d’en dresser la liste (par exemple, ne pas aller à l’école, jouer au football dans la
cour, ne pas manger de légumes verts...), puis d’indiquer collectivement les raisons pour lesquelles ils ne
peuvent pas faire ce qu’ils veulent.
4. Il s’agit de la politesse (dire « bonjour », « merci », « au revoir », frapper avant d’entrer, enlever sa
casquette, ne pas parler la bouche pleine...). Montrer qu’il s’agit la plupart du temps d’une marque de
respect de l’autre.
5. Ce document indique les règles et la signalétique des pistes de ski. Il est important de connaitre la valeur
des couleurs de pistes, ainsi que leur classement par niveau de difficulté et les risques encourus à ne pas
tenir compte des balises qui indiquent un danger.
6. Mettre en évidence le danger pour la sécurité des individus : de la fracture à des dommages plus
importants en cas de chute ou de collision.
2
3. Olivier, à cause du bruit que font ses billes en tombant sur le sol, parce que la chaussette dans laquelle
elles étaient rangées s’est déchirée.
4. Olivier doit rédiger un texte de cent lignes pour expliquer qu’on ne doit pas déranger le maitre et
interrompre la dictée. Cela semble aujourd’hui une punition particulièrement sévère, non seulement au
regard de la bêtise mais également de la longueur de cette punition comparée à l’activité d’écriture des
élèves d’aujourd’hui. Pour compléter la question, on pourra demander aux élèves quelle sanction ils
auraient donné à Olivier et de la justifier.
5. Un lapsus est le fait d’utiliser un mot pour un autre dans une conversation. Là, le maître a utilisé le mot
« bille » alors qu’il voulait parler de lignes. Cela fait rire les élèves parce que cela n’est plus une punition.
3
qu’une connaissance partagée par tous des règles de la vie en collectivité oblige chacun à les respecter.
5. Lorsqu’on constate qu’une règle n’est pas respectée, selon les cas, on peut soit le faire remarquer à celui
qui ne la respecte pas soit le signaler à celui qui est garant du respect de ces règles.
On terminera la séance en demandant aux élèves quels effets cette composition a sur eux : richesse, éclat
des couleurs, mélange… On pourra également rechercher d’autres tableaux de Kandinski pour remarquer
que beaucoup de ces œuvres semblent ressembler à celle-ci. Le terme d’abstraction sera expliqué.
Le vocabulaire
Les mors clés du chapitre sont définis dans la rubrique « Vocabulaire ». Ces définitions peuvent être
utilisées en cours de séance pour expliquer un mot. Par la suite, l’enseignent(e) s’assurera que les élèves
ont mémorisé l’orthographe et la signification des mots de cette rubrique. La construction des concepts liés
à l’EMC ne peut se faire sans la structuration du lexique correspondant.
• Les règles, règlements, codes qui organisent notre comportement : le règlement intérieur de l’école,
les règles du sport, le code de la route…
• Connaitre ces règles et les respecter permet de savoir comment se comporter, nous fait sentir
membres d’une collectivité et nous protège.
4
Unité 8 – Promouvoir l’égalité entre les filles et les garçons
Objectif général
Objectif de formation : Comprendre les principes et les valeurs de la République française et des
sociétés démocratiques.
Connaissances, capacités et attitudes visées : Respecter tous les autres et notamment appliquer les
principes de l’égalité des femmes et des hommes.
Objet d’enseignement : L’égalité entre les filles et les garçons, la mixité à l’école.
Objectifs particuliers
– Apporter des connaissances sur les inégalités persistantes entre hommes et femmes.
– Faire s’exprimer et débattre les élèves sur leur ressenti des rôles masculins et féminins dans la
société.
– Faire comprendre aux élèves que de nombreux préjugés sont à l’œuvre dans ces rôles.
– Faire partager aux élèves l’importance de l’éducation dans la promotion de l’égalité.
Organiser la classe
Séance 1 (55 min)
Remue-méninges (55min)
Étude du tableau comparatif des activités des hommes et des femmes
Première observation individuelle par les enfants. Leur demander ce que signifie le tableau pour eux.
Explication en collectif : dans la première colonne, sont listées des activités quotidiennes ; dans la
deuxième colonne, on peut voir le temps consacré par les hommes à l’activité considérée ; dans la
colonne 3, celui consacré par les femmes à cette même activité. La colonne écart indique un nombre
négatif quand les hommes consacrent moins de temps à l’activité que les femmes.
On rappellera aux élèves que ces chiffres sont des moyennes statistiques et ne représentent pas les
particularités de chacun.
Question 1
La discussion peut s’engager avec les élèves sur ce que l’on constate :
Les hommes consacrent en moyenne plus de temps au travail, à la télévision, aux jeux et à Internet ;
les femmes consacrent en moyenne plus de temps aux tâches ménagères et aux enfants.
Question 2
Pour ne pas mettre mal à l’aise les élèves et leurs familles, on évitera de demander comment les
choses se passent chez chacun d’eux. On discutera plutôt de la question : pourquoi ces différences, à
votre avis ? Qu’en pensez-vous ? On demandera aux élèves d’argumenter leur avis.
Il ne s’agit pas ici d’imposer une manière de penser mais de faire exprimer aux élèves la leur, de la
confronter à celle des autres et de se rendre compte que les avis sur la question sont divers, voire
opposés.
On peut recueillir au fur et à mesure de la discussion les opinions exposées et les arguments qui y
sont associés.
L’enseignant(e) peut relancer le débat en utilisant quelques-uns des repères historiques proposés
dans les compléments didactiques pour montrer l’évolution de la place des femmes dans la société.
Les jeux
Débat un peu moins risqué à conduire.
Chaque élève répond individuellement, par écrit, aux deux premières questions.
On répond collectivement à la question 3.
Le vocabulaire
Les mots clés du chapitre sont définis dans la rubrique « Vocabulaire ». Ces définitions peuvent être
utilisées en cours de séance pour expliquer un mot. Par la suite, l’enseignant s’assurera que les
élèves ont mémorisé l’orthographe et la signification des mots de cette partie. La construction des
concepts liés à l’EMC ne peut se faire sans la structuration du lexique correspondant.
Objectif général
Objectif de formation : Comprendre les principes et les valeurs de la République française et des
sociétés démocratiques.
Connaissances, capacités et attitudes visées : Respecter tous les autres et notamment appliquer
les principes de l’égalité des hommes et des femmes.
Objet d’enseignement : L’égalité des droits et la notion de discrimination.
Objectif particulier
Faire comprendre aux élèves la reconnaissance de l’égale dignité de chacun pour s’estimer et avoir
confiance en soi.
1
1975 : Instauration du divorce par consentement mutuel. Obligation de la mixité scolaire. La loi Veil autorise
l’IVG (interruption volontaire de grossesse) pour une période probatoire de 5 ans.
1979 : Une nouvelle loi sur l’IVG rend définitive les dispositions de la loi de 1975.
1981 : Loi sur le viol qui redéfinit l’agression sexuelle.
1983 : Loi Roudy sur l’égalité professionnelle.
1985 : Le congé d’éducation parentale est ouvert à l’un ou l’autre des parents salariés.
Loi relative à l’égalité des époux dans la gestion des biens de la famille et des enfants.
1987 : Loi instituant l’autorité parentale conjointe pour les enfants naturels ou de parents divorcés.
1990 : Autorisation de l’utilisation du RU 486, technique médicamenteuse de l’IVG.
