Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Support Du Cours Conditionnement D'air
Support Du Cours Conditionnement D'air
ème
2 G.E.E
Réalisé par:
1
II- Caractéristiques de l’air
1- Modèle de base
2- Composition de l’air
L’air est un mélange de différents gaz ou vapeurs qu’il est habituel de classer en deux
catégories :
Les constituants permanents) qui sont toujours présents dans l’air, et ce en
proportions fixes,
les constituants variables) présents en proportions variant avec le temps et avec le
lieu.
Leurs concentrations types sont indiquées par les tableaux suivants :
CONSTITUANTS PERMANENTS
constituant Fraction molaire Masse molaire
azote (N2) 0,78110 28,000
oxygène (O2) 0,20953 32,000
0,00934 39,950
argon (Ar)
0,00001818 20,100
néon (Ne)
0,00000524 4,003
hélium (He)
0,00000114 83,800
krypton (Kr)
0,000000087 131,300
xénon (Xe)
0,0000005 2,016
hydrogène (H2)
0,000002 16,04
méthane (CH4)
0,0000005 30,01
monoxyde d’azote (N2O)
2
CONSTITUANTS VARIABLES
constituant Fraction molaire Masse molaire
eau (H2O) de 0 à 0,04 18,015
dioxyde de carbone (CO2) de 0,001 à 0,0001 44,01
de 0 à 0,000001 64,066
dioxyde de soufre (SO2)
de 0 à 0,0000001 48,00
ozone (O3)
traces 46,0055
dioxyde d’azote (NO2)
3- Volume spécifique
Le volume occupé par l’air humide dont la masse d’air sec est de 1 kg. Il s’exprime en m3/kg.
v
V v m : volume massique de l'air
m AS mv
r : rapport du mélange
v v m (1 r ) m AS
4- Masse volumique
Représente la masse d’air sec occupée par l’unité de volume (1m3) de l’air humide à une
température et une pression déterminée, exprimée en kg/m3.
.
m AS 1
V v
1
v m 1 r
5- Enthalpie spécifique
La quantité de chaleur contenue dans l’air humide dont la masse d’air sec est de 1kg. C’est
donc la somme de la chaleur sensible (liée à la température de l’air) et la chaleur latente et
sensible (lié à l’énergie de la vapeur d’eau qu’elle contient). On la représente par l’enthalpie
de l’air sec et de la vapeur d’eau
H H AS HV
H m AS Cp AS AS mV CpV V mV LV
m AS Cp AS AS : Enthalpie nécessaire pour fair passer l'air sec de 0°C à (chaleur sensible)
mV CpV V : Enthalpie nécessaire pour faire passer la vapeur d'eau de 0°C à (chaleur sensible)
mV LV : Enthalpie de vaporisation de l'eau à 0°C (chaleur latente)
3
6- Enthalpie massique
Représente l’enthalpie de l’air humide ramené à 1kg d’air sec, noté h et exprimée par kJ/kgAS
m AS Cp AS AS mV CpV V LV
h
H
Cp AS 1,005kJ / kg .K
m AS m AS
mV
Cp v 1,96kJ / kg .K
h Cp AS AS CpV V LV L 273,15K 2483kJ / kg
m AS v
h Cp AS AS r CpV V LV
7- Pression totale de l’air humide
C’est la somme des pressions partielles de chaque gaz constituant le mélange (air sec +
vapeur d’eau). On l’appelle aussi pression atmosphérique
8- Température
T rosée
T T D sat , PV
4
III- Psychromètre
Le psychromètre permet de déterminer l'humidité relative de l'air environnant. Cet appareil est
composé de deux thermomètres identiques fixés à un support. Sur l'un des thermomètres, on
place une mousseline (un tissu) qui trempe dans l'eau. C'est pourquoi on l'appelle
thermomètre à boule mouillée, tandis que l'autre est le thermomètre à boule sèche.
Lorsque l'air arrive sur le thermomètre à boule mouillée, il fait évaporer l'eau de la
mousseline, ce qui refroidit le thermomètre. Donc, sa température est plus basse que celle du
thermomètre sec. On prend la différence entre ces deux températures et on la reporte sur une
table psychrométrique qui nous donne la mesure de l'humidité relative. Lorsque l'air est saturé
d'humidité, il n'y a pas de différence entre les températures indiquées par les deux
thermomètres.
Humidité
relative en %
5
IV- Humidité
1- Humidité relative (degré hygrométrique) HR
Elle indique le pourcentage de vapeur d’eau contenu dans l’air par rapport à la quantité de vapeur
d’eau maximale que l’air pourrait contenir. HR est exprimé en %
PV
V
r m RT 100 100 PV
HR 100 V 100
rw mV max PV S V PV S
RT
• Si l’air est complètement sec : HR = 0 %
• Si l’air est saturé : HR = 100 %
• Si l’air est humide mais non saturé : 0 % < HR < 100 %
• Si l’air est humide et sursaturé : HR > 100 % (très rare)
2- Humidité spécifique Hs (w ou q)
C’est la masse de vapeur d’eau contenue dans l’air humide dont 1kg d’air sec, on l’exprime
en geau/kgAir ou kgeau/ kgAir. En météorologie, on utilise surtout l’humidité absolue.
