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OFPPT
Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail
DIRECTION RECHERCHE ET INGENIERIE DE FORMATION
Niveau : TECHNICIEN
MARS 2010
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Equipe de production :
La DRIF remercie les personnes qui ont contribué à l’élaboration et à la validation du présent
document.
Supervision :
Coordination :
Conception et rédaction :
Mise en page :
M. SLAOUI
DRIF
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Sommaire
Page
PRESENTATION DU MODULE 6
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MODULE : 10 SOINS D’HYGIENE CORPORELLE
Durée : 60 Heures
CONDITIONS D’EVALUATION
Individuellement et en équipe
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OBJECTIF OPERATIONNEL
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OBJECTIFS OPERATIONNELS DE SECOND NIVEAU
Le stagiaire doit maitriser les savoirs, savoir-faire, savoir percevoir ou savoir-être juges
préalables aux apprentissages directement requis pour l’atteinte de l’objectif de premier
niveau, tels que :
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PRESENTATION DU MODULE
Les stagiaires doivent faire connaissance avec les différents produits et matériel pour
satisfaire le besoin d’hygiène corporelle des bénéficiaires, en se basant sur des
manquas ou de mise à situation.
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MODULE : SOINS D’HYGIENE CORPORELLE
RESUME THEORIQUE
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A- ASSURER LA PROPRETE CORPORELLE DES BENEFICIAIRES
Les pratiques d’hygiène corporelle visent, avant tout, à assurer la propreté des
bénéficiaires.
Les pratiques d’hygiène corporelle, telle que le change et/ou le bain, visent à
assurer :
La santé de la peau ;
Le confort et la détente du corps ;
L’échange verbale et non verbal avec l’aidant on sait que, la
peau, organe de toucher est le principal médiateur de « la
communication non verbale »).
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2) Matériel et produits pour la toilette assise au fauteuil
Prévoir une table basse ou une chaise sur laquelle on pose la
cuvette d’eau, les serviettes, les gants et le savon.
Prévoir une autre chaise à proximité pour le panier du matériel
annexe, les vêtements propres et le drap de lit si besoin.
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II- LES REGLES ET LES ETAPES DE LA REALISATION DES SOINS
CORPORELS
1) La toilette au lit
Cette situation se présente pour les grands handicapés ou les personnes âgées
dépendantes ayant perdu leur autonomie.
a- Les techniques et les étapes à suivre :
Le stagiaire doit assurer le déroulement du soin, tout en veillant à respecter les
étapes suivantes :
Proposer l’urinal ou le bassin
Poser les couvertures et les draps du dessus sur la chaise au
pied du lit.
Déshabiller le bénéficiaire et le couvrir d’un drap de bain
si la personne est souillée de selles, commencer par la toilette
du siège utiliser du papier W.C et un gant réservé à cet usage
Changer l’alèse, puis procéder à la toilette du corps.
Changer l’eau ;
Glisser la serviette de toilette sous la partie du corps qui va être
lavée ;
laver le visage ou évitant le savon dans les yeux
laver le corps en ne découvrant que la partie concernée dans
l’ordre suivant :
- les mains et les bras ;
- le cou, la poitrine, l’abdomen ;
- les pieds et les jambes.
Nettoyer les yeux si besoin avec un coton humidifié en allant
du plus propre au plus sale c'est-à-dire de l’angle externe à
l’ongle interne ou se trouvent les mucosités ;
Nettoyer le nez avec un coton humidifié imbibé de l’huile
d’amande douce ;
Changer l’eau ;
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la toilette intime : pour respecter la pudeur du bénéficiaire il faut
toujours lui proposer de la faire lui-même, s’il en est incapable,
l’Agent socio-éducatif A.S y prévoit pour les femmes de
savonner le pubis, les plis des cuisses, les replis des grands et
des petites lèvres en allant toujours du haut vers le bas, rincer et
sécher. Pour les hommes : de savonner la verge, puis les
bourses, rincer et sécher.
Changer l’eau ;
Tourner la personne sur le côté, placer la serviette de toilette
contre le dos, laver dans l’ordre la nuque et le dos
Rhabiller la personne.
A la fin, Il faut refaire le lit, ainsi si :
la personne est valide : l’asseoir sur un fauteuil et faire le lit ;
La personne est invalide : faire le lit et l’installer confortablement.
(Pour plus de détails voir module «Actes de la vie quotidienne»)
Après la réfection du lit, l’Agent socio-éducatif doit :
laver et ranger le matériel ;
aérer la pièce.
se laver les mains.
