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MISE EN PLACE DES CENTRES DE SANTÉ ET DE SERVICES SOCIAUX SECTION 8 – DOCUMENT 8.1
OUTILS DE GESTION DE L’ASSOCIATION DES CLSC ET DES CHSLD DU QUÉBEC JANVIER 2005
La détermination d’une nouvelle
structure organisationnelle :
des enjeux liés à l’organisation
clinique
Janvier 2005
Association des CLSC et des CHSLD du Québec
1801, boul. de Maisonneuve Ouest, bureau 600
Montréal (Québec) H3H 1J9
Téléphone : (514) 931-1448
Télécopieur : (514) 931-9577
1. INTRODUCTION .................................................................................................................1
3. CONCEPTS .......................................................................................................................1
7. CONCLUSION ..................................................................................................................21
ANNEXE A ............................................................................................................................23
BIBLIOGRAPHIE ....................................................................................................................27
1. Introduction
Le projet organisationnel des centres de santé et de services sociaux (CSSS) englobe deux
démarches d’envergure : le projet d’organisation clinique des services et le plan d’organisation qui
inclut la détermination de la structure organisationnelle. Dans cette foulée, les acteurs de
l’établissement sont appelés à réfléchir à la mission ainsi qu’à la vision, aux valeurs, à la philosophie
et aux principes de gestion. De plus, les leaders auront à choisir une structure organisationnelle qui
devra logiquement découler de ces réflexions et venir appuyer l’organisation clinique et
administrative des services.
Pour éviter la redondance des sujets déjà traités dans les autres sections de ce guide, nous faisons
le choix de limiter la liste de ces enjeux aux aspects liés à l’organisation clinique des services. Pour
l’organisation administrative, nous vous référons au document « La création des CSSS et les
conditions applicables au personnel d’encadrement », à la section 11.3 de ce guide.
De plus, on ne traitera pas ici de la démarche à suivre pour l’élaboration du plan et de la structure
d’organisation. Une telle démarche est proposée dans un document de l’Association des hôpitaux
du Québec (AHQ) intitulé « Le projet organisationnel ». On peut le consulter sur le site Web de
l’AHQ.
Notons, enfin, que nous avons choisi de ne pas privilégier des modèles d’organigrammes ou de
structures, étant donné la diversité et les différences importantes entre les CSSS. Nous présentons,
à l’annexe A, les principaux types de structure organisationnelle qu’on trouve dans
la littérature sur les organisations. Enfin, quelques situations fictives accompagnées
d’organigrammes sont présentées à la section 6 de ce document et servent uniquement à illustrer
les propos tenus.
3. Concepts
Il apparaît pertinent, d’une part, de distinguer d’entrée de jeu les termes « plan d’organisation »,
« structure organisationnelle » et « organigramme », et de rappeler la définition qui sous-tend
l’expression « projet d’organisation clinique des services ».
Plan d’organisation
Le plan d’organisation comprend l’énoncé de la mission de l’établissement, sa vision, des
indications sur la nature des services offerts, sur les philosophies d’intervention, les principes de
gestion, la présentation de la structure organisationnelle et l’organigramme (AHQ, 2004).
Organigramme
L’organigramme est un reflet de la structure organisationnelle. Elle présente l’articulation des
statuts, des liens d’autorité et des liens fonctionnels, des rôles, des responsabilités et des voies de
communication (Côté et al., 1994).
« Le projet clinique du réseau local de services réfère à une démarche visant à répondre aux
besoins de santé et de bien-être de la population du territoire à partir de divers modes de
dispensation de services adaptés à la réalité locale. Les services doivent être articulés les uns aux
autres et englober l’ensemble des interventions relatives à la promotion, la prévention, le traitement,
le suivi, la réadaptation, le soutien à l’intégration sociale et le soutien en fin de vie.
Le projet clinique doit tenir compte du rôle et des responsabilités des acteurs sectoriels et
intersectoriels, du potentiel de contribution des divers acteurs. Le projet clinique suppose que les
divers interlocuteurs se rendent imputables des services qu’ils offrent aux individus et à la
population et des ressources mises à leur disposition1. »
Pour les CSSS, « la structure variera certainement d’une instance à l’autre en fonction de la gamme
des services offerts, des caractéristiques de la population de référence, de la configuration du
territoire, du nombre de sites, du volume d’activités2 ».
1 Ministère de la Santé et des Services sociaux. Guide à l’implantation du projet clinique (document de consultation), Direction générale de la
coordination, juillet 2004, p. 10.
2 Association des hôpitaux du Québec. Guide d’implantation des centres de santé et de services sociaux, vol. 2, section 7, Montréal, 2004.
Tous sont appelés à revoir leur organisation à la lumière des objectifs visés par cette réforme.
