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Sujet :
Etude technoéconomique de la réhabilitation des terrains exploités de la mine de BG avec
l’intégration des nouvelles solutions et nouvelles technologies en relation avec la remise
en état des terrains.
Stage effectué à :
Du 04/07/2022
Jusqu'au 04/09/2022
Rapport de Projet de fin d’année
Remerciements
Au terme de ce projet de fin d’année, nous tenons à remercier non seulement comme devoir mais par
grand respect et gratitude profonde, notre encadrant à l’OCP Monsieur Bourkoko Abdellah pour ses
conseils, son encadrement de haut niveau, et pour l’intérêt particulier qu’il a porté à ce travail malgré ses
préoccupations.
Nos sincères remerciements à tout le personnel du site minier de Benguerir, plus particulièrement l’entité
extraction de Benguerir OIG/B/E, de nous avoir aider, de nous avoir soutenu et d’avoir partagé leurs
connaissances avec nous.
Il nous serait difficile d’établir une liste exhaustive des personnes ayant, d’une façon ou d’une autre,
contribué à la réalisation de notre sujet au sein du groupe OCP. L’absence d’une référence explicite à
chacun d’eux ne saurait, en aucun cas, être interprétée comme un manque de reconnaissance.
Nous adressons également nos remerciements les plus distingués au corps professoral du Département
Mines de l'Ecole Nationale Supérieure des Mines de Rabat.
Enfin, que tous ceux et celles ayant contribué, de près ou de loin, à l’accomplissement de ce travail,
trouvent l’expression de notre parfaite considération et nos remerciements les plus chaleureux.
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Rapport de Projet de fin d’année
Résumé
Le Maroc est un pays caractérisé par un contexte structurel et géologique très varié qui a donné lieu à une
richesse minière diversifiée. L'exploitation minière, et plus particulièrement l'exploitation des phosphates,
a généré un très grand volume de déchets miniers sans valeur commerciale. Ces derniers peuvent
présenter des risques pour l'environnement en fonction de leur état, de leur composition et de leur mode
de stockage.
L'étude réalisée au cours de ce stage vise à répondre à la problématique concernant l'étude technico-
économique de la réhabilitation du site minier de Benguerir.
Le présent document est la synthèse de notre projet de fin d’année effectué au sein du OCP Group, site
minier de Benguerir.
Le travail a porté tout d’abord sur la compréhension du contexte du sujet et la
connaissance de la situation géographique, géologique et minière de la mine de Benguerir.
Ensuite, nous avons analysé la chaine cinématique de production du site minier de Benguerir, la chaine
d’extraction et le circuit de traitement.
Enfin vient la partie étude technico-économique où nous avons optimisé les solutions existantes, proposé
de nouvelles solutions et développé une application VBA pour la gestion de la réhabilitation.
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Rapport de Projet de fin d’année
Abstract:
Morocco is a country characterized by a very varied structural and geological context that has given rise to
a diversified mineral wealth. Mining, and more particularly the exploitation of phosphates, has generated a
very large volume of mining waste with no commercial value. These wastes can present risks for the
environment depending on their state, their composition and their storage mode.
The study carried out during this internship aims to answer the problematic concerning the technical-
economic study of the rehabilitation of the mining site of Benguerir.
The present document is the synthesis of our end of year project carried out within the OCP Group, mining
site of Benguerir.
The work focused first of all on the understanding of the context of the subject and the knowledge of the
geographical, geological and mining situation of the mine of Benguerir.
Then, we analysed the kinematic chain of production of the mining site of Benguerir, the chain of
extraction and the circuit of treatment.
Finally comes the technical-economic study part where we optimized the existing solutions, proposed new
solutions and developed a VBA application for the management of the rehabilitation.
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Rapport de Projet de fin d’année
ملخص:
المغرب بلد يتميز بسياق هيكلي وجيولوجي شديد التنوع أدى إلى نشوء ثروة معدنية متنوعة .أنتج التعدين ،وخاصة
كبيرا جدًا من نفايات التعدين ليس لها قيمة تجارية .يمكن أن تشكل األخيرة مخاطر على البيئة
استغالل الفوسفات ،حج ًما ً
اعتمادًا على حالتها وتكوينها وطريقة تخزينها.
تهدف الدراسة التي أجريت خالل هذا التدريب إلى اإلجابة على مشكلة الدراسة الفنية واالقتصادية إلعادة تأهيل موقع بن
جرير المنجمي.
هذه الوثيقة هي ملخص لمشروع نهاية العام الذي تم تنفيذه داخل مجموعة .OCP Group site Benguerir
ركز العمل أو ًال على فهم سياق الموضوع معرفة الوضع الجغرافي والجيولوجي والتعديني لمنجم بن جرير.
بعد ذلك ،قمنا بتحليل سلسلة اإلنتاج الحركية لموقع تعدين بن جرير ،وسلسلة االستخراج ودائرة المعالجة.
ً
حلوال جديدة وطورنا تطبيق أخيرا ،يأتي جزء الدراسة الفنية واالقتصادية حيث قمنا بتحسين الحلول الحالية ،واقترحنا
ً
VBAإلدارة إعادة التأهيل.
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Rapport de Projet de fin d’année
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Rapport de Projet de fin d’année
Figure 5 : L’extrapolation en utilisant des modèles mathématiques adoptés avec un coefficient de détermination R²
proche de 1 Jusqu’à 2025
Figure 6 : L’extrapolation en utilisant des modèles mathématiques adoptés avec un coefficient de détermination R²
proche de 1 Jusqu’à 2030
Figure 10 et 11 : Modèle linéaire adopté pour extrapoler l’évolution du cumul exploité avec une précision proche de
1
Figure 35 : Le nanotube
Figure 38 : Simulation nano irrigation gravitaire d’une surface semi plane de 10HA
Figure 39 : Simulation nano irrigation gravitaire ou pressé d’une terre aménagée par gradins
Figure 40,41 et 42 : Simulations Epanet 2 du circuit d’irrigation en variant les paramètres pression, altitudes et la
charge perdue.
Figure 62 : le TIMER
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Rapport de Projet de fin d’année
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Rapport de Projet de fin d’année
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Rapport de Projet de fin d’année
Introduction générale
L'industrie minière fournit des matières premières, des minéraux et des métaux essentiels à notre
économie et au fonctionnement de la société mondiale. Ils constituent les fondements de la vie moderne,
de l'innovation et des réalisations techniques. Prenez le phosphore par exemple, c'est une source
essentielle de nutriments et l'ingrédient essentiel des engrais, en fait il fournit un quart des besoins
nutritifs des plantes, permettant leur croissance et leur développement, donc la croissance et la survie de
notre planète.
Toutefois, si elle n'est pas gérée correctement, l'industrie minière peut polluer l'air et l'eau potable, nuire à
la faune et à l'habitat, et marquer de façon permanente les paysages naturels. Les mines modernes ainsi
que les mines abandonnées sont responsables d'importants dommages environnementaux si elles ne sont
pas réhabilitées.
C'est pourquoi nous avons la réhabilitation des mines, qui est le processus de réparation de tout dommage
causé par l'activité minière. L'objectif principal de cette pratique est de créer un paysage sans danger pour
la faune, la flore et les humains. Une fois le processus d'exploitation minière terminé, le terrain doit être
rendu à son état naturel ou avec une valeur ajoutée.
C’est dans ce cadre s’inscrit notre projet PFA qui consiste en une étude technoéconomique de la
réhabilitation des terrains exploités de la mine de Benguerir.
Ce rapport s’articulera sur 4 chapitres répartis comme suit :
Dans le 1er chapitre, nous commencerons par la présentation du groupe minier OCP group et ses
domaines d’activités, suivi par une présentation du bassin Gantour et une description de la mine de
Benguerir.
Le 2ème chapitre sera consacré à l’analyse de la chaine cinématique de production de la mine de
Benguerir.
Le 3ème chapitre sera consacré à la règlementation et l’étude de l’impact de l’exploitation du site minier
de Benguerir sur l’environnement.
Le dernier chapitre, chapitre 4, sera dédié à une étude technoéconomique de la réhabilitation des terrains
exploités de la mine de BG avec l’intégration des nouvelles solutions et nouvelles technologies en relation
avec la remise en état des terrains.
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Rapport de Projet de fin d’année
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Rapport de Projet de fin d’année
Date Evénement
1908 Les premiers indices de phosphate à Meskala
1917 Les premiers indices de phosphate à Boujniba
1920(7 août) L’État marocain crée l’Office Chérifien des Phosphates, établissement public doté de
l’autonomie financière, et lui confie le monopole de l’exploitation des phosphates au
Maroc
Le 1er mars 1921 Début d’exploitation en souterrain du gisement de oulad abdoun
23 juillet 1921 Le premier bateau de phosphate marocain a quitté Casablanca
1931 Début d’exploitation en souterrain à Youssoufia (Ex Louis gentil)
1952 Mise en œuvre de l’extraction en découverte à Khouribga
1965 Démarrage de Maroc chimie I : première unité de valorisation pour la fabrication
d’acide phosphorique et d’engrais à Safi
1975 Création du groupe OCP intégrant les filiales
1976 Intégration d’un nouveau centre minier Phosboukrâa et démarrage de Maroc chimie
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Rapport de Projet de fin d’année
II et Maroc Phosphore I.
1980 Ouverture de la mine de Benguérir
1981 Démarrage de Maroc Phosphore II à Safi
1986 Démarrage du site de valorisation de phosphate à Jorf Lasfar (El Jadida)
1998 Réalisation de l’usine EMAPHOS pour l’acide phosphorique purifié (Maroc - Belgique
- Allemagne).
1999 Réalisation de l’usine IMACID de fabrication d’acide Phosphorique (Maroc-Inde).
2002 La mine de Benguérir a réussi le prix d’excellence de JIPM
2004 Création de la Société « Pakistan Maroc Phosphore »
2005 Lancement du projet d’informatisation des données géologique
2006 Certification intégrée du processus de chargement navires
2007 Obtention du prix spécial JPM pour le processus d’extraction du phosphate
2008 Transformation du groupe OCP en SA (société anonyme)
2010 Partenariat avec Jacob Engineering Inc. et création de JESA, lancement de quatre
unités de production d’engrais à Jorf Lasfar
2011 Lancement d’une unité de dessalement d’eau de mer à Jorf Lasfar
2014 Démarrage programmé du projet Slurry Pipeline sur l’axe Khouribga-Jorf Lasfar sur
une longueur de 235 km
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Rapport de Projet de fin d’année
Leadership stratégique et bonne gouvernance sont essentiels pour la réalisation de la vision du groupe
OCP.
L’OCP a fait le choix d’une vision audacieuse pour un avenir durable. Sous le leadership du Chairman et
CEO du Groupe OCP, Mostafa Terrab, le management expérimenté et la structure de gouvernance
permettent de transformer cette vision en réalité.
