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2019/2020
Sommaire
1. Généralités et prérequis 11. Escalier
2. Implantation 12. Terrasse, étanchéité
3. Terrassement et mur d’acrotère
4. Fondation 13. Mur de soutènement
5. Dallage 14. Voiries et réseaux divers
6. Structure porteuse 15. Exercices
7. Coffrage
8. Ferraillage
9. Béton et mortier
10. Mur, cloison, chaînage
et enduit
2
1. Généralités
&
prérequis
Généralités et prérequis
4
Ouvrage d’Art et leurs familles: Un ouvrage d’art est une
construction de grande importance (Barrages, Mur de
soutènement…), ou leurs familles liés à des voies de
communication (Ponts, Viaducs…).
Voies de communications :
Chaussées, routes, voie ferrée, etc.
Ouvrages d’arts :
Barrages,
Tunnels
Murs de soutènement, etc.
17
Fig. : Plans topographiques
18
LES BATIMENTS
ETAPES DE REALISATION
&
MODES OPERATOIRES
DÉFINITION DU MODE OPÉRATOIRE :
Le mode opératoire est un descriptif chronologique et détaillé de l’intervention
à effectuer. Il doit tenir compte des conditions réelles d’intervention (ex :
milieu dans lequel s’effectue l’activité) des intervenants et préciser les
matériels, les matériaux et les moyens utilisés.
20
2. IMPLANTATION
Implantation
2.1. Définitions
Implantation ;
Elle sert à matérialiser ou positionner sur le terrain les lignes
principales de la construction, c’est-à-dire délimiter et marquer les
zones à terrasser.
Chaises ;
Constructions provisoires en bois ou mixte (bois et métal), à réaliser
avant les excavations au moins un
mètre de l’emprise du bâtiment à
construire pour conserver les
axes (alignements, tracés d’angle
et les nivellements…).
Documents nécessaires :
- Plan de situation et plan de
masse.
- Plan de fondation
- Plan de terrassement 22
Exemples
23
2.2. L’outillage
Les outils de traçage et de mesure
Dans notre métier, il est indispensable de mesurer et de tracer. C’est
pourquoi cet outillage nous est nécessaire.
1 - Mètre et crayons
1 11 2 - Équerre
2 3
3 - Traceur, poudre
bleue (Cordex)
4 - Cordeau
5 - Niveau à bulle
5
6 6 - Fil à plomb
7 7 - Double décamètre
8 - Fil à plomb d’axe
9 - Laser
10 - Lunette de
9
8 10 chantier
11 - Règle alu
24
25
2.3. Les étapes de construction des chaises
26
27
28
3. TERRASSEMENT
Terrassement
3.1. Définitions
Terrassements : Correspond à l'ensemble des travaux modifiant les
formes naturelles du terrain en vue de la réalisation de la
construction. Il consiste dans l'excavation nécessaire pour des
parties en sous-œuvre (cave, sous-sol enterré, tranchées de
canalisations) et en remblais (terrasses).
Talus : C’est la pente, ou inclinaison, donnée aux parois des fouilles pour
éviter leur éboulement.
Il dépend de la nature du terrain. 31
L’emprise d’un terrassement : C’est la limite ou on exécute notre
terrassement il est matérialisé par l’intersection des talus (de
déblais ou de remblais) et du terrain naturel
Fouille :
Excavation réalisée dans le sol et destinée à être remplie par le
béton des semelles de fondation ou de mettre les canalisations. On
quantifie souvent ce décapage en m3.
On distingue 4 types de fouilles :
a. Fouille en rigole (Voir type n°1) : Une fouille en rigole est un
creusement, plus ou moins linéaire, réalisé dans le sol après décapage
de la terre végétale. Les fouilles en rigole sont réalisées pour
recevoir les chaînages, longrines. On quantifie souvent ce décapage
en m3. 32
b. Fouille en tranchée (Voir type n°2) : Lorsque la largeur de la
fouille est de largeur importante, on parle alors de fouille en
tranchée. Ce type de fouille est utilisé pour le passage des
canalisations, des branchements d’égout, etc. On quantifie souvent ce
décapage en m3.
d. Fouille en pleine masse (Voir type n°3) : Est une fouille réalisée
sur la totalité de l’emprise du bâtiment, plus ou moins profonde, selon
l’importance de la partie enterrée de la construction. On quantifie
souvent ce décapage en m3.
33
Foisonnement des terres :
Est l’augmentation de volume des terres après l’ameublissement provoqué
lors de l’extraction.
En effet ordinairement la terre extraite d’une fouille occupe un volume
supérieur à celui de l’excavation.
35
Stabilité des fouilles :
On général la stabilité les parois des fouilles en pleines masse et
les fouilles en tranchées des grandes largeurs après l’excavation
(Contre l’éboulement de sol en cas d’un talus raide),
D’une façon générale, toute paroi d’une fouille doit être étayée
lorsque la pente des talus excède les rapports suivants.
39
Exécution des fouilles :
Matériels :
Dans le cas des petites fouilles, les terrassements peuvent être
exécutés manuellement, sinon dans le cas des fouilles de grande
importance les terrassement sont exécutés mécaniquement.
42
Décapage – Fouille en pleine masse Brise-roche hydraulique
destiné à abattre les roches dures
43
Réalisation fouille en tranchée
3.3. Matériels et outillages :
Quelques outils de terrassement:
1 – Brouette
2 – Râteau
2
3 - Pioche
4 – Cordeau
5 – Pelle
5
44
Quelques engins de terrassement:
Engins de transport
1 – Camion ou
1
(Dumper)
4
2 – Chargeur
Engins de
compactage
3 - Compacteur
2
Engins d’excavation
5 4 – Pelle hydraulique
ou Excavateur /
Excavatrice
3 5 – Niveleuse
6 – Tractopelle ou
Chargeuse pelleteuse
6
45
4. FONDATION
Fondation
4.1. Introduction
Fondations : Les fondations désignent l’ensemble des ouvrages enterrés
sur lesquels repose une construction.
47
Important à savoir :
Tassement :
Dans quels cas faut-il craindre les tassements :
Lorsque les efforts transmis aux fondations varient brutalement
d’une semelle à l’autre.
Lorsque la nature du sol d’assise n’est pas homogène sur la surface
de la construction.
Lorsque les fondations ont des niveaux d’assises différents.
48
Classification des fondations Fondations profondes
D/B>6 et D>3m
selon la méthode d’analyse
Fondations semi-profondes:
2<D/B<6
et coulées à pleines fouilles
Fondations
(le béton en contact avec le
superficielles:
sol afin que le frottement
D/B<2
latéral soit mobilisé)
49
4.2. Types de Fondations :
50
On distingue 4 types des fondations superficielles :
a. Semelles isolées sous un seul pilier :
Semelle placée sous un mur porteur (voile) est dite semelle filante
52
Semelle continue en maçonnerie Semelle continue en moellons
57
radier champignon sous poteaux radier voûte
4.2.2. Les fondations semi-profondes : systèmes de fondations par
puits envisagés lorsque le bon sol est situé à une profondeur
moyenne (1m au moins de diamètre et une profondeur inférieur à 8m).
59
4.3. Modes de réalisation de fondation :
L’exécution des fondations passe par les phases principales suivantes :
63
5. DALLAGE
Dallage
5.1. Dallages ;
Est une dalle pleine reposer sur terre pleine pour but essentiel d’isoler
du sol humide et d’obtenir une aire de circulation résistante et plane.
Ils reçoivent à leur surface, outre les cloisons, les différents
revêtements :
Couches sous dallage ; Dans un dallage sur terre-plein, on distingue
principalement :
Le terre-plein ou fondation : il est constitué d'une forme stabilisée
de cailloux, graviers, sable mélangé ou tout-venant par couche de 15 à
20cm environ (hérisson), rendu apte à recevoir le corps du dallage.
