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edith exposé
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THEME :
Les causes et les manifestations de la guerre
froide
GROUPE 3 : CLASSE : 1ereD
BIO NARI Anifatou
EWEDJE Edith
GOURO TABE Prisca
CONCLUSION
SOURCES
INTRODUCTION
En 1945, la création de l’ONU a pour but d’empêcher une nouvelle guerre
mondiale .Mais on assiste aussi à une très forte période de tensions qui oppose
les Etats unis et l’URSS. L’URSS et les Etats unis étaient alliés contre le nazisme
mais la fin de la seconde guerre mondiale, ces deux hyper puissances (on les
appelle : les deux blocs) vont s’opposer sans jamais s’affronter directement à
cause de la peur du nucléaire. Cette période est appelé la guerre froide, elle va
durer de 1947 à 1991. La spécificité de la guerre froide est d'être un conflit
global, multidimensionnel, davantage porté par les différences idéologiques et
politiques entre les démocraties occidentales et les régimes communistes que
par des ambitions territoriales. Elle a de fortes répercussions dans tous les
domaines, notamment économiques et culturels. Elle prend toutes les formes
possibles d'affrontements, de l'espionnage aux actions secrètes en passant par la
propagande, de la compétition technologique à la conquête de l'espace en
passant par les compétitions sportives. Comment se manifeste la guerre froide ?
Comment l’opposition entre les 2 blocs a lieu ? Quelles sont les raisons de la fin
de la guerre froide et leurs conséquences.
1-Les origines de la guerre froide
Les racines de la guerre froide remontent à la révolution d'Octobre 1917 d'où naît
en 1922 l'Union soviétique. L'intervention des Américains et des Britanniques dans
la guerre civile russe développe chez Staline une profonde méfiance à leur égard jusqu'à la
fin de sa vie. Dans l'entre-deux-guerres, tout oppose déjà les États-Unis au régime
communiste installé en Union soviétique, même si, leurs espoirs de vague révolutionnaire
en Europe ayant été déçus, les Soviétiques privilégient la consolidation intérieure de leur
régime ; les relations difficiles entre les États-Unis et l'Union soviétique tiennent à la nature
même de leurs régimes politiques et des idéologies qui les sous-tendent36. Cependant,
l'opposition la plus marquée pendant cette période est celle qui s'installe entre l'Union
soviétique et le Royaume-Uni ; des ténors politiques comme Winston Churchill affichent
un discours anticommuniste virulent37. Les États-Unis finissent par reconnaître sur le plan
diplomatique l'Union soviétique en 1933 par réalisme politique car Roosevelt la voit
comme un contrepoids à l'Axe Rome-Berlin-Tokyo38,39.
1-1-Définition du concept
La guerre froide est le nom donné à la période de fortes tensions géopolitiques durant la
seconde moitié du XXe siècle entre, d'une part, les États-Unis et leurs alliés constitutifs
du bloc de l'Ouest et, d'autre part, l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) et
ses États satellites formant le bloc de l'Est.
On l’appelle la guerre froide pour un certain nombre de raisons :
Tout d’abord, ni l’Union soviétique ni les États-Unis ne se déclarent officiellement la
guerre. En fait, il n’y a jamais de combats directs à grande échelle entre les deux
superpuissances.
La guerre n’est menée que par le biais de conflits indirects. Les États-Unis et l’URSS
soutiennent des conflits régionaux dans leurs propres intérêts, connus sous le nom
de guerres par procuration.
Cela décrit les relations « froides » entre les deux alliés de la Seconde Guerre
mondiale.