Pour un certain volume d’air humide, c’est le rapport de la masse de vapeur d’eau à la masse
d’air sec contenu dans ce volume.
m m V
Posons: r V
V V
mAS
V m AS AS
P R T R P
D’où: r V
AS AS V
RT
V
P R P AS V AS
R
Or: P AS
P P V
(Loi de DALTON) et : 0, 622
AS
R V
e
Donc : r 0, 622
P e
6
4- Relation entre humidité absolue et humidité relative
P v
P HR
r 0, 6207 VS
0, 6207
P
Pv
P HR
P P P VS
VS VS
r P
HR
r 0, 6207 P VS
P P
r 0, 6207 VS
0, 6207 VS
P P
W
VS
P AS
7
Points saillants du diagramme
Axe horizontale = x = température sèche
Axe verticale = y = humidité absolue (Ha, wa ou r)
Une courbe de saturation = courbe à gauche
Plusieurs courbes d’humidité relative
Lignes obliques de Thumide constantes
Lignes oblique d’enthalpie massique (kJ/kgAS)
Lignes obliques du volume spécifique (m3/kgAS)
wA
Pour pouvoir placer un point correspond à une situation donnée de l’état de l’air, il faut
connaître au moins deux valeurs caractérisant le diagramme, par exemple on a un état de gaz
ou les valeurs de Ha et Ts sont données, on peut déterminer un point A par l’intersection des
deux droites passants par ces valeurs, une fois le point A est positionné, on cherche les autres
caractéristiques
8
Le volume spécifique v est la valeur de la ligne oblique passant par le point A
L’humidité HR est la valeur de la courbe fine passant par A
Pour déterminer l’enthalpie h, il faut tracer une ligne perpendiculaire à l’axe de
l’enthalpie et qui passe par le point A et l’intersection entre ces deux droites donne la
valeur de l’enthalpie
Pour déterminer la température de rosée θr, il faut suivre l’isotherme qui passe par A
jusqu’à son intersection avec la courbe de saturation et après on projette ce point
d’intersection sur l’axe des températures pour lire la température de rosée
Pour déterminer la température humide θh, on obtient un point d’intersection entre la
ligne tracée précédemment qui passe par A et perpendiculaire à l’axe d’enthalpie et la
courbe de saturation et on projette ce point sur l’axe des températures pour lire la
température humide
On définit une CTA (Centrale de Traitement d’Air) par l’ensemble des appareils dont la
fonction essentielle est de traiter et préparer l’air à distribuer dans les locaux en fonction des
charges de ces locaux.
Remarque : Le débit massique d’air sec est la seule grandeur qui reste constante quel que soit
le traitement étudié: chauffage, refroidissement, déshumidification et humidification.
9
Eléments classiques et évolutions élémentaires d’une CTA:
Batterie chaude : Chauffage d’air
Batterie froide : Refroidissement d’air
Humidificateur : Rajouter de l’humidité
Déshumidificateur : Réduire l’humidité
Caisson de mélange : Recyclage et qualité d’air
Filtration : Qualité d’air
Ventilateurs : Extraction et soufflage
Pour étudier chaque évolution, on doit se baser sur les trois bilans sur chacun des éléments:
a- Définition :
Le chauffage consiste à augmenter l'enthalpie et la température de l'air humide sans avoir une
évaporation d’eau. La masse d'air sec et de vapeur d'eau reçoit une quantité de chaleur
sensible. La température sèche augmente proportionnellement à la quantité de chaleur fournie.
Le chauffage de l’air sera représenté par une droite horizontale qui se déplace de la gauche
vers la droite. On dit que c’est une évolution isohydre ou évolution sensible (elle se fait à
humidité absolue constante)
10
c- Différents types de batterie :
Le procédé de chauffage d'air dans un caisson de traitement d'air est obtenu à l'aide d'un
échangeur communément appelé Batterie Chaude.
Batterie électrique :
de réponse court.
11
Batterie à fluide frigorigène :
d- Calcul de la puissance :
Bilans de matières:
1 2 1 2
Le système ne comportant ni source ni puits, la masse de vapeur au point 2 est la même qu’au
point 1. En d’autres termes, l’humidité spécifique reste constante au cours de cette
transformation (r1=r2)
Bilan d’énergie:
1 2 1 2
Côté air : m AS h 1
AS m AS h 2
AS PBC /air 0 m AS h 1
AS
2
- m AS hAS +PBC /air =0
Puissance calorifique
PBC /air m AS hAS2 hAS
1
fournie à l’air en (kW)
Côté fluide secondaire :
Puissance calorifique
Peau m eau Cp eau eau fournie par l’eau en (kW)
m
2
h AS : enthalpie massique spécifique de l'air sec sortant en kJ/kg AS
Cp eau : capacité thermique massique d'eau en kJ/kg.K
eau : écart de température sur l'eau en °C
12
e- Rendement thermique :
Le rendement thermique représente la proportion de l’énergie que batterie permet de
récupérer (utile/fournie).
