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Physio Logie
Physio Logie
Objectifs spécifiques :
Objectif spécifiques : A la fin de l'UE, les étudiants seront capables de Connaître :
- l’environnement de la cellule et les mécanismes d’échanges à travers la
membrane cellulaire
- l’excitabilité des cellules spécifiques comme les neurones et le cellules
musculaires,
- les mécanismes bioénergétiques et de thermorégulation.
Contenu d’enseignement :
Le cours est structuré autour de dix (10) chapitres
Intervention pédagogique : Cours Magistraux en présentiel et en ligne
Activités d’apprentissage : Participation aux cours en ligne.
Evaluation :
Une seule évaluation finale.
Bibliographie :
Elle est transversale et se focalise sur l’exploitation des bases de données online :
- Physiologie Humaine de Elaine N. Marieb et Katja Hoehn.
Cours de Physiologie FSS LS1-LS2
Objectifs :
Objectifs spécifiques :
I- INTRODUCTION
La matière vivante est formée de substances chimiques : les substances minérales (l’eau et
les sels minéraux) et les substances organiques.
L’eau est le principal solvant du corps ; elle représente environ les 2/3 du poids du corps. Elle
se répartie dans l’organisme dans divers compartiments.
Pour un sujet de 70 kg, l'eau correspond à 60 % du poids du corps, c'est à dire 42 litres. Il
existe des variations physiologiques individuelles en fonction de 3 paramètres :
- La teneur en graisse (de 45 % à 75 %) : il y a une relation inverse entre graisse de
réserve et contenu en eau
- L'âge : Nourrisson (75 %), vieillard (< 60 %)
Avant 6mois -------------- 72-75% PCT
6 mois- 7 ans --------------63,1%
7 ans- 16ans --------------58,4%
22 ans-58 ans -------------51,7%
71 ans-90 ans-------------50,8% PCT
- Le sexe : la proportion d’eau est relativement supérieure chez l’homme que chez la
femme en raison de la masse musculaire plus importante chez l’homme.
Les apports en eau sont effectués par l’eau de boisson et l’eau métabolique. Les pertes
s’estiment à 2300 g / jour et se répartissent comme suit :
- Pertes sensibles : 1400 g d'urine, 100 g de matières fécales et 100 g de transpiration
- Pertes insensibles : 350 g de perspiration cutanée et 350 g de perspiration respiratoire
1- Le compartiment intracellulaire
Ces petits compartiments représentent de petits volumes, mais ce sont des liquides importants
en pathologie. Ils constituent les liquides transcellulaires (compartiment transcellulaire) et se
retrouvent dans des cavités, ils ont une importance en pathologie :
- Le Liquide Cérébro-Rachidien (LCR) : méningites
- Le liquide intraoculaire : glaucome
- Le liquide pleural : pleurésie infectieuse ou d'origine hémodynamique
- Le liquide péricardique : péricardite et le syndrome de tamponnade
- Le liquide péritonéal : péritonite
- le liquide synovial
4- Le volume sanguin
Pour mesurer les volumes des compartiments liquidiens, on utilise des méthodes indirectes
(Méthodes directes impossibles).
Cette méthode consiste à remplir un sceau d’un volume V connu d’eau, ensuite on y introduit
une petite quantité Q connue d’une substance marquante. Après homogénéisation, on prélève
un échantillon de la solution homogène afin de déterminer sa concentration. Une fois la
concentration déterminée, et connaissant au début la quantité de la substance marquante, on
va calculer le volume de la manière suivante :
Les indicateurs utilisés dans ces méthodes sont choisis en fonction des compartiments à
mesurer :
- Eau totale : 3H2O (eau tritiée), deutérium (eau lourde), antipyrine
- Compartiment extracellulaire : Inuline, Sodium radioactif, Saccharose, Mannitol, ion
thiocyanate, thiosulfate de sodium.
- Volume plasmatique : Fibrinogène marqué à l'iode 31 (131I), bleu Evans
- Compartiment intracellulaire = Volume total – volume extracellulaire (CIC= ETC – CEC)
- Compartiment interstitiel = Compartiment extracellulaire – volume plasmatique
- Volume sanguin : Fer radioactif, Chrome radioactif (51Cr) ou Phosphore radioactif (32P)
2- Méthode cinétique
La décroissance de la concentration en fonction du temps dépend de sa répartition et de son
catabolisme : V = (m injectée – m détruite) / c
Il existe une relation linéaire entre concentration initiale et décroissance.
- L’équivalent : c’est la masse d’un anion qui se combine à celle d’un atome d’hydrogène
ou encore, la masse d’un cation qui se combine à celle d’un radical hydroxyle (OH-)
[A]Eq/l = [A]mol/l x Valence
Docteur Simon-Pierre ASSANE 6
Cours de Physiologie FSS LS1-LS2
L'osmole (symbole : osm ou osmol) est une unité de quantité de matière. Elle désigne une
mole de particules effectivement en solution. Elle se distingue de la mole ordinaire du fait
qu'une mole de soluté se réfère au soluté non dissous.
Par exemple, une solution à 1 mol/l de NaCl correspond à une osmolarité de 2 osmol/l. Le
groupe NaCl est en effet, en solution dans l'eau, entièrement dissocié en un ion Na+ et un ion
Cl-, il y a donc deux osmoles pour une mole de NaCl.
Une solution à 1 mol/l de CaCl2 donne une solution à 3 osmol/l : Ca2+ et 2 Cl–.
La composition des liquides de l’organisme n’est pas uniforme d’un compartiment à l’autre.
Elle se présente comme suit :
- Les ions : Na⁺, Ca⁺⁺, Cl¯, HCO23¯ sont des ions extracellulaires (leurs concentrations
sont plus élevées dans le compartiment extracellulaire que dans le compartiment
intracellulaire)
- Les ions K⁺, Mg⁺⁺, PO42-, SO4²¯ sont des ions intracellulaires (leurs concentrations
sont plus élevées dans le compartiment intracellulaire que dans le compartiment
extracellulaire)
IV- ECHANGES ENTRE SECTEURS INTRA ET EXTRA CELLULAIRES
1- La pression osmotique
- Osmose : diffusion de l'eau à travers une membrane perméable seulement à l'eau, du milieu
le moins concentré vers le milieu le plus concentré.
- Pression osmotique : c'est la contre pression qu'il faudrait exercer sur le liquide pour
empêcher la diffusion de l'eau.
- Débit d'osmose : diffusion nette d'eau.
2- La pression oncotique
Elle est due à la présence des protéines. Le pouvoir oncotique des protéines ne dépend pas du
poids moléculaire. L'essentiel de la pression oncotique du plasma est dû à la présence de
l'albumine.
Filtration Réabsorption
Valeurs :
- Extrémité artérielle des capillaires : PHs = 25 mmHg ; POs = 28 mm Hg
- Extrémité veineuse des capillaires : PHs = 10 mm Hg ; POs = 28 mm Hg
- Liquide interstitiel : PHli = - 6.3 mm Hg ; POli = 5 mm Hg
Dans des conditions physiologiques, l'osmolalité des liquides extra-cellulaires est égale à
l'osmolalité des liquides intra-cellulaires.
- Sorties :
digestive (fécès), pulmonaire (vapeur d'eau expirée), cutanée (perspiration,
sudation) ;
Au niveau des entrées, la régulation se fait par le mécanisme de la soif grâce à des récepteurs
sensibles à une augmentation de l'osmolalité plasmatique au niveau de l'hypothalamus.
Au niveau des sorties, la régulation se fait par l'hormone anti-diurétique (ou vasopressine).
Elle est produite par l'hypothalamus et sécrétée par la post-hypophyse, en réponse à une
augmentation de l'osmolalité plasmatique (mise en jeu d'osmorécepteurs hypothalamiques) ou
à une diminution du volume plasmatique (mise en jeu de volorécepteurs de l'oreillette
gauche).
En présence d'ADH (hormone antidiurétique) --> réabsorption de l'eau au niveau des reins et
concentration des urines.
En absence d'ADH (hormone antidiurétique) --> excrétion d'eau au niveau des reins et
dilution des urines.
6- Les œdèmes
Les œdèmes sont dus à une diminution de la réabsorption due elle-même à une diminution de
la POs ou à une augmentation de la PH s. Il peut y avoir de nombreuses causes :
- Diminution de la POs :
- Fuite protéique : atteinte glomérulaire, brûlures étendues, dénutrition
- Diminution de la synthèse : atteinte hépatique
- Diminution du débit lymphatique : obstacle
Objectifs :
Objectifs spécifiques :
I- INTRODUCTION
Tous les organes vivants sont constitués de cellules. La cellule est entourée par une membrane
appelée membrane plasmique ou membrane cellulaire délimitant ainsi un espace intérieur et
un espace extérieur.
C’est le 1er modèle décrit et le plus simple. A son époque, l’équipe de Danielle ne disposait
que d’un microscope optique. Selon ce modèle, la membrane cellulaire est faite de 3 couches
rigides : une couche claire de 35 A° comprise entre 2 couches sombres de 20 A°.
La densité des lipides étant plus faible que celle des protéines Danieli déduit que la couche
claire correspond à celle des lipides et la couche sombre à celle des protéines.
Cette structure de la membrane rend compte de la perméabilité relativement basse de la
membrane aux substances hydrosolubles et permet de comprendre la facilité avec laquelle les
gaz vont traverser la membrane cellulaire.
Danieli a émis l’hypothèse de l’existence de pores membranaires qui étaient petits puisqu’il
existe une importante différence de concentration des ions entre les LIC et LEC. Mais le
microscope optique est tout à fait inadapté à mettre en évidence ces pores.
