Deuxième partie de l’oral :

J’ai choisie de vous présenter Nellie Bly, dans l’antre de la folie que j’ai lu dans le cadre d’une
exposition pour la journée des droits des femmes. Ce roman graphique est une adaptation datant de
2021 de 10 jours dans un asile, un roman écrit par Nellie Bly elle-même au 19e siècle. Deux autrices
ont coopérés durant la réalisation de la BD : Virginie Ollagnier qui est écrivaine et scénariste de
l’œuvre et Carole Maurel qui en est l’illustratrice. Ce roman graphique nous présente une journaliste,
Elizabeth Cochrane qui va se faire volontairement internée quelques jours dans l’asile de l’île de
Blackwell sous le faux nom de Nellie Bly afin de dénoncer non seulement les mauvaises conditions
des asiles mais également le fait que les femmes ne sont pas réellement malade mais sont envoyées
en asile lorsqu’elles ne remplissent pas assez le rôle qui leur est assigné par la société. Comme
Olympes de Gouges, étudiée dans le cadre du parcours écrire et combattre pour l’égalité, elle se bat
contre les inégalités et incite les femmes à ne pas rester passives et à ne pas accepter le sort que les
hommes leur attribuent. Cette BD nous change d’environnement même si le combat reste le même.
Tandis qu’Olympes de Gouges dénonce nationalement, Nellie, elle, se contente de répandre la justice
à plus petite échelle.

J’ai choisi de vous présenter 2 planches de BD afin de mieux comprendre l’environnement dans lequel
Nellie évolue et qui lui a donc donner envie de se révolter.

On voit sur cette première image qu’il y a beaucoup de couleurs vives,

surtout du vert qui symbolise l’équilibre. la scène se passe dans la nature,
sur le gros plan on voit qu’elle est joyeuse et épanouie et sur l’image
centrale on voit que son père la pousse ça peut être une métaphore pour
symboliser le fait qu’il la guide vers un équilibre et une éducation libre.
L’atmosphère est vraiment apaisante joyeuse qui nous représente l’enfance
de Nellie.

A l’inverse cette image est vers le milieu de la BD et cela fait déjà quelque
temps que Nellie est internée. On remarque la présence de dames qui
sont comme attrapées par des tentacules qui pourraient symboliser le
silence et voudrai donc dire qu’elles ont acceptées leur sort. On voit qu’il
y a beaucoup de couleur sombre et que la seule source de couleurs vives
est Nellie qui contraste et tente de résister à ce silence et à ce malheur.
On peut également constater que Nellie se baigne dans de l’eau noire qui
peut rappeler les mauvaises conditions de l’asile ou bien elle peut
symboliser la tristesse qu’elle ressent puisqu’elle pleure, on pourrait
imaginer que la baignoire est remplie de ses larmes.
J’ai choisi de vous présenter cette œuvre et ces deux planches de BD car elle nous montre que même
si certains parents comme ceux de Nellie éduquaient leurs enfants avec toute la liberté qu’ils
souhaitaient, une fois adulte, ces enfants n’échappent pas aux cases que la société crées et imposes.
J’ai également apprécié le fait que la BD dénonce et explique les conséquences pour celles qui
refuseraient de se plier aux normes : elles sont éloignées car étant reconnues comme folles sans
réelles raisons. Elle nous fait nous rendre compte clairement de la pression qu’exerce la société du
19e siècle sur les femmes et de l’injustice qu’elles subissent. J’aime particulièrement ce livre pour les
actions de Nellie, elle se révolte et n’a pas peur de prendre le dessus sur la situation et ces
mouvements peuvent donc avoir des conséquences concrètes.