Un écran d'étanchéité (si le sol est humide) : il est constitué d'un
film plastique imperméable (polyane).
Le corps du dallage : il est constitué d'une dalle en béton armé de
12 à 15cm d'épaisseur suivant la destination, assise sur la fondation.
La finition ou revêtement de sol : Il s’agit généralement d’une
chape de ciment sur laquelle on pose des revêtements céramiques,
plastiques, en bois, ou d’une couche de produits spécifiques déposée
sur le corps de dallage avant sa prise. Le revêtement permet un
traitement surfacique antipoussières, antidérapant, résistant à
l’usure, aux produits chimiques... 65
Couches du dallage
66
5.2. Modes opératoires ;
La réalisation d’une fouille peut se faire en suivant les étapes suivantes :
Etape n°1 : Décapage ;
Il s’agit d’éliminer la couche superficielle constituée de terre végétale
(Épaisseur entre 20 à 30cm).
Etape n°2 : Blocage et compactage;
- Verser une couche faite d’un mélange de sable et de gravillons sur terre
pleine sur une hauteur indiqué sur plan de fondation en les répartissant sur
toute la surface avec le râteau.
- Mouiller abondamment et tasser (compacter) le tout avec une dame.
Etape n°3 : Pose du polyane ;
Placer un film plastique sur toute votre surface. (prévoir assez de métrage
pour recouvrir les planches de coffrage).
Etape n°4 : Coffrage et ferraillage ;
- Caler des planches de coffrage huilées sur le bord de la surface à
bétonner.
- Mise en place quadrillage des armatures ou les panneaux de treillis soudés,
tout en assurant l’enrobage.
Etape n°6 : Coulage et Cure de béton ;
Coulage avec vibration normalisé, surfaçage, réglage et cure de béton 67
6. STRUCTURE
PORTEUSE
Structures porteuses
6.1. Généralités;
Un ouvrage ou un élément d’ouvrage est soumis à différentes actions
extérieures. Il doit être conçu pour être stable et résistera ces actions
CHARGES HORIZONTALES
W : Pressions ou dépressions dues au vent
P : Pressions de terres, liquides ou de matières ensilées
W : Séisme : accélérations des masses se traduisant en efforts horizontaux
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6.1.2. ELEMENTS POURTEURS D’UN BATIMENT
ELEMENTS VERTICAUX
Poteau
Voiles
Mur porteur
ELEMENTS HORIZONTAUX
Poutre
Dalle
70
6.2. Poteaux;
6.2.1. Définition
Les poteaux sont des éléments porteurs verticaux destinés à supporter
les charges et surcharges issue des différents niveaux pour le
transmettre aux éléments inferieurs jusqu’aux fondations
73
6.4. Plancher ;
6.4.1. Définition
Un plancher est un élément porteur horizontal séparant deux étages
d’une construction. Les planchers prennent appui, soit sur des murs, soit
sur des poutres.
Dans le cas du plancher le plus bas du bâtiment on parle de dallage.
6.4.2. Rôle des planchers :
Résistance et stabilité.
Etanchéité et protection.
Isolation thermique et acoustique.
Fonction architecturale.
Fonctions techniques.
75
b. Dalle pleine en béton armé ;
La dalle pleine est une plaque porteuse en béton armé coulé sur place,
d’épaisseur de 10 à 20 cm ou plus qui repose sur des appuis.
L’encastrement sur les appuis nécessite des chapeaux. Les aciers
porteurs sont placés en zone tendus.
Les dalles sont généralement armées par deux à quatre lits (nappes)
d'armatures croisées, formés par des barres individuelles ou des
treillis soudés.
76
c. Planchers préfabriqués avec prédalle ;
Plancher en béton sont des éléments de longue portée en béton
précontraint Disponibles en différentes épaisseurs.
Constitue du ;
Partie inférieure ; Dalle préfabriquée en béton précontraint.
Partie supérieure ; Dalle coulée sur place ferraillé par quadrillage et
les armatures de coutures.
Avantage :
L’utilisation de dalles préfabriquées
en béton présente de nombreux
avantages, qui peuvent se résumer ainsi :
Vitesse de construction
Système de construction sec
une table de compression en béton
in-situ peut s’avérer nécessaire
Planchers de longue portée pouvant
Être soulevés et posés directement
en Place
Isolation acoustique 77
d. Les autres types de dalle :
• dalle nervurée dans une direction • dalle champignons
• dalle nervurée dans deux directions • plancher en bois
• plancher métallique
78
6.5. Modes opératoires poteau ;
La réalisation d’un poteau peut se faire en suivant les étapes suivantes :
83
Etabli
84
7.5. Modes opératoires ;
La réalisation d’un panneau en bois peut se faire en suivant les étapes
suivantes :
87
Cas d’une poutre Cas d’une dalle pleine
Cas d’un voile (mur en béton armé)
88
Cas d’une semelle filante
90
8. FERRAILLAGE
Ferraillage
8.1. Définition :
D’un ouvrage en béton armé est constitué de barres d’acier.
Ces barres peuvent être rondes lisses ou de haute adhérence.
On distingue les armatures longitudinales et les armatures
transversales.
Les armatures transversales peuvent être sous forme de cadres,
d’épingles ou d’étriers.
8.2. Les opérations élémentaires du ferrailleur :
Cisaillage : Dresser, tracer et Couper l’acier à béton d’après les dimensions
indiquées sur le bordereau de cisaillage, en utilisant les cisailles ou à levier.
Façonnage : Plier à la main des armature, en utilisant une griffe à couder ou
la codeuse (Travail à réaliser sur le Banc de coffreur).
Traçage : Tracer les emplacements des cadres sur les barres longitudinales
par craie (Le travail réaliser sur les cavaliers).
Montage : Assembler les cadres par tenaille ou par lieur automatique sur
les cavaliers (Par des ligatures simples ou doubles).
Mise en place : Positionner la cage d’armature à la place du coulage et
assure bonne liaison avec les barre d’attentes avec les cales (plastique ou
bois). 92
Principaux éléments
Cadre d’armature 93
Epingle (d’armature de béton)
Façonnage
Réalisation d’une forme d’équerre :
96
Cisaillage Façonnage Traçage
Pose cales
Assemblage par lieur 97
automatique Mise en place
8.3. L’outillage
Les outils de ferrailleur
Dans notre métier, il est indispensable de réaliser les ferraillages.
C’est pourquoi cet outillage nous est nécessaire.
5
6
1
1 - Cisaille
3 2 – Cisaille à
levier
2
3 - Tenaille
4 - Codeuse
4
5 - lieur
Automatique
6 - Griffe
98
Exemples ;
Semelle isolée
Poteau Voile 99
9. BETON & MORTIER
Bétons et mortiers
9.1. Introduction
Mortier ou béton est obtenu par le mélange des constituants
suivants : granulats, liant hydraulique, eau et éventuellement des
adjuvants. La figure au-dessous montre la différence entre le
mortier et le béton.
106
Verser l’eau nécessaire Mélanger humide
b. Gâchage à la Bétonnière
A la fois facile, rapide et bien moins fatigant que le gâchage manuel,
le gâchage à la bétonnière vous rendra la tâche plus aisée et vous
permettra de réaliser une grande quantité de béton !
Le type de bétonnière peut varier en fonction des volumes souhaités.
Pour un volume élevé de béton, il faut envisager une cuve plus grande
et dotée d’un moteur essence.
Pour un volume plus faible, une plus petite cuve et un moteur
électrique suffiront.
Avant de débuter le mélange, prenez quelques précautions :
Assurez-vous que la cuve est propre.
Veillez à correctement mettre en place la bétonnière, elle doit être
stable.
1er étape :
Commencez par allumer votre bétonnière.
En tenant compte du bon dosage, versez le sable et le gravier dans la
cuve.