Ces collaborations nouvelles ou améliorées entre des équipes de travail sont au cœur des
changements souhaités. La création de mécanismes de liaison et d’intégration (ex. : guichet unique,
gestionnaire de cas, échange d’informations cliniques, suivi systématique de clientèles) et les
approches d’intervention (ex. : interdisciplinaire, en réseau) sont des moyens pour favoriser ces
collaborations. Quant à la structure organisationnelle, elle doit favoriser les nouvelles façons de
travailler et éviter de constituer un obstacle.
Toutefois, quelle que soit la structure choisie, on ne pourra complètement éviter la création de
cloisons qu’on voudrait bien les plus perméables possible. Une des conditions de succès réside
dans le choix des gestionnaires qui détiennent les compétences et les habiletés pour amorcer et
assurer le changement en dirigeant les équipes vers l’atteinte d’objectifs d’intégration et de qualité
des services. Les dirigeants doivent aussi composer avec les personnes en place dans les
organisations. Pour certaines d’entre elles, de nouvelles habiletés et compétences seront à
développer pour faire face aux défis de la nouvelle organisation.
Enfin, quels que soient les choix réalisés à la suite de l’élaboration du plan d’organisation et du
projet d’organisation clinique des services, la structure doit être vue comme un moyen qui facilite la
réalisation des finalités de l’organisation. De plus, elle pourra être modifiée de manière à s’adapter
aux changements, notamment après des innovations technologiques ou l’introduction de nouvelles
pratiques cliniques. Les dirigeants peuvent choisir de modifier la structure de façon graduelle selon
l’évaluation de la situation qui prévaut dans chacun des centres. La structure organisationnelle, en
ce sens, est considérée comme une composante évolutive du plan d’organisation.
D’autre part, selon l’ampleur du projet d’organisation clinique des services, les dirigeants peuvent
choisir de désigner un chargé de projet, et ce, pendant toute la phase transitoire. En vue de mener à
terme le projet, ils auront de plus à mettre en place les conditions pour faire participer aux comités
les différents acteurs clés de l’organisation.
Certaines décisions concernant la structure d’encadrement devront être prises afin d’assurer la
transition de manière à mobiliser et à faire participer les cadres au projet d’organisation clinique et
assurer ainsi la dispensation des services. Nous nous reportons notamment à des décisions quant
aux choix des gestionnaires, aux rôles qui leur seront attribués, aux limites d’action accordées
durant la phase de transition. Mentionnons que ces décisions ne concernent pas l’ensemble des
postes de cadres de l’organisation.
Pour des CSSS de plus petite taille ou qui sont issus d’une fusion d’un nombre restreint
d’établissements, ainsi que pour les CSSS fusionnés avant la loi 25, on peut questionner la
nécessité d’une structure de transition. Dans ces cas, on pourrait en effet envisager de fonctionner
avec la ou les structures actuelles. Par exemple, pour un CSSS issu de la fusion de deux
établissements, un dirigeant peut choisir de faire participer au comité de direction les cadres
supérieurs des deux organisations, et ce, pendant toute la période de transition.
Une fois que les dirigeants des CSSS ont convenu de la nécessité de créer une structure de
transition, nous croyons que deux options sont possibles : le statu quo avec la mise en place d’une
structure transitoire et temporaire pendant toute la période du projet, ou encore la détermination de
l’encadrement supérieur en début de parcours par la nomination des cadres supérieurs dans des
postes spécifiques. Ces choix représentent les premiers jalons d’une structure organisationnelle
évolutive.
Quelle que soit l’option, les leaders de l’organisation auront à inventorier les différents services de
l’organisation et connaître le portrait de l’ensemble de ses composantes. Ils devront aussi répondre
aux questions suivantes.
Donne plus de latitude et de temps avant Maintien d’un climat d’incertitude sur une
de choisir la structure organisationnelle longue période chez le personnel
liée à l’organisation clinique. d’encadrement supérieur et intermédiaire
du secteur clinique.
Permet aux cadres déjà en place de voir
évoluer la nouvelle organisation et Les cadres doivent composer avec leur
d’évaluer quelle position dans statut temporaire et une marge de
l’organisation pourrait s’avérer la plus manœuvre possiblement plus limitée.
appropriée pour eux.
Pour le directeur général, le choix des
Permet au nouveau directeur général personnes qui seront dégagées pour
de prendre le temps de mieux connaître participer au projet d’organisation clinique
le personnel d’encadrement du secteur des services ou encore celles à qui on
clinique et d’être éventuellement plus attribuera des mandats est une opération
objectif dans son choix de candidat. délicate qui peut avoir un impact sur la
motivation des autres cadres non choisis
à cette étape.
Une fois le directeur général en poste, cette option implique de déterminer, avant même le projet
d’organisation clinique des services ou en début de parcours, la structure d’encadrement supérieur
clinique ainsi que la nomination des personnes à ces postes. Pour l’encadrement intermédiaire, le
processus pourrait être complété à la fin de la démarche d’organisation clinique des services.
