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Les taxes communales sont :

1-Taxe professionnelle
Au Maroc, la taxe professionnelle est appelée "Taxe Professionnelle Unique" (TPU). La TPU est une
taxe locale qui concerne les entreprises et est destinée au financement des collectivités locales. Elle a
été instaurée par la loi n° 47-06 relative à la fiscalité locale.
La TPU au Maroc est calculée en fonction de la valeur locative des biens immobiliers utilisés à des
fins professionnelles, notamment les locaux, terrains, et installations. Les entreprises sont assujetties à
cette taxe en raison de leur activité économique.
Le montant de la TPU dépend de plusieurs critères, tels que la nature de l'activité, la superficie des
locaux professionnels, la localisation, et d'autres facteurs spécifiques définis par les autorités locales.
Les taux de la TPU peuvent varier d'une commune à une autre.
Il est recommandé de se référer aux textes législatifs en vigueur et aux services fiscaux locaux pour
obtenir des informations précises sur la Taxe Professionnelle Unique au Maroc, car les détails
spécifiques peuvent être sujets à des modifications législatives et réglementaires.

Champ d’application

Toute personne physique ou morale de nationalité marocaine ou étrangère qui exerce au Maroc une
activité professionnelle est assujettie à la taxe professionnelle.

I. - Exonérations et réductions permanentes :

A-- Exonérations permanentes :

Ce champ stipule les bénéficiaires de l'exonération totale permanente d'impôts au Maroc. Ces
exemptions s'appliquent à diverses catégories, notamment les fonctionnaires publics, les exploitants
agricoles pour certaines activités spécifiques, certaines associations, fondations et organismes sans
but lucratif œuvrant dans des domaines sociaux et de santé. Les coopératives, certaines institutions
financières, des organismes de développement économique régional, des agences pour
l’aménagement de zones spécifiques, des entreprises immobilières temporaires, des titulaires de
permis d'exploitation d'hydrocarbures, des investisseurs réalisant des projets importants, et diverses
fondations caritatives sont également mentionnés parmi les bénéficiaires de cette exonération. Les
conditions spécifiques de cette exonération varient en fonction de la nature de l'activité exercée par
chaque entité.

B- réductions permanentes :
Les personnes assujetties à l'impôt qui vivent ou ont leur entreprise dans l'ancienne province de
Tanger et qui exercent principalement une activité dans cette région bénéficient d'une réduction de
50% de la taxe liée à cette activité.

II. - Exonérations temporaires :

Les bénéficiaires de l'exonération totale temporaire d'impôts comprennent :

1. Toute activité professionnelle nouvellement créée, pendant une période de cinq ans à partir de
l'année de son commencement, à l'exception du changement de l'exploitant ou du transfert
d'activité. Cette exonération s'applique également aux terrains, constructions, additions de
constructions, matériels et outillages neufs acquis en cours d'exploitation, directement ou par crédit-
bail. Cependant, elle ne concerne pas les établissements des entreprises étrangères attributaires de
marchés au Maroc, les établissements bancaires, les compagnies d'assurance autres que les
intermédiaires d'assurances, et les agences immobilières.

2. Les entreprises autorisées à opérer dans les zones d'accélération industrielle, selon le code général
des impôts, bénéficient de l'exonération totale pour les quinze premières années d'exploitation.

3. L'Agence spéciale Tanger-Méditerranée et les sociétés participant à la réalisation, l'aménagement,


l'exploitation et l'entretien du projet de la zone spéciale de développement Tanger-Méditerranée,
lors de leur installation dans les zones d'accélération industrielle susmentionnées, bénéficient
également de l'exonération totale pour les quinze premières années d'exploitation.

III- Taux d'imposition :

Les taux de la taxe professionnelle applicables à la valeur locative sont fixés comme suit :

Classe 3 (C3) ......................................... 10%

Classe 2 (C2) ......................................... 20%

Classe 1 (C1) .......................................... 30%

Taxe d'habitation :
La taxe d'habitation au Maroc, également désignée sous le nom de taxe sur les services communaux,
est un impôt local qui touche les immeubles bâtis et les constructions diverses. Elle s'applique aux
habitations principales ou secondaires occupées en totalité ou en partie par leurs propriétaires. Le
montant de la taxe est calculé sur la base de la valeur locative des biens immobiliers, déterminée en
fonction de critères tels que la nature des constructions et la superficie.