La Cour de cassation reconnaît le viol entre époux.
1992 : Loi sanctionnant le harcèlement sexuel dans les relations de travail.
1995 : Création de l’Observatoire de la parité entre les femmes et les hommes.
1999 : Modification des articles 3 et 4 de la Constitution pour introduire l’égal accès des femmes et des
hommes aux mandats électoraux et aux fonctions électives.
2004 : Loi relative au divorce : protection du conjoint victime de violence.
2006 : Loi sur l’égalité salariale entre les femmes et les hommes. Loi sur la prévention et la répression des
violences au sein du couple.
2008 : Modification de l’article 1er de la Constitution qui dispose désormais que « la loi favorise l’égal accès
des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives ainsi qu’aux responsabilités
professionnelles et sociales ».
2010 : Loi du 9 juillet 2010 relative aux violences faites spécifiquement aux femmes, aux violences au sein
des couples et aux incidences de ces dernières sur les enfants.
2012 : Loi n° 2012-954 du 6 août 2012 relative au harcèlement sexuel qui définit le harcèlement sexuel.
2014 : Loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, qui vise à combattre les
inégalités entre hommes et femmes dans les sphères privée, professionnelle et publique. »
Source : http://www.familles-enfance-droitsdesfemmes.gouv.fr
La convention relative aux droits des personnes handicapées
« C’est une convention internationale pour « promouvoir, protéger et assurer » la dignité, l’égalité devant la
loi, les droits humains et les libertés fondamentales des personnes avec des handicaps en tous genres.
L’objectif est la pleine jouissance des droits humains fondamentaux par les personnes handicapées et leur
participation active à la vie politique, économique, sociale et culturelle. Elle a été adoptée par l’Assemblée
générale des Nations unies le 13 décembre 2006, et est entrée en vigueur le 3 mai 2008. Handicap
International a aussi participé au processus d’élaboration.
Au 27 juillet 2016, 160 pays l’ont signée, et 166 pays l’ont ratifiée, dont la France et l’Union européenne. »
Source : Wikipedia
Loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des
personnes handicapées
« La loi de février 2005 est le principal texte sur les droits des personnes en situation de handicap, depuis la
loi de 1975. Les toutes premières lignes de la loi rappellent les droits fondamentaux des personnes
handicapées et donnent une définition du handicap :
« Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation
à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle,
durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques,
d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant. »
Elle articule l’objectif d’accès au droit commun avec le droit à la compensation afin de favoriser l’accès à
l’autonomie des personnes en situation de handicap.
La loi apporte de nombreuses avancées sur les domaines suivants :
‒ l’accueil des personnes handicapées ;
‒ le droit à compensation ;
‒ les ressources ;
‒ la scolarité ;
2
‒ l’emploi ;
‒ l’accessibilité ;
‒ la citoyenneté et la participation à la vie sociale
Elle crée une Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) dans chaque département, sous
la direction du Conseil général. Elle a une mission d’accueil, d’information, d’accompagnement et de conseil
des personnes handicapées et de leur famille, ainsi que de sensibilisation de tous les citoyens au handicap. »
Source : http://www.mdph.fr
En ce qui concerne la scolarité
La loi affirme que tout enfant, tout adolescent présentant un handicap ou un trouble invalidant de la santé
est inscrit dans l’école de son quartier. Il pourra ensuite être accueilli dans un autre établissement, en
fonction du projet personnalisé de scolarisation (PPS). Les parents sont pleinement associés aux décisions
concernant leur enfant. Sont mis en place les équipes de suivi de la scolarisation (ESS) et les enseignants
référents.
La loi réaffirme la possibilité de prévoir des aménagements afin que les étudiants handicapés puissent
poursuivre leurs études, passer des concours, etc.
Le site eduscol propose une série de guides pour accueillir en classe les élèves en fonction de leur handicap.
Organiser la classe
Séance 1 (60 min)
Remue-méninges (40 min)
Individuellement d’abord puis en binôme ou en petit groupe, demander aux élèves de répondre aux
questions posées après avoir observé les documents. Le recueil des réponses devrait permettre de faire
émerger la notion d’égalité des droits. Le document 1 met en évidence le fait que filles et garçons n’ont pas
le même « poids » pour ce qui concerne l’égalité. Le document 2 doit permettre de revenir sur Marianne, la
personnification de la République en fauteuil roulant. Le détournement de la devise de la République et
l’explication, si nécessaire, de la notion d’accessibilité (voir la rubrique « Vocabulaire ») devrait permettre
aux élèves de comprendre que ce qui est visé ici c’est l’égalité pour les personnes handicapées.
L’observation et l’analyse du document 3 doit permettre aux élèves de comprendre, à partir d’une photo en
noir et blanc ancienne, qu’il s’agit de femmes françaises réclamant le droit de vote.
On peut demander aux élèves d’effectuer une recherche pour savoir à quelle date les Françaises ont obtenu
le droit de vote et de faire le même travail avec les droits de vote accordés aux femmes dans le monde
(1718 : la Suède est le premier pays à avoir accordé le droit de vote aux femmes, soit 226 ans avant la
France... Ça peut être un calcul à demander aux élèves).
1 et 2. Doc. 1 : l’égalité de droits entre les filles et les garçons
Doc. 2 : l’accessibilité des personnes handicapées aux mêmes droits que les valides.
Doc. 3 : les françaises réclament le droit de vote comme les hommes.
3. Mettre en évidence que les réponses ne doivent être différentes selon qu’elles sont données par des
filles ou par des garçons. Prendre des exemples à l’école sur l’accueil des filles et des garçons, handicapés ou
non. On peut élargir aux exemples des professions exercées par les femmes et les hommes. La notion
d’égale dignité peut être rappelée ici.
4. Le sexisme et le handicap (voir la rubrique « Vocabulaire »). D’autres types de discriminations (voir
rubrique « Vocabulaire ») : la discrimination raciale (voir unité 2) ou religieuse, ou simplement celle fondée
sur l’apparence physique, la tenue vestimentaire.
Une histoire vraie (20 min)
Laisser aux élèves le temps de lire le texte et de préparer les réponses. La lecture orale du texte doit
permettre d’expliquer ce que sont :
‒ le polonium et le radium (deux éléments chimiques découverts par Marie Curie) ;
3
‒ le Prix Nobel (voir la définition donnée à la rubrique « Vocabulaire » p. 37) ;
‒ la Sorbonne (Université parisienne fondée au Moyen-Âge) ;
‒ le service de radiologie mobile qui permettait de prendre des radiographies des blessés pendant la
Première Guerre mondiale et de favoriser leur guérison en repérant les fractures et les éclats de métal des
obus qui explosaient.
1. C’est la première femme à avoir reçu le prix Nobel (et par deux fois) et à devenir professeur à la Sorbonne.
Elle montre ainsi qu’une femme peut obtenir les mêmes distinctions et exercer le même métier qu’un
homme.
2. À soigner les blessés. Ses découvertes lui ont permis d’imaginer les installations mobiles de radiologie, qui
pouvaient se déplacer au plus près des combats et contribuer à sauver de nombreux blessés, en aidant les
chirurgiens à localiser les fractures et les éclats d’obus pour mieux les opérer.
4
date avec celle du premier droit de vote de la Suède en 1718, pour montrer que d’autres pays ont été plus
avancés dans cette conquête des droits.
1965 : même question que pour celle sur le code Napoléon.