Choisir cette avenue suppose de réfléchir dès le départ aux fondements de la structure
organisationnelle. Par exemple, va-t-on créer des directorats par missions, par programmes, par
départements cliniques ? Nous verrons plus loin les différentes options possibles à cet égard.
On peut aussi imaginer, dans une optique de structure en évolution, que cette détermination de
l’encadrement supérieur pourrait devoir être modifiée dans un horizon plutôt court afin de faire face
aux priorités mises de l’avant par le projet d’organisation clinique des services.
Nous présentons ici quatre options possibles dans le choix des fondements d’une structure
organisationnelle. D’autres auraient pu être développées. De même que certains fondements
peuvent aussi se juxtaposer et présenter une structure de type hybride. L’objectif n’est pas de
faire l’inventaire des possibilités, mais plutôt de contribuer aux réflexions en cours. Un aspect
commun à l’ensemble des options étudiées concerne l’importance de prévoir un responsable de
site pour chacune des installations du CSSS. Il s’agit de mesures relevées par les gestionnaires
avec expérience dans des établissements aux sites multiples. Pour plus d’informations sur ce
sujet nous vous renvoyons au document « Le projet organisationnel » présenté sur le site Web de
l’AHQ. Enfin, pour chacune des options, nous présentons, à titre d’illustration, des situations
fictives accompagnées d’un organigramme. Notons que ces brèves situations cherchent à faciliter
la compréhension des propos tenus et n’ont pas la prétention de refléter la complexité des
organisations.
8.1 ¨ LA DÉTERMINATION D’UNE NOUVELLE STRUCTURE ORGANISATIONNELLE :
DES ENJEUX LIÉS À L’ORGANISATION CLINIQUE - PAGE 6
JANVIER 2005
Il faut noter que les trois premières options proposent des fondements où prédominent une
structure hiérarchique traditionnelle. Toutefois, nous avons ajouté à ces fondements la présence
de mécanismes de liaison et d’intégration. Ces mécanismes sont, pour plusieurs d’entre eux, des
modes de gestion matricielle dans le sens qu’ils sont les premiers pas vers l’émergence d’une
structure matricielle. La dernière option propose la structure matricielle élaborée et formalisée.
Cette évolution est décrite par Mintzberg : « Les mécanismes de liaison se rapportent à toute une
série de mécanismes utilisés pour encourager l’ajustement mutuel à l’intérieur et entre les unités.
Ils vont des postes de liaison en passant par les groupes de projets et comités permanents et les
managers intégrateurs pour se développer finalement totalement dans les structures
matricielles3. »
OPTION 1 : Choisir une structure organisationnelle basée sur les missions d’établissement
avec la création de mécanismes d’intégration et de liaison
Prenons comme hypothèse qu’avec les amendements qui seront apportés à la Loi sur les
services de santé et services sociaux les missions d’établissement seront maintenues telles
qu’elles existent actuellement. Cette hypothèse questionne la place à donner aux missions
d’établissement dans la structure des organisations. En effet, certains considèrent plutôt
contradictoire de maintenir les missions, car il a été souvent dit que ces dernières étaient
responsables, du moins en partie, du fonctionnement appelé « en silo » qu’on tente de corriger
par cette réforme. D’autres voient que cette hypothèse confirme le caractère multivocationnel des
CSSS et réaffirme la présence, à l’intérieur de ces organisations, de logiques différentes de
fonctionnement et que l’existence d’une seule ligne de direction appuyée par un conseil
d’administration unique est un levier suffisant qui permettra aux différentes composantes du
système de mieux travailler en collaboration.
Nous présentons une illustration de la première option par une situation fictive.
Après avoir complété les démarches d’élaboration du plan d’organisation et du projet d’organisation
clinique, le Centre de santé et de services sociaux « W », établissement fusionné depuis cinq ans, a
choisi de conserver une structure où l’on trouve des missions CLSC, CHSLD et CH avec un cadre
supérieur responsable pour chacune des missions. Considérés comme les « champions » de leur
mission, ces cadres ont été choisis pour leurs capacités à travailler en équipe et leur engagement
envers l’intégration des services. D’ailleurs, l’établissement s’est doté de mécanismes d’intégration et
de liaison, notamment un comité sur l‘intégration des services composé de cadres supérieurs et
intermédiaires et de quelques professionnels. Ce comité relève de la direction générale.
Lors de l’étape « diagnostic » du projet d’organisation clinique des services, des clientèles prioritaires
nécessitant une meilleure coordination de services ont été identifiées : les personnes en perte
d’autonomie (PPA), les personnes aux prises avec certaines maladies chroniques et les personnes
présentant un trouble mental sévère et persistant. Les fonctions de gestionnaires de cas déjà en
place pour les personnes en perte d’autonomie ont été développées pour les autres clientèles
prioritaires.