Cette gouvernance garantit l’implication de tous dans la réalisation des objectifs avec éthique, intégrité et
transparence.
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Rapport de Projet de fin d’année
La Direction Générale du Groupe OCP ainsi que ses comités de gouvernance mènent l’action du Groupe
sous la supervision du Conseil d’administration. Cette structure assure une prise de décision efficace et
responsable et constitue un moyen stratégique d’atteindre les objectifs.
Le Conseil d’Administration :
Le Conseil d’administration supervise les actions menées par le Groupe OCP afin d’atteindre les objectifs
fixés. Le Conseil s’assure que les décisions prises par le Management du Groupe OCP sont en conformité
avec les intérêts des actionnaires. En tant qu’entreprise à capitaux publics, le Conseil d’administration du
Groupe OCP est composé de :
• Mostafa Terrab : Président-Directeur Général du Groupe OCP
Le Senior Management :
Le Senior Management est composé du Président-Directeur Général ainsi que de cinq Managing
Directors :
• Chairman & Chief Executive Officer : Mostafa Terrab
• Industrial Executive Director & Sponsor SBU Roche : Abdelaziz El Mallah
• Chief Growth Officer & Sponsor SBU Fertilizers and Farmer Solutions : Soufiyane El Kassi
• Chief Transformation Officer : Nadia Fassi Fehri
• Chief Financial Officer : LOTFI SENHADJI Karim
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Rapport de Projet de fin d’année
• Comité Rémunération
Comités exécutifs
Le Senior Management siège au sein de trois organes de gouvernance interne : le Strategic Committee, le
Management Committee et l’Operational Committee.
Le Strategic Commitee : ou comité stratégique, prend en charge les décisions sur le moyen et long terme. Il
statue sur les questions relatives au business planning, à l’encadrement budgétaire, aux initiatives et
stratégies long-terme, aux fusions-acquisitions et partenariats ainsi que sur d’autres questions d’ordre
stratégique.
Operational Committee : prend en charge les opérations de coordination. Cela inclut les ventes, les plans
de production, les nouveaux produits, et le monitoring des performances.
L’extraction : La production de phosphate brut est assurée dans quatre centres minier : Khouribga,
Youssoufia, Ben guérir et Boucraâ. La production annuelle totale est aujourd'hui de l'ordre de 23 millions
de tonnes. L’extraction s’effectue soit à ciel ouvert ou en souterrain ;
L’extraction souterraine : A l’aide des puits construits à cette fin, on peut déterminer la position des
couches phosphatique. Puis, on construit une descenderie qui mène directement à la couche prête à
exploiter. Ce type d’extraction est appliqué au centre de Youssoufia
L’extraction à ciel ouvert : Le gisement peut faire l’objet d’une extraction à ciel ouvert ou souterrain en
fonction du coût de cette opération qui dépend d’un certain nombre de paramètres (profondeur, la
nature de la terre...).
• Le traitement : Pour être considéré comme marchand, le phosphate doit subir une série d’opération
industrielle de traitement. Dans ce domaine, l’OCP a créé plusieurs unités d’enrichissement afin
d’adapter la qualité de ses produits aux exigences de sa clientèle.
• Le lavage : Cette étape, dans le processus, permet d’éliminer les particules très fines, notammentde
l’argile.
• Le séchage : Il est réalisé dans des fours à une température très élevée pour réduire l’humidité du
produit à moins de 2% avant sa commercialisation.
• La calcination : Pour éliminer les matières organiques contenues dans le minerai brut par un
traitement thermique (700°C).
• La transformation : En gros, la moitié de la production est exportée comme matière première à
destination d'une quarantaine de pays à travers le monde, tandis que l'autre moitié est livrée aux usines
locales de transformation. Celles-ci sont dénommées Maroc Chimie I et II (Safi), Maroc Phosphore I & II
(Safi) et Maroc Phosphore III – IV (Jorf Lasfar).
La transformation du phosphate se fait en acide phosphorique, acide sulfurique et en engrais.
• La valorisation : Suivant l’évolution continu du marché mondial des phosphates de la matièrebrut vers
l’acide phosphorique et les engrais, le groupe OCP a Concentré ses efforts sur la transformation sur place
des phosphates en produit semi-fini (acide phosphorique) ou fini (les engrais).
• Le transport : Le minerai est transporté vers les ports de Casablanca, Safi et El Jadida.
• La commercialisation : Le phosphate est vendu selon la demande des clients aux cinq continents de la
planète soit brut soit après transformation aux industries chimiques (engrais, acide phosphorique). Les
exportations représentent 15 à 30% du commerce international du phosphate et de ses dérivés.
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Rapport de Projet de fin d’année
L’OCP produit deux matières premières grâce à des processus de production innovants : la roche
phosphatée et l'acide phosphorique.
Roche phosphatée
La roche phosphatée est la source de tous les produits phosphatés. Elle est utilisée dans les engrais,
l'alimentation animale et les utilisations industrielles.
Acide phosphorique
Produit intermédiaire entre la roche de phosphate et les engrais phosphatés, l'acide phosphorique est le
résultat de la réaction entre la roche phosphatée et l'acide sulfurique.
L'acide phosphorique OCP est utilisé dans les industries alimentaires et pharmaceutiques, ainsi que dans
les engrais phosphatés et d'autres utilisations industrielles.
L'acide phosphorique purifié est utilisé dans plusieurs types d'industries, notamment l'industrie
alimentaire, pharmaceutique et textile.
L'acide phosphorique marchand est utilisé pour la fabrication d'engrais. Il peut également être utilisé pour
de la fertigation.
Les engrais :
L’OCP utilise la roche de phosphate et l’acide phosphorique comme matières premières pour produire des
engrais standards de pointe, des engrais enrichis et des engrais solubles.
Engrais standards :
OCP produit trois différents types d'engrais de qualité standard qui favorisent la croissance saine des
plantes et augmentent durablement les rendements et la qualité des cultures. Les trois types d’engrais OCP
peuvent être utilisés directement ou mélangés selon les besoins des sols.
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Rapport de Projet de fin d’année
Mono-ammonium phosphate
Le Mono-Ammonium Phosphate (MAP) est un engrais binaire sous forme de complexe granulé. Soluble
dans l'eau, il se dissout rapidement pour libérer de l'azote et du phosphate. Il a un pH de 5 et est composé
de 11% d'azote et 52% de phosphore.
Di-ammonium Phosphate
Grâce à sa teneur élevée en nutriments, le Di-Ammonium Phosphate (DAP) est notre engrais le plus
populaire dans le monde. Il a un pH de 7,5 et est composé de 18% d'azote et 46% de phosphore.
Avec une teneur en phosphate qui est la plus élevée de tous les engrais granulés sans azote, le Triple Super
Phosphate (TSP) se dissout rapidement pour aider à une croissance rapide des plantes, surtout celles à
besoins élevés en soufre. Il a un pH de 3 et est composé de 46% de phosphore.
La flexibilité des process OCP permet d'adapter ces mélanges aux différents types de sols du monde entier.
Engrais enrichis :
Les engrais enrichis sont des mélanges d'engrais phosphatés et azotés améliorés avec des ajouts de
micronutriments conçus pour nourrir efficacement les sols dégradés. Ces engrais augmentent les
rendements des cultures en fournissant aux plantes les nutriments dont elles ont besoin tout en
préservant les sols.
NP+ 12-48-0-5S Engrais binaires, complexe granulé : 12% azote, 48% phosphore, 5%
soufre
NP+ 12-45-0-5S-1ZN Engrais binaires, complexe granulé : 12% azote, 45% phosphore, 5%
soufre, 1% zinc
NP+ 12-46-0-7S Engrais binaires, complexe granulé : 12% azote, 46% phosphore, 7%
soufre
NP+ 19-38-0-7S Engrais binaires, complexe granulé : 19% azote, 38% phosphore, 7,5%
soufre
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Rapport de Projet de fin d’année
NPK+ 12-20-18-5S-1B2O3 Engrais tertiaires, complexe granulé : 12% azote, 20% phosphore, 18%
potasse, 5% soufre, 1% bore
NPK+ 14-18-18-6S-1B2O3 Engrais tertiaires, complexe granulé : 14% azote, 18% phosphore, 18%
potasse, 6% soufre, 1% bore
NPK+ 20-20-0-10S Engrais tertiaires, complexe granulé : 20% azote, 20% phosphore, 10%
soufre
NPK+ 12-24-12-4S Engrais tertiaires, complexe granulé : 12% azote, 24% phosphore, 12%
potasse, 4% soufre
NPK+ 14-23-14-5S-1B2O3 Engrais tertiaires, complexe granulé : 14% azote, 23% phosphore, 14%
potasse, 5% soufre, 1% bore
NPK+ 15-15-15-6S-1B2O3 Engrais tertiaires, complexe granulé : 15% azote, 15% phosphore, 15%
potasse, 6% soufre, 1% bore
NPK+ 15-15-15-10S Engrais tertiaires, complexe granulé : 15% azote, 15% phosphore, 15%
potassium, 10% soufre
Engrais hydrosolubles :
L’OCP produit le monoammonium phosphate hydrosoluble adapté aux cultures à haute valeur ajoutée, qui
agit tout au long des étapes de développement de la plante.
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Rapport de Projet de fin d’année
PHOSFEED offre une large gamme de compléments alimentaires phosphatés pour animaux, adaptés à
l’aviculture, les élevages ovins, bovins, porcins ainsi qu’à l’aquaculture. Les produits certifiés PHOSFEED
sont hautement digestibles et apportent le phosphore et le calcium essentiels à la croissance harmonieuse
des animaux.
Chez OCP, un juste équilibre entre une meilleure productivité des cultures et des objectifs
environnementaux est une condition préalable à une réponse durable à la demande mondiale. Pour mener
à bien cette stratégie de croissance durable, le groupe a mis en place un programme énergétique
responsable et innovant pour réduire l’empreinte carbone et diversifier le mix énergétique.
Le groupe a mis en place un système sur ses plateformes de traitement pour une gestion plus efficiente de
l'énergie qui tient compte, en temps réel, des besoins de chaque unité. Un procédé qui offre une
automatisation énergétique intelligente. On prend également en compte l'efficacité énergétique lors de la
phase de conception des projets industriels afin d'optimiser le bilan énergétique des unités de production.
Parmi ses nombreuses initiatives vertes, nous pouvons citer la fourniture de l'énergie éolienne aux sites
miniers, la signature d’accords pour la production d'énergie solaire et la prospection de projets
d'innovation dans le domaine des énergies propres et des énergies nouvelles. De plus, en partenariat avec
l’Institut Fraunhofer et l’Université Mohammed VI Polytechnique, l’OCP développe l’utilisation de
l’hydrogène vert et de l’ammoniac vert comme matières premières et ont créé un laboratoire dédié à la
recherche de solutions durables.