Laissez mélanger environ 1 minute. 107
2ème étape :
3ème étape :
108
109
9.4. Exemples des bétons et des mortiers
110
Compositions quelques types des mortiers
Dosage du Béton
111
Dosage du Mortier
112
10. MUR, CLOISON,
CHAINAGE & ENDUIT
Murs, cloisons, chaînage et ouvertures
10.1. Les Murs :
a. Définition
Ce sont des ouvrages verticaux en maçonnerie, porteurs, non porteurs ou de
remplissage.
En général : Murs > 15 cm ≥ Cloisons.
La maçonnerie peut être réalisée soit : En briques, en aggloméré ou en
moellons.
b. Les murs doivent remplir certaines fonctions et en permettre
d’autres. Ils doivent :
Clore visuellement.
Apporter un aspect esthétique acceptable
Porter les charges permanentes et les charges horizontales
Poids propre, plancher et couverture, ainsi que les surcharges sur plancher
Résister à la poussée du vent ou séisme.
Isoler thermiquement, phonétiquement et hydriquement l’habitation
Nous pourrons améliorer l’isolation thermique à l’aide des murs creux et
l’épaisseur suffisante.
Nous devrons veiller à obtenir une masse suffisante du mur pour empêcher la
pénétration
des bruits extérieures dans l’habitation et les bruits des chocs.
La pose d’un enduit hydrofuge assurera une étanchéité absolue à la pluie.
Les remontées d’humidité seront stoppées par un écran étanche. 114
Composition de murs en blocs ou parpaings
115
Composition de murs en béton préfabriqué
117
c. Différents types des murs :
Murs de façade principale :
Le plus souvent parallèles à la rue, ils comportent des ouvertures portes
et fenêtres.
S’ils sont porteurs, ils ont à supporter le poids des différents planchers et
des surcharges.
Murs de façade arrière :
On ne recherche pas pour ceux-ci l’esthétique indispensable aux murs de
façade sur rue.
Souvent parallèle aux premiers, ils supportent les mêmes charges.
Murs pignons :
Le plus souvent perpendiculaires aux murs de façade, ils ont généralement la
forme de toiture (droite ou en pointe)., ils ont à supporter le conduit de
fumée et les gaines de ventilation.
Murs de refend :
Un mur de refend n'est rien d'autre qu'un mur porteur ne faisant pas partie
des murs de façade.
Rejoignant les deux murs de façade, il est parfaitement lié avec eux.
Il est souvent nécessaire de « refendre » les bâtiments trop longs ou trop
larges de diminuer la
portée des planchers, supporter les conduits de fumée et parfois soutenir la
charpente. 118
Murs d’échiffre :
On parle souvent de mur d'échiffre pour les parois entourant un escalier. La
partie supérieure
du mur supporte en effet les marches de l'escalier et divise l'espace situé
en dessous. Souvent
en béton, l'échiffre supporte le poids des marches selon le matériau utilisé
pour ce dernier. Il doit donc être suffisamment large.
Murs de clôture :
Construits pour délimiter les propriétés, les murs de clôture sont
constamment exposés aux intempéries.
Murs de soutènement :
Les murs de soutènement sont destinés à supporter latéralement une
poussée des terres ou le renverser.
Murs de cave / Mur de fondation / Mur de soubassement.
Mur de soutènement en BA
Mur de soubassement en agglos 120
10.2. Les Cloisons :
a. Définition
Les cloisons sont des ouvrage verticaux avec des parois de faible
épaisseur dont la fonction est uniquement séparatrice et non
portante.
On les appelle ‘’ cloisons de distribution‘’ ou encore ‘’cloisons
intérieures’’.
Elles sont aussi disposées parallèlement aux murs extérieurs,
façades et pignons, munies d’un isolant. On les nomme ‘’cloisons de
doublage’’
Leur rôle principal est de diviser l’intérieur d’un bâtiment.
Elles sont liées aux murs de la construction mais leur structure ne
leur permet pas de jouer un rôle de raidisseur, ni de stabilisateur.
Cloisons amovibles :
123
Cloisons amovibles en bois Cloisons amovibles en alu
10.3. Les appareillages
a. Définition : On appelle appareillage le mode d’assemblage des éléments
(Blocs) entre eux, nécessaire pour que le mur ou cloison soit solide, bien
liaisonné, et qu’il ait un aspect régulier.
NB) ; Mur composite avec lame d’aire ou double cloisons :
Le mur composite ou double cloison est constitué :
D’un parement extérieur en brique ou autre matériau décoratif.
D’un vide intermédiaire (Lame d’aire) de 5 cm.
D’une paroi intérieure en blocs maçonnés. Afin d’obtenir une bonne isolation
Rôle essentiel du vide intermédiaire est d’empêcher le passage par contact de
l’humidité extérieure vers la paroi intérieure.
130
b. Disposition des chaînages :
On distingue le chaînage horizontal et le chaînage vertical.
Chaînage horizontal :
Au niveau des fondations
Au niveau des dalles (treillis)
Au niveau des linteaux & poutres
Au niveau des acrotères
Chaînage vertical :
Tous les angles
Tout changement de direction
Tous les poteaux
c. Les Linteaux :
Un linteau est un élément de construction horizontal qui sert à
soutenir la maçonnerie ou les matériaux du mur au-dessus d'une
baie, d'une porte, ou d'une fenêtre. Le linteau est souvent réalisé
en béton armé et peut prendre plusieurs formes.
131
Différents types des chaînages 132
Exemples des Linteaux :
133
10.6. Les ouvertures dans les murs :
a. Généralités
Dans les murs il convient de laisser des ouvertures pour y mettre les
portes et les fenêtres afin de :
Permettre le passage : de l’air. De la lumière, des personnes.
Empêcher le passage : des bruits. Des courants d’air. De la pluie. Des
visiteurs indésirables …
b. Terminologie
Le linteau est une pièce horizontale en métal ou en bois au-dessus d'une
porte, d'une fenêtre, reportant sur les côtés de celle-ci la charge des
parties supérieures.
134
La feuillure est l’ensemble des encoches spécifiques faites dans la
maçonnerie pour accueillir la fenêtre.
Le tableau est la partie de l’encadrement d’une baie de porte ou de
fenêtre, qui est en dehors de la fermeture
Le rejingot (saillie sous le dormant de la fenêtre) arrête les remontées
d’eau poussées par le vent.
L’appui couvre l’allège sous la fenêtre et rejette les eaux de
ruissellement provenant de celle-ci.
L'allège est la partie du mur (intérieur ou extérieur) située entre le
plancher et l'appui de fenêtre.
135
10.7. Les Enduits :
Définition : C’est une couche de mortier appliquée sur les maçonneries
en briques, agglomérés ou moellons et également sur les ouvrages en
béton.
Qui sert à :
• Recouvrir les surfaces d’une couche uniforme
• Protéger les ouvrages d’une couche étanche
• Donner aux surfaces un aspect esthétique
136
10.8. Modes opératoires des enduits:
Pour exécuter il faut successivement ;
Etape 1 (fig.7) : préparer le support doit être :
Rugueux : piquer les surfaces trop lisses, creuser les joints si
nécessaire ;
Propre : brosser soigneusement, dépoussiérer
Humide : humidifier le support, mais sans excès
Etape 2 (fig.8) : mettre en œuvre la couche d’accrochage
Préparer un mortier gras et assez fluide, le projeter violement avec la
truelle pour obtenir une surface rugueuse,
Etape 3 (fig.2 et 9) : mettre en œuvre le corps d’enduit
Quelques jours après, lorsque la couche d’accrochage est sèche ;
Préparer le mur en plaçant des taquets d’épaisseur qui permettent
d’obtenir une surface plane, puis gâcher un mortier moyen pour avoir
moins de retrait ;
Jeter le mortier sur le mur humidifié pour obtenir une ouche de 1 à 2
cm d’épaisseur, le serrer à la taloche er dresser la surface avec la
règle, enfin strier la surface avec la truelle pour facilité l’accroche
de la couche de finition, 137
Etape 4 (fig.3) : mettre en œuvre la couche de finition
Après séchage (une semaine ) préparer un mortier moyen avec un sable
fin (0-2mm), étaler le mortier sur une faible épaisseur (5 mm environ) et
talocher avec des mouvement circulaire (fig.10).
