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Electrotechnique SOYED Ab
Electrotechnique SOYED Ab
scientifique
Avant propos
Ce manuel est complémenté aussi par des programmes fonctionnant sous Matlab,
expliquant mieux les phénomènes de certains points, dans les chapitres, tout en traçant
les courbes et les grandeurs en y figurées.
Sommaire
Liste de matières
1. INTRODUCTION _________________________________________________________________ 8
4. APPLICATIONS _________________________________________________________________ 11
1. INTRODUCTION ________________________________________________________________ 13
1. DEFINITION ET PRESENTATION_______________________________________________________ 13
2. SYMBOLES__________________________________________________________________________ 14
i
Sommaire
2.4. RENDEMENT_______________________________________________________________________ 38
ii
Sommaire
iii
Sommaire
3. SYMBOLE_____________________________________________________________________ 66
iv
Sommaire
4.4. LE GLISSEMENT____________________________________________________________________ 90
v
Sommaire
vi
Chapitre 1 : Etude de la bobine à noyau de fer
Objectifs :
Savoir le principe de fonctionnement d’une bobine à noyau de fer,
Etablir le modèle électrique d’une bobine à noyau de fer,
Dimensionner et choisir une bobine à noyau de fer pour une application donnée.
1. Introduction
1.1.Présentation et constitution
Un bobinage associé à un circuit magnétique (matériau ferromagnétique) constitue une bobine à
noyau de fer (BNF). Cet élément est essentiellement alimenté en régime sinusoïdal et la réponse
des grandeurs électriques et magnétiques est fortement liée au comportement saturé ou non du
matériau. S
(t)
i
v Φf (t)
Avec
2.1.Symbole
2.1.Résistance de l’enroulement
La résistance propre du conducteur de l’enroulement (N) de longueur ( ), de section (S) et
constituée d’un matériau de résistivité () est définit par: R=ρ .
S
Dans la partie linéaire du matériau, la perméabilité relative ( μ r ) est constante, donc B=μ 0μ r H .
B(T)
H(A.tr/m)
0
Avec
B : Induction magnétique en tesla (T),
H : Champ magnétique en ampère tours par mètre (At/m).
On peut définir la réluctance du circuit magnétique par: = .
μ 0μ r S
La relation d’Hopkinson reliant le flux du circuit magnétique et le courant est ( N.i=.Φ ).
N2
Le flux total à travers les N spires est alors ( Φ T =N.Φ= .i ).
N2
Donc l’inductance totale du circuit magnétique est définie par: L .
: Zone linéaire,
: Début de saturation,
: Zone non linéaire.
2.3.Inductance de fuite
L’inductance de fuite représente les lignes de champs échappant du fer (les lignes qui se trouvent
Φf
dans l’air). Elle est exprimée: =N .
i
R f
i
v L
R jX
I
V Rf jX m
Avec
V2
Rf = : Résistance de pertes de fer,
pfer
V2
Xm = : Réactance magnétisante.
Qm
4. Applications
En électrotechnique, on rencontre les bobines à noyau de fer dans les électro-aimants (relais,
contacteurs, levage), les bobines de lissage du courant, les plateaux magnétiques de machine-
outil ou les paliers magnétiques.
Objectifs :
Savoir le principe de fonctionnement du transformateur,
Etablir le modèle électrique du transformateur,
Calculer les chutes et les pertes du transformateur,
Dimensionner et choisir un transformateur pour application donnée.
1. Introduction
Les transformateurs sont utilisés dans plusieurs domaines assez vastes, tels que pour le transport
de l’énergie électrique qui se fait en haute ou très haute tension et la distribution de l’énergie
électrique qui se fait en basse tension. Ils sont utilisés aussi dans le domaine domotiques, telles
que l’adaptation de l’énergie à des appareils électriques.
Production de l’énergie électrique :
5kV
MT/MT
i1 i2
v2
v1 N1 N2
2. Symboles
Il existe plusieurs symboles du transformateur, les plus souvent rencontrés comme le montre la
figure ci-dessous :
i1 i2 i1 i2
i1 i2
v1 v2 v1 v2 v1 v2
N1 N 2 N1 N2
N1 N2
3. Principe de fonctionnement
Le principe de fonctionnement du transformateur monophasé est basé sur la loi de Faraday:
Toute variation du flux magnétique à travers (N) conducteurs donne naissance à une f.é.m). Elle
dΦ
est donnée par: e N
dt
Le transformateur monophasé ne fonctionne qu’en régime variable.
v1 e1 e2 v2
Rapport de transformation :
V2 N2
En valeurs instantanées, on a: v2 = - m.v1 et en valeurs efficaces, on a : = =m .
V1 N1
Remarques :
Si m < 1 V2 < V1 : le transformateur est dit abaisseur.
Si m > 1 V2 > V1 : le transformateur est dit élévateur.
si m = 1 V1 = V2 : le transformateur est dit d’isolateur.
4.3. Equations des courants
En appliquant le théorème d’Ampère et la loi d'Hopkinson, on obtient :
En fonctionnement à vide : N1.i10 =.Φ
Par conséquent on obtient: N1i1 +N 2i 2 =N1i10 . Pour un transformateur parfait, on a i10=0, ce qui
N2 V I N
Soit encore: i1 =- i 2 =-m.i 2 . En valeurs efficaces, on a : 2 = 1 = 2 =m .
