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Travail 1 - 053057
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INTRODUCTION GENERALE
que très peu à la densité du tissu économique (4,45% selon l’annuaire statistique 2022 des
PME. Mais paradoxalement, le tissu économique local est constitué à 99,8%de PME).
En fait, au-delà de la volonté et des actions des autorités publiques, l’appropriation des
produits locaux, qui souffrent d’un déficit d’image et sont victimes de préjugés négatifs par
rapport à ceux importés, passera entre autres, par un changement de mentalité de la part des
consommateurs et un saut qualitatif dans les processus de fabrication, du côté des producteurs.
Ce n’est pas la qualité et l’ingéniosité qui manquent
Toutefois, la résistance des consommateurs à l'achat des produits locaux reste un défi
majeur. La hausse des prix des produits alimentaires, associée à des préjugés négatifs sur la
qualité des produits locaux, contribue à maintenir cette résistance. Partant donc de ce constat
et malgré les efforts des politiques gouvernementales, très peu de consommateurs s’intéresse à
la consommation locale. D’où notre recherche sur le thème : déterminants du
comportement de résistance des consommateurs à l’achat des produits locaux au
Cameroun.
ce sont des motifs tels que la disponibilité limitée, le manque de variété ou l'absence de
promotion sur le marché des produits locaux Zahaf et al., (2009). En outre, Wang et al.
(2018) soulignent l'importance des scandales alimentaires passés ou des préoccupations
concernant la sécurité des produits dans l'émergence de ce comportement de résistance. De
surcroit, Saad et al. (2016) mettent en avant le rôle de la protestation contre les pratiques
commerciales des producteurs locaux, tandis que Olson et Peter. (1998), insistent sur la
réaction de rejet face à la pression sociale ou médiatique en faveur de l'achat de produits
locaux.
En revanche, le comportement de résistance des consommateurs à l'achat de produits
locaux est principalement lié à une association avec des valeurs traditionnelles ou des modes
de vie passéistes. Les consommateurs peuvent rejeter les campagnes de marketing vantant les
bienfaits des produits locaux sur le plan socio-économique (Hoogendoorn et al., (2013) ;
Huddleston et al., (2000)). De leur côté, Steenkamp et al. (2005), ont mis en avant un
scepticisme des consommateurs vis-à-vis des avantages supposés pour la santé et
l'environnement des produits locaux, en l'absence de preuves tangibles.
Pourtant, Pham et al. (2017) soulignent également le désintérêt des consommateurs pour
les produits locaux lié à des attentes non satisfaites en termes de saveur, de fraîcheur ou de
praticité. Cette méfiance peut également s'étendre aux canaux de distribution, comme le
soulignent Hsieh et al. (2011), jugés peu pratiques ou peu attrayants. Ainsi, la résistance des
consommateurs peut être nourrie par diverses perceptions négatives, telles que le coût élevé
des produits locaux (Verlegh et al, 2006), la pression publicitaire excessive (Menon et al.,
2010), ou les allégations de durabilité peu crédibles (Riefler et Diamantopoulos., 2017).
parallelement, Peattie et Lewis. (2003) soulignent également une méfiance envers les
initiatives de marketing intrusives. Enfin, Ailawadi et al. (2004), évoquent la perception de
produits locaux standardisés et peu adaptés aux besoins individuels des consommateurs, c’est
nous avons remarquée en fin de compte que Chiou et McQuitty. (2003), pointent du doigt sur
la difficulté à trouver ces produits dans les points de vente habituels. In fine, la résistance des
consommateurs à l'achat de produits locaux peut trouver ses racines dans une multitude de
perceptions négatives, allant de la méfiance envers les campagnes publicitaires à la réticence
face à des produits perçus comme peu adaptés à leurs besoins.
Toutefois, les théories sur lesquelles nous nous sommes appuyés pour expliquer les
déterminants du comportement de résistance des consommateurs à l’achat des produits locaux
sont notamment :
La théorie de la dissonance cognitive Festinger. (1957), cette théorie soutient que les
individus ressentent un état de tension inconfortable lorsqu’ils ont des attitudes contradictoires
ou incompatibles. Pour expliquer le comportement de résistance des consommateurs à l’achat
de produit locaux, cette théorie suggère que certains consommateurs peuvent être confrontés a
une dissonance cognitive entre leur attitude positive envers les produits locaux et des facteurs
tels que : le prix plus élevé ou la disponibilité limitée de ces produits. Pour réduire cette
dissonance, ils peuvent choisir de résister à l’achat des produits locaux.