PBC /air
TH
PEau
On appelle efficacité de la batterie, le rapport de l’évolution réelle à celle que l’on obtiendrait
avec un échangeur performant (contre-courant, absence de pertes, surface infinie).
PBC /air
1
hAS2 hAS
1
PBC /air ,max heau hAS
1
1
Avec: heau :enthalpie massique spécifique de l'eau à l'entrée de la BC
(lue sur le diagramme pour HR=100% et =eau )
2- Refroidissement sec
a- Définition :
Le refroidissement sec consiste à faire diminuer la température de l’air humide sans qu’il y ait
de condensation. La masse d’air sec et de vapeur d’eau cède uniquement une quantité de
chaleur sensible.
13
c- Différents types de batterie :
Le procédé de refroidissement sec d'air est obtenu à l'aide d'un échangeur communément
appelé Batterie Froide. La température de surface de la batterie est supérieure à la
température de rosée de façon à ce qu’il n’y ait pas de condensation.
Un échangeur destiné à refroidir l’air, il est de type à ailettes. L’eau glacée qui refroidit l’air
est produite par un évaporateur (détente indirecte).
L’air est refroidi directement par un évaporateur d’une machine frigorifique. On parle alors de
batterie froide ses à détente directe
e- Calcul de la puissance :
Que l’on ait affaire à un processus de refroidissement sans condensation, on doit la traiter par
la résolution du bilan massique et énergétique.
Côté Air :
14
Côté Fluide secondaire :
Puissance calorifique
Peau m eau Cp eau eau fournie à l’eau en (kW)
f- Rendement thermique :
PBFS /air
TH
PEau
PBFS /air
1
1
hAS hAS2
PBFS /air ,max hAS hG
Avec :
3- Refroidissement humide
a- Définition :
Cette transformation au niveau de l’air peut être en fait décomposée en deux transformations
élémentaires:
15
c- Différents types de batterie :
Elles sont identiques à celles utilisées en refroidissement sec si ce n’est l’ajout d’un bac à
condensats et d’un dispositif d’évacuation des condensats.
Eeau Seau
- Pour une batterie à eau glacée FPT
2 FPT rosée Condensation sur la batterie
- Pour une batterie à détente directe FPT Evaporation
e- Calcul de la puissance :
Bilans de matières:
1 2 1 2
16
Bilan d’énergie:
1 2 1 2
Côté air : m AS hAS1 m AS hAS2 PBFH /air 0 m AS hAS
1 2
- m AS hAS PBFH /air =0
Puissance totale (kW): c’est la puissance totale à fournir par la batterie froide.
Puissance sensible (kW): correspond à la quantité de chaleur enlevée à l’air pour le refroidir.
Puissance latente (kW): correspond à la quantité de chaleur enlevée à l’air se traduisant par
une déshumidification (diminution de la quantité de vapeur dans l’air : humidité absolue).
PBFH /air
TH
PEau
PBFH /air dis tan ce E S hAir1 hAir2 r Air1 r Air2 Air1 Air2
BFH = =
PBFH /air ,max dis tan ce E FPT hAir1 hFPT r Air1 r FPT Air1 FPT
h- Facteur de Bipasse:
Le facteur de bipasse BFP ou by-pass factor représente le pourcentage d’air non modifié au
passage sur la batterie
BFP =1 BFH
h 2
Air
hFPT
h 1
Air
hFPT
17
Remarque:
Afin d’éviter le givrage (glace) des ailettes au niveau de la batterie donc la température du fin
de processus doit être supérieure à 0°C.
4- Humidification
Humidifier l’air consiste à lui ajouter de l’eau en quantité suffisante pour atteindre le taux
d’humidité relative visé. Les appareils utilisés sont appelés humidificateurs. Les dispositifs
d’humidification sont nombreux, mais on peut les regrouper selon deux grandes familles :
Humidification par pulvérisation d'eau : l’eau est pulvérisée par des gicleurs dans
le courant d’air ou sur une surface de ruissellement qui permettra une meilleure
humidification de l'air.
18
Humidification par injection de vapeur : on injecte de la vapeur d'eau directement
dans le conduit ou dans la centrale de traitement d'air.
a- Définition :
Humidification par injection de la vapeur se fait par un humidificateur à vapeur injectée dans
l’air à humidifier de la vapeur d’eau, Celle-ci est produite soit dans une chaudière à vapeur,
soit dans des appareils autonomes.
