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Fiche - Développement Économique
Fiche - Développement Économique
Cette mesure est appliquée à 134 pays. En règle générale, les pays ayant un
niveau de développement humain moindre ont aussi des inégalités
multidimensionnelles plus importantes => des pertes plus importantes en
développement humain dues aux inégalités.
IMP Définition : IMP est un indice statistique, utilisé par le PNUD. une mesure
(Indice de pauvreté qui retient 3 dimensions: santé, éducation et niveau de vie
multidimensionnelle) Multidimensionnel car il repose sur plusieurs indicateurs dont : l’eau
potable, la sortie de l’école, la nutrition, la mortalité infantile.
Objectif : évaluer la pauvreté dans les pays en développement.
L’édition 2014 de l’indice, qui vient d’être publiée, a porté sur 108 pays qui
abritent 78 % de la population mondiale. Environ 1,6 milliards de leurs
habitants sont pauvres. La majorité des pauvres vivant en Afrique
subsaharienne ainsi qu’en Asie du sud. Environ 1,3 milliards vivent avec
moins de 1.25$/jour.
2. La commission Stiglitz :
C’est une commission qui mesure les performances économiques et le progrès social. Elle est née
d’une proposition de Nicolas Sarkozy en 2008, son but est d’élaborer une image plus pertinente de la
richesse. Le rapport de Stiglitz établit une distinction entre évolution du bien-être présent et de sa
soutenabilité.
B. Les théories économiques du Développement :
Théorie du Sous- Le Dualisme de Lewis : Théorie du Cercle vicieux de
développement dans le cadre la pauvreté : Nurkse
de l’échange inégal Arghiri
Emmanuel.
Selon Lewis, dans sa publication Théorie Les pays développés, en
Les difficultés des pays en de la croissance économique 1955, raison des faibles revenus,
développement trouvent leur démontre que les pays de la périphérie sont dans l’incapacité de
origine dans la différence des sont constitués d’une « économie duale » lancer des projets
taux de salaires, et la péréquation composée de 2 secteurs : d’investissement rentables
(répartition égale) des taux de et capables de déclencher le
secteur capitaliste (industrialisé) :
profits. 2 Hypothèses : processus de développement.
Comprend des activités industrielles et
1° à travail égal les salaires sont La pauvreté se traduit par un
autres activités créatrices de VA, il est
largement inférieurs dans pays faible revenu, ce qui ne
orienté vers le profit, lequel est consacré à
sous-développés, permet pas d'épargner.
l’investissement
2° le taux de profit est le même L'accumulation du capital qui
pour tous les investissements. en résulte est donc faible, ce
secteur traditionnel (de subsistance) :
qui ne permet pas d'accroître
principalement agricole, mais qu'on
Donc le travail des pays sous la productivité et donc les
retrouve aussi dans les activités urbaines
développés est transférée aux revenus : ainsi le cercle est
informelles. Dans ce dernier, la productivité
PD ce qui contribue à leur fermé.
est très basse. Il en est de même du niveau
appauvrissement.
de vie. La croissance démographique y est
très forte, le sous-emploi et le chô mage
élevés.
Dans ce cadre, l’économie Le développement est réalisé dans les Les gouvernements sont
mondiale est constituée de 2 états qui sont suffisamment désengagés du incités à pratiquer une
pô les : marché pour laisser les mécanismes politique d’investissement
le centre capitaliste : d’autorégulation de ceux-ci produire leurs sélective en faveur des
représentant les nations effets. secteurs jugés les plus
industrialisées stratégiques en termes de
la périphérie : Le développement de l’économie est retombées économiques
constituée des pays du tiers lié au retrait de l’état.
monde. L’investissement
Théorie des étapes de la croissance : produit des effets
La dépendance de la Toute société passe par 5 phases : d’entrainement sur
périphérie vient de la Tradition faible productivité l’économie par la
dégradation des termes de production d’externalités
Transition Cr éco >Cr démographique
l’échange et des transferts de positives.
