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MQ 33748
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Je suis aussi très reconnaissant envers mes camarades de bureau ainsi que mes amis
et amies, en particulier Chantal. Marie-Hélène et Annie, pour leurs encouragements.
Je tiens aussi a remercier mes parents. Éric et Nathalie qui m'ont soutenus pendant
ces deux années.
Ce projet était financé en partie par l'Association des producteurs de pommes de terre
du Québec.
TABLEs DES MATIÈRES
Résumé ....................
...
................................................................ i
. .
Avant-Propos ....................... ................................................................ ii
Table des matières .....................
. . ................................................................. iii
Liste des tableaux ........................................................................................... Vi
Liste des Figures ...........................................-................................................ vii
.
Chapitre 1 Introduction ..................................................................................... 1
Chapitre 2 Revue de littérature ........................................................................ 4
2 1 Critères de qualité recherchés par l'industrie ...................................... 4
2 2 Azote ................................................................................................... 5
2 2 1 Besoins en azote ................................................................... 5
2 2 2 Fertilisation et rendements .................................................... 6
2 2 3 Fractionnement des engrais et lessivage des nitrates ........... 11
2.2.4 Poids spécifique ..................................................................... 12
2.3 Phosphore ........................................................................................... 13
2.3.1 Sources de phosphore .......................................................... 14
2.32 Besoins en phosphore .......................................................... 15
2.3.3 Fertilisationet rendements ................................................... 15
2.3.4 Poids spécifique ................................................................... 16
2.4 Potassium .......................................................................................... 17
2.4.1 Besoins en potassium .......................................................... 17
2.4.2 Fertilisation et rendements .................................................... 18
2.4.3 Poids spécifique .................................................................... 19
2.4.4 Source de potassium ............................................................ 19
2.4.5 Fractionnement et modes d'application ................................ 20
2.5 Espacement des plantons sur le rang ................................................ 21
2.6 Prélevernenten N, P et K des tubercules .......................................... 22
.
Chapitre 3 Matériel et méthodes ..........-.-...-... . . . . .................................
3.1 Descriptiondes sites et des vaérié
tç .-..................-.......-..........-..
32 Descriptiondes traitements -................................................-....-
3.3 Opérations sur le tenain ...................................................................-
3.4 Échantillonnage et analyse de sol ......................................................
3.5 Rendementet qualié des tubercules ............................... .
. ..............
3.6 Calculs des doses optimales de f e r t i l i i î s ........................................
3.7 Reliquat d'azote à l'automne ..............................................................
3.8 Statistiques .........................................................................................
Chapitre 4. Résultats .........................................................................................
4.1 Effetde la fertilisationsur les rendements vendables .........................
4.1.1 Fertilisation azotée et espacement sur le rang .....................
4.1 2 Fertilisationphophatée .........................................................
4.1.3 Fertilisation potassique .........................................................
4 2 Poids spécifique .................................................................................
.
4.3 Prélèvement d'azote de phosphore et de potassium dans
les tubi?rcules....................................................................................
4.4 ................................................................
Azote résiduel à l'automne
Chapitre 5. Discussion .....................................................................................
5.1 Effet de la fertilisation sur les rendements vendables ........................
5.1.1 Conditions des sites .............................................................
5.12 Fertilisation azotée et espacement sur le rang .....................
5.1.3 Fertilisation phosphatée ........................................................
5.1.4 Fertilisation potassique .........................................................
5.2 Poids spécifique ................................................................................
5.3 Accumulation d'azote, de phosphore et de potassium dans les
tubercules .......................................................................................
5.4 Azote résiduel à l'automne .................................................................
.
Chapitre 6 Conclusions ....................................................................................
Références .............................................................................. . . 66
Annexe .................................-....---...---..-.----------.---- 77
A :Analyse de variance sur i'effet de doses c r o i i t e s de N, P
et K sur les rendementsvendables en pommes de terre ..-..,. 78
B :Description des rendements totals et vendables pour les 11
traitementsde fettilisation .......................................................... 83
LISTE DES TABLEAUX
Tableau
INTRODUCTION
La pomme de terre occupe une place très importante dans notre alimentation.
Elle est la quatrième culture vivrière au monde après le blé. le maïs et le riz, selon la
FA0 (de Montigny. 1996) et sa production devrait augmenter jusqu'à 283 millions de
tonnes en l'an 2000. Même si on Observe un ralentissementde la croissancedans les
principaux pays producteurs de l'Union Européenne, une hausse de la demande de
frites congelées et de croustilles est à prévoir (Statistique Canada, 1996). Cette
expansion aura sans aucun doute des conséquences bénéfiques sur la production
canadienne de pommes de terre de semence et de transformation. Même si le Canada
n'est pas un gros joueur sur le plan international, on y produit quand même 3.4 rnillions
de tonnes de tubercules annuellement (Statistique Canada, 1996).