La transition énergétique du Groupe OCP en ligne avec la stratégie nationale :
Aujourd’hui, 86% des besoins de l’OCP sont couverts par l'énergie verte. Ils produisent également 25% de
l’électricité propre du Maroc.
A l’horizon 2030, le groupe vise une couverture à 100% de ses besoins en électricité grâce à la production
éolienne et solaire, et la cogénération.
Une transition qui permettra de réduire considérablement l’empreinte carbone et apportera une
contribution majeure à l’objectif du Maroc de produire 52% de son électricité à partir de sources
renouvelables et propres à l’horizon 2030.
Le Groupe OCP est engagé pour une énergie 100% verte. Voici ce qu’ils ont déjà accompli :
✓ 86% des besoins en électricité du Groupe OCP sont couverts par l’énergie verte. D'ici 2030, son
objectif est d’atteindre les 100%.
✓ 25% de l'électricité propre du Maroc est produite par le Groupe OCP.
✓ 400 GWh/An de volume annuel d'énergie renouvelable propre alimentant l'ensemble des sites
miniers du Groupe OCP.
Le groupe est en face à un défi de taille, celui d’améliorer sa production afin de répondre à une demande
mondiale croissante tout en réduisant et diversifiant l’utilisation d’eau. Le Programme Eau est pensé pour
répondre à ce défi.
Dans ce cadre l’OCP exploite des techniques innovantes et non-conventionnelles visant à se dispenser de
l’utilisation des eaux douces à l’horizon 2030. Ce programme a été conçu pour optimiser la consommation
d’eau et transformer les process, tout en capitalisant sur la R&D afin d’inventer de meilleurs moyens pour
faire baisser la consommation.
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Rapport de Projet de fin d’année
L’OCP a développé de nombreux autres moyens visant à réduire la consommation d’eau tout au long de la
chaîne de valeur. Ainsi, le groupe réutilise 80% des eaux usées et grâce au Slurry Pipeline, le groupe
économise environ 3 millions de m3 d'eau chaque année.
L’OCP utilise les eaux usées d’origine urbaine dans le traitement du phosphate et dans l’activité minière.
Pour ce faire, le groupe a construit trois stations de traitement des eaux usées dans les sites à Khouribga,
Benguerir et Youssoufia. Ils permettent le traitement et la valorisation de plus de 10 millions de m3 d’eaux
usées urbaines par an.
L’OCP a largement renforcé l’utilisation de ressources en eau de mer dessalée dans les activités
industrielles. Le complexe à Jorf Lasfar est desservi par la plus grande station de dessalement d’eau de mer
au Maroc, avec une capacité annuelle de 25 millions de m3. Une extension de cette station est d’ailleurs
prévue en 2021 et permettra de faire passer sa capacité à 40 millions de m3 par an. A Laayoune, une
nouvelle station de même nature est prévue en 2022 afin de répondre aux besoins du site de Phosboucraa.
Elle viendra renforcer les capacités actuelles estimées à 1,2 million de m3.
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Rapport de Projet de fin d’année
• Innovation :
L’innovation est ancrée dans l’ADN du Groupe OCP, que ce soit dans l’optique d’améliorer ses activités et
process, ou celle de susciter le changement auprès des communautés et des agriculteurs.
• Approche sur-mesure :
Que ce soit pour le développement d’engrais adaptés aux besoins des agriculteurs ou pour la mise en
œuvre de programmes d’accompagnement pour les communautés, l’approche « sur-mesure » permet
d’apporter la bonne réponse aux problématiques soulevées.
• Education :
L’OCP investit dans l’éducation à tous les niveaux car le groupe croit qu’il s’agit d’un moyen indispensable
dans le renforcement des capacités de l’humain et d’un vecteur de changement. L’OCP a mis en œuvre un
écosystème de connaissance complet qui inclut des écoles, des bourses, des formations et des
programmes de recherches imaginés pour inspirer les prochaines générations de leaders.
• L'Afrique :
Le continent africain comprend 60% des terres arables au monde. La mission du groupe est de venir en
aide à tous les agriculteurs du continent afin d’améliorer la fertilité de leurs sols et d’adopter une
agriculture durable permettant de nourrir les générations futures.
• L'Environnement :
Parmi les stratégies les plus prioritaires de l’OCP on trouve la stratégie environnementale. En effet, l’OCP
s’est engagé à développer diverses compétences pour une bonne gestion des déchets. Cette gestion
s’articule sur quatre axes : récupérer, recycler, valoriser et éliminer les déchets
L’OCP a pour mission de maximiser la contribution globale des ressources phosphatées au développement
national dans le respect de ses responsabilités sociétales et environnementales.
- Création des zones dédiées sans danger pour le stockage et l’élimination des déchets industriels
- Elimination des déchets à travers de solides partenariats avec des entreprises spécialisées dans leur
valorisation
1.8 Mission et Vision : Créer une croissance durable pour toutes les populations
L’OCP œuvre pour un avenir meilleur pour ses activités, les communautés et l’environnement.
Le rôle du groupe est de fournir un nombre suffisant de produits à base de phosphate en vue de faire face
à la demande mondiale croissante en engrais et fertilisants. Ceci présuppose une compréhension réelle des
besoins des sols et des cultures et l’accompagnement des agriculteurs pour un usage raisonné et durable
des ressources. Ces objectifs doivent être atteints tout en veillant à minimiser l’impact des activités sur
l’environnement.
L’OCP réalise d’ores et déjà de grands progrès à ce niveau. On investit dans l’innovation afin de rendre plus
efficace l’usage actuel des phosphates. Le groupe cartographie les sols à travers le monde et développe
une approche sur-mesure des produits afin de servir les besoins de tout un chacun.
L’OCP est le premier fournisseur mondial en produits phosphatés. Son ambition, portée par l’innovation,
est de nourrir la planète afin de répondre aux enjeux de sécurité alimentaire.
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Rapport de Projet de fin d’année
Le groupe est convaincu, qu’en rationnalisant les ressources naturelles, on peut soutenir plus de cultures,
d’agriculteurs, de communautés et d’environnements naturels.
Au cœur de sa vision, se trouve l’humain. On veut assurer une alimentation durable tout en offrant plus
d’opportunités à l’écosystème et ce, en encourageant le renforcement des capacités par la création de
compétences et l'éducation.
Le groupe est convaincu que cette interconnexion et cet équilibre permettront d’assurer un partage de
valeur et une croissance durable pour tout le monde.
• La valeur du phosphate :
Le phosphate est une ressource précieuse. L’OCP considère sa valeur non seulement en tant que minéral
essentiel pour la croissance des plantes, mais aussi en tant que catalyseur de changement positif et de
développement au Maroc, en Afrique et à travers le monde.
• Valeur partagée :
Au cœur de la stratégie du groupe se trouve le partage de valeurs, assurant une croissance circulaire pour
l’environnement, les activités et les communautés.
Le phosphate est un composé chimique complexe qui contient du phosphore (P) et d’autres éléments
chimiques comme le calcium (C), le fluor (F), l’uranium (U)…
Il se présente sous forme de diverses structures minérales :
Apatite Ca5(PO4)3(OH,Cl,F)
Millisite (Na,K)CaAl6(PO4)4(OH)9·3(H2O)
Crandallite CaAl3(PO4)2(OH)5. H2O
Augelite Al2PO4(OH)3
Wavellite : Al3(PO4)2(OH)3·5H2O
Turquoise CuAl6(PO4)4(OH)8·4H2O
Tableu 4 : Différentes structures minérales du Phosphate
Le minéral d’apatite constitue la famille la plus répandue qui compose les gisements sédimentaires du
phosphate naturel.
Une roche phosphatée est identifiée comme étant une concentration de phosphate qui présente un
aspect granuleux et forme des concrétions contenant des débris organiques.
Les gisements phosphatés correspondent aux concentrations en masse importante de phosphate et se
classe selon leur origine et selon leur milieu de formation.
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Rapport de Projet de fin d’année
Les gisements sédimentaires de phosphates naturels sont composés principalement d’apatite de formule
générale : M10(ZO4)6X2, essentiellement ils sont représentés surtout par les pôles fluorapatite carbonatée
Ca5(PO4,CO3,OH)3(OH,F). Ces gisements sédimentaires peuvent contenir des apatites ayant des propriétés
physiques et des caractéristiques chimiques et cristallographiques très variées, en raison des conditions
géologiques et des altérations après dépôt (G.S Michal, 2004). En plus de la matrice principale contenant le
phosphore, les gisements phosphatés contiennent des minéraux accessoires ou des impuretés de la
gangue qui se différencient selon les conditions de sédimentation. Ces impuretés sont parfois
géologiquement bien isolées sous forme de couches bien séparées ou intimement mélangées au minerai.
Elles incluent, dans diverses combinaisons et concentrations, de la matière organique, de la silice, des
minéraux argileux, de la calcite, de la dolomie et des oxydes hydratés de fer et d’aluminium. Ainsi, en
fonction de sa teneur en BPL1 , le minerai phosphaté peut être classé en quatre catégories : le phosphate
très basse teneur (TBT), le phosphate basse teneur (BT), le phosphate moyen teneur (MT) et le phosphate
haute teneur (HT). Les phosphates HT et MT ont des teneurs en BPL supérieures à 68 % et sont considérés
comme des produits marchands.
1.9.2 Origine :
L’existence d’un gisement phosphaté dépend de :
▪ Une source de phosphore.
▪ Conditions favorables à la formation de l’Apatite dans le sédiment.
▪ Conditions favorables à la concentration et l’accumulation des minéraux qui constituent les phosphates.
30
Rapport de Projet de fin d’année
biologique.
En gros les dépôts de phosphates se faisaient donc entre 50 et 200m de profondeur.
Ces phénomènes peuvent avoir une grande extension si les conditions paléogéographiques
convenables existent pendant une durée suffisante.
▪ Mer ouverte vers le large.
▪ Sédimentation faible et irrégulière.
▪ Apport fluviatile correspondant à une période de biostasie et/ou dominent les éléments en solutions
et les détritiques fins (argiles).
▪ Apport océanique d’éléments en solution grâce aux courants ascendants ; ces éléments peuvent
provenir en partie du volcanisme sous-marin.
Diammonium phosphate (DAP) : Il est fabriqué par réaction d'acide phosphorique et de l'ammoniac et qui
contient deux molécules d'ammoniac.
Triple superphosphate (TSP) : il est connu sous le nom dihydrogénophosphate de calcium et de phosphate
monocalcique, Il est une excellente source de Phosphore, mais son utilisation a diminué au dépend
d'autres engrais phosphatés.
• Comme exemples d’industries utilisant l’acide phosphorique, on peut citer les industries des
détergents, de la peinture, des engrais, de l’agroalimentaire, et de la production de l’uranium, les
phosphates sont donc quasiment indispensables à notre économie.