À titre d’exemple, le cadre responsable entre autres de l’équipe de gestionnaires de cas pour la
clientèle aux prises avec une ou des maladies chroniques participe, tout en relevant du directeur de
la mission CH, au comité d’intégration des services avec les autres collègues qui ont le même type
de responsabilités. Le comité s’est fixé des objectifs mesurables d’intégration des services et s’est
donné le mandat de suivre l’évolution de leur performance à partir d’indicateurs de résultats. N’étant
pas organisé sur la base des programmes-services, et de manière à faciliter la reddition de comptes,
le comité a clairement identifié, pour chacune des missions, les services selon la nomenclature des
programmes-services du ministère.
ORGANIGRAMME DU CSSS « W »
(présentation partielle)
Conseil d’administration
Comité sur
Direction générale l’intégration des
services
Partenaires du
réseau local
N.B. Les pointillés dans l’organigramme signifient que d’autres sections ne sont pas présentées, elles ne
sont pas nécessaires à l’illustration du présent cas.
Permet aux équipes de retrouver leurs Peut créer une situation d’inertie où les
repères habituels en conservant le équipes de travail ne voient pas la
sentiment d’appartenance à leur mission. nécessité de changement.
OPTION 2 : Choisir une structure organisationnelle basée sur les programmes-services avec
la création de mécanismes d’intégration et de liaison
Le MSSS a créé la notion de programme-services qui permet le découpage des services et des
activités en sous-ensembles qui doivent répondre à des besoins spécifiques. À la différence du
concept de programme-clientèle, une même personne peut avoir recours à plus d’un programme-
services. Les programmes-services ont d’abord été conçus pour des fins d’allocation budgétaire. De
plus, en lien avec les ententes de gestion conclues entre le CSSS et l’agence régionale, ils servent
de cadre de référence pour la reddition de comptes tant sur le plan financier que clinique.
Autre aspect important, les programmes-services regroupent les services de première, deuxième et
troisième ligne ainsi que les activités d’établissements de mission différente. Cette notion de
programme-services est née à la même période que l’annonce de la réforme du réseau instaurée
par le projet de loi 25. Pour des informations supplémentaires, voir la fiche sur le concept de
programme-services dans la section 3.4 de ce guide.
Il est donc important de souligner que les programmes-services ne constituent pas une finalité de la
réforme mais bien un moyen possible de rencontrer les objectifs de celle-ci.
Le Centre de santé et de services sociaux « X », situé en milieu urbain, est issu de la fusion de
trois CLSC et de quatre CHSLD. Ce centre doit aussi établir des corridors de services avec
deux centres hospitaliers. La structure choisie s’appuie sur la notion de programme-services.
Lors de la démarche du projet d’organisation clinique des services, des regroupements de
programmes-services ont été déterminés et des cadres supérieurs ont été nommés : 1)
personnes en perte d’autonomie liée au vieillissement ; 2) santé physique et déficience
physique ; 3) services généraux, santé publique et dépendance ; 4) santé mentale, jeunes en
difficulté, déficience intellectuelle et TED. Certains cadres intermédiaires ou supérieurs ont été
désignés comme responsables de site, car le CSSS comprend douze installations.
Lors de l’identification des cibles cliniques prioritaires du projet d’organisation clinique des
services, il a été démontré par les membres des différentes tables de travail, notamment par
les partenaires des hôpitaux, que la clientèle aux prises avec une ou plusieurs maladies
chroniques effectue des visites à répétition aux urgences et nécessite de multiples
hospitalisations. De plus, l’amélioration de l’accessibilité aux services médicaux de première
ligne a été jugée prioritaire. Le directeur responsable du programme-services santé physique a
le mandat de créer un réseau de services intégrés pour les personnes avec maladies
chroniques. Des infirmières de liaison relevant du programme-services santé physique ont été
désignées en milieu hospitalier pour orienter adéquatement la clientèle. Une gestion de projet
est mise en place pour l’implantation étendue de suivis systématiques de clientèles tant pour
les professionnels de première ligne en établissement que pour ceux œuvrant en cabinet privé
ou en groupe de médecine de famille (GMF).
ORGANIGRAMME DU CSSS « X »
(présentation partielle)
Conseil d’administration
Direction générale
Cadre
intermédiaire
secteur Sud et
responsable de
site*
Cadre intermédiaire
réseau maladies Cadre intermédiaire
chroniques réseau ambulatoire
services de première
ligne
* Cadre qui cumule deux responsabilités : équipes PPALV du secteur Sud et responsable d’un site avec une autorité
fonctionnelle sur les employés du site relevant d’autres directions.
N.B. Les pointillés dans l’organigramme signifient que d’autres sections ne sont pas présentées, elles ne sont pas
nécessaires à l’illustration du présent cas.
