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Table des matières
Les phénomènes dans la pile à combustible PEM ........................................................................ 16
Phénomène du fluidique ....................................................................................................... 16
Phénomène électrochimique ................................................................................................. 17
Le phénomène thermique ..................................................................................................... 17
Phénomène thermodynamique .............................................................................................. 18
Caractéristique de polarisation de la pile à combustible PEM ...................................................... 18
Modélisation d'une pile PEM : ..................................................................................................... 19
Débits d'hydrogène, d'oxygène et de l'eau d'entrée [40] : ..................................................... 19
Résistance interne : ............................................................................................................... 20
Pertes ohmiques : .................................................................................................................. 20
Surtension d'activation :........................................................................................................ 20
Résistance d'activation :........................................................................................................ 20
Pression d'hydrogène : .......................................................................................................... 20
Pression de l'oxygène : ......................................................................................................... 21
Pression de l'eau : ................................................................................................................. 21
Potentiel thermodynamique [43] : ........................................................................................ 22
Tension d'une cellule unitaire de la PEM.............................................................................. 22
Tension d'un empilement (stack) : ........................................................................................ 22
Puissance d'une pile à combustible PEM .............................................................................. 22
Rendement d'une pile à combustible PEM ................................................................................... 23
Conclusion : ......................................................................................................................................... 23
Chapitre III : Simulation d’une pile à combustible de type PEM ......................................................... 24
Introduction .......................................................................................................................................... 24
1 Modélisation dynamique .............................................................................................................. 24
1.1 Explication ........................................................................................................................... 24
2 Discussion .................................................................................................................................... 24
3 Puissance d'une pile à combustible PEM ...................................................................................... 28
3.1 Discussion ............................................................................................................................ 28
4 Comparaison avec le modèle utilisé sur le logiciel MATLAB/Simulink (R2015a) ...................... 29
Conclusion ........................................................................................................................................... 30
Conclusion générale ............................................................................................................................. 31
Bibliographie ........................................................................................................................................ 32
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Liste des Figures
Page III
Liste des Figures
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Liste des tableaux
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Abréviations
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Introduction générale
Introduction générale
De nos jours, on parle de plus en plus du changement climatique, de la pollution de l'air
qui entraîne la dégradation de l'environnement dont L'exploitation démesurée des énergies
fossiles présente une double menace sur notre planète , d'une part elle expose la planète à
l'épuisement de ses réserves naturelles et contribue à la dégradation par l'effet de serre et
autres phénomènes à la dégradation du système climatique de notre planète. Il est devenu plus
que nécessaire pour la population mondiale de trouver et améliorer des ressources d'énergies
renouvelables inépuisables et non polluants.
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Chapitre I : généralité sur la pile à
combustible
Chapitre I : généralité sur la pile à combustible
Introduction :
Actuellement, la production mondiale d’énergie est réalisée à 74 % à partir de
combustibles fossiles (pétrole, charbon et gaz), à 20 % par les énergies renouvelables
(hydraulique, biomasse, solaire, éolien) et à 6 % par le nucléaire [1]. De nombreuses études
sur l’appauvrissement des ressources fossiles convergent vers le résultat suivant : la quantité
d’énergie fossile disponible diminuera à l’horizon 2010-2020 et sera épuisée avant la fin de ce
siècle. Notre avenir énergétique doit se baser sur les énergies nucléaires et renouvelables.
Figure 2 - La pile à combustible de William Grove. (a) : Sir William Grove, (b) : La pile à
combustible de W. Grove.