32
Rapport de Projet de fin d’année
largeur de 20 à 30 Km, est situé entre les méridiens 7°10’ et 8°35’ et les parallèles 32°10’ et 32°20’. Ses
limites sont :
• Au Nord, le massif paléozoïque des Rhamna
• Au Sud, le massif paléozoïque des Jbilet
• A l’Est l’oued Tassaout, affluent de l’Oued Oum –Er-Rbia
• A l’Ouest, les collines jurassiques de Mouissate.
Actuellement l’exploitation du phosphate de ce grand gisement s’effectue à partir des centres miniers de
Youssoufia et Benguérir distants respectivement d’environ 85 et 150 Km du port de Safi.
Géo-morphologiquement, le bassin des Gantour se présente sous forme d’un plateau allongé Est-Ouest sur
120 Km et correspond à une unité structurale bien définie composée d’une couverture tabulaire
cénozoïque et mésozoïque au sein de laquelle se développe la série phosphatée. Celle-ci s’ennoie sous les
formations récentes de la Bahira, essentiellement quaternaire qui sont venues s’épandre sous les Jbilet.
Cadre géologique
Les gisements de phosphate, celui des Gantour en particulier, représentent un élément important de la
couverture sédimentaire du domaine de la meseta marocaine, vieux massif hercynien qui n’apparait qu’en
trois endroits : au NE en formant le massif du Maroc central ; au centre en deux massifs qui encadrent les
Gantour : le massif primaire des Rehamna au Nord et les Jbilet au Sud.
Ce socle ancien, rigide et figé dans la meseta, est largement recouvert par des séries sédimentaires
tabulaires ou faiblement plissées, ondulées ou faillées.
Cadre structural
Deux domaines structuraux d’allure très différente occupent l’ensemble du bassin Gantour- Bahira :
(Jourani, 1994) :
• Un domaine occidental entre Youssoufia et la route Marrakech-El-Jadida où les affleurements sont
orientés Nord-Sud à l’extrémité occidentale, entre Chemaia et Youssoufia puis Ouest-Est depuis
Youssoufia jusqu’au Sud du village de Benguérir.
• Un domaine oriental où les affleurements redeviennent Nord-Sud à l’Est du gisement de Benguérir
pour reprendre la direction Est-Ouest jusqu’à l’extrémité du gisement, au bord de l’Oued Tessaout pour
redevenir encore une fois Nord-Sud.
Notons que le domaine occidental est caractérisé par une structure perturbée marquée par la présence
de cuvettes et de dômes avec une étendue des cuvettes plus importante que celle des dômes, au
contraire au domaine oriental, il a une structure relativement calme.
Stratigraphie de la série phosphatée
Du point de vue stratigraphique, la série phosphatée formée par les dépôts de
phosphate, s’étend du Maastrichtien au Lutétien, (Boujo, 1972). Cette série est
constituée par une alternance de niveaux de roches phosphatées, meubles à plus ou moins indurées et de
niveaux stériles nommés intercalaires qui sont de nature
lithologique variée (argile, marnes, calcaires et silte…). L’ensemble est coiffé par une dalle carbonatée
appelée dalle à Thersité.
35
Rapport de Projet de fin d’année
- Zone de Youssoufia
- Zone de la Recette 6
- Zone de Ben guérir
La couche 4 : constituée de phosphate meuble avec des rognons de silex, elle repose sur une discontinuité
et est subdivisée en 2 sous couches dont l’inférieure à uneteneur en BPL beaucoup plus importante.
La couche 3 : Elle est subdivisée en 2 sous couches de faciès variables :
- Couche supérieure : formée de phosphate meuble beige plus ou moins marneux.Sa teneur en BPL
est toujours faible.
- Couche inférieure : formée de phosphate meuble qui contient souvent du calcaire siliceux. Sa teneur
en BPL est importante
La couche 2 : formée de 2 sous couches séparées par du bone-bed (lit d’os) :
- Couche supérieure : formée de phosphate meuble avec un banc de calcaire siliceux sur le toit. Sa
teneur en BPL est importante
- Couche inférieure : formée de phosphate meuble gris à jaune marneux et siliceux. Sa teneur en BPL
est faible.
Le sillon X : est un niveau de phosphate meuble, discontinu, plus ou moins calcifié.
La couche 1-0 : les deux niveaux 1 et 0 peuvent être confondus lorsqu’il n’y a pas d’intercalaire de calcaire.
Sillon A : les analyses chimiques et leurs structures ont donné trois niveaux :
- Sillon A3 : constitué d’un phosphate meuble calcifié à faible teneur en BPL.
- Sillon A2 : Il est exploité et constitué de fossiles caractéristiques.
- Sillon A1 : constitué d’un phosphate calcifié et marneux et non exploité à cause dela présence des
marnes friables.
Sillon B : constitué d’un phosphate sableux grossier avec rognons de silex. Sa teneuren BPL est
importante.
BPL:Bone Phosphate of Lime (BPL = 2, 18 * P2O5)
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Rapport de Projet de fin d’année
Dans la zone d’exploitation, nous avons remarqué que les intercalaires sont souvent présentés par des calcaires,
argiles et marnes.
Le calcaire : C’est une roche sédimentaire carbonatée avec 50% de calcite CaCO3. Il est de faible dureté. Il se
présente en association avec les autres roches parfois dans les couches phosphatées mais sans influence.
L’argile : C’est une roche sédimentaire à grain très fin, en proportion de plus en plus de65% majoritaire dans les
associations, il est abondant, fait pâte à l’eau, à couleurs variéesjaune, blanche, rouge, rose. C’est un repère de la
couche 3 et 4.
La marne : C’est une roche sédimentaire constituée d’un mélange, à proportion plus aumoins égale d’argile et de
calcaire. Elle est mélangée au phosphate à une certaine proportion, il est rejeté car elle est considérée comme
élément stérile.
Le silex : C’est une roche sédimentaire dont le constituant principal est la silice. Il est dure fin, de couleur allant
du brun au noir.
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Rapport de Projet de fin d’année
Terre végétale
Lutétien
Calcaire à thersitée
Sable phosphaté
Yprésien
PALEOGENE (Eocéne-Pleocéne)
Sillon B
CENOZOIQUE
Sillon A2
Couche 0 Thanétien
Couche 1
Couche 2
Danien
Couche 3
Couche 4
CRETACÈ SUPERIEUR
Couche 5
Maastrichtien
MESOZOIQUE
Couche 6
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Rapport de Projet de fin d’année
Le découpage chrono-stratigraphique :
C’est l’organisation des strates en unités géologiques en fonction de leur âge.La série phosphatée s’étend du
Maastrichtien au Lutétien.
Le Maastrichtien : (Couches 6, 5, 4,3, et 2)
Il est constitué par des phosphates marneux et des marnes phosphatées .il débute localement par du calcaire
très fossilifère à bone-bed (lit d’os). Dès le Maestrichtienla phosphatogenèse fait brusquement son apparition
et se poursuit jusqu’au Lutétien.
Le Danien : (Couche 0/1)
Il est constitué par des phosphates grossiers riches en Bon Phosphate of Lime (BPL), il débute par des calcaires
phosphatés dépourvus de fossiles et se termine par un autrecalcaire à carditacoquandi.
Le Thanétien : (Sillon A2)
Il est formé par des phosphates moyens à fin vers le sommet et du calcaire phosphaté marneux.
L’Yprésien : (Sillon B)
Il est de 53 à 46 millions d’année, il débute dans la majorité des cas par un calcaire phosphaté coprolithique, La
phosphatogenèse y atteint son apogée. Il est formé d’une succession de niveaux phosphatés intercalés avec des
calcaires phosphatés coprolithiques, des argiles et de silex ou marnes siliceuses
Le Lutétien :
Il est représenté dans sa partie inférieure par un complexe constitué principalement par de calcaire phosphaté,
calcaire marneux, marne phosphatée ou non, marne siliceuse. L’ensemble a subi une calcification de degrés
variables et se continue par une puissante dalle carbonatée renfermant de gastéropodes.
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Rapport de Projet de fin d’année
41
Rapport de Projet de fin d’année
Plusieurs gradins sont alors utilisés fonctions du nombre des couches minéralisées.
Pour le transfert du stérile, on utilise souvent pour des puissances qui dépassent les 4m des draglines. Ces
derniers disposent de flèches importantes qui permettent de placer les matériaux assez loin pour éviter leur
retour dans le chantier.
Une piste peut être utilisée dans certains cas pour servir deux tranchées. Les tranchées sont alors
programmées en face et exploitent en s’éloignant l’une de l’autre.
Dans des gisements pareils, le problème de casement des stériles de la tranchée n dans la tranchée n-1 ne se
pose pas.
➢ Dans les découvertes de l’OCP, il existe deux méthodes d’exploitation par tranchées : la méthode dite
sélective et la méthode globale. Ces deux méthodes ont des avantages et des inconvénients.
Méthode sélective :
C’est une méthode consistant à exploiter les couches phosphatées séparément des intercalaires mis à terril
par la suite. Ainsi, les opérations de foration et de sautage ne s’effectuent qu’au sein de ces intercalaires.
L’avantage de cette méthode est :
Méthode globale :
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Rapport de Projet de fin d’année
C’est une méthode consistant à prendre globalement les couches phosphatées et les intercalaires, et où la
foration et le sautage concernent tout le faisceau phosphaté.
Les avantages de cette méthode sont :
- Panneau : un terrain ou une portion du gisement, limité en fonction des facteurs tels que le nombre de
couches phosphatées existants, le recouvrement et la qualité du phosphate.
- Tranché : une partie ou unité du panneau dont une longueur est la même longueur du panneau et suit une
largeur en générale de 40m.
Case : une unité de tranché à une longueur de 100m et une largeur de 4
Panneau
40m
Tranchée
Case
100
m
Figure 2 : Schéma de découpage d’une Zone phosphaté
43
Rapport de Projet de fin d’année
• Foration par battage : Cette méthode consiste à soulever un outil lourd (trépan) et à le laisser
retomber sur le terrain à traverser. La hauteur et la fréquence de chute varient selon la dureté des
formations.
➢ Procédé simple et relativement peu coûteux, bien adapté aux terrains fissurés (pas de pertes), mais
la vitesse d’avancement est faible, mais la méthode est peu adaptée pour les terrains peu stables
ou plastiques.
• Foration au rotary : Cette méthode utilise un outil (trépan) monté au bout d’une ligne de sonde (tiges
vissées les unes aux autres), animé d’un mouvement de rotation de vitesse variable et d’un
mouvement de translation verticale sous l’effet d’une partie du poids de la ligne de sonde ou d’une
pression hydraulique.
➢ La profondeur de forage peut être très importante, par ailleurs la foration n’est pas perturbée par
les terrains peu stables ou plastiques (argiles)
La technique adoptée à l’OCP est la foration au rotary.
