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UNIVERSITE NATIONALE D’AGRICULTURE

ECOLE D’HORTICULTURE ET D’AMENAGEMENT DES ESPACES VERTS

PAYSAGE ET TYPES D’AMENAGEMENT


Enseignant :
Dr. François GBESSO
Maître Assistant des Universités du CAMES
Tel. : +229 97609378
Email : fr.gbesso@gmail.com

Année académique : 2019-2020


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PLAN SOMMAIRE DU COURS

Introduction
Séquence 1 : Concept de paysage opérationnel en aménagement
de l’espace
Séquence 2 : Typologie, éléments constitutifs et description du
paysage
Séquence 3 : Objectifs, acteurs, moyens d’action et enjeu de
l’aménagement de paysage
Séquence 4 : Travaux d’aménagements
Conclusion
Bibliographie

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INTRODUCTION
Si la notion de paysage mérite d’être honorée, ce n’est pas
seulement parce qu’elle se situe de façon exemplaire, à
l’entrecroisement de la nature et de la culture, des hasards de la
création et de l’univers et du travail des hommes, ce n’est pas
seulement parce qu’elle vaut pour l’espace rural et pour l’espace
urbain. C’est essentiellement parce qu’elle nous rappelle cette terre,
la nôtre, que nos pays sont à regarder, à retrouver, qu’ils doivent
s’accorder à notre chair, gorger nos sens, répondre de la façon la
plus harmonieuse qui soit, à notre attente.
La question du paysage est devenue en cette fin de siècle et en ce
début de millénaire, une préoccupation centrale des acteurs du
développement dans les sociétés d'Europe occidentale et plus
particulièrement dans notre pays.
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INTRODUCTION
Aujourd’hui, nous entendons parler autour de nous, et de plus en
plus, de "paysage". Que ce soit à l’échelle d’un jardin de particulier,
d’un parc ou d’un plus grand territoire. Ou même d’un simple rebord
de fenêtre ou d’un intérieur...
Mais qu’est-ce vraiment que le paysage ? A l’échelle d’un jardin ou
d’une terrasse, que signifie-t-il ?
Si vous ouvrez un dictionnaire et que vous allez sur le terme
"paysage", voici ce que vous pourrez trouver : "Etendue d’un pays qui
s’offre à la vue" Mais ceci n’est qu’un exemple, en effet, il n’existe pas
une véritable définition du paysage mais plutôt diverses notions.

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Séquence 1 : Concept de paysage opérationnel
en aménagement de l’espace

Activité 1

Consigne:
Sur la base de vos connaissances et du document 1, que retenir de la
notion de paysage?

NB:
Travail individuel: 20 mn
Travail de groupe: 30 mn

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Séquence 1 : Concept de paysage opérationnel
en aménagement de l’espace

La nature visuelle du paysage


Alors que la majorité des définitions géographiques s'accordent à
considérer le paysage comme produit de l'interaction entre
l'environnement naturel et les hommes, ces définitions ne font pas
encore, par contre, l'unanimité quant à sa nature :
le paysage est-il l'objet-territoire ou son image perçue ?

Auzanneau (2001) constate, en effet, que « s'interroger sur la nature


du paysage conduit inévitablement à articuler les notions de
territoire et de pays avec celles de regard et de perception ».

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Séquence 1 : Concept de paysage opérationnel
en aménagement de l’espace
En fait, les définitions qui n'intègrent pas la dimension visuelle du
paysage instaurent une confusion entre le terme « paysage » et des
vocables comme « espace », « territoire », « géosystème », etc.

Cette dimension permet, en effet, de distinguer la notion de « pays »


de celle de « paysage » : alors que le pays est notre milieu de vie, le
paysage est ce que l'on en voit.

La définition établie par la Convention européenne du Paysage va


même au-delà en introduisant la dimension de la perception : le
paysage y est présenté comme une « partie du territoire telle que
perçue par les populations […] » (Conseil de l'Europe, 2000).

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Séquence 1 : Concept de paysage opérationnel
en aménagement de l’espace
Le paysage est ainsi défini comme la dimension perceptible de
l'espace (Collot, 1995).

Selon Auzanneau (2001), le paysage est « l'expression d'une


culture » tant par les pratiques humaines et sociales qui façonnent
le territoire que par les regards qui le perçoivent et en interprètent
les formes.

Bertrand (1995) propose le paysage est un « média » entre la


société et la nature, un produit social qui permet d'interpréter
l'espace géographique dans les limites d'un système de production
économique et culturel.

