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Études Sur Le Gouvernement de (... ) Javary Albert-Henri bpt6k5788588f
Études Sur Le Gouvernement de (... ) Javary Albert-Henri bpt6k5788588f
DE L'ALGÉRIE.
PARIS. —TYP DE H. CARION, PÈRE, RUE RICHER, 20,
ÉTUDES
SUR LE
GOUVERNEMENT MILITAIRE
DE
Par A. JAVARY,
CAPITAINE AU 2e ZOUAVE.
PARIS
LIBRAIRIE MILITAIRE, MARITIME & POLYTECHNIQUE
De J. CORRÉARD,
Libraire-éditeur et libraire-commissionnaire,
RUE CHRISTINE-DAUPHINE,I. PRÈS LE PONT-NEUF,
1855
INTRODUCTION.
CHAPITRE I«.
CHAPITRE II.
De la colonisation lire.
CHAPITRE III.
de l'État.
nuelle de 9,000,000, pour les neuf autres à la charge
.
GOUVERNEMENT MILITAIRE
DE L'ALGERIE.
50 GOUVERNEMENT MILITAIRE
CHAPITRE IV.
Éléments sociaux.
Élément politique.
CHAPITRE V.
5
Sous la direction et dans chaque circonscription
est placé un agha, chargé spécialement du com-
mandement et dé l'emploi de la force publique.
Mais l'administration civile et politique de chaque
tribu est au caïd qui la représente vis-à-vis du kha-
lifa et dans ses rapports avec l'autorité supérieure.
Voilà quels sont nos agents dans l'ordre politique
DE L'ALGÉRIE,
66 GOUVERNEMENT MILITAIRE
6
En effet, à la disparution d'Abd-el-Kader de la
scène politique a succédé une période toute de créa-
tion : non pas que nous ayons à opérer sur une ta-
ble rase, mais en conservant les ressources exis-
tantes, à leur assurer une administration qui eu
préparera de nouvelles et dirigera le pays dans une
voie de progrès inconnue, et impossible avant notre
DE L'ALGÉRIE.
82 GOUVERNEMENT MILITAIRE
CHAPITRE VI
et de leurmoralité.
nées de service, des garanties de leur dévouement
Établissement progressif du
corps chargé de l'administration des
affaires arabes.
CHAPITRE VII.
CHAPITRE VIII.
COLONISATION INDIGÈNE.
perdu.
ter contre l'agression violente, mais portée à l'ex-
pansion pour reprendre par le travail une partie de
ce qu'elle a
Môme où elle n'a pu se conserver compacte, cette
race, pauvre parce qu'elle préfère une vie de priva-
tions à une servitude humiliante dans les plaines
qu'elle a sous les yeux, ne doit voir que des enne-
mis dans tous ceux qui occupent nécessairement
le pays. Elle serait pour notre domination un danger
permanent, si nous ne songions à faire droit à sa
juste ambition en lui donnant les facilités de s'é-
tendre, en lui assurant là protection pour son tra-
vail, nous l'associons en quelque sorte à nôtre
conquête en l'intéressant dans notre colonisation,
Nous exploiterons ainsi ses tendances naturelles ;
nous recruterons sans frais des colons laborieux et
DE L'ALGÉRIE. 145
acclimatés; nous égaliserons la densité de la popu-
lation, dont l'accumulation dans les montagnes en
rend une partie improductive, misérable et acces-
sible à toutes les suggestions mauvaises; nous au-
rons introduit dans la société arabe un élément de
division et peut-être un allié pour notre colonie.
Pour arriver à ce dernier résultat, il faudra ne
les faire relever que de l'administration française
qui, en définitive, les aura établis et aura le plus
grand intérêt à les protéger même comme colons
partiaires des Arabes ; il sera sage de les détacher
complètement de leurs frères restés dans la mon-
tagne, enfin de ne leur accorder rien qu'en raison
de leur travail en leur stipulant des immunités tem-
poraires pour les terres réellement défrichées et
complantées et pour travaux exécutés.
Quant à la possibilité de les recruter, je crois
que la misère, le surcroît de population, les dissen-
sions intestines interminables en donneront mille
occasions. D'ailleurs, en ouvrant les yeux autour
de nous, nous verrons bien des exemples de ce
genre, soit qu'ils se soient produits spontanément
ou qu'ils aient été déterminés par le gouvernement
turc, qui, à plusieurs époques, a transplanté des
tribus entières. Les fermes et les plantations de la
Metidja et des environs des villes sont l'exemple
du premier cas; le territoire de Guelma donne
l'exemple du second aussi bien que la population du
vieil Arzeu, composée de familles recrutées parmi la
:
DÉ L'ALGÉRIE. 10
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tribu de Bettioua, du Rif marocain. On m'a rap-
porté que peu de temps avant la prise d'Alger, le
bey d'Oran voyant l'abandon où les Béni-Amer
laissaient leurs magnifiques terrains arrosés d'Had-
jid-Roum et de Tallout, avait juré de les leur retirer
pour y établir la tribu des Righa de Miliana que la
misère rendait dangereux.
La race kabyle ne serait pas la seule qui nous
fournirait des colons indigènes ; nous avons vu que
les populations des ksours, qui sont constamment
dans nos villes à la recherche du travail et qui,
dans nos tribus, exploitent bien des industries né-
gligées par les Arabes, pourraient aussi bien être
associées à leurs travaux.
CHAPITRE IX.
Tell.
Zone maritime.
Hauts plateaux.
Désert.
12
ennemies ou d'origines différentes, surtout aux con-
lins du pays arabe et du pays kabyle et sur les fron-
tières de Tunis et du Maroc, s'étendent d'immenses
DE L'ALGÉRIE.
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A. JAVARY
Capitaine au 2° Zouaves.
Introduction. . ,
Chapitre 1er. — Vues de M. le maréchal Bugeaud sur la question
. 3
de l'Algérie 8
Chapitre II. —Etude critique sur la question de colonisation. 16
. .
Chapitre III. — Tableau particulier de l'établissement de la coloni-
sation. 55
Chapitre IV.— Conttitution politique de la société en Algérie.
. .
O
Chapitre V. — Etude critique de l'État actuel de l'administration
des indigènes 62
Chapitre VI. — Plan de l'organisation administrative et sou pro-
gramme 84