Les paramètres de foration :
Ces paramètres sont au nombre de trois :
• Vitesse de rotation de la tige qui quantifie le tricône assurant l’écrasement des roches,
• Puissance de fonçage caractérisant l’avancement de la tige dans le trou,
• Pression de soufflage pour évacuer les cuttings et refroidir le matériel.
Et dépendent :
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Rapport de Projet de fin d’année
Le diamètre de foration des trous dépend de la nature des terrains. Dans les mines à ciel ouvert de Benguerir,
la foration se fait avec un diamètre de 9 pouces (228mm).
La maille de foration :
La maille de foration caractérise les distances entre les trous de foration ainsi que la manière avec laquelle
ces trous sont répartis, limitant ainsi la surface susceptible d’être sautée.
Vu l’hétérogénéité des terrains, il est difficile de définir une loi qui nous permet de déterminer pour chaque
terrain le couple (charge-maille) nécessaire à sa fragmentation. La détermination de ce couple se fait suite à
plusieurs essais, qui tiennent compte de :
• La dureté de la roche,
• La qualité de l’explosif
• La blocométrie désirée
• Le bourrage
• L’engin d’excavation
On parvient dès lors à déduire les mailles de foration suivant la nature des niveaux à forer conformément
au tableau suivant :
Les niveaux à La maille
forer Niveau
Recouvrement 5,7x7
Intercalaires
SillonB/SillonA2
5,7x7
SA2/C0
C2/C3
C4/C5 5x6
C5/C6
C1/C2 5x5
C3/C4
4x4
Dalles
Tableau 5 : Mailles de foration utilisées dans la mine de Benguerir
• La tige : Elle sert pour la transmission de l’énergie, développée par les moteurs de rotation et de
fonçage, vers le tricône. Elle assure également le passage de l’air vers le fond du trou.
• Le tricône : C’est l’outil principal de foration. Il permet d’écraser la formation rocheuse et se compose
d’un corps, de 3 molettes et de 3 diffuseurs d’air comprimé.
• Le Drill Collard : reliant les deux éléments susmentionnés, et ayant pour rôle d’assurer : sur un
premier plan, la protection de la tige contre le flambage par l’absorption du choc dû au fonçage, et
donc sa destruction ne pose pas problème et sur un deuxième plan, la stabilité de la tige pour les
grandes profondeurs.
Cycle, rendement et suivi du tricône :
Cycle :
Le temps de cycle est donné par la formule :
Cm = Ts + Tdt + Tf + Tl + Tv + Td
Avec :
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Rapport de Projet de fin d’année
• Chargement en explosifs,
• Branchement des trous,
• Gardiennage : est la vérification de l’absence de tout engin sur un rayon de 500 m, et de toute
personne sur un rayon de 800m.
Différents schémas de tir :
La géométrie du schéma de tir dépend de la typologie de décapage et de la nature de l’opération de
chargement qu’on va adopter par la suite :
• S’il s’agit d’un décapage par poussage (décapage par bulls D11), on opte pour un schéma
d’abattage, car il favorise le déplacement des masses explosées vers le vide,
• S’il s’agit d’un décapage par transport à travers les petits camions de la sous-traitance, on opte pour
un schéma transversal, puisqu’il nous permet d’obtenir des surfaces non déplacées et aménagées,
• Si on désire amasser les masses explosées sous forme de tas pour pouvoir être chargées facilement
par les chargeuses, on opte pour un schéma bouchon central puisqu’il laisse le sol fragmenté
groupé au centre.
Dosage :
C’est la quantité d’explosifs nécessaire à fragmenter un volume de sol de 1 m3, elle est donnée par la
formule suivante :
Dosage (g/m3) = Quantité d’explosifs / Volume sauté
Le dosage avec lequel on travaille est de 450 g/m3, avec un seuil de 500 g/m3 à ne pas dépasser.
Types d’amorçage :
On distingue entre deux catégories d’amorçage :
• Amorçage latéral, où le nombre de tirs est égal au nombre de détonateurs mis à l’extérieur des
trous
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Rapport de Projet de fin d’année
Cordeau détonant : d’épaisseur 5mm contenant 12 g de pentrite par mètre, et dont la vitesse de
détonation est de 6000 m/s,
Détonateur électrique
Relais de retard : ralentit le processus de l’explosion entre deux trous de 50 ms, puisqu’il se compose de
deux parties symétriques par rapport à la partie centrale chargée d’explosif.
Ces deux parties contiennent chacune une poudre isolante retardatrice de 25 ms.
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Rapport de Projet de fin d’année
Sécurité :
Les mesures de sécurité à prendre en considération sont :
• Défense de fumer
• Interdiction d’utiliser le téléphone portable et la radio
• Exigence de port des EPI
Procédure de sautage :
Après avoir effectué le gardiennage, il va falloir mettre en alerte la permanence.
Après le tir, il est nécessaire de réaliser un contrôle pour vérifier s’il y a un raté de tir exigeant la remise en
œuvre de toute la procédure à nouveau. Puis pour vérifier également la dimension des blocs obtenus, soit
visuellement, soit à l’aide d’engins.
Finalement, il est crucial de ne se retrouver avec aucune quantité restant de ce qui a été commandé, c'est-
à-dire avec aucun retour. D’où la nécessité d’invoquer la notion de la consommation immédiate sur site
CIS.
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Rapport de Projet de fin d’année
• Prix de revient : le décapage par dragline est le moins cher, car cet engin travaille par courant
électrique, vient ensuite le décapage par bulls.
Le décapage par chargement et transport reste le plus cher car il nécessite un nombre élevé de camions
suivant la distance parcourue, et du coup, des charges de plus dues aux coûts de maintenance, de
ravitaillement Diesel et d’aménagement de la piste. Raison pour laquelle, on sous-traite ce type de
décapage.
• Ordre de priorité : si on est limité par un délai de production court suivant une clientèle donnée, il
va falloir opter pour le type de décapage le plus optimal coté temps.
Décapage par bulls :
Principe :
Cette méthode de décapage consiste à pousser, par des bulldozers, les stériles d’une tranchée (n) de
largeur déterminée vers la tranchée adjacente (n-1) déjà exploitée.
Affectation et relève :
Il est primordial d’affecter tout d’abord le personnel aux zones et machines convenablement à leur état
physique et moral, leur expérience, ancienneté, expertise, et selon leur besoin d’encadrement.
Ensuite, on procède à une relève sur place, où l’on change de poste tout en rendant compte, en passant les
consignes, et en faisant les contrôles nécessaires sans que l’engin ne s’arrête.
Les contrôles des engins englobent les opérations suivantes :
• Une vérification visuelle pour constater si l’engin a été accidenté, fissuré, brisé, ou déprimé,
• Un contrôle de niveau des différents fluides circulant au sein de l’engin (huile de moteur, huile de
frein, eau, etc.),
• Contrôle de l’état des pneus des camions, puisque la pression au sein de chaque pneu doit être
égale à 7 bars.
Signalons que pendant la relève, l’agent doit être au début de poste sans retard, et ce dans l’objectif de
minimiser les risques d’accidents pouvant survenir suite à l’accélération du conducteur pour rattraper le
temps perdu.
Techniques de poussage :
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Rapport de Projet de fin d’année
• Un encadrement intense,
• Un engin fiable,
• Un conducteur expérimenté et compétent.
Nettoyage des marnes : après décapage, une couche de marnes reste installée sur la couche phosphatée
contribuant de la sorte à son salissage. Il va falloir donc l’enlever de manière à ce qu’on évite des pertes de
phosphates.
Gerbage : opération consistant à mettre les phosphates découverts en tas, pour faciliter le travail aux
machines de défruitage. Elle se fait généralement pour les couches minces.
Berme : distance entre déblais et phosphates. C’est une sur largeur qu’on dimensionne dans la tranchée
pour éviter les pertes sous cavalier et le salissage des phosphates. Ainsi plus le recouvrement est
important, plus la largeur de la berme doit être importante.
Ripage : c’est l’action de fissurer la roche à l’aide du riper afin de faciliter son décapage.
Cycle et rendement :
Cycle :
Le temps de cycle est donné par la formule :
Cd = Tm + Ta + Tr + Trm
Avec :
51
Rapport de Projet de fin d’année
Rendement : c’est le volume du sol poussé par heure de marche. Il est donné par :
𝑁𝑝ℎ 3600
𝑅= =
𝑓 𝑇𝑐 × 𝑓
Avec :
f = 1,2 : le coefficient de foisonnement
Nph : nombre de pelles poussées par heure
Tc : Temps de cycle
Les facteurs influençant le rendement du décapage par bulls sont :
• La mise en place des morts terrain sous forme de cavaliers dans la tranchée déjà exploitée,
• Le travail en fouille : en effet, les draglines n’excavent qu’en contre bas du niveau de leur surface
d’appui, et nécessitent une plateforme horizontale ou en gradins dans le but de faciliter leur
déplacement et d’éviter les déformations de l’embase,
• Le travail par position : le rayon d’action de la dragline impose un travail suivant 2 positions en
minimum selon la largeur de la tranchée, jusqu’à ce qu’elle la décape entièrement.
Paramètres de la Dragline :
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Rapport de Projet de fin d’année
Le Bull D9 est d’une importance notée, dans la mesure où il effectue les travaux d’aide suivants :
• Surfaçage et nivellement,
• Aménagement et enlèvement des roches dures et des gros blocs,
• Aplatissement de la plateforme dont la pente ne doit pas dépasser 5°,
• Nettoyage des marnes,
• Réalisation des accès.
Cycle et rendement de la dragline :
Cycle :
Le temps de cycle est donné par la formule :
Cd = Td + Tl + To + Tdv
Avec:
Mouvement de câble :
L’approvisionnement en électricité aux engins à moteurs électriques, est assuré par le biais de câbles
reliant ces machines aux sources d’alimentation.
Ces câbles nécessitent des mouvements de déplacement aussitôt que les machines changent de position.
On parle alors de mouvement de câble.
Réseau électrique :
Ce réseau se compose des matériels électriques suivants :
PSF/ P : Poste semi-fixe/ poste fixe, dont les transformateurs triphasés convertissent la tension 60000 V en
5,5 KV.
N.B :
La distance d’implantation des postes fixes et semi-fixes est calculée à la base de l’avancement annuel de
l’exploitation, tout en essayant d’esquiver les contraintes suivantes :
• La sortie passante dont l’interruption du courant électrique se fait à partir des PSF ou des P,
53
Rapport de Projet de fin d’année
• La sortie protégée ayant pour rôle d’interrompre l’électricité directement de cette cabine sans avoir
recours au PSF ou au P. Raison pour laquelle, les engins nécessitant beaucoup de déplacement sont
toujours branchés à cette sortie.
CD : Cabine de dérivation ou de direction, ayant pour rôle de transmettre les 5,5 KV à ses deux sorties
passantes, et par conséquent de pouvoir permettre le branchement de deux câbles au même temps.