138
10.9. Les trois couches d’enduit
139
11. ESCALIER
Escalier
11.1. Définition et terminologies.
a. Définition
L’escalier est un ouvrage en béton, béton armé, métallique ou en bois
constitué d’une suite régulière de gradins aux plans horizontaux
(marches et paliers) permettant, dans une construction, de passer à pied
d’un étage à un autre en montant et descendant.
147
148
L’escalier hélicoïdal Le perron
149
11.2. Quelques principes de calcul des dimensions
des éléments constitutifs des escaliers.
Cas des Escaliers à marches droites :
Ce sont les escaliers les plus courants. Ils sont constitués de marches
rectangulaires et toutes identiques entre elles. Voir exemples
On dimensionne les marches en utilisant la formule ci-dessous appelée
relation de Blondel.
60 cm 2 Hauteurs + 1Giron 64 cm
Pour un escalier courant desservant
les étages d’une habitation, les valeurs
moyennes (en cm) de H et de G sont
16.5 H 17.5
27 G 31
150
Nombre de Giron = Nombre de marche -1 (NG = N -1)
METHODE DE CALCUL
Le reculement de l’escalier à calculer
ne pourra pas excéder 4,20 m
(présence d’une porte palière).
152
A- DETERMINATION DU NOMBRE N DE HAUTEURS DE MARCHE:
Pour une hauteur à franchir de 2.75 m et une hauteur H de marche de
16.5 cm, l’abaque indique : N ≃ 16.2
Pour une hauteur à franchir de 2.75 m et une hauteur H de marche de
17.5 cm, l’abaque indique : N ≃ 15.6 cm
B- DETERMINATION DE LA HAUTEUR H DES MARCHES :
Arrondir au chiffre supérieur les valeurs de N trouvées précédemment.
Utilisation de l’abaque.
Hauteur à franchir = 2.75 m
N = 17
L’abaque indique : H ≃ 16.2 cm.
Hauteur à franchir = 2.75
N = 16
L’abaque indique : H ≃ 17.2 cm
C- CALCUL DU GIRON G :
Avec la formule : 2H + G = 62 cm (valeur moyenne de la relation de
blondel).
a - 2 x 16.2 + G = 62 → G = 29.6 cm
b - 2 x 17.2 + G = 62 → G = 27.6 cm 153
D- CALCUL DU RECULEMENT:
Nbre de GIRONS = Nbre de HAUTEURS – 1.
a – 29.6 x 16 = 473.6 cm.
Solution non retenue car:
473.6 cm. > 420 (reculement maxi).
b - 27.6 x 15 = 414 cm
Solution retenue car : 414 < 420
E- CALCUL DE L’ECHAPPEE :
b- 414 – 370 (long. Trémie) = 44 cm.
→ 27.6 (1 Giron) < 44 < 55.2 (2 Girons).
Il faut prendre en compte deux hauteurs
de marche pour le calcul de l’échappée.
250 – (2 x 17.2) = 215.6 cm.
215.6 > 200 (échappée mini).
154
11.3. Réalisation des escaliers
Pour la réalisation de ce type d’escalier on doit suivre les
étapes suivantes:
Etape 1 : Etude des plans & Implantation-tracé
Les hauteurs H des marches, la limite de palier (Verticales sur mur)
Les largeurs, et longueur du palier et le giron G, sont portées aussi en
cotes cumulées (Horizontales sur le mur).
Trait de fon de paillasse (Incliné sur le mur)
Etape 2 : Fabrication et pose des échafaudages:
Soit avec des chandelles ou des étais métalliques
Etape 3 : Le coffrage est réaliser par :
Par planches longitudinales et planches transversales.
À l’aide de contreplaqué au fond de moule ;
Avec limons inférieurs porteurs
Avec les panneaux d’extrémités
Avec contres marches.
Mouilles le moule avant la coulage 155
Etape 4 : Préparation et pose ferraillage
Elle est constituée par:
Les aciers porteurs longitudinaux généralement
Les aciers de répartition transversaux,
Assure l’enrobage par les cales.
La paillasse se comporte comme une dalle inclinée
Etape 5 : Bétonnage
Mise en place le béton avec vibration normaliser
Etape 6 : Surfaçage
Assurer la planéité de la couche superficielle de palier et de marches
par intermédiaire, truelle, règle en alu et taloche.
Etape 7 : Décoffrage
Enlèvement le coffrage des élément verticales après 24 heures et les
éléments horizontales (fond de moule) après 28 jours.
b. Composition sommaire
En partie courante, une toiture-terrasse se compose successivement des
éléments suivants :
- un élément porteur résistant : le plancher;
- une forme éventuelle, parfois "forme de pente";
- une isolation thermique avec ou sans pare-vapeur;
- un revêtement d'étanchéité;
- une protection de l'étanchéité. 159
Exemple :
1. Un plancher de support
2. Une forme de pente destinée à donner l’inclinaison
3. Un par-vapeur dessiné à empêcher la pénétration de l’humidité
provenant de l’intérieur du bâtiment dans l’isolation thermique.
4. Un isolant thermique
5. Une étanchéité souvent composée de plusieurs couches
6. Une couche de protection de l’étanchéité
160
12.2. Fonction à remplir
a. Par le gros-œuvre :
- La stabilité sous les sollicitations provenant des charges appliquées ou
des déformations imposées par les phénomènes thermiques,
climatiques ou de retrait;
- Les exigences acoustiques.
- La stabilité au feu, parfois sécurité en cas de séisme.
b. Par le revêtement d'étanchéité :
- L'imperméabilité à l'eau dans le temps ( vieillissement sans altération j
- Résistance au poinçonnement (prévoir une protection adaptée à
l'utilisation de la toiture).
c. Par l'ensemble de la toiture :
- L'isolation thermique
- L'isolation phonique
- Permettre l'accès du personnel d'entretien, du public, parfois des
plantations.
- La pérennité des fonctions et conservation de la qualité des ouvrages
(problèmes d'hygrométrie et dilatation.) 161
12.3. Terminologie
ETANCHEITE : C'est l'ensemble des procédés qui rendent un ouvrage
imperméable à l'eau provenant de l'extérieur et séjournant à son
contact. Par extension, le terme désigne le revêtement d'étanchéité.
6 Toitures-terrasses parking
5 Toitures-terrasses industriel
167
12.5. Systèmes des étanchéités:
a. DÉFINITIONS
L’étanchéité est un revêtement imperméable simple ou complexe
(multicouche), notamment pour les terrasses.
Protection des montres contre les poussières, l'humidité, les vapeurs
et l’eau...
168
b. Principe de pose des procédés monocouches, bicouches
et multicouches
Etanchéité monocouche
Qualifie ou désigne une étanchéité réalisée en une seule couche ou une
seule feuille étanche.
Etanchéité bicouche
Qualifie ou désigne une étanchéité réalisée en deux couches ou feuilles
étanche.
Etanchéité multicouche
Système d'étanchéité mis en œuvre en adhérence totale ou en pose libre,
composé généralement de plusieurs couches de lés de feutre bitumé ou
de bitume armé disposées en lits décalés ou croisés, collées par un EAC
(enduit d'application à chaud). V. ill. Etanchéité multicouche.
169
Etanchéité monocouches
Etanchéité bicouche
Etanchéité multicouches
170
c. Relevé d’étanchéité
Partie d'ouvrage d'étanchéité remontant sur un parement vertical (mur
d’acrotère en béton armé ou en maçonnerie avec un chaînage en béton
armé) .
