Chapitre 3

Cours: Méthode des éléments finis
Chapitre 3 : Etude des ressorts, barres et treillis

Pr. Yassine EL HALOUI Filière : GC
Chapitre 3 : Etude des ressorts, barres
et treillis
Plan de chapitre:
1. Rappels sur le calcul matriciel

2. Rappels sur la mécanique du solide déformable
3. Travaux dirigés
Yassine EL HALOUI Chapitre 3 : Etude des ressorts, barres et treillis 2

1. Introduction
Méthode de force ou flexibilité

(les inconnus sont les forces)
MEF Méthode de déplacement ou

rigidité (les inconnus sont les
déplacements)

1. Introduction
Étapes générales de la méthode des éléments finis :

Étape 1 : Discrétisez et sélectionnez les types d'éléments
Étape 2 : Sélectionnez une fonction de déplacement
Étape 3 Définissez les relations déformation-déplacement et contrainte-déformation
Étape 4 : Détermination de la matrice de rigidité des éléments
Étape 5 : Assembler les équations des éléments pour obtenir les équations globales ou totales et introduire des
conditions aux limites
Étape 6 : Résoudre les degrés de liberté inconnus (ou déplacements généralisés)
Étape 7 : Résoudre les contraintes et contraintes de l'élément
Étape 8 : Interpréter les résultats

1. Introduction

Étape 1 : Discrétisez et sélectionnez les types d'éléments
Voir chapitre 1
Il faut choisir à l'avance une fonction mathématique pour représenter la forme déformée de l'élément fini sous charge.
Parce qu'il est difficile d'obtenir une forme fermée ou une solution exacte, nous supposons une forme de solution ou une
distribution de déplacement à l'intérieur de l'élément en utilisant une fonction mathématique appropriée. Les fonctions les
plus couramment utilisées sont les polynômes.
En général, le nombre total de coefficients de la fonction polynôme est égal au nombre total de degrés de liberté associés à
l'élément.

1. Introduction

Exemple 1 : fonction de déplacement d’un élément barre (ou ressort) :

L'élément ressort (barre) est soumis uniquement au chargement axial et donne lieu a deux degrés de liberté locaux (les
déplacements 𝑑!!" et 𝑑! #" le long de la direction 𝑥.
# Nous choisissons une fonction de déplacement 𝑢# 𝑥 pour représenter le
déplacement axial dans tout l'élément sous la forme suivante :
𝑢! 𝑥 = 𝑎! + 𝑎" 𝑥!
Exemple 2 : fonction de déplacement d’un élément poutre
Dans le cas d’une poutre, le nombre de degrés de liberté locaux est 4. Donc, la fonction de déplacement 𝑣# 𝑥 pour
représenter le déplacement transversal à travers la longueur de l'élément est:
𝑣! 𝑥 = 𝑎! + 𝑎" 𝑥! + 𝑎" 𝑥! " + 𝑎# 𝑥! #

1. Introduction

Étape 3 Définissez les relations déformation-déplacement et contrainte-déformation Voir chapitre 2
Les relations déformation-déplacement et contrainte-déformation sont nécessaires pour dériver les équations de chaque
élément fini. Par exemple, dans le cas d'une déformation unidimensionnelle, disons dans la direction x, nous avons une
déformation 𝜀" liée au déplacement u par :
Pour les petites déformations, les contraintes doivent être liées aux déformations par la loi de Hooke donnée par
Généralement, le développement des matrices de rigidité des éléments et des équations des éléments est basé sur 4 méthodes :
• Méthode de coefficients d'influence de la rigidité
• Méthode d'équilibre direct
• Méthode énergétique
• Méthodes de résidus pondérés

1. Introduction

Pour 2/3-D élément
Pour 1-D élément
• Méthode de coefficients d'influence de la rigidité • Méthode énergétique
• Méthode d'équilibre direct • Méthodes de résidus pondérés
a) Méthode d'équilibre direct
C’est une méthode basée sur le calcul d’équilibre mécanique classique. Selon cette méthode, la matrice de rigidité et les
équations des éléments reliant les forces nodales aux déplacements nodaux sont obtenues en utilisant les conditions
d'équilibre des forces pour un élément de base, ainsi que les relations force / déformation. Parce que cette méthode est plus
facilement adaptable aux éléments linéaires ou unidimensionnels.
b) Méthode de coefficients d'influences de la rigidité
Sachant que F=Kd (ou la notation F=Ku), la méthode de coefficients d'influences de la rigidité consiste a appliquer un
déplacement unitaire (𝑑! " = 1) afin que la rigidité k se présent comme une force générant ce déplacement unitaire
K=F
c) Méthode énergétique
d) Méthodes de résidus pondérés
1. Introduction