RnmE DE LITTÉRATURE
-
2.1 Critères de qualité recherchés par i'industrie
Les critères de qualité des tubercules dépendent de l'usage auxquels ils sont
destinés. Chaque variété de pomme de terre possède des caractéristiques
physiologiquesparticulièresqui la rend apte à la transformation (frite, croustille) ou à
la consommation directe (bouillie, au four). Afin de rencontrer les exigences des
consommateurs. chaque secteur de l'industrie a défini ses n o n e s et exigences. II y
a premièrement le marché de la table qui occupe 63% du marché de la pomme de
terre au Québec (Dutilly. 1996). On apprécie une pomme de terre de table selon des
critères qui la rendent attrayante et en favorisent la vente, à savoir : l'aspect. la
maturité. l'absence de toutes maladies ou dommages causés par les insectes et la
machinerie, la taille, l'uniformité, la forme, la qualité et la texture de la chair et,
finalement, l'apparence générale (Peters, 1971). Dans le marché de la transformation,
les deux principaux secteurs d'activité sont la production de fntes ou de croustilles.
L'absence de défauts et de maladies, et le respect du calibre en définissent d'abord la
qualité (St-Arneault, 1996). Le poids spécifique est un second critère important pour
ce type de marché. II s'agit de la mesure du rapport de poids entre la pomme de terre
et son contenu en eau. Dans le secteur de la frite et de la croustille, un poids
spécifique élevé est recherché ( >1,085, soit un peu plus de 20% de matière sèche)
afin d'augmenter le rendement des produits finis et diminuer la consommation d'huile
lors de la cuisson (Pagé. 1996; St-Arneault, 1996). Le poids spécifique peut être
fortement influencé par la fertilisation azotée et potassique. La couleur est un second
critère à surveiller pour la transformation des croustilles et des fntes. Une couleur pâle
et légèrement dorée après cuisson est recherchée.
2.2 - AZOTE
L'azote a été sans aucun doute i'élément le plus étudié dans la fertilisation de
la pomme de terre. Smith (1987) le considère comme celui auquel les plants de
pommes de terre répondent le plus. De nombreuses recherches ont amené une
meilleure compréhension de l'influense de la fertilisation azotée sur la physiologie et
le comportement de la pomme de terre.
-
2.2.2 Fertilisation et rendements
Aux États-unis, plusieurs travaux ont été réalisés avec la variété 'Russet
Burbank' afin de définir la dose d'azote optimale de fertilisant azoté. En Idaho, la dose
optimale suggérée par Carter et Bosma (1974) sur un loam limoneux et Porter et
Sisson (1993) sur un loam graveleux est de 180 kg N ha-'. Pour Westermann et al.
(1994b), un ajout de 112 kg N ha" sur un loam limoneux imgué s'avérait suffint pour
l'obtention d'un rendement élevé. En Orégon, un apport de 200 kg N hg1 semblait le
plus approprié(Rykbost et Maxwell. 1993). Les eçsais de MacLean (1983.1984) dans
les régions de l'Atlantique (Canada) établissent des doses allant de 135 à 170 kg N ha-'
(loam sableux).
par une seule application d'azote en début de saison. Par contre. des essais réalisés
par Errebhi et al. (1998) ont démontré que le fractionnement n'influençait pas le
rendementtotal des tubercules mais que le rendement en petits tubercules augmentait
significativement et celui des gros tubercules diminuait lorsque la proportion d'azote
ajouté au semis augmentait
-
22.4 Poids spécifiques
Le poids spécifique, qui est relié à la teneur en matière sèche des tubercules,
constitue un critère de sélection important dans i'industrie de la transformation (frite,
croustille).
Les doses d'azote tror élevées sont donc à proscrire car elles n'améliorent pas
nécessairement le rendement et auront davantage tendance B réduire le poids
spécifique des tubercules.
-
2.3 PHOSPHORE
Comme le mentionne Giroux (1993). les sols utilis6s pour la culture de la pomme
de terre au Québec sont souvent podzoliiéset contiennent des quantités appréciables
de fer, d'aluminium et de manganèse. A pH acide. ces éléments se solubilisent et
réagissent avec le phosphate (Terman et al.. 1952). Ces réactions chimiques dans le
sol nuisent passablement à l'absorption du phosphore en provenance du sol ou des
engrais (Berger et al.. 1961). La source de phosphore devient alors un critère de
sélection important pour obtenir une nutrition phosphatée adéquate. A fortes doses,
le phosphate biammoniacal(PBA) s'est montré aussi efficace que les superphosphates
(Giroux et al.. 1984). L'utilisation de PBA a même permis d'atteindre un rendement
maximal en utilisant une dose moindre d'engrais comparativement aux
superphosphates et aux phosphates monoammoniacals (Giroux et al.. 1984).
L'utilisationdu PBA favorise une hausse du pH dans la bande d'incorporation durant
les quelques jours suivant son application. Cela a pour effet de diminuer la
solubilisationde i'aluminium et du fer pour un cours laps de temps (Tisdale et Nelson,
1975). Par contre, la présence d'ammoniac libre en excès pourrait causer une tension
de vapeur suffisamment grande pour nuire a l'émergence des plantules de pommes de
terre. Cet effet est amplifié par i'utilisation de l'urée avec le PBA (Chang et a1.,1984;
MacLean.1983). Afin d'éviter cette phytotoxicité, il est recommandé de séparer la
bande d'engrais de la semence lors de la plantation. MacLean (1983) n'a observé
aucune croissance anormale des plants de pommes de terre lorsque i'engrais se
retrouvait a 5 cm sous la semence et a 5 cm à côté de celle-ci.
-
239 Besoins en phosphore
Le phosphore, même s'il est requis en moins grande quantité que l'azote ou le
potassium, est nécessaire pour un départ vigoureux des plants en début de saison.