Une autre caractéristique utilisée pour classifier les piles à combustible est leur
température de fonctionnement, on distingue ainsi les piles à basse température et les piles à
haute température. Les piles à basse température (60 à 100°C) sont les piles alcalines ou AFC
(Alkaline Fuel Cell), les piles à membrane échangeuse de protons ou PEMFC (Proton
Exchange Membrane Fuel Cell), les piles à méthanol direct ou DMFC (Direct Methanol Fuel
Cell) et les piles à acide phosphorique ou PAFC (Phosphoric Acid Fuel Cell). Les piles à
haute température fonctionnent entre 600 et 1000 °C ; deux types ont été développés : les
piles à carbonates fondus ou MCFC (Molten Carbonate Fuel Cell) et les piles à oxyde solide
ou SOFC (Solid Oxide Fuel Cell).[3]
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Chapitre I : généralité sur la pile à combustible
Les principales caractéristiques et propriétés de ces différentes piles sont rappelées dans le
tableau 1.1.
Dans les piles dites à acide, l’hydrogène est oxydé (décomposé en protons et électrons) à
l’anode, les protons traversent ensuite l’électrolyte et se retrouvent sur la cathode. Le
déséquilibre en électrons crée un pôle positif et un pôle négatif entre lesquels circulent les
électrons produisant ainsi de l’électricité. Simultanément à la cathode, les protons réagissent
avec les électrons et l’oxygène et donnent de l’eau (voir figure (1.4))
Oxydation : 2𝐻2 → 4𝐻 + + 4𝑒 −
Réduction : 𝑂2 + 4𝐻 + + 4𝑒 − → 2𝐻2 𝑂
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Chapitre I : généralité sur la pile à combustible
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Chapitre I : généralité sur la pile à combustible
Les plaques bipolaires sont deux plaques poreuses séparées par une mince feuille
de graphite pour former un substrat dans lequel l’électrolyte est stocké.
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Chapitre I : généralité sur la pile à combustible
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Chapitre I : généralité sur la pile à combustible
Les réactions ayant lieu dans ce type de piles sont les suivantes: À l’anode, avec un
catalyseur fait d'un alliage nickel-chrome / nickel-aluminium, on a la réaction:
𝑂2 + 2𝐶𝑂2 + 4𝑒 − → 2𝐶𝑂3 2−
Et à la cathode, dans les deux cas, à l’aide d’un catalyseur au manganite de lu thane dopé
au Strontium, on a la réaction :
𝑂2 + 4𝑒 − → 2𝑂2−
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Chapitre I : généralité sur la pile à combustible
Capteurs de terrain
Capteur électrochimique
Capteurs optiques
Capteurs biologiques. [17]
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Chapitre I : généralité sur la pile à combustible
Figure 12 - Pile à combustible portable pour recharger un smartphone avec de l'eau. [15]
2.3.1 Véhicule
En 2009, l'entreprise connue Honda à mis en place la Honda FCX Clarity avec une
autonomie beaucoup plus élevée que celle pour les voitures électriques 700 km et 3 minutes
seulement comme temps de chargement (voir figures (1.13, 1.14)) [18].
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Chapitre I : généralité sur la pile à combustible
2.3.2 Aéronautique :
Dans le domaine aéronautique, le premier exemple d’application est le Dimona qui a
été transformé par Boeing. Il s’agit d’un modèle réduit alimenté par une pile à hydrogène de
type PEMFC de la firme britannique Intelligent Energy. L’avion a volé environ 20 minutes en
palier à 100 km/h et a grimpé jusqu’à une altitude de 1 000 mètres (figure 1.15).
2.3.3 Spatial
D’après une présentation sur la pile à combustible pour les 50 ans de la mission Apollo
11, présentée par David BOUQUIN, le jeudi 9 mai 2019 La NASA a utilisé 2 types de piles à
combustible.
Pour Type AFC en hybridation avec des batteries et ils ont trouvé une pile plus adaptée
pour les missions Apollo, afin d’avoir moins de soucis quant aux niveaux d’eau dans les piles
et aussi une durée de vie plus longue que l’AFC. Ils ont donc utilisé des piles PEMFC durant
ces missions Apollo (figure 1.16).