CM : Cabine multi tension, qui permet de convertir les 5,5 KV à une tension pouvant aller jusqu’à 400V. Elle
est utilisée pour l’éclairage soit pendant l’exploitation en troisième poste, ou pendant la révision d’une
machine (puisque la phase de révision d’une machine nécessite qu’on coupe l’électricité de l’engin afin
d’éviter le risque d’électrocution de l’opérateur).
N.B : Pour des raisons de sécurité et dans l’objectif d’assurer la protection des postes P et PSF,
l’interruption de l’électricité au niveau des différentes cabines se fait prioritairement par rapport à celle
des postes, puisque le point de fusion de ces cabines est bien plus faible.
Types de câbles :
Selon le diamètre, on distingue entre deux types de câbles :
• Pelles hydrauliques
• Pelles électriques
• Dragline
• Chargeuses Diesel sur pneus
Des moyens d’aménagement :
• Bulls d’accompagnement D9
• Niveleuses
• Arroseuses
Cycle camion et machine :
Camion :
Le temps de cycle du camion est donné par la formule :
Cc = Tc + Ta + Td + Tr
Avec :
• Tc = temps de chargement
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Rapport de Projet de fin d’année
l’environnement. La loi 10-95 sur l’eau, a pour objectif la protection des ressources en eau contre toute
source de pollution.
L’érosion peut être une préoccupation majeure sur les sites miniers en raison de la grande superficie de
terre endommagée (la zone d’exploitation à ciel ouvert, les lieux de stockage, des morts terrains) et des
grandes quantités de matériaux qui y sont exposées. En effet, l'exploitation minière cause une modification
radicale du paysage, un défrichage total du sol, une perturbation de la structure du sol, et d'un dérèglement complet
de l'écosystème. Les opérations minières modifient régulièrement le paysage environnant en exposant des
sols qui étaient précédemment intacts.
Ensuite il y’a un risque de contamination des sols dû à la présence de machinerie lourde et
autres équipements utilisant du carburant, des huiles et lubrifiants à travers leur déversement sur le sol.
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Rapport de Projet de fin d’année
Pour cela les opérations minières doivent être considérées comme une utilisation transitoire des terres,
conformément aux principes de développement durable. Cela signifie qu'après l'exploitation, le sol doit être remis
dans l'état où il se trouvait avant la perturbation, retrouvant ainsi une valeur égale ou supérieure.
• Des sources facilement identifiables tels que le concassage, le broyage, le transport par
convoyeurs, les machineries, les moteurs, etc.
• Des sources non circonscrites tels que le travail aux explosifs (les fumées générées par les explosifs
contiennent des traces de monoxyde de carbone et d'oxydes d'azote), l'action des vents sur des
surfaces dénudées susceptibles de générer des poussières. Bien que les émissions individuelles
puissent être relativement faibles, collectivement ces émissions peuvent constituer de réelles
préoccupations.
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Rapport de Projet de fin d’année
1 Introduction :
Pour attirer l’investissement, nombre de pays développent activement leur secteur minier. Les dommages
environnementaux qui en résultent peuvent être importants. Ils sont d’autant plus que la réglementation
du pays est insuffisante. Par ailleurs, les compagnies minières sont en compétition pour l’accès aux
différents sites d’exploration et d’exploitation. Or l’affichage d’une attitude responsable vis-à-vis de
l’environnement est un moyen pour les compagnies d’être crédibles et compétitives. La prise de
conscience de la nécessité de la réhabilitation minière est toutefois récente les compagnies d’envergure
internationale adoptent des hauts standards environnementaux, financent des études d’impact, des
recherches sur la réhabilitation et la restauration écologique. En effet, un site minier subit des stress
importants sur le plan physique, chimique et biologique. Une bonne gestion de la réhabilitation peut
atténuer et même résoudre ces problèmes. Il faut pour cela aménager le terrain de façon à limiter l’érosion
et la compaction du sol, tirer rapidement profit des potentialités biologiques du sol de couverture, pallier
les carences nutritives (par l’amendement, la fertilisation, la fixation biologique de l’azote et la
mycorhization) réduire les toxicités métalliques, créer un microclimat favorable à la germination des
plantes, choisir des espèces adaptées. Ce choix prendra en compte les espèces pionnières et les espèces
natives. Il portera aussi sur les associations d’espèces et leur succession à plus long terme. Il apparaît que,
quel que soit le site, l’utilisation d’espèces fixatrices d’azote est bénéfique, voire indispensable au succès
de la réhabilitation.
Afin de garantir un accès régulier aux terres, les sociétés minières doivent prouver aux régulateurs et à
leurs actionnaires leurs volonté de s’engager dans des activités durables.
La réhabilitation au :
- Long terme : condition de base pour pouvoir accéder au terrain
- Court et moyen terme : avantage concurrentiel.
65
Rapport de Projet de fin d’année
successives de façon à obtenir un écosystème similaire, dont la composition et les fonctions seraient
(mais cela n’est pas une condition sine qua none) identiques à celles de l’écosystème d’origine.
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Rapport de Projet de fin d’année
6000
4704,94 4775,995
5000 4562,83
5426,996
4000 5118,924
4520,099
3000
4816,87
2000
1000
0
2019
2025
fin de 2013
2014
2015
2016
2017
2018
2020
2021
2022
2023
2024
2026
2027
2028
2029
2030
2031
2032
2033
2034
2035
2036
2037
2038
2039
2040
2041
CUMUL AMENAGEMENT
HA
cumul exploitation en ha
67
Rapport de Projet de fin d’année
6000 141HA/an
113HA/AN
171HA/a 4648,61 5116,94
5000 71
n
4000 3497,005 4507,555
3994,39
3852,28
3000 3425,953568,06 5 119
2000
1000
0
2016
2018
2035
2014
2015
2017
2019
2020
2021
2022
2023
2024
2025
2026
2027
2028
2029
2030
2031
2032
2033
2034
2036
2037
2038
2039
2040
fin de 2013
CUMUL REA en HA
cadence moy 206 HA/AN
EXP AJUSTEE (en ha)
4500
3923,335
3852,28
4000 3568,06 3710,17 3994,39
3283,84 3425,95 3781,225
3500 3141,73 3639,115
3 958
2857,51 2999,62 3497,005
3000 3354,895
3070,675 3212,785 2608,9
2500 2786,455 2928,565
2314,656
2000 3 738
3 357 3 546
1500 2807,731
1000 1555
➢ Modèle linéaire adopté pour extrapoler l’évolution du cumul exploité avec une précision proche de
1:
68
Rapport de Projet de fin d’année
cumul exploitation en ha
4500
4000
y = 71,055x + 2715,4 fin de 2013
3500 2014
3000 2015
2500
2016
2000
2017
1500
2018
1000
2019
500
0 2020
0 5 10 15 20 25 2021
6000
5000
4000
1000
0
0 5 10 15 20 25 30 35
Figure 10 et 11 : Modèle linéaire adopté pour extrapoler l’évolution du cumul exploité avec une
précision proche de 1
69
Rapport de Projet de fin d’année
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Rapport de Projet de fin d’année
71
Rapport de Projet de fin d’année
72
Rapport de Projet de fin d’année
• La consommation du D9 : 42l/h
• La consommation du D11 : 100l/h
• Le prix du gasoil : 15DH/l
42𝐿 15𝐷𝐻
Pour D9 : × 8𝐻 × = 5040𝐷𝐻 Pour un poste
𝐻 𝐿
100𝐿 15𝐷𝐻
Pour D11 : × 8𝐻 × = 12000𝐷𝐻 Pour un poste
𝐻 𝐿
73
Rapport de Projet de fin d’année
Les réalisations de l’OCP BG dans le cadre de l’aménagement des terrains se focalisent sur l’aménagement
des cavaliers par sous-traitance en parallèle avec l’aménagement par moyen OCP pour réduire le temps de
la réalisation et afin d’optimiser les coûts.
Maillage :
La méthode de réhabilitation adoptée par l’OCP consiste d’abord à diviser le terrain à réhabiliter en mailles
(carrées) égaux qui ont une surface de 25 m2, et, ensuite de mettre au centre de chaque carrée 1m3 de
terre végétale ; qui va représenter le volume nécessaire pour la plantation de la culture.
La question qui se pose et s’impose ici est : Est-ce que le volume de la terre végétale dans ces 4 panneaux
non exploités est suffisant pour d’abord réhabiliter les 4 panneaux après leur exploitation ? Et pour ensuite
réhabiliter tout le gisement ?
5m
5m
74
Rapport de Projet de fin d’année
75
Rapport de Projet de fin d’année
surfaces plantées en HA
600 543
500 2014
400 2015
300 2016
210
2019
200 131
83 80 2021
100
39 TOTAL
0
2014 2015 2016 2019 2021 TOTAL
76
Rapport de Projet de fin d’année
150000 2016
2019
100000
105600 2021
• Olivier de bohème
• Symphorine
77
Rapport de Projet de fin d’année
• Noisetier
• Caroubiers
• Chardon marie
• Palmier
Les fruitiers :
• Figuiers
• Abricotiers
• Pêchers
• Amandiers
• Feijoa
• Chênes
Le surdosage :
La dose d’irrigation (mm) = débit de l’asperseur (m³/h) x durée (h) x 1000 /écartement entre 2 distributeurs x
écartement entre 2 lignes (m²)
Pour des raisons pratiques et pour pallier les irrégularités de répartition de l'irrigation, les durées
d'irrigation sont souvent de 12 heures. Cela occasionne des doses d'irrigation souvent supérieures aux
capacités de rétention en eau des sols. Pour éviter ce problème, optez pour des vannes programmables
(coût inférieur à 300 €) de façon à adapter la dose d'irrigation aux besoins des cultures. Ex. : simple buse
Rain Bird 11/64'' (pour une pression de 3,5 bars = débit de 1,39 l/heure) : une irrigation de 12 heures pour
un dispositif en 18 x 18 apporte 51 mm !
L’application de pilotage que nous avons introduit lors de notre stage traite et calcule ces deux indices en
utilisant une échelle de gravité programmé on peut visualiser la valeur et sa gravité :
Pour le calcul du surdosage et la quantité optimale d’eau :
78
Rapport de Projet de fin d’année
79
Rapport de Projet de fin d’année
80
Rapport de Projet de fin d’année
Les réponses précises à ces questions permettront d’optimiser les moyens investis et de tirer le maximum
de profits de l’activité d’irrigation. Ainsi, pour une utilisation rationnelle de l’eau en irrigation, il est
nécessaire et impératif d’avoir des connaissances théoriques et pratiques sur : les relations eau – sol –
plante, le calcul des besoins en eau des cultures et les systèmes et matériels d’irrigation.