Bloc soviétique
Le bloc de l’Est est dirigé par l’Union soviétique, officiellement l’Union des républiques
socialistes soviétiques (URSS). L’URSS est un État socialiste qui s’étend sur l’Europe et l’Asie
pendant son existence, de 1922 à 1991 avec toutes sortes d’États satellites. Après les États-
Unis, elle est le deuxième État le plus puissant et son objectif est de répandre
le communisme dans le monde entier. Le système politique de l’Union soviétique est une
République soviétique fédérale à parti unique. L’URSS est divisée en plusieurs fédérations et
un seul parti politique est autorisé : le Parti communiste de l’Union soviétique (PCUS). Cela
signifie que l’Union soviétique est essentiellement un régime totalitaire. Comme dans
tout totalitarisme, il n’y a pas d’élections démocratiques et la possibilité de changer le
gouvernement par des élections est nul. L’État possède toutes les entreprises et les usines,
ainsi que les terres. Le parti communiste est contrôlé par un seul dirigeant. Les droits et
libertés individuels des citoyens sont jugés moins importants que l’obéissance à l’État. Enfin,
le gouvernement contrôle les médias et censure tous ceux qui s’opposent. Le bloc de l'Est,
communiste, conduit par l'URSS, comprend la Pologne, la Hongrie, la Roumanie, la
Bulgarie, la Tchécoslovaquie et la RDA. Il est aussi soutenu par des pays hors d'Europe
comme la Corée du Nord, Cuba et la Chine. Ces pays suivent la doctrine Jdanov, qui
promeut une solidarité et une association des pays communistes pour s'opposer au bloc de
l'Ouest capitaliste et impérialiste. L'objectif de cette doctrine est de répandre
le communisme dans le monde. Le Kominform est créé en 1947. Il s'agit d'une coordination
des partis communistes du monde entier sous la direction de Moscou.
Le Royaume-Uni est depuis des décennies la puissance dominante dans cette région et
aspire à le rester. Espérant tirer parti de la faiblesse des Britanniques en 1945, Staline
entreprend d'avancer ses pions pour étendre sa zone d'influence en Europe et rompre ce
qu'il ressent comme l'encerclement de l'URSS par le sud. Les États-Unis apportent dès 1946
leur soutien aux Britanniques, traduisant le durcissement progressif de la politique
américaine et conduisant Staline à reculer79.
La Turquie est l'objet en 1945 et 1946 d'une vive pression des Soviétiques pour obtenir des
rectifications de frontière en Anatolie et surtout pour que soit révisée la convention de
Montreux datant de 1936 qui régit la navigation en mer Noire et le franchissement des
détroits du Bosphore et des Dardanelles, en échange d'une alliance. La crise des
détroits pousse les Turcs à se rapprocher des anglo-américains. Truman décide l'envoi
d'une force navale permanente en Méditerranée, à l'origine de la Sixième flotte. Staline
refuse les propositions élaborées de concert par Londres et Washington de tenue d'une
conférence internationale associant Ankara et toutes les parties, et renonce à pousser
l'affaire plus loin124,79.
Au retrait des occupants de l'Axe en octobre 1944, le parti communiste grec (KKE) est en
position de force parmi les mouvements de résistance victorieux fédérés au sein de l'EAM-
ELAS126. Mais les Britanniques ne veulent en aucune façon que le pays tombe aux mains
des communistes ; Churchill a conclu un accord dans ce sens avec Staline lors
d'une conférence à Moscou en octobre 1944 et envoyé des troupes pour sanctuariser
Athènes et Salonique. Les Britanniques et les communistes grecs s'affrontent
militairement entre décembre 1944 et janvier 1945. Respectant son accord avec Churchill
confirmé lors de la conférence de Yalta, Staline demande aux communistes grecs de
trouver une solution politique. Le 9 février 1945, un accord est signé à Várkiza, prévoyant
le dépôt des armes et une régence exercée par le métropolite Damaskinos d'Athènes
jusqu'au retour du roi Georges II.
Mais la Grande Alliance de la guerre fait peu à peu place à la guerre froide. Dès lors le KKE
de nouveau soutenu par les pays communistes voisins et notamment
la Yougoslavie reprend les armes au printemps 1946 en réponse à la politique très
répressive menée par le gouvernement qui s'appuie largement sur des milices de droite. La
guerre civile fait rage pendant trois ans. Les rapports de force s'inversent avec la montée en
puissance de l'aide apportée par les États-Unis127 au titre de la doctrine Truman128 et avec
la rupture entre l'URSS et Tito qui interrompt l'aide militaire au KKE. Les forces armées
gouvernementales prennent le dessus ; la guerre s'achève par une lourde défaite des forces
communistes au mont Grammos en août 1949 suivie par la signature d'un cessez-le-feu
le 16 octobre 1949. La guerre aura fait plus de 150 000 morts et laissé le pays dévasté et
profondément divisé129,130.
