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2.

O PROCESSO DE INDEPENDÊNCIA

2.1. MOVIMENTOS EMANCIPACIONISTAS.


* La tendance aux mouvements indépendantistes était liée à des nouvelles idées et faits apparus au
niveau international, mais reflétai aussi la réalité locale. La conscience nationale a été définie
lorsque des secteurs de la société coloniale ont commencé à avoir des intérêts distincts de ceux de
la Métropole, ou à y identifier comme la source de leurs problèmes.
* Inconfidência Mineira (1789): L’événement a eu une relation directe avec les caractéristiques de
la société régionale et leurs problèmes, c’est-à-dire, avec le déclin marque par la baisse continue de
la production d’or e par les mesures de la Couronne afin de garantir la collecte do Quinto. À
l’époque, de nombreux membres de la elite mineira étudiaient à l’Université de Coimbra.. Les
inconfidentes était mineurs, agriculteurs, avocats, militaires e prêtres. La nomination de Visconde de
Barbacena au poste de gouverneur de Minas a été la mèche: il a commencé à faire circuler la
rumeur laquelle le gouvernement décréterait le derrama, ce qui toucherait la elite mineira. Les
conspirateurs voulaient éliminer la domination portugaise des Minas Gerais en créant une
république indépendante basée sur la Constitution des États-Unis; ils n’avaient pas une
proposition claire sur les esclaves. La relevance de la Inconfidência Mineira réside dans sa force
symbolique. La Proclamation de La République (1889) favorisa la projection du mouvemente et la
transformation de Tiradentes en martyr républicain. Le mouvemente avait été fortement influencé
par l’Indépendance des États-Unis.
* Conjuração Baiana / Dos Alfaiates (1798): Contrairement à l’Inconfidência Mineira, il
s’agissait d’un mouvemente formé de personnes d’origine simples: tailleurs, esclaves libérés,
artisans, soldats, etc. Le transfert de la capitale de Salvador à Rio de Janeiro (1763) a généré une
inattention de la population: manque de nourriture et de ressources, impôts élevés. Les
conspirateurs défendaient la proclamation de la république, fin de l’esclavage, libre échange
et ouverture de ports, augmentation du salaire des soldats.
* Revolução Pernambucana (1817): Lors de son déménagement au Brésil, la Couronne n’a pas
cessé de favoriser les intérêts du Portugal. Les militaires étaient mécontentes des privilèges réservés
à la noblesse portugaise. Les impôts étaient élevées à cause de le financement des campagnes
militaires dans le Rio da Prata. Les participants provenaient de larges couches de la population:
militaires, propriétaires rurales, juges, artisans, marchands et nombreux prêtres. La révolution
s’étendit à Alagoas, Paraíba et Rio Grande do Norte. Les plus pauvres associaient
l’indépendance à l’idée d’égalité; le plus riche à l’idée de décentralisation. Les révolutionnaires
implantaient un gouvernement provisoire à Recife, mais sans toucher à la question de l’esclavage.
Deux mois plus tard, ils ont été dissipés par les forces portugaises. Ils ont même envoyé des
émissaires aux États-Unis pour obtenir la reconnaissance officielle du gouvernement. C’était un
mouvement d’inspiration republicain.

2.2. A SITUAÇÃO POLÍTICA E ECONÔMICA EUROPEIA.


* En Angleterre, la maturation du capitalisme industriel et la lutte entre les intérêts mercantilistes et
le libéralisme économique.
* Au Portugal on été suivis les conflits de la partisanerie interne du royaume depuis la Révolution
Française; conflits accentués par la dissidence entre «portugais du royaume» et «portugais de la
Cour»; par les Traités de 1810; par le processus de modernisation du Portugal.
* En Europe, au début du XIXe siècle, Napoléon déplaçait sa guerre contre l’Angleterre. Il a
imposé le Bloqueio Continental (1806) aux échanges commerciaux entre l’Angleterre et le
continent. Portugal hésitait entre les menaces de Napoléon et les sévères conditions du secrétaire
britannique aux Affaires Étrangères, George Canning.
* Canning a promis de renouveler les engagements britanniques de défense de Braganza et ses
domaines contre les attaques extérieures si le prince (D. João) restait avec les Anglais.
* Par un accord secret conclue en octobre 1807, Canning offrit la protection britannique au prince
de s’échapper temporairement au Brésil.
*En 1807, après la signature entre Espagne et France du Traité de Fontainebleau, les troupes
françaises (23 mille hommes) du Général Junot franchissent la frontière portugaise et avancent
vers Lisbonne; la même année, Dom João VI et sa Cour dirigèrent vers le Brésil, arrivèrent en
1808.

