03 La Chine de 1945 Aux Années 90

Vous aimerez peut-être aussi

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 11

Carte de la chine Drapeau de la Chine

http://www.diplomatie.gouv.fr http://blog2b.hosting.dotgee.net

INTRODUCTION

En 1949 naît à côté de l’URSS, un autre grand pays socialiste, la république


populaire de Chine populaire. La victoire remportée par le Parti Communiste dirigé
par Mao Zedong est l’aboutissement d’une série de transformations sur le plan
politique, économique et social. Face aux nombreux défis, les dirigeants
communistes ont exploré différentes voies pour sortir le pays de la pauvreté.

1
I – Rappel historique

A – Tableau de la Chine en 1939-1945

Le 7 juillet 1937, les troupes japonaises envahissent, à partir de la


Mandchourie, tout le reste de la Chine ; le pays est partagé en trois camps : la Chine
communiste au Nord avec comme principale base Yan’an, le régime de Tchang Kai
Check réfugié à Chong Qing et toute la zone occupée par les Japonais qui installent
des régimes vassaux à Nankin et à Pékin.
En décembre 1936, avait été signé un traité de paix entre le Parti
Communiste et le Guo Ming Dang au pouvoir, qui instaura une trêve dans la guerre
civile ; mais le gouvernement nationaliste de Tchang Kai Check ne mène qu’une
guerre défensive, il reste dans l’attente d’une intervention des grandes puissances
surtout les Etats-Unis, pour ne pas user ses troupes afin de préparer les rapports de
force d’après-guerre. De leur côté, les communistes mènent une guerre populaire,
avec une guérilla soutenue par des groupes d’autodéfense paysans mobilisant
quelques 2 à 3 millions d’hommes : ce sont les 4e et 8e Armées Rouges qui assurent
l’essentiel des opérations décisives contre les troupes d’occupation nipponnes. En
1945, le Parti Communiste compte 1,2 million de membres (contre 10 000 en 1935),
encadre également 1 million de soldats et contrôle dans les zones libérées prés de
100 millions d’habitants. C’est pourquoi aux yeux de beaucoup d’observateurs
étrangers et même du Général américain Stillwell (le conseiller militaire de Tchang
kai Check), les communistes incarnent le patriotisme et la défense nationale. A
l’opposé, le Guo Ming Dang apparaît comme le parti du compromis avec les
américains et les anglais, celui de la corruption et du népotisme : la coalition des 4
familles au pouvoir tire largement profit de la guerre pour se livrer au marché noir,
et en détournant l’aide américaine. Donc, la 2e guerre mondiale modifie
complètement les données de la situation politique, économique et militaire de la
Chine.
Les résultats de la seconde guerre sont contradictoires en Chine, car en
apparence, le grand vainqueur est Tchang Kai Check car il est le chef de l’état
internationalement reconnu (il participe à la Conférence de Téhéran en novembre
1943 et devient membre du Conseil de sécurité), qui reçoit la reddition des japonais
en 1945 et signe des traités d’amitiés avec l’Urss et les Etats-Unis. Mais en réalité,

2
c’est la victoire des communistes qui ont baissé les fermages et préparé une nouvelle
société chinoise par la mise sur pied d’organisations de masse (de femmes et de
jeunes), d’une administration locale avec des élections libres à yan’an.
En janvier 1940, Mao Zedong avait rédigé un ouvrage «la Nouvelle Démocratie» où il
propose l’alliance des 4 classes de la société chinoise (paysans, ouvriers, classes
moyennes et capitalistes nationaux).

B – la défaite du Guo Ming Dang

Le 11 octobre 1945, un accord est signé entre les Communistes et les


Nationalistes à Chong Qing : en échange de la réduction de leurs effectifs de l’Armée
Rouge et l’abandon de huit zones libérées dans le Sud, les communistes obtiennent
la convocation d’une conférence multipartite chargée de préparer la réorganisation
du pays.

Par l’intermédiaire du Général Marshall George Marshall, les Etats-Unis


tentent une médiation qui débouche sur un échec ; de même une conférence
consultative convoquée en janvier 1946 envisage la rédaction d’une constitution
démocratique, la fusion des deux armées et un gouvernement de coalition.