Un air soumis à une humidification par vaporisation est un air qui subit :
Pas de modification de la température sèche : T= Cte (TE = TS). En réalité, l’air subit
une augmentation de température, mais, vu la petitesse de cette augmentation, on fait
l’approximation que T=cte lors de l’humidification de l’air ;
Une modification de la teneur en humidité.
19
c- Technologies des humidificateurs à vapeur :
L’humidificateur à vapeur d’eau est le procédé le plus simple et le plus souple car il suffit de
mélanger deux fluides à l’état gazeux (vapeur d’eau et l’air humide). Les humidificateurs à
vapeur peuvent se classés en deux catégories :
d- Calcul de la puissance :
La caractérisation d’une telle transformation est issue des bilans de masses et d’énergie qui s’écrivent.
Bilans de matières:
1 2 1 2
Pour l’air sec : m AS m AS 0 m AS - m AS =0
1 2 1 2
Pour la vapeur d’eau : m V mV mVap 0 mV - mV mVap =0
1 2
Soit encore : r1 m AS - r 2 m AS mVap =0
1
m Vap = m AS r 2 r1 Débit de vapeur injectée et
emporté par l’air en (kg/s)
Bilan d’énergie:
1 2 1 2
Côté air : m AS h 1
AS m AS h 2
AS mVap hVap 0 m AS h 1
AS
2
- m AS hAS m Vap hVap =0
20
Du bilan énergétique, on tire:
1
H
r 1
Air
r Air2 hAir
= 1
1
hAir
2
r 1
Air
r sat hAir hsat
2
r AS : humidité absolue du point de sortie d'air en kgeau /kg AS
r : humidité absolue du point de saturation en eau de l'air en kg /kg
sat eau AS
21
4-2 Humidification par pulvérisation d’eau
a- Définition :
Humidification par pulvérisation d’eau dite évaporatif. Dans ce processus, l’air à humidifier
en passant fait évaporer l’eau injecté et l’air cède sa chaleur pour évaporer l’eau et se refroidit.
L’eau est pulvérisée sous forme de fines gouttelettes qui se vaporisent. La vapeur ainsi
produite se mélange ensuite à l’air quand l’on souhait humidifier. La chaleur nécessaire à la
vaporisation de l’eau est prise à l’air sous forme de chaleur sensible, donc la température de
l’air diminue.
- Laveur à eau recyclée : il y a un bac contient de l’eau et une pompe qui travaille en
permanence et permette de réinjecter cette eau sinon si l’eau reste dans le bac
stagnante on peut avoir la formation d’une bactérie qu’on va réinjecter dans le local et
ça peut être très dangereux.
22
- Humidificateur à pulvérisation directe : l’eau est injectée d’une façon directe
d- Calcul de la puissance :
Bilans de matières:
1 2 1 2
Pour l’air sec : m AS m AS 0 m AS - m AS =0
1 2 1 2
Pour la vapeur d’eau : mV mV m Injectée m Re jetée 0 mV - mV m Injectée m Re jetée =0
1 2
Soit encore : r1 m AS - r 2 m AS m Injectée m Re jetée =0
1
Alors : m Eau injecté m Eau rejeté = m Eau vaporisé m AS r 2 -r1
Bilan d’énergie:
1 2
2
hAS hAS
1
m Eau Vaporisé Cp Eau injecté Eau rejeté
D’où : 1
m AS
23
Si vous calculez ce rapport, vous allez trouver une très petite diminution (𝜽 <
𝜽 →𝒉 < 𝒉 ) entre le point d’entrée et de sortie au niveau de l’enthalpie de l’air
sec (refroidissement de l’air). C’est pour ça on dit en fait que l’enthalpie reste toujours
constante dans un humidificateur adiabatique 2
hAS hAS
1
cste
Du bilan énergétique, on tire:
1
m Max r
FPT
r Air1
5- Déshumidification
Déshumidifier l’air consiste à réduire le taux d’humidité relative. Les appareils utilisés sont
appelés déshumidificateurs
24
a- Définition :
Un déshumidificateur par adsorption est composé de deux zones. Dans la zone de séchage,
l’air humide traverse le rotor en silicagel qui adsorbe l’humidité et l’air sec est renvoyé dan.
Dans la zone de régénération, l’air chaud est soufflé à travers le rotor dans la direction
opposée asséchant ainsi le silicagel et transportant l’humidité via un tuyau raccordé à
l’extérieur. Le rotor déshydratant tourne continuellement entre les deux zones.
L’évolution de l’air dans un déshumidificateur, suit de même une Isenthalpe h=cste et une
diminution de la température sèche.
c- Calcul de la puissance :
Bilans de matières:
1 2 1 2
Bilan d’énergie:
1
Alors :
1
CTA qui ne comporte pas le caisson de mélange, on l’appelle la CTA tout air neuf.
Elle permet de récupérer la totalité de l’air et le débit est formé de 100% d’air neuf
qu’on récupère de l’extérieur pour le traiter.