À la sortie de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis établissent leur domination sur
le Japon, dont la reddition brutalement accélérée par les bombes atomiques d'Hiroshima et
de Nagasaki a interdit aux Soviétiques de participer suffisamment à l'effondrement de
l'empire japonais pour prétendre jouer un rôle dans la suite. L'avancée des troupes
soviétiques en Mandchourie et dans la petite péninsule de Corée a toutefois permis de créer
les conditions de l'établissement d'un État communiste, la Corée du Nord131.
À la différence de l'Europe, l'extension de la guerre froide à l'Asie ne résulte pas de
politiques volontaristes des deux Grands mais d'événements initiés en Chine, en Indochine
et en Corée132. Elle se traduit par des guerres ouvertes qui font de nombreuses victimes
civiles et militaires. Sur la durée de la guerre froide, la guerre de Corée, la guerre
d'Indochine, la guerre du Viêt Nam, la guerre d'Afghanistan et le génocide
cambodgien totalisent environ dix millions de morts133,12.
Pendant les pourparlers, les opérations militaires sont engagées dès septembre 1945 : les
troupes nationalistes avancent sur la place-forte communiste du Shanxi, afin d'en prendre
le contrôle. Les troupes communistes ripostent et affrontent les nationalistes jusqu'en
octobre, mettant finalement hors de combat treize divisions de l'armée du Kuomintang. Les
défaites militaires successives des nationalistes aboutissent à la proclamation de
la république populaire de Chine par Mao Zedong le 1er octobre 1949136,131. Se substituant
à celui de 1945, un traité d'amitié, d'alliance et d'assistance mutuelle est conclu avec
l'Union soviétique le 14 février 1950137.
Après la défaite du Japon, la France va réussir à rétablir fin 1945 son autorité sur la
majeure partie de l'Indochine. Simultanément, le 2 septembre 1945, Hô Chi Minh proclame
l'indépendance de la république démocratique du Viêt Nam138. Après une période de
négociations, le conflit éclate avec le bombardement du port d'Haïphong par la Marine
française le 23 novembre 1946. Dès lors, Hô Chi Minh écarte l'option de la Fédération
indochinoise voulue par la France. Le 19 décembre 1946, l'insurrection de Hanoï marque
le début de la guerre : le gouvernement de la république démocratique du Viêt Nam
déclenche des hostilités dans tout le nord du Viêt Nam, et entre dans la clandestinité139.
La guerre dure jusqu'en juillet 1954. La chute en mai du camp retranché français de Diên
Biên Phu, puis la signature des accords de Genève, marquent la fin de l'Indochine française
et la partition du Viêt Nam en deux États, le Viêt Nam du Nord communiste et le Viêt Nam
du Sud soutenu par les États-Unis qui vont prendre le relais de la France et s'engager
progressivement dans ce qui deviendra la guerre du Viêt Nam140.
Après la défaite japonaise en août 1945, la Corée est coupée en deux au niveau
du 38e parallèle : au Sud, la république de Corée, pro-américaine, dirigée par Syngman
Rhee, au Nord, la république populaire démocratique de Corée, prosoviétique, dirigée
par Kim Il-sung. En 1948 et en 1949, les armées soviétiques et américaines quittent leurs
zones d’occupation respectives, de part et d’autre du 38e parallèle141.
Les Nord-coréens, bientôt soutenus par les Chinois, font pression sur Staline pour qu'il
accepte que soit lancée une offensive militaire pour conquérir la Corée du Sud. Le 25 juin
1950, l’armée nord-coréenne franchit le 38e parallèle. La réaction des États-Unis est
immédiate. Les 25 et 27 juin, les Nations unies condamnent l’agression nord-coréenne et
décident de venir en aide à la Corée du Sud. Les forces de l’ONU, commandées
par MacArthur et formées en majeure partie de contingents américains, repoussent les
forces nord-coréennes et se rapprochent de la frontière chinoise fin septembre 1950. Mais
en octobre, l’intervention de 850 000 « volontaires du peuple chinois » contraint les forces
de l'ONU à se replier sur le 38e parallèle, où le front finit par se stabiliser en mars 1951142.