Etape 5 : Assembler les équations des éléments pour obtenir les équations globales ou totales et introduire des conditions aux
limites Voir chapitre 1
Dans cette étape, les équations d'équilibre nodal des éléments individuels locaux générées à l'étape 4 sont assemblées
dans les équations d'équilibre nodal globales. Une autre méthode de superposition plus directe appelée méthode de
rigidité directe (voir les sections suivantes), dont la base est l'équilibre des forces nodales, peut être utilisée pour obtenir les
équations globales pour l'ensemble de la structure.
Étape 6 : Résoudre les degrés de liberté inconnus (ou déplacements généralisés) Voir chapitres 1 et 2
Étape 7 : Résoudre les contraintes et contraintes de l'élément
Voir l’étape 4, chapitres 1 et 2
Étape 8 : Interpréter les résultats
Le but final est d'interpréter et d'analyser les résultats à utiliser dans le processus de conception / analyse. La
détermination des emplacements dans la structure où se produisent de grandes déformations et de grandes contraintes est
généralement importante pour prendre des décisions de conception / analyse. Les programmes informatiques post-
processeurs aident l'utilisateur à interpréter les résultats en les affichant sous forme graphique.

2. Application de la MEF pour un ressort (barre)

2.1 Introduction
Repères local et global
Assemblage (Etape 5)
Repères local
Repères global
𝑓( = 𝑘* 𝑑(
F = 𝐾𝑑
Les lettres minuscules telles que x, y et z avec le Les lettres minuscules telles que x, y et z sans le
symbole ^ désignent des variables de coordonnées symbole ^ désignent des variables de coordonnées
locales. globales.


2.1 Introduction
Convention de signe ^y
𝑓+1 𝑓+2 𝑑.
𝑑.
2𝑥
y 1𝑥
x^
i=1 i=2
élément barre
• Les directions positives pour les forces et les déplacements à chaque nœud sont prises dans la direction positive 𝑥# comme
indiqué du nœud 1 au nœud 2 sur la figure. Le symbole k (n’est pas 𝒌 + ni K) est appelé constante du ressort ou raideur du
ressort.
• 𝑓+$ sont les forces nodales locales
• 𝑑. $" sont les déplacements nodales locales
• k= AE/L, où A représente la section transversale de la barre, E est le module d'élasticité et L est la longueur de la barre.
Nous voulons maintenant développer une relation entre les forces nodales et les déplacements nodaux pour un élément
ressort. Cette relation sera la matrice de rigidité. Par conséquent, nous voulons relier la matrice de force nodale à la matrice
de déplacement nodale comme suit:


2.2. Étape 1 : Discrétisez et sélectionnez les types d'éléments
Considérons l'élément de ressort linéaire (qui peut être un élément d'un

système de ressorts) soumis aux forces de traction nodales T résultantes (qui
peuvent résulter de l'action de ressorts adjacents) dirigées le long de la
direction axiale du ressort 𝑥# , comme illustré à la figure ci-contre, afin d'être
en équilibre.
L'axe local 𝑥# est dirigé du nœud 1 au nœud 2. Nous représentons le ressort en
étiquetant les nœuds à chaque extrémité et en étiquetant le numéro d'élément.
La distance d'origine entre les nœuds avant déformation est indiquée par L.
La propriété du matériau (constante de ressort) de l'élément est k.


2.3. Étape 2 : choix d’une fonction de déplacement
𝑢! 𝑥 = 𝑎! + 𝑎" 𝑥!
Cette fonction peut s’écrire selon la forme suivante :
En suite, on peut exprimer 𝑢# 𝑥 en fonction des déplacements 𝑑. .

!" et 𝑑#"
Donc
Avec et


2.3. Étape 2 : choix d’une fonction de déplacement
N1 et N2 désignent les fonctions de forme (shape functions) de l’élément permettant

d’obtenir les déplacements de celui-ci en n’importe quel point de sa géométrie et ce
toujours à partir des déplacements nodaux.
Dans ce cas, N1 et N2 sont des fonctions linéaires qui ont les propriétés que N1=1 sur
nœud 1 et N1= 0 sur nœud 2, tandis que N2=0 sur nœud 1 et N2=1 sur nœud 2.
De plus, les Ni sont souvent appelés fonctions d'interpolation parce que nous
interpolons pour trouver la valeur d'une fonction entre des valeurs nodales données. La
fonction d'interpolation peut être différente de la fonction réelle, sauf aux points
d'extrémité ou aux nœuds, où la fonction d'interpolation et la fonction réelle doivent
être égales aux valeurs nodales spécifiées.