En octobre 1946, le Guo Ming Dang convoque une assemblée nationale où les
Communistes sont exclus et opte pour la solution militaire ; les nationalistes
alignent 4 millions de soldats bien équipés, disposent d’une aviation moderne,
bénéficient de l’aide massive des Etats-Unis, ce qui leur permet de prendre dès mars
1947 la ville de Yan’an. Mais au début de 1948, la balance penche en faveur des
communistes, l’Armée Rouge devient une Armée Populaire de Libération empêche
par sa guérilla aux troupes du Guo Ming Dang de sortir des villes. Au sein de
l’armée nationaliste, la corruption se développe, les désertions des soldats
augmentent. Devant cette situation, les Etats-Unis ralentissent leur aide ; le
Maréchal Lin Biao s’empare de la Mandchourie entre Novembre 1948 et le 14
octobre de l’année suivante toutes les autres grandes métropoles chinoises, Pékin,
Nankin, Shanghai et Canton étaient occupées. Tchang Kai Check avec son
gouvernement se réfugie dans l’île de Formose (actuelle Taiwan), protégée par la 7e
flotte américaine. A Pékin, le 1e octobre 19149, est proclamée la République
Populaire de Chine avec comme président Mao Zedong et 1e Ministre Zhou En Laï.
3
Chiang Kai-shek, www.wikipedia.org

II – La République Populaire de Chine sous Mao Zedong

Mao Zedong, aussi appelé le Grand Timonier


Né le 26 décembre 1893 dans le Hunan et mort le
9 septembre 1976 à Pékin, il est considéré comme le Père de la Révolution Culturelle Chinoise
asiep.free.fr

4
A – La reconstruction (1949-1953) : une transition vers le socialisme

En 1949, la Chine est un pays totalement dévasté par 12 ans de guerre civile,
avec une dizaine de millions de morts, un appareil de production détruit, un poids
lourds démographique et surtout un manque de cadres (de nombreux intellectuels
et techniciens ont émigré depuis l’invasion japonaise à la guerre civile).
Le Parti Communiste Chinois doit bâtir une nouvelle société, assurer la
sécurité du pays et développer l’économie ; les premières années du régime sont
placées sous le signe de l’unité nationale, en application des principes de la
«Nouvelle Démocratie». Il est institué un gouvernement de coalition entre les
communistes et les alliés. La Chine n’est pas encore un pays socialiste, c’est
pourquoi dans l’industrie ne sont nationalisées que les entreprises étrangères et
celles appartenant aux grandes familles bourgeoises alliées du Guo Ming Dang ou
qui s’étaient compromises avec les japonais.
La réforme du 28 juin 1950 distribue les terres de grands propriétaires à
quelques 300 millions de paysans pauvres, mais elle ne concerne que la moitié des
terres cultivées. La loi sur le mariage du 30 avril 1950 supprimait la polygamie, les
fiançailles précoces, les infanticides surtout de filles, retarde l’âge du mariage,
autorise le divorce par consentement mutuel. Des campagnes de masse appelées
«campagnes des « anti» sont lancées contre les maux du peuple : la corruption, la
bureaucratie, le gaspillage, la fraude fiscale, etc.

B – La Chine à l’école soviétique : le 1er plan quinquennal (1953-1957)

En 1953, un grand changement s’opère avec l’abandon de la politique de la


«Nouvelle Démocratie» et l’adoption du modèle stalinien. Ce 1er plan quinquennal
donne la priorité à l’industrie qui reçoit 58% des investissements dont 50% pour le
secteur lourd. L’aide financière de l’URSS et l’appui de conseillers techniques
soviétiques permet la réalisation de hauts fourneaux et de redynamiser ceux qui
existaient déjà à Anshan (en Mandchourie), à Wuhan (en Chine centrale).
Dans l’agriculture, la collectivisation est imposée : les paysans sont regroupés
en kolkhozes ou coopératives socialistes de production où la terre, le matériel et le
bétail sont mis en commun et où chacun est rémunéré en fonction de son travail.