1972 : le principe de l’égalité de salaire est posé par la loi mais, dans la réalité, le salaire des femmes reste
inférieur à celui des hommes pour le même travail.
2001 : loi sur la parité (voir l’explication du mot dans la rubrique « Vocabulaire »).
1. Demander aux élèves d’effectuer une recherche. La convention a été adoptée par l’assemblée générale
des Nations unies, le 13 décembre 2006. La loi française de 2005 est légèrement antérieure à la convention
internationale.
2. Cette convention assure la pleine et égale jouissance de tous les droits de l’homme, donc le droit à
l’éducation. Malgré son incapacité (cécité), Robert participe pleinement et effectivement à la société sur la
base de l’égalité avec les autres.
3. Entre la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen du 26 août 1789 et la loi sur l’égalité des
salaires entre les hommes et les femmes, il s’est écoulé 183 ans.
4. Oui, les hommes et les femmes ont les mêmes droits en France. Néanmoins, malgré la loi du 4 août 2014
pour l’égalité réelle entre les hommes et les femmes, des disparités demeurent, celles qui concernent le
salaire par exemple.
Le vocabulaire
Les mots clés du chapitre sont définis dans la rubrique « Vocabulaire ». Ces définitions peuvent être utili-
sées en cours de séance pour expliquer un mot. Par la suite, l’enseignant s’assurera que les élèves ont mé-
morisé l’orthographe et la signification des mots de cette partie. La construction des concepts liés à l’EMC
ne peut se faire sans la structuration du lexique correspondant.
5
Unité 10 – Partager les valeurs de la République
Objectif général
Objectif de formation : Comprendre les principes et les valeurs de la République française et des
sociétés démocratiques.
Connaissances, capacités et attitudes visées : Reconnaitre les principes et les valeurs de la République
et de l’Union européenne.
Objet d’enseignement : Les valeurs de la République.
Objectifs particuliers
– Connaitre les valeurs fondamentales de la République qui fondent sa devise.
– Savoir dire ce que ces valeurs représentent pour soi et pour les autres.
– Connaitre les titres des grands textes fondateurs et leurs dates.
Le vocabulaire
Les mots clés du chapitre sont définis dans la rubrique « Vocabulaire ». Ces définitions peuvent être
utilisées en cours de séance pour expliquer un mot. Par la suite, l’enseignant s’assurera que les
élèves ont mémorisé l’orthographe et la signification des mots de cette partie. La construction des
concepts liés à l’EMC ne peut se faire sans la structuration du lexique correspondant.
• La République française a pour devise « Liberté, Égalité, Fraternité ». Ces trois valeurs nous
permettent de mieux vivre ensemble.
• Les valeurs de la République sont issues de la Révolution française. Il a fallu combattre pour
les défendre. Il faut encore le faire aujourd’hui.
Objectif général
Objectif de formation : Comprendre les principes et les valeurs de la République française et des
sociétés démocratiques.
Connaissances, capacités et attitudes visées : Reconnaître les traits constitutifs de la République
française.
Objet d’enseignement : Le fondement de la loi et les grandes déclarations des droits.
Objectifs particuliers
Comprendre :
‒ le fonctionnement de nos principales institutions ;
‒ la notion de représentativité dans les institutions françaises ;
‒ le rôle de certains élus : maire, député et sénateur.
1
en son nom personnel sur le Bureau de l’Assemblée nationale. Ce texte fait alors l’objet d’une procédure
d’examen comme toute autre proposition de loi. »
Source : www.parlementdesenfants.fr/
Le conseil municipal d’enfants
Le conseil municipal d’enfants a pour objectif de les initier à la vie politique et ainsi à la citoyenneté et à la
démocratie.
Élus ou volontaires, les jeunes conseillers travaillent ensemble autour de thématiques ou de projets dans le
but d’améliorer la vie dans leur ville. Deux à trois fois par an, ils participent aux conseils municipaux pour
apporter leurs propositions et pour en débattre avec les adultes élus.
Le premier conseil municipal d’enfants a vu le jour en 1979 dans le Bas Rhin. Actuellement, on compte plus
de 2 000 de ces conseils, ce qui rapporté aux 36 000 communes françaises reste peu fréquent.
Organiser la classe
Séance 1 (65 min)
Remue-méninges (30 min)
Après avoir lu et expliqué le titre et le chapeau du chapitre, laisser quelques minutes aux élèves pour lire
silencieusement les deux documents, observer la photographie et préparer les réponses aux questions. Ce
travail peut être fait individuellement d’abord, puis en binôme ou en petit groupe. La lecture à haute voix
et les questions éventuelles des élèves permettront de vérifier la compréhension des textes.
1. Les enfants dont parle le document 1 participent au Parlement des enfants. Le document 2 explique ce
qu’est un conseil municipal d’enfants. Il est à noter que les deux fonctionnent comme leurs homologues
pour les adultes.
2. Les enfants qui participent au conseil municipal des enfants ont été élus comme les adultes : déclaration
de candidature, rédaction d’une profession de foi, campagne électorale, vote à bulletin secret avec l’aide
d’élus adultes. Le conseil municipal des enfants est présidé par le maire de la commune.
2
3. Certaines des propositions de loi rédigées par les enfants lors de leur participation au Parlement des
enfants ont parfois été reprises par le Parlement et adoptées :
‒ la loi n° 96-1238 du 30 décembre 1996, relative au maintien des liens entre frères et sœurs ;
‒ la loi n° 98-381 du 14 mai 1998 permettant à l’enfant orphelin de participer au conseil de famille ;
‒ la loi n° 99-478 du 9 juin 1999 visant à inciter au respect des droits de l’enfant dans le monde, notamment
lors de l’achat des fournitures scolaires ;
‒ la loi n° 2000-197 du 6 mars 2000 visant à renforcer le rôle de l’école dans la prévention et la détection
des faits de mauvais traitements à enfants ;
‒ enfin, la proposition de loi du 12e parlement des enfants, visant à lutter contre la pollution due aux sacs
plastique en rendant obligatoire l’utilisation de sacs uniquement biodégradables, a été reprise dans
l’article 47 de la loi n° 2006-11 du 5 janvier 2006 d’orientation agricole.
Une histoire vraie (15 min)
Simone Veil
Laisser quelques minutes aux élèves pour lire le document et observer la photographie. Passer ensuite à la
lecture à haute voix et aux explications demandées éventuellement par les élèves :
‒ magistrate : personne ayant un pouvoir de justice ;
‒ haut fonctionnaire : personne ayant des grandes responsabilités dans un service de l’État ;
‒ Académie française : institution chargée de rédiger son dictionnaire de la langue française.
1. Simone Veil a échappé à la Shoah. Ce terme hébreu désigne l’extermination des Juifs pendant la
Deuxième Guerre mondiale. Elle a été déportée dans un camp de concentration et a été libérée à la fin de
la guerre.
2. Elle est connue en Europe pour avoir été la première Présidente du Parlement européen élue au suffrage
universel (voir la rubrique « Vocabulaire »).
3. Elle a été ministre de la Santé puis ministre des Affaires sociales, puis à nouveau ministre de la Santé et
ministre de la Ville.
3
roi aurait écouté attentivement la requête sachant que ce n’était pas seulement celle de Nasreddine mais
de l’ensemble des paysans.