Les programmes-clientèles sont en général définis de cinq façons et peuvent, à l’intérieur d’une
organisation, combiner plus d’une approche (Leatt et al., 1994) :
Des établissements de santé et de services sociaux au Québec ont implanté des structures basées
sur les programmes-clientèles. Mentionnons, à titre d’exemple, les CLSC qui se sont dotés de
programmes qui mettent à contribution des équipes interdisciplinaires pour offrir des services à des
clientèles ciblées telles que famille-enfance-jeunesse ou des programmes déterminés selon le mode
de dispensation comme le soutien à domicile.
En centre hospitalier, on peut dégager une structuration classique des programmes, soit :
médecine, chirurgie, personnes âgées, santé mentale et parent-enfant. Toutefois, chaque hôpital a
adapté cette structure en fonction de sa taille, de sa vocation, de ses cadres d’expertises et de ses
spécialités locales (AHQ, 2000). L’expérience de la gestion par programme-clientèle en milieu
hospitalier part d’une volonté de mettre le patient au centre des préoccupations. Traditionnellement,
dans l’hôpital, chaque fonction, profession ou spécialité médicale est généralement regroupée au
sein d’une direction qui a pour objet d’allouer et de coordonner les ressources dans le respect de
l’identité professionnelle de ses membres, rendant difficile l’implantation d’une logique de
coopération entre les groupes de spécialistes et renforçant la différenciation au dépend de
l’intégration. Les difficultés de coordination sont nombreuses et on tente de les résoudre en
multipliant les règles et procédures. Le patient finit souvent par passer au second plan. Le travail au
sein de programmes-clientèles se veut donc une réponse alternative (Verreault et Gaudreau, 2004).
Pour plus d’informations sur l’approche programme-clientèle, voir la section 3.4 de notre guide :
« Mise en place des centres de santé et de services sociaux - outils de gestion ».
Le Centre de santé et de services sociaux « Y » est issu de la fusion d’un CH et de trois CLSC-
CHSLD. Pendant la démarche du projet d’organisation clinique des services, le comité de
pilotage avait identifié, en collaboration avec différentes tables de travail, une série de critères
pour le regroupement des clientèles. Parmi les critères établis, se trouvaient les niveaux
d’intégration souhaités selon les profils de clientèles. Par exemple, toutes les clientèles qui
nécessitent un niveau élevé de coordination (niveau 3 : coordination collective) ont été
sélectionnées pour constituer un programme-clientèle. L’analyse a été complétée à partir de
travaux sur le cheminement des clientèles. Un consensus s’est installé pour sept
regroupements de clientèles qui sont devenus les programmes-clientèles. Pour certains, une
approche de cogestion (médecin et clinico-administratif) a été établie. Selon la taille des
programmes, un programme ou un regroupement de programmes est passé sous la
responsabilité d’un cadre supérieur. Certains services particuliers (ex. : la radiologie ou les
laboratoires qui offrent des services à plusieurs programmes) n’ont pas été intégrés dans la
structure par programmes-clientèles. Les directions de soins infirmiers et des services
professionnels assument, en plus des responsabilités que leur incombe la loi, des fonctions
conseils à la direction générale. Enfin, un nouveau poste de directeur-conseil pour les services
psychosociaux et de réadaptation a été développé.
Des mécanismes d’intégration et de liaison ont été prévus, entre autres on a créé un poste
d’agent de liaison pour chaque programme-clientèle. Cette personne a la responsabilité de voir
à ce que la collaboration soit la plus opérationnelle possible entre les différents programmes-
clientèles. Elle fait de plus le lien avec les partenaires du réseau de la santé et des services
sociaux et les partenaires du réseau local.
ORGANIGRAMME DU CSSS « Y »
(présentation partielle)
Conseil d’administration
Direction générale
DSI*
DSP*
DS*
psychosociaux et
de réadaptation
Département
de radiologie
Agent de liaison
Partenaires
* Ces postes auraient aussi pu être présentés de manière transversale aux directions-programmes pour
illustrer leurs responsabilités auprès des équipes appartenant à différents programmes-clientèles.
N.B. Les pointillés dans l’organigramme signifient que d’autres sections ne sont pas présentées, elles ne sont pas
nécessaires à l’illustration du présent cas.
Dans l’approche matricielle, la structure se met en place à partir de deux fondements. Par exemple,
on peut mettre en place une structure par programmes-services et par missions ou encore une
structure par programmes et par départements cliniques tels que les DSP et DSI4.
Nous avons distingué précédemment les modes de gestion matriciels (les mécanismes de liaison et
d’intégration peuvent être une illustration) de la structure matricielle. Un bon exemple d’un mode de
gestion matriciel est la gestion de projet avec un début et une fin bien identifiés. On parlera d’équipe
de projets qui mettent à contribution des professionnels ou des gestionnaires provenant de missions
ou de départements différents selon une approche qualifiée de « transversale ». La structure
matricielle possède en bonne partie les mêmes caractéristiques sans pour autant revêtir le
caractère temporaire de la gestion de projet.