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Séquence 1 : Concept de paysage opérationnel
en aménagement de l’espace
Brunet et Wieber abondent en ce sens.
Pour le premier, le paysage est précisément et simplement « ce qui
se voit » car « ce qui se voit » existe indépendamment de
nous appartenant au monde matériel, il peut, en théorie, être
susceptible d'une analyse scientifique objective de la part des
chercheurs et « ce qui se voit » est perçu différemment par les
hommes qui opèrent dans le paysage des sélections et des
jugements de valeur (Brunet, 1995).

Le paysage de Brunet est donc l'apparence, le reflet d'une


structure spatiale, susceptible d'une analyse objective et d'une
analyse subjective.

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Séquence 1 : Concept de paysage opérationnel
en aménagement de l’espace
L'échelle spatiale du paysage

La nature visuelle du paysage étant admise, il reste à préciser quelle


échelle spatiale lui correspond car, comme le précisent Pinchemel
et al. (1992), « un paysage n'est pas n'importe quel morceau de la
face terrestre vu de n'importe où, à n'importe quelle échelle ».

Or, s'il est communément admis que le paysage se perçoit au sol et


de manière horizontale ou oblique, il est encore souvent appréhendé
selon des échelles variées.

Comme Rougerie et al. (1991) et Pinchemel et al. (1992), nous


considérons l'échelle du paysage en rapport avec la vision humaine.
Le paysage s'insère ainsi :
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Séquence 1 : Concept de paysage opérationnel
en aménagement de l’espace

Wieber (1995) conçoit, quant à lui, le « paysage visible » comme un


concept-maillon entre les approches objective et subjective du
paysage.

Le paysage visible est « le lieu […] où les objets produits par les
mécanismes naturels et/ou l'action des sociétés humaines sont
agencés en images perceptibles, offertes à la vue, même si personne
ne les regarde ou ne les voit » (Wieber, 1995).

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Séquence 1 : Concept de paysage opérationnel
en aménagement de l’espace

Entre la vision à grande échelle de détails où le champ, la haie,


l'arbre, la maison sont des éléments perçus séparément, sans
cohérence et sans vue d'ensemble ;
et la vision de panoramas où les plans lointains prédominent, où
l'image est floue, uniformisée par l'affadissement des teintes et par
l'aplatissement d'ensemble qui caractérise le paysage.

Le paysage apparait donc aux plans qui offrent une vue d'ensemble,
là où les détails s'estompent et seulement certains éléments
remarquables demeurent.

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Séquence 1 : Concept de paysage opérationnel
en aménagement de l’espace

Les liaisons de ces éléments au contexte se révèlent alors, comme se


révèle la logique d'ensemble qui règle l'organisation du « spectacle
global » (Rougerie et al., 1991).

L'échelle paysagère correspond ainsi à l'échelle optimale de la


perception par l'homme des composantes territoriales dans leurs
interrelations.

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Séquence 1 : Concept de paysage opérationnel
en aménagement de l’espace
Les trois modes de lecture du paysage
En tant que dimension visible du territoire, le paysage autorise
diverses façons de l'appréhender. En effet, scientifiques, artistes et
populations peuvent poser chacun des regards totalement différents
sur le paysage.
Et même au sein de chaque discipline scientifique, de chaque
courant artistique et de chaque groupe socioculturel, les
différences de sensibilité engendrent une diversité de perceptions
paysagères.
C'est cette diversité que Larrère et al. (1997) entendent faire
reconnaitre. Ils proposent de regrouper les regards que les
observateurs peuvent porter sur le paysage en trois types :
« formé », « informé » et « initié ». 14
Séquence 1 : Concept de paysage opérationnel
en aménagement de l’espace
Le regard formé, qui est fonction des références culturelles de
l'observateur, correspond à l'appréhension esthétique du paysage.
Ce regard n'est pas réservé à une population cultivée, car tous les
milieux sociaux ont formé leur regard, ne fût-ce que par les cartes
postales, les manuels scolaires, les médias, etc.
La différence est, selon eux, que le milieu populaire éprouverait
plus de difficulté à en parler.
Le regard informé, qui dépend de la discipline scientifique de
l'observateur, interroge le paysage comme une source de
connaissances. Géographes, historiens, écologues, ou économistes,
sociologues, ethnologues, ... peuvent apporter leur part de lecture
en fonction de leur propre champ de connaissances.

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Séquence 1 : Concept de paysage opérationnel
en aménagement de l’espace

Le regard initié correspond au regard intime porté par le familier du


lieu, en contact direct avec le territoire.
Dans ce cas, le paysage du quotidien se rattache surtout à l'affectif, à
l'identitaire (Bigando, 2004), à travers la pratique du territoire et les
souvenirs qu'on en garde.

A ces trois types de regard, nous pouvons faire correspondre trois


modes de lecture paysagère: la lecture esthétique pour le regard
formé, la lecture scientifique pour le regard informé et la lecture
affective pour le regard initié.