Les redevables de cette taxe comprennent les propriétaires, les usufruitiers, les possesseurs ou les
occupants, en fonction de la situation particulière de chaque bien. Des exonérations sont prévues,
notamment pour les demeures royales, les immeubles appartenant à l'État, aux collectivités
territoriales, et à certaines institutions caritatives. Des exemptions temporaires peuvent également
être accordées pour les constructions nouvelles destinées à l'habitation principale.

Le paiement de la taxe d'habitation s'effectue auprès du régisseur de recettes communal ou du


comptable public responsable du recouvrement. Il s'effectue en deux étapes, avec un acompte versé
lors de la délivrance de l'autorisation de lotir, suivi du solde après l'achèvement des travaux. Il est
important de se référer à la législation fiscale en vigueur et aux spécificités de chaque commune pour
obtenir des détails précis sur la taxe d'habitation au Maroc.

Champ d'application

Biens imposables

La taxe annuelle concerne les immeubles bâtis et constructions occupés par leurs propriétaires, que
ce soit à des fins de résidence principale ou secondaire, ou mis gratuitement à la disposition de
conjoints, ascendants ou descendants. Cela englobe non seulement les bâtiments eux-mêmes, mais
aussi les terrains attenants tels que cours, passages, jardins, etc., constituant des dépendances
immédiates. Si les terrains adjacents ne sont pas aménagés ou présentent des aménagements
mineurs, la superficie prise en compte pour la valeur locative ne peut dépasser cinq fois la superficie
couverte de l'ensemble des bâtiments.

Personnes imposables
La taxe est établie au nom du propriétaire, de l'usufruitier, ou à défaut, du possesseur ou de
l'occupant de l'immeuble. Si le propriétaire du sol diffère du propriétaire de la construction, la taxe
est établie au nom du propriétaire de la construction. En cas d'indivision, la taxe est établie au nom
de l'indivision, sauf si les copropriétaires préfèrent que la taxe soit établie séparément pour chaque
unité d'habitation, faisant l'objet d'une utilisation distincte.

I. - Exonérations et réductions permanentes

A. - Exonérations permanentes

Sont exemptés de toute taxe de propriété de manière permanente :

. Les résidences royales.

. Les immeubles appartenant à l'État, aux collectivités territoriales, aux hôpitaux publics, aux œuvres
privées d'assistance et de bienfaisance soumises à l'État, ainsi qu'aux associations reconnues d'utilité
publique, lorsque ces immeubles abritent des institutions caritatives à but non lucratif.

. Les biens habous publics.

. Les immeubles mis gratuitement à la disposition des institutions et organismes mentionnés au point
2 ci-dessus.

. Les immeubles appartenant à des États étrangers et destinés au logement de leurs ambassadeurs,
ministres plénipotentiaires ou consuls accrédités au Maroc, sous réserve de réciprocité.

. Les immeubles utilisés en tant que locaux de missions diplomatiques ou consulaires, dont l'État
accréditant ou le chef de la mission sont propriétaires ou locataires en vertu de l'article 23 de la
convention de Vienne sur les relations diplomatiques.

. Les immeubles appartenant à des organismes internationaux jouissant du statut diplomatique,


lorsqu'ils sont affectés au logement des chefs de mission accrédités au Maroc.

. Les immeubles non productifs de revenu, exclusivement dédiés à la célébration publique des cultes,
à l'enseignement gratuit, ou classés/inscrits comme monuments historiques selon les dispositions
légales en vigueur.

B. - Réduction permanente

Est réduit de moitié, le montant de la taxe d'habitation applicable aux immeubles situés dans l’ex-
province de Tanger.

III. - Exonération temporaire

Les constructions nouvellement édifiées à des fins de résidence principale par des particuliers
bénéficient d'une exonération temporaire de cinq (5) années à compter de leur achèvement.