2.4. Étape 3 : Définir les relations déformation-déplacement et contrainte-déformation
Avant déformation
Les forces de traction T produisent un allongement total (déformation) 𝛿
du ressort.
La déformation du ressort est alors représentée par :
Apres déformation
Or T T
Donc


2.5. Étape 4 : Détermination de la matrice de rigidité des éléments
a) Méthode d'équilibre direct
Nous dérivons maintenant la matrice de rigidité de l'élément ressort. Par la convention des
signes pour les forces nodales et l'équilibre, nous avons :
T
T
Sous forme matricielle Avec


Le coefficient d'influence de rigidité kij est défini comme la force nécessaire au nœud i (dans la direction de 𝑥# ) pour produire
un déplacement unitaire au nœud j (𝑑%" = 1) tandis que tous les autres nœuds sont restreints (déplacements nuls).
𝑓.
!! = 𝑘11 L’équilibre mécanique :
. 𝑓. .
On cherche k11, donc : 𝑓#! = 𝑘21 !! = −𝑓#!
=0
𝑑.!" = 1
𝑘11= - 𝑘21
𝑑.
#" = 0
Nous avons :
Donc, 𝑘11 = 𝑘 = 𝐸𝑆/𝐿
.
𝑓!! = −𝑇 = − 𝑘(0 − 1)= k
𝑘21 = −𝑘 = −𝐸𝑆/𝐿
𝑓. .
#! = −𝑓!! = 𝑇 = 𝑘 0 − 1 = −𝑘


De même, on trouve :
𝑓.
## = 𝑘22
L’équilibre mécanique :
𝑓.
!# = 𝑘12
On cherche k22, donc : 𝑓. .
## = −𝑓!#
=0
𝑑.
!" = 0
𝑘22= - 𝑘12
𝑑.
#" = 1
Nous avons :
Donc, .
𝑓## = 𝑇 = 𝑘(1 − 0)= k 𝑘22 = 𝑘 = 𝐸𝑆/𝐿
𝑓. . 𝑘12 = −𝑘 = −𝐸𝑆/𝐿
!# = −𝑓## = −𝑇 = −𝑘 1 − 0 = −𝑘
Finalement :


2.6. Étape 5 : Assemblage des équations des éléments et conditions aux limites
La matrice de rigidité globale et le vecteur de force globale sont assemblés en utilisant des équations d'équilibre de force
nodale, des équations de force / déformation et de compatibilité et la méthode de rigidité directe. Cette étape s'applique aux
structures composées de plusieurs éléments tels que :
et
a) Les repères local et global sont confondus (axes parallèles)

Nous allons considérer l'exemple spécifique de l'assemblage à deux ressorts illustré dans la figure suivante :
Les matrices de rigidités de chaque ressort sont :
Ici, les 𝑑$" sont écrits au-dessus des colonnes et à côté des lignes dans les matrices k indiquent les degrés de liberté associés
à chaque ligne et colonne d'élément.

Les deux matrices de rigidité ne sont pas associés aux mêmes degrés de
liberté; c'est-à-dire que l'élément 1 est associé à des déplacements axiaux
aux nœuds 1 et 3, tandis que l'élément 2 est associé à des déplacements
axiaux aux nœuds 2 et 3.
Par conséquent, les matrices de rigidité des éléments ne peuvent pas être
additionnées (superposées) dans leur forme actuelle.
Pour superposer les matrices d'éléments, il faut les étendre à l'ordre (taille)
𝟏
de la matrice de rigidité de la structure totale (assemblage ressort) afin que 𝑲≠𝒌 + 𝒌(𝟐)
chaque matrice de rigidité des éléments soit associée à tous les degrés de
liberté de la structure.