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Séquence 1 : Concept de paysage opérationnel
en aménagement de l’espace
Cette distinction des lectures converge avec la position de Luginbühl
(1995) selon lequel la société ne produit pas un seul modèle de
lecture paysagère.
Pour lui, cette diversité de modèles rend complexe la compréhension
des représentations du paysage et des enjeux dont il est l'objet.
Mais n'est-ce pas justement cette diversité qui rend le concept de
paysage si riche et potentiellement fédérateur ?
En effet, étant donné qu'il n'y a pas une seule manière de « saisir » le
paysage, une option est d'accueillir la diversité des points de vue,
des regards.
Le paysage ainsi considéré peut dès lors faire l'objet de débat, de
concertation, voire de consensus.
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Séquence 1 : Concept de paysage opérationnel
en aménagement de l’espace
Ainsi (re)défini comme l'interface visuelle entre le territoire et les
hommes, permettant aux seconds d'appréhender le premier dans
la globalité de ses composantes et à travers divers types de regards
(d'ordre scientifique, artistique ou affectif),
le paysage constitue un concept en phase avec la démarche
pluridisciplinaire et concertée de l'aménagement du territoire.

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Séquence 1 : Concept de paysage opérationnel
en aménagement de l’espace

Activité 2

Consigne:
Sur la base de vos connaissances, définir:
 Espace
 Territoire
 Aménagement

NB:
Travail individuel: 20 mn
Travail de groupe: 30 mn

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Séquence 1 : Concept de paysage opérationnel
en aménagement de l’espace
Notions complémentaires

L’espace
Selon Larousse (1979), l’espace est :
- Une Propriété particulière d’un objet qui fait que celui-ci occupe
une certaine étendue, un certain volume au sein d’une étendue,
d’un volume nécessairement plus grand que lui et qui peuvent
être mesurés.
- Une Etendue, surface ou volume dont on a besoin autour de soi
Sens agronomique du terme espace :
- Espace rural : Champ, forêt, lands, ferme, bocage, etc.
- Espace urbain : étendus de ville, agglomération urbaine, etc.
- Espace vert : Espace privé, espace public
- Espace aménagé, espace naturel, espace anthropisé, etc.
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Séquence 1 : Concept de paysage opérationnel
en aménagement de l’espace

Espace = support banal, concret et universel de l’homme et de ses


activités, et dont l’apparence visible est le paysage.
L’espace est appréhendé de façon beaucoup plus complexe par les
différents spécialistes qui se rattachent aux services de la terre, aux
sciences naturelles, aux sciences humaines et sociales. Il existe une
similitude entre espace et aménagement. Il se fait sur un espace
rural ou urbain.
Ainsi, on distingue 4 principaux types d’espace tels que:
- l’espace rural ;
- l’espace urbain ;
- l’espace local ;
- l’espace régional.
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Séquence 1 : Concept de paysage opérationnel
en aménagement de l’espace
Le territoire
Selon le Larousse (1979), le territoire est défini comme une étendue
de terre appartenant à un Etat.
C’est dire que le territoire a des limites géographiques et organisé à
travers un découpage administratif.
La notion de territoire ne constitue qu’un sous-ensemble de celle
d’espace.
Certains géographes ont rapproché la notion d’espace de celle de
territoire en introduisant trois définitions dont l’addition se
rapproche de la définition donnée en l’espace perçu (ex. : celui
révélé par les enquêtes de terrain), l’espace vécu (ex. : celui d’un
bassin de vie), l’espace voulu (ex. : celui d’un Plan local
d’urbanisme). 22
Séquence 1 : Concept de paysage opérationnel
en aménagement de l’espace

Aujourd’hui le mot territoire s’est enrichi de ces différents apports. Il


ne se réduit plus à l’aire d'extension d'un phénomène et à ses limites
ou à l’une ou l’autre des notions d’espace vécu, perçu et voulu mais
désigne plutôt « la portion de la surface terrestre délimitée et
aménagée par une collectivité selon ses besoins ;
il contient l'idée d'autorité s'exerçant sur une surface dont les limites
sont reconnues, et celle d'utilisation et d'aménagement par un
groupe social qui se l’approprie ».

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Séquence 1 : Concept de paysage opérationnel
en aménagement de l’espace

L’aménagement
L’aménagement est cette action volontaire, consciente, programmée
d’une collectivité sur son territoire qui consiste à modifier, rectifier,
corriger, adapter et transformer un espace donné en vue d’un
objectif déterminé.
L’aménagement correspond à une volonté, notamment collective, de
corriger les déséquilibres d’un espace, local, régional, national voire
supra-régional et s’appuie sur le volet appliqué de la géographie à
côté des autres disciplines comme l’économie, la sociologie, le droit…
Il suppose une conception globale de l’ensemble d’un territoire, une
analyse à la fois rétrospective (bilan) et prospective (perspectives).