Décollage/Take off Inv. Massifs
technologie. Seule une
Maturité niveau de vie s’améliorent et
modification des relations éco
la consommation est intensive
avec les pays industrialisés
peut permettre un
développement des pays du tiers
monde.
Remarques :
Le consensus de Washington : créée par Williamson pour résumer les mesures standards
alors recommandées aux économies en difficulté, par les institutions financières internationales,
BM et FMI : Discipline budgétaire (diminution des dépenses publiques), promotion des
exportations, la libéralisation du commerce extérieur, privatisation,....
Les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) : 8 objectifs que les états
membres de l’ONU ont convenu d’atteindre d’ici à 2015 :
C. Développement durable :
Le Développement durable : est un processus qui vise à concilier l’écologie, l’économie et le social.
En 1987 la commission mondiale sur l’environnement et le développement dans le Rapport Brundtland
définit le développement durable : « un développement qui réponds aux besoins des générations du
présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs besoins ».
1971 : Création du Club de Proposer des solutions ayant un trait à la « gouvernance » mondiale dans son aspect
Rome environnemental et énergétique. Le Club de Rome publie un ouvrage, « Halte à la
croissance », dans lequel il préconise la croissance zéro.
1987 : Commission Une définition du développement durable est proposée dans le rapport Brundtland
internationale sur ayant pour titre : Notre avenir à tous.
l’environnement et le
développement.
1991 : France Le premier ministre français Cresson instaure un Ministère de l’environnement.
1992 : Convention de Rio, 2éme sommet de la terre à Rio de Janeiro, où 3 piliers doivent être conciliés dans
Naissance de l’Agenda 21 une perspective de développement durable : le progrès économique, la justice
sociale, et la préservation de l’environnement.
1997 : Le protocole de Conférence des Nations unis sur les changements climatique (programme de
Kyoto réduction des émissions de gaz à effet de serre).
2002 : Sommet de Conservation des ressources naturelles et de la biodiversité.
Johannesburg
2005 : Entrée en vigueur Entrée en vigueur du protocole de Kyoto sur la réduction des émissions des GAS
du protocole de Kyoto dans l’UE.
La Responsabilité sociétale des entreprises est un concept par lequel les entreprises intègrent les
préoccupations sociales, environnementales dans leurs décisions économiques.
En France, une loi relative aux nouvelles régulations économies (NRE) incite les entreprises cotées en
bourse à inclure dans leur rapport annuel une série d’informations relatives aux conséquences sociales et
environnementales de leurs activités.
Les entreprises peuvent être notées par des agences de notation sociétale qui prennent en compte dans
leur notation des critères environnementaux et sociaux. La notation sociétale est ensuite utilisée par les
investisseurs pour constituer des portefeuilles de valeurs appelés investissements socialement
responsables (ISR).
Sur le plan Il est possible de donner une valeur monétaire à l’environnement : calcul du PIB
économique vert.
Le PIB vert : est le PIB en fonction des coû ts environnementaux
(consommation de ressources naturelles, pollution). Il s’agirait de prendre en
compte les effets de la croissance éco sur l’environnement.
Sur le plan On peut parler de bilan carbone ou de tonnes de CO2 émises, de consommation
environnemental énergétique, d’empreinte écologique, ...
L’indice de performance environnementale (IPE) est un indice créé pour
évaluer, comparer et améliorer l’efficacité des politiques environnementales.
Sur le plan social Le coefficient de GINI : est une mesure du degré d’inégalité de la distribution
des revenus dans une société. Proche de 0 => l’égalité parfaite (tout le monde a
le même revenu), proche de 1 => inégalité totale.
L’indice de bien-être durable (IBED) : PIB avec soustraction des dépenses du
capital naturel et des coû ts des dégradations de l’environnement.
L’indicateur de progrès véritable (IPV) : mesure l’évolution du bien-être réel
d’un pays. Ajoute au PIB la valeur des activités éco non monétaires, et retranche
du PIB la valeur des richesses naturelles perdues et des dégâ ts sociaux.