2.3. O BRASIL SEDE DO ESTADO MONÁRQUICO PORTUGUÊS.


* Avec son entourage, D. João VI s’est installé dans le désormais Paço Real. On peut dire que la
Transmigration de la Cour était la cause nécessaire mais non suffisante de l’existence du Brésil.
Établie à Rio de Janeiro, la cour a transformé le siège (sede) de de la vice-royaume en un centre
politique effective, à la fois (tanto) pour sa présence dans l’ensemble de la machine administrative
métropolitaine et pour la présence du monarque.
* De la Transmigration de la Cour suit le processus décrit par Maria Odila comme
«Interiorização da Metrópole». Dans cet ouvrage, Maria Odila cherche à «dissocier l’étude du
processus de formation de la nationalité brésilienne dans les premières décennies du XIXe siècle de
l’image traditionnelle de la Colonie en lutte contre la Mètropole».
* Le processus de «Interiorização da Metrópole» est, par Maria Odila, la clé de l’étude de la
formation de la Nationalité Brésilienne. La nouvelle Cour a lancé le germe de l’intégration
nationale comme extension de l’administration et de la structure coloniale:
a) union des portugais adventices et enracinés;
b) classes dominantes natives;
c) forgés par la pression des Anglais.
* Après l’arrivée de la Couronne Portugaise au Brésil, commence un processus «d’enracinement
des intérêts portugais» et surtout le processus «d’intériorisation de la métropole dans le centre-
sud de la Colonie». La transformation de la Colonie en «Métropole Intériorisée» était la solution
trouvée par les classes dirigeantes pour maintenir la continuité de sa structure politique,
administrative, économique et sociale.
* Investissements locaux, construction de palais, œuvres publics, établissement d’entreprises, achat
de terrains: tout cela témoigne «l’enracinement des intérêts portugais» et son intention de rester au
Brésil.
* En tant que «Métropole Intériorisée», la cour de Rio de Janeiro a jeté les bases du nouvel
Empire Portugais, se réclamant de contrôler et d’exploiter les autres Colonies du continent, telles
que le Nordeste et Norte (Bahia, Pará, Maranhão, Pernambuco) (coût des œuvres publics,
fonctionnalisme, coûts de la guerre dans le Prata, taxes d’exportation). Au fil des années, le Rio de
Janeiro apparaît comme la nouvelle métropole par rapport aux autres provinces.
* En 1808, les principales institutions du gouvernement Portugais s’installèrent à Rio de
Janeiro:
1) Conseil d’État.
2) Trésor Royal, Conseil Royal du Trésor, Conseil du Commerce.
3) Banco do Brasil.
4) Premier journal édité dans la Colonie en 1808, la Gazeta do Povo.
5) Ouverture de théâtres, bibliothèques, académies littéraires et scientifiques.
6) La population de Rio de Janeiro a doublé, passant de 50.000 à 100.000 habitants.
7) Tribunal de Mesa do Desembargo do Paço: responsable des demandes adressées
directement au monarque.
8) Mesa da Consciência e Ordens: il s’occupa des affaires religieuses en vertu du Padroado.
9) Intendência Geral de Polícia: punir les troubles civils et les corrupteurs de la moral
public, résoudre des conflits.
10) Casa de Suplicação/Apelação: était le Supérieur Tribunal de Justice, qui délibérait en
dernier ressort.
* La Cour s’est montrée soucieuse d’ouvrir des routes et d’améliorer la communication entre les
Capitanias: production de cartes topographiques et hydrographiques, expéditions à travers
’intérieur, ouverture d’accès.
* Le gouvernement portugais a facilité le voyage d'éminents scientifiques (John Mawe, Auguste de
Saint-Hillaire, Baron de Eschwege, George Freyneiss, Frederick Sellow, Maximilian de Wied-
Neuwied, Johann Baptist de Spix, Carl Frederick Philip de Martius); artistes (Henry Koster, Jean-
Baptiste Debret, Nicolas-Antoine Taunay, Thomas Ender); architectes (Auguste-Henry Victor,
Gradjean de Montigny) et musiciens (Sigismund von Neukomm).
* Des mesures qui ont plu aux Brésiliens:
1) Concession de Titres Nobiliárquicos (Baron, Comte, Vicomte et Marquis);
2) Modernisation
3) Égalité Politique (élévation du Royaume du Portugal, le Brésil et l’Algarve en 1815)
4) Croissance des exportations de sucre, de coton et de café
* Des mesures qui ont déplu aux Brésiliens:
1) Engagement à mettre fin à l’esclavage;
2) Augmentation du fardeau fiscal (maintien des propriétés royales; guerre dans la Bande
Oriental)
3) Diminution des monopoles

2.4. A INFLUÊNCIA DAS IDEIAS LIBERAIS E SUA RECEPÇÃO NO BRASIL.


* Contrairement à ce qui s’est passé en Amérique Espagnole, le processus de transition du
«monopole» au «libre-échange» s’est effectué de manière régulière, centralisée et contrôlée sur
tout le territoire de la colonie.
* ASPECT CONTRADICTOIRE DU LIBÉRALISME BRÉSILIEN: Le «Haitïanisme»
(crainte d’une révolte d’esclaves) était l’un des principaux obstacles à l’adoption des principes
libéraux.
a) Adopter l’idéologie bourgeoise dans un pays sans bourgeoisie urbain;
b) Parler de liberté et d’égalite dans un pays où la moitié de la population était esclave.
* MINORITÉ ÉDUQUÉE (ÉTUDIANTS): Ils voulaient réformer la structure politique et
administrative du pays sans compromettre la continuité sociale et économique de la société
coloniale. Ce n’étaient pas de impulsions internes, mais des forces de pressions externes
(Angleterre) en vue de l’intégration du Brésil dans le nouveau système d’équilibre international.
* ÉLITE (PROPRIÉTAIRES RURAUX): Ils ont accepté ces principes libéraux conformément à
leurs intérêts (indépendance des colonies, fin du monopole commercial), mais ont refusé ceux qui
violaient leurs privilèges (monopole de terre et latifundio, esclavage).
* POLITICIENS CONSERVATEURS: Ils étaient pessimiste quant à la possibilité de transformer
la société coloniale en une nation moderne. C’était l’argument principal de ceux qui se sont battus
pour un gouvernement centralisé capable de garantir l’unité nationale. Le système de
gouvernement des États-Unis n’était pas compatible avec les conditions du Brésil.
* L’hétérogénéité des régionalismes et la fragmentation localiste ne permettent pas une
identification immédiate avec un mouvement de libération nationale.
* Les idéaux libéraux ne sont pas apparus comme un programme de modernisation, mais à travers
une minorité alphabète. Plusieurs étudiants de la génération de l’indépendance ont obtenu leur
diplôme des Universités européennes, principalement à Coimbra, Edimbourg, Paris et Strasbourg.
La mentalité des Lumières – la conviction en la raison et le cosmopolitisme – n’a pas empêché le
nativisme brésilien de rechercher des solutions appropriés à son environnement.
* La nouvelle éthique du Siècle des Lumières, selon laquelle les hommes pourraient aspirer à liberté
et à la réalisation de leur bonheur dans la terre, donnera un élan vigoureux à l’étude des sciences. Il
y avait dans le cœur de ces étudiants un désir de progrès matériel et de conditions de vie pour les
hommes; un désir identifié aux intérêts matériels de l’élite rurale brésilienne. Cette tendance
générale du propre temps visait les études sur l’agriculture, le commerce, la minéralogie.
* Il y avait une politique d’État (politique encouragement au progrès) qui, depuis l’époque de
Pombal, promouvait les progrès techniques et scientifiques (sollicitation de études, offre de bourses
d’études et des prix)
* Fondation de la Academia Científica do Rio (1772 – 1779) et de la Sociedade Literária (1786 –
1794) et de le Museu Nacional (1818); Publication et traduction d’études scientifiques dans des
revues telles que O Patriota (1813 – 1814) et autres de la Imprensa Régia (1809).

