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Synthèse thème 1 : l’intégration de l’entreprise dans son environnement

Economie

Comment s’établissent les relations entre l’entreprise et son environnement

1. Introduction

Une entreprise évolue en permanence dans son environnement économique. Elle noue des relations
avec d’autres agents économiques sur différents marchés. Quel rôle joue les agents économiques ?
Comment s’organisent les relations entre l’entreprise et son environnement ? Comment fonctionne
les différents marchés dans lesquelles intervient l’entreprise ?

a. Les principaux agents économiques

Les agents économiques et leurs rôles respectifs :

- Les ménages : un ménage représente une personne ou un ensemble d’individu partageant


un domicile (ayant un lien de parenté ou non) et donc l’activité principale est la
consommation mais aussi l’épargne
- Les entreprises : elles produisent des biens et/ou réalise des prestations de service destiné à
être vendu aux ménages, aux autres entreprises ou à l’Etat. Pour être pérenne, une
entreprise à besoin de générer des profits et d’investir
- L’Etat : il regroupe l’ensemble des institutions chargés d’administrer une population vivant
sur un territoire. Ils assurent une production de service non marchand (éducation, police,
santé, administration) fourni à un prix nul ou inférieur à son coût de production. Ces
différents services sont financés par l’impôt
- Les banques : elles sont autorisées à recevoir des dépôts, prêter de l’argent, et fournir des
moyens de payement aux entreprises, ménages et collectivités

b. Les différents marchés et leurs rôles respectifs

La très grande majorité des opérations dans une économie de marché est réalisé sur un marché ou
des offreurs et des demandeurs se rencontrent. Un prix d’équilibre est alors fixé. Un marché est le
lieu de rencontre, réel ou fictif, entre une offre et une demande où se fixent le prix d’équilibre :

- Si l’offre est supérieure à la demande, le prix diminue


- Si l’offre est inférieure à la demande, le prix augmente
- Si l’offre est égale à la demande, le prix reste inchangé, on parle alors de prix d’équilibre

En théorie, le prix d’équilibre (O=D) est obtenu par négociation successif par O et D sur chaque
marché. Mais dans la réalité, la fixation du prix d’équilibre est perturbée par l’imperfection des
marchés.

Il existe :

- Un marché des biens et services sur lequel la demande sont les ménages ou les entreprises
et l’offre provient des entreprises ou des AP
- Un marché du travail sur lequel la demande de travail provient des entreprises et des
administrations se confronte à l’offre de travail qui provient de la population active. Le prix
du travail est le salaire
- Un marché des capitaux sur lequel se confrontent la demande et l’offre de capitaux, le prix
du capital est le taux d’intérêt. Ce marché met en relation des agents économiques détenant
un excédent de capitaux (provenant de l’épargne) et ceux qui ont des besoins de capitaux
(les entreprises pour investir)
Le marché des capitaux à long terme s’appelle le marché financier qui est un lieu d’émission
et d’échange des valeurs mobilières (essentiellement des actions et des obligations). Ils
participent au financement de l’économie. Une action est un titre de propriété assortie à une
dividende. C’est une part du capital de l’entreprise. Une action peut être créée à la
constitution de l’entreprise ou lors d’une augmentation de capital. Une obligation est un
titre de créance assortie d’un intérêt (qu’on appelle coupon). C’est une part d’un emprunt
obligataire à long terme.

2. Les interactions entre les agents économiques sur les marchés


a. Le modèle de la concurrence pure et parfaite

En concurrence pure et parfaite, le prix est le mécanisme régulateur du marché car il égalise l’offre et
la demande ce qui permet de satisfaire au mieux des agents économiques à objectif contradictoire.

Les hypothèses de la concurrence pure et parfaite sont :

- L’atomicité du marché : une multitude d’offreur et demandeur se rencontrer


- L’homogénéité des produits : des produits semblables pouvant être comparable
- La libre entrée et sortie du marché
- La mobilité des facteurs de production (capital et humain) permettant de fluidifier le marché
- La transparence de l’information afin que les agents puissent obtenir les informations
souhaitées

Dans la réalité, nous sommes dans une imperfection du marché qui entraine des déséquilibres. Il
peut y avoir par exemple une situation de monopole (sur un marché, il y a beaucoup de demande et
un seul offreur). Il peut y avoir aussi une situation d’oligopole (lorsque sur un marché, il y a un petit
nombre de producteur et un grand nombre d’acheteur)

b. Les relations entre agents économiques

Sur chaque marché, des agents économiques émergent. Les marchés sont modifiés par des entrées
et des sorties d’acteurs, mais ces mouvements peuvent être modifiés par des barrières à l’entrés qui
protègent des entreprises en place (fort investissement, technique)

c. Les relations particulières entre entreprise : Des relations de concurrence ou de


coopération.