CTA à caisson de mélange qui nous permet de récupérer une partie de l’air recyclé
c’est-à-dire de l’air de local qui est déjà traité et bien chaud par rapport à l’air froid de
l’extérieur, quand on mélange ces deux aires l’air de mélange va récupérer la chaleur
du local et ça va nous permettre de faire des économies d’énergie.
26
- Exemple : un extrait de l’analyse du coût du traitement d’air qui compare deux situations
(Avec et sans caisson de mélange). Dans le deuxième cas la consommation est diminuée
de 45%.
a- Définition :
Lorsqu’un débit est diminué, l’autre est augmenté. La variation de débit obtenue par la
rotation des axes des lames dépend :
Du débit de renouvellement d’air hygiénique
Des caractéristiques extérieures (refroidissement gratuit)
27
Des qualités d’ambiance (pollution, odeurs, fumées…)
Les registres fonctionnent bien en opposition, lorsque le registre de recyclage s’ouvre, les
registres sur l’air neuf et l’air rejeté se ferment (et inversement), Autrement :
Les registres fermés en situation «Tout air neuf» sont ouverts en situation «Tout
recyclage».
Les registres ouverts en situation «Tout air neuf» sont fermés en situation «Tout
recyclage».
m AN = m AE
Le mélange se traduit par une droite qui joint les deux points représentatifs. Le point de
mélange M se trouve sur cette droite.
28
c- Caisson de mélange en calcul:
AN : Air Neuf
ARC : Air Recyclé
AR : Air Repris
AE : Air Rejeté (Eliminé)
ARC
Bilans de matières:
Pour l’air sec : m AN m ARC = m AS
m AN m ARC m AS AN ARC =1
Soit encore :
=
m AS m AS m AS
Pour la vapeur d’eau : r N m AN r R m ARC r M m AS
m AN m ARC
Donc : rM = rN
rR
= AN r N + ARC r R
m AS m AS
En supposant que les capacités thermiques sont égales et constantes, on peut définir aussi la
température du mélange.
T N m AN T R m ARC
TM =
m AN m ARC
d- Taux de mélange:
Le taux de mélange d’un air entrant est le rapport du débit massique d’air sec de cette air, sur
29
Méthode graphique:
Le point de mélange est situé sur le segment [NR], et à l’aide du taux d’air neuf ou d’air
recyclé, il est possible de le placer avec la règle des segments inverses.
Dis tan ce R M
AN
Dis tan ce R N
Dis tan ce N M
ARC
Dis tan ce R N
Dans un caisson de mélange air neuf/air recyclé, le point de mélange peut se trouver au-delà
de la saturation tout en restant à température positive.
30
7- Evolutions composées ou multiples
a- Définition :
b- Choix de l’évolution :
Ce choix doit tenir compte impérativement des contraintes techniques et des critères
économiques.
• Contraintes techniques : La transformation d'un point d'entrée jusqu'au point de sortie doit
tenir compte des possibilités techniques de faisabilité :
Sources d'énergie disponibles (eau chaude, eau glacée, vapeur, électricité ... )
Caractéristiques techniques des batteries de traitement d'air
Nombre de batteries à utiliser
Critères économiques :
31
Le tableau suivant résume les chemins, sur le diagramme de l’air humide, des évolutions
composées possibles, en rappelant ceux des évolutions simples (évolutions de base) :
32
33
La figure suivante récapitule les transformations les plus utilisées :
- Charges externes : représentent tous les échanges thermiques avec le milieu extérieur :
au niveau des parois, portes et vitrages, à travers les surfaces vitrées, à travers les parois
opaques et des locaux adjacents par conduction et par l'intermédiaire des ouvertures
(ventilation, infiltration d’air), et par le renouvellement d’air.
- Charges internes : proviennent de tous les éléments situés à l'intérieur d'un local et
susceptibles de modifier son équilibre thermique et hydrique. Les sources de charges
34
internes sont diverses et essentiellement liées à l'utilisation du bâtiment et à ses
équipements (Eclairages électriques, Appareillage électrique, Equipements thermiques),
sans oublier l'activité humaine (Les occupants).
a- Charges estivales :
D’un apport de chaleur sensible qui provient en une grande partie de l’extérieur par
ensoleillement et de l’intérieur par les occupants, les équipements, l’éclairage….
D’un apport de chaleur latente qui provient de l’extérieur (air neuf) et de l’intérieur
par les occupants (respiration, transpiration) ou équipement dégageant de l’humidité.
b- Charges hivernales :
En hiver, les charges thermiques sont négatives, elles diminuent la température de l’habitacle,
il s’agit d’une déperdition de chaleur sensible par transmission à travers les parois ou par le
renouvellement d’air extérieur, les apports thermiques internes provenant des occupants, les
équipements, l’éclairage et les charges hydriques restent toujours positives.