2.5. A POLÍTICA EXTERNA.


* RICUPERO: Entre l’arrivée de la famille royale et l’abdication de l’Empereur, presque tous les
problèmes internationaux du Brésil tournaient autour de «l’axe asymétrique du pouvoir», c’est-à-
dire des questions dans lesquelles le différentiel de pouvoir assurait ou favorisait la prédominance
des intérêts de la Grande-Bretagne.
* La politique externe du Portugal est décidée à Rio de Janeiro par le Ministério da Guerra e
Assuntos Estrangeiros.
* Décret du 25 Novembre 1808: Il permet la concession de «sesmarias» aux étrangers résidant au
Brésil.
* D. João VI a favorisé l’arrivée d’immigrants. Déjà en 1809, environ 3000 Açoriens s’établirent
dans le Sud du pays et d’autre à Bahia, Espírito Santos, São Paulo e Minas Gerais.
* En 1814, D. João VI fit venir les premiers immigrants chinois de Macau. Les premières colonies
d’immigrants on été Santa Leopoldina à Bahia (1818) et Nova Friburgo à Rio de Janeiro (1820).
En 1824, la colonie allemande est créée à São Leopoldo, dans le Rio Grande do Sul.
* Mesures initiales de D. João VI:
1) L’Ouverture des Ports (1808): Cette mesure signifie la fin du «pacto colonial» et donc
la fin du «monopole métropolitain». C’était une mesure adoptée «provisoirement». Sans
discrimination ni faveur, le décret imposait également 24% sur des marchandises transportées sur
des navires étranges ou nationaux. Le commerce ne pouvait pas être réalisé dans les port portugais
à cause de l’occupation française (1807); il serait préférable de légaliser la contrebande entre la
Colonie et l’Angleterre et de recevoir les impôts dus. Cette mesure a fait de Rio de Janeiro un
«empório de produtos britânicos destinados ao consumo de toda a América do Sul». Il est
important de comprendre qu’une telle mesure n’a pas été dictée par les Anglais comme faisant
partie du prix de la protection. L’Ouverture des Ports a pour origine des pressions internes: les
entrepôts des ports débordent de tabac et de sucre de la dernière récolte.
a) Angleterre: Bénéficiaire principal à cause de l’absence de concurrence. Malgré tout,
l’Angleterre a protesté et demandé l’abrogation immédiate du décret. Rio de
Janeiro est devenu le port d’entrée des produits manufacturés britanniques.
b) Propriétaires ruraux au Brésil: Maintenant, ils étaient libres du monopole
commercial de Métropole et pouvaient le vendre à n’importe qui.
c) Marchands portugais au Brésil: En perdant le rôle d’intermédiaire commercial
au Brésil, certains commerçants ont été blessés par cette mesure et ont protesté; le
gouvernement a limité le libre-échange aux ports de Belém São Luís, Recife,
Salvador et Rio de Janeiro.
d) Marchands portugais en Portugal: Défavorisé par la mesure parce qu’alors ils
avaient une concurrence anglaise. Ils ont perdu l’espoir de faire revivre l’ancien
commerce intermédiaire de produits coloniaux.
2) Abrogation des décrets interdisant l’installation de fabrication dans la Colonie.
3) Exonération des taxes sur les importations de matières premières pour l’industrie.
4) Subventions aux industries de la laine, de la soie et du fer.
* Tratado de Navegação e Comércio (1810): Établit les règles du commerce entre Portugal et
l’Angleterre. Le document accordait des droits préférentiels (15%) sur les produits transportés sur
des navires britanniques. L’accord, extrêmement favorable aux Britanniques, garantir la domination
de celui-ci sur le commerce dans la colonie. Il n’y avait aucune réciprocité pour ces faveurs, car
l’exportation de sucre, de café et de produits similaires à ceux des colonies britanniques vers
l’Angleterre était interdite.
a) Désavantages pour les Portugais: dépendance à l’issue de la guerre contre Napoléon
pour récupérer la Métropole; manque de conditions pour rivaliser en prix et en variété avec
les produits anglais. Le Portugal tire l’essentiel de ses revenus des droits douanières et des
monopoles commerciaux. Plus de 90% des manufacturés portugais ont trouvé un marché
au Brésil et les produits brésilien ont représenté, par le biais de la réexportation, environ
deux tiers des exportations portugaises.
b) Avantages pour les Britanniques: Les tarifs payée sur les produits anglais exportés au
Brésil a été fixée à 15% de sa valeur. L’Angleterre n’a payé que 15% ad valorem pour entrer
avec ses produits manufacturés, tandis que le Portugal en a payé 16% ad valorem.
* Tratado de Aliança e Amizade (1810): Selon l’accord, la Grande-Bretagne s’engageait à ne
jamais reconnaître un prince qui n’était pas l’héritier légitime de la Dynastie de Bragança en tant
que souverain du Portugal. En plus, obligeait la Couronne portugaise à limiter le commerce des
esclaves dans leurs domaines.
* Congrès de Vienne (1815): Le Portugal se conforme à la décision du Congrès d’interdire le
commerce des esclaves dans le nord de l’Équateur.
* Portugal avait l’objectif d’annexer la Banda Oriental (Uruguai) au Brésil. D. João VI a réalisé
deux interventions militaires dans la région, en 1811 et 1816. Après le conflit la Banda Oriental a
été annexé au Brésil en 1821 sur le nom de Província Cisplatina.