A côté des comportements de concurrence, il existe des comportements de coopération.

La coopération se rencontre lorsque des agents économiques peuvent coopérer sur tout ou partie de
leurs activités. De nombreuses raisons peuvent expliquer cette coopération :

- Mettre en commun des coûts de recherche et de développement (extrêmement couteux)


- Réduire les coûts de production
- Améliorer la qualité d’un produit

3. Les imperfections du marché


a. L’asymétrie d’information

La CPP est un modèle théorique dont le modèle est démenti par la réalité. Ces disfonctionnements
sont couteux pour les consommateurs en termes de prix et de qualité du processus décisionnelle. Il
faut donc rétablir l’équilibre entre les consommateurs et les entreprises en contraignant celle-ci à
respecter les règles en matière de concurrence. En effet, certaines entreprises tentent de réduire la
concurrence

- Par un abus de position de dominante qui consiste, pour une entreprise, à abuser de son
excellente position sur le marché. Ce n’est pas sa position dominante qui est mis en cause
mais l’abus qu’elle peut en faire
- Par des ententes c’est-à-dire, un accord, une action concertée qui a pour objet d’empêcher,
de restreindre ou de fausser le jeu de la concurrence sur un marché de bien ou service (par
exemple SFR, Bouygues et Orange se sont concertés au préalable pour fixer le prix des
abonnements pour partager le marché).
- En différenciant leurs produits qui ne sont plus homogène
- Par des barrières à l’entrée du marché qui sont des obstacles qui rendent très difficile
l’entrée de nouvelle entreprise sur le marché
- Par une information incomplète et asymétrique sur les marchés
b. Les externalités

Certaines activités (de consommation ou de production) d’agent économique ont des effets positifs
ou négatifs sur le bien-être d’autres agents économiques sans qu’il y ait de transaction entre eux
(aucun ne reçoit ou ne verse une compensation). Ces effets sont des externalités.

Comme le marché est impuissant à décourager les externalités négatives produites en excès et à
favoriser les externalités positifs sous-produit, l’Etat doit intervenir :

- Encourager les activités à externalité positive grâce aux subventions, crédit d’impôts,
protection des brevets, déductions fiscales
- Décourager les activités à externalité négative : taxes, écotaxes, interdictions, contraintes
diverses, bonus/malus pour les entreprises.
- Créer un marché des droits à polluer : l’Etat alloue aux entreprises polluantes des permis
d’émission de CO² et les entreprises qui polluent moins que prévu revende leurs droits à
polluer à celle qui pollue plus que prévu.
Droit

Comment les contrats sécurisent-ils les relations entre l’entreprise et ses partenaires ?

1. La période précontractuelle
a. Les pourparlers

Avant de conclure une négociation, les entreprises sont amenées à discuter. Ces phases
précontractuelles sont courantes pour des raisons liées au montant des transactions et la pérennité
des relations.

Pendant cette période, les parties sont libre de rompre la relation sur le fondement de la liberté
contractuelle. Cette liberté contractuelle leur permet également de tout négocier. Les parties
peuvent par exemple négocier les prix et les conditions contractuelles (livraison, service après-vente,
maintenance…).

b. Le cadre juridique des pourparlers

La rupture des négociations est en principe libre. Le contrat n’est pas formé, n’existe pas et les
parties ne sont pas encore engagé les unes envers les autres. Cependant, si les parties sont libres de
quitter la négociation, ils ne peuvent pas le faire de manière fautive. Il faut montrer sa bonne-foi (ne
pas entrer en concurrence pour soutirer des informations).

2. La formation du contrat
a. Le contrat : un accord de volonté

Le principe de consensualisme est l’un des fondements des droits du contrat. Seul l’échange de deux
volontés et de deux engagements conduit à la conclusion du contrat. Il en résulte qu’un seul échange
oral suffit à établir un contrat. Aucune autre forme n’est exigée

b. La rencontre d’une offre et d’une acceptation

Le contrat est définitivement conclu lorsque l’offre rencontre une acceptation. L’offre est une
proposition de contrat, qui doit, pour être valable, contenir les éléments essentiels du contrat : prix,
quantité, caractéristiques principales du produit. Elle doit être précise. L’acceptation est le fait
d’accepter le contrat. Elle peut être exprès ou tacite ; tant que l’acceptation n’est pas parvenue à
l’offrant, elle peut être retracté.

c. Le consentement libre et éclairé

La loi fixe un cadre juridique à la formation du contrat pour protéger le consentement des co-
contractant (qui doit être libre et éclairé) :