Taux d'imposition

Les taux de la taxe sont fixés comme suit :

Valeur locative annuelle Taux


- de 0 à 5 000 dirhams exonérée

- de 5 001 à 20 000 dirhams. 10%

- de 20 001 à 40 000 dirhams 20%

- de 40 001 dirhams et plus 30%

Taxe de services communaux


La taxe de services communaux au Maroc, appliquée au niveau communal, concerne les immeubles
bâtis, constructions diverses, ainsi que le matériel, l'outillage, et les moyens de production relevant
de la taxe professionnelle. Cette taxe est établie annuellement au lieu de situation des immeubles et
s'adresse aux propriétaires, usufruitiers, ou occupants des biens concernés.

Les critères de taxation incluent la localisation des immeubles, définie par des périmètres urbains,
centres délimités, stations estivales, hivernales et thermales, ainsi que des zones couvertes par un
plan d'aménagement.

Certains redevables bénéficient d'exonérations, notamment ceux qui sont déjà exonérés de la taxe
d'habitation et de la taxe professionnelle. Cela peut inclure des entités telles que les partis politiques,
les centrales syndicales, ou des organismes spécifiques relevant de secteurs particuliers.

Il est important de se référer à la législation fiscale en vigueur et aux dispositions spécifiques de


chaque commune pour obtenir des informations détaillées sur la taxe de services communaux au
Maroc.

Champ d'application

La taxe de services communaux est annuellement établie sur les immeubles, qu'ils soient bâtis ou de
toute nature, ainsi que sur le matériel, l'outillage et tout moyen de production relevant de la taxe
professionnelle. Cette taxe est enregistrée au lieu où se situent les biens, au nom du propriétaire, de
l'usufruitier, ou à défaut, du possesseur ou de l'occupant. Elle s'applique à l'intérieur des périmètres
urbains définis par la loi n° 131-12, des centres spécifiés par la réglementation, des stations estivales,
hivernales et thermales dont la zone de taxation est délimitée par voie réglementaire, ainsi que des
zones non mentionnées précédemment mais couvertes par un plan d'aménagement.

Exonérations :
Ne sont pas assujettis à la taxe de services communaux les redevables bénéficiant d'une exonération
totale permanente de la taxe d'habitation et de la taxe professionnelle, ainsi que les partis politiques
et les centrales syndicales pour les immeubles destinés à leurs sièges, à l'exception des organismes
tels que les O.P.C.V.M. (organismes de placements collectifs en valeurs mobilières), les F.P.C.T. (fonds
de placement collectif en titrisation), et les F.P.C.C. (organismes de placement collectif en capital),
dans le cadre légal de leurs activités.

Également exemptés sont les coopératives et leurs unions, conformes à la législation de leur
catégorie, à condition qu'elles ne remplissent pas les critères spécifiés à l'article 6-I-A-13° mentionné
ci-dessus. Bank Al-Maghrib, les titulaires de permis de recherche ou de concession d'exploitation des
gisements d'hydrocarbures, l'État, les collectivités territoriales et les établissements publics sont
également exclus de la taxe, sauf pour les immeubles à usage d'habitation, à l'exclusion des
logements de fonction.
Répartition

Le produit de la taxe de services communaux est réparti par le service chargé du recouvrement
comme suit :

- 95% aux budgets des communes ;

- 5% aux budgets des régions.

Taxe sur les terrains urbains non bâtis


La taxe sur les terrains urbains non bâtis concerne les terrains situés dans des zones définies par la
législation, notamment à l'intérieur des périmètres urbains, des centres délimités, des stations
estivales, hivernales et thermales, ou des zones couvertes par un plan d'aménagement au Maroc.

Cette taxe vise les propriétaires de ces terrains et est établie annuellement. Les critères d'imposition
peuvent varier en fonction de la superficie, de la localisation, et d'autres caractéristiques des
terrains. Certains terrains peuvent bénéficier d'exonérations temporaires ou permanentes,
notamment s'ils sont destinés à des exploitations professionnelles ou agricoles, s'ils sont affectés à
des usages spécifiques définis par la loi, ou s'ils font l'objet d'autorisations de lotir ou de construire.

Les exonérations et les modalités d'établissement de cette taxe sont détaillées dans la législation
fiscale marocaine en vigueur, et il est recommandé de se référer à ces textes pour une
compréhension complète des obligations et des avantages liés à la taxe sur les terrains urbains non
bâtis au Maroc.