2.6. O CONSTITUCIONALISMO PORTUGUÊS E A INDEPENDÊNCIA.


* RICUPERO: L’émancipation progressive configure une «work in progress», une œuvre de
construction, ou plutôt une œuvre de démolition et d’édification en même temps… En d’autres
termes, c’est à cette période (1808 – 1831) que commence et se termina la décolonisation du pays:
elle marque le début de la lente construction des institutions et des structures qui caractériseraient le
Brésil indépendant.
* Durant la période d’Indépendance, il était évident que le manque d’unité sociale ne pouvait pas
donner lieu à une conscience nationale; au contraire, les manifestations de régionalismes et
d’intérêts localistes ne manquent pas. Les conditions offertes par la société coloniale n’étaient donc
pas de nature à susciter des mouvements de libération nationalistes au sen bourgeois du siècle
XIX.
* Napoléon fut vaincu à la Bataille de Waterloo en 1814; Dom João VI reste dans la Colonie et en
1815 élève le Brésil au Reino Unido de Portugal, Brasil e Algarves, dans le but de renforcer la
position du Portugal dans les négociations du Congrès de Vienne: il était nécessaire de donner un
nouveau status officiel à l’ancienne colonie qui désormais abritait le siège du gouvernement
portugais.
* RÉVOLUTION LIBÉRALE DU PORT / RÉGÉNÉRATION VINTISTE (1820): Conspirée
par les militaires et les francs-maçons à partir de 1817. Les conspirateurs ont été condamnée à
mort. En 1820, un soulèvement a lieu dans la ville du Port. Au Brésil, l’idée de séparation du
Portugal se développait à mesure que les Courts de Lisbonne imposaient leurs mesures.
* Causes:
1) Crise commerciale due aux privilèges douaniers britanniques après «l’ouverture de
ports» et les «Traitès de 1810». La prospérité économique du Portugal a longtemps été
tributaire de sa position de monopole avant le Brésil jusqu’ 1808, de la commercialisation
avec le Brésil et de la réexportation des produits coloniaux brésilien.
2) Crise politique due à l’absence du roi et des organes du gouvernement et la régence du
Maréchal Beresford.
3) Crise militaire due au contrôle d’officiers anglais dans les plus hauts postes de l’armée.
* Objectifs: Au départ, le Vintisme proposait une régénération politique, voulant «une réforme des
abus et un nouvel ordre de choses», remplaçant les pratiques de l’Ancien Régime par celles du
Libéralisme, mais en défendant la Monarchie, la dynastie de Bragança, la Religion et la Tradition.
Au cours de la seconde moitié de 1821, les nouvelles de Lisbonne clarifièrent les objectifs des
Cortes: soumettre le roi au contrôle du Congrès et rétablir la suprématie européenne sur le
reste de l’Empire.
1) La convocation de Cortes Gerais Extraordinárias e Constituintes dans le but de former
une Assemblée Constituante. Les Cortes n’étaient pas consultatifs, mais délibératifs. Quant à
la constitution, ils s’inspiraient de la Constitution Espagnole de 1812.
2) Le retour du Roi à la Métropole;
3) La restauration de l’exclusivité commerciale avec le Brésil (rétablissement du Pacte
Colonial).
* Au Brésil: Militaires portugaises et marchands adhèrent aux propositions des Révolutionnaires au
Pará et Bahia; Au Pará, Maranhão,Piauí et Bahia, une Junta Governativa a été crée; à Rio de
Janeiro, les révoltés pressèrent Dom João VI d’établir des Juntas Governativas où elles n’existaient
pas. Tout au longe de 1821, d’autres provinces formèrent des Gouvernements Provisoires ou de
Juntas Governativas élus et reconnus par les Cortes de Lisboa, renforçant ainsi leur pouvoir contre
le contrôle central de Rio de Janeiro. Composés d’élites locales (militaires et marchands
portugaises), ils sont devenus de «pequenas pátrias».
*Ce conflit politique a conduit à une division interne au Brésil: La révolution a créé dans les deux
pays un climat de liberté propice à la discussion des idées politiques. La publication de
nombreux folhetos, panfletos et jornais a inauguré un débat d’idées sans précédent. Ces discussions
intenses ont été viabilisés par le Décret du gouvernement du 2 Mars 1821, qui a supprimé la
censure.
→ Faction Portugaise: Ils ont soutenu le retour de Dom João IV au Portugal et adhéré au
mouvement constitutionnel. Composé d’officiers de haut rang, de bureaucrates et de marchands
désireux de rétablir les monopoles.
→ Faction Brésilienne : Ils se sont opposés au retour de Dom João IV au Portugal.
Composé de grands propriétaires ruraux, juristes et portugaises enracines (bureaucrates,
marchands, investisseurs). Ils voulaient préserver le statu quo de l’égalité politique et de la
liberté économique. Il comprenait des libéraux-conservateurs et des libéraux radicaux
(démocratie, abolitionnisme, réforme agraire, égalité sociale et raciale).
* Le retour de D. João VI au Portugal: Craignant de perdre le trône et pressé par l’Angleterre,
Dom João VI revient avec sa Cour en avril 1821, laissant comme Prince Régent son fils Pedro de
Alcântara (D. Pedro I). Le retour a donné l’origine du processus d’émancipation du Brésil, dont
les motifs ne découlaient pas d’idées abstraites du libéralisme ou d’une conscience nationale.
* La régence de D.Pedro I: En restant régent, D. Pedro I s’est vu attribuer des amples pouvoirs. Au
début de sa régence, les préparatifs des élections des députes aux Cortes de Lisbonne ont eu lieu.
Bien qu’elles aient été indirects, les élections n’ont établi aucun recensement, permettant de voter
n’importe quel citoyen de plus de 25 ans. Les provinces du Nord ont manifesté leur soutien aux
Cortes de Lisbonne et ont refusé toute subordination à Rio de Janeiro. Les provinces du Sud ont
fidélisé D. Pedro I, mais ont refusé de le soutenir financièrement.
* Au Portugal, les Courts ont pris leurs mesures:
* Petit détail: Les Courts ont commencé les réunions au Portugal en Janvier 1821; les
derniers députés brésiliens ne sont arrivés qu’en Mai 1822.
1) Les Gouvernements Provinciaux ne seraient plus subordonnés à Rio de Janeiro, mais à
Lisbonne.
2) Tentative de révocation des accords commerciaux avec l’Angleterre, lucrative pour les
grands propriétaires et les consommateurs urbains.
3) Décision par transfert des principaux bureaux publics installés par Dom João VI à Rio
de Janeiro.
4) Envoi de troupes de renforcement portugaises au Brésil.
5) Détermination par le retour du Prince Regent.
* DIA DO «FICO» - 9 de Janeiro de 1822: Les mesures humiliantes sont reçues avec un profond
mépris de la parte de la faction brésilienne. Les seuls espoirs sont dans la figure du jeune Pedro de
Alcântara. Les politiciens et la presse le pressent de rester au Brésil. Le 9 janvier 1822, il a été
annoncé qu’il resterait. L’acte n’a fait que préciser l’intention de rester au Brésil; signifiait pas
l’engagement du Prince à l’indépendance.
* Quelques jours plus tard, les troupes portugaises qui ont refusé de prêter allégeance à Dom
Pedro I ont été expulsées de Rio de Janeiro et les nouvelles troupes portugaises empêchées de
débarquer.
* JOSÉ BONIFÁCIO DE ANDRADA E SILVA: Libéral modéré, antidémocratique, anti-
esclavagiste. Il a été nommé «Ministro e Secretário de Estado dos Negócios do Reino». Il s’est
engagé dans la difficile tâche d’obtenir le soutien de grands propriétaires ruraux, de bureaucrates,
de juges et de marchands de Rio de Janeiro, São Paulo et Minais Gerais pour l’établissement
d’une monarchie indépendante au Brésil. Il est le responsable de la formule avec laquelle le Brésil
accède à l’indépendance: monarchie constitutionnelle, libéralisme modéré, centralisation.
* Convoquer l’Assemblée Constituante ou pas? José Clemente Pereira, président du Sénat, a
remis au prince régent un document demandant la convocation d’un «Assembléia Brasílica»,
décidé le 3 Juin 1822. Avant tout, cette assemblée visait à éviter l’effondrement du Brésil. La
nouvelle a été accueillie comme un affront à Lisbonne. Le ministre José Bonifácio s’est opposé aux
élections directes par les libéraux radicaux.
* PROCLAMAÇÃO DA INDEPENDÊNCIA – 7 de Setembro de 1822: Sur les rives du Rio
Ipiriranga à São Paulo, Dom Pedro a reçu les dernières dépêches de Lisbonne qui révoquaient ses
décrets d’indépendance, accusaient ses ministres de traîtres et demandaient à nouveau son retour au
Portugal. Bonifácio et Leopoldina lui ont conseillé de rompre définitivement les relations avec le
Portugal.
* 12 DE OUTUBRO DE 1822: Dom Pedro I est proclamé Empereur Constitutionnel et
Défenseur Perpétuel du Brésil.
* 10 DE DEZEMBRO DE 1822: Ce jour-là, l’Empereur fut couronné solennellement, dans des
moules presque privés, selon la tradition et les fastes de l’Ancien Régime. L’Empire du Brésil est né
plus près des idées de l’Ancien Régime que du Libéralisme.

