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Textes Juridiques Relatifs A La Lutte Contre La Corruption CLCC Bon
Textes Juridiques Relatifs A La Lutte Contre La Corruption CLCC Bon
A- Dispositifs législatifs
Art.148 : Refus d’un service dû- Est puni d’un emprisonnement de trois (03)
mois à deux (02) ans, le fonctionnaire, le notaire, le commissaire-priseur, l’huissier, ou
l’agent d’exécution qui, étant légalement requis d’accomplir un devoir de sa fonction, s’en
abstient.
B- Dispositifs Institutionnels
Le cadre institutionnel de lutte contre la corruption au Cameroun repose sur les
institutions camerounaises ci-après :
- La Commission Nationale Anti-corruption (CONAC), organe central de LCC et des
infractions assimilées dans les secteurs public et privé) ;
- Le Conseil Supérieur de l’Etat (CONSUPE) qui s’assure du contrôle de conformité
et de régularité des actes de gestion des gestionnaires publics ;
- L’Agence Nationale d’Investigation Financière (ANIF) ;
- Le SED et DGSN (Enquêtes sur les faits et personnes suspectes de corruption) ;
- L’Agence de Régulation des Marches Publics (ARMP), Régulation et surveillance
du processus de la commande publique ;
- Le Ministere des Marches Publics (MINMAP) ;
- Le Programme National de Gouvernance (PNG) ;
- Les cellules de LCC ;
- Le TCS ;
TEXTES JURIDIQUES RELATIFS A LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION
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Cellule de Lutte Contre la Corruption (CLCC) de CAMTEL
- Les jurisdictions ordinaires ;
- La COUR SUPREME à travers la Chambre des comptes (contrôle de légalité et de
régularité des actes et comptables publics) ; La Chambre pénale (Répression, au
dernier degré des infractions des crimes économiques et financiers dont la
corruption et les infractions assimilées).
1) Le Règlement Intérieur.
2) Le Code Ethique.
Selon l’article 14 du code d‘Ethique :
Il est interdit à tout Directeur, responsable, employé ou agent de CAMTEL
d’accepter ou de recevoir des paiements ou des présents de valeur, directement
ou indirectement de toute personne, sachant pertinemment ou ayant de bonnes
raisons de penser qu’un tel acte pourrait être considéré comme acte de corruption
afin d’obtenir un contrat, de le conserver ou de l’orienter au profit d’autres
personnes.
Le comité d’éthique, lorsqu’il est saisi des cas de pratiques de corruption
ou de malversations avérées ou supposées, doit transmettre ces cas au comité de
lutte contre la corruption pour suite à donner.
La négociation, l’exécution et le suivi des contrats ne doivent pas donner
lieu à des comportements ou faits pouvant être qualifiés de corruption active ou
passive, ou de complicité de trafic d’influence ou de favoritisme.