N1 V1 I2 N1
4.4. Représentations de Fresnel
Les équations précédentes en valeurs instantanées, permettent de représenter le diagramme
vectoriel du transformateur monophasé à vide :
v1
1 i1
0
i2 2
v2
Fig.2.6: Diagramme de Fresnel des tensions et courants
P2
en résulte que le rendement vaut alors : η= =1.
P1
v1 v2 v1 Zp
Z2
Z2 m2
Z1 i1 m i2 i1
m i2 m 2 Z1
v1 v'1 v1 m.v1 v2 Z2
v2 Z2
Φp
i1 i2
Φf1 v2
v1 Φf 2
N1 N2
jX 1 jX 2 R2
R1 I2
I1 I'2
I10
Rf jX f E1 E2
V1 V2
En valeurs complexes on peut écrire : I1 =I10 +I'2 = I10 -mI2 . Soit En valeurs complexes: I10 =I10a +j I10r .
I1 Z1 I'2 Z2 I2
I10 m
V1 Rf jX f E1 E2 V2
L’impédance complexe série ramenée au primaire représente les pertes des enroulements (effet
Z2
joule et fuites de flux). Elle s’exprime par : Z p =Z1+ =R p +jwL p
m2
Avec
L2 R2
L p =L1 + et R p =R1+
m2 m2
I1 I'2 I2 Zs
I10 m
V1 Rf jX f mV1 V2
L’impédance complexe série ramenée au secondaire représente les pertes des enroulements (effet
joule et fuites de flux). Elle s’exprime par: Zs =m 2 Z1 +Z2 =R s +jwLs . Avec
R s =m 2 R1 +R 2 et Ls =m 2 L1 +L 2 .
I1 I'2 Zp I2
m
V1 V2
I1 I2 Zs
m
V1 V2
7.1.Essai à vide
Le primaire est alimenté sous une tension nominale, on mesure : V1, I10, P10 et V20.
Schéma de montage :
P10 I10
W A
V1 V V20 V
En valeurs efficaces, on a :
V20
La tension secondaire est V20 = E2 = mV1, soit ( m ). La puissance active consommée par le
V1
V12
transformateur à vide est donnée par: P10 =V1I10 cos(φ10 )=R1I102 +pfer pfer =
Rf
V12 V2
On en déduit la résistance R f = et la réactance X f = 1 .
P10 Q10
7.2.Essai en court-circuit
On alimente le transformateur sous une tension réduite ( V1cc (5 10)%.V1n ) de telle sorte que le
transformateur débite un courant secondaire de court-circuit est égale à son courant nominal
( I 2cc I 2n ). On mesure I2cc, V1cc, P1cc et I1cc.
Schéma de montage :
P1cc
I1cc
A W
I2cc
V1cc
V A
~
Transformateur
Autotransformateur
Fig.2.18: Montage de l’essai en court-circuit
8. Diagrammes de Fresnel
8.1.Diagramme vectoriel complet
Les grandeurs connues : m, R1, L1, R2, L2 et I10 lorsque la charge (V2, I2, 2) est imposée.
I1 Z1 I'2 Z2 I2
I10 m
V1 Rf jX f E2 V2
E1
I1
I' 2
I10 E2
1
V2
E1 X 2 .I 2
R 1 .I 1
φ2 R 2 .I 2
X 1 .I1
I2
V1
I10 m
V1 Rf jX f
V2
V2
2
I1 I10
10 X S .I2 V20
I' 2 1 I2
R S .I2
V1
8.3.Diagramme de Kapp
En charge, l’intensité du courant à vide I10 est négligeable devant celle du courant I1.
Les grandeurs connues : m, RS, XS, lorsque la charge (V2, I2, 2) est imposée.
I1 I2 Zs
m
V1 V2
X S .I2 V20
I1
φ1 I2
R S .I2
V1
y M
V20
θ V2 N T H x
O
2 X S .I 2
R S .I 2
P
I2
V20
φ2 <0
φ2 >0 φ2 =0
I2
0
Rf jX f E 1 E2 V2
V1
P1 P2
R 1 .I 12 p fer R 2 .I 22
Les pertes par effet joule dans les enroulements : p j =R 1.I12 +R 2 .I22
p fer P 10
Le courant secondaire est exprime par: I 2 = = , par conséquent le fonctionnement
Rs Rs
ηmax
I2
I 2opt
Fig.2.29: Allure du rendement en fonction du courant secondaire
Objectifs :
Savoir le principe de fonctionnement du transformateur triphasé,
Etablir le modèle électrique du transformateur triphasé,
Calculer les chutes et les pertes d’un transformateur,
Dimensionner et choisir un transformateur pour une installation donnée.
1.1.Constitution
Un transformateur triphasé peut être formé par trois transformateurs dont les enroulements
(primaires et secondaires) sont couplés en étoile ou en triangle.
HT/BT
A a
B b
C c
N n
Naturellement, on utilise un appareil unique dont le circuit magnétique comporte trois noyaux
(colonnes) réunis par des culasses droites. Sur chaque noyau, on monte concentriquement un
enroulement primaire et un ou plusieurs enroulements secondaires.
A B C
Enroulement
VA VB VC primaire
Colonne C
Va Vb Vc
Enroulement
secondaire
M
1
iA iB iC
n1
ia i b 2 i C 3
n2
K
Fig.3.4: Transformateur triphasé à trois colonnes
Equations magnétiques :
v MK =n1.i A -n 2 .i a -R c .Φ1
v MK =n1.i B -n 2 .i b -R c .Φ 2
v MK =n1.iC -n 2 .i c -R c .Φ 3
Schéma équivalent de la colonne (1) :
C
1
n 1.i A
v MK
n 2 .i a
1.2.Symboles
YN d1
Y d
1.3.Rapports de transformation
V20
On définit le rapport de transformation (m) par phase (colonne) par ( m ), et le rapport de
V1
U20
transformation global (industriel) par ( M ).