2. O PRIMEIRO REINADO (1822 - 1831)


CONTEXTE
* Que s’est-il passé peu après la Proclamation de l’Indépendance?
1) Rio de Janeiro, São Paulo, Minas Gerais et Pernambuco? Ces provinces ont rapidement
accepté l’Indépendance et juré fidélité à l’Empereur D. Pedro I.
2) Norte (Pará, Maranhão, Piauí, Ceára) et Noroeste? Dan ces provinces il y avait une
quantité considérable de militaires et marchands portugaises. Ils son restés fidèles aux
Cortes de Lisboa. L’officier français Pierre Labatut, nommé par D. Pedro I, s’avança en vain
avec son Exército Pacificador. Ensuite le Général José Joaquim de Lima e Silva a avancé.
Enfin, le mercenaire britannique Lord Cochrane a été utilisé. Celui-ci est sorti victorieux et a
remporté le titre de Marquis de Maranhão.
3) Sul? Certaines troupes portugaises ont résisté dans la Província Cisplatina, mais en
général, le Sud a soutenu indépendance.
* L’absence de troupes suffisantes rend l’utilisation de Mercenaires (anglais, français, allemands,
polonais et suisses) courante au Brésil entre 1822 et 1850.
* En 1821, le Rio de Janeiro avait entre 79 à 100 mille habitants.
* En 1823, moins de 9% de la population du Brésil vivait dans les capitales des provinces.
* En 1832, le Brésil devrait compter environ 5 millions d’habitants, dont un tiers à la moitié
seraient des esclaves.

