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Les Taxes Communales
Les Taxes Communales
1-Taxe professionnelle
Au Maroc, la taxe professionnelle est appelée "Taxe Professionnelle Unique" (TPU). La TPU est une
taxe locale qui concerne les entreprises et est destinée au financement des collectivités locales. Elle a
été instaurée par la loi n° 47-06 relative à la fiscalité locale.
La TPU au Maroc est calculée en fonction de la valeur locative des biens immobiliers utilisés à des
fins professionnelles, notamment les locaux, terrains, et installations. Les entreprises sont assujetties à
cette taxe en raison de leur activité économique.
Le montant de la TPU dépend de plusieurs critères, tels que la nature de l'activité, la superficie des
locaux professionnels, la localisation, et d'autres facteurs spécifiques définis par les autorités locales.
Les taux de la TPU peuvent varier d'une commune à une autre.
Il est recommandé de se référer aux textes législatifs en vigueur et aux services fiscaux locaux pour
obtenir des informations précises sur la Taxe Professionnelle Unique au Maroc, car les détails
spécifiques peuvent être sujets à des modifications législatives et réglementaires.
Champ d’application
Toute personne physique ou morale de nationalité marocaine ou étrangère qui exerce au Maroc une
activité professionnelle est assujettie à la taxe professionnelle.
Ce champ stipule les bénéficiaires de l'exonération totale permanente d'impôts au Maroc. Ces
exemptions s'appliquent à diverses catégories, notamment les fonctionnaires publics, les exploitants
agricoles pour certaines activités spécifiques, certaines associations, fondations et organismes sans
but lucratif œuvrant dans des domaines sociaux et de santé. Les coopératives, certaines institutions
financières, des organismes de développement économique régional, des agences pour
l’aménagement de zones spécifiques, des entreprises immobilières temporaires, des titulaires de
permis d'exploitation d'hydrocarbures, des investisseurs réalisant des projets importants, et diverses
fondations caritatives sont également mentionnés parmi les bénéficiaires de cette exonération. Les
conditions spécifiques de cette exonération varient en fonction de la nature de l'activité exercée par
chaque entité.
B- réductions permanentes :
Les personnes assujetties à l'impôt qui vivent ou ont leur entreprise dans l'ancienne province de
Tanger et qui exercent principalement une activité dans cette région bénéficient d'une réduction de
50% de la taxe liée à cette activité.
1. Toute activité professionnelle nouvellement créée, pendant une période de cinq ans à partir de
l'année de son commencement, à l'exception du changement de l'exploitant ou du transfert
d'activité. Cette exonération s'applique également aux terrains, constructions, additions de
constructions, matériels et outillages neufs acquis en cours d'exploitation, directement ou par crédit-
bail. Cependant, elle ne concerne pas les établissements des entreprises étrangères attributaires de
marchés au Maroc, les établissements bancaires, les compagnies d'assurance autres que les
intermédiaires d'assurances, et les agences immobilières.
2. Les entreprises autorisées à opérer dans les zones d'accélération industrielle, selon le code général
des impôts, bénéficient de l'exonération totale pour les quinze premières années d'exploitation.
Les taux de la taxe professionnelle applicables à la valeur locative sont fixés comme suit :
Taxe d'habitation :
La taxe d'habitation au Maroc, également désignée sous le nom de taxe sur les services communaux,
est un impôt local qui touche les immeubles bâtis et les constructions diverses. Elle s'applique aux
habitations principales ou secondaires occupées en totalité ou en partie par leurs propriétaires. Le
montant de la taxe est calculé sur la base de la valeur locative des biens immobiliers, déterminée en
fonction de critères tels que la nature des constructions et la superficie.
Les redevables de cette taxe comprennent les propriétaires, les usufruitiers, les possesseurs ou les
occupants, en fonction de la situation particulière de chaque bien. Des exonérations sont prévues,
notamment pour les demeures royales, les immeubles appartenant à l'État, aux collectivités
territoriales, et à certaines institutions caritatives. Des exemptions temporaires peuvent également
être accordées pour les constructions nouvelles destinées à l'habitation principale.