- Le consentement ne doit pas être vicié par :


o L’erreur : un des vices mais seulement lorsqu’elle porte sur les qualités essentielles
de la chose ou sur la personne du co-contractant. Elle est en effet une fausse
représentation du contrat par l’une des parties sans que l’autre partie n’ai cherché à
l’induire en erreur. Par exemple, l’erreur sur l’auteur d’une œuvre d’art, l’erreur sur
l’inaptitude d’une chose à remplir certaine fonction, l’erreur sur les aptitudes d’un
animal… ont été reconnu par la cour de cassation comme des erreurs qui justifie la
nullité du contrat
o Le dol : c’est un vice de consentement, il s’agit d’une manœuvre frauduleuse ou d’un
mensonge pour pousser l’autre partie à contracter. Pour être reconnu comme un
vice, le dol doit avoir été déterminant, c’est-à-dire que sans le dol, il n’y aurait pas eu
de conclusion de contrat.
o La violence : dernier vice de consentement prévue par le code civil, il s’agit d’une
pression exercée sur le co-contractant ou sur un proche de ce dernier pour le
pousser à contracter. Pour être reconnu comme un vice, il doit avoir été
déterminant, c’est-à-dire que sans cette violence, il n’y aurait pas eu de contrat
Il s’agit de vice du consentement qui sont une cause de nullité du contrat.
d. La capacité juridique

L’absence de vice du consentement ne suffit pas à former légalement le contrat, il faut aussi que les
parties aient les capacités juridiques de contracter. Par exemple, les mineurs et les majeurs déclarés
incapables ne peuvent pas contracter et doivent se faire représenter pour exercer le droit de
contracter. Si un incapable conclut un contrat, ce contrat peut alors être frappé de nullité. Une
exception cependant, les incapables peuvent exercer seules les actes de la vie courante. Ces actes
s’apprécient en fonction de la maturité, le discernement et l’âge de l’incapable.

e. Un contenue licite et certain

Le contrat doit être légalement formé et les parties doivent être capable. Le code civil exige aussi que
le contenu doit être licite et certain.

- Licite : conforme à l’ordre publique (interdiction de vendre des drogues, vendre son corps)
- Certain : le contrat doit porter sur une prestation qui existe ou qui existera certainement (par
exemple, aller sur mars est impossible actuellement. Alors il est impossible d’y établir un
contrat)

3. L’exécution du contrat
a. La force obligatoire

Le contrat, s’il est légalement formé, est la loi des parties. On considère le contrat comme faisant loi.
Elle doit être respecté par les parties. C’est ce qu’on appelle la force obligatoire du contrat. En cas de
non-respect, le juge peut être saisi

b. Les clauses du contrat et l’évolution du contrat

Les parties concluent un contrat pour sécuriser juridiquement leur relation. Certains contrats sont
exécutés immédiatement, en une seule fois. On parle de contrat instantané. D’autres contrats sont
dits à succession successive, le contrat s’exécute plusieurs fois sur une certaine durée (contrat du
bail d’habitation).

Les parties peuvent également prévoir les éventuelles difficultés d’exécution des obligations. C’est le
cas de clause pénale.
Management

De quelle manière l’entreprise s’inscrit-elle dans son environnement ?


La réalité d’une entreprise est complexe. Sa création et son fonctionnement implique de nombreuse
personne, physique ou morale : rentabilité, emploi, satisfaction du client, protection de
l’environnement, etc… les attentes sont multiples.

1. La création d’une entreprise


a. La logique entrepreneuriale

Selon Joseph A. Schumpeter, l’entrepreneur saisie une opportunité, prends des risques et recherche
le profit maximal. Il va avoir lui-même ou utiliser une idée innovante pour se démarquer sur un
marché, avoir un monopole temporaire, créer de la valeur et gagner de l’argent. Avec ce
comportement, il va contribuer à la croissance économique

b. La logique entrepreneuriale

C’est la manière de raisonner et d’agir propre à un entrepreneur. Elle indique donc une capacité à
anticiper, à se projeter et à innover seul ou collectivement. Elle est fondée sur la prise de risque,
l’entrepreneur repère des opportunités de développement puis prend les risques nécessaires pour
créer des activités nouvelles ou dynamiser une activité existante.

La finalité est la raison d’être d’une organisation. On peut distinguer la finalité économique (créer de
la valeur et satisfaire les clients). L’entreprise a également une finalité sociale (statut sociale de
l’entreprise, statut sociale qu’elle procure à un individu mais aussi l’environnement de travail des
salariés) et enfin une finalité sociétale (correspond à sa responsabilité).

Pour Peter Drucker, la finalité de l’entreprise est de satisfaire le client grâce au marketing (car permet
de mieux cibler les attentes des consommateurs). Pour lui, la recherche de profit n’est pas une fin en
soi, elle découle de la satisfaction des clients qui va entrainer des innovations, le respect de son
environnement au sens large

c. La création de l’entreprise

Créer une entreprise est un processus qui débute par la recherche d’une opportunité à exploiter.
L’entrepreneur va ensuite vérifier la faisabilité grâce à une étude de marché pour connaitre le
marché et ses tendance, les concurrents, et évaluer le chiffre d’affaire prévisionnel sur plusieurs
années.