Le vocabulaire
Les mors clés du chapitre sont définis dans la rubrique « Vocabulaire ». Ces définitions peuvent être
utilisées en cours de séance pour expliquer un mot. Par la suite, l’enseignant(e) s’assurera que les élèves
ont mémorisé l’orthographe et la signification des mots de cette rubrique. La construction des concepts liés
à l’EMC ne peut se faire sans la structuration du lexique correspondant.
4
peut être également, si l’occasion se présente, d’aller à la mairie de son quartier ou de son village pour
assister au dépouillement des bulletins lors d’une élection nationale ou locale.
Histoire : la shoah et les persécutions nazies pendant la Seconde Guerre mondiale, en lien avec les
différentes commémorations.
• Le président de la République est élu au suffrage universel pour 5 ans. Il choisit son premier
ministre et nomme ses ministres sur proposition du Premier ministre. Premier ministre et ministres
forment le gouvernement.
• L’Assemblée nationale et le Sénat forment le Parlement, dont le rôle est de voter les lois et de
contrôler l’action du gouvernement.
5
Unité 12 – Se sentir citoyen français et européen
Objectif général
Objectif de formation : Comprendre les principes et les valeurs de la République française et des
sociétés démocratiques.
Connaissances, capacités et attitudes visées : Reconnaitre les principes et les valeurs de la République
française et de l’Union européenne.
Objet d’enseignement : La notion de citoyenneté nationale et européenne (l’identité juridique d’une
personne).
Objectifs particuliers
– Savoir faire la distinction entre identité, nationalité et citoyenneté.
– Savoir que la citoyenneté s’acquiert à 18 ans et est associée au droit de voter.
– Connaitre les différentes modalités d’acquisition de la nationalité française.
– Savoir qu’il existe une citoyenneté européenne.
– Savoir dire ce que l’on pense de notre appartenance à l’Europe.
Organiser la classe
Séance 1 (50 min)
Remue-méninges (25 min)
Lecture silencieuse de l’en-tête du chapitre.
Demander aux élèves à quel âge on devient citoyen français. Leur demander s’ils savent quel droit
est associé à cette citoyenneté. On peut les guider en leur parlant des élections, en leur demandant
ce que leurs parents ont alors le droit de faire qu’ils ne peuvent pas faire.
Observation du recto et du verso de la carte d’identité, et réponse à la question 1.
Le vocabulaire
Les mots clés du chapitre sont définis dans la rubrique « Vocabulaire ». Ces définitions peuvent être
utilisées en cours de séance pour expliquer un mot. Par la suite, l’enseignant s’assurera que les
élèves ont mémorisé l’orthographe et la signification des mots de cette partie. La construction des
concepts liés à l’EMC ne peut se faire sans la structuration du lexique correspondant.
Objectif général
Objectif de formation : Développer les aptitudes à la réflexion critique.
Connaissances, capacités et attitudes visées : Nuancer son point de vue en tenant compte du point
de vue des autres.
Objet d’enseignement : Les critères du jugement moral (le bien et le mal, le juste et l’injuste).
Objectifs particuliers
Comprendre :
– qu’une décision, un jugement, peut paraitre juste aux uns et injuste aux autres ;
– que pour prendre une décision, pour émettre un jugement, il faut prendre le temps de réfléchir et
de bien connaitre tous les éléments de la situation ;
– qu’en France, la justice est exercée par l’Etat, au nom du peuple français ;
– qu’une décision de justice peut être contestée devant différentes juridictions ;
– que la justice peut revenir sur un jugement lorsque de nouveaux éléments le permettent.
Le vocabulaire
Les mots clés du chapitre sont définis dans la rubrique « Vocabulaire ». Ces définitions peuvent être
utilisées en cours de séance pour expliquer un mot. Par la suite, l’enseignant s’assurera que les
élèves ont mémorisé l’orthographe et la signification des mots de cette partie. La construction des
concepts liés à l’EMC ne peut se faire sans la structuration du lexique correspondant.
• Une décision peut être considérée comme juste ou injuste selon les personnes, les lieux, les
époques.
• Nul ne peut se faire justice lui-même.
• En France, aujourd’hui, la justice est rendue par l’État, au nom du peuple français.
• Lorsqu’un jugement rendu parait injuste, il existe plusieurs manières légales de demander à
ce qu’il soit reconsidéré.
Objectif général
Objectif de formation : Distinguer son intérêt particulier de l’intérêt général.
Connaissances, capacités et attitudes visées : Comprendre que la laïcité accorde à chacun un droit
égal à exercer librement son jugement et exige le respect de ce droit chez autrui.
Objet d’enseignement : La laïcité comme liberté de croire ou de ne pas croire à travers la charte de la
laïcité à l’école.
Objectifs particuliers
– Savoir qu’il existe plusieurs religions en France, ainsi que des gens qui ne croient pas.
– Connaitre le principe de laïcité comme la liberté pour chacun de croire ou de ne pas croire et d’être
respecté dans ses croyances.
– Savoir que l’État est neutre à l’égard des religions.
– Connaitre le principe de séparation de l’Église et de l’État.
– Connaitre la charte de la laïcité à l’école.
– Être capable d’adapter ses comportements à l’école conformément à la charte de la laïcité et à la
loi.
Organiser la classe
Séance 1 (60 min)
Une histoire vraie (15 min)
Observation de la photo puis réponse aux questions 1 et 2.
Discussion avec les élèves sur la question 3. Si les élèves n’en parlent pas, rappeler la loi et la manière
dont elle est rédigée. Cela conduira naturellement à la présentation de la Charte de la laïcité.
Le vocabulaire
Les mots clés du chapitre sont définis dans la rubrique « Vocabulaire ». Ces définitions peuvent être
utilisées en cours de séance pour expliquer un mot. Par la suite, l’enseignant s’assurera que les
élèves ont mémorisé l’orthographe et la signification des mots de cette partie. La construction des
concepts liés à l’EMC ne peut se faire sans la structuration du lexique correspondant.
Objectif général
Objectif de formation : Développer des aptitudes à la réflexion critique.
Connaissances, capacités et attitudes visées : Nuancer son point de vue en tenant compte du point
de vue des autres. / Prendre conscience des enjeux critiques de l’utilisation de l’informatique et
d’Internet et adopter une attitude critique face aux résultats obtenus.
Objet d’enseignement : Le jugement critique (traitement de l’information et éducation aux médias).
Objectifs particuliers
– Être capable de vérifier une information avant de la considérer comme valide.
– Être capable de vérifier les informations recueillies sur Internet ou d’autres médias avant de les
considérer comme valides.
– Être capable de ne pas diffuser des informations dont on n’a pas vérifié la validité.
– Savoir que la diffamation et la dénonciation calomnieuse sont punies par la loi.
– Connaitre les règles de base d’une utilisation critique de l’informatique et d’Internet, même si ce
sera plus précisément le travail de l’unité 16.
Bonsaï Kitten
La situation proposée est un exemple parmi tant d’autres des fausses informations diffusées sur
Internet. Les modalités de diffusion de ces informations par les réseaux sociaux font qu’elles peuvent
très rapidement être lues par des milliers de personnes, et qu’elles finissent par être considérées
comme vraies. Il est donc nécessaire de travailler avec les élèves sur les modalités de vérification de
la validité de ces informations : recoupements avec d’autres recherches, date de la mise en ligne,
source de l’information, sites dénonçant ces informations erronées.