Champ d'application
Biens imposables
La taxe annuelle concerne les immeubles bâtis et constructions occupés par leurs propriétaires, que
ce soit à des fins de résidence principale ou secondaire, ou mis gratuitement à la disposition de
conjoints, ascendants ou descendants. Cela englobe non seulement les bâtiments eux-mêmes, mais
aussi les terrains attenants tels que cours, passages, jardins, etc., constituant des dépendances
immédiates. Si les terrains adjacents ne sont pas aménagés ou présentent des aménagements
mineurs, la superficie prise en compte pour la valeur locative ne peut dépasser cinq fois la superficie
couverte de l'ensemble des bâtiments.
Personnes imposables
La taxe est établie au nom du propriétaire, de l'usufruitier, ou à défaut, du possesseur ou de
l'occupant de l'immeuble. Si le propriétaire du sol diffère du propriétaire de la construction, la taxe
est établie au nom du propriétaire de la construction. En cas d'indivision, la taxe est établie au nom
de l'indivision, sauf si les copropriétaires préfèrent que la taxe soit établie séparément pour chaque
unité d'habitation, faisant l'objet d'une utilisation distincte.
A. - Exonérations permanentes
. Les immeubles appartenant à l'État, aux collectivités territoriales, aux hôpitaux publics, aux œuvres
privées d'assistance et de bienfaisance soumises à l'État, ainsi qu'aux associations reconnues d'utilité
publique, lorsque ces immeubles abritent des institutions caritatives à but non lucratif.
. Les immeubles mis gratuitement à la disposition des institutions et organismes mentionnés au point
2 ci-dessus.
. Les immeubles appartenant à des États étrangers et destinés au logement de leurs ambassadeurs,
ministres plénipotentiaires ou consuls accrédités au Maroc, sous réserve de réciprocité.
. Les immeubles utilisés en tant que locaux de missions diplomatiques ou consulaires, dont l'État
accréditant ou le chef de la mission sont propriétaires ou locataires en vertu de l'article 23 de la
convention de Vienne sur les relations diplomatiques.
. Les immeubles non productifs de revenu, exclusivement dédiés à la célébration publique des cultes,
à l'enseignement gratuit, ou classés/inscrits comme monuments historiques selon les dispositions
légales en vigueur.
B. - Réduction permanente
Est réduit de moitié, le montant de la taxe d'habitation applicable aux immeubles situés dans l’ex-
province de Tanger.
Les constructions nouvellement édifiées à des fins de résidence principale par des particuliers
bénéficient d'une exonération temporaire de cinq (5) années à compter de leur achèvement.
Taux d'imposition
Les critères de taxation incluent la localisation des immeubles, définie par des périmètres urbains,
centres délimités, stations estivales, hivernales et thermales, ainsi que des zones couvertes par un
plan d'aménagement.
Certains redevables bénéficient d'exonérations, notamment ceux qui sont déjà exonérés de la taxe
d'habitation et de la taxe professionnelle. Cela peut inclure des entités telles que les partis politiques,
les centrales syndicales, ou des organismes spécifiques relevant de secteurs particuliers.
Champ d'application
La taxe de services communaux est annuellement établie sur les immeubles, qu'ils soient bâtis ou de
toute nature, ainsi que sur le matériel, l'outillage et tout moyen de production relevant de la taxe
professionnelle. Cette taxe est enregistrée au lieu où se situent les biens, au nom du propriétaire, de
l'usufruitier, ou à défaut, du possesseur ou de l'occupant. Elle s'applique à l'intérieur des périmètres
urbains définis par la loi n° 131-12, des centres spécifiés par la réglementation, des stations estivales,
hivernales et thermales dont la zone de taxation est délimitée par voie réglementaire, ainsi que des
zones non mentionnées précédemment mais couvertes par un plan d'aménagement.
