Analyse - Debussy

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Prélude à l’après -midi de Faune

De Claude Debussy
Ko Leesak

Claude Debussy est né le 22 août à Saint Germain-Laye, France. Il était le fils le


plus âgé, et il avait quatre frères et sœurs. La famille n'était pas riche et son père a souvent
changé de travail et a déménagé. Au cours de plusieurs déménagement, il a rencontré le
poète Verlaine et Claude a été reconnu comme musicien par sa femme Mauté. Mauté, un
amateur mais une pianiste remarquable, a donné des cours de piano gratuitement, et en
1872, Claude a été admis au Conservatoire de Musique de Paris (10 ans), et son intérêt s'est
déplacé du piano à la composition. Les chansons de Debussy sont très inspirées des poèmes
de Verlaine. Avec le temps, sa dévotion à Verlaine a été l'occasion d'entrer en contact avec
les hommes littéraires symboliques, et de nouveau il a assisté au «Rassemblement du mardi
soir» de Mallarmè. Claude a été conçu à partir de "l’après -midi de Faune" de Mallarmé et
l'a achevé en 1894 (32 ans), et le première concert a été très populaire. Ce chef-d'œuvre
intemporel devait apporter une grande confiance dans la réalisation de l'opéra
"Pelléas et Mélisande",que Debussy avait déjà envisagé comme une décision de son propre
vocabulaire qu’il explorait depuis longtemps.
Debussy prévoyait d'utiliser "l’après -midi de Faune" dans la musique et préparait une
trilogie de prélude, d'intermède et de chanson de fin. Cependant, seul ce prélude a été
effectivement composé, et les deux autres se sont terminés sans pouvoir écrire. En effet, si
vous pensez musicalement, ce prélude a suffi à lui seul à exprimer le poème de «l’après -
midi de Faune».
Par un après-midi d'été chaud et somnolent, Faune, qui dormait depuis un moment à l'ombre boisée, se réveille
et joue tranquillement de la flûte de roseau. Toujours en train de rêver, il pense à une fée jouant au bord de l'eau
et éprouve de l'amour pour l'illusion, alors il essaie d'attraper une fée. L'illusion disparaît, mais la passion du fan
va plus loin au-delà du monde de la fantaisie, et finit par embrasser Vénus, la déesse de l'amour ... Mais bientôt
toutes les illusions disparaissent. Faune est à nouveau allongé sur le sable d'humeur somnolente, endormi dans
le parfum frais de la saison estivale ...

L'organisation d’orchestre est une organisation élargie à deux tuyaux (doublement), et la


harpe est effectivement utilisée. La chanson se présente essentiellement sous la forme
ternaire, mais cela donne une sensation très libre. Tout d'abord, la flûte non accompagnée
joue une mélodie fantastique imitant la flûte de roseau par Faune.

*Flûte solo imitant le jeu de la flûte de roseau par Faune


Par la suite, un nouveau sujet apparaît comme un hautbois, et les cordes reçoit et continue.

*Nouveau sujet apparaît comme un hautbois, accompagné d'instruments à cordes.

Ce thème est répété encore et encore, et accompagné de changements subtils, reflétant la


hauteur de la passion fantastique de Faune. Avant que la chanson n'atteigne un point
culminant au milieu, et le thème rappelant la sensualité douce et blasphématoire de Vénus
apparaît pour la première fois dans la fenêtre en bois.

*Un thème qui rappelle la joie sensuelle douce et blasphématoire de Vénus(par Flute, Hautbois, cor d’anglais et Clarinette)

Encore une fois, les cordes prennent le dessus, et la mélodie apparaît comme une corde
dans le hautbois à l'avant, et le basson, la clarinette et la flûte prennent le relais et
disparaissent progressivement. Après cela, le thème de la flûte à anche au début du chant
est reproduit sur l'arpège de la harpe et passe à la troisième partie. Ce thème est joué en
alternance avec la mélodie de la couronne en bois insérée de manière fantaisiste et exprime
ensuite l'ensemble du tableau d'une manière nouvelle.

* La mélodie du bois insérée de manière fantaisiste


Avec la reproduction du thème de la flûte de roseau, la mélodie se transforme en une
sensation de somnolence derrière l'illusion, et enfin, l'harmonie du cor accompagné du son
descendant de la harpe exprime de manière exquise le vide (la vanité), et se termine
tranquillement, rappelant un sommeil de Faune.

Debussy a déclaré dans le commentaire de cette pièce lors du première concert (création)
du [Prélude de l'après-midi]: «J'ai librement exprimé les poèmes de Stephane Mallarmé
dans les peintures. L'ensemble du poème n'a pas été couvert en détail, mais comme arrière-
plan, les divers désirs et rêves de la poésie ont été dessinés dans l'air errant dans la chaleur
de l'après-midi. La fée a peur et s'enfuit, et l'éventail s'endort bombé dans un rêve que tout
devient sien dans la nature ordinaire. L'orchestre méticuleux et exquis de Debussy dépeint
une scène sensuelle et mystérieuse se déroulant dans le fantasme de Faune. La chanson suit
généralement le contenu du poème, mais plutôt qu'une explication détaillée, elle exprime
librement un rêve fantastique et sensuel qui est difficile à capturer car il est vague, et si
faiblement félicité.

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