Les principaux facteurs qui influent sur le régime d’irrigation (quantité d’eau, fréquence d’irrigation,
système d’irrigation, etc.) sont :
- les propriétés physiques et chimiques du sol
- le potentiel hydrique du sol
- la période végétative de la culture
- les conditions climatiques
81
Rapport de Projet de fin d’année
- le système d’irrigation
La connaissance de ces facteurs permet de déterminer le régime d’irrigation adéquat à chaque culture, en
vue d’obtenir des rendements optimaux.
- la quantité d’eau à apporter à chaque irrigation et la date à laquelle il faut apporter cette quantité :
conduites
L'irrigation au goutte-à-goutte se distingue entre autres par l'humidification partielle du sol. Dans les
installations en surface, chaque émetteur mouille la surface du sol qui lui est adjacente. Dans les
installations souterraines, la surface du sol reste sèche.
Irrigation par camions d’arrosage :
➢ Etude économique pour 10HA :
83
Rapport de Projet de fin d’année
• Adaptation aux conditions topographiques et aux sols difficiles : le goutte-à-goutte fonctionne avec
succès sur des terrains en pente raide, sur des sols peu profonds et compacts à faible taux d'infiltration et
sur des sols sableux à faible capacité de rétention d'eau.
• Pas d'interférence avec les autres activités agricoles : l'humidification partielle de la surface du sol
n'interfère pas avec les autres activités se déroulant dans le champ, comme les pulvérisations, la dilution
des fruits et le moissonnage.
• Insensibilité au vent : l'irrigation au goutte-à-goutte n'est pas affectée par les vents, contrairement au
système de l'aspersion. Elle peut donc se pratiquer même par fort vent.
• Faibles besoins en énergie : en raison de la faible pression, la consommation en énergie du goutte-à-
goutte est beaucoup plus faible que celle des autres techniques d'irrigation sous pression comme
l'aspersion et les systèmes d'irrigation mécanisés.
• Diminution du fongus des feuilles et les maladies des fruits : le goutte-à-goutte ne mouille pas le feuillage
de la plante, diminuant ainsi la fréquence des maladies des feuilles et des fruits.
Pas de brûlure des feuilles : l'élimination de l'aspersion du feuillage réduit la nécrose des feuilles par le sel
et les engrais contenus dans l'eau d'irrigation.
• Utilisation possible de l'eau saumâtre pour l’irrigation : le goutte-à-goutte permet l'utilisation d'eaux
contenant une concentration relativement élevée de sels minéraux pour l'arrosage, avec un impact
minimum sur le développement et le rendement de la plante. La fréquence des applications dilue la
concentration de sel dans le bulbe humide situé sous l'émetteur, le drainant à ses marges.
Les limites :
• Risques d’obstruction : les étroits passages des émetteurs sont susceptibles d'être obstrués par des
particules solides, des matériaux organiques en suspension ou la précipitation de sels chimiques contenus
dans l'eau. L'obstruction peut encore être occasionnée par la succion de particules de sol et l'intrusion de
racines dans le goutteur.
• Coût initiaux élevés : en raison du grand nombre de conduits latéraux et d'émetteurs, il est généralement
difficile de déplacer le système au cours de la saison agricole. La plupart des installations sont fixes, d'où un
coût d'équipement élevé par zone irriguée.
• Accumulation de sel à la surface du sol : le mouvement capillaire de l'eau dans la terre irriguée vers le
haut et l'évaporation de la surface du sol laissent une forte concentration de sels dans la couche
supérieure du sol. Les pluies même légères dissolvent les sels accumulés vers la zone radiculaire active,
pouvant endommager les cultures.
• Exposition des canalisations latérales en surface et des goutteurs aux dégâts causés par les animaux : les
canalisations latérales, en particulier les tuyaux à paroi mince et les goutteurs minuscules sont sujets aux
dommages causés par les rongeurs, les rats, les taupes, les sangliers et les piverts. Les canalisations
latérales et les goutteurs souterrains peuvent également être endommagés par les rondeurs.
84
Rapport de Projet de fin d’année
• Influence négligeable sur le microclimat : l'irrigation est parfois utilisée pour améliorer les conditions du
climat local – réduction de la température pendant les vagues de chaleur et augmentation pendant la
période de gel. Avec l'irrigation par aspersion ou par vaporisation, une fraction de l'eau aspergée
s'évapore, dégageant de l'énergie vers l'atmosphère par temps froid ou absorbant la chaleur par temps
chaud. Naturellement, cela n'est pas le cas avec l'irrigation au goutte-à-goutte.
• Exposition des canalisations latérales en surface et des goutteurs aux dégâts causés par les animaux : les
canalisations latérales, en particulier les tuyaux à paroi mince et les goutteurs minuscules sont sujets aux
dommages causés par les rongeurs, les rats, les taupes, les sangliers et les piverts. Les canalisations
latérales et les goutteurs souterrains peuvent également être endommagés par les rondeurs.
• Influence négligeable sur le microclimat : l'irrigation est parfois utilisée pour améliorer les conditions du
climat local – réduction de la température pendant les vagues de chaleur et augmentation pendant la
période de gel. Avec l'irrigation par aspersion ou par vaporisation, une fraction de l'eau aspergée
s'évapore, dégageant de l'énergie vers l'atmosphère par temps froid ou absorbant la chaleur par temps
chaud. Naturellement, cela n'est pas le cas avec l'irrigation au goutte-à-goutte.
Les équipements :
Ces éléments se répartissent en six catégories principales :
1. Une source d’eau : système de pompage à partir d’une source superficielle ou souterraine, ou en
connexion à un réseau d’approvisionnement public, commercial ou coopératif ;
2. Un système de distribution : conduite principale, canalisations secondaires et collecteurs (tuyaux
d’alimentation) ;
3. Des rampes latérales ;
4. Des accessoires de contrôle : valves, compteurs d’eau, régulateurs de pression et de débit, dispositifs
automatiques, dispositifs anti-retour, valves anti vide, valve de vidange d'air etc. ;
5. Un système de filtrage ;
6. Un équipement d’injection de produits chimiques : éléments nutritifs pour les plantes et agents de
traitement de l’eau.
Trois types de produits chimiques sont injectés par les systèmes de goutte-à-goutte : les engrais, les
pesticides et les agents anti-obstruant. Les engrais sont les produits chimiques les plus couramment
injectés : la possibilité de nourrir la plante "à la cuillère" contribue à l'augmentation des rendements
obtenus par le goutte-à-goutte. Les pesticides systémiques sont injectés par les systèmes de goutte-à-
goutte pour traiter les insectes et protéger les plantes de certaines maladies. Des produits chimiques pour
nettoyer les goutteurs ou empêcher les phénomènes d'obstruction sont également injectés. Le chlore est
employé pour empêcher la formation d'algues et autres microorganismes et pour dissoudre les matières
organiques, les acides étant utilisés pour modifier le pH de l'eau et dissoudre les précipités chimiques.
Cette technique est adoptée par le groupe OCP benguerir dès la fin de 2014
Exemple panneau 3 (plantation d’olivier) :
85
Rapport de Projet de fin d’année
• Une irrigation qui économise jusqu’ 80% d’eau par rapport aux systèmes actuelle standards
• Utilisé dans les zones agricultures :
Adapté aux différentes cultures, types de sols et modes de cultures, le MOISTUBE permet de cibler
directement les racines et augmenter ainsi l'efficacité des engrais et éviter la prolifération des
maladies.
87
Rapport de Projet de fin d’année
La solution MOISTUBE aide à résoudre les problèmes de la pénurie de l'eau en répondant aux besoins
accrus du désert et des terres arides à forte percolation. Le système peut fonctionner sans pompage et
sans électricité et à moindre coût.
MOISTUBE permet une très grande efficacité sur l'aménagement des espaces verts : Jardins, Gazon,
Plantes, Fleurs. Les plantes irriguées avec le Moistube sont plus saines et plus productives tandis que la
consommation d'eau et l'intervention humaine sont réduites.
88
Rapport de Projet de fin d’année
FICHE TECHNIQUE :
89
Rapport de Projet de fin d’année
Figure 35 : Le nanotube
Cette technologie est basée sur le nanotube, dont la couche interne est constituée d'une membrane aux
pores très fins. Il y a beaucoup de micropores dans cette membrane mesurée en nanomètres (d'où le nom
de la technique) avec un nombre d'environ 100 000 pores/par centimètre carré et un diamètre de 10 ~ 900
nanomètres (1 millimètre = un million de nanomètres).
Avec l'apparition du phénomène de solutions ou de discrimination, les molécules d'eau passent à travers la
membrane directement de la région de haute pression à la région de basse pression, tout comme la
méthode des racines des plantes, mais en sens inverse. Elle peut également transporter avec elle des
molécules d'eau et, pendant la transition, d'autres molécules de substances dissoutes dans l'eau telles que
des sels et des engrais dissous (le type et la qualité de l'engrais font la différence).
Tout cela se fait en enterrant le tuyau sous le sol et près des racines, ce qui permet à la membrane
d'adhérer aux particules du sol, les particules d'eau étant transférées de l'intérieur de la membrane vers
l'extérieur après la disponibilité d'un facteur de pression proportionnel à celui-ci jusqu'à atteindre le point
d'égalisation des pressions, et le mouvement de l'eau s'arrête.
91
Rapport de Projet de fin d’année
-) Deep percolation
Possibility of choking of the pipes
Initial cost is very high
Maintenance of pipelines Is difficult
➢ Une simulation en utilisant le logiciel Tinkercad pour une surface semi plane de 10HA(nano irrigation
gravitaire ) :
Figure 38 : Simulation nano irrigation gravitaire d’une surface semi plane de 10HA
➢ Simulation pour une terre aménagé par gradins (nano irrigation gravitaire ou pressé) :
92
Rapport de Projet de fin d’année
Figure 39 : Simulation nano irrigation gravitaire ou pressé d’une terre aménagée par gradins
Des essais pour optimiser l’énergie d’irrigation nano faite par logiciel Epanet 2 en variant les paramètres
pression et altitudes et la charge perdue
93
Rapport de Projet de fin d’année
Figure 40,41 et 42 : Simulations Epanet 2 du circuit d’irrigation en variant les paramètres pression,
altitudes et la charge perdue.