II aurait aussi un effet favorable sur la tubérisation et la maturation des tubercules
(Dubetz et Bole. 1975; Gimux. 1993; Westerrnann, 1993). La fertiliition phosphatée
pourrait améliorer l'épaisseur du péridenne des tubercules (Giroux. 1993) en plus
d'augmenter leur calibre (Birch et al.. 1967; Lorrenz et Vittum,l980). L'utilisation
d'azote mus forme ammoniacale s'est avérée trés bénéfique pour l'absorption du
phosphore dans le maïs (Miller et al., 1970). Soltanpour (1969b) est parvenu aux
mêmes conclusions dans le cas de la pomme de terre. IIexiste une forte interaction
entre N et P. car une déficience en phosphore provoque une sénéscence prématurée
et diminue i'absorption d'azote (Westerrnann et al.. 1988; Roberts et al.. 1991).
Des recherches effectuées par Mackay et al. (1964) sur 46 sites situés à l'lledu-
prince- doua rd et en ~ouvelle-Écosseont montré des teneurs en potassium
échangeable (extraction à l'acétate d'ammonium) variant de 100 à 800 kg K ha".
L'utilisation de l'équation de Bray-Mitscherlich a permis de classer ces sols en 3
catégories. selon leur richesse en potassium :élevée (> 515 kg K ha"), moyenne (290 -
515 kg K ha") et faible (c290 kg K ha"). Malgré ces variations, une seule dose a été
suggérée, soit 170 kg K ha", pour atteindre un rendement maximal. Comme le
mentionne Giroux et Van Lierop (1982) on peut noter l'absence de sols très pauvres
dans les provinces Maritimes (ayant moins de 100 kg ha" de K échangeable). alors
que leur fréquence est plus grande au Québec. Ceci est relié à une teneur plus élevée
en argile des sols utilisés pour la pomme de terre dans les Maritimes. Sur les 40 sites
expérimentaux de l'étude de Giroux et Van Lierop (1982), on remarque des variations
de 28 à 462 kg ha'' de K échangeable (extraction à l'ac6tate d'ammonium) et 68% des
sols contenaient moins de 200 kg ha" de potassium échangeable. L'approche Cate
Nelson a permis de classer ces sols par teneur en potassium :élevée ( S 0 0 kg ha'').
moyenne (141 - 300 kg ha") et faible (< 140 ko ha"). Les recommandations de
fertilisation suggérées pour ces trois classes sont respectivement de 175, 130 et 80 kg
K ha". Ces résultats impliquent que la quantité d'engrais recommandée soit adaptée
aux connaissances édaphiques de la région visée. En Idaho. les rendements élevés
obtenus par les producteurs (60 Mg ha") ont considérablement diminué les réserves
de K échangeable dans les sols. Le niveau critique de potassium échangeable pour
la production de pommes de terre est passé à 336 kg K ha" (Tindall et Westermann.
1995). Au Québec. un sol ayant un tel contenu est qualifié de 'bon" selon le guide de
fertilisation (CPVQ,1996) et l'ajout recommandé serait de 80 kg ha-' de &O.
-
2.5 Espacement des plantons sur le rang
La distance d'écartement des plantons sur le rang peut influencer la qualité des
tubercules. Rex (1991) a observé qu'une augmentation de l'espacement sur le rang.
avec la variété 'Conestoga'. diminuait le poids spécifique. Par ailleurs White et al.
(1974) n'ont remarqué aucun effet de l'espacement sur le poids spécifique des
tubercules de la variété 'Netted Gem'. Rykbost et Maxwell (1993) sont aussi parvenus
à ces conclusionssuite à une expérience réalisée sur 7 variétés de pommes de terre.
II semble donc que la diminution de L'espacement entre les tubercules sur le rang
aurait un impact plus marqué sur le calibre que sur la qualité des tubercules.
-
2.6 Prélèvementen N, F: et K des tubercules
=&RIEL ET MÉTHODES
Traitement N P,O, 40
kg ha"
-
3.4 Échantillonnage et analyse d e sol
Des échantillons de sol ont été prélevés à deux occasions, soit avant la
plantationet à la récolte. Le premier échantillonnage consistait à prélever des carottes
de sol dans chaque bloc jusqu'à une profondeur de 20 cm pour iins de caractérisation
physico-chimique. Lors du dernier échantillonnage, les sols ont été prélevés aux
profondeurs 0-30. 30-60 et 60-90 cm. afin de déterminer la quantité résiduelle de
nitrate à la fin de la saison de croissance. Tous les échantillons de sol ont été prélevés
à raide d'une tarière de 5 cm de diamètre. La teneur en eau a été déterminée dans
tous les sols par séchage à 100°C.
Des analyses granulométriques ont été effectuées p-:a méthode de la pipette
(Sheldnck et Wang. 1993). La première série d'4chantillonsa été analysée pour le pH
au CaCI, 0,01 M dans un rapport sol :solution de 1 :2. Le contenu en matière
organique a été déterminé par la méthode de Walkey et Black (1934). LesP. Fe et Al
ont été extraits à l'oxalate acide d'ammonium; le Fe et l'Al ont été do& en absorption
atomique et le P par colorimétrie à 845 nm par réactionavec le molybdate d'ammonium
(McKeague et Day. 1966). Les éléments P, K. Ca. Mg. Cu, Zn.Mn et Fe ont été
extraits par la solution de Mehlich 3 (Tran et Simard, 1993). Le P a été dosé par
colorimétrie (molybdate d'ammonium à 845 nm). le K a été mesuré par spectrométrie
en émission et le Ca, Mg, Cu, Zn, Mn et Fe par spectroscopie d'absorption atomique.