Assistance à la toilette : Cette situation se présente lorsque la personne est trop
handicapée ou fatiguée pour se laver entièrement seule mais elle est capable de
participer activement.
a) Préparation du matériel
Sortir le matériel indiqué précédemment
Prévoir une table adaptable sur laquelle on pose la cuvette
d’eau, les serviettes et les gants, le savon.
Prévoir une chaise près du lit pour poser : le panier avec le
matériel annexe, les vêtements propres et le drap du lit.
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b) les techniques et les étapes à suivre
L’Agent socio-éducatif doit assurer le déroulement du soin en respectant les
techniques et les étapes suivantes :
Entrer en relation avec la personne ;
Proposer urinal ou bassin ;
Poser les couvertures et le drap de dessus sur la chaise au pied
du lit ;
Aider la personne à se déshabiller et la recouvrir d’un drap de
bain ;
L’installer en position semi assise et mettre tout le matériel à sa
disposition ;
Rester à la disposition du bénéficiaire et en fonction des besoins,
lui laver les jambes et les pieds, l’installer sur le côté et lui laver
le dos et le siège ;
La toilette du dos peut aussi se réaliser en position assise
légèrement penchée vers l’avant position d’ailleurs appréciée
en cas de difficultés respiratoires
L’aider à se rhabiller
Lui donner le matériel des soins annexes.
Et comme toujours à la fin de l’action, l’Agent socio-éducatif doit
assurer la réfection du lit et laver et ranger le matériel.
Aérer la pièce
Se laver les mains.
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Les techniques et les étapes à suivre :
L’Agent socio-éducatif doit respecter les étapes suivantes :
Entrer en relation avec la personne ;
L’aider à se lever et l’installer dans le fauteuil, si elle ne peut le
faire seule, elle se lave donc le visage, les bras et les mains ;
Lui laver le dos et l’aider à s’installer le haut du corps ;
L’aider à se déshabiller de bas du corps lui ôter le pantalon du
pyjama, lui relever la chemise de nuit ;
Si elle est capable, elle peut se laver les jambes, les pieds et les
parties génitales ;
l’aider à se maintenir debout, si elle est capable, elle peut se
laver le siège, si non l’aider à se rhabiller ;
A la fin refaire le lit ;
laver et ranger le matériel ;
Aérer la pièce ;
Se laver les mains.
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Prévoir des supports à portée de main : porte- serviettes, portes
gant, tablettes.
Installer le miroir à portée de vue.
Une bonne hygiène corporelle est importante pour l’état général de l’individu.
L’accumulation de sécrétion sueurs, sébum prédispose aux infections.
D’autre part, la toilette est un moment généralement apprécié, elle procure un
sentiment de bien être et de relaxation.
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Se sentir propre et bien soigné remonte le moral et participe au maintien d’une image
positive de soi.
Faire sa toilette et s’habiller dès le matin accroît le dynamique et la bonne humeur de
l’individu.
Rôle de l’Agent socio-éducatif :
L’A.S doit :
Tenir compte des habitudes et des besoins de chacun en
matière d’hygiène car, moins une personne change ses
habitudes de vie, plus elle s’adapte à sa nouvelle condition de
malade ou d’handicape ;
Respecter la pudeur de la personne, car la nudité peut être
ressentie comme une humiliation ;
Favoriser au maximum la participation active de la personne
pour l’aider à vite retrouver son autonomie ;
Encourager l’aspect esthétique comme proposer le maquillage et
coiffage aux femmes et rasage aux hommes.
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B- EFFECTUER LES SOINS D’ESTHETIQUE DU BENEFICIAIRE
Les soins esthétiques sont utilisés et bien connus dans une approche de valorisation
et de qualité auprès de l’adulte ou de l’enfant mais ils demeurent exceptionnels
auprès des personnes âgées. L’impact du soin esthétique sur le psychisme des
personnes âgées n’est pas décrit dans la littérature.
Les maladies, souvent chroniques ou sévères telle que le cancer, les plaies
chroniques, les maladies inflammatoires, modifient l’image de soi. L’image corporelle
peut être revalorisée par le soin et cela participe à la prise de confiance par une
beauté retrouvée et par l’éveil des sens. Le soin est une façon simple et réussie
d’aider les bénéficiaires.
Ainsi dans cette séquence on identifiera l’ensemble des soins d’esthétiques, ainsi
que les étapes et les techniques d’exécution de ces soins.