U1
1.4.Indice horaire
Généralement sur la plaque à bornes d’un transformateur triphasé, on repère les bornes
(enroulements HT) par des lettres majuscules (A, B, C), alors que les bornes basse tension par
des lettres minuscules (a, b, c).
L’indice horaire caractérise le déphasage entre les tensions simples (HT/BT) d’une même
^
colonne: θ=(VAN ; Van ) , c’est un angle positif varie de (0 - 330°), il est définit par : I= θ .
30°
Le terme indice horaire :
La tension (VAN) correspond à l’indication de l’aiguille des minutes de l’horloge et Van
correspond l’aiguille des heures de l’horloge.
A a
b
B
C c
N n
V BT - HT
a A
1
Resau b
2
B
triphasé V
c C
3
Déterminer le point b,
^
Déterminer le déphasage: θ=(U AB ; U ab )=30° , en déduire l’indice horaire : I θ .
30
Méthode des électriciens, IH
1000
800
600
A=a
400
200
b
0
-200
C B
-400
-600
-800
-1000
-1500 -1000 -500 0 500 1000 1500
^
Pour cet exemple le déphasage: θ=(U AB ; U ab )=30° , alors l’indice horaire vaut : I=1 .
Remarque: On fait la même procédure, pour déterminer les points (c).
C B
c
L’angle θ (V AN ;V an) 330 , c’est dire que la tension secondaire est décalée d’un angle de
^
11.π
moins ( ) sur la tension primaire, d’où l’indice horaire (I=11).
6
L’enroulement (HT) est couplé en triangle (D), l’enroulement (BT) est couplé en étoile(y).
On note le couplage du transformateur par (Dy1).
11π
Va n2 -j
Le rapport de transformation global est définit par: m= = 3 e 6
.
VA n1
Remarques :
Le couplage étoile est plus économique que le couplage triangle, spécialement en HT.
I1
Quels que soient les couplages du primaire et du secondaire, on a toujours: M .
I2
HT/BT
n1 n2 VA
A a YNyn0 n2
B b Va
C c n1
N n
VA
A θ
n1 HT/BT n2 n2
A a Va
3.n1 a
B b
C c YNd1 c
N
C B
b
HT/BT
n1 n2 aA
Aa
B b
n2
Cc Dd0 n1 O
cC Bb
n1 HT/BT a
n2
A a Dyn11 n2 A
B b 3.
c
C n
n1
C
o
c b
VA Rf jX m Va0 m.VA Va
A W a
V V
B b
C W c
Essai en court-circuit :
A a
W
V A
B
b
C W
c
Cet essai se fait à tension primaire réduite (U1cc=15%UA), et par conséquent on détermine les
P Q
éléments Rs et Xs par les formules suivantes : R s Acc2 ; X s Acc2
3.I acc 3.I acc
2.3.Diagramme de Kapp
Le calcul de la chute de tension est analogue un transformateur monophasé.
M
Va0
α N T x
O
Va XS.Ia H
a RS.Ia
P
Ia
2.4.Rendement
1
Il est définit par η= , il est généralement de l’ordre de 95%.
3R S I 2a +PA0
1+
3Va I a cos(φa)
Zs
Va
Va0
La chute du secondaire est: ΔVa =Va0 -Va =R S cos(φ a )+X Ssin(φ a )=Zs Ia cos(φ a -φ acc )
TR 2 3 ~
Les conditions pour que deux transformateurs triphasés puissent être branchés en parallèle sont
les suivants :
Même ordre de successions des phases,
Même rapport de transformation (m),
Même indice horaire (I).
Va
VA
w
VB
Vc Vb
VC
Fig.3.18: Vecteurs des tensions deux transformateurs triphasés couplés en parallèle
Z"s I"
2
m"
V"20
Objectifs :
Savoir le principe de fonctionnement d’un moteur, et d’un générateur,
Etablir le modèle électrique d’une machine à courant continu,
Calculer les puissances et les pertes d’une machine à courant continu,
Dimensionner et choisir une machine à courant continu, pour une application donnée.
k Coefficient d’induit
p Nombre de paires de pôles de la machine
a Nombre de paires de voies d’enroulements
N Nombre de conducteurs actifs d’induit
Ua Tension d’induit (V)
Un Tension nominale d’induit (V)
E F.é.m. d’induit (V)
h(I) Chute de tension totale (V)
ε(I) Chute de tension (V)
Ia Courant d’induit (A)
In Courant nominal d’induit (A)
Ra Résistance d’induit ()
r Résistance d’un conducteur d’induit ()
La Inductance d’induit (H)
Ue Tension d’inducteur (V)
Ie Courant d’inducteur (A)
Re Résistance d’inducteur ()
Le Inductance d’inducteur (H)
B Induction magnétique (T)
2. Définition et symbole
La machine électrique à courant continu est un convertisseur d'énergie électromécanique, rotatif
et réversible. Elle peut fonctionner soit en moteur soit en générateur.
I Ie I Ie
U M Ue U G Ue
3. Constitution et présentation
La machine à courant continu est constituée par trois éléments essentiels suivants:
Un élément fixe: il constitue le stator (ou inducteur) parcouru par un courant continu en créant
un champ magnétique dans l’entrefer de la machine.