L'azote total a été extrait par une digestion à l'acide sulfurique et au peroxyde
d'hydrogène (Isaac et Johnson. 1960) et dosé par colorimétrie à 645 nm (Nkonge et
Ballance. 1982).
Pour la deuxième série d'analyses (à la récolte), les mëmes éléments ont été
extraits avec la solution Mehlich 3 et dosés selon les mêmes procédures. Le nitrate
(NO,') et l'ammoniac (NH,') ont été extraits au KCI 2 M (Maynard et Kalra, 1993) et
dosés par chromatographie en phase liquide pour les nitrates (Dionex, 1987) ou par
colorimétrie (à 645 nm) pour l'azote ammoniacal (Nkonge et Ballance, 1982).
-
3.6 Calculs des doses optimales de fertilisants
Premièrement, dans le cas de l'azote, les doses optimales ont été évaluées par
une courbe de régression. On associait alors les 4 doses d'azote (0,75,150 et 225 kg
N ha") à leurs rendements respectifs. Les doses optimales d'azote ont été estimées à
l'aide d'un modèle quadratique (1). Ce modèle permet d'associer les rendements
observés (y) aux différentes doses d'engrais appliquées (x). La dose optimale est
obtenue par le calcul de la dérivée primaire de l'équation quadratique (1).
considère que le revenu marginal est égal au wut marginal de l'engrais. IIsufï~talors de
connaitre le prix moyen de l'engrais soit environ 1.00 S kg" (CREAQ. 1997) et le prix
moyen du marché pour la vente de pommes de terre. soit 200.00 S Mg" (Patates Dolbec
Inc, 1997).
Une seconde équation (c) permet d'obtenir la réponse de la plante à une quantité x
d'engrais apportée. La constante (c) est déterminée à chaque site en mettant en relation
log (A-Y) et x pour chaque combinaison site-année.
c = log[(A-Y,)I(A-Y)] lx
où x est la dose intermédiaire appliquée.
II est par la suite possible d'établir une relation entre la dose d'engrais x et l'analyse de
sol b, en connaissant le rendement relatif du témoin sans engrais (Y,) et le rendement
-
visé (Y, généralement à 96 98% du rendement maximum). La valeur x obtenue donne
la dose de P ou K simulée par le modèle.
-
3.7 Reliquat d'azote a l'automne
Les nitrates résiduels ont éié mesurés sur les couches 0-30,30-60 et 60-90 cm
de sol à l'automne. Les résultats bruts (NO,) sont en mg kg" et doivent être convertis
en kg N-NO, ha.', en tenant compte de la densité moyenne de chaque couche de sol.
On trouve premièrement la concentrationdu sol en nitrate sous forme de N-NO,.
Les valeurs de 3,9; 5.1; 5.2 sont des pondérations représentant la densité moyenne du
sol à chacune de ces profondeurs.
-
3.8 Statistiques
RÉçnr m s
Goldrush SreCmix
GOM& SI-Ubaide
Coastal Russet Sie-Catherine
Coastal Russet SI-Ubalde
Coastal Russet' SI-Ubalde
Coastal Ruuet SieCrMx
Coasul Russet' se-cmix
Aquilon Ile D'Orlban
Aquilon PBribonka
Wiieilain Sie-cmix
Chieitain St-Amable
CYeitain Wbalde
Snowden SteCmix
Snowden St-Amable
'Aquilon'
'Chiefîain'
'Snowden'
.
instabi~liié 4- 97% -t stabiiié
100 .
-
90
a
z I
- 80 -
Z
a a. I
.
a
il
70-
0
a
5 60- a 0
E
= 50-
a
40
!
O 2 4 6 8 10 12 14
100 'PI AI
Figure 4.1 :Relation entre le rendement relatif et la saturation du sol en phosphore à tous les
sites.
Les réponslas différentes d'un site à l'autre étaient associées aux conditions de
sol. Les sites ayant des teneurs en P faibles avaient des besoins en P à peu près
équivalents à ceux fournis par la grille de fertilisation du CPVQ (1996) (tableau 4.3).
Dans les sols montrant moins de 4% de saturation en phosphore, ou moins de 150
kg ha" de P (Mehlich 3). il y avait encore une forte réponse de la pomme de terre suite
Tableau 4.3 :Influence de la ferllllsallon en phosphore sur les rendements en tubercules vendables.