4Voir les deux modèles matriciels proposés dans : Association des hôpitaux du Québec. Guide d’implantation des centres de santé et de services
sociaux, vol. 2, section 7, Montréal, 2004.
Dans ce type de structure, on rencontrera des gestionnaires détenant une autorité hiérarchique et
d’autres ayant une autorité fonctionnelle. Les rôles entre le gestionnaire hiérarchique et le
gestionnaire fonctionnel doivent être bien clarifiés. Une attention particulière doit être apportée aux
compétences et aux habiletés qu’on doit retrouver ou développer chez ces gestionnaires. On pense
entre autres à des compétences et habiletés en communication, en coordination et dans la capacité
à composer avec l’ambiguïté.
Nous présentons une illustration de la quatrième option par une situation et un organigramme fictifs.
Le Centre de santé et de services sociaux « Z » est issu de la fusion d’un hôpital et de trois
CLSC-CHSLD sur un vaste territoire. Pendant la démarche du projet d’organisation clinique
des services, à l’étape de définition des caractéristiques de la population, on a observé que la
clientèle présentait un profil sociosanitaire et de consommation différente selon trois sous-
régions géographiques. On a remarqué, d’ailleurs, que la population d’une des sous-régions se
rendait en majorité à un autre hôpital que celui du CSSS. De plus, à l’étape du diagnostic, on
identifia des clientèles prioritaires et, par la suite, la stratégie envisagée fut la création de
réseaux de services intégrés pour des clientèles ciblées.
La structure matricielle fut choisie par les dirigeants du CSSS. On dessina une structure à deux
fondements. Premièrement, sur le premier axe de la matrice, on trouve les missions CLSC,
CHSLD et CH avec la particularité que les CLSC et CHSLD se divisent en trois territoires. Les
équipes et cadres respectifs relèvent de chacun des directeurs d’un point de vue hiérarchique.
Deuxièmement, sur l’autre axe de la matrice, des directeurs ont été nommés pour assurer la
mise en place de réseaux de services intégrés pour des clientèles prioritaires. Ces réseaux
sont : réseau personnes âgés en perte d’autonomie, réseau maladies chroniques, réseau
santé mentale, réseau pour les personnes atteintes d’un cancer. Les directeurs de ces réseaux
ont une autorité hiérarchique vis-à-vis des gestionnaires de cas en charge des clientèles et une
autorité fonctionnelle envers les autres ressources qui donnent des services à la clientèle
ciblée mais qui relèvent des autres directions (direction hospitalière ou directions CLSC-
CHSLD par territoire). Pour les autres clientèles qui nécessitent une meilleure intégration des
services, tout en ne nécessitant pas une coordination aussi élaborée qu’un réseau de services
intégrés, les dirigeants comptent mettre en place différents mécanismes d’intégration.
ORGANIGRAMME DU CSSS « Z »
(présentation partielle)
Conseil d’administration
Direction générale
Partenaires du
Direction réseau PPALV réseau local
Équipe de gestionnaires
de cas Autres
partenaires
Équipe de gestionnaires
de cas Autres
partenaires
Partenaires du
Direction réseau santé réseau local
mentale
N.B. Les pointillés dans l’organigramme signifient que d’autres sections ne sont pas présentées, elles
ne sont pas nécessaires à l’illustration du présent cas.
En conclusion de ce deuxième enjeu qui porte sur les fondements de la structure organisationnelle
à long terme, nous soulignerons que les options qui ont été présentées sont celles les plus
couramment discutées dans le réseau actuellement. En poussant plus loin la réflexion, et à partir de
modèles du secteur privé, on aurait pu développer une autre option qui s’apparente à la structure en
réseau qu’on trouve dans certaines organisations du secteur privé (voir annexe A). Disons
seulement que certaines expériences passées ou en cours vont dans le sens d’une structure en
réseau et présentent des fonctionnements matriciels qu’on pourrait qualifier « hors les murs ». Par
exemple, dans quelques régions, les réseaux « personnes âgées en perte d’autonomie » présentent
une structure de fonctionnement où un coordonnateur relève d’un des établissements parmi les
partenaires impliqués (autorité hiérarchique) et répond, du point de vue fonctionnel, au comité de
partenaires. La situation des infirmières dans les groupes de médecine de famille (GMF) situés en
cabinets privés est un autre exemple. Les infirmières relèvent, au niveau hiérarchique, du CLSC et,
au niveau fonctionnel, du médecin-chef du GMF en cabinet privé.
Nonobstant les aspects légaux, force est de reconnaître l’importance du sentiment d’appartenance
des personnes à leur profession. Le paradoxe de nos organisations se concrétise par ces moyens
et lieux de représentation qui ont l’avantage de renforcer l’identité professionnelle tout en mettant
parfois un frein à la collaboration entre professionnels. Revoir la structure organisationnelle suppose
de débattre de la place qu’occuperont les différents secteurs professionnels au sein de cette
structure.