35
2- Calcul des charges
Charges externes
Les charges thermiques par conduction sont dues à la différence de température entre l’air
ambiant à l’intérieur du local et la température à la surface extérieure de la paroi.
Q vit K S Tvit
Avec:
S : Surface vitré (m 2 )
2
K : Coefficient de transfert thermique du vitrage (W/m .K)
T : Différence de température vitrage (extérieur/intérieur) (°C)
vit
b- Gains (Pertes) de chaleur aux travers des parois opaques :
Q Ext K S T Ext
Avec: S : Surface mur (m 2 )
2
K : Coefficient de transfert thermique de la paroi considérée (W/m .K)
T : Différence de température équivalente (extérieur/intérieur) (°C)
Equiv
c- Gains (Pertes) de chaleur aux travers des parois intérieures sur les locaux
adjacents:
Q Ext K S T Equiv
d- Denrées
Ils dépendent:
Nature du produit
Introduction journalière (kg)
Température initiale et finale (°C)
36
Le premier lié à la livraison, lorsque les produits sont livrés avant d’être stocker dans
une chambre, il y a un certain circuit (Camion frigorifique) alors la température va
augmenter (c’est un apport lié au transport)
Le deuxième type c’est pour les fruits et les légumes, on parle d’un phénomène de
respiration
Le troisième type est lié à l’emballage, on trouve des cagettes en bois, on peut avoir
du carton ou un emballage plastique…et tous ces emballages qui étaient à l’extérieur
vont rentrer dans la chambre avec de la chaleur.
Apports par denrées
d M C T
Avec : : quantité de chaleur ôter aux denrées pour les refroidir
d
Les fruits et les légumes sont des organismes vivants qui respirent.
r M Lr
Avec : : quantité de chaleur apportée par la respiration des denrées (kJ)
r
Emb M C T
Avec :
: quantité de chaleur apportée par les emballages (kJ)
Emb
37
e- Renouvellement d’air neuf :
Lorsqu’on a une pièce fermée, on doit renouveler régulièrement l’air car il se sature en
impuretés, en CO2 due à la respiration et on doit maintenir une teneur constante de O2 dans la
chambre et éliminer l’humidité et les odeurs ….. Et donc l’air qui est froid doit être évacuer
via un ventilateur mécanique ou une grille et remplacer par l’air d’extérieur qui est chaud,
donc on parle d’un apport de chaleur qui va être calculer par la formule suivante:
RAN N V he hi
h : enthalpie de l'air extérieur (kJ/kg)
e
38
f- Ouvertures (Portes, fenêtres…) :
Pour pouvoir calculer les charges par ouvertures on utilise un petit ration de 10% de celles
par renouvellement, mais on peut avoir d’autres formules à utiliser selon un cahier de charge.
Charges internes
a- Occupants
Ces apports sont dus au dégagement calorifique associé au métabolisme des occupants. Ils
sont sous forme de chaleur sensible et de chaleur latente et ils sont générés à un rythme qui
dépend du niveau d’activité des occupants. Plus la température à l’intérieur du local est
élevée, plus les dégagements de chaleur seront importants.
Per P n t 3, 6
: quantité de chaleur dégagée par personnel (kJ)
Per
b- Eclairages électriques :
Les éclairages contribuent aux apports sensibles seulement. La chaleur sensible relâchée par
l’éclairage est sous deux formes:
• Chaleur d’une lampe
• Le rayonnement absorbé par les murs…
écl P t 3, 6
39
: quantité de chaleur dégagée par les éclairages (kJ)
écl
c- Equipements divers:
m P t 3, 6
Avec :
: quantité de chaleur dégagée par les machines (kJ)
m
• Les machines: ce sont les appareils porteurs d’apports latents (par exemple les
mécanismes de cuisson).
Elles représentent la puissance sous forme sensible apportée ou perdue par un local. Elle est
notée Φs et exprimée en (kW).
2- Charges latentes
Elles sont les apports de chaleur sous forme latente (dégagement d’humidité sous forme de
vapeur d’eau). Ces dégagements d’humidité sont dus aux occupants, au processus industriel.
Ces apports peuvent être exprimés en (kW) par la relation:
L m V LV
Avec :
L =2490-2,226 T : Enthalpie latente de vaporisation (kJ/kgeau )
V
m V : Débit massique de la vapeur d'eau kg/s
40
3- Charges totales ou enthalpiques
T S L
4- Bilan enthalpique:
Le débit massique d'air sec soufflé est égal au débit massique d'air repris ou extrait.
Les puissances et les masses d'eau apportées au local seront par convention affectées
du signe +
Les puissances et les masses d'eau extraites du local seront par convention affectées du
signe –
Le bilan enthalpique du local s'écrit par la puissance totale apportée au local par l’air soufflé
et les apports intérieurs et extérieurs qui est égale à la puissance perdue par ce local (air
extrait, repris ou perdu).