Sur les deux sites où la variété 'Goldrush' était cultivée. nous avons observé des
comportements imprévisibles. A SteCroix en 1996, sur un sol apparemmentcarence
en P, selon l'analyse Mehlich 3, on obtenait un rendement relatif de 99,9% signifiant
que le témoin a donné le meilleur rendement II n'y avait donc pas d'influence de la
fertilisation phosphatée sur les rendements à ce site. IIne devrait donc y avoir aucun
ajout d'engrais même si la dose simulée recommande l'ajout de 190 kg P,O, ha". Le
précédent cultural à ce site était une prairie (tableau 3.2). 11 est donc probable que la
contribution de la minéralisation du P organique ait été suffisante pour subvenir aux
besoins de la plante. Ce précédent cultural est connu pour stimuler grandement
l'activité biologique et favoriser la libération du phosphore des pools organiques
(Garand, 1994; Simard et al., 1998; Simard, 1998) limitant la probabilité de réponse aux
engrais. Sur le site de St-Ubalde en 1997, le rendement relatif de cette variété était
élevé mais le rendement maximal n'a pas dépassé 15 Mg ha". Un facteur autre que
la fertilisation P (manque d'eau, maladies. insectes) a pu influencer les résultats à ce
site.
P,O, ha-'. alors que les doses optimales simulées étaient de 140 et 150 kg P205ha-',
respectivement, pour les sspacementssur le rang de 25 et 35 cm. Sur tous les sites
de St-Ubalde. les doses suggérées par le CPVQ (1996) étaient inférieuresà ce qui a
été 0bSe~édans ce projet Ce site est particulièrement riche en aluminium, ce qui
pourrait diminuer I'efficacité des fertilisants phosphatés.
Azote
Van'6teS Sites Doses Effets
75
Aquilon PBribonka 1.O81
lie @OrMans 1.O89 L"
Chienain Ste-Cmix 1 .O74 L-
St-Amable 1 .O73 n.s.
St-Ubaide 1 .O67 L"
Coastal Russet Ste-Catherine 1.084 ns..
St-ubaldel 1.O75 L-
G0ldntsh
ste-Cmixl
Ste-Cmix
st- bald de'
1.O76
1.O83
1 .O74 L
--
ns.
L
Snowden Se-Cmix
St-Arnable
1 .O97
1 .O82 Q
L'
-
Phosphore
Va1B
i6ts Sites Annk - Pz03
Doses kg - - ha.' Effets
O 100 200 300
Aquilon PBribonka 1997 1.078 1.084 1.083 1.082 ns.
Iled'Orl6ans 1997 1.087 1.091 1.090 1.089 ns.
Chiertain Ste-Cmix 1996 1.066 1.069 1.073 1.072 L"
St-Amable n.s.
St-Ubaide n.s.
Coastal Russet Ste-Catherine L"
St-Ubalde na.
SteCmix ns.
Goldrush SteCmix Q"
St-Ubalde ns.
Snowden Ste-Croix ns.
St-Amble Q"
Potassium
VariBt6s Sites Annees Doses kg KzO ha" Effets
O 100 200 300
Aquilon Peribonka 1997 1.085 1.083 1.083 1.081 ns.
Ile dOrl6ans ns.
Chiertain Ste-Cmix L'
St-Arnable L-
St-Ubalde L.
Coastal Russet Ste-Catherine L-
St- bald de' n.s.
ste-Croix' n.s.
Goldrush Ste-Croix n.s.
st- baid de' n.s.
Snowden Ste-Croix n.s.
SI-Arnable n.s.
avec une augmentation croissante des doses d'azote. Au site de St-Ubalde, la variété
'Coastal Russet' a été affectée négativement par l'augmentation des doses d'azote.
A deux des trois sites de la variété 'Chieftain', des effets similaires ont pu être
observés. Concernant la variété 'Snowden', l'effet contraire a été remarquéaux deux
sites de 1996, soit une augmentation du poids spécifique avec l'ajout de quantités
croissantesd'engrais azoté quoiqu'au site de St-Arnable. ily avait un plafonnementaux
deux dernièresdoses. Les variétés destinées à la transformation ('Aquilon'. 'Snowden',
'Costal Russet' et 'Goldrush') ont un poids spécifique plus élevé que la variété
'Chieftain', qui est davantage destinée au marché de la table. Pour les variétés
'Coastal Russet' et 'Goldrush', aucune différence significative du poids spécifique n'a
été observée entre les espacements de 25 et 35 cm sur le rang. Ceci confirme les
obervations de White et al. (1974) et de Rykbost et Maxwell (1993).
Tableau 4.6 : Prélèvement moyen en azote, phosphoreet potassium par les tubercules.
Éléments variétés moyennes 1 minimum 1 maxlmum
kq ha" kq Ma'' kq ha" kq Mq" kg ha" kq Mg"
Azote Aquilon
Chieftain
Coastal Russet
Goldnish
Snowden
Phosphore Aquilon
Chieftain
Coastal Russet
Gold~sh
Snowden
Potasçium Aquilon
Chieftain
Coastal Russet
Goldnish
Snowden
1 calcule en kg de mtiere sèche par tonne de tubercules (poids humide).
de matière sèche. afin de faciliter les comparaisons. Calculés de cette façon, les
prélevements sont beaucoup moins influencés par les variations de rendement. Ceci
était particulièrement vérifiable avec l'azote, pour les variétés 'Chieftain' et 'Coastal
49
Russet' qui ont eu des rendements vendables supérieurs à 40 Mg hx1. Lorsque les
résultats étaient ramenés en kg Mg", les variétés 'Aquilon'. 'Chieftain' et 'Coastal
Russet' ont accumulé un peu plus d'azote que 'Goldrush' et Snowden'. D'ailleurs.
dans le tableau 4.7. les prélèvements de la variété 'Chieftain' augmentaient avec une
augmentation des doses d'azote. IIen étai de même pour le variété 'Goldrush'.