94
Rapport de Projet de fin d’année
95
Rapport de Projet de fin d’année
96
Rapport de Projet de fin d’année
6,5 DH/m pour tuyau noire donc pour 200HA le cout devient 𝟐𝟎𝟎 × 𝟐𝟔𝟎𝟎 × 𝟔, 𝟓𝑫𝑯= 3380000DH
5 DH/m pour tuyau vert donc pour 200HA le cout devient 𝟐𝟎𝟎 × 𝟐𝟔𝟎𝟎 × 𝟓𝑫𝑯= 2600000DH
>2400000dh
Cout élevée par rapport goutte à goutte mais elle reste une solution économisée et rationnelle
97
Rapport de Projet de fin d’année
Des boutons
de commande
Bouton Infos :
Si vous appuyez sur ce bouton vous trouverez la page de connexion et d’accueil
98
Rapport de Projet de fin d’année
99
Rapport de Projet de fin d’année
100
Rapport de Projet de fin d’année
Bouton conception :
Cette option présente un calcul géométrique de la stabilité de talus et suivant cette valeur on peut prendre
la décision
101
Rapport de Projet de fin d’année
Bouton irrigation :
Pour calculer la quantité d’eau optimale et une approche pour bien choisir la méthode optimale adoptée
pour l’irrigation en fonction du couts et quantités d’eau adéquates et une vérification du surdosage
102
Rapport de Projet de fin d’année
Bouton ALERTE :
Figure 62 : le TIMER
Après l’exécution d’une tache le TIMER se lance et lorsque le temps critique de la tâche se termine, une
notification d’alerte se visualise pour informer que la tâche a terminé
103
Rapport de Projet de fin d’année
Le Moringa, aussi nommé « arbre éternel », reconnu scientifiquement pour ses nombreuses vertus, et sa
capacité de guérir de nombreuses maladies, est également en mesure de lutter contre la malnutrition et le
chômage, assure Modi Oury Diallo, chercheur et directeur de l’ONG guinéenne Terre Vivante, rencontré
par Anadolu, confirmant ainsi les croyances de la population locale.
D’origine indienne, le Moringa, petit arbre tropical à bois tendre résistant à la sécheresse, est capable de se
développer aussi bien sur des sols riches que pauvres. La valeur nutritive de ses feuilles, prouvée
scientifiquement, est d’une richesse rare et permet de lutter à la fois contre l’insécurité alimentaire et les
maladies, selon lui.
2) Propagation du Moringa :
Le moringa peut être propagé par graines ou par boutures ligneuses (bois dur).
Propagation par graines :
Il faut acheter ou collecter les semences à partir de sources fiables. Une bonne graine doit être viable,
propre et sans maladie. En conséquence, les graines ne doivent pas être stockées pendant de longues
périodes car elles perdent leur viabilité (pouvoir germinatif) après environ un an. Il y a environ 4000
graines de moringa (avec leur enveloppe) dans un kilo.
Les graines peuvent être semées en sachets, en planches ou directement dans le champ.
Le semis direct au champ est préférable lorsque le pouvoir germinatif est élevé, ce qui est le cas du
Moringa oleifera.
La technique de pépinière en planches présente les inconvénients suivants :
• Nécessite plus de temps de travail, principalement pour les activités de repiquage ;
• Met en danger la racine principale (racine pivotante) lors du repiquage. Or cette racine, qui est fragile,
est la condition de la bonne production ultérieure du plant et de sa résistance, notamment à la sécheresse.
La technique de pépinière en sachets présente les inconvénients suivants :
• Très consommatrice en temps de travail pour sa mise en place (remplissage et disposition des sachets),
son entretien, ainsi que pour les activités de plantation (transport et mise en terre des sachets);
• Coûte plus cher en main d’œuvre et en matériel.
Semis direct
Les graines doivent être semées à une profondeur maximale de 2 cm. En effet, un semis plus profond
réduit fortement le taux de germination. On sème 1 à 2 graines par poquet ou trou de semis. Si les graines
sont chères ou difficiles à obtenir, la meilleure option consiste à ne semer qu’une graine par poquet et
d’attendre deux semaines pour que la germination ait lieu. Ensuite seulement, les espaces vides sont
ressemés. Lorsque la qualité des graines est plus incertaine ou que la saison de plantation n’est pas
optimale, utiliser deux graines par poquet.
Si les 2 graines du poquet germent, on arrache le plant le plus grêle pour ne garder que le plus vigoureux
lorsque les plants atteignent une hauteur d’environ 30 cm. Cet arrachage doit être délicat pour abîmer le
moins possible le système racinaire du plant qui reste en place. En effet, le repiquage de plants issus de
semis direct au champ est déconseillé, encore une fois pour préserver la racine principale.
Une graine de moringa germe en moyenne 5 à 12 jours après la mise en terre. Si la graine n’a pas germé au
bout de 15 jours (maximum), elle ne germera pas et doit être remplacée.
Lorsqu’aucune des 2 graines du poquet n’a germé, il faut déterrer les graines et les observer pour vérifier
avant de ressemer qu’il n’y a pas un problème localisé d’attaque d’insectes (fourmis ou termites). Si c’est le
cas il faut traiter le trou de plantation.
Propagation en sachet :
Le sachet doit être en polyéthylène et rempli d’un mélange humide de terre limoneuse ou de terreau. La
profondeur de semis ne doit pas dépasser 2 cm. Les graines doivent germer de 5 à 12 jours après le semis.
Ensuite, il faudra placer les sachets dans un lieu légèrement ombragé et protégé des fortes pluies. Si ce
n’est pas possible, pratiquer deux ou trois petites incisions dans le sachet pour faciliter le drainage. De
même, il faut arroser tous les 2 ou 3 jours selon l’humidité du sol, environ 10 à 20 ml par sachet. En effet, à
ce stade, le jeune plant doit être bien protégé des sauterelles, criquets, termites et ruminants. L’arrosage
doit se faire avec beaucoup de soin pour ne pas faire plier les jeunes pousses. Celles qui sont
endommagées doivent être soutenues par un tuteur.
105
Rapport de Projet de fin d’année
Les jeunes plants de moringa doivent être élevés pendant 4 à 6 semaines avant d’être transplantés
lorsqu’ils atteignent environ 30 cm de haut. Il faut ôter le sachet au moment de la plantation en s’assurant
que la racine n’est pas endommagée.
Propagation par bouturage
Les boutures ligneuses, en bois dur, doivent faire un mètre de long et au moins 4 à 5 cm de diamètre. Un
tiers de la longueur doit être mis en terre. Les plantes issues de bouturage n’ont pas un système racinaire
profond et sont plus sensibles au vent et à la sécheresse. Ainsi, elles sont aussi plus sensibles aux attaques
de termites.
Boire régulièrement l'eau du robinet n'est pas conseillé, elle est impropre à la vie. S'il n'est pas rare d'y
trouver des nitrates et des traces de pesticides, cette eau dite potable est systématiquement chlorée et
des sels d'aluminium lui sont souvent ajoutés afin de la clarifier. Les effets néfastes de la désinfection
chimique de l'eau potable sont cachés au public. Actuellement, presque tous les châteaux d'eau sont
devenus de véritables nids à antennes relais, alors que les rayonnements à haute et basse fréquence émis
par ces antennes perturbent la qualité de l'eau
106
Rapport de Projet de fin d’année
107
Rapport de Projet de fin d’année
Le phosphogypse :
Le phosphogypse est le précipité solide de sulfate de calcium hydraté, produit lors du traitement des
minerais de fluorophosphates de calcium, par réaction avec l’acide sulfurique en milieu aqueux :
Ca5(PO4)3F + 5 H2SO4 + 10 H2O → 3 H3PO4 + 5 CaSO4(H2O)2 + HF.
On peut noter aussi que le gypse naturel contient souvent aussi des inclusions de sels de soufre qui
peuvent aussi être prétraités par hydratation pour le transformer en acide sulfurique qui entrera dans la
même réaction ; cependant les quantités de soufre sont généralement insuffisantes et l’acide sulfurique
nécessaire est plutôt obtenu à partir de minerai de soufre (le plus souvent d’origine volcanique) récolté
séparément.
Il est séparé de l’acide phosphorique (recherché pour la fabrication des engrais phosphatés) par filtration
du précipité.
La réaction produit aussi de l’acide fluorhydrique qui sera séparé de l’acide phosphorique, soit par un autre
procédé de précipitation simple, soit par un coûteux procédé de séparation de phases par évaporation
différentielle et purification des sels de ces acides.
108
Rapport de Projet de fin d’année
Le recyclage du phosphogypse :
La production des phosphates a aussi un coût… environnemental. L'unité de production d'acide
phosphorique de la plateforme industrielle de Jorf Lasfar du groupe OCP rejette quelque 12 millions de
tonnes annuellement de phosphogypse en haute mer. Un sous-produit, provenant du mélange des
phosphates avec l'acide phosphorique, dont les effets néfastes sur l'environnement marin sont connus.
Parmi les hypothèses à l'étude, on cite la conversion du phosphogypse en hémihydrate (utilisée comme
plâtre).
L'utilisation du phosphogypse dans l'industrie plâtrière ne nécessite pas de broyage comme c'est le cas
pour le gypse naturel, mais, par contre, il est nécessaire d'éliminer les impuretés solubles qu'il contient
(fluor, P2O5, matière organique…). Une faible quantité de ces impuretés affecte le temps de prise et la
résistance. Le coût de l'élimination de ces impuretés et du séchage de l'eau absorbée par le phosphogypse,
a poussé plusieurs pays à abandonner cette ligne de production et donc cette hypothèse de valorisation.
Autre solution, La substitution du phosphogypse au gypse naturel dans la fabrication du ciment.
Seulement, un obstacle à la faisabilité de cette conversion subsiste : présence de traces de d'uranium dans
le minerai phosphaté. En outre, les études en cours penchent pour l'utilisation du phosphogypse dans la
confection d'une couche de forme d'une chaussée routière en améliorant la résistance mécanique du
phosphogypse par un ajout d'un matériau naturel à faible coût.
109
Rapport de Projet de fin d’année
Conclusion générale
La compréhension du développement durable et de ses défis au sein du secteur minier s’est nettement améliorée.
Bien que la durabilité en industrie minière constitue indéniablement un processus complexe, il est temps d’identifier
les lacunes et faiblesses, ainsi que les possibilités et les issues novatrices, et d’en tirer des leçons en vue d’y
opérationnaliser la durabilité. Le développement minier durable repose sur une vision consensuelle, multi-parties
prenantes et globale dans un monde en perpétuel changement. L’objectif est double : réconcilier les antagonismes
entre les intérêts et objectifs des parties prenantes et assurer les besoins actuels et futurs en ressources minières.
Toutes les parties prenantes devront être impliquées, collaborer et s’engager. Il est nécessaire que chacun prenne sa
part de responsabilité dans la transformation du modèle de développement de l’industrie minière, en adoptant les
bonnes pratiques durables et en agissant sur le terrain de façon à favoriser le changement souhaité. Les contextes
d’incertitude caractérisée par la mondialisation, le déséquilibre sud-nord, la corruption et l’atteinte aux droits
humains nécessitent un travail de longue haleine mais réalisable dans un cadre de gouvernance à tous les niveaux.
Ce travail exige une frugalité dans l’usage des ressources, une générosité dans les rapports avec autrui et une
attitude ouverte à l’adaptation, L’OCP Benguerir finance des études d’impact, des recherches sur la réhabilitation et
la restauration écologique afin de protéger l’environnement et restaurer son activité et la Biosphère terrestre du site
Gantour généralement et Benguerir précisément.
110