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Séquence 1 : Concept de paysage opérationnel
en aménagement de l’espace
Pour Pierre Merlin (2000), c'est "l'action et la pratique de disposer
avec ordre, à travers l'espace d'un pays et dans une vision
prospective, les hommes et leur activité, les équipements et les
moyens de communication qu'ils peuvent utiliser, en prenant en
compte les contraintes naturelles, humaines et économiques, voire
stratégique".

Deux types d’aménagement :


L’aménagement spontané, volontaire (il n’y a pas d’obligation), selon
les besoins de l’individu, de la communauté.
L’aménagement volontariste (obligation d’agir), décidé par les
pouvoirs politiques, aux niveaux national et local.

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Séquence 1 : Concept de paysage opérationnel
en aménagement de l’espace

Activité 3
Consigne:
À partir des notions précédentes, établir le lien ou la différence
entre:
• Espace et territoire
• Espace et paysage
• Espace et aménagement
• Territoire et paysage
• Territoire et aménagement
• Paysage et aménagement
NB:
Travail individuel: 20 mn
Travail de groupe: 30 mn
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Séquence 2 : Typologie, éléments constitutifs et
description du paysage
Activité 1:
Consignes:
1. Indiquer le ou les types de paysages observés dans
l’environnement d’Akpotokou.
2. Décrire les éléments qui composent le paysage observé
3. Classer les dans le tableau ci-après.

Eléments significatifs du Eléments significatifs de Eléments significatifs de


relief l’activité humaine la végétation

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Séquence 2 : Typologie, éléments constitutifs et
description du paysage

Différents types de paysage


Les paysages varient selon les reliefs (plaines, montagnes...), les
climats (polaire, tropical...) et les installations humaines (villes, sites
industriels...). Il y a une multitude de paysages. Cependant on peut
en distinguer 3 types fondamentaux :
- Paysages Urbains (villes) : immeubles, bâtiments administratifs,
bureaux, jardins publics...
- Paysages Ruraux (campagnes) : champs, maisons isolées...
- Paysages Naturels ou artificiels (parcs naturels ou infrastructures
nucléaires, aéroportuaire…).

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Séquence 2 : Typologie, éléments constitutifs et
description du paysage

- Les paysages naturels : Les paysages naturels sont à l’abri de la


colonisation humaine et ne porte pas les cicatrices de notre
société. Ce sont des paysages vierges tels que les Alpes, le
Sahara, l’antarctique…
- Les paysages urbains et rurbains : On distingue le paysage Urbain
et rurbain par la densité de population au m². Le paysage urbain
est celui des villes et centre-ville historique. Le paysage rurbain
est situé en périphérie des zones commerciale et industrielle
bordant le centre-ville.

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Séquence 2 : Typologie, éléments constitutifs et
description du paysage

Afin d'en repérer les éléments dominants et leurs caractéristiques,


l'étude d'un paysage nécessite une sortie sur le terrain et
l'utilisation de cartes géographiques et topographiques, d'une
boussole et parfois d'un appareil photographique.
Toutefois, une observation attentive permet de repérer, d'un
paysage à l'autre, les mêmes éléments principaux.
Quels sont les éléments caractéristiques du paysage ? Que doit-
on prendre en compte pour décrire un paysage ?

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Séquence 2 : Typologie, éléments constitutifs et
description du paysage

Eléments constitutifs du paysage


Pour décrire un paysage, il faut, tout d'abord, en relever les
composantes significatives.
 Le relief est formé par des irrégularités du sol.
On distingue trois types de relief remarquables :
- les plaines, vastes étendues planes ;
- les plateaux, vastes étendues planes situées en altitude ;
- les montagnes, grandes élévations du terrain.

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Séquence 2 : Typologie, éléments constitutifs et
description du paysage

Le relief constitue la structure de base du paysage, la structure


primaire.
D’une part, il définit dans une large mesure la limitation du champ
visuel :
• elle est physiologique, liée aux capacités visuelles de
l’observateur, dans les cas où le relief est absent : grandes
plaines, mer...
• elle est le plus souvent déterminée par l’orographie qui place en
horizon les lignes de crête principales.

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Séquence 2 : Typologie, éléments constitutifs et
description du paysage
D’autre part, il ne faut pas négliger le fait que les pentes restent un
élément-clé de l’occupation humaine des paysages, par l’influence
qu’elles exercent à la fois :
sur les sites d’habitat;
sur le dessin parcellaire;
sur la capacité de mise en valeur agricole et forestière, en fonction
notamment de la mécanisation;
sur la localisation des reliques naturelles et subnaturelles.