3.1. A CONSTITUIÇÃO DE 1824


* Assemblée Constituante, Juin 1822: elle fut convoqué pour rédiger une Constitution de
l’Empire. Fondamentalement, les constituants ont été divisé en deux courants:
→ Faction Brésilienne: Formée par l’élite rurale, classe moyenne. Elle souhaitait un régime
libéral: les pouvoirs du Législatif devraient être supérieur à ceux de l’Éxecutif. La
souveraineté est dans la nation.
→ Faction Portugaise: Formée par bureaucrates, militaires, presque tous fortement liés au
Portugal. Minorités, ont défendu de larges pouvoirs à l’Exécutif. La souveraineté doit être
partagée entre l’Empereur et l’Assemblée.
* Constituição da Mandioca: Élaboré par la commission présidée par Antônio Carlos de Andrada
e Silva (libéral), il s’agissait du premier projet constitutionnel du Brésil. De nature fortement
libérale, le projet fut rapidement refusé par D. Pedro I, car elle limité ses pouvoirs.
* Critiques de l’Empereur et Dissolution de la Constituante: D. Pedro I s’est constamment
immiscé dans les travaux de l’Assemblée, en retardant le vote du projet. En Juin 1823, José
Bonifácio e ses frères ont démissionné du Ministère et ont attaqué D. Pedro I dans le journal
Tamoio. Les député n’ont pas épargné les critiques non plus. En Novembre 1823, l’Empereur
dissout l’Assemblée avec l’aide de ses troupes.
CONSTITUIÇÃO OUTORGADA DE 1824
Inspiré de la Constitution Française (1791) et de la Constitution Espagnole (1812), elle a été rédigé par des juristes
de la confiance de D. Pedro I. La participation de José Joaquim Carneiro de Campos (Marquês de Caravelas),
principal auteur du projet, se démarque. Le caractère fondamental de cette constitution résidait dans le fait qu’elle
n’émanait pas de la représentation de la nation, mais était accordée par la magnanimité du souverain.
POUVOIR MODÉRATEUR Fait par l’Empereur. Il intervenait toujours Caractéristiques générales:
lorsqu’il y avait un conflit entre les autres
pouvoirs. Nommer les sénateurs, convoquer
l’Assemblé Général pour des réunions
extraordinaires, sanctionner les décrets et
les résolutions de l’Assemblé, dissoudre la
Chambre, convoques des élections,
nommer et révoquer les Ministres.
Fait par l’Empereur et ses ministres. Monarchie constitutionnelle et
Nommer des évêques, convoquer héréditaire
POUVOIR EXÉCUTIF l’Assemblé, nommer des fonctionnaires,
magistrats, militaires, diplomates et
exécuter des lois.
Membres nommés par l’Empereur et Régime unitaire (tous les pouvoirs
CONSEIL D’ÉTAT (10 l’assistant dans l’exercice de ses fonctions. sont centralisés dans le gouvernement
membres) central, donc peu d’autonomie des
provinces)
Chambre des Députes (élective et Union entre l’Église et l’État. Toutes
temporaire): les électeurs de «paróquia» les autres religions seront autorisées
ont élu les électeurs de «province» et celles (sans aucune forme extérieure du
POUVOIR LÉGISLATIF si ont élu les députes. Temple)
Sénat (membres vitalícios et élus par
province): Le choix des sénateurs était
laissé à D. Pedro I.
Opéré par les «tribunais provinciais» et la Eleições indiretas e voto censitário
«Superior Tribunal de Justiça» (renda mínima) e não secreto. Não
POUVOIR JUDICIAIRE
havia restrição alguma para o voto de
analfabetos ou escravos libertos.
Les présidents des Provinces sont
nommés par l’Empereur
Prévoit la création de Conseils
Généraux de Province, chargés de
délibérer sur les entreprises locales.
Abolition des peines cruelles.

3.2. QUADRO POLÍTICO INTERNO (CONFEDERAÇÃO DO EQUADOR, ECONOMIA,


CRISE)
* D. Pedro I a poursuivi le processus, initié par D. João VI, visant à créer une noblesse dans le
pays. Une noblesse de mérite et non de lignée. Les titres ont été distribués principalement parmi les
grands agriculteurs.
ÉCONOMIE
Sucre Il a souffert de la concurrence du marché anglais (approvisionné par les colonies des Antilles); du
marché américain (approvisionné par Cuba); du marché européen (approvisionné par les colonies de la
France, Hollande et Espagne).
Coton Il a souffert de la concurrence de la production américaine.
Utilisé comme monnaie d’échange par les esclaves africains, il souffrait des incertitudes de la continuité
Tabac
de l’esclavage.
Bétail En concurrence avec le puissant bétail de l’Argentine.

Banco do Depuis 1821, le Banco do Brasil se heurtait à plusieurs difficultés, car D. João VI, à sa sortie, avait retiré
Brasil l’or qui y était déposé. En 1829, le Banco do Brasil fut finalement fermée.
D. Pedro I a eu recours à l’émission de grandes quantités de moedas de cobre, ce qui a entraîne une
Inflation falsification et une augmentation du coût de la vie. Cela a conduit à la dévaluation de la monnaie
brésilienne, favorisant les exportations tout en augmentant le prix des importations.

Produits Les produits anglais et français n’ont pas expulsé les produits d’autres régions. L’Orient ont longtemps
étranger été une source de produits de luxe appréciés par les élites brésiliennes. Les tissus chinois, indiens et
s africains ont souvent plus appréciés que les tissus anglais.

DÉCLIN POLITIQUE DE L’EMPEREUR


Dissolution de L’attitude autoritaire de D. Pedro I a frustré les prétentions des libéraux.