5
Les entreprises privées industrielles et commerciales sont étatisées, les artisans
regroupés également en coopératives contrôlées par l’état.
Mais cette politique de socialisation forcée aboutit à des résultats décevants, le
bilan n’est satisfaisant que dans l’industrie ; dans l’agriculture, la production
n’augmente pas alors que la population croît considérablement.
Malgré les nombreux investissements, peu d’emplois furent crées, le
mécontentement gagne les campagnes et les paysans affluent vers les villes. C’est
pourquoi, Mao lance en Mai 1956 la Campagne des Cent Fleurs sous la formule
«Que fleurissent harmonieusement les cent fleurs, que rivalisent bruyamment les
cent écoles». C’est une ouverture vers les intellectuels qui dénoncent la confiscation
du pouvoir par le Parti Communiste et demandent la libération de la littérature, de
l’art et des sciences ; c’est aussi une contestation du modèle soviétique qui sacrifie
complètement la classe paysanne, ce qui alimente la brouille entre les deux pays
d’autant plus que les chinois dénoncent la coexistence pacifique.

C – le Grand Bond en avant : à la recherche d’un modèle chinois de


développement

A la fin de l’année 1957, la Chine va chercher à résoudre ses difficultés


économiques en définissant sa propre voie de développement pour en quelques
années «rattraper la production des puissances d’Europe occidentale» Pour cela, il
lui faudra «marcher sur ses deux jambes» c'est-à-dire faire progresser en même
temps l’agriculture et l’industrie par une mobilisation de la richesse essentielle du
pays, la «main d’œuvre : donc la Chine «compte sur ses propres forces» pour
construire des barrages hydroélectriques et des complexes sidérurgiques.
Le modèle soviétique de développement est abandonné au profit de la politique
du Grand Bond en Avant : les kolkhozes sont transformées en des Communes
Populaires au nombre de 24 000 à partir de 1958. La Commune Populaire réunit
environ 20 000 à 40 000 personnes et rassemble en son sein des fonctions multiples
(santé, éducation, police, etc.) et dispose d’une autonomie de fonctionnement : elle
devient alors la nouvelle cellule de base de la société chinoise.
Mais les résultats sont catastrophiques : la production industrielle ne
progresse pas, celle dans l’agriculture s’effondre (entre 1959 et 1961, des millions de
chinois meurent de faim). Cet échec est dû à l’improvisation, à l’épuisement des
populations avec le surcroît de travail, mais surtout à l’arrêt brutal de l’aide
6
économique et technique soviétique. Dans le Parti communiste, Mao est de plus en
plus critiqué, il est alors obligé de se retirer de la présidence de la république,
remplacé en 1959 par Liu Shao Qi. Les objectifs économiques du Grand Bond en
avant sont revus dans le sens de la modération : le lopin de terre individuel qui avait
été supprimé en 1958, le marché libre est restauré. Mao va essayer de revenir au
pouvoir en lançant la Révolution Culturelle en 1966.

D – la Révolution Culturelle (1966-1969).

L’expression « Révolution Culturelle » signifie une révolution de la civilisation,


de l’idéologie et des mentalités ; la principale cible est le révisionnisme incarné par
Liu Shao Qi et ses partisans (Deng Xiao Ping et le maire de Pékin Peng Zhen), qui
sont qualifiés de « droitiers » ou de contre-révolutionnaires et dénoncés par des
affiches (les Dazibao). Contre ses adversaires, Mao Zedong lance une véritable
offensive contre le Parti qu’il ne contrôle plus depuis 1959, en utilisant l’armée
désormais contrôlée par un de ses proches, le Maréchal Lin Biao et les Gardes
Rouges c'est-à-dire les étudiants et les lycéens ; il bénéficie également du soutien du
Premier Ministre Zhou En Laï.
Cette Révolution Culturelle est lancée en Avril 1966 par des campagnes
d’épuration des milieux intellectuels, littéraires et artistiques, dans les secteurs de
l’économie comme l’industrie « pour transformer de façon radicale les mentalités et
créer un homme nouveau ». Des affrontements violents éclatent un peu partout
entre partisans et adversaires de Mao : en juin 1966, le maire de Pékin, Peng Zhen
est obligé de démissionner, Liu Shao Qi, désigné comme le Khrouchtchev chinois,
tombe en disgrâce et en 1968 il est exclu du Parti Communiste.
La Révolution Culturelle se termine par la victoire de la Gauche puisque que
Mao revient à la présidence de la république, mais elle a fait trop de victimes ; 2
millions de morts avec un appareil industriel détruit désorganisé, un enseignement
bouleversé et une vie intellectuelle censurée. Mais la mort de Zhou En Lai en janvier
1976 et celle de Mao au mois de septembre vont marquer la fin d’une époque dans la
mesure où l’héritage de la Révolution culturelle sera remis en cause. A partir de
décembre 1976, Deng Xiao Ping devient le nouvel homme fort du pays et impose le
renversement de la politique économique du pays : sont remis à l’honneur les
notions de qualité, de rentabilité et de profit. La Chine tourne donc la page du
maoïsme.
7
III – La Chine Populaire après Mao Zedong