Exonérations :
Ne sont pas assujettis à la taxe de services communaux les redevables bénéficiant d'une exonération
totale permanente de la taxe d'habitation et de la taxe professionnelle, ainsi que les partis politiques
et les centrales syndicales pour les immeubles destinés à leurs sièges, à l'exception des organismes
tels que les O.P.C.V.M. (organismes de placements collectifs en valeurs mobilières), les F.P.C.T. (fonds
de placement collectif en titrisation), et les F.P.C.C. (organismes de placement collectif en capital),
dans le cadre légal de leurs activités.
Également exemptés sont les coopératives et leurs unions, conformes à la législation de leur
catégorie, à condition qu'elles ne remplissent pas les critères spécifiés à l'article 6-I-A-13° mentionné
ci-dessus. Bank Al-Maghrib, les titulaires de permis de recherche ou de concession d'exploitation des
gisements d'hydrocarbures, l'État, les collectivités territoriales et les établissements publics sont
également exclus de la taxe, sauf pour les immeubles à usage d'habitation, à l'exclusion des
logements de fonction.
Répartition
Le produit de la taxe de services communaux est réparti par le service chargé du recouvrement
comme suit :
Cette taxe vise les propriétaires de ces terrains et est établie annuellement. Les critères d'imposition
peuvent varier en fonction de la superficie, de la localisation, et d'autres caractéristiques des
terrains. Certains terrains peuvent bénéficier d'exonérations temporaires ou permanentes,
notamment s'ils sont destinés à des exploitations professionnelles ou agricoles, s'ils sont affectés à
des usages spécifiques définis par la loi, ou s'ils font l'objet d'autorisations de lotir ou de construire.
Les exonérations et les modalités d'établissement de cette taxe sont détaillées dans la législation
fiscale marocaine en vigueur, et il est recommandé de se référer à ces textes pour une
compréhension complète des obligations et des avantages liés à la taxe sur les terrains urbains non
bâtis au Maroc.
Champ d'application :
La taxe sur les terrains urbains non bâtis concerne les terrains situés à l'intérieur :
- des stations estivales, hivernales et thermales, dont la zone de taxation est délimitée par voie
réglementaire ;
- des zones non mentionnées précédemment, mais couvertes par un plan d'aménagement.
Personnes imposables
La taxe est payable par le propriétaire, et en l'absence d'un propriétaire identifié, elle incombe au
possesseur. En situation d'indivision, la taxe est établie au nom de l'indivision, sauf si chaque co-
indivisaire demande expressément que la taxe soit calculée séparément sur sa part. Dans cette
situation, les co-indivisaires restent collectivement responsables du règlement de l'intégralité du
montant de la taxe.
Les exonérations totales permanentes de la taxe sur les terrains urbains non bâtis concernent les
propriétés suivantes :
. Les terrains appartenant à des États étrangers et destinés au logement de leurs ambassadeurs,
ministres plénipotentiaires ou consuls accrédités au Maroc, sous réserve de réciprocité ;
. Les immeubles improductifs de revenu affectés exclusivement à la célébration publique des cultes, à
l'enseignement gratuit, ou classés comme monuments historiques ;
. Les terrains des promoteurs immobiliers engagés dans des projets spécifiques sous convention avec
l'État ;
. Les terrains destinés à des missions diplomatiques et consulaires d'États étrangers et d'organismes
internationaux, sous réserve de réciprocité ;
. Les terrains de la Fondation Hassan II pour les œuvres sociales des agents d'autorité ;
. Les terrains de la Fondation pour les œuvres sociales du personnel des collectivités territoriales ;
. Les terrains destinés à la construction de missions diplomatiques et consulaires par des États
étrangers et organismes internationaux, sous réserve du principe de réciprocité.
Sont temporairement exonérés de la taxe sur les terrains urbains non bâtis les terrains suivants :
. Les terrains non bâtis affectés à une exploitation professionnelle ou agricole, dans la limite de cinq
(5) fois la superficie des terrains exploités. L'exploitation doit être justifiée par une attestation
administrative délivrée par les services compétents de l'activité exercée ou par l'autorité locale,
précisant la nature de l'exploitation et la superficie exploitée pour l'année de taxation.