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Chapitre I : généralité sur la pile à combustible
2.3.4 Trains
Les trains Alstom Coradia Ilint illustrés dans la figure (1.17) sont d'une haute technologie
(High Tech) et ne rejettent que de la vapeur d'eau. Les premiers trains roulent en Allemagne.
2.3.5 Naval :
Dans le domaine naval, nous avons deux types d’applications, les bateaux et les sous-
marins. Nous avons par exemple les sous-marins allemands Type 212, et Type 214
développés par Howaldtswerke-Deutsche Werft AG (HDW), utilisant comme la pile à
combustible de type PEMFC (figure 1.18). [24]
(A) (B)
Figure 18 - (A) Sous-marin allemand - Type 212 [25], (B) Sous-marin allemand - Type 214. [26]
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Chapitre I : généralité sur la pile à combustible
2.5 Nomades
Les piles à combustibles sont de plus en plus utilisées comme alternative aux générateurs
et recharge des batteries servant comme alimentation de secours, assurant une grande
autonomie et restant fiable aux démarrages. Les PEMFC sont le plus souvent utilisés comme
alimentation. De même pour les téléphones mobiles et ordinateurs portables, qui connaissent
tous deux, une très forte croissance mais sont limitées par l’autonomie de leur batterie. [30]
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Chapitre I : généralité sur la pile à combustible
Un générateur propre, donc on limite des émissions à effet de serre : les piles à
combustible ne rejettent pratiquement pas de gaz nocifs (CO2, NOx) au niveau du
cœur de pile.
Un système relativement silencieux ; comme elle ne comporte pas la partie mobile au
niveau du cœur, le fonctionnement des piles se fait sans nuisances sonores
importantes. De ce fait, es piles à combustible peuvent être placées à proximité de
quartiers résidentiels.
contrairement aux moteurs classiques, les piles à combustible ne brulent pas l’essence
pour faire fonctionner les pistons ou les arbres, on a donc moins de sources de perte
d’efficacité.
Rendement énergétique élevé plus la Fiabilité.
La chaleur dégagée peut être utilisée dans des applications domestiques ou
industrielles.
Conclusion :
Depuis leur invention, les piles à combustible n’ont pas encore atteint une maturité
suffisante quant à leur développement, leur application et leur commercialisation comparées à
leurs principaux concurrents que sont les moteurs thermiques pour le transport, les chaudières
ou les turbines à gaz pour le stationnaire ou encore les batteries pour les applications
portables.
Donc La pile à combustible est apparue comme une alternative en faveur de la protection
de l'environnement contre la pollution et l'effet de serre qui ont endommagé l'équilibre
écologique. La pile à combustible existe sous différents types, chacun est utilisé dans un
domaine. Dans ce chapitre nous avons défini et présenté l'historique de la pile à combustible
et expliqué le fonctionnement de toutes les types de piles qui existent. Nous avons présenté
les équations simples d'oxydation/réduction des réactions. Le bon rendement et l'autonomie
sont des avantages apparus dans les différentes applications, mais aussi leurs inconvénients.
Dans les deux chapitres nous allons nous concentrer sur l'étude d'un seul type de pile, à
savoir, pour bien comprendre le fonctionnement et la modélisation d'une pile à combustible ,
faire la simulation de la pile à combustible sur le logiciel MATLAB/SIMULINK.
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Chapitre II : modélisation de la pile à
combustible PEM
Chapitre II : modélisation de la pile à combustible PEM
Introduction :
Le développement de la pile à combustible répond à l'enjeu principal de nos jours :
trouver une énergie propre et renouvelable avec un bon rendement et facile à utiliser pour
répondre aux besoins des consommateurs [31, 32]. Parmi les familles de piles à combustible
exposées dans le premier chapitre, donc nous intéressons à la pile à combustible à membrane
échangeuse de proton (polymère électrolyte membrane fuel cell : PEMFC), Ce type de pile
retient notre attention pour plusieurs raisons essentielles : la pile PEMFC utilisée beaucoup
plus dans le domaine de transport, et répond aux enjeux technico-économiques.