Pour étendre chaque matrice de rigidité d'élément à l'ordre de la matrice

de rigidité totale, nous ajoutons simplement des lignes et des colonnes de
zéros pour les déplacements non associés à cet élément particulier.
On considère l’équilibre dans chaque nœud :


Donc :
De plus, les éléments 1 et 2 doivent rester connectés au noeud commun 3 tout au long du déplacement. C'est ce qu'on appelle
l'exigence de continuité ou de compatibilité. L'exigence de compatibilité donne :
(!) (#)
Sachant que 𝑑!" = 𝑑!" et 𝑑#" = 𝑑#" Donc :
Cette méthode fiable d'assemblage direct de matrices de rigidité d'éléments individuels pour former la matrice de rigidité de
structure totale et l'ensemble total d'équations de rigidité est appelée méthode de rigidité directe. C'est l'étape la plus importante
de la méthode des éléments finis.

Pour cet exemple simple, il est facile d'agrandir les matrices de rigidité des éléments puis de les superposer pour arriver à la
matrice de rigidité totale. Cependant, pour les problèmes impliquant un grand nombre de degrés de liberté, il deviendra
difficilement d'étendre chaque matrice de rigidité d'élément à l'ordre de la matrice de rigidité totale.
Pour éviter cette expansion de la matrice de rigidité de chaque élément, nous suggérons une forme directe ou abrégée de la
méthode de rigidité directe pour obtenir la matrice de rigidité totale. Pour l'exemple d'assemblage du ressort, les lignes et
les colonnes de chaque matrice de rigidité des éléments sont étiquetées en fonction des degrés de liberté qui leur sont
associés comme suit:


La matrice de rigidité globale K est ensuite construite simplement en ajoutant directement les termes associés aux degrés
de liberté dans 𝑘 (!) et 𝑘 (#) dans leurs emplacements de degré de liberté identiques correspondants dans K comme suit :


Conditions aux limites
L’équation de l’exemple a l’échelle globale est :
Nous devons spécifier les conditions aux limites (ou de support) pour cet exemple, ou K sera singulier; c'est-à-dire que le
déterminant de K sera nul et que son inverse n'existera pas. Cela signifie que le système structurel est instable. Sans notre
spécification de contraintes cinématiques ou de conditions de support adéquates, la structure sera libre de se déplacer comme
un corps rigide et ne résistera à aucune charge appliquée.


Résolution (étape 6)

Exercice 1
Pour l'assemblage à trois barres illustré à la figure suivante, déterminez (a) la matrice de rigidité globale, (b) les
déplacements des nœuds 2 et 3, et (c) les réactions aux nœuds 1 et 4.
On donne, une force de 13340 N est appliquée dans la direction x au nœud 2. La longueur de chaque élément est
de 80 cm. Soit E1=e2=200 GPa et A1=A2= 25 cm2 pour les éléments 1 et 2, et E3= 100 GPa et A3= 50 cm2 pour
l'élément 3.

3. Transformation de vecteurs en deux dimensions
Dans la section 2.6, nous avons établi les équations de l’élément ainsi que la matrice de rigidité globales dans le cas ou les
repères local et global sont confondus. Sachant que ces repères ne sont pas généralement confondus, une transformation
devra être effectuée des équations locales (vecteurs) aux équations globales.
Soit d un vecteur de déplacement, d peut s’écrire sous la forme suivante
Avec : et
Donc :
vecteur de déplacement global
vecteur de déplacement local

Est la matrice de transformation ou de rotation. Il sera utilisé dans la suite pour développer la matrice
de rigidité globale pour un élément de barre à orientation arbitraire et pour transformer les
déplacements nodaux globaux et les forces globales en ces qui sont locaux.
.( = 0 :
Maintenaient, supposons que 𝑑

Nous allons maintenant utiliser la relation de transformation pour obtenir la matrice de rigidité globale d'un élément barre.
Nous avons besoin de la matrice de rigidité globale de chaque élément pour assembler la matrice de rigidité globale totale de
la structure.
Nous l'avons montré que pour un élément de barre dans le système de coordonnées local l’ équation de base est :
Nous voulons maintenant relier les forces nodales globales f aux déplacements
nodaux globaux d pour un élément barre orienté arbitrairement par rapport aux
axes globaux comme le montre la figure ci-contre. Cette relation donnera la
matrice de rigidité globale k de l'élément.