Tableau 4.7: Influence de la fertilisation N, P et K sur les prélèvements par les tubercules
de pomme de terre.
~lements Variétés prélèvements (kg Mg")
Doses d'azote kg N ha"
75 150 225
kg N Mg"
Azote Aquilon 1.92 b 3.71 a 3.32 a 3.64 a
Chieftain 1.86 c 2.77 b 3.08 b 3.51 a
Coastal Russet 236 b 2.97 ab 3.69 a 3.04 ab
Goldwsh 2.09 c 3.09 b 299 b 3.77a
Snowden 220c 259 b 283ab 3.00a
N.B. les valeurs suivies d'une mëme lettre ne sont pas significativement diiierentes au niveau 0.05
50
-
Figure 49: Concentrations totales des nitrates (N-NO,) dans la couche de O 90 cm pour les
difierentes doses d'azote.
51
donné l'absence de différences significatives entre les trois sites de Ste-Croix et les
deux sites de St-Amable, des moyennes ont été effectuées sur les concentrations
totales en nitrates . La figure 42 présente donc les concentrations totales (kg N-NO,
ha-') pour les trois régions visées.
DISCUSSION
'Aquilon'
'Chieftain'
Cette variété a répondu fortement aux doses d'azote élevées sur deux des trois
sites étudiés. Même si le site de SteCroix profite des effets résiduelsde la prairie. une
dose de 200 kg N hg' serait néanmoins nécessaire à l'obtention d'un rendementélevé.
A St-Ubalde, une réponse linéaire de la pomme de terre à la fertilisation azotée a été
observée jusqu'à la dose de 225 kg N ha". Le site de St-Amable fait exception.
Comme l'avaient mentionné Westermann et al. !1994b) et Roberls et al. (1982). une
quantité excessive d'azote peut causer une réductiondes rendements. Au site de St-
Amable, la dose 225 kg N ha" a fait chuter le rendement. IIest difficile d'expliquer ce
comportement. car les sols de St-Arnaole ont certaines ressemblances. du point de vue
physico-chimique, à ceux de St-Utalde. La région de St-Ubalde est celle qui a reçu le
moins d'eau pendant le mois d'août de I'été 1996 alors que le sol de St-Amable
bénéficie d'une nappe phréatique beaucoup plus élevée. Le mois d'aoüt étant une
période critique pour les besoins en eau de la pomme de terre (Giroux, 1982). il est
possible que cette variété ait souffert d'un manque d'eau, ce qui a pu nuire à
l'absorption do l'azote par les racines. II serait donc justifié de réviser à la hausse les
recommandationsde fertilisation azotée de la variété 'Chieftain' dans les régions où les
expériences ont été en'octuées.
'Coastal Russet'
Des rendements plus élevés en tubercules vendables ont été observés avec la
distance de 25 cm par rapport à celle de 35 cm. Rex (1991) était parvenu à ces
conclusions lors d'expériences réalisées au Manitoba. Un espacement plus étroit sur
le rang augmente le rendement en petits tubercules (Canada nO1petit), mais diminue
cependant celui des gros tubercules. Aux deux sites où l'on vérifiait I'influence de
l'espacement sur le rang, on obtient des conclusions semblables à celles de Rykbost
et Maxwell (1993). soit que que la dimension des tubercules augmentait avec une
réductionde la densité de plantation. À St-Ubalde, avec 25 cm, les exigences sont de
220 kg N ha-' par rapport aux 170 kg N ha" requis pour une distance de 35 cm. Ceci
est aÎtribuable à une plus grande efficacité de la plante à absorber l'engrais lorsque la
distance d'écartement est moindre. La dose simuléede 220 kg N ha" semble un peu
élevée si l'on considère qu'il n'y a aucune augmentation de rendement en passant de
150 à 225 kg N ha".
56
'Goldrush'
'Snowden'
Cette variété a très bien répondu aux différentes doses d'engrais azoté, tout
particulièrementà St-Arnable où une réponse linéaire a été obtenue jusqu'à la dose de
225 kg N ha-'. Même à SteCroix. en considérant la présence d'une prairie comme
précédent cultural, la quantité optimale est de 130 kg N ha". Ces résultats suggèrent
de réviser à la hausse les recommandations en fertilisant azoté pour ce cultivar. Le
CPVQ (Agdex 161/30), était déjà parvenu à des conclusions similaires en suggérant
l'ajout de 190 kg N ha".
réponse significative aux engrais phosphatés. Ce qui est le cas de lavariété 'Goldrush'
a Ste-Croix où le témoin sans apport de phosphore a le rendement le plus élevé.
La variation des doses de phosphore n'a joué aucun rôle sur le poids spécifique
de la pomme de terre à huit des douze sites. MacLean (1983) avait observé des
résultats semblables. Seules les variétés utilisées lors de la saison 1996 ont été
influencées soit, les deux sites de Ste-Croix avec 'Chieftain' et 'Goldrush', à Ste-
Catherine avec 'Coastal Russet' et à St-Amable avec 'Snowden'. II ne semble donc
60
pas y avoir de liens entre les variétés et les sites. Sans doute, les précipitations plus
abondantes au cours de cette saison ont eu un influencesur le phosphore et le poids
spécifique.