Techniquement, les études de relief sont basées sur l’analyse des


cartes topographiques et complétées par les visites de terrain.

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Séquence 2 : Typologie, éléments constitutifs et
description du paysage
• La couverture du sol

Composée d’éléments naturels et d’éléments construits, la


couverture du sol pose sur le relief une nouvelle trame, la
structure secondaire.
Elle modifie (accentue, atténue, réoriente, organise) la structure
primaire liée au relief et apporte au paysage une certaine
compartimentation.
Ce rôle est d’autant plus important que le relief est faible (GIREA,
1993).

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Séquence 2 : Typologie, éléments constitutifs et
description du paysage
Les éléments naturels
L’occupation végétale du sol est influencée par les conditions
biophysiques fondamentales. Elle est un élément majeur de la
diversité des formes et des couleurs du paysage, compte tenu des
types de temps et des saisons influençant les végétations.
La frontière entre les diverses affectations et leur agencement dans
l’espace accentuent cette diversité et concourent à plus ou moins
d’harmonie visuelle.

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Séquence 2 : Typologie, éléments constitutifs et
description du paysage

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Séquence 2 : Typologie, éléments constitutifs et
description du paysage
Les éléments construits
Noyaux d’habitat comme constructions éparses sont des
constituants importants du paysage.

Témoignant de la présence de l’homme, ils revêtent une valeur


affective non négligeable dans le chef de l’observateur et
constituent, de ce fait, des points d’appel dans le paysage.

Les gabarits, les couleurs, l’ordonnancement dans l’espace des


constructions et des réseaux de communication influencent la
structure et la lisibilité du paysage.

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Séquence 2 : Typologie, éléments constitutifs et
description du paysage

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Séquence 2 : Typologie, éléments constitutifs et
description du paysage
Description et réalisation d’un croquis du paysage
Fiche méthode : décrire le paysage
Etape 1 : la localisation
Quel est le nom de l’endroit photographié ? (continent, pays, ville,
lieu et renseignement précisant la localisation)
Etape 2 : l’identification de la prise de vue
Comment a été prise la photo ? Quel cadrage ? De loin, de près?
Quel angle de vue ? Au sol, en vue aérienne oblique, en vue
aérienne?
Etape 3 : l’observation des éléments qui compose le paysage
(Je fais cette étape dans ma tête sans la mettre par écrit)
Qu’est-ce que je vois ? maisons, champs, forêts, voies de communication,
bâtiments industriels…? 40
Séquence 2 : Typologie, éléments constitutifs et
description du paysage

Etape 4 : le regroupement des différents éléments


Comment s’organise les différents éléments que je vois ?
par plan : ce qui est devant (1er plan), ce qui est derrière (2e plan,
ce qui est derrière (arrière plan)
par fonctions : fonctions économiques, fonctions politiques,
fonctions culturelles
par unité de paysage
Etape 5 : la caractéristique générale du paysage
Quel type de paysage montre cette photographie ?
urbain, rural, industriel, touristique, naturel, etc.
41
Séquence 2 : Typologie, éléments constitutifs et
description du paysage

Fiche méthode : réaliser un croquis de paysage


Etape 1 : distinguer les grands ensembles
Grace à la fiche méthode : décrire un paysage, j’ai déjà regroupe les
différents éléments qui composent le paysage (soit par plan, soit
par fonction, soit par unité de paysage).
Etape 2 : tracer les contours de ces ensembles
De façon schématique (sans trop s’attarder sur les détails), je trace
les contours de ces ensembles en respectant les proportions. Pour
cela, je peux utiliser un cadre quadrillé ou du papier calque.

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Séquence 2 : Typologie, éléments constitutifs et
description du paysage

Etape 3 : choisir une couleur pour chaque ensemble et colorier le


croquis
Attention les couleurs ne doivent pas être choisies au hasard. Ils
doivent représenter le plus fidèlement possible la réalité. Par
exemple, pour l’eau : on utilise le bleu.
Etape 4 : reporter chaque couleur et sa signification en légende
La légende permet de lire le croquis. Elle est très importante. Elle
peut éventuellement être organisée si elle comporte trop de signe.

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Séquence 2 : Typologie, éléments constitutifs et
description du paysage
Activité 2:
Consigne: En utilisant le tableau précédent, classez les composantes observée
du paysage photographié

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Séquence 2 : Typologie, éléments constitutifs et
description du paysage
Activité 3:
Consigne: À partir des photographies suivantes, mettre en évidence les
éléments significatifs d'un paysage.