Dans ce modèle, la membrane cellulaire est faite de double couche de lipides qui est faite de
molécules de phospholipides disposées radialement les unes contre les autres. Les queues
hydrophobes de ces molécules sont en regard l’une de l’autre à l’intérieur de la membrane
alors que leurs têtes dites hydrophiles sont tournées vers l’extérieur de la membrane cellulaire.
Les molécules de phospholipide de la matrice lipidique admettent des mouvements de rotation
et de latéralité, conférant ainsi à la bicouche, une structure plus dynamique se comportant
comme une mer lipidique dans laquelle flottent librement les protéines d’où le nom de la
mosaïque fluide donné à ce modèle.
Les protéines de la membrane sont de type globulaire selon leur localisation.
Elles peuvent être extrinsèques ou périphériques liées aux faces externes ou internes de la
membrane ou elles peuvent être intrinsèques ou intégrales, enchâssées dans la bicouche
lipidique. Certaines protéines intrinsèques ; dites protéines transmembranaires, comme leur
La membrane cellulaire est une structure élastique et mince dont l’épaisseur varie entre 75 et
100 A°. La membrane plasmique ou cellulaire est composée de phospholipides, de protéines
et de molécules de cholestérol.
Les phospholipides sont amphiphiles (2 pôles). Chaque élément lipidique possède un pôle
hydrophile (qui aime l’eau, tourné vers l’extérieur) et un pôle hydrophobe (qui n’aime pas
l’eau, tourné vers l’intérieur) se faisant face dans la bicouche lipidique.
Bien que la structure de base de la membrane plasmique soit déterminée par la double couche
lipidique, la plupart des fonctions spécifiques sont portées par les protéines. On distingue
différentes formes d'associations protéiques à la membrane :
Ces protéines peuvent être des protéines de structure ou des enzymes. Elles forment
parfois des canaux livrant passage à diverses substances, ou des « pompes » assurant un transport
actif à l’encontre des forces osmotiques. Ce sont parfois des récepteurs chargés de reconnaître et
de fixer certaines molécules porteuses d’informations. Et bien souvent une même molécule est à la
fois récepteur, enzyme et pompe.
La fluidité : la mobilité des lipides est nécessaire pour l’activité cellulaire. Ils peuvent
se mouvoir de différentes manières au sein de la membrane : rotation, diffusion latéral et flip
flop (passage d’un feuillet à l’autre).
La fluidité membranaire intervient dans différentes fonctions cellulaires : absorption,
sécrétion, protection, adhérence, communication, interaction avec la matrice, etc.
La fluidité est influencée par différents facteurs, des facteurs externes comme la température
(une augmentation de la température entraîne la fluidification de la membrane) et des facteurs
internes :
L’asymétrie : Toutes les membranes biologiques sont constituées de feuillets dont les
compositions lipidiques sont différentes, sauf le cholestérol qui se trouve en quantité
équivalente dans l’un ou l’autre des feuillets, pouvant basculer facilement de l’un à
l’autre.
- Le feuillet interne est caractérisé par les phosphatidyl-sérine (amphotère)
et phosphatidyl-éthanol-amine (charge négative).
- Le feuillet externe est caractérisé par la sphingomyéline (charge négative) et
la phosphatidyl-choline (charge négative).
L’asymétrie des lipides entraîne ainsi une asymétrie de la charge globale de chaque feuillet.
On visualise également une asymétrie des protéines présente dans la double couche
phospholipidique ; ces protéines participent à caractériser les propriétés de la membrane, que
cela soit du côté intracellulaire ou extracellulaire.
La plus grande asymétrie est celle présente au niveau des glucides, en effet tous les motifs
glucidiques sont localisés sur le feuillet externe de la membrane plasmique. Pour les organites
intracellulaires les sucres sont dirigés vers la lumière de l’organite. « L’arbre glucidique »
présent au niveau du feuillet externe de la membrane plasmique forme ce que l’on appelle
le glycocalix.
Entoure les cellules, formant des compartiments fermés en séparant les unes des
autres les cellules et permettant ainsi leur individualité ;
Objectifs :
Objectifs spécifiques :
I- INTRODUCTION
Des échanges permanents de substances et d’éléments s’effectuent entre les différents
compartiments de l’organisme particulièrement entre le compartiment extracellulaire et le
compartiment intracellulaire. Ces échanges sont possibles grâce aux propriétés de la
membranaire cellulaire qui est douée d’une perméabilité sélective. La perméabilité de la
membrane est variable d’une substance à une autre.
La cellule est vivante et se nourrit donc en puisant dans le milieu extra cellulaire les
nutriments nécessaires au maintien de son activité et de sa croissance. Elle rejette dans le
milieu extra cellulaire les produits de dégradation inutiles ou toxiques.
C’est à travers la membrane plasmique ou à l’aide de celle-ci que vont s’effectuer les
échanges.
Les molécules peuvent traverser la double couche par un mouvement spontané vers
l’équilibre sans apport d’énergie, dans le sens du gradient de concentration. On parle dans ce
cas de transport passif. La vitesse de diffusion est proportionnelle à la différence de
concentration de la substance de part et d’autre de la membrane.
La diffusion passive peut se faire soit par liposolubilité ou soit par les pores (diffusion
simple), ou par les transporteurs (diffusion facilitée).
Elle concerne les substances liposolubles comme l’oxygène, le gaz carbonique, l’alcool,
l’éther, le chloroforme. Ces substances traversent la membrane en se dissolvant dans la
matrice lipidique. Plus la substance est liposoluble, plus importante sera sa diffusion.
Elle concerne les molécules qui ne sont pas liposolubles mais dont le diamètre est inférieur à
celui des pores. On peut citer l’eau, les ions (Na⁺, K⁺, Cl¯, Ca⁺⁺, PO4², Mg⁺⁺).
Ces substances traversent la membrane en empruntant les pores membranaires. Les facteurs
ou éléments qui affectent ce mode transport sont :
La perméabilité relative de la membrane est par rapport aux ions sodiques. Au fur et à mesure
que le diamètre des particules augmente, la perméabilité relative diminue. La vitesse de
diffusion d’une molécule est inversement proportionnelle à la taille de la molécule.
On estime que tout au long des pores, il y a des charges positives qui sont absorbées
provenant des atomes de calcium ou de protéines et qui créent une ambiance
d’électropositivité à l’intérieur des pores gênant ainsi le passage des électrolytes chargés
positivement.
3- Diffusion à partir des transporteurs ou diffusion facilitée
Il y a des substances qui sont très utilisées au niveau de la cellule mais qui ont un diamètre
supérieur à celui des pores et qui ne sont pas liposolubles. Et comme la cellule en a besoin
pour son métabolisme, ces substances entrent dans les cellules par l’intermédiaire des
transporteurs mais suivant leur gradient de concentration. Dans ce mécanisme, la molécule ne
traverse pas directement la membrane, elle doit utiliser une protéine transmembranaire de
transport (canaux ioniques).
extrêmement rapide ;
Exemple : le glucose
La diffusion facilitée du glucose s’opère comme suit :
Un transporteur transmembranaire forme au niveau de la face extra cellulaire de la membrane,
un complexe GLU-T ; le complexe est liposoluble et diffuse dans la matrice lipidique puis
migre vers la face intracellulaire où, sous l’effet des enzymes la liaison est défaite (liaison
réversible). Le glucose est libéré dans le milieu intracellulaire tandis que le transporteur
retourne à la face externe ; donc le transporteur a subi un mouvement de translocation.
La diffusion facilitée est un phénomène saturable qui est fonction de :
- La quantité de transporteurs disponibles
- L’affinité de la substance pour le transporteur
- La disponibilité des enzymes qui favorisent les réactions chimiques
- La différence de concentration
Dans les conditions normales, la diffusion s’effectue dans les deux sens, toutefois il peut y
avoir un flux net de diffusion qui est égale à la différence entre les 02 flux. (Flux entrant et
sortant). Dans les phénomènes passifs, le mouvement se fait dans le sens du gradient de
concentration. Il va du compartiment le plus concentré vers le moins concentré : c’est la
notion de différence de concentration.
Si à un instant t quelconque, l’on applique un courant électrique aux bornes d’une membrane
cellulaire, il se crée une différence de potentiel qui augmente la perméabilité de la membrane
à des particules chargées : c’est la notion de différence de potentiel électrique.
Il s’agit de mouvements de substances d’un milieu moins concentré vers un milieu plus
concentré. C’est un mouvement contre le gradient de concentration avec consommation
d’énergie. Le transport actif exige de l’énergie et l’intervention de protéines.
Le transport actif est un processus nécessitant de l’énergie fournie par hydrolyse de l’ATP
pour rendre la structure transporteuse capable de fonctionner contre un gradient de
concentration, en l’absence de gradient de concentration et quand la substance est incapable
de diffuser à travers la membrane plasmique.
Les acides aminés, le glucose (pour pénétrer dans la cellule) et les électrolytes comme le
sodium et le potassium sont des substances nécessitant un transport actif. Elles utilisent des
pompes :
Le transporteur est une substance de nature lipoprotéique capable de pivoter autour d’un axe
central ou de se dissoudre dans la matrice lipidique.
On distingue 02 types de transport actif :
- le transport actif primaire : c’est le cas du transport du Na⁺ et du K⁺. Le Na⁺, ion
extracellulaire, est refoulé à l’extérieur de la cellule pendant que le K⁺, ion intracellulaire
est concentré à l’intérieur de la cellule. Le transporteur actif sodium- potassium est une
enzyme capable d’hydrolyser l’ATP., et est ainsi appelé pompe Na/K ATPase dépendante.