L'espacement n'a eu aucun effet sur le poids spécifique des variétés 'Coastal
Russet' et 'Goldrush'. Rykbost et Maxwell (1993) étaient parvenus à des conclusions
semblables avec d'autres variétés de type 'Russet'.
-
5.3 Accumulation d'azote, de phosphore et de potassium dans les tubercules
-
5.4 Azote résiduel à l'automne
Les résultats obtenus nous démontrent que les reliquats d'azote dans les
différentes couches de sol étudiées sont indépendants de la dose d'azote apportée.
Des études de Tran et al. (1992) sur des sols sableux cultivés en pommes de terre
mentionnaient que les risques de lessivage sont particulièrement élevés aux doses
supérieures à 140-150 kg N ha". Des opéra!ions régionales (1991) réalisés dans la
MRC de Portneuf rapportaient des taux de contamination dépassant la norme de 10
mg N-NO, L" sur des sols cultivés en pommes de terre. Par contre, des études
réalisées récemment par le Ministère de l'Environnement (MEF. 1997) indiquaient un
changement de la situation depuis 1991 car les concentrationsse situaient sous les 10
mg L". Nos résultats doivent être interprétés avec précaution car les précipitations
abondantes de l'été 1996 ont pu influencer le mouvement des nitrates dans le sol.
Ceci est particulièrementvrai pour les sites de St-Amable et de Ste-Croix. IIaurait été
intéressant d'échantillonner au délà de 90 cm sur ces deux sites car les quantités
élevées de nitrates retrouvés à la dernière couche laisse entrevoir la possibilité qu'il y
67
ait eu lessivage au déla de 90 cm. À Ste-Catherine, les différentes doses d'azote n'ont
eu aucun effet sur chacune des couches de sol mais la dernière couche présentaitdes
-
quantités résiduellesbeaucoup plus faibles que dans la couche supérieure (O 30 cm).
Le fractionnement a peut-êtrefavorisé une meilleure utilisation de l'engrais par la plante
à ce site, d'où l'absence de réponse aux différentes doses d'azote ajoutées. Le but de
cette pratique étant de rapprocher la période de fertilisation de celle de l'utilisation de
l'azote par la plante, cela permettrait une réduction des charges d'azote en début de
saison sur les sols nus (Giroux, 1988).
CHAPITRE 6
CONCLUSIONS
Pour les variétés 'Chieftain' et 'Snowden', ily aurait lieu d'apporter plus d'azote
que ce qui est rapporté dans le guide de fertilisation (CPVQ. 1996). Les essais sur le
prélèvement de l'azote dans les tubercules de ces deux variétés démontrent qu'il y a
effectivement une augmentation de la concentration en azote lorsque la dose d'azote
augmente. II serait donc intéressant de poursuivre les études sur ces deux variétés
afin de préciser leurs besoins en azote. En ce qui concerne le phosphore, aucune
variété n'a montré d'exigences particulières. Les recommandations en phosphore
devraient par contre se faire en fonction de la nature physico-chimique du sol et des
précédents culturaux. Comme il a été remarqué sur le sol de St-Ubalde, un sol peut
être caractérisé riche en P, mais le phosphore qu'il contient (ou qui est ajouté sous
forme d'engrais minéral) peut-être difficilement accessible aux plantes. C'est pourquoi
les réponses se font remarquer à des niveaux plus élevés de PO
, ., Pour ce qui est
de la fertilisation potassique, seule la variété 'Coastal Russet' a bien répondu aux
doses élevées en potassium. II n'y aurait donc pas lieu de développer la régie de
fertilisation pour cet élément pour les quatre autres variétés, dans les régions étudiées.
IIa été remarqué que sur sept des douze sites étudiés. une augmentation des
doses d'azote avait diminué le poids spécifique. La variété 'Snowden' a toutefois réagi
différemment car une augmentationdes doses d'azote a augmenté le poids speciique.
Les variétés 'Aquilon' et 'Snowden' bénéficient d'un poids spécifique élevé, ce qui les
rendent moins vulnérables à des excès de fertilisation. Les variétés 'Coastal Russet'
et 'Goldwsh' sont par contre beaucoup plus sensibles à la fertilisation azotée. A la
dose optimale économique calculée à tous les sites de 'Goldwsh' et 'Coastal Russet'.
le poids spécifique est toujours sous la norme de 1,085. Les doses trop élevées
d'azote sont donc à proscrire pour ces deux variétés. Le phosphore a influence
positivement le poids spécifique seulement au cours de I'été 1996. La fertilisation
potassique a diminué le poids spécifique sur les trois sites où l'on retrouvait la variété
'Chieftain' et sur le site de Ste-Catherineavec 'Coastal Russet'. Le poids spécifique
de la variété 'Chieftain' semble trés sensible à la fertilisation potassique. On remarque
une grande accumulationde potassium dans les tubercules avec une augmentationde
la dose. Comme cette variété est toutefois peu utilisée dans le secteur de la
transformation, I'intérêt du poids spécifique est alors moindre. Les deux distances de
plantationsur le rang pour les variétés 'Coastal Russet' et 'Goldwsh' n'ont pas affecté
le poids spécifique des tubercules.