De plus nous avons la théorie de l’engagement Cialdini., (1984). Selon cette théorie, une
fois qu’une personne s’engage dans un comportement ou une décision, elle a tendance à
maintenir sa cohérence avec cet engagement initial. Dans le contexte des produits locaux,
cette théorie suggère que les consommateurs peuvent résister à l’achat de produits locaux en
raison de leur engagement préalable envers d’autres types de produits ou de marque non
locaux. Par exemple, s’ils ont déjà pris l’habitude d’acheter des produits internationaux, ils
peuvent résister à l’achat des produits locaux pour maintenir la cohérence avec leur
engagement antérieur.
Bien plus la théorie de l’innovation Rogers. (1962), explique comment l’adoption d’une
nouvelle idée ou d’un nouveau produit se propage au sein d’une population donnée. Dans le
contexte des produits locaux, cette théorie suggère que les consommateurs peuvent résister à
l’achat des produits locaux en raison de la perception de ceux-ci comme l’innovation. Les
consommateurs peuvent être retissant a essayer quelque chose de nouveau et préférer rester
fidèles à des produits plus familiers et plus largement répandus.
Et enfin nous avons privilégié la théorie de la valeur perçue Zeithamel. (1988), explique
les consommateurs évaluent la valeur d’un produit en fonction de différents critères, tels que
la qualité, le prix, l’utilité et l’image, de marque. Dans ce contexte, cette théorie peut être
utilisée pour expliquer la résistance à l’achat. Les consommateurs peuvent percevoir les
produits locaux comme étant plus chers, de qualité inférieure ou moins pratiques que les
produits non locaux, ce qui peut influencer leur comportement d’achat.
Toutefois, l’examen de la littérature portant sur des aspects variés liés au risque perçu et
aux comportements d’achat en ligne, nous a permis d’identifier plusieurs débats parfois
contradictoires offrant ainsi une perspective complète sur le sujet. D’une part, l’un des
chercheurs dont nous avons examiné les travaux est Nkengfack. (2019) qui a travaillé sur les
déterminants du comportement d’achat des produits locaux au Cameroun. Pour cela, il a fait
Pourtant Mbengue. (2020), a traité la perception des consommateurs sur les produits
locaux au Cameroun. Il a procédé par des entretiens semi-structures avec des consommateurs
pour comprendre comment ils perçoivent les produits locaux par rapport au produit importés.
Il ressort de ses résultats que les consommateurs ont une image positive des produits locaux
en termes de qualité, mais sont souvent rebutés par leurs prix plus élevé.
Or Tchoumi. (2018) s’est plutôt penche sur les facteurs influençant la préférence des
consommateurs pour les produits locaux. Dans sa démarche, il a utilisé des données de panel
pour examiner l’impact de la proximité géographique, de la confiance dans les producteurs
locaux et de la sensibilité environnementale sur la préférence des consommateurs pour les
produits locaux. Ses résultats ont montré que la proximité géographique et la confiance dans
les producteurs locaux sont des facteurs significatifs dans la préférence des consommateurs
pour les produits locaux. Néanmoins, son étude n’a pas pris en compte l’impact de la
communication marketing sur la préférence des consommateurs.
Tandis que Ngoumou. (2019), s’est intéressé sur l’effet de la connaissance des
consommateurs sur leur comportement d’achat des produits locaux. Il a procédé à une
expérience en magasin pour mesurer l’impact de la connaissance des consommateurs sur leur
propension à acheter des produits locaux. Ses résultats ont montré que les consommateurs
ayant une meilleure connaissance des produits locaux sont plus enclins à les acheter, même en
cas de prix élevé. Ses deux principales limites sont : le fait de ne pas prendre en compte l’effet
de la disponibilité des produits locaux en magasin sur le comportement d’achat et le
comportement de résistance des consommateurs à l’achat des produits locaux.
Ces travaux offrent une perspective approfondie sur le sujet et mettent en évidence
l'importance de prendre en compte ces différents facteurs pour comprendre les comportements
de résistance à la consommation des produits locaux. Cependant, une vue d’ensemble dans la
littérature nous permet de constater que les facteurs explicatifs à l’achat des produits locaux
au Cameroun est un aspect qui a été néglige dans les études précédentes. L’originalité de
notre recherche se veut d’enrichir cet aspect afin de compléter le vide théorique d’où la
question principale de recherche: quels sont les facteurs explicatifs du comportement de
résistance à l’achat des produits locaux au Cameroun ?