Ouvrage d'étanchéité appliqué sur tout ou partie de la hauteur d'un
relief et raccordé aux parties courantes du revêtement d'étanchéité.
Il est toujours constitué par un élément séparé de la partie courante.
Lorsqu’il est réalisé sur les acrotères, il assure l’étanchéité de la
terrasse sur toute sa périphérie.
171
d. Joint de dilatation
Définition joint de dilatation :
Il permet de séparer un ouvrage en plusieurs parties en limitant sa
dimension. Cela permet de compenser les mouvements de la structure
mais aussi d’éviter la diffusion des fissures. Un joint de
dilatation permet d'atténuer le phénomène de changement de taille des
matériaux qui survient avec les écarts de température et les effets du
temps.
172
Toiture-terrasse : Application de l’étanchéité
173
12.6. Mur d’acrotères
Définition :
174
175
Différents murs des acrotères
12.7. Descentes d’eau :
Canalisation ou tuyau verticale (Quelquefois noté D.E.P. ou T.D.) dans
laquelle s'écoulent les eaux pluviales.
Canalisation de section circulaire, carrée ou rectangulaire, en général
vertical qui relie la naissance d'une gouttière ou d'un chéneau à un
réseau de collecte d'eaux pluviales.
Les descentes d’eau doivent assurer l’évacuation de l’eau tombant sur la
toiture par les plus grandes chutes de pluie prévisibles.
Il son lieu de prévoir la section à raison de 1 cm² par m²de toiture.
Les descentes sont soit intérieurs et cachées dans l’épaisseur.
Il y a lieu de prévoir la sections à raison de 1 cm2 par m2 de toiture.
Les descentes sont soit intérieurs et cachées dans l’épaisseur des murs
soit extérieurs et apparentes en façade.
Pour éviter le passage des feuilles et brindilles qui peuvent obstruer le
tuyau de descente, on peut ajouter une crapaudine à sa naissance, ou
équiper la gouttière de grilles pare feuilles.
176
177
13. MUR DE
SOUTENEMENT
Mur de soutènement
13.1. Définition :
Mur de soutènement est un mur ou un obstacle vertical ou sub-vertical de
grande hauteur, fabriqué en blocs artificiels, en pierres naturelles (Roches)
ou en béton armé ou non armé.
Mur de soutènement est un ouvrage destiné à :
Prévenir l'éboulement ou le glissement d'un talus raide.
Résister à la poussée des terres en talus.
Gagner de l'espace
Ils sont, par exemples, utilisés pour construire des routes, des jardins, des
caves…, réaliser dans les terrais accidentés pour réduire l'emprise d'un
talus naturel.
Critères de choix
Déblais remblai ou mixte
Hauteur de soutènement
Sol de fondation
Souplesse (sol de fondation déplacements admissibles)
Aspect 179
13.2. Types des murs de soutènement
181
Parements divers (maçonnerie, panneau, etc.) renforcés de grilles:
Mur de parements divers fabriqué en blocs pleine ou en panneau.
Caissons
Les murs caissons sont constitués par un assemblage d’éléments
structuraux préfabriqués en béton armé ou en acier, formant une série
de cellules sans fond et remplies de terre appelées caissons.
183
Caissons Porte-à-faux en béton armé
13.3. Construire un mur de soutènement dans les
règles de l'art :
Pour qu'il joue de manière optimale son rôle de soutien, le mur de
soutènement doit absolument être construit en respectant certaines
règles. Notamment :
Ne pas être construit sur un sol trop meuble (sol en argile, en vase,
en tourbe, etc.), et ce afin que les fondations du mur de soutènement
soient les plus stables possibles.
184
13.4. Modes de réalisation d’un mur de soutènement cas
d’une porte à faux en béton armé :
Etape n°1 : Implantation & terrassement
- Tracer l’axe puis les limites de la fouille en rigole
- Creuser la fouille en rigole avec réglage et nettoyage les parois de de
la fouille (Hauteur maximal 60cm)
Etape n°2 : Coffrage, ferraillage & bétonnage (Semelle et voile)
- Coulage d’une couche de béton de propreté ou gros béton
- Préparation et pose le ferraillage de semelle et mise en place les
attentes de voile avec les cales
- Préparation et pose le coffrage de semelle filante avec arrosage par
huile de décoffrage
- Coulage béton de semelle ave vibration
- Décoffrage de semelle
- Tracer les limite de voile
- Réaliser l’amorce en béton pour assure un bon réglage
- Préparation et pose ferraillage avec les cales 185
- Placer des trous obliques le long du mur afin de laisser passer des
barbacanes qui évacueront l’eau au fur et à mesure, vous devrez
percer le mur de parpaings tous les 1m30 environ.
- Préparation et pose coffrage (panneau en bois ou métallique) avec
arrosage par huile de décoffrage.
- Bétonnage avec vibration
- Surfaçage
- Décoffrage
- Cure de béton
187
14. VOIRIES ET
RESEAUX DIVERS
Voiries et réseaux divers (VRD)
14.1. Introduction
a. Définition de mot VRD :
On désigne par VRD l’ensemble des travaux qui ont pour objectif de
mettre le terrain en état de recevoir la construction et de raccorder les
bâtiments aux réseaux de distribution collectifs de fluides et à la voirie
publique. Cela concerne essentiellement les amenées d’eau, de gaz,
d’électricité, de chauffage, de téléphone, les évacuations des eaux
usées, les voiries de desserte.
b. Les acteurs:
Maître d’Ouvrage et/ou Maître d’Ouvrage délégué;
Maître d’œuvre (Architecte);
Bureaux d’études: VRD, structures, …;
Bureaux de contrôle et de conseil
Entreprises;
Géomètre Topographe;
Laboratoire
Les services publics concernés: ONEE, Maroc Telecom,…
Administrations: Ville, Commune, Agence Urbaine,… 189
c. Les documents de base:
Le plan de masse ,qui donne le contour extérieur des bâtiments et
leurs emplacement sur le terrain, les voies et parkings, les espaces
verts;
Le plan de situation, qui permet de localiser géographiquement le
terrain;
Le plan de géomètre, qui définit l’état actuel du terrain, son
occupation, ses limites et les héberges sur les voisins;
Le rapport des sondages effectués;
Les plans des ouvrages existants en surface, ou enterrés;
Le permis de construire s’il a été délivré, ou une copie du dossier
déposé pour autorisation ;
Une note indiquant les démarches administratives déjà effectuées
soit par le Maître d’Œuvre soit par le Maître d’Ouvrage;
Le calendrier des travaux : date de démarrage, ce qui va conditionné
la durée de l’étude;
L’estimation sommaire constituée par un chiffre global.
190
d. Disposition des réseaux :
191
d. Emplacement des réseaux :
Profondeur
Réseau Grillage Chaussée
(m)
Eaux
1.00 _ POSSIBLE
pluviales
Eaux
0.80 à 1.20 BLEU Déconseillé
potables
192
14.2. Réseaux d’assainissement
a. Définition
Il consiste à recueillir et à évacuer, le plus rapidement possible et sans
stagnation, les eaux polluées provenant d’une agglomération humaine de
telle façon que les produits évacués ne puissent en aucune manière,
souiller le milieu récepteur et nuire à la santé des habitants.
Après évacuation, ces eaux seront traitées pour détruire les éléments
de pollution avant de les rejeter dans le milieu naturel, cours d’eau, lacs,
mer, champs d’épandage.
b. Matériaux de canalisation
La fonte :
C’est un alliage de fer et carbone, obtenu dans les hauts fourneaux par
le traitement des minerais de fer, moyen de coke métallurgique (c’est-à-
dire une fusion réductrice).