Autrement dit, nous voulons trouver une matrice k telle que :
Nous observons à partir de l'équation précédente qu'un total de quatre composantes de force et quatre de déplacement
surviennent lorsque les coordonnées globales sont utilisées. Cependant, un total de deux composantes de force et deux de
déplacement apparaissent pour la représentation en coordonnées locales d'un ressort ou d'une barre.
4 forces et 4 déplacements globaux 2 forces et 2 déplacements locaux

En utilisant les relations entre les composantes de force locales et globales et entre les composantes de déplacement
locaux et globaux, nous pourrons obtenir la matrice de rigidité globale. Nous savons de la relation de transformation
suivante :
Donc, on peut écrire cette équation sous forme matricielle :
De même pour les forces :

L’équation de départ (équation f=ku locale) est :
Avec Donc :
Cependant, pour écrire la relation finale donnant f (globale) en fonction de d (globale), nous devrons inverser la
matrice T. Ceci n’est pas possible car la matrice T n’est pas une matrice carrée. Il faut donc étendre la matrice T.
Avec :

3. Transformation de vecteurs en deux dimensions =0 =0
De même, on peut étendre l’ équation suivante :
k locale l’ élément
Donc :
k globale de l’ élément
Nous montrons que T-1=Tt
Matrice de rigidité dans le repère

globale d’un seul élément orienté
arbitrairement par rapport aux axes
globaux :

Maintenant, sachant que la fonction de déplacement a été supposé continue, la matrice de rigidité globale pour chaque
élément peut être additionnée en utilisant la méthode de rigidité directe pour obtenir
Nombre des éléments
De même, pour les forces :
K (en majuscule = matrice de rigidité de la structure) relie maintenant les forces nodales globales F aux déplacements
nodaux globaux d pour l'ensemble de la structure par :

Exercice 2
Déterminer la matrice de rigidité globale d’un élément barre

sachant que E =200 MPa, A= 2 cm2, L=1 m

4. Calcul de la contrainte pour une barre
Nous allons maintenant considérer la détermination de la contrainte dans un élément barre. Pour une barre, les forces
locales sont liées aux déplacements locaux par l’ équation suivante :
La définition générale de la contrainte de traction axiale est la force axiale divisée par la section transversale. Par
conséquent, la contrainte axiale est
Où, . 𝑓#" est utilisé (au lieu de . 𝑓!" ) car c'est la force axiale qui tire sur la
barre ( 𝑓.
#" est la force de traction), comme illustré à la figure ci-contre. Donc,

la contrainte peut être calculée par :
En utilisant la transformation de la représentation locale a celle globale, nous trouverons :
Avec,

Exercice 3
Pour la barre illustrée à la figure ci-contre, déterminez la contrainte axiale.
Soit A =10-4 m2, E= 210 GPa, et L = 2 m.
Il a été déterminé précédemment que les déplacements globaux étaient d1x =0.25
mm, d1y =0, d2x = 0.50 mm et d2y = 0.75mm.
Réponse:

5. TD
y
Exercice 1
Le treillis plan représenté sur la figure ci-contre est composé de trois
poutres de même nature et de même section droite.
Soient E le module de Young du matériau et A l’aire des sections droites.
Le nœud 1 est articulé et le nœud 3 repose sur un appui simple dont la L
normale est horizontale. 1
Le nœud 2 porte une charge de P.
x
L L
1) Discrétiser et sélectionner le type de l'élément fini.
2) Déterminer les matrices de rigidité locales de chaque élément choisi.
3) Déterminer les matrices de rigidité globales de chaque élément choisi.
4) Assembler les matrices de rigidité globales pour obtenir la matrice de rigidité globale totale de la structure.
5) Donner la relation F=Kd en montrant les conditions aux limites de la structure.
6) Calculer les déplacements aux nœuds 1, 2 et 3.
7) Calculer les forces de réactions.
8) Déterminer les contraintes dans chaque barre. Déduire la nature de ces contraintes (traction ou compression).
9) Vérifier les résultats de l’exercice en examinant l'équilibre mécanique des forces.

5. TD
Exercice 2
Soient E le module de Young du matériau et A l’aire des sections droites.
Le nœud 1 est articulé et le nœud 2 repose sur un appui simple dont la
normale est horizontale.
Le nœud 3 porte une charge d’intensité (P, 3P, 0).

6) Calculer les déplacements aux nœuds 1, 2 et 3.

5. TD
Exercice 3
Soient E =30 106 psi, A =2 in2

6) Calculer les déplacements aux nœuds 1, 2, 3 et 4.