Champ d'application :

La taxe sur les terrains urbains non bâtis concerne les terrains situés à l'intérieur :

- des périmètres urbains établis conformément à la loi n° 131-12 précitée ;

- des centres spécifiés par la réglementation ;

- des stations estivales, hivernales et thermales, dont la zone de taxation est délimitée par voie
réglementaire ;

- des zones non mentionnées précédemment, mais couvertes par un plan d'aménagement.

Personnes imposables

La taxe est payable par le propriétaire, et en l'absence d'un propriétaire identifié, elle incombe au
possesseur. En situation d'indivision, la taxe est établie au nom de l'indivision, sauf si chaque co-
indivisaire demande expressément que la taxe soit calculée séparément sur sa part. Dans cette
situation, les co-indivisaires restent collectivement responsables du règlement de l'intégralité du
montant de la taxe.

Les exonérations totales permanentes

Les exonérations totales permanentes de la taxe sur les terrains urbains non bâtis concernent les
propriétés suivantes :

. Les demeures royales ;


. Les immeubles appartenant à l'État, aux collectivités territoriales, aux hôpitaux publics, aux œuvres
privées d'assistance et de bienfaisance soumises à l'État, aux associations reconnues d'utilité
publique, aux habous publics, et aux immeubles mis gratuitement à la disposition des institutions
caritatives ;

. Les terrains appartenant à des États étrangers et destinés au logement de leurs ambassadeurs,
ministres plénipotentiaires ou consuls accrédités au Maroc, sous réserve de réciprocité ;

. Les immeubles utilisés comme locaux de missions diplomatiques ou consulaires ;

. Les immeubles appartenant à des organismes internationaux avec statut diplomatique ;

. Les immeubles improductifs de revenu affectés exclusivement à la célébration publique des cultes, à
l'enseignement gratuit, ou classés comme monuments historiques ;

. Les terrains de l'Agence de logement et d'équipement militaires (A.L.E.M) ;

. Les terrains des promoteurs immobiliers engagés dans des projets spécifiques sous convention avec
l'État ;

. Les terrains de certaines agences de développement économique et social ;

. Les terrains destinés à des missions diplomatiques et consulaires d'États étrangers et d'organismes
internationaux, sous réserve de réciprocité ;

. Les terrains de certaines fondations à vocation sociale ;

. Les terrains de la Fondation Hassan II pour les œuvres sociales des agents d'autorité ;

. Les terrains de la Fondation pour les œuvres sociales du personnel des collectivités territoriales ;

. Les terrains destinés à la construction de missions diplomatiques et consulaires par des États
étrangers et organismes internationaux, sous réserve du principe de réciprocité.

Exonérations totales temporaires

Sont temporairement exonérés de la taxe sur les terrains urbains non bâtis les terrains suivants :

. Les terrains non bâtis affectés à une exploitation professionnelle ou agricole, dans la limite de cinq
(5) fois la superficie des terrains exploités. L'exploitation doit être justifiée par une attestation
administrative délivrée par les services compétents de l'activité exercée ou par l'autorité locale,
précisant la nature de l'exploitation et la superficie exploitée pour l'année de taxation.

. Les terrains faisant l'objet d'une autorisation de lotir ou de construire pour une durée de trois (3)
ans à compter du 1er janvier de l'année suivant celle de l'obtention de l'autorisation. Cette
exonération peut être justifiée par un procès-verbal de constatation établi par une commission
comprenant des représentants de la commune, de l'agence urbaine, et de l'organisme chargé des
réseaux d'eau et d'électricité, sous la présidence du gouverneur de la préfecture ou province ou son
représentant

. Les terrains dont le raccordement à l'un des réseaux de distribution d'eau et d'électricité est
difficile, selon un procès-verbal établi par une commission constituée des représentants de la
commune, de l'agence urbaine, et de l'organisme responsable des réseaux, sous la présidence du
gouverneur de la préfecture ou province ou son représentant.
. Les terrains situés dans des zones frappées d'interdiction de construire ou affectés à certains usages
définis par la loi sur l'urbanisme.

. Les terrains faisant l'objet d'un permis de construire pour une durée de trois (3) ans à compter du
1er janvier de l'année suivant celle de l'obtention du permis.

. Les terrains appartenant à des personnes physiques ou morales ayant obtenu une autorisation de
lotir, pour des durées spécifiques en fonction de la superficie du terrain, allant de trois (3) ans à
quinze (15) ans.