- Le transport actif secondaire : Il concerne les molécules qui vont utiliser le mouvement
du sodium pour pouvoir traverser la membrane cellulaire. Il s’agit principalement des acides
aminés. On parle de co-transporteurs (transport de 2 substances différentes de manière
IV-L’OSMOSE
Les molécules d’eau se déplacent pour diluer le milieu le plus concentré jusqu’à ce qu’il y ait
éventuellement équilibre des concentrations. C’est le mouvement de l’eau du milieu le moins
concentré vers le milieu le plus concentré. L’eau traverse la membrane de 2 manières :
- Passage lent à travers les phospholipides membranaires
- Passage rapide à travers les canaux membranaires spécifiques aux molécules d’eau : les
aquaporines
Si on dépose une cellule (contenant des solutés) dans un liquide, la membrane cellulaire
délimite un compartiment extracellulaire et un compartiment intracellulaire.
Il y a 3 cas de figure :
La diffusion de l’eau du milieu le moins concentré vers le milieu le plus concentré développe
une pression : la pression osmotique qui correspond à la pression nécessaire à empêcher la
diffusion des molécules d’eau à travers une membrane semi-perméable (perméable à l’eau
mais pas aux solutés). La pression osmotique fait toujours appel d’eau.
On utilise une solution contenant du NaCl, Albumine et Glucose. Dans la solution, le NaCl
peut s’ioniser en Na+ et Cl- tandis que le glucose et l’Albumine restent à l’état moléculaire.
Ces différentes particules en solution sont animées de mouvements. Au cours de ces
déplacements, les particules se cognent les unes contre les autres de telle sorte que celles qui
ont un élan ralenti voient leurs mouvements accélérés et celles qui ont un élan accéléré voient
leurs mouvements ralentis.
La pression osmotique exercée par une substance en solution est proportionnelle au nombre
de particules et non au poids moléculaire des particules. La pression exercée par les protéines
dans une solution est appelée la pression oncotique équivalent de la pression osmotique.
Comme la pression osmotique exercée par un soluté est proportionnelle (en nombre de
particules en solution) à la concentration du soluté estimée en nombre de particules d’ions on
utilise l’unité appelée Osmole à la place de la notion de gramme. L’osmole correspond au
nombre de particules contenue dans la molécule gramme de soluté non dissocié.
Objectifs :
Objectifs spécifiques :
1- Décrire l’origine et les principes du potentiel de repos de la membrane
cellulaire
I- INTRODUCTION
La membrane cellulaire constitue une barrière perméable : elle laisse passer des
substances quel que soit le mécanisme. Sa perméabilité est sélective (laisse passer certaines
substances et pas d’autres) et variable (laisse passer une substance plus ou moins facilement
en fonction du temps selon des régulations diverses).
Les membranes permettent donc le maintien d’une asymétrie de composition entre deux
milieux, par exemple extra et intracellulaire.
Lorsqu’un ion se trouve à des concentrations différentes de part et d’autre de la membrane,
cette variation est appelée gradient de concentration.
- L’ion diffuse rapidement d’une région de forte concentration vers une région de faible
concentration : on parle donc de gradient de concentration (ou gradient chimique).
- le transfert d’ions vers la région de charge électrique opposée correspond au gradient de
potentiel électrique (ou gradient électrique).
- Le gradient électrique et le gradient chimique correspondent au gradient électrochimique.
La diffusion à travers les canaux de la membrane se fait à partir du gradient
électrochimique de cette membrane.
Les membranes de presque toutes les cellules du corps sont traversées par des potentiels
électriques. Certaines de ces cellules comme les cellules nerveuses et musculaires sont
excitables c’est à dire capables de transmettre les impulsions électrochimiques dans leurs
membranes.
1- Origine
les charges négatives et positives des 2 côtés de la membrane d’où le nom d’une pompe
électrogène attribuée à la pompe Na+/K+.
On peut enregistrer un potentiel entre les bornes de la membrane d’une fibre musculaire par
introduction d’une microélectrode dans cette fibre et d’une autre microélectrode dans le
liquide physiologique qui baigne les fibres. Lorsque la microélectrode pénètre dans la fibre
musculaire, on assiste à une chute brutale du potentiel allant jusqu’à -90mv, ce qui correspond
au potentiel de repos de cette fibre musculaire.
Si l’on se place dans le cas d’une seule espèce ionique, l’équation de NERSNT permet le
calcul de la valeur du potentiel de repos.
Les ions Cl- subissent une situation comparable mais inversée. Les forces de diffusion ont
tendance à les faire rentrer à l’intérieur de la cellule et les forces électrostatiques à les faire
sortir de la cellule.
ECl = 60 log [Cl-] ext/[ Cl-] int (à 35° C)
ECl = 60 log 103 / 4 = 60 x 1,43= - 86 Mv
Le potentiel de membrane est ainsi donné par l’équation de GOLDMAN qui dépend de la
perméabilité (Pion) de chaque ion par rapport à la membrane et de leurs concentrations.
2- Les phases du PA
La dépolarisation
Elle correspond à une inversion de la polarité à l’intérieur de la cellule c’est à dire
qu’elle devient chargée positivement. Ceci est dû à l’importante augmentation de la
perméabilité membranaire aux ions Na⁺ qui diffusent rapidement vers l’intérieur de la cellule
et fait passer le potentiel électrique de -70 mv à près de + 65mv.
La Repolarisation
Elle correspond à une augmentation de la perméabilité des ions K⁺ et la sortie massive
des ions K⁺ de l’intérieur vers l’extérieur de la cellule et une diminution simultanée des ions
Na⁺. Ce qui ramène le potentiel membranaire à son état de repos.
NB : Il existe parfois une sortie excessive des ions K⁺ entrainant une hyperpolarisation.
La Restauration
Elle correspond à un transport du Na⁺ en dehors de la cellule et une diffusion de K⁺ à
l’intérieur de la cellule : c’est la pompe Na⁺/K⁺ qui joue un rôle important dans la restauration
du potentiel d’action, et le retour au potentiel de repos.
Dans une fibre amyélinisée, la propagation du potentiel d’action se fait de proche en proche.
A partir du point stimulé, il y a naissance des courants locaux qui facilitent la perméabilité de
la membrane cellulaire aux ions Na⁺. Ce qui va favoriser une dépolarisation au point stimulé.
Grâce à ces courants locaux, la dépolarisation gagne de proche en proche la membrane,
jusqu'à ce que toute la membrane soit dépolarisée. Le processus de dépolarisation dans une
fibre isolée circule dans les 02 sens. Lorsqu’un potentiel d’action est déclenché à n’importe
quel point de la membrane d’une fibre normale, le processus de départ s’étendra sur toute la
membrane. C’est la loi du tout ou rien Le potentiel d’action dure normalement presque aussi
longtemps à chaque point de la membrane, par conséquent la repolarisation se produit d’abord
au niveau du stimulus initial avant de s’étendre progressivement dans les 02 sens.
La gaine de myéline est une structure isolante qui empêche les échanges entre les milieux
intra et extra cellulaires. Elle est interrompue à intervalles réguliers en des points appelés
Nœuds de Ranvier. En ces nœuds, le potentiel de membrane est très élevé d’environ 500 fois
par rapport aux structures classiques (amyélinisées).
Lorsqu’il y a dépolarisation en un nœud de Ranvier, la circulation du potentiel d’action va se
faire d’un nœud à un autre : c’est la propagation saltatoire (par sauts) du potentiel d’action.
L’influx nerveux est la propagation du potentiel d’action le long de la fibre nerveuse. Cet
influx se propage beaucoup plus rapidement dans une fibre myélinisée que dans une fibre
amyélinisée car le seuil de stabilité est rapidement atteint dans les fibres myélinisées et
d’autre part car il y a de grands espaces qui sont sautés.
L’influx nerveux se propage encore beaucoup plus rapidement dans les grosses fibres que
dans les petites ; la vitesse de l’influx nerveux dans la fibre myélinisée dépend du diamètre de
la fibre.
Objectifs :
Objectifs spécifiques :
1- Décrire l’organisation structurale du neurone
I- INTRODUCTION
Les cellules du système nerveux peuvent être divisées en deux grandes catégories: les cellules
nerveuses ou neurones et toute une variété de cellules appelées cellules gliales. A côté des
cellules neuronales existent également dans le système nerveux, les cellules de la
vascularisation cérébrale, les cellules épendymaires qui tapissent les ventricules cérébraux et
les cellules microgliales ou cellules de la microglie.
Les cellules gliales (parfois dénommées cellules de soutien) sont 10 fois plus nombreuses que
les neurones. Elles sont incapables d'émettre des signaux électriques (elles n'ont ni axone ni
dendrite). Si elles ne participent pas directement à la production des signaux électriques (rôle
dévolu aux neurones), elles contribuent à maintenir les neurones en état d'émettre des signaux.
Elles assurent le maintien de l'environnement ionique des neurones, la modulation de la
fréquence de propagation des signaux nerveux, la modulation de l'action synaptique (par
contrôle de l'absorption des neurotransmetteurs), l'aide à la récupération après lésion du SN, le
remodelage nerveux… Elles assurent donc l'homéostasie du milieu immédiat entourant les
neurones, contribuant au fonctionnement cérébral, en étroite synergie avec la fonction
neuronale. De morphologie et fonctions très différentes, ces cellules sont:
Les astrocytes : Ce sont les cellules gliales les plus nombreuses et on ne les trouve
que dans le cerveau et la moelle. Elles comblent l'espace situé entre les neurones et émettent
des prolongements complexes qui leur donnent une forme d'étoile (d'où leur nom). Leur rôle est
encore en grande partie inconnu. Leur fonction principale est de maintenir l'environnement
chimique extracellulaire adéquat pour la production des signaux nerveux. Les astrocytes
forment une sorte d'enveloppe autour des jonctions synaptiques, contribuant à réduire la
diffusion des neurotransmetteurs qui ont été libérés.