Organiser la classe
Séance 1 (60 min)
Remue-méninges – Partie 1 (15 min)
Le téléphone sans fil
Répondre collectivement à la question 1 après un temps de réflexion individuelle. On retient les
réponses qui signifient que le message transmis par le dernier personnage de la file est déformé au
fur et à mesure de sa transmission.
Jouer au jeu comme indiqué dans la question 3 : sept ou huit élèves se mettent en file indienne.
L’enseignant(e) dit dans l’oreille du dernier de la file un message qui peut être compris, mais un peu
complexe quand même. L’élève le transmet à celui qui est devant lui et ainsi de suite jusqu’au
premier. Celui-ci dit alors à haute voix le message qu’il a reçu. On recommence le jeu avec un autre
groupe d’élèves, avec le même message de départ. On compare les messages d’arrivée, entre eux
d’abord, puis avec celui que l’enseignant(e) a transmis. On recherche alors ce qui a pu se passer dans
la transmission de l’information.
Le travail sur la question 2 se fera après la lecture du conte « Douze sacs de farine ».
Le vocabulaire
Les mots clés du chapitre sont définis dans la rubrique « Vocabulaire ». Ces définitions peuvent être
utilisées en cours de séance pour expliquer un mot. Par la suite, l’enseignant s’assurera que les
élèves ont mémorisé l’orthographe et la signification des mots de cette partie. La construction des
concepts liés à l’EMC ne peut se faire sans la structuration du lexique correspondant.
• Lorsqu’on reçoit une information, il faut vérifier son exactitude avant de la diffuser.
• Il ne faut pas diffuser d’informations dont on n’est pas sûr(e) de la validité.
• Il faut être particulièrement vigilant(e) aux informations recueillies sur Internet.
• Lorsqu’on diffuse une fausse information sur quelqu’un, ou lorsqu’on le met en cause
publiquement, même sur Internet, on peut être puni(e) par la justice pour dénonciation
calomnieuse ou pour diffamation.
Objectif général
Objectif de formation : Développer des aptitudes à la réflexion critique.
Connaissances, capacités et attitudes visées : Prendre conscience des enjeux civiques de
l’informatique et d’Internet et adopter une attitude critique face aux résultats attendus.
Objet d’enseignement : Responsabilisation à l’usage du numérique en lien avec la charte des Tuic.
Objectifs particuliers
– Être conscient(e) de ses modalités personnelles d’usage de l’informatique et d’Internet.
– Connaitre les règles essentielles de prudence dans l’utilisation de l’informatique et d’internet.
– Savoir qu’une identité peut être usurpée.
– Connaitre l’existence de la CNIL.
– Connaitre les définitions des termes habituellement employés en informatique et sur Internet.
Quelques chiffres
1998 : 570 000 abonnés en France.
2000 : 8 500 000 abonnés, soit 14,4 % de la population mondiale.
2015 : 55 430 000 abonnés, soit 83,6 % de la population mondiale.
D’après une étude de l’institut de sondage IFOP sur des enfants de 11/17 ans, conduite en 2013 :
– 65 % utilisaient régulièrement Internet pour s’informer ;
– 56 % pour faire leur travail scolaire ;
– 64 % pour regarder des vidéos ou des clips ;
– 55 % pour écouter de la musique ;
– 51 % pour consulter leurs mails ;
– 46 % pour jouer ;
– 41 % pour chatter ;
– 52 % pour aller sur Facebook (chiffre à modérer par le fait que c’est interdit aux moins de 13 ans).
Le vocabulaire
Les mots clés du chapitre sont définis dans la rubrique « Vocabulaire ». Ces définitions peuvent être
utilisées en cours de séance pour expliquer un mot. Par la suite, l’enseignant s’assurera que les
élèves ont mémorisé l’orthographe et la signification des mots de cette partie. La construction des
concepts liés à l’EMC ne peut se faire sans la structuration du lexique correspondant.
Objectif général
Objectif de formation : Différencier son intérêt personnel de l’intérêt collectif.
Connaissances, capacités et attitudes visées : Différencier son intérêt personnel de l’intérêt collectif.
Objet d’enseignement : La notion de bien commun dans la classe, l’école, la société.
Objectifs particuliers
– Savoir distinguer intérêt personnel et intérêt collectif.
– Savoir qu’il existe des biens communs.
– Savoir identifier quelques biens publics.
– Être capable de participer à la protection des biens communs et des biens publics.
– Connaitre certains gestes citoyens au service de la collectivité.
Organiser la classe
Séance 1 (60 min)
Remue-méninges (25 min)
Lecture du premier texte, puis discussion avec les élèves sur la situation décrite dans le texte. Au cas
où cela soit déjà arrivé dans l’école, mettre en regard la situation vécue par les élèves et celle qui est
décrite. Si cela n’est heureusement pas le cas, demander aux élèves ce qu’ils ressentiraient si un acte
de ce type survenait dans leur école.
Répondre successivement, par un travail collectif aux questions 1 et 2. Lors de la réponse à la
question 1, rechercher dans la partie vocabulaire la définition de « biens publics ». Faire citer aux
élèves quelques-uns de ces biens (école, gymnase, mairie, hôpital, piscine municipale, etc.).
Question 3 : organiser un rapide débat dans la classe, en confrontant les réponses des uns et des
autres. Cela devrait permettre de montrer qu’au-delà des usagers de l’école ou du bien endommagé,
c’est toute la collectivité qui est pénalisée par ces actes. Lors de la réponse à cette question, si les
élèves n’y font par référence, parler du financement de l’État et des collectivités territoriales par
l’impôt. On peut faire le lien avec le texte de Régis Debray (unité 22, « Agir de façon solidaire, seul et
en groupe », p. 91).
Puis lecture du second texte et réponse aux questions 4 et 5.
Le vocabulaire
Les mots clés du chapitre sont définis dans la rubrique « Vocabulaire ». Ces définitions peuvent être
utilisées en cours de séance pour expliquer un mot. Par la suite, l’enseignant s’assurera que les
élèves ont mémorisé l’orthographe et la signification des mots de cette partie. La construction des
concepts liés à l’EMC ne peut se faire sans la structuration du lexique correspondant.
• Il est parfois nécessaire d’aller au-delà de son intérêt personnel pour favoriser l’intérêt
collectif.
• L’intérêt collectif et l’intérêt personnel sont parfois confondus (la vaccination).
• Mon intérêt personnel est protégé parce que je fais aussi partie du collectif.
• Certains biens sont communs à tous, leur usage est libre.
• Certains biens sont financés par la collectivité publique, l’État ou les collectivités territoriales,
par l’intermédiaire de l’impôt.
• Chacun peut participer à la protection des biens communs et des biens publics.
• Le don du sang, la vaccination, l’engagement dans des associations humanitaires, sont des
gestes citoyens et solidaires qui permettent de participer au bien commun.
Objectif général
Objectif de formation : S’engager et assumer des responsabilités dans l’école et dans l’établissement.
Connaissances, capacités et attitudes visées : S’engager dans la réalisation d’un projet collectif (projet
de classe, d’école, communal, national…).
Objet d’enseignement : L’engagement moral (la confiance, la promesse, la loyauté, l’entraide, la
solidarité).
Objectif particulier
Permettre aux élèves de choisir, en toute connaissance de choses, et de s’engager ou pas dans une
cause qui leur semble juste.