Un élément mobile: il constitue le rotor (ou induit), qui absorbe ou fournit un courant continu,
suivant le fonctionnement de la machine.
Un élément de liaison : il relie le rotor au stator, appelé collecteur.
Il est constitué par un ensemble de lames de cuivre, isolées et disposées sur l’extrémité du rotor.
Les balais sont portés par le stator et frottent sur le collecteur.
13
12
7 11
6 10
5
4
3 9
2 8
1
1 Socle 8 Rotor
2 Epanouissement polaire 9 Stator
3 Conducteurs du stator 10 Balais
4 Entrefer 11 Encoches
5 Axe transversal de la machine 12 Carcasse
6 Noyau polaire 13 Ligne neutre
7 Conducteurs du rotor
Sud
B B
Nord Sud
Nord
Ie
Ligne neutre
θ
0 π 2π
Ligne
neutre
Figure.4.5: F.é.m. crée par un fil conducteur
Ln Ω
es Ln
e1 Em
Nord B
Sud
e2 θ
0 π 2π
es
Ln Ln Ln
5 4 8 1
7 2
1 2 3 4 5 6 7 8 7 2
6 3
7 2
5 4
U I 8 encoches
I
N 2
2
N
Pour une machine ayant (N) conducteurs actifs, donc ( ) spires. Le bobinage d’induit comporte
2
au moins deux voies d’enroulements en parallèle. Chaque voie d’enroulement est constituée de
N N N
spires, la f.é.m. vaut alors: E1 = es = ΦΩ . Si de plus la machine comporte deux paires de
4 4 2π
voies d’enroulements (a), le nombre de spires constituant chaque voie d’enroulement a pour
N N N
valeur :( ), la f.é.m. s’exprime par: E 2 = Es = ΦΩ .
4a 4a 2πa
Pour une machine multipolaire:
Si la machine à courant continu possède deux paires de pôles (2p), la f.é.m. s’exprime
pN pN pN
par: E= Es = ΦΩ= nΦ
4a 2πa a
Détermination graphique de la f.é.m.:
Elle consiste à sommer les vecteurs des f.é.m. crées par les fils conducteurs d’encoches et on
πE
confond cette somme avec la longueur du demi-cercle. Le périmètre du demi-cercle vaut ( ).
2
pN
La somme des vecteurs a pour valeur: ΦΩ .
a 4
p p
La f.é.m. a pour expression: E= NΦΩ= NnΦ .
2πa a
En
E n 1
E E3
E2
E1
Ra
Ue Re U
E
4.8.Relations fondamentales
Relations électriques: E=KΦΩ=U+R a I
Pe EI
Couple électromagnétique: Te = = =KΦI
Ω Ω
Bilan des puissances:
Pm =TmΩ Pe =TΩ
e
P=P
a m+UI
ee
Pu =UI
UeIe pm RaI2
Puissance mécanique: Pm ,
Pertes mécaniques: p m ,
Pu
Rendement: η= .
Pa
Rh Ie E v (V)
A n1
Ev
n2
Ue G V
Ie (A)
0
n
Me
Caractéristique en charge:
Elle représente la variation du courant dans la charge en fonction de la tension à ses bornes. Elle
se relève, à vitesse d’entraînement et courant d’excitation, constantes.
Rh Ie
I
A A U(V)
Ev
Ue G V U Ie =Cte
Charge n=Cte
I(A)
0
n
Me
6.1.Principe de fonctionnement
Le principe de fonctionnement du moteur à courant continu est basé sur la loi de
Laplace: dF=I.d ^ B , un élément du fil conducteur ( d ) se trouvant dans un champ magnétique
( B ) et parcouru par un courant électrique (I), il soumit à une force. Ce couple de force fait
tourner le rotor.
Ω
Ln
B
Nord F1 Sud
F2
I
U
Fig.4.15: Principe de fonctionnement du moteur
Le conducteur va passer la ligne neutre, pour que la force de Laplace continue à tourner l’induit
dans le même sens, il faut inverser le sens du courant entre les instants (t1 et t2): C’est le rôle du
collecteur.
Ln
Ln
Collecteur
Balais
6.2.Relations fondamentales
p js =Ue Ie p jr =R a I2 pc
U M Ue
d’inducteur. E v (V)
n C te
I e (A)
0
I
0
Fig.4.19: Caractéristique électromécanique
(kΦ)2 U U
par: Te = ( -Ω) , et Ω 0 = . Les caractéristiques se relèvent à tension et courant
R a kΦ kΦ
d’excitation, constantes:
Te
Te (I)
Tu (I)
I Ω
0 I0 0 0
L E M Rd I
Rh
U
M
Ie
Fig.4.21: Moteur à excitation shunt
p js =Ue Ie p jr =R a I2 pc
Pu Pu
Rendement : η= =
Pa Pu +p js +p jr +p c
n
U G.S Charge 3~
Ra M
3~ Variable
n(tr/min)
U C te
I(A)
0
U
la vitesse de rotation angulaire par: Te =k( )2 .
kΩ+(R a +R e )
Te Te
U C te
U C te
I Ω
0 0
p js =Re I2 p jr =R a I2 pc
Pu Pu
Rendement: η= =
Pa UI
Utilisation: Le moteur série est utilisé en traction (train, métro), levage.