Les oligodendrocytes : présents uniquement dans le SNC (cerveau et moelle spinale),
fabriquent les gaines de myéline autour de certains neurones (mais pas tous). Les cellules de
Schwann sont l'équivalent de ces cellules dans le SNP. Un oligodendrocyte contribue à la
myélinisation de plusieurs axones, la cellule de Schwann ne myélinise qu'un seul axone.
Un neurone, ou cellule nerveuse, est une cellule excitable constituant l'unité fonctionnelle de
base du système nerveux. Les neurones assurent la transmission d'un signal
bioélectrique appelé influx nerveux. Le nombre total de neurones du cerveau humain est
estimé à 100 milliards. Le cerveau n'est pas le seul organe à avoir une forte concentration de
neurones : l'intestin par exemple en compte selon les estimations, environ 500 millions. Les
neurones seraient approximativement aussi nombreux que les cellules gliales, seconds
composants du tissu nerveux assurant plusieurs fonctions dont le soutien et la nutrition des
neurones.
1- Organisation structurale
Le neurone est composé d'un corps appelé péricaryon ou corps cellulaire ou encore soma, et
de deux types de prolongements : l'axone, unique, qui conduit le potentiel d'action de manière
centrifuge, et les dendrites, qui sont en moyenne 7 000 par neurone et qui conduisent les
potentiels d'action de manière centripète. La morphologie, la localisation et le nombre de ces
prolongements, ainsi que la forme du soma, varient et contribuent à définir différentes
familles morphologiques de neurones. Par exemple, il existe des neurones unipolaires ou
multipolaires.
Le diamètre du corps des neurones varie selon leur type, de 5 à 120 μm. Il contient le noyau,
bloqué en interphase et donc incapable de se diviser, et le cytoplasme. On trouve dans le
cytoplasme le réticulum endoplasmique rugueux (formant les corps de Nissl des
histologistes), les appareils de Golgi, des mitochondries et des neurofilaments qui se
regroupent en faisceau pour former des neurofibrilles.
L'axone (ou fibre nerveuse) a un diamètre compris entre 1 et 15 μm, sa longueur varie d'un
millimètre à plus d'un mètre. Le cône d'émergence, région extrêmement riche
en microtubules, constitue l'origine de l'axone. Il est également appelé zone gâchette car il
participe à la genèse du potentiel d'action. Il décrit un trajet plus ou moins long (quelquefois
plusieurs mètres) avant de se terminer en se ramifiant (c'est l'arborisation terminale). Chaque
Certains axones sont recouverts d'une gaine de myéline, formée par des cellules gliales,
les cellules de Schwann dans le système nerveux périphérique, et les oligodendrocytes dans
le système nerveux central. On estime qu'environ un axone sur trois est recouvert de myéline.
Le recouvrement des axones par la myéline est en fait discontinu, séparé par les nœuds de
Ranvier, lesquels sont isolés par des astrocytes. Ce recouvrement permet une plus grande
vitesse de passage de l'information nerveuse.
Les dendrites sont nombreuses, courtes et très ramifiées dès leur origine. Elles sont parfois
recouvertes d'épines dendritiques. Contrairement à l'axone, elles ne contiennent pas de
microvésicules permettant la transmission de l'information à l'extérieur du neurone. La
dendrite conduit l'influx nerveux, induit à son extrémité, jusqu'au corps cellulaire : c'est un
prolongement afférent.
Les axones sont rassemblés en faisceaux, eux-mêmes reliés par du tissu conjonctif
(endonèvre et périnèvre) formant les tractus et les nerfs.
2- L’influx nerveux
Le potentiel de repos
Au repos, il existe une différence de potentiel négative (de l'ordre de -60 mV à -90 mV, c'est
le potentiel de repos) entre la face intracellulaire de la membrane du neurone et sa face
extracellulaire. Cette différence de potentiel résulte d'une différence de concentration
en ions entre l'intérieur et l'extérieur du neurone secondaire à une perméabilité sélective de la
membrane plasmique et d'autre part à des courants ioniques actifs transmembranaires (par
exemple, la pompe sodium-potassium ATP-asique). Il existe également des courants de fuite
concernant les ions potassium vers le milieu extracellulaire par des canaux
ioniques spécifiques transitoirement ouverts (à cause des fluctuations électro-chimiques
locales).
Le potentiel d’action
Le potentiel d'action (PA) est un phénomène électrique qui présente deux propriétés
remarquables:
- lorsqu'il se développe, il le fait d'une manière « tout ou rien »;
- lorsqu'il est émis en un point, il se propage sans atténuation.
- la phase de dépolarisation qui atteint d'emblée dans un temps très court, le plus
souvent inférieure à la milliseconde, une amplitude maximale (pic ou "spike"), voisine
de 110 mV;
- la phase de repolarisation du potentiel d'action est également rapide (comprise entre
1 et 3 ms en moyenne pour la plupart des cellules excitables), le potentiel de
membrane revenant alors vers son niveau initial;
- la phase d'hyperpolarisation : souvent, à la fin de la phase de la repolarisation, le
potentiel de membrane atteint une valeur plus négative que le niveau du potentiel de
repos. Le retour à la valeur de potentiel initiale se fait alors selon un décours
relativement lent (quelques millisecondes).
rapidement des ions potassium (K+) sortent de la cellule en passant à travers d'autres canaux
ioniques, perméables au potassium. Le potentiel de membrane décroît pour aboutir à une
valeur plus basse que la valeur du potentiel de repos : on parle de repolarisation puis
d'hyperpolarisation. Puis il y a une phase de retour à la normale grâce à l'action d'une pompe
ionique ATP-asique sodium-potassium dépendante. La variation locale, transitoire et
stéréotypée du potentiel transmembranaire de l'axone comprenant la dépolarisation et la
repolarisation, s'appelle le potentiel d'action. Il ne dure que quelques millisecondes. Le
potentiel d'action, ou influx nerveux, se propage de proche en proche le long de l'axone du
neurone, ou d'un nœud de Ranvier à l'autre (conduction saltatoire).
Remarques :
1. Lorsque les canaux sodiques sont ouverts, la membrane est totalement insensible aux
stimuli additionnels. La cellule est en période réfractaire absolue. Durant la
repolarisation, la membrane peut être stimulée par un stimulus très important. Cette
période est appelée période réfractaire relative.
2. Suite à l'existence d'un potentiel seuil (seuil d’excitation), le potentiel d'action suit la
loi du "tout ou rien".
La rhéobase correspond à l’intensité minimale qu’il faut appliquer à la fibre nerveuse pour
qu’elle réagisse.
La Chronaxie est le temps au bout duquel la fibre nerveuse réagit lorsqu’on lui applique une
stimulation équivalente au double de la Rhéobase.
Temps utile : C’est le temps qu’il faut à la fibre nerveuse pour réagir.
Les post-potentiels
- Post potentiel négatif (PPN) : lorsque les ions K+ diffusent en dehors de la cellule, il se
produit une accumulation de ces ions dans les environs immédiats de la cellule, ce qui
crée une ambiance électropositive.
- Post-potentiel positif : la pompe à sodium ramène une plus grande quantité des ions
Na+ à l’extérieur qu’elle ne ramène d’ions K+ à l’intérieur.
LA TRANSMISSION SYNAPTIQUE
Objectifs :
Objectifs spécifiques :
I- INTRODUCTION
Le terme synapse désigne les connexions entre neurones (synapses interneuronales) mais
aussi celles entre neurones et cellules effectrices comme les cellules musculaires et
glandulaires (synapses neuro-effectrices) et celles entre cellules réceptrices et neurones. C'est
au niveau de ces contacts que s'effectue la transmission des informations d'une cellule à une
autre : la transmission synaptique. Il y en a de 1 à plus de 100 000 par neurone (moyenne
10 000).
On distingue, selon des critères morphologiques et fonctionnels, plusieurs types de
synapses parmi lesquelles :
• Les synapses chimiques qui se caractérisent morphologiquement par la présence d'un
espace entre les membranes plasmiques des cellules connectées, espace appelé fente
synaptique. Dans ce cas, une molécule chimique, le neurotransmetteur, transmet les
informations de la cellule présynaptique à la cellule post-synaptique. Elles sont très
majoritaires chez l'homme.
• Les synapses électriques ou jonctions communicantes qui se caractérisent
morphologiquement par l'accolement des membranes plasmiques des régions cellulaires ainsi
connectées. Dans ce cas, les signaux électriques sont directement transmis d'une cellule à l'autre
sans intermédiaire chimique. Ces synapses sont rares dans le système nerveux central.
• Les synapses mixtes formées par la juxtaposition d'une synapse chimique et d'une jonction
communicante.
L'élément postsynaptique peut être la membrane d'un axone, d'un péricaryon, d'une
dendrite, d'une cellule somatique (exemple : cellule musculaire). Suivant leur effet, on
différencie les synapses excitatrices et les synapses inhibitrices.
neurotransmetteur peut provoquer soit une excitation soit une inhibition au niveau
postsynaptique selon la nature du canal ionique affecté à la liaison du neurotransmetteur.