Les réflexions qui ont cours chez les dirigeants autour de la place des secteurs professionnels dans
la structure laissent entrevoir différentes préoccupations dont on peut déduire des objectifs
implicites :
6) Composer avec les différents intérêts politiques des groupes professionnels et contrer les
résistances corporatistes.
7) Favoriser l’innovation, notamment devant les besoins émergents qui impliquent de modifier
les pratiques professionnelles.
9) Mettre en place des instruments pour assurer la qualité des services du personnel non
professionnel, notamment en ce qui concerne les soins d’assistance.
1) Faut-il créer des postes-conseils ou hiérarchiques avec les postes de responsables des
activités professionnels : DSI, RSI, DSP et autres directeurs ou responsables professionnels
(ex. : un responsable des services psychosociaux et de réadaptation) ?
2) Doit-on créer des postes de directeurs ou de responsables des activités professionnels pour
tous les secteurs professionnels ou pour certains groupes seulement ? Quels sont les
critères à considérer (ex. : les amendements à venir à la LSSSS, la taille de l’établissement,
le poids relatif de chaque groupe) ?
4) Doit-on assurer une place aux responsables des activités professionnels sur le comité de
direction ou limiter leur place à un rôle conseil à la direction générale ?
7. Conclusion
Nous avons relevé ici des enjeux communs à l’ensemble des CSSS lors de l’élaboration d’une
nouvelle structure organisationnelle. Individuellement, chaque organisation aura à soulever d’autres
enjeux propres à sa situation. Cette période de réflexion sera suivie de décisions à prendre qui
devront s’appuyer sur des valeurs et des principes. Soulignons en premier lieu l’importance de la
mise en valeur et le renforcement des ressources humaines ainsi que la cohérence entre la mission,
les valeurs, les principes et la structure. Ensuite, une attention particulière doit être portée au
maintien de la qualité du climat organisationnel, à l’efficience, à la souplesse et à l’adaptation pour
permettre le changement et, enfin, à la recherche d’un équilibre entre, d’un côté, les besoins de la
population et des clientèles et, de l’autre, les besoins des professionnels, du personnel et ceux de
l’organisation.
2. L’organisation mécaniste
Il s’agit d’une organisation où les tâches opérationnelles sont simples et répétitives. Ces tâches
exigent généralement un minimum de qualification et de formation. Cela aboutit donc à une
définition très étroite des postes de travail et à une coordination réalisée pour l’essentiel par une
standardisation des procédés de travail. Les ouvriers ont une marge de manœuvre très faible, de
même que les superviseurs qui disposent toutefois d’un champ de contrôle très étendu.
Un système postal national, une prison, une compagnie aérienne, un grand constructeur
automobile sont des exemples d’organisation qui présentent fréquemment ce type de structure.
Ces structures sont mises au point avec soin afin de fonctionner comme des machines
bureaucratiques bien intégrées et bien réglées.
Les divisions sont autonomes dans la conduite de leurs activités impliquant une décentralisation
limitée en faveur des directeurs de divisions. Elle se démarque principalement par son système de
contrôle des performances.
Il s’agit d’une structure typique des organisations plus anciennes et de grande taille, très courantes
dans le monde des affaires, mais en développement dans d’autres sphères telles que les
gouvernements ou autres services publics comme les grandes universités. Cette structure peut se
présenter comme une solution aux problèmes que rencontrent les organisations mécanistes (ex. :
répartition du risque par la diversification, addition et suppression d’activités), mais elle est critiquée
pour le coût que représente la diversification et du fait qu’elle décourage l’innovation. De plus, on
reproche le système de contrôle de performance qui risque, selon Mintzberg, de conduire ce type
d’organisation à un comportement social insensible ou irresponsable, particulièrement pour les
services publics, du fait des difficultés à mesurer les objectifs sociaux.
4. L’organisation professionnelle
Il s’agit d’une structure décentralisée, dépendante de la formation de standards de qualification de
ses professionnels. Sa clé de fonctionnement réside dans ce que Mintzberg considère comme un
répertoire de qualifications que le professionnel est prêt à utiliser pour des situations qui se
ressemblent et que l’on appelle des cas, et qui sont standardisés (ex. : pour le milieu de la santé,
des plans de traitement, des protocoles de soins). Ces professionnels peuvent ainsi travailler de
façon autonome en étant sujet au contrôle de la profession (ex. : les ordres professionnels). Ce type
d’organisation recrute des spécialistes dûment formés, des professionnels, et leur laisse une latitude
considérable dans le contrôle de leur propre travail. Cette structure présente des services de
support logistique important pour apporter un soutien aux professionnels. Le fonctionnement de ces
services de support est plutôt de type mécaniste.