L’objectif dans ce chapitre nous étudierons les performances de cette pile ainsi que sa
modélisation qui prend une partie importante dans le développement de cette technologie. En
effet, il existe plusieurs types de modélisation. Ce travail est consacré à une modélisation
dynamique qui nous permettra de bien comprendre le déroulement des phénomènes au cœur
de cette pile.
Les électrons passent ç travers la GDL et BPP de l’anode du MEA à l’autre cathode du
MEA, ensuite la conductivité électrique fait passer des électrons dans les plaques de
l’empilement d’une cellule à l’autre [34].
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Chapitre II : modélisation de la pile à combustible PEM
Figure 22- Schéma de fonctionnement d’une pile à combustible de type PEFM. [34]
- À l'anode : 𝐻2 → 2𝐻 + + 2𝑒 − (2.1)
Phénomène du fluidique
Dans les plaques bipolaires, des canaux assurent la répartition homogène des gaz sur toute
la surface de l'électrode en minimisant les pertes de charge.
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Chapitre II : modélisation de la pile à combustible PEM
Pour que le gaz atteigne le cœur de la cellule, les gaz sont généralement humidifiés avant
l'injection, mais peuvent être également humidifiés de façon interne grâce à la présence de
l'eau. Ainsi, la pression partielle du gaz est généralement inférieure à la pression totale des
gaz qui est régulée [33].
Phénomène électrochimique
Les gaz ayant diffusé à travers la couche de diffusion atteignent alors la « couche » ou «
zone active », ou encore « zone de catalyse », ou s’applique le mécanisme réactionnel des
deux
demi-réactions d’oxydoréduction. C’est ici que se produit la transformation de l’énergie
chimique en énergie électrique. Des pertes dues à la cinétique chimique des réactions se
manifestent malheureusement. La condition nécessaire à ce mécanisme réactionnel est la mise
en présence au même point du gaz réactif, du proton, des électrons et du catalyseur (cas de la
cathode). Ce lieu est appelé le lieu du « triple contact ». Cette condition est satisfaite si le
catalyseur est recouvert d’électrolyte et si le gaz peut diffuser à travers ce dernier pour
atteindre lui-même le catalyseur.
Notons que cette partie de l’électrode, « la couche active », présente peu de caractère
hydrophobe, et est généralement considérée comme noyée [35], ce qui offre une résistance à
la progression du gaz comme dans la couche de diffusion.
Le phénomène thermique
La température est un paramètre déterminant des réactions chimiques. Quand la tempé-
rature augmente, l'électrolyte devient assez chaud avec une bonne conductivité ionique : la
cinétique des réactions augmente. Par contre, pour un fonctionnement correct de la pile PEM,
il est essentiel de travailler à une température inférieur à 100C pour éviter l'assèchement de la
membrane. Généralement, on utilise un système de refroidissement extérieur [36].
La réaction exothermique entre l'oxygène et l'hydrogène est définie comme la source
principale de chaleur. Elle se décompose en un flux de chaleur traversant les électrodes et la
membrane
par le phénomène de conduction et de transport de matière.
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Chapitre II : modélisation de la pile à combustible PEM
Phénomène thermodynamique
La variation d'enthalpie libre connue sous le nom d'énergie libre de Gibbs, est reliée à
la variation d'enthalpie notée ∆G (respectivement de l'énergie potentielle) par la variation
d'entropie notée ∆G, qui traduit la deuxième loi de la thermodynamique [37] :
∆𝐺 = 𝐻 − 𝑇∆𝑆 (2.3)
où Eth est le potentiel théorique d'une électrode pour une réaction donnée mesurée en Volt,
∆G la variation d'enthalpie libre, énergie libre de Gibbs J:mol-1 et n le nombre d'électrons
échangés dans la réaction (élémentaire).