Pour atteindre ces objectifs, cette recherche s’inspire des études précédentes sur la
théorie de la dissonance cognitive Festinguer. (1957) ; de la théorie de la perception du risque
Smith. (2018) et enfin de la théorie de la valeur perçue Zeithamel. (1988), qui distinguent
plusieurs facteurs notamment : les prix plus élevés ou la disponibilité limitée de ces produits,
le respect des normes de qualité attendue, le manque de confiance, l’utilité et l’image, la
marque des produits comme facteurs explicatifs du comportement de résistance à l’achat des
produits locaux.
Bien plus, La théorie de la perception du risque Smith. (2018), montre que les
consommateurs évaluent le risque associe à l’achat d’un produit en fonction de différents
critères, dont la qualité. Si les produits locaux ne respectent pas les normes de qualité
attendues par les consommateurs, ces derniers peuvent percevoir un risque accru lie à l’achat
de des produits. Cette perception négative du risque peut conduire les consommateurs à éviter
les produits locaux et à se tourner vers des alternatives jugées plus fiables en termes de
qualité. La présente recherche s’inscrit dans cette dynamique, et formule la première
hypothèse spécifique selon laquelle :
V- INTERETS DE LA RECHERCHE
Sur le plan théorique : certes au Cameroun des multiples travaux ont été réalisé sur les
déterminants du comportement de résistance des consommateurs à l’achat des produits locaux
notamment, Ngoumou. (2019), qui s’est intéressé sur l’effet de la connaissance des
consommateurs sur leur comportement d’achat des produits locaux. Il a procédé à une
expérience en magasin pour mesurer l’impact de la connaissance des consommateurs sur leur
propension à acheter des produits locaux. Ses résultats ont montré que les consommateurs
ayant une meilleure connaissance des produits locaux sont plus enclins à les acheter, même en
cas de prix élevé. Sa recherche a exprimé deux principales limites à savoir : le fait de ne pas
prendre en compte l’effet de la disponibilité des produits locaux en magasin sur le
comportement d’achat et le comportement de réticence des clients en vers les produits
locaux. Ainsi, afin de rendre notre recherche originale et de compléter le vide théorique, nous
traitons les facteurs explicatifs du comportement de résistance des consommateurs à
l’achat des produits locaux au Cameroun.
Sur le plan managérial, Les résultats de notre recherche permettront d’éclaircir les
dirigeants d’entreprises, notamment les directeurs marketing, les agents commerciaux sur la
perception de la qualité des produits locaux offerts par ces derniers ce qui pourrait permettre
l’élaboration de nouvelles politiques de production de qualité et de commercialisation à
destination des consommateurs.
des schémas de pensée des chercheurs en termes de paradigme scientifique. Ainsi, nous
démarrons par la justification de notre posture épistémologique.
Le positionnement épistémologique de cette recherche est l’interprétativisme à travers
l’approche inductive avec la démarche qualitative. Pour valider nos propositions de recherche,
nous allons mener 50 entretiens semi-directifs à l’aide d’un guide d’entretien, auprès des
consommateurs de grande surface de la ville de Yaoundé pendant une période d'un mois. Les
supers marchés DOVV et MAYIMA de la ville de Yaoundé ont retenu notre attention
puisqu’il s’agit des entreprises de référence à grand potentiel de vente de grande surface,
En effet, la technique de l’entretien permet d’atteindre un niveau de profondeur et de
richesse d’information qui fait défaut à d’autres techniques plus quantitatives. Elle est
particulièrement adaptée lorsque le but de l’étude se veut essentiellement exploratoire (Chouk
et Perrien, 2004).
Les répondants ont été choisis de manière à assurer, au sein de notre échantillon, une
diversité d’opinion en matière de caractéristiques des produits locaux et de fréquence de leurs
achats. Ce choix se justifie aussi par le fait que la majorité des consommateurs soit concentrée
dans les magasins de grande surface.
Les données obtenues des entretiens seront analysées à l’aide de l’analyse de contenu
Thématique. Le traitement des données sera effectué à l’aide du logiciel Nvivo dans sa
version10.
Ainsi, cette première partie de recherche se divise en deux chapitres distincts. Nous
allons tout d’abord, présenter l'approche conceptuelle du comportement de résistance des
consommateurs et ses facteurs explicatifs (chapitre I). Ensuite, nous allons apporter les
éclairages théoriques au sujet du comportement de résistance des consommateurs dans le
contexte spécifique de l'achat des produits locaux (chapitre2).
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