U Re M Ra U Re M Ra
Ie Ie
θ(rad)
0
Démagnétisation Saturation
Il en résulte une diminution du flux en charge par rapport au flux crée par l’inducteur tout seul
c’est à dire que : Φ 0 <Φ ch
Stator Stator
Rotor
N S
Spire de compensati on
On ajoute un enroulement compensateur en série avec de l’induit, pour annuler le flux crée par
l’induit: Φ r =-Φ i .
Ln
Tu Tr
Tu Tr
E
k
R a +La p
Ω(p) k 2 +fR a
= . Si U(p)=0.
Tr (p) 1+ JR a +La f p+ JLa p 2
k 2 +fR a k 2 +fR a
Si Tr(p) et U(p) sont tous les deux différents de zéro, le schéma bloc est obtenu par application
du théorème de superposition:
Tr (p)
Ra +La p
1
Ω(p)
U(p) k2 +fR a
k
JR +L f JL
1+ 2a a p+ 2 a p2
k +fR a k +fRa
Tr (p)
Objectifs :
Savoir le principe de fonctionnement de la machine synchrone triphasé,
Etablir le modèle électrique la machine synchrone triphasé,
Calculer les différentes puissances et les différentes pertes la machine synchrone triphasé,
Dimensionner et choisir une machine synchrone pour une installation donnée.
K Coefficient de Kapp
N Nombre de conducteurs d’une phase
p Nombre de paires de pôles de la machine
ETH F.é.m. efficace théorique d’une phase du stator (V)
E F.é.m. efficace pratique d’une phase du stator (V)
Ev F.é.m. efficace à vide d’une phase du stator (V)
Er F.é.m. efficace résultante d’une phase du stator (V)
Flux magnétique utile sous un pôle (Wb)
m Flux magnétique maximum sous un pôle (Wb)
Rs Résistance d’une phase du stator ()
Ls Inductance cyclique d’une phase du stator (H)
Xs Réactance synchrone d’une phase du stator ()
Zs Impédance synchrone d’une phase du stator ()
w Pulsation du réseau d’alimentation (rad/s)
f Fréquence du réseau (Hz)
n Vitesse de rotation mécanique du rotor (tr /min)
Vitesse angulaire de rotation du rotor (rad/s)
s Vitesse angulaire de synchronisme (rad/s)
Angle d’accrochage interne (rad)
I Courant de ligne (A)
J Courant d’une phase du stator (A)
Jcc Courant de court circuit d’une phase du stator
Ie Courant d’excitation d’inducteur (A)
Ier Courant d’excitation résultant (A)
Pa Puissance absorbée (W)
Pm Puissance mécanique (W)
2. Définition et constitution
La machine synchrone est un convertisseur électromagnétique, rotatif et réversible. Lorsqu’elle
fonctionne en générateur (ou alternateur), elle fournisse du courant alternatif. Quand elle
fonctionne en moteur, elle absorbe du courant alternatif et développe un couple moteur.
La machine synchrone est formée par deux éléments principaux:
L’inducteur ou la roue polaire (ou rotor), est constitué par, un électroaimant parcouru par
un courant continu, ou parfois d’un aimant permanent.
L’induit (ou stator) est constitué d’enroulements monophasés ou triphasés.
3. Symbole
MS1 ~
1~
MS3 ~ 3~
N S N N
1 2 3
1 2 3
S N
O
θ=Ωt
1'
Le rotor crée un flux magnétique d’amplitude: m, il est entraîné à une vitesse angulaire
constante: Ω=2πn .
Pour un instant (t) donné, le stator embrasse un flux magnétique variable: Φ=Φ m cos(Ωt) . D’après
dΦ
la loi de Faraday la f.é.m. induite créée par la spire est exprimée par: e s =- =Φ m Ω.sin(Ωt) , de
dt
Φ m Ω 2π
valeur efficace: E s = = nΦ m et de pulsation: w=Ω=2πn .
2 2
7.2.F.é.m. crée par une spire à rotor multipolaire
On considère une seule spire disposée de façon à embrasser le flux magnétique maximum sous
y
un pôle. θ=Ωt
1' 2
N
S x
S
N
2' 1
La distance angulaire (pas polaire), qui sépare les encoches contenant les conducteurs est égale
π
à ( ). Le rotor tourne à une vitesse angulaire constante: Ω=2πn . A un instant donné, la spire
p
embrasse un flux magnétique variable: Φ=Φ m cos(pΩt) . Elle créée une f.é.m. induite, exprimée
dΦ 2π
par: es =- =pΩΦ msin(pΩt) , dont sa valeur efficace: E s = pnΦ m , de vitesse angulaire
dt 2
électrique: w=pΩ et de fréquence: f=pn .
7.3.F.é.m. crée par une phase à rotor multipolaire
F.é.m. théorique de la machine synchrone:
Un enroulement est formé par (N) conducteurs. La valeur instantanée de la f.é.m. induite créée
par un enroulement est la somme des valeurs instantanées des f.é.m. induites créées par les
N
spires. La valeur instantanée de la f.é.m. d’une phase est donnée par: eTH =Nes . Elle a pour
2
π
valeur efficace : E TH = pnNΦ m =2.22NfΦ m
2
F.é.m. pratique de la machine synchrone:
En réalité la phase du stator est répartie sur plusieurs encoches, ce qui implique que les f.é.m. en
passant d’une encoche à une autre ne sont pas en phase. Pour déterminer la f.é.m. réelle d’un
enroulement statorique, il faut tenir compte des déphases des f.é.m. à sommer.
La valeur efficace de la f.é.m. crée par une phase du stator vaut:
E=KNfΦ m =KNfBmS . Avec K=2.22.KI .KF .K B . Elle est inférieure à la valeur efficace de la
f.é.m. théorique ETH.