. Les terrains faisant l'objet d'une autorisation de lotir ou de construire pour une durée de trois (3)
ans à compter du 1er janvier de l'année suivant celle de l'obtention de l'autorisation. Cette
exonération peut être justifiée par un procès-verbal de constatation établi par une commission
comprenant des représentants de la commune, de l'agence urbaine, et de l'organisme chargé des
réseaux d'eau et d'électricité, sous la présidence du gouverneur de la préfecture ou province ou son
représentant
. Les terrains dont le raccordement à l'un des réseaux de distribution d'eau et d'électricité est
difficile, selon un procès-verbal établi par une commission constituée des représentants de la
commune, de l'agence urbaine, et de l'organisme responsable des réseaux, sous la présidence du
gouverneur de la préfecture ou province ou son représentant.
. Les terrains situés dans des zones frappées d'interdiction de construire ou affectés à certains usages
définis par la loi sur l'urbanisme.
. Les terrains faisant l'objet d'un permis de construire pour une durée de trois (3) ans à compter du
1er janvier de l'année suivant celle de l'obtention du permis.
. Les terrains appartenant à des personnes physiques ou morales ayant obtenu une autorisation de
lotir, pour des durées spécifiques en fonction de la superficie du terrain, allant de trois (3) ans à
quinze (15) ans.
Champ d'application
Cette taxe s'applique également aux travaux nécessitant l'obtention du permis de réfection, aux
opérations de régularisation des constructions non réglementaires nécessitant un permis, ainsi
qu'aux opérations de démolition totale ou partielle d'une construction.
Exonérations
- les logements sociaux conformément aux dispositions du Code Général des Impôts ;
- la Ligue nationale de lutte contre les maladies cardio-vasculaires créée par le dahir portant loi n° 1-
77-334 précité ;
- la Fondation Hassan II pour la lutte contre le cancer créée par le dahir portant loi n° 1-77-335
précité ;
- la Fondation Cheikh Zaid Ibn Soltan créée par le dahir portant loi n° 1-93-228 précité ;
- la Fondation Mohammed VI de promotion des œuvres sociales de l'éducation formation créée par
la loi n° 73-00 précitée ; - l'Office national des œuvres universitaires sociales et culturelles régi par la
loi n° 81-00 précitée ;
- l'Université Al Akhawayne d'Ifrane créée par le dahir portant loi n° 1-93-227 précité ;
- Bank Al-Maghrib, pour les constructions utilisées dans la fabrication des billets et des monnaies
- la Banque islamique de développement (B.I.D.), conformément à la convention publiée par le dahir
n° 1-77-4 précité ;
- l'Agence Bayt Mal Al Quods Acharif, conformément à l'accord de siège publié promulgué par le
dahir n° 1-99-330 précité ;
- la Société nationale d'aménagement collectif (S.O.N.A.D.A.C.), pour les activités liées à la réalisation
de logements sociaux des projets "Annassim" situés dans les communes de "Dar Bouazza" et
"Lyssasfa", destinés au recasement des habitants de l'ancienne médina de Casablanca ;
- l'Agence pour l'aménagement de la vallée de Bou Regreg instituée par la loi n° 16-04 précitée ;
Champ d'application
Exonérations
Les opérations de lotissement réalisées par les entités suivantes sont exonérées de la taxe :
- l'Agence pour l'aménagement de la vallée de Bou Regreg instituée par la loi n° 16-04 précitée ;
Paiement de la taxe
Les personnes assujetties à la taxe doivent effectuer des paiements spontanés auprès du régisseur de
recettes communal ou du comptable public responsable du recouvrement, selon les modalités
suivantes :
- Un acompte équivalent à 75% du montant total de la taxe exigible, calculé sur la base du coût
estimatif global des travaux de viabilisation, d'assainissement et d'électrification du lotissement, hors
taxe sur la valeur ajoutée. Ce paiement doit être effectué au moment de l'obtention de l'autorisation
de lotir.