AS T AR
m AS hAS T m AS hAR
D’où:
T
m AS
h AR
hAS
Avec:
a- Bilan sensible:
S ,AS S S ,AR
m AS cp AS AS S m AS cp AS AR
Avec : m AS m AR
41
D’où:
S
m AS
Cp AS AR AS
b- Bilan latente:
La puissance apportée par l’humidité au local par l’air soufflé et les apports d’humidités
intérieur est égale à la puissance perdue par l’humidité sous forme de condensation ou
d’extraction d’air.
L ,AS L L ,AR
mV ,AS LV mV LV mV ,AR LV r AS m AS LV mV LV r AR m AS LV
L
D’où: m AS
mV
LV r AR r AS m AS
r AR r AS
S m AS cp AS AR AS
De même:
Charge sensible apportée au local
Par convention:
Une perte de chaleur ou d’humidité de l’air d’un local sera comptée négativement
Un apport de chaleur ou d’humidité de l’air d’un local sera compté positivement
X- Cycle de base
1- Chauffage avec humidification et réchauffage (cycle d’hiver)
42
Le système effectuant cette évolution composée contient un Caisson de mélange + 2 batteries
chaudes + humidificateur adiabatique (humidificateur par injection d’eau) :
1 : l’air extérieur
2 : l’air intérieur
3 : l’air de mélange
4 : l’air chauffé
5 : l’air à la sortie de l’humidificateur
6 : l’air soufflé
1 : l’air extérieur
2 : l’air intérieur
3 : l’air de mélange
4 : l’air sortie BF
5 : l’air sortie BC
43
XI- Conditions de soufflage
1- Introduction
Les conditions d’ambiance (θ, HR) fixées seront maintenues par les conditions de débit
mAS(kg/s), de température θAS(°C) et d’humidité rAS(kgeau/kgAS) de l’air soufflé. C’est l’air
soufflé qui combattra les charges (pertes et/ou apports) du local.
44
3- Position du point de soufflage par rapport à celui du local
La position du point de soufflage par rapport au point du local dépend du signe des
charges sensibles et latentes. Suivant les valeurs des charges, on peut considérer 9 positions
significatives du point de soufflage par rapport au point du local :
écrire :
Bilan sensible :
S m AS hS ' hS m AS cp AS L S
Bilan latente :
L m AS hL hS ' m AS LV r L r S
Bilan total ou enthalpique :
T m AS hL hS
45
Etre positif (l'air au soufflage est plus froid que l'air du local)
Etre négatif (l'air au soufflage est plus chaud que l'air du local)
5- Taux de brassage
Le taux de brassage représente le nombre de volume d'air traité renouvelé dans le local
pendant une heure (Vol/h) :
qV
V
Avec: : Taux de brassage en (Vol/h)
V : Volume du local en (m )
3
Il existe plusieurs méthodes de détermination des conditions de soufflage: deux méthodes par
calcul (exacte ou approchée) et trois méthodes graphiques.
Méthode de PORCHER
Méthode de l’A.I.C.V.F (Association des Ingénieurs en Climatisation, Ventilation et Froid)
Méthode de CARRIER
46
Méthode par calcul 1: Température ou écart de température au soufflage imposé
Étape 1 : Données
47
La difficulté du calcul du débit massique provient du fait que le volume spécifique de l'air au
soufflage est une inconnue. Ce volume spécifique ne peut pas être lu ou calculé directement
puisque l'on ne connaît pas les coordonnées du point de soufflage.
1- En première itération, on calcule le débit massique en se fixant arbitrairement un
volume spécifique égal au volume spécifique du local.
T
2- On calcule ensuite l'enthalpie : hS hL
mV m AS
3- Puis l'humidité : r S r L
m AS
4- On place provisoirement le point de soufflage obtenu S(hS,rS), on lit le volume
spécifique vS sur le diagramme
5- On calcule le nouveau débit massique et on recommence en (2) trois ou quatre fois
pour obtenir une précision suffisante (0,001 kgAS/s).
Méthode de PORCHER:
droite de charge du local ou droite de soufflage. Pour tracer la droite de soufflage, l’auteur de
la méthode introduit la notion d’angle d’évolution î : angle formé par un isohydre
(horizontale) et la droite de soufflage.
Méthode de l’A.I.C.V.F:
Elle est basée sur le même principe que la précédente puisqu’elle se base sur le rapport
caractéristique. La différence réside dans le report de cette pente pour le tracé de la droite de
soufflage. Ce report est presque direct puisqu’on fournit sur le diagramme :
48
Une échelle du rapport caractéristique variant de - infini à + infini
Un point de référence pour le tracé de la parallèle à la droite de soufflage cherchée.