A – De nouvelles ruptures

 En 1973, Deng Xiaoping est réhabilité et nommé vice -Premier Ministre. En


juillet 1973, Zhou se fait hospitaliser. Mao apparaît de moins en moins sur la
scène politique. La course à la succession est alors engagée. Le 8 janvier 1976,
Zhou En Lai meurt. Le 4 avril, une manifestation populaire à la mémoire de
Zhou a lieu sur Tiananmen, mais, cette manifestation tourna à l'attaque
contre les radicaux maoïstes. La répression fut lourde. Deng est destitué et
Hua Guofeng est nommé Premier Ministre. Le Parti était de nouveau divisé en
deux. Le 9 septembre 1976, Mao meurt. Un deuil d'un mois est décrété.
Le 7 octobre, la bande des quatre, dont étaient membres entre autres Chen
Boda et Jiang Qing, fût arrêtée. Les étapes de la démaoïsation : « au sein du
Parti Communiste, on assiste à un affrontement politique. Les campagnes se
décollectivisent. Les entreprises privées et collectives sont en plein essor. La
culture se libéralise. L'Economie s'ouvre vers l'extérieur. Les activités privéees,
en passant du commerce à l'opéra de Pékin, reprennent. Hua Guofeng devient
Président du Comité Central, en tant que modéré. En juillet 1977, Deng est
réhabilité en tant que Vice-président du Comité Central. En mars 1978, la
nouvelle Constitution est promulguée. En décembre 1980, on assiste au
procès télévisé de la Bande des quatre. Ceux-ci furent condamnés. En juin
1981, lors du sixième Plénum, le pouvoir de Deng est consolidé. Hua Guofeng
perd la présidence qu'il avait depuis 1976.

 La victoire de DENG Xiaoping : De nombreux dirigeants conservateurs et


centristes sont mis à la retraite. Deng contrôle le Comité Permanent et préside
toujours la Commission des affaires militaires du Parti. En 1982, une nouvelle
Constitution remplace celle de 1978. Elle réhabilite la notion de droit, mais
supprime le droit de grève. A partir de janvier 1984, a lieu la plus grande
entreprise de réformes économiques et sociales. La paysannerie est autorisée à
former des industries rurales ou à pratiquer le commerce. En octobre 1984,
l'industrie et le commerce sont libéralisés, le commerce extérieur est

8
décentralisé. En septembre 1985, lors de la Conférence nationale, les
inégalités dans le monde rural et les risques d'abandon de la production
céréalière au profit des cultures plus rentables, sont mises en valeur. Au
printemps 1986, les dirigeants réformateurs engagent une réforme politique
du système : une libération de la pensée, des élections des représentants à
divers échelons de responsabilité, et la séparation de l'Etat et du Parti.