Béton Armé:
Le béton armé est un matériau composé par un mélange différents
granulats (sables et graviers), en présence de l’eau gâchage et parfois
des adjuvants. 193
P.V.C :
Les tuyaux en matières plastiques (P.V.C.) ont pris une large place dans
la réalisations des évacuations d’eaux usées, des chutes d’eaux pluviales,
des collecteurs de faible pente en sous-sol, des ventilations secondaires,
du fait de leur légèreté, de leur mise en place rapide, de leur
invulnérabilité pour les transports de l’eaux.
PEHD :
Il s'agit d'un tuyau en polyéthylène haute densité , il est plus léger que
le béton. La paroi intérieure est lisse et résiste bien aux substances
chimiques.
Un tube PE est insensible à une corrosion chimique ou électrique.
Fonte PVC
194
c. Les qualités des canalisations
Les tuyaux enterrés sont soumis à des efforts d’écrasement dus à la
charge du remblai et aux surcharges fixes ou mobiles sur celui-ci.
Les principales qualités d’un tuyau sont les suivantes :
Les eaux usées qui circulent dans les canalisations peuvent être
classées en 4 catégories :
a- Les eaux ménagères : Elles proviennent des lavabos, douches,
baignoires, éviers, elle ne présente que danger pour les conduites.
b- Les eaux fécales : Les eaux fécales ou les eaux vannes proviennent
des W.C et urinoirs, elles sont généralement sans danger mais
présentent des déchets organiques.
Dans le système unitaire, les eaux pluviales, les eaux usées d’origine
domestique et les eaux usées industrielles sont réunies dans un réseau
unique de collette.
Avantages : il est plus économique.
Inconvénient : Toutes les eaux sont évacuées vers la station de
traitement, ce qui rend difficile l’épuration par l’importance du débit.
197
e.2. système séparatif :
Il consiste en l’élaboration de deux réseaux :Un réseau d’eaux pluviales
et un réseau d’eaux usées. Ils suivent dans la plupart des temps le même
tracé.
Le réseau d’eaux pluviales doit se jeter directement dans un milieu
récepteur (mer, rivière.) Le réseau d’eaux usées doit quant à lui amener
les eaux usées vers une station d’épuration.
Avantages : Seule la canalisation d’eaux usées est dirigée vers
la station d’épuration.
Inconvénient : Le coût est plus élevé.
198
199
e.3. système pseudo séparatif :
200
Eaux pluviales
provenant des
toitures
201
e.5. Réseau d’assainissement autonome (Assainissement non
collectif) :
L’assainissement autonome, ou individuel, est l’ensemble des mesures,
travaux et équipements qui assure la collecte, le prétraitement,
l’épuration, l’évacuation des eaux usées et eaux vannes.
L’assainissement autonome consiste à traiter en particulier, dans le
cadre d’une maison individuelle par exemple, et si le terrain
environnant permet :
Les eaux ménagères ou usées en provenance des éviers, des lavabos,
des baignoires ou des douches.
Les eaux vannes en provenance des WC, de manière à les épurer par
un système d’assainissement détaillé ci-après avant de rejeter les
eaux polluées ou chargées dans le milieu naturel.
Remarques :
- Les eaux pluviales sont généralement rejetées dans le milieu naturel.
- L’évacuation des eaux pluviales ne doit en aucun cas être dirigée vers
les équipements de prétraitement.
202
e.5.1. Dispositifs de traitement :
a. Fosse toutes eaux
Les fosses toutes eaux sont fabriquées en béton ou en polyéthylène
elles reçoivent l’ensemble des eaux domestiques.
La hauteur d’eau dans la fosse doit être supérieure à 1 mètre, et la
ventilation doit permettre d’évacuer les gaz nocifs.
203
b. Microstation
Une micro station est une station d’épuration de dimensions réduites,
généralement à boues activées avec un compartiment d’activation par
agitation mécanique.
Elle a une capacité souvent supérieure ou égale à 2 500 litres pour les
habitations comportant jusqu’à 6 pièces.
Les micro stations d’épuration sont très peu utilisées dans le cadre de
la maison individuelle.
204
c. Bac dégraisseur
Facultatif, il capte les graisses de cuisines ou des stations de service…
avant de diriger les eaux usées vers la fosse toutes eaux.
Il sera placé à moins de 2 mètres de l’habitation et avant la fosse
toutes eaux pour l’écoulement.
205
d. Pré filtre :
Il est parfois incorporé dans la fosse toutes eaux pour assurer la
rétention des matières en suspension et la protection de l’épandage
des risques de colmatage.
206
e.6. Les facteurs influant le choix des systèmes d’assainissement :
207
e.7. Les composants du réseau d’Assainissement d’un Bâtiment :
Branchements : pour chaque appareil d’utilisation (WC, baignoire,
lavabos…etc.);
Collecteurs d’appareils : canalisation d’allure horizontale recueillant
les eaux usées et raccordant les différents appareils sanitaires aux
tuyau de la colonne de la chute;
Colonne de la chute : servant à évacuer les eaux usées des appareils
disposés sur chaque étage;
Descente d’eau pluviale (DEP) : servant à évacuer les eaux de pluie de
la toiture;
Collecteur principal : canalisation d’allure horizontale collectant les
eaux usées de la colonne de la chute, de la DEP , de la cour et du
collecteur d’appareils du RDC pour les conduire à l’égout public;
Branchement d’égout : pour diriger toutes les eaux collectées vers la
station d’épuration;
Ventilation Primaire : partie de tuyauterie prolongeant la colonne de la
chute en la mettant en communication libre avec l’atmosphère de la
toiture;
Ventilation secondaire : tuyau amenant l’air nécessaire pendant les
évacuations et empêchant l’aspiration de la garde d’eau des siphons;
Siphon : dispositif obturateur hydraulique dont le rôle est d’empêcher
la communication de l’air vicié des égouts avec l’air des locaux habités,
sans gêner l’évacuation des liquides et des matières; 208
f. Réalisation des différents types de canalisations :
Etape n°1 : Etudier les plans & Implantation
Cette étape commence par l'implantation générale de l'axe d'ouvrage, qui
se fera à partir bornes rapprochées
Matérialisations des limites extérieures des fouilles de l'ouvrage à l'aide
de la chaux ou d'autre produits.
Etape n°2 : Terrassement assainissement :
Après le traçage du trancher, on passe au terrassement (Excavation ) du
trancher en utilisant des engins différents vu la nature du sol.
Dans cas de terrassement tranché terrain rocheux, on utilise des pelles
mécaniques ou hydrauliques et des marteaux piqueurs.
Dans ce cas on utilise des pelles, et des chargeuses, ça dépens du fond du
tranché.
Etape n°3 : Réglage tranché :
Le réglage du tranché et l'une des étapes a ne pas négliger, c'est régler le
fond du tranché ainsi que les parois du tranché.
Etape n°4 : Blindage & Pose de canalisations :
La pose de la canalisation sur un lit de sable est s’effectue dans une
tranchée et sa largeur, fonction de sa profondeur et du diamètre de la
canalisation, doit être suffisante pour permettre la mise en place de la
canalisation compte tenu des étais nécessaire : 209
Etape n°5 : Les essais des canalisations
Essai d’étanchéité (Pour assurer les joints imperméables), qui
concerne essentiellement les joints, mais permet de vérifier
également si un élément n’est pas fêlé;
- L’extrémité aval est bouchée par un tampon étanche;
- Le regard amont est rempli d’eau sur une hauteur de 70 cm au plus, qui
doit être gardé à tour de 24 heures sans descendre son niveau;
L’alignement est également vérifié(contre-pentes) et cela est facilité
par l’emploi d’appareils à rayon laser;.