La température et la pression influencent toutes les grandeurs, mais il est possible de fixer
la pression à une valeur de référence à l'état standard pour une pression de 1 bar (0,986923
atm). L'équation de Nernst s'écrit comme :
1
∆𝐺 = ∆𝐺° − 𝑅𝑇 ln(𝑃𝐻2 (𝑃𝐻2 )2 ) (2.5)
Avec R = 8 :314 J : K-1 : mol-1 est la constante de gaz parfait, ∆G0 la variation de
l'enthalpie libre standard à une température T (mesurée en Kelvin) et pression fixée à 1 bar
(0,986= atm), et RT ln (P H2(PO2)1 2 l'influence de l'activité du gaz.
Des équations (2.3) et (2.4) on peut déduire que :
1
𝑅𝑇
𝐸𝑡ℎ = 𝐸° + ln[𝑃𝐻2 (𝑃𝐻2 )2 ] (2.6)
𝑛𝐹
Le potentiel standard E0 reste à déterminer. Dans le cas des électrodes dissociées, les
potentiel de chaque électrode devient, avec la différence de signe qui dépend de chaque
réaction, le positif pour l'oxydation et le négatif pour la réduction comme suit
∆𝐺(𝑎𝑛𝑜𝑑𝑒)
𝐸𝑡ℎ (𝑎𝑛𝑜𝑑𝑒) = (2.7)
𝑛𝐹
∆𝐺(𝑐𝑎𝑡ℎ𝑜𝑑𝑒)
𝐸𝑡ℎ (𝑐𝑎𝑡ℎ𝑜𝑑𝑒) = − (2.8)
𝑛𝐹
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Chapitre II : modélisation de la pile à combustible PEM
3 régions :
- Région de la polarisation d'activation (Vact) : due au transfert de charge à l'interface
d'électrode /électrolyte.
- Région de la polarisation ohmique (Vohm) : due à la résistance électrique de chaque
élé-
ment.
- Région de la polarisation de concentration (Vconc) : due à la concentration de
l'électrolyte.
U : taux d’utilisation.
F : constante de faraday.
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Chapitre II : modélisation de la pile à combustible PEM
Résistance interne :
Elle est donnée comme suit,
Pertes ohmiques :
Les pertes ohmiques sont dues à la résistance qui oppose les électrodes et les plaques
bipolaires à la circulation des électrons et l’électrolyte au passage des protons [41]. Elles sont
données par l’équation suivante :
Surtension d'activation :
Au démarrage des réactions chimiques au sein des électrodes, une partie d'énergie est
responsable à briser et reformer les liaisons chimiques [42]. Cette perte est décrite comme suit
C : facteur d’échelle.
Résistance d'activation :
L'équation de la résistance d'activation est donnée par :
− ηact
Ra = (2.14)
I
Pression d'hydrogène :
Si les débits d'entrée et de sortie sont connus, il est possible de trouver la pression de
l'anode. Selon la loi des gaz parfaits on a :
P V = nRT (2.15)
A l’anode on a;
Va 𝑑PH2
= (m’ (H2in) – m’ (H2out) − 2Kr · I) (2.16)
𝑅𝑇 𝑑𝑡
Ou Kr C’est une constante supposée utilisée durant les calculs pour simplifier l’écriture des
équations, elle est données par [40] :
Na
Kr = 4.𝐹
(2.17)
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Chapitre II : modélisation de la pile à combustible PEM
𝑑PH2 RT
Il s'en suit: = Va (m’ (H2in) – m’ (H2out) − 2Kr · I) (2.18)
𝑑𝑡
Et on a la relation suivante :
𝑑PH2 RT RT
= Va (m’(H2in) − 2Kr · I) − Va K(H2) · P(H2) (2.20)
𝑑𝑡
1 𝑑PH2 Va
P(H2) = (m’(H2in) − 2Kr · I) − (2.21)
K(H2) 𝑑𝑡 RTK(H2)
On suppose que
Va
τ (H2) = RT K(H2) (2.22)
On trouve que
𝑑P(H2) 1
τ (H2) + P(H2) = K(H2) (m’(H2in) − 2Kr · I (2.23)
𝑑𝑡
Pression de l'oxygène :
On procède de la même manière que précédemment pour calculer la pression de l’oxygène,
cette pression est donnée par :
𝑑PO2 RT
= ( m’(O2in) – m’(O2in) − Kr · I) (2.25)
𝑑𝑡 Vc
Pression de l'eau :
Pour l'eau, la pression est donnée par :
𝑑PH2O RT
𝑑𝑡
= Va (m’(H2Oin) – m’ (H2Oin) + Kr · I) (2.27)
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Chapitre II : modélisation de la pile à combustible PEM
E0 : est la tension (le « potentiel ») standard, calculé à partir de l’enthalpie libre standard
définie pour 25°C et à 1 bar et sont respectivement les pressions relatives (bars) des gaz
oxygène et hydrogène PH2,PO2
P : Pression en atmosphérique.