 Cependant, des oppositions persistent entre Zhao Ziyang, le premier ministre,


qui prônait une poursuite des réformes et a lancé une campagne contre le
"libéralisme bourgeois", et Li Peng, le Vice-Premier Ministre, fils adoptif de
Zhou En Lai, qui lui, incarnait la discipline centralisée et défendait une
ouverture contrôlée à l'extérieur. Durant le XIIIè Congrès d'octobre 1987, Deng
indiqua la voie à suivre et choisit un compromis entre les deux oppositions.
Au début de l'année 1988, le développement économique accrût d'environ 10%
par an. La même année, la campagne anti-corruption fût lancée. Les 3-4
juin 1989, l'Armée Populaire de Libération ouvre le feu sur les étudiants qui
revendiquaient principalement que la démocratie, et dégage la place
Tiananmen avec ses chars. Jiang Zemin est nommé Secrétaire Général du
Parti Communiste. En janvier 1992, Deng Xiaoping se rend à Shenzhen. Il
prône une relance dynamique des réformes et une prééminence de l'ouverture
économique. Des Zones Spéciales sont ouvertes à Shanghai. Le 19 octobre
1992, lors du XIVè Congrès du Parti Communiste Chinois, Deng met en place
sa politique d'"économie socialiste de marché".

 L’après-Mao a été marqué par le retour au pouvoir des experts ou des


pragmatistes qui sont plus soucieux d’efficacité et de progrès économique que
de pureté idéologique. C’est la raison pour laquelle, ils engagent la Chine dans
d’importantes réformes visant à faire d’elle une grande puissance industrielle.
Leur triomphe est favorisée par le rajeunissement des cadres du parti et de
l’état. Sur le plan économique, les «quatre modernisations» lancées par Zhou
En Laï ont été maintenues ; la Chine fait appel à la technologie et aux
capitaux étrangers, reçoit des prêts de grandes banques étrangères. C’est
l’abandon du slogan «compter sur ses propres forces». Pour attirer les
9
investisseurs étrangers, des Zones Economiques Spéciales ou ZES ont été
ouvertes sur la côte orientale. Cette politique d’ouverture a surtout été motivée
par le souci de moderniser l’appareil de production pour procurer à une
immense population en majorité jeune. C’est la raison pour laquelle, le 10 eme
congrès du PCUS avait lancé en 1979 «la politique de l’enfant unique ». Des
mesures exceptionnelles avaient été prises dans l’agriculture pour quadrupler
la production en vingt ans : achat d’usines chimiques clé en main pour la
fabrication d’engrais afin d’augmenter les rendements, l’introduction de
marches privés où les prix sont libres et ensuite l’augmentation massive des
prix agricoles. Ces mesures ont permis de chasser la faim.

B – Permanences dans les ruptures

Cette ouverture sur l’extérieur ne s’est pas accompagnée d’une


démocratisation de la vie politique intérieure ; celle-ci reste dominée par l’existence
d’un parti unique et d’un régime de type dictatorial. Le vent de démocratisation qui a
soufflé dans les pays communistes d’Europe centrale et orientale a eu un écho
profond au sein des intellectuels chinois en particulier la jeunesse estudiantine.
Celle-ci réclame la liberté intellectuelle et la fin du rôle dirigeant du Parti
Communiste chinois. A partir de décembre 1986, les étudiants organisent des
manifestations gigantesques dans les principales villes comme Pékin et Shanghai : le
17 mai 1987, ils demandent la démission de Deng Xiao Ping de la présidence de la
commission militaire du PCUS. Pour mettre fin à ces manifestations, le Premier
Ministre Li Peng fait intervenir l’armée, faisant des centaines de morts et les
principaux dirigeants envoyés en prison.

Conclusion

La victoire des communistes en 1949 a surtout permis la restauration de la


souveraineté chinoise. Les nouvelles orientations économiques du début des années
1980 ont favorisé un rattrapage des pays industrialisés ; « l’empire du Milieu » a
réalisé des records dans les secteurs productifs. Mais elle n’a encore réussi à sortir
ses populations de la pauvreté. L'année 1997 est marquée par plusieurs évènements
qui risquent de modifier la Chine dans son avenir. Deng Xiao Ping meurt le 19
février 1997, ce qui pose le problème de savoir qui sera son successeur. Le 1er juillet
10
1997, Hong-Kong est restitué à la Chine après avoir été sous tutelle britannique
pendant plus d'un siècle et demi.

N.B : Ce support est à prendre comme complément de cours. Il ne saurait


remplacer le cours du prof.

PARTENAIRES INSTITUTIONNELS:

PARTENAIRES DIAMOND:

11

Vous aimerez peut-être aussi