l’Assemblée
Constituante (1823)
La Confédération de l’Équateur a été un mouvement révolutionnaire de nature
séparatiste, antilusitano, républicain et fédéraliste qui a éclaté à Pernambuco et
s’est étendu par d’autres régions du Nordeste. Les personnages principaux de cette
Confédération de
révolte étaient Frei Caneca et Manuel de Carvalho Pais de Andrade, libéraux et
l’Équateur (1824)
républicains. La mèche était la nomination d’un Gouverneur conservateur par D.
Pedro I. Plusieurs étrangers ont participaient, parmi eux, João Guilherme Ratfcliff.
Les rebelles ont été violemment réprimés et condamnés à mort.
Le conflit a commencé avec une rébellion régionale qui a appelé à la séparation du
Brésil. La guerre entre le Brésil et l’Argentine, impliquant le vieux conflit pour le prix
du Prata, provoqua un profond mécontentement chez les Brésiliens. Le recrutement
Guerre du Cisplatine (parmi eux, les étrangers) a irrité le Norte du pays et le budget des Ministères
(1825-1828) Militaires a été sérieusement compromis. Les deux pays ont revendiqué la région. Il
n’y avait pas de gagnants. La médiation menée par l’Angleterre a conduit à la seule
solution acceptable: indépendance du Cisplatina en 1828 sous le nom de République
d’Uruguay. Maintenant, la navigation libre était garantie dans le Rio da Prata.
Ils on approuvé les mesures visant à éteindre des organes caractéristiques de l’ère
Première Assemblée
coloniale, telles que la «Mesa do Desembargo do Paço», «Mesa da Consciência e
Générale du Brésil
Ordens» e «Intendência Geral de Polícia». Ils ont également discuté l’élaboration
(1826) d’un Code Pénal.
Succession du Trône Après la mort de D. João VI, en 1826, D. Pedro I s’est impliqué dans la question de la
succession du trône portugais. Son intention était de favoriser D. Maria, sa fille.
Portugais (1826)
La concession de privilèges douaniers aux Britanniques et l’engagement en faveur de
Mécontent des Traités
l’abolition de l’esclavage ont provoqué une profond agitation à l’Assemblée
Anglo-Brésilien (1827)
Générale.
Les parlementaires et la Presse ont été les personnages les plus importants des
dernières années de D. Pedro I. A travers ces deux domaines sont venus les
principales critiques du gouvernement. Dans ces publications, il était évidente le
Presse et Parlement
antilusitano. Il peut être mis en évidence le O Tamoio dos Andradas, le Sentinela da
Liberdade e Tífis Pernambucano de Cipriano Barata e Frei Caneca. O Republico,
O Tribuno do Povo, O Astreia, Aurora Fluminense, A Malagueta.
Sentiment Antilusitano/ À l’époque de D. Pedro I, un profond sentiment anti-portugais commença à se
développer, en particulier parmi les populations urbaines et les dômes de l’armée.
Anti-Portugais
Élections Législatives Même avec le contrôle administratif des électeurs, le Partido Brasileiro a pu élire la
majorité des députés.
(1830)
En Mars 1831, l1empereu D. Pedro I rentre d’un voyage à Minas Gerais où il est
reçu avec froideur. Les portugaises (pés-de-chumbo) ont célébré pour lui manifester
«Noite das Garrafadas» leur soutien. Les brésiliens (cabras) ont réagi et une émeute a duré cinq jours. Les
brésiliens ont attaqué les maison illuminées des portugais et on répondu en jetant des
bouteilles de verre.
On peut dire qu’il existait une continuité institutionnelle, politique et culturel entre la
Període Joanine et le Premier Royaume, mais c’est en 1831, avec l’abdication de D.
Pedro I, qu’il y a eu en réalité une rupture plus important pour la consolidation du
Brésil. Le 17 Mars, un groupe de députés a vivement protesté contre D. Pedro I, qui a
Abdication alors décidé de nommer un nouveau ministère. Les manifestations de rue continuent.
(7 Avril 1831) D. Pedro I a nommé un autre ministère composé de ses amis (Ministério dos
Marqueses). Les manifestations se sont poursuivies et bénéficiaient désormais du
soutien de nombreuses unités militaires de la garnison de Rio de Janeiro. Finalement,
D. Pedro I fut contraint d’abdiquer en faveur de son fils, D. Pedro II, le 7 Avril
1831.