Méthode de CARRIER:
Elle est basée sur le facteur de chaleur sensible : . Ce report est presque direct
49
XII- Systèmes de climatisation
Monobloc
Monosplits
Unité de
climatisation Centrale de
A air Traitement d’air (CTA)
Volume de
A réfrigérant réfrigérant
variable (VRV)
C’est un système de deux unités à détente directe qui se base sur un circuit frigorifique. Le
compresseur est situé dans son unité extérieure, l’unité intérieure sert à diffuser l’air climatisé
à la température choisie par l’usager.
a- Monobloc:
Un climatiseur monobloc est, comme son nom l’indique, composé d’un élément unique, un
seul bloc qui assure la fonction de refroidisssement. Ce système contient les 4 éléments du
circuit frigorifique (Compresseur, détendeur, évaporateur, condenseur) qui se rassemblent au
sein d’un seul et même bolc.
50
b- Split:
C’est un appareil composé de deux unités reliées entre elles par une liaison frigorifique et
électrique. Une unité ou plusieurs se trouvent à l’intérieur et l’autre à l’extérieur. Il peuvent
être réversible ou froid seul. Il se divise en deux catégories:
Monosplit
Multisplits
Un système de climatisation monosplit est doté d’une seule unité extérieure et d’une seule
unité intérieure. Il est souvent destiné à un usage en appartement ou dans une seule et unique
pièce. C’est un système réversible (pompe à chaleur) qui a la capacité de fonctionner en chaud
comme en froid, l'élément déterminant pour obtenir ce fonctionnement c'est la vanne
d'inversion de cycles ou vanne à 4 voies. La vanne d'inversion de cycle permet donc de
changer le sens de fonctionnement ou plus exactement d'inverser l'écoulement du fluide afin
d'obtenir l'effet souhaité.
51
Plafonnier : accrochée au plafond ou juste sous le plafond
Cassette: encastrée dans le plafond, de façon à ne rendre visible que la grille
Télécommande : pour gérer l’ensemble de l’installation
2- Unité centralisée
À la différence du climatiseur simple qui n’est utilisé que pour le rafraîchissement d’une seule
pièce, le système de climatisation centralisée se compose d’un seul bloc moteur, placé en
extérieur, relié à plusieurs unités installées dans différents locaux.
52
b- CTA avec des batteries terminales:
Ce type de CTA est utilisé lorsque les charges thermohydriques dans les locaux se différent,
dans ce cas il faut placer après la CTA et avant chaque soufflage dans une pièce, des batteries
selon le besoin demandé.
53
c- Groupe à eau glacée:
Un groupe d’eau glacée est un système de production de froid à détente indirecte. Cela
signifie qu’il utilise un fluide intermédiaire pour transporter « le froid » vers les émetteurs. Il
n’y a donc pas de fluide frigorigène qui circule dans le système : dans le cas d’un groupe
d’eau glacée, le rôle d’intermédiaire est tenu par l’eau, qui est utilisé ici comme fluide
frigoporteur. Un groupe frigorifique (compresseur + évaporateur + condenseur) va produire
de l’eau glacée en utilisant les calories de l’air ou de l’eau et un fluide frigorigène. Cette eau
glacée va circuler au sein de canalisations pour alimenter des émetteurs à eau glacée (ventilo-
convecteurs).
Le principe de fonctionnement du VRV est basé sur la variation du volume (débit) du fluide
frigorigène en fonction de la température de confort souhaité. Le système VRV est constitué
d’une unité extérieure à laquelle sont raccordées plusieurs unités intérieures. L’unité
extérieure comprend un ou plusieurs compresseurs du type INVERTER qui permet de réguler
la puissance de la machine en modulant la vitesse de rotation du moteur du compresseur (type
Scroll). Il ajuste la puissance du climatiseur en fonction du besoin réel de la pièce.
54
Unité extérieur
e- Multisplit :
f- Grille de choix :
Traitement Froid et/ou Froid, chaud, Froid et/ou chaud Froid ou chaud
d’air chaud humidification, (réversible)
déshumidification
Durée de vie Jusqu’à 20 ans Jusqu’à 20 ans 12 ans 7 à 8 ans
55
XIII- Ventilateur
Les ventilateurs permettent de capter l’air à l’extérieur et de la transmettre à l’intérieur des
locaux, de capter l’air de l’intérieur et de le rejeter à l’extérieur.
Parmi les nombreux types de ventilateurs couramment employés dans les installations de
ventilation et de conditionnement d’air, on rencontre :
1- Ventilateur centrifuge
Ce sont des ventilateurs dans lesquels l’air rentre dans la roue dans une direction axiale et en
sort dans une direction essentiellement parallèle à un plan radial. Ils sont essentiellement
utilisés quand l’air doit être véhiculé à travers un réseau de conduits d’air.
2- Ventilateur hélicoïde
Ce sont des ventilateurs dans lesquels l’air rentre dans la roue et en sort le long de surfaces
cylindriques coaxiales au ventilateur. Ces ventilateurs sont essentiellement utilisés comme
ventilateurs de parois ou ventilateurs donnant directement sur l’extérieur d’une façon
générale.
56