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2) RASAGE DE LA BARBE
On l’effectue pour la personne trop fatiguée, une aide est nécessaire pour cette
pratique, l’aide choisira de préférence le rasoir électrique.
Le rasage favorise le confort et la sensation de bien être, il lui donne meilleur aspect,
ce qui a une influence positive pour lui-même et ses proches.
4) SOINS DE LA BOUCHE
L’hygiène de la bouche d’une personne dépendante à pour but de prévenir le
développement des microbes et de maintenir un certain degré d’humidité. Elle se
pratique plusieurs fois par jours selon des besoins de la personne, en particulier en
cas de bouche sèche Les soins de bouche sont indispensables pour le confort des
personnes déshydratées, cet état donnant lieu à une langue ’’chargée’’, a un
mauvais goût dans la bouche
Les appareils dentaires doivent être entretenus quotidiennement comme les dents,
car ils peuvent être un support bactérien.
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6) SOINS DES ONGLES
L’hygiène des ongles est nécessaire, ceux-ci étant le réceptacle de nombreux
microbes.
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Faire éventuellement un petit massage du cuir chevelu car c’est
très relaxant ;
Aider la personne à se coiffer : natter les cheveux, éviter les
barrettes.
A fin de diminuer la fréquence des lavages de tête au lit, utiliser soit des champoings
secs ou des produits mouillants qui nettoient par simple friction sans nécessite de
rinçage à l’eau.
2) RASAGE DE LA BARBE
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Rincer et sécher le visage ;
Appliquer le produit après rasage pour prévenir l’infection et
donner une sensation de fraîcheur ;
A la fin il faut laver le matériel ou l’entretenir et le ranger.
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. 4) SOINS DE LA BOUCHE
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A la fin du soin, l’Agent socio-éducatif doit ranger le matériel et se laver les mains.
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Fin du soin :
Laver et ranger le matériel ;
Se laver les mains.
Remarque : Les appareils dentaires sont fragiles et coûteux. Attention à ne pas les
laisser tomber dans le lavabo et ne pas les envelopper dans un mouchoir que l’on
peut secouer ou jeter.
Fin du soin :
Laver et ranger le matériel ;
Se laver les mains.
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C- RESPECTER LES REGLES DE SANTE, D’HYGIENE ET DE
SECURITE
«La santé est un état de complet bien être, physique, mental, et social et ne consiste
pas seulement en l’absence d’une maladie ou d’une infirmité» Définition de l’OMS
Les objectifs de la politique de santé définis aussi par l’OMS sont de :
Assurer de la santé à la vie : en diminuant la morbidité et
l’handicap ;
Ajouter des années à la vie : en allongeant l’espérance de vie de
chacun.
1) L’ETAT DE SANTE
Chaque personne naît avec un potentiel de santé, appelé capital santé, qu’elle doit
gérer au mieux pour rester en bonne santé. Plusieurs facteurs influencent ce capital
de santé positivement ou négativement, citons trois facteurs importants.
a) L’hérédité :
C'est-à-dire le risque d’avoir une maladiedite héréditaire transmise par nos ancêtres
nos chromosomes sont porteurs du gêne malade. Ces maladies sont plus ou moins
graves ex : la myopie, la trisomie 21…
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b) L’hygiène de vie
C’est l’hygiène que nous assurons à nos principaux appareils ex : hygiène du
système nerveux « sommeil suffisant, exercice physique …etc», hygiène alimentaire
«repas équilibrée….etc» et c’est le refus de la toxicomanie» drogues, alcool, tabacs.
Hygiène
=Maladie
Héréditaire
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2) LA PREVENTION ET LA PROMOTION DE LA SANTE
Amina était une femme enjouée, pleine de santé, sportive. Elle aimait la peinture, le cinéma,
les voyages. Elle s’occupait de ses trois enfants. Aujourd’hui elle, n’est plus que l’ombre
d’elle-même. Elle a perdu huit kilos. Elle ne sort plus, elle ne dort plus, prend des
tranquillisants et pleure souvent. Elle n’a même pas la force de chercher du travail car elle
est très fatiguée. Son mari vient de la quitter.
Elément de réponse :
L’influence de l’affectivité et de la sensibilité sur la santé de l’être humain.
a) Les formes de la prévention
« La prévention a pour but d’éviter les maladies ou les accidents’’ on détermine
classiquement trois échelons de prévention.
o La prévention primaire
Elle s’exerce avant l’apparition de la maladie. Elle fait appel à des mesures de :
Prévention individuelle (hygiène corporelle, activité physique)
Préventions collectives (distribution d’eau potable, hygiène de
l’habitat).
