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Samuel Paty était un enseignant français qui a été tragiquement assassiné le 16 octobre 2020 à

Conflans-Sainte-Honorine, une commune située dans la région parisienne, en France. Son meurtre a
suscité une vive émotion en France et au-delà.

Samuel Paty a été attaqué et tué par un homme d'origine tchétchène. Le motif du meurtre était lié à
l'enseignement par Samuel Paty de la liberté d'expression, y compris la présentation de caricatures
du prophète Mahomet pendant un cours sur la liberté d'expression et la laïcité. Ces caricatures
avaient été initialement publiées dans le cadre d'un débat sur la liberté d'expression dans le journal
satirique Charlie Hebdo.

L'attaque contre Samuel Paty a été condamnée à l'échelle nationale et internationale. Elle a
également déclenché des débats sur la liberté d'expression, la laïcité et la radicalisation en France.
Les autorités françaises ont lancé des enquêtes sur l'attaque et ont pris des mesures pour renforcer
la sécurité des enseignants et lutter contre l'extrémisme.

Le procès de six anciens collégiens jugés pour leur implication dans l'assassinat, en 2020, de
l'enseignant Samuel Paty par un jeune jihadiste s'ouvre lundi 27 novembre à Paris, à huis clos, devant
le tribunal pour enfants.

Un deuxième procès, pour juger huit adultes, aura lieu devant la cour d'assises spéciale de Paris fin
2024.

La notion étudié ici est la liberté d’expression.

Dans l'article 4 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, il est écrit que "La liberté
consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui". En effet, c'est parce que tout le monde a un
droit égal à la liberté que cette dernière est limitée par celle des autres et la leur par la mienne. Nous
ne jouissons pas donc d'une liberté absolue, sinon il n'y en aurait plus aucune dans notre société.

La liberté est donc une condition à notre vie en société, en démocratie dans notre cas. C'est grâce à
elle que nous vivons dans ce que l'on appelle un "Etat de droit". Cela signifie que c'est l'Etat qui veille
à ce que les libertés de tout le monde soient respectées. L'outil qu'il utilise s'appelle donc la loi.

Toutefois, il existe des limites à la liberté d’expression. Elle est encadrée par la loi française. Cet
encadrement se fonde notamment sur l’article 4 de la Déclaration des droits de l’homme et du
citoyen qui stipule que « la liberté consiste à pouvoir tout ce qui ne nuit pas à autrui ». Les limites à la
liberté d’expression sont précisées par la loi du 29 juillet 1881. La diffamation ou l’injure sont ainsi
passibles d’une condamnation. La provocation à la discrimination, la haine ou la violence envers des
personnes « à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une
ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée » (article 24 de la loi du 29 juillet 1881
modifiée) l’est également. La provocation à la haine ou à la violence « à l’égard d’une personne ou
d’un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation ou identité sexuelle ou de leur
handicap » est pareillement proscrite. Les personnes qui tiennent de tels propos sont passibles d’une
peine d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. De même, l’apologie des crimes
contre l’humanité est réprimée depuis la loi Gayssot du 13 juillet 1990.

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