Taxe sur les opérations de construction


La taxe sur les opérations de construction au Maroc est une imposition appliquée aux travaux de
construction, de rénovation, ou de démolition de bâtiments. Les redevables de cette taxe peuvent
inclure les propriétaires, les promoteurs immobiliers ou toute personne physique ou morale
responsable de l'opération. Le montant de la taxe est généralement déterminé en fonction de
critères tels que la nature des travaux, la superficie construite, et d'autres paramètres définis par la
législation en vigueur. Cette taxe peut être établie au nom du propriétaire, de l'usufruitier, du
possesseur, ou de l'occupant, selon les circonstances. Des exonérations temporaires ou permanentes
peuvent s'appliquer à certaines catégories de constructions, en conformité avec les dispositions
légales en vigueur au Maroc. Pour des informations détaillées et spécifiques, il est recommandé de
consulter les textes juridiques pertinents et de se référer à la législation en vigueur.

Champ d'application

Cette taxe s'applique également aux travaux nécessitant l'obtention du permis de réfection, aux
opérations de régularisation des constructions non réglementaires nécessitant un permis, ainsi
qu'aux opérations de démolition totale ou partielle d'une construction.

Exonérations

La taxe ne s'applique pas aux catégories suivantes :

- les logements sociaux conformément aux dispositions du Code Général des Impôts ;

- les habitations de type rural situées dans les communes rurales ;

- l'Agence de logement et d'équipement militaire créée par le décret-loi n° 2-94-498 précité ;

- la Ligue nationale de lutte contre les maladies cardio-vasculaires créée par le dahir portant loi n° 1-
77-334 précité ;

- la Fondation Hassan II pour la lutte contre le cancer créée par le dahir portant loi n° 1-77-335
précité ;

- la Fondation Mohammed V pour la solidarité ;

- la Fondation Cheikh Zaid Ibn Soltan créée par le dahir portant loi n° 1-93-228 précité ;

- la Fondation Mohammed VI de promotion des œuvres sociales de l'éducation formation créée par
la loi n° 73-00 précitée ; - l'Office national des œuvres universitaires sociales et culturelles régi par la
loi n° 81-00 précitée ;

- l'Université Al Akhawayne d'Ifrane créée par le dahir portant loi n° 1-93-227 précité ;

- Bank Al-Maghrib, pour les constructions utilisées dans la fabrication des billets et des monnaies
- la Banque islamique de développement (B.I.D.), conformément à la convention publiée par le dahir
n° 1-77-4 précité ;

- la Banque africaine de développement (B.A.D.) conformément au dahir n° 1-63-316 précité ;

- la Société financière internationale (S.F.I.) conformément au dahir n° 1-62-145 précité ;

- l'Agence Bayt Mal Al Quods Acharif, conformément à l'accord de siège publié promulgué par le
dahir n° 1-99-330 précité ;

- la Société nationale d'aménagement collectif (S.O.N.A.D.A.C.), pour les activités liées à la réalisation
de logements sociaux des projets "Annassim" situés dans les communes de "Dar Bouazza" et
"Lyssasfa", destinés au recasement des habitants de l'ancienne médina de Casablanca ;

- la société "Sala Al-Jadida";

- l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des préfectures et provinces


du Nord du Royaume créée par la loi n° 6-95 précitée ;

- l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des Provinces du

Sud du Royaume créée par le décret-loi n° 2-02-645 précité ;

- l'Agence pour la promotion et le développement économique et social de la préfecture et des


provinces de la région Orientale du Royaume créée par la loi n° 12-05 précitée ;

- l'Agence pour l'aménagement de la vallée de Bou Regreg instituée par la loi n° 16-04 précitée ;

- les Habous publics.

Taxe sur les opérations de lotissement


La taxe sur les opérations de lotissement au Maroc constitue une imposition appliquée aux projets de
division de terrains en plusieurs lots en vue de la construction de bâtiments. Les promoteurs
immobiliers et les responsables de ces opérations sont généralement assujettis à cette taxe, dont le
montant est calculé en fonction de critères tels que la superficie totale du terrain loti et le coût des
travaux de viabilisation, d'assainissement et d'électrification, hors TVA. Les redevables doivent verser
un acompte lors de l'autorisation de lotir, suivi du paiement du solde après l'achèvement des
travaux, condition nécessaire pour obtenir la réception provisoire et le certificat de conformité. Des
exonérations temporaires ou totales peuvent s'appliquer à certains projets, conformément à la
législation en vigueur. Pour des informations précises, il est recommandé de se référer aux textes
juridiques spécifiques et à la législation en vigueur au Maroc.