P = V (stack) × I (2.32)
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Chapitre II : modélisation de la pile à combustible PEM
Conclusion :
La modélisation mathématique à beaucoup aidé dans le développement et l'amélioration de
la pile à combustible en général et pour la pile à combustible de type PEM spécifiquement.
pour une bonne compréhension des phénomènes qui se déroulent dans la pile à combustible,
Ce chapitre a été consacré à exposer la structure de la pile, la modélisation mathématique de
la pile à combustible à membrane échangeuse de protons (PEMFC) à l'aide des lois chimique,
physique, électrique, thermodynamique et les phénomènes qui ont lieu au cœur de la pile.
Dans le chapitre suivant nous présenterons le modèle dynamique utilisé et les résultats
obtenus avec discussion.
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Chapitre III : Simulation d’une pile à
combustible de type PEM
Chapitre III : Simulation d’une pile à combustible de type PEM
Introduction
La pile à combustible de type PEM est utilisée dans différents domaines, beaucoup plus
pour le transport (véhicule électrique) grâce à sa basse température de fonctionnement, sa
robustesse (membrane solide), et pour son spectre de puissance large. Dans le présent
chapitre, nous allons discuter les résultats obtenus à l'aide du logiciel Matlab des
caractéristiques de la PEM.
1 Modélisation dynamique
A l'aide de logiciel Matlab (R2015a) Simulink [1] nous avons utilisé les équations de la
modélisation mathématique citées dans le chapitre précédent pour obtenir le schéma de
modélisation dynamique de la pile (voir figure (3.1)).
1.1 Explication
On commence par donner les différentes constantes (constante de Faraday F, constante
des gaz parfaits, nombre de cellules, surface de cellule, coefficient de transfert α, coefficient de
modélisation Kr, constante de transport de masse k, etc.). Après, nous fixons les valeurs des
variables (température Tc, valeur de l'équation de Gibbs, résistance interne 𝑅𝑖𝑛𝑡 et le courant
(I). L'étape suivante consiste à calculer les débits d'entrée à l'aide des équations correspondantes
m_ (𝐻2 ; 𝑂2 ; 𝐻2 𝑂 en utilisant le bloc fonction. Après, nous calculons les pressions partielles de
chaque matière. Ensuite, nous calculons la tension de Nernst pour les différents types de pertes
pour trouver la tension d'une seule cellule. Pour trouver la tension d'empilement, nous multiplions la
valeur trouvée par le nombre de cellules. Le tableau (3.1) présente les valeurs des
paramètres utilisées dans la simulation. Le choix de certaines valeurs est effectué à l'aide de la
référence [2]. Les caractéristiques de la polarisation de la PEM ont été discutées dans le chapitre
précédent de manière théorique. Les résultats obtenus à l'aide de Matlab, nous permettent de
mieux comprendre ce phénomène.