Organiser la classe
Séance 1 (65 min)
Remue-méninges (40 min)
Laisser quelques minutes aux élèves avant de vérifier ce qu’ils comprennent du sens des trois affiches
présentées. Il semble nécessaire de décrire les images et de lire les inscriptions qu’elles portent avant de
s’intéresser à ce qu’elles demandent et à qui. Ce peut être l’occasion de recueillir ce que les élèves pensent
et d’engager une discussion pour savoir qui a réalisé l’affiche, pour qui et dans quel but.
Par exemple, pour le document 1, amener les élèves à dire qu’il leur est demandé de donner un livre et un
crayon pour les enfants du Sénégal, afin de participer à leur rentrée scolaire en manifestant de la solidarité.
Le document 2 est plus difficile à comprendre parce que ce n’est pas en mettant des baskets qu’on pourra
battre la maladie mais en effectuant une course pour « prêter leurs jambes » aux enfants malades et qui ne
peuvent participer à des événements sportifs. (Visiter le site de l’organisation ELA permettra aux enfants de
mieux comprendre le message s’ils ne le connaissent pas.)
Le document 3 est sans doute plus difficile à comprendre et renvoie à une réalité que les enfants ne
connaissent sans doute pas : l’utilisation des enfants comme soldats dans des zones de guerre. Il sera sans
doute nécessaire de donner l’explication et de chercher le sens du message porté par l’affiche (à projeter
en grand si possible afin de mieux lire le texte qui l’accompagne). Demander aux élèves de rechercher ce
qu’est l’UNICEF pour aider à la compréhension du message.
1. Les trois affiches demandent de faire quelque chose pour aider une cause spécifique : la cause des
1
enfants qui ne disposent pas toujours du matériel pour pouvoir être dans de bonnes conditions
d’apprendre, celle des enfants malades et celle des enfants qui doivent se battre et porter de armes au lieu
d’aller en classe.
2. Non, le document 3 montre en enfant qui est enrôlé de force, obligé de porter des armes et de s’en
servir.
3. Les réponses des élèves doivent être justifiées. Quelle est l’association ou l’organisation ? Que défend-
elle et que faire pour manifester son engagement ?
2
textes, aux élèves de rédiger en trois phrases maximum ce qu’est, pour eux, la solidarité, en donnant un
exemple.
Laisser quelques minutes aux élèves pour lire le premier texte puis leur demander de le reformuler.
Procéder ensuite de la même manière avec le second texte après en avoir précisé la composition : des
témoignages d’enfants qui ont sensiblement le même âge qu’eux.
1. Le premier texte parle de l’engagement et le second de la solidarité. Même s’ils ne parlent pas
exactement de la même chose, le premier parle de l’engagement au nom de la solidarité et le second
donne des exemples d’actions solidaires.
2. Les réponses à cette question pourront faire l’objet d’une recherche : chacune de ces organisations
dispose d’un site qui explique ce que sont leurs missions et les actions qu’elles engagent.
• ACF : Action contre la Faim a été créée en 1979. Elle fait partie de la seconde génération des ONG, celle
des French doctors. Le combat d’Action contre la Faim vise à éradiquer la faim de manière globale,
durable et efficace dans le monde.
• MSF : Médecins sans Frontières est une association médicale humanitaire internationale, créée en 1971
à Paris par des médecins et des journalistes.
Depuis plus de quarante ans, Médecins sans Frontières apporte une assistance médicale à des
populations dont la vie ou la santé est menacée : principalement en cas de conflits armés, mais aussi
d’épidémies, de pandémies, de catastrophes naturelles ou encore d’exclusion des soins. Toutes ces
situations nécessitent des ressources médicales et logistiques adaptées.
• Croix-Rouge : organisation impartiale, neutre et indépendante qui a la mission exclusivement
humanitaire de protéger la vie et la dignité des victimes de conflits armés et d’autres situations de
violence, et de leur porter assistance. La Croix-Rouge s’efforce également de prévenir la souffrance par
la promotion et le renforcement du droit et des principes humanitaires universels.
C’est une institution d’aide humanitaire, créée en 1863 par un groupe de citoyens de la ville suisse de
Genève, dont faisaient partie Gustave Moynier, Henri Dunant (prix Nobel de la paix en 1901) et
Guillaume-Henri Dufour. C’est la plus ancienne organisation humanitaire existante. Le CICR (Comité
international de la Croix-Rouge) s’est vu décerner le prix Nobel de la paix en 1917, 1944 et 1963, le prix
Balzan pour l’humanité, la paix et la fraternité entre les peuples en 1996. (source : Wikipédia)
• Enfance et Partage : association, reconnue d’utilité publique, qui depuis 40 ans se bat pour protéger les
enfants. La prévention et le lutte contre la maltraitance sont au cœur de son action.
• Greenpeace : organisation internationale qui a pour but de dénoncer les atteintes à l’environnement et
d’apporter des solutions qui contribuent à la protection de l’environnement et à la promotion de la paix.
La mission essentielle de Greenpeace est de travailler par rapport à des enjeux globaux (climat, énergie,
biodiversité, etc.) qui peuvent avoir un impact direct ou indirect pour chaque habitant de notre planète.
• WWF : première organisation mondiale à s’être engagée dans la protection de la nature, le WWF agit
dans le monde entier pour conserver les écosystèmes et protéger les espèces. Et depuis plusieurs
années, il s’est donné pour mission de promouvoir une transition énergétique plus respectueuse de
l’environnement.
3. En dresser la liste et indiquer quelles actions elles conduisent.
3
2. Voici quelques-uns des arguments que les élèves pourraient avancer : rendre le quartier plus joli, plus
vivant, rendre aux habitants fierté et dignité pour leur quartier, faire connaitre le quartier dans le monde
entier…
3. En fonction de réponses données, faire justifier le point de vue.
4. Lorsqu’un projet est partagé et porté par le plus grand nombre, les personnes ont sans doute un autre
regard sur ce quartier et sont plus vigilantes à en promouvoir une bonne image. Certains habitants du
quartier ont été embauchés pour participer à cette œuvre. Ce quartier a sans doute attiré d’autres
personnes parce qu’il est devenu célèbre.
Le vocabulaire
Les mots clés du chapitre sont définis dans la rubrique « Vocabulaire ». Ces définitions peuvent être
utilisées en cours de séance pour expliquer un mot. Par la suite, l’enseignent(e) s’assurera que les élèves
ont mémorisé l’orthographe et la signification des mots de cette rubrique. La construction des concepts liés
à l’EMC ne peut se faire sans la structuration du lexique correspondant.
• S’engager dans une cause au service des autres, c’est faire preuve de solidarité.
• S’engager permet de participer individuellement à une action collective, se sentir responsable et
membre d’une même famille humaine.
4
Unité 19 – Porter secours aux autres
Objectif général
Objectif de formation : S’engager et assumer des responsabilités dans l’école et dans l’établissement.
Connaissances, capacités et attitudes visées : S’engager dans la réalisation d’un projet collectif (projet
de classe, d’école, communal, national…).
Objet d’enseignement : Le secours à autrui : prendre des initiatives en lien avec le dispositif et
l’attestation Apprendre à porter secours (APS).
Objectifs particuliers
– Être sensibilisé à la nécessité de connaitre les gestes de première urgence, les gestes qui sauvent
ou qui peuvent sauver.
– Connaitre les numéros d’urgence.
– Savoir ce qu’il faut dire au téléphone lorsqu’on appelle les secours.
– Connaitre une association nationale de prévention et de secours.
– Connaitre quelques règles élémentaires de prévention des risques.