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Séquence 2 : Typologie, éléments constitutifs et
description du paysage

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Séquence 3 : Objectifs, acteurs, moyens d’action
et enjeux de l’aménagement de paysage
Objectifs de l’aménagement
Il a pour objet de corriger ou d’accompagner les effets spatiaux des
activités humaines et en particulier des agents économiques.
L’espace à aménager est souvent perçu comme un espace
déséquilibré, désorganisé, mal ou peu équilibré.
L’aménagement consiste donc à réorganiser cet espace. La finalité et
le but de l’aménagement sont essentiellement la réorganisation de
l’espace.
Les objectifs que vise l’aménagement du territoire sont de plusieurs
ordres: les objectifs politiques, les objectifs économiques, les
objectifs sociaux et les objectifs environnementaux ou écologiques.

47
Séquence 3 : Objectifs, acteurs, moyens d’action
et enjeux de l’aménagement de paysage

Objectifs économiques : Il s’agit de mettre en valeur, d’organiser


l’espace national de manière à tirer les revenus les plus importants
possibles avec un minimum d’investissements. Bref, il s’agira
d’assurer la croissance économique pour un développement durable
qui prenne en compte le volet social. Ce développement durable
permet la satisfaction des générations présentes sans compromettre
celles des générations futures.

48
Séquence 3 : Objectifs, acteurs, moyens d’action
et enjeux de l’aménagement de paysage

Objectifs sociaux : Il s’agit d’assurer le bien-être et l’épanouissement


de la population. Un territoire ne doit plus être mis en valeur en vue
de sa seule exploitation, ni du seul profit mais aussi en vue de
procurer à sa population une qualité certaine d’équipements de
services, un cadre de vie valorisant. De même les préoccupations de
justice sociale devraient l’emporter sur celles d’efficacités
économiques.

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Séquence 3 : Objectifs, acteurs, moyens d’action
et enjeux de l’aménagement de paysage

Objectifs écologiques ou environnementaux : Ils sont apparus tout


récemment. L’accent est mis ici sur l’insertion des sociétés et de leur
intervention dans les milieux naturels, dans les écosystèmes fragiles
qui sont exposés à des déséquilibres dangereux parfois irréversibles.
L’aménagement vise sur le plan écologique à remédier à ces
déséquilibres, à ces excès, aux disparités provoquées par des actions
géographiques trop libres, spontanées, axées sur le profit, trop liées
à des faits de domination et d’exploitation.

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Séquence 3 : Objectifs, acteurs, moyens d’action
et enjeux de l’aménagement de paysage
Acteurs de l’aménagement
L’aménagement du territoire constitue un enjeu du pouvoir
d’importance, aussi convient-il de chercher à identifier les divers
acteurs impliqués habituellement dans l’AT. Schématiquement, on
peut distinguer 03 types principaux d’acteurs : les acteurs extra-
régionaux, les acteurs intra-régionaux, et les acteurs locaux
organisés et les populations locales.
Acteurs extrarégionaux : C’est l’ensemble des institutions qui
règlent la politique d’aménagement comprenant aussi des
organismes notamment administratifs et techniciens qui sont le
prolongement territorial en liaison avec le pouvoir central. De ces
groupes émanent la plupart des directives et des ressources de
l’aménagement. Ces acteurs ne sont pas homogènes 51
Séquence 3 : Objectifs, acteurs, moyens d’action
et enjeux de l’aménagement de paysage
On distingue :
- l’Etat ou les décideurs politiques (le pouvoir législatif, le
pouvoir exécutif, …) qui déterminent les grands objectifs et
fixent les limites du possible en AT, dans la mesure où ils
détiennent le pouvoir financier ;
- les aménagistes : Ce sont les spécialistes chargés de la mise en
œuvre de l’élaboration, de la réalisation des études, les
techniciens de la mise en œuvre du contrôle, du suivi-
évaluation. Ils jouent souvent un rôle déterminant dans toute
action d’aménagement, car fort de leur savoir, de leur savoir-
faire et compétence, ils disposent d’un pouvoir technique (ou
scientifique) incontestable qui leur confère une certaine
puissance.
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Séquence 3 : Objectifs, acteurs, moyens d’action
et enjeux de l’aménagement de paysage
Acteurs intra-régionaux : Ces acteurs se caractérisent à la fois par
leur implantation territoriale qui leur confère une certaine légitimité
c’est-à-dire une responsabilité à caractère horizontal. Et par la
relation verticale qui les relie institutionnellement au niveau global
des centres de décisions, là où s’opèrent généralement les
négociations.
Acteurs locaux organisés et les populations locales : Ce type
d’acteurs comprend par exemple les diverses associations humaines
ou sociales, locales organisées et les populations locales proprement
dites.