3.3. POLÍTICA EXTERIOR DO PRIMEIRO REINADO (RECONHECIMENTO E


GUERRA CISPLATINA)
* Acteurs importants du processus de reconnaissance internationale:
→ George Canning (Secretary of State for Foreign Affairs): Caractère central du processus
de reconnaissance internationale du Brésil. Diplomate expérimenté, il a été le grand
articulateur des différences entre le Brésil et le Portugal entre 1822 et 1825. Canning était
extrêmement favorable à indépendance des pays d’Amérique Latine.
→ Henry Chamberlain (Consul-General in Brazil): Établie au Brésil, Chamberlain a non
seulement défendu les intérêts économiques de la Grande-Bretagne au Brésil, mas a
également joué un rôle important dans le processus de reconnaissance internationale de
l’indépendance. Il a tenu Canning informé de tout ce qui s’était passé au Brésil, ce qui permit
Canning de guider ses actions.
→ Charles Stuart, Barão de Rothesay (Brittish Diplomat): Diplomate anglais expérimenté.
Il s’est vu confier la mission de négocier avec les portugaises après les échecs des premières
réunions. Ses performances à Rio de Janeiro garantissent la reconnaissance du Portugal en
1825.
→ Felisberto Caldeira Brant Pontes, Marquês de Barbacena (Diplomata Brasileiro):
Diplomate plénipotentiaire chargé d’aider aux négociations de reconnaissance internationale.
→ Manuel Rodrigues Gameiro Pessoa, Barão de Itabaiana (Diplomata Brasileiro):
Diplomate plénipotentiaire chargé d’aider aux négociations de reconnaissance internationale.
* ÉTAPES DE LA RECONNAISSANCE:
1ª. Étape préparatoire: Cette étape a été inauguré avec la publication du «Manifesto aos
Governos e Nações Amigas», du 6 Août 1822, par D. Pedro I. Le prince y énonce la «volonté
générale du Brésil qui proclame à l’univers son indépendance politique» et dénonce les actions des
Cortes.
2ª. José Bonifácio (Août 1822 à Juillet 1823): Cette période se distingue par la performance
de José Bonifácio en tant que premier-ministre et chef du gouvernement. Il souhaitait de
démarquer le Brésil de la politique européenne en établissant des traités de défense avec les pays
d’Amérique Latine. Il n’était pas disposé à placer le Brésil dans une position d’infériorité face aux
puissances européennes.
3ª. D. Pedro I & Canning & Stuart (Juillet 1823 à 1826): Il comprend la reconnaissance
portugaise (1825) et la reconnaissance britannique (1826). À partir de ce moment-là, l’intérêt
personnel dynastique de D. Pedro I, c’est-à-dire le maintien de la position de la Maison de
Bragança dans les deux hémisphères, a prédominé. Il comprend aussi l’intérêt commercial de la
Grande-Bretagne.
* Premières Négociations, (médiation Angleterre et Autriche): Demandé en 1823, ce n’est qu’en
juillet 1824 que les négociations ont commencé à Londres. Les débats, lents et difficiles, ont été
interrompus en février 1825.
* Vision de Canning: L’Indépendance du Brésil était une chose inévitable: les Brésilien ne
reviendraient pas et le Portugal ne disposait pas des conditions militaires et financières nécessaires
pour inverser le processus.
* Pourquoi la reconnaissance de l’Angleterre était-elle si importante? La Grande-Bretagne était
«la puissance la plus importante pour la sécurité et la prospérité de l’Amérique Latine». La
reconnaissance anglaise a toujours été accueillie avec enthousiasme car elle répondait mieux aux
besoins des pays d’Amérique Latine.
* Deuxième négociation et Reconnaissance Portugaise (Charles Stuart): Dirigé par Canning, le
diplomate Stuart a reçu la mission de voyager à Lisbonne, négocier avec le roi D. João VI,
d’accepter la nomination de Ministre Plénipotentiaire et de présenter des propositions au Brésil.
Malgré les difficultés, D. Pedro I a accepté les propositions portugaises et, en Novembre 1825,
celles-ci ont été ratifiées par D. João VI. Le Brésil a toutefois été obligé de payer 2 millions de
libres de «indemnité» au Portugal (prêts d’Angleterre).
* Les Difficultés rencontrées par Canning:
1) Intransigeance de Portugal: Toutes les négociations directes entre le Portugal et le Brésil
ont été désastreuses. C’est cette difficulté qui a amené le Portugal à demander la médiation de
l’Angleterre à la fin de 1823.
2) Résistance de la Sainte-Alliance: Les pays de la Sainte-Alliance (Autriche, Russie,
Prussie) ont suivi une tradition légitimiste et interventionniste, extrêmement contraire aux
processus d’Indépendance. Les ministres des pays de la Sainte-Alliance ont orienté Portugal de
retarder la reconnaissance du Brésil, dans l’espoir que l’Amérique Latine retrouverait son statut
colonial.
3) Interférence de la France: Dans l’espoir d’obtenir des privilèges commerciaux, les
ministres français ont cherché à influencer les décisions de D. João VI. C’est D. Pedro I au Brésil
qui a refusé de négocier avec la France avant de négocier avec l’Angleterre.
4) Interférence des États-Unis: Également motivés par les avantages commerciaux, les
ministres américains ont cherché à obtenir des privilèges en reconnaissant l’Indépendance du Brésil.
Leurs actions suggéraient également qu’ils souhaitaient construire un «système américain», opposé
au «système européen». En outre, ils ont défendu une forme de gouvernement républicain.
Canning était opposé à tout cela.
5) Problème de l’Abolition du Trafic d’Esclaves: À partir de 1808, politique étrangère
anglaise adopta la lutter pour l’abolition comme une norme, réaffirmée par l’opinion publique des
britanniques. Elle avait des intérêts humanitaires mais aussi des intérêts économiques
(augmentation du marché de la consommation, prix très bas du sucre brésilien en concurrence avec
le sucre anglais). L’abolition totale du trafic au Brésil était irréalisable: le soutien des élites rurales
et des commerçants serait perdu, la main-d’œuvre serait insuffisante pour les cultures, le manque
de possibilité d’allouer des capitaux des marchands d’esclaves, la perte du gouvernement brésilien
de droits sur l’importation d’esclaves. La solution brésilienne consistait à abolir progressivement
(dans 8 ans) le trafic d’esclaves.
6) Problème de la Succession du Trône Portugais: D. Pedro I était l’héritier légitime du
Portugal et, en même temps, l’Empereur du Brésil. L’union possible entre les deux Couronnes dans
le cas de la mort de D. João VI n’a pas plu aux deux pays. Difficile, la question a été laissée de côte
dans les négociations, e ainsi D. Pedro a conservé ses droits d’héritage.
* Les Objectifs de Canning:
1) Sauvegarder la Monarchie au Brésil: Canning a envisagé la conservation d’une
monarchie sur le continent américain d’importance vitale pour le Vieux Monde. L’adoption de la
monarchie en tant que régime brésilien l’a rapprochée de l’Europe, permettant ainsi des liens étroits
entre le Nouveau et le Vieux Monde. La présence de D. Pedro I sur le trône brésilien a éloigné la
possibilité d’une division du Brésil en petites républiques.
2) Obtenir la reconnaissance du Portugal: Pour l’Angleterre, il était important d’obtenir la
reconnaissance du Portugal avant toutes les autres pour deux raisons. Premièrement, pour faciliter la
reconnaissance de l’Empire du Brésil des pays alignés à la Sainte-Alliance (légitimistes).
Deuxièmement, à cause de la vieille amitié entre les deux pays.
3) Renouveler les Traités de 1810: Le Traité sera vaincu en 1825, ce qui exercera une forte
pression sur Canning pour le renouveler. L’Angleterre voulait conserver ses avantages sur le marché
brésilien, menacé par les Cortes de Portugal. D. Pedro I et Bonifácio ont rappelé que le Brésil
continuait de respecter les termes du Traité. D. Pedro I voulait maintenir le Traité, mais avec
certaines modifications. Peu de temps après avoir obtenu la reconnaissance du Portugal, Stuart a
entamé les négociations sur le traité. Canning a fait de sévères objections aux conditions accordées
par Stuart et a nommé un autre diplomate (Robert Gordon) pour renégocier. Finalement, en 1827,
un nouveau traité (très similaire à celui de 1810) fut signé par les deux nations. 1) Le commerce
d’esclaves brésilienne serait interdire à partir de 1830; 2) Renouvellement des Traités de 1810 sans
conférer de privilèges douaniers aux Anglais, qui jouissaient déjà d’une absolue suprématie
commerciale; 3) Établissement des tarifs douaniers de 15% ad valorem pour tous les pays.
4) Assurer l’engagement en faveur de l’Abolition: Une des principales demandes de
l’Angleterre, incidemment, était l’abolition immédiate. Les dangers politiques que pouvant découler
d’une abolition prématurée étaient plus grands que ceux que pouvaient découler d’une abolition
complète.
* Reconnaissance d’autres pays:
Benin et Lagos (Afrique, États-Unis, 1824 Mexique, 1825
1823
Autriche, 1825 États d’Allemagne, 1826 France, 1825

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