2 Discussion
La courbe (3.2) donne la polarisation de la pile à combustible, laquelle est présentée par
la variation (non linéaire) de la tension en fonction de la densité de courant. En comparant
la courbe de polarisation à un potentiel selon l'équation de Nernst nous avons trouvé que le
potentiel chute avec les pertes. Nous distinguons trois paliers :
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Chapitre III : Simulation d’une pile à combustible de type PEM
Figure 26- Modélisation dynamique de la pile à combustible PEM sur Matlab Simulink.
Paramètre Valeur
La constante de gaz parfait R 8.314 (J/mol.K)
La constante de Faraday F 964870 C
Surface de la cellule S 100 𝑐𝑚2
Nombre de cellules 𝑁0 100
La température 𝑇𝑐 80°C
La pression de l'hydrogène P (𝐻2 ) 3 atm
La pression de l'aire P (𝐻2 𝑂) 3 atm
La résistance interne 𝑅𝑖𝑛𝑡 0.19 (Ohm)
La densité d'échange de courant 𝑖𝑖𝑛𝑡 10(−6.912) (𝐴/𝑐𝑚2 )
Coefficient de transfert α 0.5
Facteur d'amplification 𝛼1 0.085
La limite de la densité de courant 1.4(𝐴/𝑐𝑚2 )
La valeur de Gibbs (liquide) Gibbs -228170 (J/mol)
Constante de transport de masse K = 1.1
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Chapitre III : Simulation d’une pile à combustible de type PEM
Partie 1 : (la densité de courant entre 0 et 0.2 (A=cm2) la tension diminue à cause des
pertes au démarrage des réactions chimiques aux électrodes (pertes d'activation). Une
énergie est nécessaire pour casser les laissons chimiques. C'est 'la partie de la
polarisation d'activation'. La figure (3.3) présente les pertes d'activation.
Partie 2 : (la densité de courant entre 0.2 et 0.8 (A=cm2) la tension diminue d'une
manière linaire reflétant un fonctionnement résistif causé par le transfert des électrons
dans les électrodes et les plaques bipolaires (conductivité élevée) et le transfert des
protons dans l’électrolyte (pertes ohmiques). C'est la partie de la polarisation ohmique.
La figure (3.4) présente les pertes ohmiques.
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Chapitre III : Simulation d’une pile à combustible de type PEM
Partie 3 : (la densité de courant entre 0.8 et 1.08 (A=𝑐𝑚2 ) La tension chute d'une manière
rapide avant de s'annuler pour une densité de courant importante. Cela est dû à un manque
de diffusion des gaz, ou peut être un manque dans l'alimentation ou autre facteur
d'alimentation (pertes de transports de masse). C'est la partie de polarisation de
concentration. La figure (3.5) présente les pertes de transport de masse.
Il est important de remarquer que la polarisation est plus rapide pour une température de
80C que pour une température de 20°C. Les réactions chimiques sont plus rapides pour des
températures élevées du fait que la résistance ohmique augmente, la conductivité dans les
membranes diminue et les deux courbes convergent de la même manière pour que à la fin
𝑉𝑜𝑢𝑡 = 0, mais plus rapidement pour la température élevée (voir figure (3.6)). Nous notons que
le fonctionnement optimal de la PEM est pour une température de 80°C.
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Chapitre III : Simulation d’une pile à combustible de type PEM
3.1 Discussion
La figure (3.7) montre la puissance est en fonction de la densité de courant. La forme
parabolique de la courbe est parabolique : La puissance augmente d'une manière linéaire
jusqu'à
atteindre un point maximum, puis elle diminue linéairement. La puissance de la PEM est à
environ 6000 W pour un fonctionnement optimal, mais elle diminue si la densité de courant
augmente puisque la tension chute (la puissance est le produit de la tension et du courant).
Figure 32- Puissance (en Watt) de la pile PEM en fonction de la densité du courant.