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Séquence 3 : Objectifs, acteurs, moyens d’action
et enjeux de l’aménagement de paysage

Moyens d’action de l’aménagement


Les moyens d’action d’une politique d’aménagement sont de
plusieurs ordres :
Les moyens humains, les moyens matériels, financiers ou techniques
et les moyens institutionnels et juridiques.
Dans le cadre de ce cours, nous insisterons sur les moyens
institutionnels et juridiques.

Ces moyens sont de deux ordres :


- moyens institutionnels à l’échelle nationale ;
- moyens institutionnels à l’échelle régionale.

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Séquence 3 : Objectifs, acteurs, moyens d’action
et enjeux de l’aménagement de paysage

Moyens institutionnels et juridiques de l’aménagement au niveau


de l’Etat au niveau central : L’aménagement nécessite une part
d’autorité. Il implique également une concertation. Ceux qui ont le
souci d’aménager pour les hommes restent persuadés que c’est par
les hommes que l’on peut y parvenir.
Le constat amer que l’on fait aujourd’hui est que chaque ministère
a l’habitude de mener ses affaires sans concertation avec les autres
ministères. Ce qui nuit à une bonne politique d’AT. Il ne peut y avoir
par exemple un aménagement rural indépendant d’un
aménagement urbain parce qu’il y a des interrelations réciproques
entre ces milieux (ou espaces).

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Séquence 3 : Objectifs, acteurs, moyens d’action
et enjeux de l’aménagement de paysage

Moyens institutionnels et juridiques de l’aménagement à l’échelon


régional : A l’échelon régional, pour que l’aménagement puisse se
faire efficacement, il est indispensable de s’appuyer sur un certain
nombre d’acteurs : cadres administratifs et techniques ; collectivités
locales, structures non gouvernementales, … qui non seulement
connaissent les possibilités et les besoins du milieu mais qui aussi
sentent les aspirations des populations.
Mais cette intervention des autorités centrales est nécessaire mais
pas suffisante. La mise en valeur d’une région ou d’un territoire doit
être faite par les habitants de la région concernée et ne peut être
menée à bien qu’avec leur propre concours. L’adhésion des
populations concernées est une nécessité impérieuse.
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Séquence 3 : Objectifs, acteurs, moyens d’action
et enjeu de l’aménagement de paysage
Enjeu d'aménagement du territoire

Un aménagement du territoire partenaire de la gestion du paysage

L'aménagement préoccupé par le développement et la préservation


des qualités environnementales du territoire constitue un
partenaire de la gestion paysagère pour deux raisons. Tout d'abord,
il se doit de répondre à l'enjeu de la gestion du paysage car celui-ci
est la dimension visible du territoire ainsi qu'une composante de
l'environnement. Ensuite, en tant qu'outil qui organise les usages du
sol, il est incontournable pour gérer le paysage qui est le reflet du
territoire et de ses mutations.

57
Séquence 3 : Objectifs, acteurs, moyens d’action
et enjeux de l’aménagement de paysage

Pour servir la gestion paysagère, l'aménagement du territoire


présente plusieurs atouts.

Premièrement, les diverses échelles de l'aménagement du territoire


(nationale, régionale, locale, etc.) sont concernées par la question
du paysage. Tant l'échelle locale à laquelle se réfléchit la
composition urbanistique, que l'échelle régionale à laquelle sont
planifiées les grandes infrastructures (autoroute, parcs éoliens,
etc.), par exemple. L'aménagement du territoire peut également
prendre en charge l'échelle de la perception du cadre de vie, du
paysage.

58
Séquence 3 : Objectifs, acteurs, moyens d’action
et enjeux de l’aménagement de paysage

Deuxièmement, du fait qu'il s'appuie sur une démarche


pluridisciplinaire, l'aménagement du territoire peut aborder la
question du paysage en intégrant les différents modes de lecture
paysagère.

Enfin, habitué aux démarches de participation et de concertation,


l'aménagement du territoire peut ainsi associer les différents
acteurs et les populations à l'élaboration et la mise en œuvre d'une
gestion paysagère, comme le promeut la Convention européenne
du Paysage.

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Séquence 3 : Objectifs, acteurs, moyens d’action
et enjeux de l’aménagement de paysage

Précisons néanmoins que le paysage ne constitue pas le seul enjeu


de l'aménagement du territoire, lequel doit également penser et
mener ses actions territoriales selon d'autres finalités et contraintes.

Si l'aménagement du territoire cherche à privilégier la compatibilité


entre les diverses fonctions territoriales, l'arbitrage peut néanmoins
aboutir à prendre des mesures sectorielles qui ne rejoignent pas les
objectifs de qualité paysagère définis pour un lieu particulier. Il s'agit
alors d'en limiter les incidences paysagères.