2- Sommation spatiale
La stimulation séparée des fibres peut ne pas entrainer des réponses réflexes d’un même nerf
efférent, ce qui veut dire que chacune de ces stimulations ont été infraliminaire. Si l’on
stimule les deux fibres simultanément, la réponse réflexe apparaît.
Prises isolément, les décharges post-synaptiques ne permettent pas à la fibre post-synaptique
d’enregistrer le PA mais associées, ces 2 décharges atteignent le seuil d’excitabilité et sont
donc efficaces. La sommation des PPSE est une sommation algébrique (sommation spatiale).
3- Sommation temporaire
Lorsqu’on stimule de façon répétée et rapprochée un nerf, l’effet de la 1 ère décharge n’est
pas dissipé avant l’arrivée de la 2e décharge. Par conséquent les différents PPS
s’additionnent on parle alors d’une sommation temporelle.
Un neurone peut être soit entièrement excitateur ou inhibiteur (libère un seul médiateur
chimique).
4- Caractéristiques de la transmission synaptique
- le PH
- l’Oxygène (acide = CO2)
- médicaments : la caféine, théophylline augmentent la transmission synaptique
tandis que les anesthésiques diminuent la transmission synaptique.
Objectifs :
Objectifs spécifiques :
I- INTRODUCTION
Les muscles squelettiques sont les muscles attachés aux os par le tendon. Un muscle est
constitué de plusieurs faisceaux musculaires entourés d’une membrane appelée périmysum.
Un faisceau musculaire est constitué de plusieurs fibres musculaires (cellule musculaire
squelettiques)
Dans un petit faisceau musculaire, les fibres sont contiguës et tout élément conjonctif est
exclu. Des capillaires nombreux irriguent le tissu musculaire et deux sortes de fibres
nerveuses – les unes sensitives, les autres motrices – s’observent çà et là.
L’unité de base du tissu musculaire squelettique est la fibre musculaire. Ces fibres
s’apparentent à de longues formes cylindriques contenant noyaux, mitochondries, réticulum
endoplasmique et myofibrilles.
Sur une coupe longitudinale, la fibre musculaire apparaît comme une cellule géante dont
le diamètre varie de 10 à 100 µm et dont la longueur peut atteindre 30 cm de longueur.
La membrane plasmique est doublée extérieurement d’une paroi cellulaire inerte,
relativement épaisse (1 µm) : le sarcolemme.
Le cytoplasme comprend deux parties : l’une homogène est le sarcoplasme ; l’autre
régulièrement striée, est formée de faisceaux de fibrilles.
glycogène aliment musculaire par excellence. Il est coloré en rouge par une hémoglobine
spéciale, la myoglobine, capable de fixer de l’oxygène.
Les fibrilles musculaires, ou myofibrilles, sont des cylindres allongés, faits de disques
alternativement clairs et sombres
Chaque disque sombre ou disque A, présente en son milieu une bande plus claire, dite bande
H. Chaque disque clair est formé en réalité de deux disques I séparés par la strie Z.
Les disques de même teint se trouvant sensiblement au même niveau, leur succession
détermine sur l’ensemble de la fibre une striation transversale très nette à laquelle s’ajoute une
striation longitudinale plus fine due à la présence de lames de sarcoplasme séparant les
faisceaux de fibrilles.
L’unité contractile, sarcomère, est la portion de fibrille comprise entre deux stries Z
consécutives ; un sarcomère comprend donc deux disques I séparés par un disque A.
Sur une coupe transversale, on distingue parfois les faisceaux de fibrilles, surtout si le
sarcoplasme est abondant. On peut également vérifier la continuité du sarcoplasme et la
position périphérique des noyaux.
sur une coupe transversale, chaque myofibrille présente un aspect différent suivant que la
coupe affecte : la strie Z, la zone I, la zone A (H exclu), la bande H (M exclu) ou la strie M.
Fibres de Type I : fibres oxydatives à contraction lente et résistantes à la fatigue. Ces fibres
contiennent beaucoup de myoglobine, de mitochondries et de capillaires (fibres rouges). Ce
sont des fibres qui scindent lentement l’ATP (adénosine-triphosphate) et sont petites en
diamètre. Elles sont surtout retrouvées dans les muscles posturaux comme les muscles du cou.
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Fibres de Type IIA : fibres oxydatives à contraction rapide et résistantes à la fatigue. Ces
fibres contiennent beaucoup de myoglobine, de mitochondries et de capillaires mais, elles
possèdent une coloration intermédiaire (fibres intermédiaires). Elles se retrouvent
généralement en grand nombre dans les muscles de la jambe des athlètes.
Fibres de Type IIB : fibres glycolytiques à contraction rapide et sensibles à la fatigue. Ces
fibres contiennent peu de myoglobine, de mitochondries et de capillaires (fibres blanches).
Elles ont une haute teneur en glycogène et possèdent le plus grand diamètre. On les retrouve
en grand nombre dans les muscles du bras.
Les fibres oxydatives produisent de l’ATP par le système aérobique, tandis que les fibres
glycolytiques le produisent par le système anaérobique (système plus lent, donc les fibres sont
plus sensibles à la fatigue). Même si la plupart des muscles squelettiques contiennent une
combinaison des trois types de fibres, les fibres d’une même unité motrice sont toutes d’un
seul type.
Une unité motrice est formée par un neurone moteur ainsi que toutes les fibres musculaires
que ce dernier stimule. Les différents types sont utilisés selon le besoin de la contraction. Par
exemple, un effort léger, nécessitant une faible contraction, n’activera que les unités motrices
reliées aux fibres de type I (contraction lente); un effort plus soutenu (contraction forte)
activera les fibres à contraction rapide de type IIB et un effort intense, nécessitant une
contraction maximale, activera en plus les fibres IIA qui sont résistantes à la fatigue.
Un athlète qui effectue un sport d’endurance (course ou natation par exemple) modifie
graduellement certaines fibres glycolytiques (type IIB) en fibres oxydatives (type IIA).
Généralement, le nombre total des fibres musculaires squelettiques ne varie pas. Ces fibres
musculaires transformées présentent un diamètre plus élevé, un nombre de mitochondries et
de capillaires plus grand et une force accrue. Dans ce type d’entraînement, la masse
musculaire augmente peu. En opposé, les haltérophiles, qui demandent une force élevée
pendant un court laps de temps, accroissent la taille et la force des fibres glycolytiques à
contraction rapide. Cet accroissement de la taille est dû à une synthèse accrue des filaments
fins et épais.
III- LE SARCOMERE
Le muscle squelettique est dit "strié" en raison de son aspect au microscope optique. Une
bande sombre (bande A : anisotrope) alterne avec une bande plus claire (bande I : isotrope).
Chaque bande I est elle-même coupée transversalement par une ligne étroite et sombre : la
strie Z. Une zone plus claire, la bande H, partage la bande A en son milieu. Cette striation est
due à la présence de filaments contractiles d'actine et de myosine, disposés longitudinalement.
Le sarcomère (longueur au repos = 3 µm), segment de myofibrille compris entre deux stries Z
successives, est l'unité de contraction élémentaire. Il contient des filaments fins d'actine et des
filaments épais de myosine. La bande H ne contient que des filaments épais de myosine; les
parties terminales de la bande A contient à la fois des filaments épais de myosine et des
filaments fins d'actine; la bande I ne contient que des filaments fins d'actine.
1- La myosine
Chaque filament épais de myosine se compose d'environ 150 à 360 molécules de myosine,
assemblées à la manière d'une torsade. Chaque molécule de myosine possède une partie
céphalique (tête de myosine), scindée en deux, siège de l'activité ATPasique. Cette partie
céphalique (tête de myosine) s'articule avec une partie cervicale, la partie céphalique et la
partie cervicale constituant la méromyosine lourde. Cette méromyosine lourde est réunie à
une partie caudale: la méromyosine légère. La mobilité de la partie cervico-
céphalique (méromyosine lourde), à la manière d'une articulation, permet la fixation
réversible de la myosine avec l'actine (formation du complexe actine-myosine) et le
glissement des filaments d'actine et de myosine les uns sur les autres.
2- L’actine
Les filaments d'actine sont attachés par une de leurs extrémités à la strie Z et se prolongent
parallèlement à l'axe de la myofibrille jusqu'à la partie médiane du sarcomère, le long de la
bande I puis dans la bande A. Ils sont constitués de deux chaînes (actine F), enroulées en
double hélice, d'une protéine globulaire : l'actine G et de 2 autres protéines :
la tropomyosine, qui s'étend dans la gouttière de l'hélice d'actine, et la troponine (TN), qui se
fixe de place en place sur la tropomyosine (environ toutes les 8 molécules d'actine).
La troponine est rattachée à la chaîne de tropomyosine. Elle présente une grande affinité pour
le calcium. Au repos (en absence du calcium), la tropomyosine forme avec la troponine un
complexe qui inhibe les interactions entre les filaments d’actine et de myosine donc complexe
tropomyosine et troponine occupe le site d’action de l’enzyme sur le substrat.
V- LA CONTRACTION MUSCULAIRE
1- Source d’énergie
La contraction musculaire est un travail qui nécessite de l’énergie provenant de la dégradation
de l’ATP. La quantité d’ATP utilisée est proportionnelle au travail fourni. La quantité d’ATP
disponible souvent dans la fibre musculaire est faible. Il existe deux sources pour le
renouvellement de l’ATP :
- La créatine phosphate
- La myokinase
et la myosine, le redressement des têtes de myosine (45° => 90°) et la formation d'un
nouveau complexe myosine-ATP. Si la concentration du Ca2+ intracellulaire est
suffisamment élevée, le cycle se reproduit. Au cours d'une même contraction, le cycle
se reproduit plusieurs fois. Plus le nombre de cycles est grand, plus le
raccourcissement est important : une secousse musculaire peut entraîner jusqu'à 50%
de raccourcissement du muscle.