Etape n°6 : Remblai des tranchées :
Le remblai des tranchées doit être effectue avec soin afin
d’augmenter la résistance de la canalisation aux efforts extérieurs;
Les recouvrements minimaux au-dessus de la génératrice supérieure
sont les suivantes :
- collecteurs amiante-ciment jusqu’à Ø 150 mm : 60 cm;
- collecteurs amiante-ciment de 200 à 400 mm : 80 cm;
- collecteurs amiante-ciment supérieur à 400 mm : 1,0 m;
- collecteurs en PVC : minimum 80 cm et maximum 3,0 m;
La couverture est constituée par les matériaux du déblai débarrassés
des gros éléments, débris, végétaux et animaux, sans vase ni éléments
tourbeux 210
211
212
Autres exemples de pose de Canalisations :
213
g. Regard du système d’assainissement:
Le regard : boîte enterrée de forme parallélépipédique ou cylindrique,
en béton ou en matière plastique, fermée par un couvercle appelé
tampon.
De façon générale, les regards sont disposés aux points de rencontre
des canalisations enterrées ou à leurs changements de direction.
Des éléments complémentaires appelés rehausses ou hausses
permettent d’augmenter la hauteur totale du regard.
On distingue deux principaux types de regards utilisés pour les
évacuations d’eaux usées :
● Le regard de visite qui permet d’assurer l’entretien et le curage
(nettoyage) des canalisations.
● Le regard siphoïde qui, placé avant le branchement à l’égout, empêche
la remontée éventuelle des mauvaises odeurs dans l’habitation.
Dans le dispositif d’assainissement, le regard a quatre principales
fonctions. Il permet en effet de :
Réaliser des coudes de 90 degrés (au niveau de la canalisation)
Insérer des accessoires de nettoyage à tout moment
Contrôler toutes les parties composantes du dispositif
d’assainissement.
Surveiller et entretenir l’ensemble du système d’assainissement 214
Le regard de visite
Le regard siphoïde
215
i. Grillages avertisseurs :
216
14.3. Voirie
a. Définition de voirie
La voirie porte sur l’ensemble des ouvrages réservés à la
circulation de tous les véhicules (voitures, poids lourds, transport en
commun), des deux roues et des piétons, ainsi que les aires de
stationnement.
b. Terminologie :
218
219
c. Caractéristiques de chaussées:
220
d. Types de chaussées :
Chaussées souples:
Elles admettent de légères déformations sous l’action des charges
avant de reprendre leur action initiale.
Elles comportent des matériaux traités avec des liants
hydrocarbonés.
Chaussées rigides:
Elles sont réalisées avec des matériaux à base de granulats et de
ciment.
Elles représentent une grande rigidité ce qui permet de réduire les
sollicitations au niveau du sol support.
221
Chaussées semi-rigides :
Elles ont une composition mixte.
Couches d’assise sont réalisées avec des matériaux à base de liants
hydrauliques, alors que les couches de surface sont traitées aux
liants hydrocarbonés.
Chaussées en pavés :
pavés posés sur un lit de pose en sable (dosage 100 à 150 Kg de
ciment par m3 de sable) ou sur mortier maigre (250 Kg de
ciment/m3 de sable).
Épaisseur du lit de pose de 3 à 4 cm.
Joints entre pavés sont remplis
en sable ou en coulis de ciment.
222
e. Dimensionnement de chaussées :
223
f. Couches de chaussées :
224
g. Couches et Matériaux pour chaussées :
228
h. Aires de Stationnement :
Complément indispensable à la voirie et à la fonctionnalité des
bâtiments.
Nombre de places est précisé dans les documents d’urbanisme. A
titre d’exemple, une place par appartement d’habitation, une place
pour chaque 50 m2 de surface commerciale…etc.
On peut prévoir une bande de stationnement tout au long d’un côté
des deux voies ou plus rarement la prévoir en partie centrale.
Elles sont signalées par une peinture au sol si non ils sont
différenciées de la voie par une bordure basse ou par un revêtement
superficiel différent (un pavage par exemple).
229
i. Trottoirs et voies piétonnes :
C’est pour canaliser la circulation des piétons afin de la rendre
indépendante du trafic et du stationnement des véhicules.
Les trottoirs viennent en complément de la chaussée et permettent
de sécuriser les piétons, les voies piétonnes correspondantes à des
éléments de voirie strictement réservés à l’usage des piétonnes.
Largeur du trottoir déterminée en fonction du flux piétonnier. Elle
varie de 0.8 à 2 ou 3m selon la zone desservie par la voirie ou les
activités qu’abrite la rue.
Voies piétonnes sont des éléments de voies réservés aux piétons
séparés en permanence ou temporaire
de la circulation des véhicules.
Largeur de 2 m à 2.50 m.
230
j. Bordures de trottoir :
La séparation physique entre la chaussée et le trottoir est matérialisée
par des bordures qui constituent un obstacle pour l’envahissement du
trottoir par les véhicules pendant les manœuvres de stationnement. La
hauteur de bordure est fixée selon l’endroit de son implantation.
231
232
A1 A2
P1 P3
P2
233
T1 T2 T3 T4
I2 234
CS1 CS2 CS3 CS4
CC1 CC2
235
k. Matériels d'exécution chaussée :
Chargeuse ou Chargeur sur pneus ou sur chenilles.
Chargeur (Chargeuse) est un engin très mobile, souple et rapide.
Un godet travaillant toujours en butte est monté sur deux bars
articulés. Cet ensemble ne peut se mouvoir que dans un plan vertical.
Il est monté sur un tracteur. Le godet se charge à l'avancement.
Niveleuse
C'est l'engin par excellence pour étaler des matériaux et pour les
niveler la niveleuse prendre diverses positions :
Rotation complète autour d'un axe vertical, par l'intermédiaire d'une
couronne
Rotation autour d'un axe longitudinal de l'ensemble lame et couronne, la
lame sur elle-même, permettant de la déporter sur la droite ou sur la
gauche 236
Inclinaison de la lame sur l'avant (réglage) ou sur l'arrière (décapage).
La niveleuse permet donc :
*Le réglage et le nivelage de remblai
*Le dressage de talus
*Le surfaçage, la mise en cordon, l’épandage et le réglage de matériaux.
Compacteur :
Le classement de cet engin est basé sur la charge pour roue CR (que l'on obtient
facilement en divisant la charge totale de l'engin correctement lesté par le
nombre de roue)
La charge par roue conditionne l'efficacité en profondeur tandis que la pression
de gonflage des pneus conditionne l'efficacité superficielle.
Le compacteur permet de :
• Compacter les sols et les matériaux
• Régler
Le compactage a pour objectif de ramener la teneur en vide du sol à un niveau
voisin de la teneur en vides qu'il avait avant extraction. 237
Niveleuse
Chargeuse ou Chargeur
sur pneus
Chargeuse ou Chargeur
sur chenilles
238
Compacteur
Les Camions :
Le transport des matériaux peut se faire aux moyens des camions ou
autres engins.
De nombreux constructeurs proposent dans leur gamme de véhicules, un
ou plusieurs modèles adaptés aux grands chantiers. Ces camions
permettent généralement d'effectuer le transport des matériaux de
façon satisfaisante et souple.
La répandeuse :
La répandeuse de liant est capable de répandre un dosage donné de liant
compris dans une fourchette 0.7 à 2.5 Kg/m².
Elle est constituée par :
239
• Une citerne calorifugée (et équipée d'un système de
réchauffage) montée sur un châssis de camion dont la capacité est
comprise entre 5 et 9 m3.
• Une rampe de répandage du liant, dont la largeur de base (2.5m)
peut être portée à près de 4m grâce à deux rallonges
• Un système de dosage et de contrôle du liant des abaques sont
fournis par le constructeur, donnant le dosage en fonction de la largeur
de répandage et de la vitesse d'avancement.