Fréquence de la f.é.m. induite de la machine synchrone:
La fréquence des f.é.m. des phases du stator est reliée à la vitesse de synchronisme par: f=pn .
Valeur efficace de la f.é.m. induite d’une phase du stator:
dΦ
Chaque phase du stator créée une f.é.m. induite instantanée de valeur: e=-N , de valeur
dt
efficace: E=KNfΦm .
E v (V)
Rh n C te
Ie
A Roue
polaire
1
n nN I e (A)
G.S Ev V 0
Me 3~
Moteur N
d'entrainement Stator
Rh
Ie
V
A Roue n Cte ; Ie Cte
polaire
1 J Ev 0
A
n nN 2 Charge 3~ 0
Me G.S
3 ~ 3 Variable 0
J
Moteur N
d'entrainement V 0
V
Fig.5.7: Montage et caractéristique de l’essai en charge de l’alternateur
Ev V
Ie π Ev
2
θ XsJ
0
V
RsJ
J
Ev (Ie )
Jcc B
A Ie (A)
0
Iecc
Fig.7.10: Caractéristiques à vide et en court-circuit de l’alternateur
E vcc AC
A partir de la caractéristique à vide et de la caractéristique en court-circuit, on a: Zs = = ,
J cc AB
Remarque :
Le courant de court circuit est indépendant de la vitesse d’entraînement (n) si le flux magnétique
E vcc KNΦ m
() est constant, on a donc: J cc = = =k.I e .
Xs 2πLs
jλw
Ie αJ Rs J
Ie r
Ue Er V
Ie Er
Ier
V
0 λwJ
Rs J
J
M
Er
λwJd
Vd C
A B
αJd
I e (A)
0 Jd
Mode opératoire:
On trace la caractéristique à vide: E v (Ie ) et on place le point (C) mesuré en
déwatté (Vd , J d ) pour un courant donné ( J d ). On pointe le point (A) de façon que: AC= Iecc , qui
A partir du point (A), on trace une droite parallèle à la caractéristique à vide linéaire, cette droite
coupe la partie non linéaire de la caractéristique à vide au point (M). On obtient donc ainsi les
paramètres du modèle du Potier:
MB
MB=λwJ d λ= wJ
d
BC=αJ α= BC
d
Jd
Ie
v1
v2 Charge 3~
Ue G.S3 ~ v3 Variable
Tm
Ωs
Me
Les pertes :
Les pertes constantes représentent la somme des pertes mécaniques et les pertes fer: pc =pm +pfs .
Bilan de puissances:
Rotor Stator
Pa Pu
pm p jr p js pfs
Pu Pu
Rendement: η= .
Pa Pm
Au moment du couplage:
Il faut avoir deux tensions homologues possédant la même fréquence et la même tension efficace
et que leur décalage angulaire doit être nulle. En effet on a :
Coté réseau: vR =V 2sin(2πft) .
β w
v1
N
v3
v2 vS
vT
Ie
v1 vR
v2 vS Charge 3~
Ue G.S3 ~ v3 vT Variable
Tm
Ωs
Me
Ie
v1
v2
Ue G.S3 ~ Réseau 3~
v3
Ω
P C te
Me
Modèle Behneschenburg :
Si on néglige la résistance devant la réactance synchrone du stator, le moteur synchrone peut être
modélisé par le schéma équivalant d’une phase statorique:
jXs
J
V Ev
Diagramme vectoriel:
Le diagramme représente la variation du courant d’excitation en fonction du courant de charge
pour une puissance active constante.
J
0
Q 0 V M
Xs J
Xs J
0
() P Cte
Ev
J
Courbes de Mordey:
Pour un courant de charge donné, le moteur peut fournir ou recevoir de l’énergie réactive, cela se
fait par action sur le courant d’excitation dans la roue polaire.
Elles représentent la variation du courant d’excitation dans la roue polaire (Ie) en fonction du
courant d’une phase statorique (J), pour une puissance active constante.
J(A)
P2
P1
P0
Q >0 Q<0
φ>0 φ<0
φ=0 I e (A)
0
Moteur Moteur
sousexcité surexcité
Ωs
Charge
V Ev
Zs J
θ
0 Xs J
Ev
Rs J
Ie r
Ue Er V
V
Ie αJ
Ev λwJ
Ier
Er
0
φ
Rs J
J
Fig.7.23: Diagramme du Potier en fonctionnement moteur
9.4.Modèle de Behneschenburg
Si on néglige la résistance devant la réactance synchrone du stator, l’équation complexe d’une
phase du moteur dans l’approximation de Behneschenburg est donnée par: V=E v +jX s J .
jXs
J V
θ Xs J
0
V Ev φ Ev
Pa 3VJcos(φ) 3E v V
Te = = = sin(θ)
Ω Ω Ω
Allure de Te ():
Te (Nm)
(T e ) max
θ(rad/s)
π
π π π
2 2
Générateur Moteur
Objectifs :
Savoir le principe de fonctionnement du moteur asynchrone,
Etablir les modèles électriques du moteur asynchrone,
Calculer les différentes puissances et les différentes pertes du asynchrone,
Dimensionner et choisir un moteur asynchrone pour une installation donnée.