5. Le mécanisme prend fin quand la concentration du Ca2+ intracellulaire est inférieure à
1 µmol/l (concentration de repos) et que les sites calciques de la TN-C sont libres.
2- Propriétés mécaniques
La tension musculaire est la force qu’exerce un muscle sur un objet au cours de sa
contraction. La charge se définit à l’inverse comme étant la force exercée par un objet sur un
muscle.
Un muscle se contracte de plusieurs façons :
- Contraction isométrique
Au cours de cette contraction les muscles ne fournissent pas du travail extérieur, la longueur
du muscle est constante, mais la tension déplacée par le muscle varie. Cette contraction
destinée à éviter les déplacements d’un segment de membres en s’opposant à la force de
gravité ou en soutenant un objet dans une position fixe.
- Contraction isotonique
Au cours de cette contraction, le muscle effectue un travail mécanique. Il se contracte en
déplaçant le point d’application de sa force. Ici la longueur du muscle varie mais la tension
reste constante.
3- Propriété élastique
Le muscle peut être représenté par l’association d’un composé contractile en parallèle avec un
composé élastique. Cette propriété élastique du muscle est assurée par les tendons.
4- Sommation et tétanos
Un choc électrique unique et liminaire (efficace) appliqué à un nerf moteur entraîne une
secousse musculaire.
Plus l’intensité du stimulus augmente, un plus grand nombre de fibres musculaires sont mis
en jeu. Lorsqu’on applique deux stimulations efficaces avec un délai raccourci, la deuxième
secousse peut intervenir durant la phase de relâchement de la 1ère secousse : c’est le
phénomène de sommation.
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Si l’on applique une série de stimulations à intervalle de temps de plus en plus courts on a une
sommation plus importante.
Selon la fréquence des stimulations, on a 2 cas de tétanos :
- Le tétanos imparfait : lorsque la fusion mécanique des contractions est incomplète
- Le tétanos parfait : lorsque la fusion mécanique des contractions est complète.
Dans tous ces 2 cas, une contraction soutenue ou répétée entraînera la fatigue musculaire qui
résulte le plus souvent de l’épuisement de l’ATP ou l’épuisement d’O 2.
Cette fatigue musculaire due au déficit d’O2 va entraîner un métabolisme incomplet du
glucose pour aboutir à la formation de l’acide lactique. D’autres facteurs interviennent dans la
fatigue musculaire :
- La disponibilité du calcium
- Altération des myofibrilles
LA BIOENERGETIQUE
Objectifs :
Objectifs spécifiques :
I- INTRODUCTION
La bioénergétique est l’étude des transformations d’énergie qui s’opèrent dans l’organisme.
L’énergie dont dispose l’organisme est sous forme chimique, fournie par les aliments. Cette
énergie chimique est transformée en énergie assimilable par l’organisme grâce à des réactions
de dégradation et d’oxydation. L’étude de la transformation de l’énergie chimique en énergie
assimilable par l’organisme (travail, chaleur, électricité) se fait en utilisant les principes de la
thermodynamique.
Dans un système isolé c’est-à-dire sans échanges avec l’extérieur, l’énergie totale reste
constante. L’énergie se transforme mais se conserve alors que le travail et la chaleur ne se
conservent pas. Pour un organisme vivant qui n’est pas un système isolé, la conservation de
l’énergie exprime que : « l’énergie fourni = l’énergie libérée »
Dans une suite de réactions chimiques, l’énergie libérée ne dépend que de l’état initial et de
l’état final et non des états intermédiaires.
C + O2 CO + ½ O2 + E (25,8 Cal)
Etat initial Etat intermédiaire
L’énergie se conserve mais sa qualité se modifie. Elle n’est pas en totalité utilisable pour
fournir le travail mécanique ou à faire des synthèses chimiques, alors qu’elle est en totalité
convertie en chaleur.
Dans un système isolé, l’énergie se conserve mais se dégrade. Le passage d’une forme
d’énergie à une autre, procède de façon à ce que l’aptitude de l’énergie totale à produire du
travail diminue.
1- La calorimétrie directe
Elle permet de mesurer l’énergie dissipée. Les conditions dans lesquelles, le travail se fait
sont :
- Le sujet est au repos et toute l’énergie dissipée apparaît sous forme de chaleur
- Le sujet fournit un travail mécanique, on convertit ce travail en chaleur (Q) et on
rajoute l’énergie dissipée.
Il s’agit d’une enceinte adiabatique dans laquelle on place un animal et de la glace fondante.
La chaleur dégagée par l’animal sert à fondre la glace. A la fin de l’expérience, on mesure la
quantité de glace fondue et connaissant la quantité de chaleur nécessaire pour faire fondre 1 g
de glace, on détermine la quantité de chaleur dégagée. Cette méthode donne lieu à des
critiques car l’animal n’est pas dans les conditions standards de température pour son
métabolisme. La thermorégulation a dû intervenir pour maintenir la température du corps
constante faussant ainsi les données de mesure.
Il s’agit d’une enceinte adiabatique contenant le sujet en expérience. On fait circuler à travers
la chambre un volume d’eau dont on règle le débit de façon à ce que la température de l’eau à
l’entrée de la chambre ne varie. La chaleur dégagée par le sujet est emportée par le court de
l’eau. Cette chaleur est appelée chaleur sensible ou rayonnée (QS).
QS = V (Ө2-Ө1) K
La partie plus ou moins importante de la chaleur émise par le sujet est emportée par
évaporation cutanée et pulmonaire d’eau : C’est la chaleur latente (QL). On la mesure de la
façon suivante : l’air de la chambre est mis en circulation dans un circuit fermé, l’air sortant
de la chambre passe à travers les absorbants d’eau et des gaz carboniques qui retiennent la
vapeur d’eau éliminée par le sujet. Pour connaître la quantité d’eau éliminée, on pèse ses
absorbants avant et après l’expérience. On sait que à 37°C, 1 kg d’eau vaporisée absorbe 580
Cal. Ainsi, on peut déterminer la chaleur latente. La technique paraît simple mais elle a peu
d’application car elle exige un appareillage encombrant et coûteux.
Q = Q S + QL
2- La calorimétrie indirecte
Selon la théorie, la calorimétrie alimentaire est facile. Pour cela il suffit de connaître l’énergie
métabolisable fournie par les aliments et de s’assurer que le sujet en est en régime
stationnaire. La détermination de l’énergie métabolisable fournie par les aliments se fait de
deux façons.
- Soit en brûlant dans la bombe calorimétrique, une partie des aliments ingérés de même
qu’une partie de ces excréments.
- Soit en constituant la composition chimique et quantitative des aliments ingérés, on
fait alors la somme des énergies métabolisables fournies par chacun des groupes
d’aliments, en multipliant leur poids par leur valeur énergétique respective.
Si toutes les substances alimentaires sont utilisées par l’organisme, les éliminations doivent
contenir autant de carbone et d’azote que les ingestions, sinon l’organisme aura retenu ou
fourni la différence que révèle le bilan de matières. Le bilan de matières est réalisé en
déterminant les quantités de carbone et d’azote dans les ingestions et dans l’élimination en
utilisant les 3 trois grands constituants alimentaires. C’est ainsi que :
- les protéines contiennent 16% d’azote et 33,6% de carbone.
- Les glucides contiennent 0% d’azote et 40% de carbone
- Les lipides contiennent 0% d’azote et 76,5% de carbone.
Pour les éliminations, il faut recueillir la totalité des urines, des déchets et des gaz respirés
pour y doser leur teneur en azote et en carbone.
La difficulté principale est l’obligation de connaître la quantité de CO2 éliminée car c’est la
forme principale d’élimination de carbone.
Le bilan d’azote correspond à la différence entre l’azote ingéré et l’azote éliminé (il peut être
positif ou négatif).
Le bilan de carbone suit le même processus.
Le bilan d’azote correspond aux variations de la teneur en protéines. Ainsi
Il faut corriger le bilan de carbone en tenant compte du carbone des protéines ; le carbone
restant (non protéine) est le carbone des lipides.
1g C 1,307g Lipides
Il reste alors à multiplier la quantité de protéines de même que la quantité de lipides par les
valeurs énergétiques de ces aliments respectifs (Pour déterminer l’énergie de réserve)
Exercice
Cette calorimétrie repose sur la quantité d’O2 utilisée pour oxyder les nutriments.
Comme l’organisme tire son énergie de l’oxydation des substances alimentaires, il est évident
que si la quantité de substances brûlées augmente, la quantité d’énergie augmente également
d’une façon proportionnelle et donc la quantité d’O2 augmente.
Pour une alimentation mixte, on peut déterminer le quotient non protéique qui sera égal à :
- Eudiomètre de HALDANE
La formation d’un fœtus de 3 kg coûte à la femme enceinte 11 000 cal reparties sur 9 mois de
gestation ce qui représente 40 cal par jour. Ainsi la gestation n’entraine qu’une faible
augmentation de la dépense d’énergie de l’organisme maternel.
Par contre l’énergie requise pour la croissance d’un enfant est importante. On estime qu’un
nourrisson de 4 kg augmente de 31g de poids/jr.