La paix est signée en Indochine en 1954 entre les Français et les troupes vietnamiennes communistes qui
luttaient pour l'indépendance de leur pays.
Un terrain d'entente est trouvé en Corée.
Lors de la crise de Suez en 1956, les États-Unis et l'URSS s'entendent pour réclamer le départ des troupes
britanniques et françaises de Suez.
3-3- La détente
À la suite de la crise de Cuba, les deux grandes puissances prennent conscience de la nécessité de limiter les
tensions, c'est le début de la Détente. Afin de stopper la surenchère nucléaire, les deux grands s'engagent
à limiter la course à l'armement. En 1968, un accord est signé sur la non-prolifération des armes
nucléaires. La Détente trouve des réalisations concrètes sur le terrain diplomatique comme la reconnaissance
des deux États allemands et de leurs frontières.
Malgré la baisse des tensions depuis 1963, des conflits de la guerre froide continuent de se dérouler. La
guerre du Vietnam est le principal conflit :
La guerre est engagée par les États-Unis au début des années 1960 suite au départ des Français en 1954.
Les Américains interviennent massivement pour contrer la progression des nord-Vietnamiens
communistes vers le Vietnam du Sud.
L'intervention américaine est de plus en plus contestée, notamment à cause de l'utilisation de napalm
et de l'agent orange (un puissant herbicide ayant pour but de détruire les forêts dans lesquelles se cachent
les Vietcongs).
Les États-Unis subissent un revers et doivent se retirer en 1975. Ils sont affaiblis par cette défaite.
Dans le monde entier et surtout en Amérique latine, des guérillas contestent l'impérialisme américain et les
États-Unis n'hésitent pas à intervenir pour défendre leurs intérêts.
Depuis le milieu des années 1970, profitant de l'affaiblissement relatif des États-Unis, l'URSS pratique une
politique d'expansion (Cambodge, Angola, Mozambique, Afghanistan).
Les États-Unis décident de réagir sous la présidence de Reagan et s'opposent à cette expansion soviétique,
c'est la "guerre fraîche".
L'URSS, confrontée à une grave crise politique et économique dans les années 1980, est incapable de faire
face à cette reprise de la guerre froide malgré les politiques entreprises par Gorbatchev. Profitant de
l'affaiblissement soviétique, les Allemands de l'Est font chuter le mur de Berlin, symbole de la guerre
froide, en 1989. En 1991, l'URSS cesse d'exister. C'est la fin de la guerre froide.
CONCLUSION
La guerre froide est une rivalité géopolitique permanente entre deux pays, les États-Unis et
l'Union soviétique et leurs alliés respectifs. Elle débute au lendemain de la Seconde Guerre
mondiale. Pendant la guerre froide, il y a trois camps principaux : le bloc de l’Ouest, le bloc
de l’Est et le mouvement des non-alignés. Le bloc occidental est dirigé par les États-Unis
d’Amérique et représente le capitalisme et la démocratie. Le bloc de l’Est est dirigé par
l’Union soviétique et représente le communisme et le totalitarisme. Le mouvement des non-
alignés représente tous les pays (principalement des États nouvellement indépendants qui
refusent de choisir un camp). Malgré tout, certains y sont contraints pour des raisons
économiques. Toute une série de facteurs conduit à la guerre froide : des tensions entre les
alliés de la Seconde Guerre mondiale, des différences idéologiques, des conflits sur la
manière de gouverner le monde et la course à la création des armes nucléaires les plus
puissantes. La guerre froide, d’abord limitée à l’Europe et à l’Allemagne, s’étend rapidement
à l’Amérique du Sud et à l’Asie. Ce faisant, elle devient une guerre globale qui implique
dans une moindre mesure le monde entier. La guerre froide prend fin en 1991 avec la
dislocation de l’URSS et l’indépendance du communisme obtenue par de nombreux pays
d’Europe de l’Est qui adoptent un système démocratique.
SOURCES
https://www.studysmarter.fr/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:Accueil
https://perspective.usherbrooke.ca/
cours-la-guerre-froide.pdf