Rotor
2' Stator
3
1
3 2' θ
1' 1
1'
2 3'
3'
2
Entrefer
N° Désignation N° Désignation
1 Stator 27 Vis de fixation du capot
2 Carter 30 Roulement
3 Rotor 33 Chapeau
5 Flasque 38 Circlips de roulement
6 Flasque arrière 39 Joint
7 Ventilateur 50 Roulement arrière
13 Capot de ventilation 54 Joint arrière
14 Tiges de montage 59 Rondelle de précharge
21 Clavette 70 Corps de boîte à bornes
26 Plaque signalétique 74 Couvercle de boîte à bornes
Le rotor bobiné:
Il est constitué par trois enroulements couplés en étoile, leurs extrémités sont réunies à trois
bagues, sur lesquelles frottent des balais. Ce rotor est accessible, on peut donc brancher un
rhéostat de démarrage permettant d’avoir un courant de démarrage moins important avec un
couple optimum. Bagues
Enroulments Rhéostat
du rotor Balais de démarrage
B1 (θ)
1' 1 1' 1
B2 (θ)
2 2' 2 2' 2
B 3 (θ)
3 3' 3 3' 3
4. Principe de fonctionnement
Les trois phases statoriques sont alimentées par un système de courants triphasés équilibrés, on
obtient dans l'entrefer du moteur, un champ magnétique tournant à la vitesse de rotation de
synchronisme (ns).
Les phases du rotor sont soumises au champ magnétique tournant, par conséquent, elles créent
des courants d’induction. D'après la loi de Lenz, ces courants induits s'opposent à la cause qui
leur donne naissance: C’est la rotation du champ tournant.
Il en résulte que le rotor tourne à une vitesse de rotation (n) inférieure à la vitesse de
synchronisme (ns).
4.1.Champ tournant du stator
Les enroulements du stator sont parcourus par des courants triphasés, ils créent un champ
f
magnétique tournant à la vitesse de rotation de synchronisme: n s = , donc à une vitesse de
p
w
synchronisme angulaire: Ωs = .
p
Ce champ magnétique crée dans le rotor des courants de pulsation: w g =w-w r =w-p.Ω .
Ωs -Ω w g f g
g= = = .
Ωs w f
4.5.Couplage des phases du stator sur le réseau
Le choix de couplage des phases du stator dépend à la fois, des indications sur la plaque
signalétique du moteur asynchrone (tensions et courants) et des indications du réseau
d’alimentation.
1 2 3 1 2 3
Y
Fig.6.7: Couplage des phases du stator du moteur, en étoile: Y et en en triangle:
4.6.Puissances et rendement
Un moteur asynchrone triphasé tourne à la vitesse de rotation: (n), il développe un couple utile
(Tu) sur l’arbre du moteur. Il absorbe alors une puissance active donnée par:
Pa = 3UIcos(φ)=3VJcos(φ) .
I
1 Tu
U
2 MAS
V 3~
3 n
p fs p js p jr pm
Ω
Puissance mécanique: Pm =Pe -p jr =Pe (1-g)=Pe ,
Ωs
Couple électromagnétique:
C’est le rapport entre la puissance mécanique et la vitesse de rotation angulaire du
Pm Pe
rotor: Te = = .
Ω Ωs
Couple utile:
Pu
C’est le rapport entre la puissance utile et la vitesse de rotation angulaire du rotor: Tu = .
Ω
Rendement:
Pu
C’est le rapport entre la puissance utile et la puissance absorbée: η .
Pa
4.7.Modélisation du moteur asynchrone triphasé en régime sinusoïdale
On suppose que le champ magnétique dans l’entrefer est sinusoïdal. On néglige tout d’abord les
pertes fer du moteur pour des raisons de simplifications.
La description du moteur asynchrone par un modèle mathématique, permet d’estimer le couple
électromagnétique développé et de montrer comment varier la vitesse et le courant absorbé en
fonction du couple demandé.
J1 R1 jL1w J2 jL2 w
M
R2
V1
g
M2
L’inductance et le courant, secondaires, rapportés au primaire, sont définies par: L'2 =L 2 -
L1
' M2
et J 2 =-J 2 .
L1
Les équations du stator et du rotor, auront pour expressions:
' ' L1 2 R 2 '
V1 =R1 J1 +jL1w(J1 -J 2 ) et jL1w(J1 -J 2 )=( ) ( +jL'2 w)J 2 .
M g
'
Le courant magnétisant est donné par: J m =J1 -J 2 .
Les équations de nouveau ont pour expression:
'
V1 =R1 (J m +J 2 )+jL1wJ m
L1 2 R 2 '
jL1wJ m =( ) ( +jL'2 w)J 2
M g
La résistance et l’inductance, réduites au primaire ont pour valeurs:
L1 2 L
R '2 =( ) R 2 et L' 2 =( 1 )2 L2 .
M M
M L2
On définit le rapport de transformation du modèle par: m= = .
L1 M
On obtient le modèle électrique équivalent d’une phase du moteur asynchrone rapporté au stator:
R1 ' jL'2w
J1 J2
Jm
V1 R'2
jL1w g
Fig.6.10: Modèle électrique équivalent d’une phase du moteur asynchrone ramené au stator
J1 R1 jX1 '
J2 jX'2
J10
V1 R'2
Rf jXf
g
R '2 R2
2 2
3pV 1 g 3p(mV1 ) g
Te = '
=
w R 2 w R
( ) +(X '2 ) 2
2 ( 2 ) 2 +(X 2 ) 2
g g
Couple maximum:
R '2 R 2
Le couple est maximum, pour un glissement de valeur: g m = = .
X '2 X 2
3pV12 1 3p mV1 2
Il a pour valeur: Te_max = '
= ( ) et indépendant de la résistance du rotor.