La fraction de l’énergie totale utilisée par la croissance chez le nourrisson diminue avec
l’âge : 1 mois : 40% ; 3 mois : 36% ; 9 mois : 21%
En régime stationnaire chez l’adulte observé sur un intervalle de temps assez long, le poids
reste constant. L’énergie dégagée est égale à l’énergie fournie par les aliments.
Activité musculaire
Si l’on compare la dépense d’énergie d’un organisme au repos et la dépense de cet organisme
en activité musculaire, on observe qu’elle est plus grande dans le second cas. Le supplément
de dépense par rapport au repos représente le coût énergétique du travail fourni.
Il convient de remarquer que par activité musculaire, on entend non seulement celle qui se
traduit par le mouvement mais aussi l’activité statique développée par le muscle pour le
maintien de la posture du corps : c’est le tonus musculaire.
Les dépenses dues à l’activité musculaire ne peuvent être annulées que dans la position qui
permet un relâchement musculaire complet.
La dépense d’énergie est plus grande pendant la période consécutive à la prise d’aliment que
pendant le jeûne. C’est ce supplément d’énergie qui est appelé ADS (Activité Dynamique
Spécifique).
La particularité de l’ADS est de ne pouvoir être utilisée ni pour l’activité musculaire, ni pour
les réactions de synthèse mais plutôt d’apparaître obligatoirement sous forme de chaleur.
Toutefois cette chaleur peut être utilisée pour la thermorégulation si l’organisme est placé
dans une température extérieure basse.
Par contre, si l’organisme est placé à la température de neutralité ou au-dessus d’elle, l’ADS
des aliments serait alors une énergie perdue.
L’ADS est une fraction de la valeur énergétique des aliments, elle est variable suivant la
nature des aliments. Elle est élevée pour les protéines (30%), beaucoup plus faible pour les
glucides et les lipides.
L’ADS des aliments représente le coût énergétique de l’ensemble des transformations que
subissent dans l’organisme les constituants alimentaires probablement à leur utilisation.
La température extérieure
Chez les êtres vivants, les échanges d’énergie varient avec la température extérieure. Les
échanges d’énergie s’établissent de manière différente chez les poïkilothermes et les
homéothermes.
- Les poïkilothermes
Ce sont les animaux qui ne peuvent pas maintenir la température de leurs corps constante.
Chez ces animaux, la température du corps suit de près les fluctuations de la température du
milieu ambiant. Leurs dépenses d’énergie doublent pour une élévation de la température de
10°C.
- Les homéothermes
Ils sont capables de maintenir constante la température des parties profondes du corps. Chez
ces espèces dont l’homme fait partie, la dépense d’énergie augmente quand la température
extérieure s’écarte de la température de neutralité thermique, et ceci à des fins de
thermorégulation. La valeur de la température de neutralité thermique est de 26°c chez
l’homme nu ; 29°c chez le rat ; 21°c chez l’homme vêtu.
La température de neutralité thermique représente la valeur de la température ambiante pour
laquelle la température profonde du corps est maintenue à sa valeur normale sans
intervention du mécanisme de thermorégulation.
Le métabolisme basal ainsi mesuré est exprimé en fonction de la surface corporelle et par
heure. Il existe les variations du métabolisme basal d’une espèce à une autre et à l’intérieur
d’une même espèce, selon l’état physiologique.
Le métabolisme basal chez un adulte est de 40 cal/m²/h
- Le sexe : Le métabolisme basal chez la femme est de 38 cal/m²/h donc plus faible que
chez l’homme. Le métabolisme basal augmente chez la femme pendant la gestation et
encore plus pendant la lactation.
- L’âge :
0 : 35 cal/m²/h
6ans : 55 cal/m²/h
25ans : 40 cal/m²/h
65ans : 35 cal/m²/h
- La Race : Il est plus faible dans la race jaune que dans la race blanche
- Le climat : Il est plus faible dans les climats chauds que dans les climats froids
RATION ALIMENTAIRE
Objectifs :
Objectifs spécifiques :
I- INTRODUCTION
1- Etude statistique
Elle est fondée sur des enquêtes portant sur l’alimentation d’une population ou d’un groupe de
populations dans une région géographique donnée.
Elle a des caractéristiques qui sont :
- Ces enquêtes sont excessivement longues
- Elles sont peu valables dans les populations à civilisation prospère où il y a tendance à
un gaspillage alimentaire.
- Elles montrent surtout ce que l’on mange et non ce que l’on devrait manger pour avoir
une ration normale.
- Elles sont à l’origine de la découverte de certaines maladies rattachées à des déficits
ou carences alimentaires.
- Elles ont permis de connaître le bien fondé de certaines coutumes alimentaires.
2- Régimes d’épreuve
Cette méthode consiste à soumettre des sujets en expérimentation à un régime
quantitativement et qualitativement connue et à en observer les différents effets. Pour savoir si
ce régime est correct, on s’appuie sur :
Les différentes méthodes ont montré que la ration alimentaire correcte doit assurer pleinement
deux types de besoins qui sont :
- Les besoins énergétiques
- Les besoins spécifiques
La ration alimentaire doit assurer la globale couverture des besoins d’énergie. Les
dépenses énergétiques dans l’organisme ne se règlementent pas afin des apports mais afin des
conditions dans lesquels se trouve le sujet.
En effet, il convient d’adapter la ration alimentaire d’un sujet aux besoins dus à ses
conditions.
La dépense énergétique journalière moyenne est de 1600 Cal dans les conditions basales.
Chez le sujet en activité sédentaire, ces dépenses énergétiques journalières sont de 2400 Cal
(c’est la ration de maintien). Pour un travail moyen ou modéré, cette énergie est de 3000 à
4000 Cal ; pour un travail de force ou intense, elle serait de 6000 à 8000 Cal. Chez un
athlète, elle est supérieure ou égale à 10000 Cal en 24 heures.
Si l’énergie apportée est inférieure aux besoins, l’organisme ne réduit pas ses dépenses
mais va utiliser sa propre substance et dans ce cas son poids diminue.
Si l’énergie apportée est supérieure aux besoins, cela entraîne une synthèse de matières
accumulées sous forme de graisse.
La loi de l’isodynamie : Cette loi concerne la valeur énergétique des aliments. Cette
loi stipule que tous les constituants alimentaires peuvent se remplacer dans la mesure de
l’énergie qu’ils fournissent. Ainsi ¼ g de protéines pourra être remplacé par ¼ g de glucides
et par 1/9 g de lipides ; ceci parce que :
- 1g de protéines 4 Cal
- 1g de glucides 4 Cal
- 1g de lipides 9 Cal
La loi de l’isodynamie ne dit pas que tous les constituants alimentaires peuvent se remplacer
indéfiniment, mais seulement, ils peuvent le faire en ce qui concerne leur valeur énergétique.
La couverture des besoins énergétiques exprime une condition nécessaire mais pas suffisante.
Il y a en effet une autre condition à satisfaire. C’est la couverture des besoins spécifiques.
Un homme adulte normal doit trouver dans une ration alimentaire, les matières premières
nécessaires au renouvellement de ses tissus en particulier certaines substances qu’il ne peut
pas synthétiser et certains oligoéléments et minéraux.
Chez l’enfant ces besoins spécifiques sont beaucoup plus marqués du fait de la synthèse de
nouveaux tissus nécessaires pour la croissance.
Les acides aminés sont indispensables à la synthèse protéique. Un certain nombre d’acides
aminés ne peuvent pas être synthétisés par l’organisme. Ces acides aminés contenus dans les
protéines animales ou végétales doivent êtes apportés à l’organisme par la ration alimentaire.
Ils sont dits acides aminés essentiels. Ce sont : Leucine, Isoleucine, Thréonine, phénylalanine,
Tryptophane.
S’il manque dans un régime un de ces acides aminés essentiels, le bilan devient négatif et
l’équilibre ne se rétablit que lorsque cet acide aminé est apporté par l’alimentation. Il n’y a
pratiquement pas de réserve protidique chez un organisme normal.
S’il y a carence, la dépense azotée basale doit être couverte par un emprunt sur le capital
protidique de la masse musculaire ou du squelette. Ce qui explique l’amaigrissement.
L’homme reçoit environ 15 % de ces apports énergétiques sous forme de protéines.
Toutes les agressions non spécifiques (émotions, les microtraumatismes quotidiens) élèvent la
dépense azotée basale, de même que la fièvre et les fractures.
Les glucides sont indispensables dans la ration quotidienne, le défaut de métabolisme des
hydrates de carbones en quantité suffisante provoque rapidement un métabolisme important
de graisses, susceptible de faire apparaître une cétose.
Les régimes totalement carencés en hydrates de carbone n’existent pas, car les aliments
glucidiques sont les plus répandus et couvrent de ce fait 45% des besoins de l’organisme.
L’organisme humain est incapable de synthétiser certains acides gras insaturés en particulier
au niveau du foie. Ces acides gras insaturés sont indispensables dans la ration alimentaire
(acide linoléique ; acide arachidonique).
Les lipides représentent 40 % des dépenses énergétiques d’origine alimentaire.
Une vitamine est une substance organique nécessaire au métabolisme des organismes vivants
et donc de l'homme, et que l'organisme lui-même ne peut pas synthétiser en quantité
suffisante à sa survie.
Les vitamines sont des compléments indispensables aux échanges vitaux et ne possèdent
aucune valeur énergétique.
Molécule organique, la vitamine est un coenzyme (molécule qui participe au site actif d'une
enzyme) qui renferme un ou plusieurs radicaux indispensables à la synthèse d'une enzyme ou
d'une hormone.