– Connaitre le rôle des sapeurs-pompiers.
– Savoir que l’on peut s’engager comme bénévole dans de nombreuses associations.
Organiser la classe
Séance 1 (60 min)
Remue-méninges (30min)
La première situation doit permettre aux élèves de se remémorer les gestes de première urgence en
cas de plaie. Après observation de l’illustration, répondre aux questions posées. On peut lister au
tableau les gestes nécessaires dans la situation de la petite fille. Ensuite, lister les gestes que les
élèves connaissent déjà.
Observation de la situation 2 et lecture du texte, puis réponse à la question 4 : les premiers gestes à
faire sont d’éviter le sur-accident et de protéger la victime, sans se mettre en danger soi-même.
En réponse à la question 5, rappel des numéros d’urgence et de leur utilité par les élèves, avec des
compléments éventuels apportés par l’enseignant(e).
En réponse à la question 6, on peut rédiger un petit mémo de ce qu’il faut dire au téléphone
lorsqu’on appelle les numéros d’urgence : donner son numéro de téléphone pour un éventuel
rappel, se présenter, dire où l’on se trouve, décrire la situation et l’état visible des blessures,
attendre les consignes de l’interlocuteur.
Le vocabulaire
Les mots clés du chapitre sont définis dans la rubrique « Vocabulaire ». Ces définitions peuvent être
utilisées en cours de séance pour expliquer un mot. Par la suite, l’enseignant s’assurera que les
• Certains gestes ou comportements simples peuvent protéger, sauver la vie ou aider les
secours à intervenir au plus vite et dans les meilleures conditions.
• Les numéros des services de secours et les éléments clés à leur donner par téléphone.
• Les rôles de la Croix-Rouge et les missions des sapeurs-pompiers.
• L’importance de l’engagement associatif.
Objectif général
Objectif de formation : Prendre en charge les aspects de la vie collective et de l’environnement et
développer une conscience citoyenne, sociale et écologique.
Connaissances, capacités et attitudes visées : Pouvoir expliquer ses choix et ses actes.
Objet d’enseignement : La responsabilité de l’individu et du citoyen dans le domaine de
l’environnement, de la santé.
Objectifs particuliers
– Savoir que l’activité humaine impacte les grands équilibres de la planète.
– Savoir que le climat se réchauffe et connaitre quelques conséquences de ce réchauffement.
– Connaitre les sources d’énergie renouvelables.
– Être capable d’adopter quelques comportements responsables au regard de ces problèmes.
Organiser la classe
Séance 1 (60 min)
Remue-méninges (60 min)
Après avoir lu l’introduction, partager la classe en quatre groupes. Chacun des groupes est
destinataire d’un des paragraphes et répond à la question posée. Chaque groupe note sur une affiche
les propositions qu’il fait pour participer à la protection de l’environnement (après en avoir lu la
définition dans la partie vocabulaire).
Les affiches sont accrochées au tableau, et chaque groupe lit ses propositions aux autres élèves de la
classe. Ces propositions sont complétées par l’ensemble de la classe.
Si le matériel de la classe le permet, ce travail peut être fait sur des outils informatiques (tablettes,
écran interactif).
Objectif général
Objectif de formation : Prendre en charge les aspects de la vie collective et de l’environnement et
développer une conscience citoyenne, sociale et économique.
Connaissances, capacités et attitudes visées : Savoir participer et prendre sa place dans un groupe.
Objet d’enseignement : La participation démocratique.
Objectif particulier
Accompagner les élèves dans leur prise de conscience de l’importance et de la valeur d’une élection
dans une société démocratique et ce pour tous les types d’élection.
1
légitimiste.
Après la révolution des Trois Glorieuses (27, 28, 29 juillet 1830), la Restauration fait place à la Monarchie de
Juillet. Le droit de vote est élargi. Le suffrage est toujours censitaire, mais le cens nécessaire pour être
électeur passe de 300 à 200 francs (ou 100 francs pour des cas particuliers) et de 1 000 à 500 francs pour
être élu (loi du 19 avril 1831). De même, l’âge minimum pour voter est abaissé de 30 à 25 ans et celui pour
être élu de 40 à 30 ans. Enfin, la loi du double vote, qui permettait aux électeurs les plus imposés de voter
deux fois, est supprimée.
1848 : suffrage universel masculin et vote secret
Le mouvement révolutionnaire qui éclate en février 1848 met fin à la Monarchie de Juillet et institue la
République. Le suffrage universel masculin est alors adopté par le décret du 5 mars 1848 et ne sera plus
remis en cause.
Sont électeurs tous les Français âgés de 21 ans et jouissant de leurs droits civils et politiques. Le droit d’être
élu est accordé à tout électeur de plus de 25 ans. Le vote devient secret.
1944 : droit de vote des femmes et suffrage universel
L’ordonnance du 21 avril 1944 donne aux femmes de plus de 21 ans le droit de vote et rend ainsi le droit de
suffrage réellement universel. Les femmes votent pour la première fois aux élections municipales d’avril-mai
1945.
Pendant longtemps, le droit de vote avait été refusé aux femmes en raison d’arguments misogynes : celles-
ci seraient faites pour être des mères et de bonnes épouses, ce qui ne serait pas compatible avec l’exercice
du droit de vote ou d’un mandat politique. Par ailleurs, certains hommes politiques redoutaient l’influence
qu’aurait pu avoir l’Église sur le vote des femmes. La Première Guerre mondiale et l’apparition des
suffragettes a fait progressivement évoluer le débat. »
Source : http://www.vie-publique.fr/
L’élection du Président de la République au suffrage universel
« L’élection du président de la République au suffrage universel direct est aujourd’hui considérée comme la
principale caractéristique de la Ve République. Cependant, elle ne figurait pas dans le texte originel de la
Constitution de 1958. C’est une révision constitutionnelle adoptée par référendum le 28 octobre 1962 qui l’a
introduite dans la Constitution.
Ce référendum, organisé à l’initiative du président de la République Charles de Gaulle, se traduit par une
victoire politique du chef de l’État : 62,2 % des suffrages exprimés approuvent le projet de loi prévoyant
l’élection du président de la République au suffrage universel direct, 37,8 % se prononçant contre. Ce
résultat doit toutefois être nuancé du fait de l’abstention relativement importante compte tenu de l’enjeu de
la consultation : 23 % des inscrits n’ont pas pris part au vote, contre 15 % au référendum du 28 septembre
1958 approuvant la Constitution.
Les élections législatives des 18 et des 25 novembre 1962 qui suivent ce référendum consacrent la victoire
des partisans du chef de l’État : la formation gaulliste rassemble au second tour plus de 40 % des suffrages
et obtient avec ses alliés la majorité absolue des sièges, du fait du scrutin majoritaire à deux tours en
vigueur depuis 1958. Ces élections marquent la défaite des formations politiques opposées à l’élection du
président de la République au suffrage universel direct. »
Source : http://www.vie-publique.fr/
L’élection des députés au Parlement européen
L’histoire du Parlement européen
« À l’origine de la construction européenne, le « Parlement européen » est conçu comme une assemblée
consultative, appelée Assemblée commune de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA).
Elle est constituée de parlementaires nationaux.
1957 Traité de Rome
L’Assemblée commune de la CECA devient l’Assemblée parlementaire des Communautés européennes avec
le Traité de Rome (1957). En 1962, l’Assemblée s’auto-désigne « Parlement ».