2w X 2 2L2 w
Le couple électromagnétique peut être exprimé en fonction du couple maximum, il vient
2Te_max
que: Te = .
g 2 gm 2
( ) +( )
gm g
Allure de Te(g):
15
10
Te(Nm)
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
g(%)
I I
A 1 A 1'
MAS MAS
E V U 3~
E V U 3~
N N
U
La valeur de la résistance d’une phase statorique: R 1 = .
I
U
La valeur de la résistance d’une phase statorique: R 2 = .
I
Essai à vide sous une tension nominale:
On effectue un essai à vide à tension nominale, pour déterminer les paramètres du
modèle: R f et X f , ainsi que les pertes fer du moteur asynchrone triphasé.
P10 J10
1 W A
MAS Ω Ωs
2
3~
V V1
3
N
2
Les pertes fer sont données par: p fer =P10 -R 1J10 . La résistance des pertes fer et la réactance
3V12 3V 2
magnétisante sont exprimées par: R f = ; Xf = 1 .
p fer Q10
P1cc J 1cc
W A
Autotransformateur
1 MAS Ω0
2
3 3~
N V V1cc
P1cc Q
La résistance et la réactance valent respectivement: R '2 = 2
; X '2 = 1cc
2
.
3J1cc 3J1cc
Te
Tr
TP
P
n
0 nP ns
40
30
20
10
Te(Nm)
-10
-20
-30
-40
0 50 100 150 200 250 300
(rad/s)
3 1
2' θ
1' 1
1'
2 3'
Hypothèses:
On suppose que la répartition de l’induction magnétique dans l’entrefer du moteur est
sinusoïdale: B(θ)=ki.cos(pθ) . On considère que le moteur asynchrone monophasé comporte
seulement l’enroulement principal. En plus il est alimenté par un courant sinusoïdal de
type: i(t)=Im cos(wt) .
Bd
w
p
0 Stator
w
p
Bi
Conclusion et interprétation:
Le couple moteur c’est le résultat de l’interaction de deux champs magnétiques, l’un crée par le
stator et l’autre crée par le rotor. En effet le stator du moteur asynchrone crée deux champs
magnétiques égales mais tournants dans deux sens inverses.
Il en résulte que le moteur asynchrone monophasé ne possède pas un couple de démarrage. Il
faut le lancer pour qu’il puisse tourner.
I10d
V1d R'2
Rf jX f
g
V1
Rf R' 2
jX f
V1i 2-g
I10i
15
10
5
Te(Nm)
-5
-10
-15
-20
-1500 -1000 -500 0 500 1000 1500
n(tr/min)
Constatation:
On voit bien que le moteur asynchrone monophasé ne possède pas un couple de démarrage.
5.4. Démarrage du moteur asynchrone monophasé
Le problème qui suppose comment créer un champ tournant dans un seul sens, à partir d’une
source de tension monophasée. Il suffit d’ajouter un enroulement auxiliaire en parallèle avec
π
l’enroulement principal et qui engendre une induction magnétique déphasée de ± (rad) , par
2
rapport à l’induction principale, afin de démarrer le moteur. Il existe plusieurs procédés:
Moteur à enroulement auxiliaire à caractère capacitif:
La phase auxiliaire (Ex) possède une section plus faible que la phase principale (E p) et les deux
π
phases sont décalées d’un angle de ( ). L’interrupteur centrifuge (hc) s’ouvre et met la phase
2
auxiliaire hors tension, après le démarrage du moteur. Le condensateur (C) et l’enroulement
π
auxiliaire sont dimensionnés pour créer un angle de ( ) entre le courant principale et le courant
2
^ π hC
auxiliaire: (I p ; I x )= . I1 C
2
V1 Ex
Ix
Ip
Bp
Ep Stator
Bx
Fig.6.22: Schéma de principe du moteur asynchrone monophasé avec une capacité de démarrage
Bx
Ix
V1
0
I1
Ip
Bp
hC
I1
V1 Ex
Ix
Ip
Bp
Ep Stator
Bx
V1
0
Ix
Ip
Bx
Bp I1
90
2'
1' 1
θ0
Ep
Ex 2
Expression de l’induction:
L’enroulement principal crée une induction magnétique qui a pour expression:
BP =kI m cos(pθ)cos(wt)
L’induction magnétique résultante est la somme deux inductions, qui a pour expression:
B=BP +Bx =kI m cos(wt-pθ) : C’est l’expression d’une induction magnétique tournante.
Bibliographie
[1] Précis d’électrotechnique Tome 1 et Tome 2, Auteur: Michel Pinard, éditions: Bréal.
[2] Physique appliqué, Auteur : Alexandre Wozniak, éditions : Educalivre.
[3] Fondements d’électricité et électromagnétisme, Auteur : Jaques Laroche, éditions : Dunod.
[4] Electrocinétique, Auteur : Hubert Lumbroso, éditions : Dunod.
[5] Electricité Electromagnétisme, Auteur : Frédéric Bancel, éditions : Dunod.
[6] Electronique industrielle, par Michel Girard, éditions EDISCIENCE.
[7] Cours d’électrotechnique, machines à courant continu, par Francis Milsant.
[8] Mesures et essais sur machines électriques et systèmes électroniques Tome2 par P.Garot,
éditions CASTEEILLA.
[9] Machines tournantes à courant alternatif, par Jean-Louis Dalmasso. P.Garot.
[10] Electrotechnique industrielle Guy Séguier et Francis Notlet.