Ce sont les éléments minéraux présents dans les liquides biologiques en très petites quantités.
Ils représentent une masse inférieure à 1 mg/kg.
être présents à une concentration constante dans les tissus d'un organisme ;
1- Classification
Il est possible de distinguer deux types d'oligo-éléments selon le risque de carence :
oligo-éléments essentiels à risque de carence : Iode, Fer, Cuivre, Zinc, Sélénium, Chrome ;
2- Fonctions
- Cofacteurs enzymatiques : En se liant aux enzymes, les oligo-éléments sont pour la plupart
capables de changer la conformation de ces protéines au rôle de catalyseur.
- Hormones : Certains oligo-éléments participent de manière indirecte à la constitution des
signaux hormonaux par une action de coenzyme lors de la synthèse de l'hormone.
- Rôle structural : Bien que n'entrant dans la composition corporelle que dans une faible
proportion, les oligo-éléments peuvent renforcer la solidité de certains tissus (Fluor dans le
tissu osseux et dentaire).
Le fer
Le fer est un oligo-élément minéral qui entre dans la composition de l'hémoglobine des
globules rouges, de la myoglobine des muscles, et de nombreuses réactions enzymatiques
nécessaires à la respiration des cellules.
Le fer est présent dans l'organisme en très petite quantité : 4 g chez l'homme et 2,5 g chez la
femme. Le fer apporté par l'alimentation est plus ou moins bien absorbé.
On en distingue deux sortes : le fer héminique qui se trouve dans les viandes et les poissons,
bien absorbé par l'organisme (10 à 30 % est absorbé) et le fer non héminique qui se trouve
dans les céréales, les légumes secs, les fruits, les légumes et les produits laitiers (1 à 5 % est
absorbé).
Les besoins en fer de l'organisme sont plus élevés chez les enfants, les femmes en âge de
procréer à cause des menstruations et chez les femmes enceintes et allaitantes.
Lorsque les besoins en fer ne sont pas satisfaits apparaît une carence en fer qui peut avoir de
nombreuses conséquences sur la santé. La plus connue est l'apparition d'une anémie qui doit
être traitée.
Le zinc
Le sélénium
Dans certaines régions d'Asie ou la teneur du sol en sélénium est très faible, on observe des
carences pouvant donner de graves problèmes cardiaques, osseux, ou neuromusculaires.
Le cuivre
LA THERMOREGULATION
Objectifs :
Objectifs spécifiques :
I- GENERALITES
1- Définitions
La thermorégulation
L’homéothermie
L’organisme des homéothermes est divisé en deux zones n’ayant pas la même température :
Température de surface.
1-Thermogenèse
2- Thermolyse
- La convection
- L’évaporation
2-1 La radiation
La surface du corps humain absorbe facilement les rayons infrarouges. L’absorption de ces
rayons est la même pour la peau noire que pour la peau blanche. A l’opposé l’énergie solaire
qui est émise principalement sous forme de rayonnements visibles et non de rayons
infrarouges est plus facilement absorbée par la peau noire que par la peau blanche. En effet,
35% de cette énergie est réfléchie sur la peau claire.
2-2 La conduction
A l’intérieur d’un corps solide, la chaleur se propage de proche en proche, des points chauds
vers les points froids.
Lorsque un sujet dévêtu s’assied nu sur une chaise, il se produit une conduction rapide de
chaleur du corps vers la chaise. Mais en quelques minutes la température de la chaise rejoint
celle du corps et à partir de ce moment, la chaise devient un isolant qui empêche toute perte
de chaleur supplémentaire. En conséquence la perte de chaleur par conduction vers les objets
ne représente qu’une faible part de la chaleur évacuée par le corps.
A l’opposé, la thermolyse par conduction dans l’air représente une part appréciable. Par le
phénomène de conduction, la température de l’air en contact avec la peau rejoint celle de la
peau ; ainsi, la conduction de chaleur vers l’air est automatiquement limitée à moins que l’air
2-3 La convection
Le déplacement de l’air est appelé convection et la perte de chaleur par les courants de
convection est appelée chaleur perdue par convection.
Il existe presque toujours une certaine convection de l’air autour du corps en raison de la
tendance de l’air proche de la peau à s’élever lorsqu’il se réchauffe.
Ainsi, un sujet nu peut perdre dans une pièce, s’il n’y a pas de courant d’air, environ 12 %¨de
chaleur par conduction puis convection de l’air.
L’eau a une chaleur spécifique plusieurs milliers de fois plus importante que celle de l’air. Si
bien que chaque unité de volume d’eau en contact avec la peau peut absorber des quantités de
chaleur plus grandes que dans l’air.
Par ailleurs, la conductivité de la chaleur dans l’eau est beaucoup plus grande que dans l’air.
En conséquence, le réchauffement d’une petite couche d’eau autour du corps ne permet pas de
former une zone d’isolation comme cela se produit dans l’air.
La quantité de chaleur ainsi perdue par le corps dans une eau stagnante est pratiquement aussi
importante que celle perdue dans une eau à courant rapide.
2-4 L’évaporation
III- LA SUDATION
1. Mécanisme de la sudation :
Les glandes sudoripares sont des glandes tubulaires comprenant 02 parties : une partie
profonde qui secrète la sueur, et un canal excréteur qui traverse le derme.
La partie sécrétrice fabrique un liquide appelé liquide précurseur duquel sont réabsorbés
certains constituants de la partie excrétrice. Ce précurseur est un produit sécrété activement
par les cellules épithéliales de la glande sudoripare. D’importantes quantités de NaCl sont
perdues dans les sueurs. En fait quand le niveau de la sudation est bas la concentration de la
sueur en Na et en Cl est très basse car une bonne partie de ces ions est réabsorbées dans le
canal excréteur. Par contre quand la sécrétion augmente les concentrations en Na et Cl
éliminés par la sueur peuvent atteindre celle du plasma. L’aldostérone qui est une hormone
sécrétée par la corticosurrénale, diminue la concentration de la sueur en Na et Cl en
augmentant les possibilités de réabsorption le long du tube excréteur.
2. Irrigation de la peau
Les vaisseaux sanguins pénètrent dans les tissus sous-papillaires. En fait la peau, les tissus
sous-cutanés et surtout la graisse des tissus sous-cutanés représentent un système isolant vis-
à-vis de la chaleur du corps. Le rôle de la graisse est particulièrement important car elle
conduit la chaleur à une vitesse 3 fois moindre que les autres tissus. Le réseau veineux sous-
cutané permet à la chaleur des parties centrales du corps d’être convoyées vers la périphérie.
Cette conduction thermique vers la peau est contrôlée par le degré de constriction des
artérioles et des anastomoses artério-veineuses.
La vasoconstriction est presque entièrement régulée par le système nerveux sympathique.
En général, pour des températures comprises entre 16 et 35° C en atmosphère sèche, le corps
nu est capable de maintenir indéfiniment sa température centrale entre des valeurs de 35° et
37°C.
La température du corps est étroitement régulée et l’est presque entièrement par un système
relié aux centres nerveux.
Le fonctionnement de ce système dépend de la présence de récepteurs thermiques
(thermorécepteurs).
Au niveau de l’aire pré optique de l’hypothalamus, ils sont particulièrement sensibles à la
chaleur. En effet, les impulsions émises par ces neurones augmentent lorsque la température
s’accroît et diminuent lorsque la température décroît.
Il existe d’autres récepteurs au froid qui ont répartis dans d’autres zones de l’hypothalamus.
Leur nombre est moins important que celui des récepteurs qui sont sensible à la chaleur. On
distingue également des récepteurs thermiques cutanés comprenant à la fois des récepteurs
thermiques sont situés dans la moelle épinière, dans l’abdomen et dans d’autres structures à
l’intérieur du corps. Ces récepteurs thermiques émettent des signaux vers le système nerveux
central.
1- Le thermostat hypothalamique
Augmentation de la thermolyse
Quand le thermostat de l’aire pré optique est placé à une température trop élevée, la
thermolyse augmente essentiellement de deux façons :
- Par stimulation des glandes sudoripares, ce qui permet une thermolyse par
évaporation.
- Par l’inhibition des centres sympathiques de l’hypothalamus, ce qui modifie le tonus
des vaisseaux entraînant une vasodilatation.
Thermogenèse et conservation de la chaleur
Quand la température centrale est inférieure à 37°C, il apparaît des réactions particulières qui
ont pour but de conserver la chaleur à l’intérieur du corps et d’autres réactions qui ont pour
but d’augmenter la thermogenèse.
a. Conservation de la chaleur
- Les frissons : ils sont d’origine hypothalamique ; elles augmentent le tonus des
muscles squelettiques de l’ensemble du corps. Il en résulte une augmentation du métabolisme
musculaire qui entraîne un accroissement de la production de chaleur. Lorsque le tonus
musculaire a dépassé le niveau critique le frison apparaît. Lors d’un frisson très intense, la
production de chaleur peut être 5 fois plus élevée qu’en temps normal.
- La stimulation sympathique chimique : l’adrénaline et la noradrénaline circulantes
peuvent engendrer une augmentation immédiate du métabolisme cellulaire : c’est la
thermogenèse chimique. L’importance de la thermogenèse chimique est presque directement
proportionnelle à la quantité de graisse brune des tissus. Celle-ci a des cellules qui possèdent
une grande quantité de mitochondries et une innervation sympathique importante.
- Augmentation de la libération de thyrotropine : le refroidissement de l’aire pré optique
de l’hypothalamus produit la libération de la thyrotropine, qui à son tour stimule la production
de la thyroxine par la glande thyroïde.