Toutes ces actions visent à faire disparaître les facteurs de risques.
o Prévention secondaire.
Elle tente de limiter le développement de la maladie. Elle prend en compte le
dépistage précoce.
o La prévention tertiaire
Elle vise à diminuer les incapacités après la maladie et à éviter les récidives. Par
exemple : les mesures qui favorisent la rééducation, la réinsertion professionnelle et
sociale du patient.
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b) Les mesures de prévention
Une action de prévention nécessite la mise en place de mesure collective et
individuelle. Citons ci-après les principales mesures de prévention.
o Les mesures de dépistage.
Le dépistage permet de diagnostiquer une maladie pour la traiter le plus rapidement
possible
Le dépistage peut s’adresser à une population spécifique,
connue pour être particulièrement à risque ;
Le dépistage peut aussi s’adresser à toute une population.
Les examens de santé.
Les examens de santé obligatoires visent une population sélectionnée. Ces examens
sont gratuits ou remboursés par la sécurité sociale. (ex : examen de médecine de
travail, examen prénatal, examen de santé scolaire)
o Les mesures légales.
Sur le plan collectif, les autorités ont pris des mesures obligatoires pour protéger la
population de risques bien identifiés. Citons par exemple :
les vaccinations obligatoires ;
la déclaration obligatoire de certaines maladies contagieuses ;
les mesures de sécurité routière (vitesse limitée, port du
casque…).
Remarque :
Pour plus de détail voir le module : Règles de santé, d’hygiène et de sécurité.
Les accidents domestiques se traduisent le plus souvent par des chutes de même
niveau surtout chez les personnes âgées, handicapées, ou enfants, à l’intérieur du
lieu de vie et surtout dans la salle de bain et dues à des sources différents : (ex :
appareils de chauffage, utilisation de sèche cheveux dans la salle de bain, lit
instable, fauteuil roulant non bloqué, eau chaude…).
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Les conséquences de ces accidents sont le plus souvent une facture de l’avant bras,
du col fémoral et surtout de la hanche, accompagnée des hématomes, plaies…
1) MESURES DE PREVENTION
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Eviter le port de vêtements trop amples, ou trop large, dans
lesquels on peut s’entraver ;
Encourager l’activité physique qui entretient la masse musculaire
et la souplesse ;
Dépister les déficiences organiques (problèmes visuels, auditifs
et la souplesse…) ;
Limiter les conséquences des chutes ;
Apprendre aux personnes âgées à se relever lorsqu’elles le
peuvent, car plus elles restent à terre longtemps, plus le risque
de complication est grave.
En effet, certains gestes ou habitudes sont plus nocifs que l’abstention, seule une
formation et un entraînement peuvent permettre l’utilisation sans risque de certaines
techniques (massage cardiaque, bouche à bouche,…etc).
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a) Que faire en cas d’urgence
Soustraire le blessé à un danger immédiat (ex : couper le
courant ; éteindre un feu…etc), mais ne pas le déplacer, sauf en
cas de nécessité absolue et de risque vitale.
Prévenir les secours : décrire l’accident, l’état de la personne,
donner des renseignements précis (âge, adresse, l’heure de
l’accident…)
En attendant les secours
Observer l’évolution de l’état de la personne ;
couvrir la personne car tout choc et immobilité entraînent un
refroidissement ;
Ne pas retirer le vêtements mais dégrafer ceux qui peuvent
gêner ou comprimer ;
Ne rien donner à boire, ni à manger, car la personne peut avoir
des nausées ou avoir besoin d’une anesthésie ;
Ne jamais laisser seule une personne choquée ou blessée ;
Afficher au lieu de vie de la personne des numéros de téléphone
des secours.
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III) DEFINITION DES REGLES D’HYGIENE
L’hygiène n’étant pas une science statique. Ses « règles » doivent sans cesse être
remises en cause, et ses principes réactualisés.
Ainsi l’hygiène est la science qui apprend à « conserver la santé de l’être humain »
sous sa forme traditionnelle, l’hygiène reste une action « individuelle » et passer par
le respect de toutes les fonctions de l’organisme, dont l’hygiène de nos « appareils ».
Les pratiques d’hygiène corporelle visent avant tout à assurer la propreté du corps et
des téguments, mais elles englobent d’autres éléments très importants.