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Chapitre III : Simulation d’une pile à combustible de type PEM
En effet, la tension diminue à cause des différents types de perte (pertes d'activation,
pertes ohmique et pertes de transport de masse). Il est toutefois utile de noter que le
comportement global de la tension en fonction du courant (diminution avec deux types de
courbures) n'est pas aussi apparent sur la figure (3.8) car l'intervalle de courant pris est
restreint par rapport à celui dans la figure (3.2). Concernent la puissance, l'allure d'une cloche
renversée n'apparait pas sur la figure (3.8) contrairement à celle trouvée par notre modèle car,
encore une fois, l'échelle des courants utilisée sur cette figure ne s'étale que sur un intervalle
qui ne permet pas de faire apparaitre l'allure complète de la puissance.
Figure 33- Puissance et tension de la pile à combustible PEM en fonction du courant, intégrée
par MATLAB/SIMULINK (2015a).
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Chapitre III : Simulation d’une pile à combustible de type PEM
Figure 34- Paramètres de la pile à combustible de type PEM sur MATLAB /SIMULINK
(2015a).
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons discuté les caractéristiques de la pile à combustible de type
PEM telles que la polarisation et la puissance. La polarisation dépend de certains effets de
pertes (pertes d'activation, pertes ohmiques, et les pertes de transport de masse) et elle est
influencée par la température. La puissance relativement élevée de la PEM est considérée
comme un avantage majeur pour ce type de piles, mais aussi pour son rendement relativement
grand.
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Chapitre III : Simulation d’une pile à combustible de type PEM
Conclusion générale
En conclusion, nous pouvons dire que dans cette étude sur les PAC , Dans ce travail, nous
avons exposé les caractéristiques d'une pile à combustible ainsi que ces applications comme
étant une source d'énergie fiable pouvant, dans un futur proche, trouver sa place parmi les
sources d'énergie non polluantes. Les différents types de pile à combustible ainsi que leur
principe de fonctionnement sont passés en revue. Pour le besoin de la simulation, et pour
comprendre le fonctionnement des piles à combustible, nous avons adopté le cas d'une pile à
combustible de type PEM pour son fonctionnement simple.
Notre étude a montré que le fonctionnement de la pile à combustible PEM est influencé
par les phénomènes physico-chimiques qui ont lieu à l'intérieur de celle-ci. En effet, la pile
PEM est caractérisée par une membrane qui nécessite une humidification optimale. Aussi,
cette membrane est sensible au CO2, et elle est desséchée par l'augmentation de la
température. Les études montrent que la température optimale de fonctionnement pour la
PEM égale à 80C.
En effet, la polarisation d'activation et de concentration peuvent être réduite par
l'augmentation de la pression, ce qui améliore le transfert de matière et partant la tension de
sortie s'améliore. Cependant, si la pression dépasse une certaine valeur, la membrane va être
détruire. L'enjeu principal est donc de régler tous les paramètres de la pile pour obtenir une
meilleure conductivité à la membrane.
Ayant une grande puissance et un rendement relativement grand, la pile à combustible
PEM peut être couplée à une autre ressource renouvelable pour assurer l'alimentation en
hydrogéné (l'électrolyse de l'eau). Ce couplage présente une multi-source d'énergie qui peut
être utilisée surtout pour alimenter les sites isolés. Cependant, l'inconvénient majeur des piles
à combustible reste le cout élevé de la pile à combustible, ce qui fait qu'elles sont remplacées
souvent par des supra-condensateurs.
Les travaux de recherche dans le domaine des piles à combustible sont très prometteurs, et
nous souhaitons qu'une étude soit faite pour optimiser le fonctionnement de la pile à
combustible lorsque celle-ci est intégrée dans une multi-source d'énergie utilisant, à la fois,
énergie photovoltaïque, énergie éolienne, réseau, batteries, etc...
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Bibliographie
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