Le business plan est un document important qui décrit de façon détailler l’ensemble du projet et qui
permettra à l’entrepreneur de le présenter à ses futurs partenaires (banques, fournisseurs,
investisseurs…). Le business plan comprend :

- Des informations sur l’entrepreneur lui-même


- Le bien ou service
- L’étude de marché
- La stratégie
- Les moyens commerciaux et financier

C’est un document qui est utile aussi pour la recherche de financement

L’entrepreneur devra enfin choisir le statut juridique de son entreprise et accomplir les démarches
administratives et légales indispensables au démarrage de l’activité.

2. La gestion d’une entreprise


a. La logique managériale

Le manager à un rôle important dans l’entreprise. Il occupe un poste associé à une responsabilité (sur
une équipe, un projet, un budget) qui lui a été confié par un entrepreneur.

La logique managériale consiste pour le manager à optimiser l’allocation des ressources de


l’entreprise à court et moyen terme. Il va ainsi planifier, décliner les projets, objectifs stratégiques…

b. La complémentarité des objectifs entrepreneuriales et managériales

Ces 2 logiques sont complémentaires. En effet, certaine décision ou action visent à créer des activités
nouvelles ou dynamiser une activité existante, tout en prenant des risques liés à l’incertitude et
d’autres cherche à optimiser l’allocation des ressources existantes dans une optique de rationalité. La
logique entrepreneuriale est indispensable pour le développement de l’entreprise sur le long terme
et agit sur sa pérennité.

La logique managériale est quant à elle nécessaire au fonctionnement optimal de l’entreprise et à sa


performance à court et moyen terme.

c. Les parties prenantes

Freeman définit les parties prenantes de l’entreprise comme tout groupe ou individu qui peut
affecter ou être affecter par la mise en œuvre des objectifs d’une organisation. Il est indispensable
pour une entreprise de connaitre et de prendre en compte les attentes de ses parties prenantes
(salariés, clients, fournisseurs, partenaire…) car la pérennité de l’entreprise dépend de leurs
satisfactions. Il faut donc comprendre les attentes des parties prenantes et trouver un équilibre entre
la satisfaction de celle-ci, qui peuvent être incompatible, et les finalités de l’entreprise

3. La performance d’une entreprise


a. Les différents composants de la performance

Performance = réalisation des objectifs opérationnel tout en optimisant les ressources et les
processus mis en œuvre pour y parvenir

Performance globale = se forme par la réunion des performances économiques, sociale, sociétale,
financière, environnementale des entreprises

La notion de performance intègre également 3 notions :

- Efficace : correspond au niveau de réalisation des objectifs de l’entreprise. On la mesure en


comparant le résultat obtenu avec les objectifs visés, indépendamment des ressources
utilisées et des coûts engagés
- Efficient : prend en compte les ressources humaines ou financière mis en œuvre pour
atteindre ces objectifs. Il faut donc comparer le résultat atteint avec les moyens utilisés pour
l’obtenir
- Pertinent : la pertinence permet de savoir si l’organisation s’est muni des moyens adéquats
pour atteindre ses objectifs qui doivent être ambitieux mais atteignable.

Pour être meilleur que ses concurrents

b. Les indicateurs et leurs suivis

Il est important pour une entreprise de mesurer sa performance car cela lui permet de faire le point,
de savoir si elle a atteint ses objectifs, et ce, dans différentes dimensions. Elle pourra ensuite prendre
des décisions et mettre en œuvre des actions pour progresser. Elle peut aussi se comparer à des
concurrents et assurer sa pérennité.

L’évaluation de la performance d’une entreprise nécessite le choix de critère permettant


d’apprécier le résultat de l’activité de l’entreprise ainsi que leurs conséquences économiques, sociale
et environnementale.

Des indicateurs de performance correspondant à des critères doivent permettre de comparer les
résultats obtenus par des entreprises dans le temps. Un indicateur est un outil de mesure de donnée
clé de l’entreprise. Elle peut utiliser des indicateurs de performance économique (rentabilité,
productivité, coût, satisfaction client…), des indicateurs de performance sociale (taux d’absentéisme,
turn-over, nombre d’accident de travail, nombre de jour de formation par personne…) et des
indicateurs liés à des critères de performance sociétale (parité, égalité H/F, discrimination, qualité de
vie au travail, traitement des déchets, rejet de gaz à effet de serre, consommation d’énergie…).

Le tableau de bord est un outil qui permet de visualiser les résultats calculés avec des indicateurs de
performance sous forme de tableau, de graphique et de les comparer avec les objectifs fixés. C’est
donc un outil de pilotage qui facilite l’analyse de la performance, les effets de décision prise et les
actions menées.

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