Finisseur :
Il a été conçu pour la mise en œuvre d'enrobés chaude, mais il convienne
également à la mise en œuvre des graves traitées à froid moyennement
quelques aménagements spécifiques. Est un matériel mobile et auto
nivelant. Ce matériel se composé :
• D'un châssis tracteur sur chenilles ou sur pneus
240
• D'une table flottante appelée communément
Les Camions
Répandeuse
Finisseur
241
Raboteuse:
Le but d’une raboteuse est de décaper la partie supérieure d’une chaussée, qu’il
s’agisse d’enrobés, de béton ou de tout autre type de revêtement.
Une raboteuse peut intervenir dans la réfection d’une route mais aussi pour
d’autres types de travaux urbains : tranchées de canalisations, fibres optiques,
réseaux divers, réfection de revêtements détériorés...
242
l. Mode d'exécution des travaux de voirie :
Les travaux seront exécutés conformément aux plans profils en long et
profil en travers et le C.P.S. Mise en œuvre de la couche de fondation de
base
Etape n°1 : Terrassements routiers
Terrasser, c'est extraire, transporter et éventuellement utiliser un sol
naturel en vue de construire un ouvrage (tranchée remblai, tunnel, etc.) ou
de servir d'assiette a un ouvrage (fondation, piste d'aérodrome, etc.)
Nous limiterons aux terrassements routiers, c'est-à-dire à la construction
de tranchées et de remblais.
On distingue dans l'exécution des terrassement trois phases essentielles :
• L'extraction,
• Le transport,
• La mise en remblai ou en dépôt (qu'il nous arrivera de découper en
plusieurs parties).
243
Etape n°2 : Approvisionnement
On procédera à l’approvisionnement du tout - venant en tas a partir des
stocks constitue l’espacement des tas sera calcule de façon à correspondre
à la quantité nécessaire à répandre au m2 de chaussée compte tenu du
coefficient de foisonnement
244
Etape n° 3 : Répandage
Le tout-venant sera étale en deux couches (type 1:0/60 G.N.F, type2 :G.N.A
0/31.5) à la niveleuse qui devra opérer en une ou plusieurs passe de façon a
réaliser un brassage du matériau permettant l'obtention de couche
homogènes
Pendant son répandage, le tout-venant sera arrose de telle sorte qui sa
teneur en eau soit porter a une valeur supérieur de deux points à celle
correspondant à l’optimum de l’essai POROCTOR modifie (O.P.M) la lame de
niveleuse sera constamment chargée au maximum et orientée autant que
possible perpendiculairement au sens de la marche.
Cette dernière sera périodiquement
inverse ainsi que le sens de cheminement
du matériau le long de la lame.
245
Etape n°4 : Compactage
A l'état naturel ou remanie (remblai) un sol contient en général beaux
coups de vides, sa résistance est faible et des tassements se produisent
sous les charges pour obtenir une bonne (portance) il faut compacter le
sol.
Pour compacter, on utilise des engins tels que rouleaux à pied de mouton,
à pneu, vibrateur, qu'on fait circuler sur le sol, au de la d'un certain
nombre de passage, la compacité e augmente plus, l'énergie de
compactage que peut fournir à un sol un engin donnée est limitée, si l'on
voulait compactage plus fort, il faudrait prendre un matériau plus lourd.
Pour obtenir avec un engin donné le compactage le plus poissé, il faut
donner au sol une certaine teneur en eau optimum.
Une petite quantité d'eau agit comme lubrifiant et facilite l’opération,
un axés d’eau empêche la résorption des vides on détermine cette
246
teneur en eau par essai PROCTOR.
Etape n°5 : Travaux de terrassement en remblai
Avant tout commencement des terrassements l'entreprise entamera toutes
les déviations des réseaux techniques qui traversent le terrain, donc il faut
prendre les mesures nécessaires pour éviter toute détérioration des ouvrages
existants.
Les terrassements pour ouverture de la plate-forme de mise ont profil des
assises de chaussées seront exécutes mécaniquement les déblais excédentaire
ou impropre au remblai seront évacues à la décharge.
Les remblais seront exécutés par couche successives de 20 cm d'épaisseur
maximal soigneusement compactées jusqu'à l’obtention d'une compacité égaler
de 98% du Proctor normal.
Les remblais seront exécutés au moyen du terre provenant des déblais.
Le remblai: c’est rapporter des terres, afin de relever ce niveau.
Les sols de remblai sont des matériaux naturels" constitués des grains
pouvant se séparer aisément.
247
Les grains peuvent être de dimensions très variables, des argiles aux blocs.
Etape n°6 : La mise en œuvre du remblai
248
Etape n° 8 : Pose de Bordures de Trottoir
249
Etape n°9 : Revêtement
250
b) revêtement en enrobé dense à chaud :
Le revêtement en enrobé dense à chaud de 5cm d'épaisseur et sera de
la classe 0/10
Il sera mis en œuvre mécaniquement suivant les pentes fixées par les
profils en longs et en travers du projet a l'aide d'un Finisseur
Immédiatement après le réglage avant le cylindrage, la surface sera
vérifiée pour corriger les irrégularités, enlever les impuretés ou
accumulation de matériaux mal enrobes et les remplacer par un matériau
satisfaisant. Et sera après compacte à l'aide d'un compacteur vibrant,
et autre à pneu.
Matériels d'exécution des couches du revêtement:
Répondeuse: Imprégnation (arrosage) de le couche de base
Finisseur : répandage de l’enrobe
Compacteur à pneu: compacter la couche d'enrobe
251
Compacteur vibrant: compacter la couche d'enrobe
1 2
3 4 252
5 6
7 8 253
15. EXERCICES
• Exercice (Terrassement / Foisonnement)
Pour la construction d’une route , on réalise des terrassements
de 8 m de largeur et de 1,20 m de profondeur sur une
longueur de 10 Km.
L’épaisseur du rocher au niveau de la tranchée est de 50 cm.
(coefficient de foisonnement = 1,1)
L’épaisseur dans le terrain meuble est de 70 cm
(coefficient de foisonnement = 1,3)
La totalité du volume du déblai doit être transporté à une
décharge située à 3 Km du site des travaux.
1. Donner la définition du foisonnement ?
2. Calculer le volume du déblai à terrasser ?
3. Calculer le volume des terres à extraire ?
4. Calculer le nombre de camions nécessaires pour transporter
la totalité de la terre extraite sachant qu’un seul camion
peut transporter jusqu’à 34 m3 dans un seul voyage ?
5. Calculer la distance à réaliser aller et retour ?
255
• Réponse
1. Est l’augmentation de volume des terres après l’ameublissement
provoqué lors de l’extraction.
On distingue 2 types de foisonnement :
a. Foisonnement passager : C’est celui que l’on obtient à partir
d’un déblai sans tasser la terre (Sans compactage).
b. Foisonnement permanent : C’est celui qui reste après damage
et tassement (Compactage) de la terre mise en place.
2. Le volume du déblai à terrasser est :
Vr = 10.000 x 8 x 1,20 = 96.000 m3
3. Le volume des terres à extraire :
Volume du déblai (sol rocheux) à terrasser Vr
Vr = 10.000 x 8 x 0,5 x 1,10 = 44.000 m3
Volume du déblai (sol meuble) à terrasser Vm
Vm = 10.000 x 8 x 0,7 x 1,30 = 72.800 m3
Vex = Vr + Vm = 44.000 + 72.000 = 112.000 m3
256
4. Le nombre de camions nécessaires pour transporter la totalité
de la terre extraite :
D = 3294 x 3 x 2 = 19.764 km
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Exercice (Escalier droit)
La perspective ci-dessous représente un escalier à marches
droites.
Données : Epaisseur du plancher 20cm ; Hauteur sous plafond =
2,90m ; longueur de la trémie : 4,40m, (Voir l’Abaque).
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• Réponse
Nombre marches « N » 18
Giron « G » en cm 27.56
Reculement « R » en cm 468.44
Echappée « E » en cm 255
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