60
.
Séquence 4 : Travaux d’aménagements ou
application
Etapes possibles de l’aménagement d’un paysage
La clé du succès pour concevoir un aménagement paysager à faire
rêver ?
Faire un plan d'aménagement paysager, bien sûr. Avant de réaliser
une plate-bande, il demeure indispensable d'avoir un bon plan... en
tête et sur le papier.
Mais comment procéder ? Et surtout, par où commencer ? Il n'est
nul besoin d'être un expert en dessin pour tracer la silhouette de
votre plate-bande tant désirée. Il suffit de suivre un ordre logique.
En quatre étapes simples, voici comment une plate-bande, tout
comme un jardin entier, prend forme.

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Séquence 4 : Travaux d’aménagements ou
application
Étape 1 : Tracez le plan d'aménagement paysager de base, aussi
appelé le plan d'implantation. Mettez-y toutes les structures
permanentes comme la maison, les sentiers, la piscine ou la cabane
de jardin. Au besoin, faites des photocopies de ce plan afin de
pouvoir développer différentes idées.
Étape 2 : Ajoutez le contour de la plate-bande, les murets ou les
sentiers. Ici, concentrez-vous sur la forme et l'aspect pratique.
Pensez à la circulation, à la tonte de la pelouse ainsi qu'à l'accès à
l'eau ou à l'électricité. Créez des formes qui sont en lien avec
l'allure générale de la maison et du jardin. Explorez différentes
possibilités.

62
Séquence 4 : Travaux d’aménagements ou
application

Étape 3 : Implantez les arbres, les conifères et les arbustes selon


votre plan d'aménagement paysager. Commencez par les plantes les
plus volumineuses. Afin d'éviter les mauvaises surprises, assurez-
vous de vous informer au préalable sur la taille adulte des végétaux
avant d'arrêter votre choix.
Étape 4 : Toujours en vous fiant sur votre plan d'aménagement
paysager, placez les plantes vivaces, en veillant à laisser des espaces
de terre libres pour la plantation d'annuelles. Bien sûr, choisissez les
plantes vivaces en fonction des conditions de sol, d'ensoleillement
et de rusticités existantes.

63
Séquence 4 : Travaux d’aménagements ou
application

Toutefois, tenez aussi compte de la couleur et de la période de


floraison. Comme la plupart des vivaces ne sont pas toujours en
fleurs, considérez également la couleur et la texture de leur feuillage
de manière à profiter d'un jardin attrayant à longueur d'année.
Quant aux annuelles, elles permettent d'introduire un peu de
changement et d'apporter une touche de couleur en tout temps
grâce à la présence de fleurs en continu.
En suivant votre plan d'aménagement paysager à la lettre, vous
éviterez ainsi les mauvaises surprises et vous obtiendrez les résultats
que vous souhaitez.

Travaux en atelier
64
La symétrie et la géométrie sont la base du jardin français. Les plantes sont taillées pour offrir
des formes parfaites. Ces jardins sont faits pour être vus dans leur ensemble, généralement à
partir d’un balcon ou d’une terrasse en particulier. Superbes, ils demandent toutefois
beaucoup d’entretien puisque chaque plante et chaque fleur ont leur place précise et que la
coupe se doit d’être élégante en tout temps.
65
Ces jardins incluent des plates-bandes débordant généreusement sur des sentiers, des
points d’eau et des bancs pour que les promeneurs puissent se reposer. Ce style est
reconnu pour ses arrangements de plantes vivaces disposées pour former des masses de
couleurs.
66
Conclusion
Face à une multitude de définitions scientifiques trop souvent
spécifiques du paysage et devant la demande politique et sociale
d'une gestion paysagère démocratique, le concept de paysage tel
que nous l'avons défini tient une double position en aménagement
du territoire. Il est tantôt un objet commun à aménager, tantôt un
support de discussion et de visualisation des problèmes (Guisepelli
et al., 2005).

Il est donc aussi bien un des enjeux de l'aménagement du


territoire dont les caractéristiques s'accordent à l'élaboration d'une
politique de gestion respectueuse des divers regards paysagers
existants qu'un instrument d'interpellation et de sensibilisation des
différents acteurs du territoire sur la question de son aménagement,
contribuant à l'élaboration d'une gestion concertée du territoire.
67
Bibliographie indicative

Antrop M., 1997. The concept of traditional landscapes as a base for landscape
evaluation and planning. The example of Flanders Region. Landscape Urban Plann., 38,
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Bibliographie indicative

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Bibliographie indicative

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71
FIN
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