Champ d'application

La taxe sur les opérations de lotissement s'applique à toute opération de lotissement.

La taxe est due par le bénéficiaire de l'autorisation de lotir.

Exonérations
Les opérations de lotissement réalisées par les entités suivantes sont exonérées de la taxe :

- l'Agence de logement et d'équipement militaire créée par le décret-loi n° 2-94-498 précité ;


- la Société nationale d'aménagement collectif (S.O.N.A.D.A.C.), pour les activités liées à la réalisation
de logements sociaux des projets "Annassim" situés dans les communes de "Dar Bouazza" et
"Lyssasfa", destinés au recasement des habitants de l'ancienne médina de Casablanca ;

- la société "Sala Al-Jadida";

- l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des préfectures et provinces


du Nord du Royaume créée par la loi n° 6-95 précitée ;

- l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des Provinces du Sud du


Royaume créée par le décret-loi n° 2-02-645 précité ;

- l'Agence pour la promotion et le développement économique et social de la préfecture et des


provinces de la région orientale du Royaume créée par la loi n° 12-05 précitée ;

- l'Agence pour l'aménagement de la vallée de Bou Regreg instituée par la loi n° 16-04 précitée ;

- les Habous publics.

Paiement de la taxe

Les personnes assujetties à la taxe doivent effectuer des paiements spontanés auprès du régisseur de
recettes communal ou du comptable public responsable du recouvrement, selon les modalités
suivantes :

- Un acompte équivalent à 75% du montant total de la taxe exigible, calculé sur la base du coût
estimatif global des travaux de viabilisation, d'assainissement et d'électrification du lotissement, hors
taxe sur la valeur ajoutée. Ce paiement doit être effectué au moment de l'obtention de l'autorisation
de lotir.

- Le solde du montant de la taxe exigible, calculé sur la base du coût réel total des travaux
susmentionnés, hors taxe sur la valeur ajoutée. Ce solde doit être versé après l'achèvement effectif
des travaux.

La remise du certificat de conformité et de la réception provisoire n'interviendra qu'après le


règlement intégral de la taxe.

- taxe sur les débits de boissons ;

Champ d'application

La taxe sur les débits de boissons est due par les exploitants des cafés, bars et salons de thé et de
manière générale, par tout débitant de boissons à consommer sur place.

Taux
Le taux de la taxe est fixé, dans les formes et conditions prévues à l'article 168 ci-dessous, de

2% à 10% des recettes, hors taxe sur la valeur ajoutée, réalisées par l'établissement.

Taxe de séjour aux établissements touristiques et autres formes d'hébergement


touristique
La taxe de séjour au Maroc s'applique aux établissements touristiques et autres formes
d'hébergement touristique. En vertu de la législation marocaine, cette taxe est perçue dans les
établissements touristiques, y compris d'autres formes d'hébergement touristique régis par la loi n°
80-14. Cette loi, promulguée par le dahir n° 1-15-108 du 18 chaoual 1436 (4 août 2015), précise les
modalités de perception de la taxe de séjour.

La taxe de séjour est un montant supplémentaire ajouté au prix de l'hébergement et est payable par
les personnes physiques ou morales exploitant ces établissements. Elle vise à soutenir le
développement touristique et les infrastructures liées au secteur.

Le montant de la taxe de séjour peut varier en fonction du type d'établissement et d'autres critères
spécifiés par la législation en vigueur. Les revenus provenant de cette taxe contribuent au
financement des actions visant à améliorer l'expérience des visiteurs et à promouvoir le tourisme au
Maroc.

Champ d’application
Article 70 : (Modifié par la loi n° 07-20 promulguée par le dahir n° 1-20-91 du 31 décembre

2020 - 16 joumada I 1442 ; B. O. n° 7014 du 19 août 2021)

Personnes et activités imposables

La taxe de séjour est prélevée dans les établissements touristiques ainsi que dans d'autres formes
d'hébergement touristique régies par la loi n° 80-14, promulguée par le dahir n° 1-15-108 du 18
chaoual 1436 (4 août 2015), et qui sont exploités par des personnes physiques ou morales. Cette taxe
s'ajoute au coût de l'hébergement.