Les reliquats d'azote dans les différentes couches dc sol sont indépendantsde
la dose d'azote apportée. Les pluies abondantes survenues pendant I'été 1996 ont pu
lessiver les nitrates au delà d'une profondeur de 90 cm. II n'y a qu'au site de Ste-
Catherine où la concentration des nitrates était plus élevée dans les premiers 30 cm
et moindre entre 60 et 90 cm.
Cette étude préliminaire a démontré l'importance de l'azote. particulièrement
pour les variétés 'Snowden' et 'Chieftain', et, en second lieu, celle du potassium. pour
la variété 'Coastai Russet'. Des études supplémentairesdevraient être réalisées afin
de préciser les quantités d'engrais à apporter pour les variétés concernées. Ensuite,
les modèles utilisés pour l'azote, le phosphore ou le potassiumdans cette expérience
avaient leurs limites. Le modèle permettant de trouver la dose d'azote économique
devrait inclure le précédent cultural, la minéralisation de la matière organique et la
quantité de nitrates au printemps afin de donner une meilleure estimation de la dose
d'azote à apporter. Ilserait aussi intéressant pour le phosphore d'inclure la notion de
précédent cultural dans le modèle.
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ANNEXE
78
ANNEXE A
Contraste
n lin 1 27.19 5.18'
n quad 1 1134 2.27
p lin 1 2.12 0.40
pquad 1 2.47 0.47
k lin 1 11.79 2.25
k quad 1 1573 3.00
Contraste
n lin 1 47.76 2.75
nquad 1 17.69 1 .O2
p lin 1 89.84 5.17
pquad 1 12,08 0.70
k lin 1 15.77 0.91
k quad 1 0.2 0.01
Chieftain :Ste-Croix(1996)
Contraste
n lin 1 541.62 34.7
n quad 1 114.62 7.37
p lin 1 11.98 0.77
P quad 1 59.49 3.82
k lin 1 81.99 52C
k quad 1 45.79 294
Conbaste
n lin 1 642.88 95,lir'
n quad 1 187.86 27,81"
p lin 1 101.29 15,OY
P quad 1 100.34 14.85"
k lin 1 7.68 1.14
k quad 1 16.69 2.47
Contraste
n lin 1 563.65 14.78
n quad 1 1.O3 0.03
p lin 1 3.43 0.09
P qmd 1 55.17 1,45
k lin 1 81.64 2.14
k quad 1 36.58 0.96
Coastal Russet :SteCatherine(1996)
Bloc 2 5.05 0.58
traitement 10 234.92 2ï.12"
erreur 20 8.66
Contraste
n lin 1 464.48 53.62"
n quad 1 156.53 18.07"
p lin 1 384.05 44.33-
P quad 1 105.73 12.21"
k lin 1 114.65 13,23"
k quad 1 4.32 0.50
M.C. Écaits
Bloc 138.05
traitement 244.22
esp. 82.65
trtx esp 4.47
erreur 16.16
Contraste
n lin 512.29
n quad 58.09
p lin 161.91
P quad 32.41
k lin 611.56
k quad 207.92
Contraste
n lin 1 52.14 1.83
nquad 1 026 0.01
p lin 1 486.38 17.08-
pquad 1 6.07 O21
k lin 1 637.93 22.40"
kquad 1 4.43 0.16
Goldrush :Ste-Croix (1996)
d.1. M.C. ecam F. Calc
Bloc 2 47.78 128
traitement 10 61$3 1.64
erreur 20 3720
Contraste
n lin 1 74.46 2.00
n quad 1 43.70 1.17
p lin 1 0.92 0.92
P quad 1 6320 1.70
k lin 1 75.87 204
k quad 1 9.10 024
Contraste
n lin 1 61.IO 1.55
nquad 1 84.34 2.13
p lin 1 0.38 0,Ol
P quad 1 31.81 0.80
k lin 1 8.29 G21
k quad 1 2.02 0.05
Snowden :Ste-Croix (1996)
Contraste
n lin 1 1550 0.36
n quad 1 155.45 3.53
p lin 1 75.94 1.73
pquad 1 110.05 2.50
k lin 1 72.73 1.65
k qwd 1 1931 0.45
Contraste
n lin 1 1601,67 132.96.'
n quad 1 137.36 11.40"
9 lin 1 223.84 18.58"
pquad 1 206.42 17.14"
k lin 1 7.54 0.63
k quad 1 44.66 3.71
Annexe B
Description des rendementstotal et vendable pour les 11
traitements de fertilisation
N PICS w m gms
~g hà'
1 O O O 25 15.44 1200 10.39 1.61 0.00
35 13.19 10.15 821 1% P.00
2 150 00 2W 25 3981 35.47 15.18 '20.3 0.00
35 3493 3267 923 22.73 0.00
3 O 00 00 25 2241 19.18 13.06 6.12 0.W
35 2210 1958 10.72 8.86 0.00
4 75 00 200 25 2â30 21.05 14.80 626 0.00
35 p59 m.90 ion a33 0.00
5 225 200 200 25 3557 3026 16.67 13.59 0.00
35 2927 26.64 10.69 15.43 O52
6 150 O 00 25 3214 27.91 12.90 15.01 0.00
35 2452 20.31 1127 9.04 0.00
7 150 100 00 25 26.92 23.41 1229 11.12 0.00
35 25.17 2213 1215 9.98 0.00
8 150 300 00 25 34.78 29.41 16.62 1278 0.00
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