5. TD
Exercice 3

5. TD
Exercice 3 0+ 0.5/racine
(2)+1=1,354
d1x
d1y
d2x
d2y d1x
d1y
d1x
d4y
d1x

5. TD
Exercice 3
0= 500000 [1,354*d1x +0,354*d1y]
-10000= 500000 [0,354*d1x +1,354*d1y]

5. TD
Exercice 3

5. TD
Exercice 3

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Cours: Méthode des éléments finis

Chapitre 3 : Etude des ressorts, barres et treillis

1. Rappels sur le calcul matriciel

Yassine EL HALOUI Chapitre 3 : Etude des ressorts, barres et treillis 2

Méthode de force ou flexibilité

MEF Méthode de déplacement ou

Yassine EL HALOUI Chapitre 3 : Etude des ressorts, barres et treillis 3

Étapes générales de la méthode des éléments finis :

Étape 3 Définissez les relations déformation-déplacement et contrainte-déformation

Étape 4 : Détermination de la matrice de rigidité des éléments

Étape 6 : Résoudre les degrés de liberté inconnus (ou déplacements généralisés)

Étape 7 : Résoudre les contraintes et contraintes de l'élément

Étape 8 : Interpréter les résultats

Yassine EL HALOUI Chapitre 3 : Etude des ressorts, barres et treillis 4

Étapes générales de la méthode des éléments finis :

Étape 2 : Sélectionnez une fonction de déplacement

Yassine EL HALOUI Chapitre 3 : Etude des ressorts, barres et treillis 5

Étapes générales de la méthode des éléments finis :

Exemple 1 : fonction de déplacement d’un élément barre (ou ressort) :

𝑣! 𝑥 = 𝑎! + 𝑎" 𝑥! + 𝑎" 𝑥! " + 𝑎# 𝑥! #

Yassine EL HALOUI Chapitre 3 : Etude des ressorts, barres et treillis 6

Étapes générales de la méthode des éléments finis :

Étape 4 : Détermination de la matrice de rigidité des éléments

Yassine EL HALOUI Chapitre 3 : Etude des ressorts, barres et treillis 7

Étapes générales de la méthode des éléments finis :

Étapes générales de la méthode des éléments finis :

Yassine EL HALOUI Chapitre 3 : Etude des ressorts, barres et treillis 9

2. Application de la MEF pour un ressort (barre)

Repères local et global

Yassine EL HALOUI Chapitre 3 : Etude des ressorts, barres et treillis 10

2. Application de la MEF pour un ressort (barre)

Yassine EL HALOUI Chapitre 3 : Etude des ressorts, barres et treillis 11

2. Application de la MEF pour un ressort (barre)

Considérons l'élément de ressort linéaire (qui peut être un élément d'un

Yassine EL HALOUI Chapitre 3 : Etude des ressorts, barres et treillis 12

2. Application de la MEF pour un ressort (barre)

Cette fonction peut s’écrire selon la forme suivante :

En suite, on peut exprimer 𝑢# 𝑥 en fonction des déplacements 𝑑. .

Yassine EL HALOUI Chapitre 3 : Etude des ressorts, barres et treillis 13

2. Application de la MEF pour un ressort (barre)

N1 et N2 désignent les fonctions de forme (shape functions) de l’élément permettant

Yassine EL HALOUI Chapitre 3 : Etude des ressorts, barres et treillis 14

2. Application de la MEF pour un ressort (barre)

La déformation du ressort est alors représentée par :

Yassine EL HALOUI Chapitre 3 : Etude des ressorts, barres et treillis 15

2. Application de la MEF pour un ressort (barre)

Sous forme matricielle Avec

Yassine EL HALOUI Chapitre 3 : Etude des ressorts, barres et treillis 16

2. Application de la MEF pour un ressort (barre)

Yassine EL HALOUI Chapitre 3 : Etude des ressorts, barres et treillis 17

2. Application de la MEF pour un ressort (barre)

Yassine EL HALOUI Chapitre 3 : Etude des ressorts, barres et treillis 18

2. Application de la MEF pour un ressort (barre)

a) Les repères local et global sont confondus (axes parallèles)

Les matrices de rigidités de chaque ressort sont :

2. Application de la MEF pour un ressort (barre)

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2. Application de la MEF pour un ressort (barre)

Pour étendre chaque matrice de rigidité d'élément à l'ordre de la matrice

On considère l’équilibre dans chaque nœud :

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2. Application de la MEF pour un ressort (barre)

2. Application de la MEF pour un ressort (barre)

0= 500000 [1,354d1x +0,354d1y]

-10000= 500000 [0,354d1x +1,354d1y]