- Le solde du montant de la taxe exigible, calculé sur la base du coût réel total des travaux
susmentionnés, hors taxe sur la valeur ajoutée. Ce solde doit être versé après l'achèvement effectif
des travaux.
Champ d'application
La taxe sur les débits de boissons est due par les exploitants des cafés, bars et salons de thé et de
manière générale, par tout débitant de boissons à consommer sur place.
Taux
Le taux de la taxe est fixé, dans les formes et conditions prévues à l'article 168 ci-dessous, de
2% à 10% des recettes, hors taxe sur la valeur ajoutée, réalisées par l'établissement.
La taxe de séjour est un montant supplémentaire ajouté au prix de l'hébergement et est payable par
les personnes physiques ou morales exploitant ces établissements. Elle vise à soutenir le
développement touristique et les infrastructures liées au secteur.
Le montant de la taxe de séjour peut varier en fonction du type d'établissement et d'autres critères
spécifiés par la législation en vigueur. Les revenus provenant de cette taxe contribuent au
financement des actions visant à améliorer l'expérience des visiteurs et à promouvoir le tourisme au
Maroc.
Champ d’application
Article 70 : (Modifié par la loi n° 07-20 promulguée par le dahir n° 1-20-91 du 31 décembre
La taxe de séjour est prélevée dans les établissements touristiques ainsi que dans d'autres formes
d'hébergement touristique régies par la loi n° 80-14, promulguée par le dahir n° 1-15-108 du 18
chaoual 1436 (4 août 2015), et qui sont exploités par des personnes physiques ou morales. Cette taxe
s'ajoute au coût de l'hébergement.
Article 71 : (Abrogé et remplacé par la loi n° 07-20 promulguée par le dahir n° 1-20-91 du 31
décembre 2020 - 16 joumada I 1442 ; B. O. n° 7014 du 19 août 2021).
Exonérations
Sont exonérés de cette taxe les enfants de moins de douze (12) ans.
Personnes imposables
La taxe sur les eaux minérales et de table est exigible des entreprises qui exploitent les sources
d'eaux minérales ou de table destinées à être commercialisées sous forme de bouteilles.
Biens imposables
Les eaux minérales et les eaux de table soumises à la taxe sont celles provenant de sources ou de
puits, conformément aux dispositions de la législation en vigueur régissant leur exploitation et leur
vente.
Il est important de se référer aux lois et décrets en vigueur dans la région concernée pour obtenir des
détails précis sur la taxe sur le transport public de voyageurs, notamment son taux, les conditions
d'application, et les obligations de déclaration et de paiement imposées aux entreprises de transport.
Activités imposables
La taxe sur le transport public de voyageurs porte sur l'activité des taxis et de cars de transport public
de voyageurs à raison de leur exploitation territoriale.
Personnes imposables
La taxe est due par les propriétaires ou à défaut de propriétaires connus par les exploitants de taxis
et de cars affectés au transport public de voyageurs.
Tarif
Les tarifs de la taxe sont fixés par trimestre, selon le barème ci-après dans les formes et conditions
prévues à l'article 168 ci-dessous :
Catégorie Tarif
Taxis
Cars
Les trimestres débutent le premier janvier, le premier avril, le premier juillet et le premier octobre.
Tout trimestre commencé est compté pour un trimestre entier.
Les modalités d'application de cette taxe peuvent varier d'une juridiction à une autre. Elle est
généralement calculée en fonction du volume ou du poids des matériaux extraits. Les exploitants de
carrières sont tenus de déclarer leurs activités d'extraction et de s'acquitter de la taxe conformément
aux dispositions légales en vigueur.
Activité imposable
Il est appliqué une taxe sur les quantités de produits extraits des carrières situées dans le ressort
territorial de la commune.
Personnes imposables
La taxe est due par l'exploitant autorisé, quel que soit le régime de propriété de la carrière.
- Pour le sable et argile utilisés au génie civil et la construction, calcaire destiné à la pierre de
construction ou à la gravette, argile destinée à l'industrie céramique de 3 à 6 DH