1958-1960 Robert Schuman Président de l’Assemblée européenne
Robert Schuman a assumé de 1958 à 1960 les fonctions de président de l’Assemblée européenne.
2
1974 Sommet de Paris
L’histoire politique du Parlement européen commence en 1974, lors du Sommet de Paris : à l’initiative du
président français Valéry Giscard d’Estaing et du chancelier allemand Helmut Schmidt, il est décidé d’élire le
Parlement européen au suffrage universel, ce qui est confirmé dans un acte adopté par le Conseil en 1976.
Le Parlement européen devient alors un véritable Parlement, doté de réels pouvoirs.
1979 1re élection au suffrage universel des députés européens
En juin 1979, pour la première fois, les citoyens des neuf pays membres élisent au suffrage universel direct
leurs députés européens.
Depuis 1979, le Parlement a bénéficié d’une légitimité démocratique sur laquelle il a pu s’appuyer pour
accroître ses pouvoirs. »
Source : extrait du site de la fondation Robert Schuman.
Organiser la classe
Séance 1 (45 min)
Remue-méninges (30 min)
Après la lecture collective du chapeau de ce chapitre, laisser quelques minutes aux élèves pour observer les
illustrations, lire les questions et préparer les réponses. Avant de passer aux réponses, amener les élèves à
remarquer que si la carte électorale est la reproduction d’une vraie carte, l’illustration du bureau de vote
est, elle, humoristique et indiquer pourquoi.
1. Le personnage qui tient une enveloppe dans sa main va voter. Il va donc désigner son représentant.
Il peut être important de rappeler les étapes du déroulement du vote :
‒ présenter sa carte d’électeur et un document attestant de son identité ;
‒ prendre un bulletin de vote de chacun des candidats ;
‒ aller dans l’isoloir (le vote est secret) ;
‒ mettre le bulletin du candidat choisi dans l’enveloppe ;
‒ glisser son bulletin dans l’urne et attendre que le Président du bureau de vote ait dit « a voté » ;
‒ la carte est alors tamponnée dans une case avec la date du scrutin (voir rubrique « Vocabulaire »).
2. Lister avec les élèves ce qu’ils connaissent des différentes élections. Prendre en compte toutes les
réponses, elles seront utiles ensuite pour distinguer les élections à caractère européen, national, local ou
particulier.
3. C’est une carte que possèdent tous les citoyens de plus de 18 ans prouvant qu’ils sont inscrits sur les
listes électorales d’une ville ou d’une commune. Elle est à présenter lors d’une élection mais, si elle a été
oubliée ou perdue, une carte d’identité ou un passeport peut suffire pour voter.
4. Il est important de voter, c’est un devoir citoyen, c’est le moyen démocratique de donner son avis, de
participer à la vie du pays, de la commune. C’est un droit qu’il est important d’exercer. Le droit de vote a
été une conquête démocratique, c’est l’expression de la volonté du peuple, toutes les voix ont la même
importance. Dans certains pays, les femmes n’ont pas encore le droit de vote.
5. Ce peut être l’occasion de rappeler les noms des élus de proximité.
Une histoire vraie (15 min)
Vigdís Finnbogadóttir
Laisser quelques minutes aux élèves pour lire le texte proposé et préparer les réponses aux questions.
1. C’est la première femme au monde à avoir été présidente de son pays et avoir été élue quatre fois.
2. Actuellement, il y a une dizaine de femmes présidentes d’un pays, ce qui est peu comparé aux 197 pays
du monde.
3. L’exécutif d’un pays est composé du président de la République et des ministres, membres du
gouvernement.
3
Séance 2 (30 min)
Point de vue d’auteur (30 min)
L’élection d’un nouveau président
Laisser quelques minutes aux élèves pour observer les illustrations, lire le texte proposé ainsi que les
questions individuellement. Les réponses peuvent être individuelles ou par petits groupe, orales ou écrites.
Toutes les réponses sont explicitement données dans le texte.
1. C’est à 20 heures. On peut également préciser qu’en France les élections sont toujours organisées un
dimanche, qui est un jour non travaillé pour la majorité des habitants, ce qui donne l’occasion de voter à un
maximum de citoyens.
2. Parce que l’élection d’un nouveau président peut avoir de l’influence sur les relations entre la France et
les autres pays.
3. Depuis plusieurs années, le résultat des élections présidentielles est serré ; cela signifie qu’il n’y a pas
une très grande différence du nombre de voix entre le gagnant et le perdant de l’élection. Le président est
donc élu avec un peu plus de la majorité des voix et ceux qui ont voté pour lui peuvent avoir l’impression
d’avoir personnellement remporté l’élection.
4. Voter aux deux tours des élections c’est avoir deux fois l’occasion de donner son avis, même lorsque l’on
pense que le candidat pour lequel on a voté au premier tour n’aura pas assez de voix pour être présent au
second tour.
5. 5 ans (quinquennat).
4
Le vocabulaire
Les mots clés du chapitre sont définis dans la rubrique « Vocabulaire ». Ces définitions peuvent être
utilisées en cours de séance pour expliquer un mot. Par la suite, l’enseignent(e) s’assurera que les élèves
ont mémorisé l’orthographe et la signification des mots de cette rubrique. La construction des concepts liés
à l’EMC ne peut se faire sans la structuration du lexique correspondant.
• Voter c’est participer à la vie de son pays pour exprimer son opinion et prendre part aux décisions.
• On peut voter au suffrage universel pour élire le maire de sa commune, les conseillers
départementaux, régionaux, les députés, le président de la République française, ainsi que les
députés européens.
5
Unité 22 – Agir de façon solidaire, seul et en groupe
Objectif général
Objectif de formation : Prendre en charge les aspects de la vie collective et de l’environnement et
développer une conscience citoyenne, sociale et écologique.
Connaissances, capacités et attitudes visées : Pouvoir expliquer ses choix et ses actes. / Expliquer en
mots simples la fraternité et la solidarité.
Connaissances, capacités et attitudes visées : La solidarité individuelle et collective.
Objectifs particuliers
– Savoir dire ce que signifie le terme « solidarité ».
– Savoir que celle-ci est inscrite dans notre devise, « Fraternité », et dans notre Constitution.
– Être capable de citer plusieurs niveaux d’exercice de la solidarité.
– Connaitre quelques grands domaines financés par les impôts.
– Connaitre l’existence de la Sécurité sociale et son rôle.
– Être capable de réfléchir de façon personnelle, d’envisager des actes solidaires.
Le vocabulaire
Les mots clés du chapitre sont définis dans la rubrique « Vocabulaire ». Ces définitions peuvent être
utilisées en cours de séance pour expliquer un mot. Par la suite, l’enseignant s’assurera que les
élèves ont mémorisé l’orthographe et la signification des mots de cette partie. La construction des
concepts liés à l’EMC ne peut se faire sans la structuration du lexique correspondant.
• La solidarité découle de notre devise de Fraternité. Mais elle est aussi liée à un sentiment de
devoir de s’entraider.
• La solidarité peut s’exercer individuellement, au niveau local, national ou international.
• Les impôts servent à financer ce qui appartient à tous, les services que tout le monde peut
utiliser.
• La Sécurité sociale permet d’assurer la protection de notre santé, et nous aide lorsque nous
nous retrouvons dans l’incapacité de subvenir à nos besoins ou à ceux de notre famille.
• Chacun de nous peut s’engager dans des actions de solidarité.