Cette structure présente des avantages d’autonomie et de démocratie par son côté décentralisé. On
lui reproche de négliger les besoins de coordination pourtant jugés essentiels et les besoins de
contrôle et d’innovation qui surgissent dans ce type d’organisation. Pour Mintzberg, la
syndicalisation exacerbe ses problèmes.
Ce type de structure est très commun, notamment dans les universités, les hôpitaux ou les sociétés
d’experts-comptables.
On lui reconnaît des avantages, car elle combine plus de démocratie avec moins de bureaucratie,
ce qui en fait une structure à la mode. Elle est jugée très efficace pour l’innovation. Par contre, on lui
attribue différents problèmes humains provenant de l’ambiguïté et de la confusion qu’elle crée. Les
managers des organisations innovatrices rapportent souvent leur anxiété quand arrive la fin d’un
projet. On parle de la confusion qui existe pour savoir qui est leur véritable patron, vers qui ils
doivent se tourner pour obtenir une promotion ; du manque de clarté dans la définition des postes,
des relations d’autorité et des lignes de communication. On reconnaît aussi les problèmes
d’efficience, notamment le coût élevé de ses communications (ex. : le nombre élevé de réunions).
On dit aussi que ce type d’organisation a une propension à se transformer en d’autres structures
inappropriées (ex. : du type organisation mécaniste), parce qu’il est souvent difficile de tolérer
l’ambiguïté.
On trouve ce type d’organisation dans différents domaines, surtout dans les entreprises plus jeunes.
Pour Mintzberg, « l’adhocratie est la structure de notre époque5 ».
6. L’organisation missionnaire
Il arrive que, dans une organisation, l’idéologie devienne si forte que toute sa structure se construit
autour d’elle. On parlera, ici, d’organisation missionnaire. L’idéologie y est considérée comme un
type très spécial de culture organisationnelle où un système riche de valeurs et de croyances
distingue cette organisation particulière de toutes les autres. L’idéologie est le pouvoir unificateur de
l’organisation qu’on appelle aussi la synergie.
Elle prend son origine dans le sens d’une mission associée à un leadership charismatique. La
mission y est distinctive, claire, concentrée et porteuse d’inspiration. La structure se caractérise par
de petites unités organisées de façon assez souple et hautement décentralisées, mais soumises à
de puissants contrôles normatifs.
Pour Mintzberg, l’idéologie organisationnelle est de nature égalitaire, ce qui expliquerait pourquoi
elle a un rôle limité dans les organisations professionnelles. En effet ces dernières, par l’importance
accordée aux compétences des professionnels, introduisent des différences marquées de statuts
entre les membres d’une même organisation.
Ces organisations semblent capables du meilleur et du pire : « Si nous adorons la façon dont une
Toyota motive ses employés, nous haïssons la façon dont un Johnstown a conduit les membres de
son organisation à leur destruction6. »
Les grandes entreprises japonaises sont reconnues pour être des organisations de type
« missionnaire ». En Occident, on rencontre peu souvent ce type d’organisation. En fait, pour
certaines organisations, l’idéologie peut être considérée comme un « vernis » recouvrant des
structures plus traditionnelles.
L’entreprise-réseau se caractérise par son rôle de pivot à l’intérieur d’un réseau où chaque
partenaire garde une autonomie comme sous-traitant de premier, de deuxième ou de troisième
niveau. Les partenaires du réseau disposent de ressources collectives et complémentaires
importantes. La structure de l’entreprise-réseau peut prendre différentes formes (comme la forme
pyramidale traditionnelle de l’organisation mécaniste). Toutefois, elle se distingue par la capacité de
ses composantes à interagir avec l’externe, notamment par des connexions avec d’autres
entreprises. De plus, ce type d’organisation a tendance à concentrer les secteurs spécialisés dans
l’entreprise-pivot et réserver les secteurs non spécialisés aux sous-traitants.
On lui reconnaît des avantages en termes de partage des coûts, de communication rapide,
d’augmentation de la flexibilité et des mécanismes d’apprentissage par l’échange. Les
inconvénients de ce type d’organisation résident dans la perte de contrôle traditionnel de l’entreprise
qui assume le rôle de pivot, la nécessité de compromis importants ainsi que des coûts élevés de
coordination.
Les entreprises multinationales en sous-traitance avec d’autres entreprises, notamment dans les
pays en voie de développement, sont des exemples souvent cités dans la littérature.
Association des hôpitaux du Québec. Guide d’implantation des centres de santé et de services
sociaux, vol.2, section 7, Montréal, 2004.
Ministère de la Santé et des Services sociaux. Guide à l’implantation du projet clinique (document
de consultation), Direction générale de la coordination, juillet 2004.
Roy, F. (Melanson Roy Maletto et Associés inc.), Structure et organisation, conférence septembre
2004, Montréal, 2004.
Sérieyx, H. et H. Azoulay. Face à la complexité, mettez du réseau dans vos pyramides, Paris, 1996.