Article 71 : (Abrogé et remplacé par la loi n° 07-20 promulguée par le dahir n° 1-20-91 du 31
décembre 2020 - 16 joumada I 1442 ; B. O. n° 7014 du 19 août 2021).

Exonérations
Sont exonérés de cette taxe les enfants de moins de douze (12) ans.

- taxe sur les eaux minérales et de table ;

Personnes imposables

La taxe sur les eaux minérales et de table est exigible des entreprises qui exploitent les sources
d'eaux minérales ou de table destinées à être commercialisées sous forme de bouteilles.

Biens imposables

Les eaux minérales et les eaux de table soumises à la taxe sont celles provenant de sources ou de
puits, conformément aux dispositions de la législation en vigueur régissant leur exploitation et leur
vente.

Taxe sur le transport public de voyageurs


La taxe sur le transport public de voyageurs est une imposition qui s'applique aux entreprises
opérant dans le secteur du transport public de voyageurs. Elle vise à financer des services publics liés
au transport, à l'amélioration des infrastructures, à la sécurité routière et à d'autres initiatives dans le
domaine des transports.
Les entreprises de transport public de voyageurs sont tenues de s'acquitter de cette taxe en fonction
de leur activité et des critères définis par la législation en vigueur. Les modalités de calcul et de
paiement de cette taxe varient en fonction des dispositions légales spécifiques de chaque juridiction.

Il est important de se référer aux lois et décrets en vigueur dans la région concernée pour obtenir des
détails précis sur la taxe sur le transport public de voyageurs, notamment son taux, les conditions
d'application, et les obligations de déclaration et de paiement imposées aux entreprises de transport.

Activités imposables

La taxe sur le transport public de voyageurs porte sur l'activité des taxis et de cars de transport public
de voyageurs à raison de leur exploitation territoriale.

Personnes imposables

La taxe est due par les propriétaires ou à défaut de propriétaires connus par les exploitants de taxis
et de cars affectés au transport public de voyageurs.

Tarif
Les tarifs de la taxe sont fixés par trimestre, selon le barème ci-après dans les formes et conditions
prévues à l'article 168 ci-dessous :

Catégorie Tarif

Taxis

Taxis de 2e catégorie de 80 à 200 dirhams

Taxis de 1er catégorie de 120 à 300 dirhams

Cars

Moins de 7 places de 150 à 400 dirhams

Cars de série C de 300 à 800 dirhams

Cars de série B de 500 à 1.400 dirhams

Cars de série A de 800 à 2.000 dirhams

Les trimestres débutent le premier janvier, le premier avril, le premier juillet et le premier octobre.
Tout trimestre commencé est compté pour un trimestre entier.

- taxe sur l'extraction des produits de carrières.


La taxe sur l'extraction des produits de carrières est une imposition prélevée sur les entreprises ou
exploitants qui extraient des matériaux tels que des pierres, du sable, du gravier, des roches, ou
d'autres produits similaires d'une carrière. Cette taxe vise à compenser les impacts
environnementaux liés à l'extraction, à contribuer au financement d'infrastructures locales et à
soutenir des projets environnementaux.

Les modalités d'application de cette taxe peuvent varier d'une juridiction à une autre. Elle est
généralement calculée en fonction du volume ou du poids des matériaux extraits. Les exploitants de
carrières sont tenus de déclarer leurs activités d'extraction et de s'acquitter de la taxe conformément
aux dispositions légales en vigueur.

Activité imposable

Il est appliqué une taxe sur les quantités de produits extraits des carrières situées dans le ressort
territorial de la commune.

Personnes imposables

La taxe est due par l'exploitant autorisé, quel que soit le régime de propriété de la carrière.

Catégorie de produit extrait Tarif par m3 extrait

- Pour le ghassoul, agate corail et saphir de 20 à 30 DH

- Pour le marbre et granite utilisés dans le revêtement de 15 à 20 DH

- Pour le sable et argile utilisés au génie civil et la construction, calcaire destiné à la pierre de
construction ou à la gravette, argile destinée à l'industrie céramique de 3 à 6 DH

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