Les pratiques et les règles d’hygiène corporelles valorisent :
La respiration de la peau, la prévention de l’irritation et de
l’infection (en éliminant sueur, poussières, bactéries…etc à
l’origine de fermentation et de mauvaises odeurs) ;
Le confort et la détente (le chaud est sédatif, le froid est tonique)
l’échange verbal (pour l’enfant ou le malade dont on s’occupe)
De bonnes habitudes (pour l’enfant, dès le jeune âge) ;
Des points de repères (qui rythment les journées des
bénéficiaires).
L’organisation des pratiques d’hygiène est laissée aux goûts et à la disponibilité de
chacun. Toutefois il faut savoir que :
Le soir est le meilleur moment pour laver son corps car on se
salit davantage au cours de la journée. Par ailleurs, l’effet
relaxant de l’eau est salutaire avant la nuit ;
La douche est plus saine que le bain, du fait de l’eau courante.
En outre, elle est décontractante le soir et tonifiante le matin.
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La température de l’eau doit être choisie en fonction des
habitudes du bénéficiaire.
Pour une bonne hygiène corporelle, il faut utiliser de l’eau chaude et du savon. Les
serviettes de bain doivent être personnelles et maintenues très propres.
Les cheveux
L’Intérêt : l’hygiène des cheveux assure la prévention des pédiculoses et procure le
confort et le bien-être :
Faciles à entretenir (doux, courts de préférence) ;
Brosser matin et soir pour éliminer les poussières et les aérer et
aussi pour tonifier le cuir chevelu ;
Laver à l’aide de produits adaptés à la nature des cheveux au
moins une fois par semaine. Des lavages trop fréquents
présentent l’inconvénient d’accélérer les sécrétions.
Les mains
L’Intérêt : le lavage des mains est essentiel à la prévention des infections. Les mains
doivent être l’objet de lavages fréquents à l’eau et au savon (plus hygiénique).
Les ongles seront coupés courts et brossés aussi souvent que nécessaire.
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D- RESPECT DE LA DIGNITE ET L’INTIMITE DU BENEFICIAIRE
L’Agent socio-éducatif joue un rôle important auprès des bénéficiaires. Son rôle ne
doit pas être réduit à des gestes techniques. Il implique une attitude professionnelle,
prenant en compte les besoins spécifiques de ces bénéficiaires.
L’Agent socio-éducatif doit être capable de :
Organiser son travail, c'est-à-dire de le préparer et de le gérer
avec logique ;
Réaliser sa tâche en respectant des règles de sécurité,
d’hygiène et de confort ;
Communiquer avec le bénéficiaire et avec l’équipe
professionnelle et pouvoir justifier ses choix.
Respecter les principes et les règles déontologiques
Principes déontologiques pour l’hygiène corporelle
Par respect de la personne, il faut lui expliquer les soins et
s’informer de ses besoins ;
Pour respecter la pudeur de la personne, il faut recouvrir son
corps avec un drap de bain et le découvrir progressivement au
cours de la toilette ;
Pour favoriser le confort, il faut que toutes les parties du corps
soient simultanément lavées, rincées (avec des gants bien
essorés) et séchées soigneusement ;
Pour éviter le refroidissement, il faut fermer les fenêtres et veiller
à la température ambiante ;
Par mesure d’hygiène, il faut changer l’eau aussi souvent que
possible (et nécessaire) ;
Pour favoriser la circulation veineuse, les membres doivent être
frictionnés en allant de l’extrémité vers la racine
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Par respect de la personne, l’Agent socio-éducatif est soumise
au secret professionnel. Elle ne doit pas révéler les informations
à caractère sanitaire ou personnel sur le bénéficiaire quelles que
soient les conditions, sauf dans un cadre professionnel bien
déterminé ;
Elle doit travailler et remplir sa mission honorablement c'est-à-
dire être responsable de ses actes et avoir l’obligation de remplir
ses engagements.
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SOINS D’HYGIENE CORPORELLE
GUIDE DES TRAVAUX PRATIQUES
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TP N°1 - UNE EXPOSITION SUR L'HYGIENE CORPORELLE
Objectifs :
Réinvestir ses connaissances sur l'hygiène corporelle.
Sensibiliser les autre (corps administratifs, bénéficiaires,
collègues) à l'importance de l'hygiène corporelle.
Matériel :
Durée : variable.
Déroulement :
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TP N° 2 : ENQUETE SUR L’ HYGIENE
Objectifs :
Questionnaire
Durée :
Préparation : 45 minutes.
Déroulement : variable.
Déroulement :
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TP N°3 – LES SOINS D’HYGIENE
Objectifs :
Matériel :
Voir séquence 1
Durée : 2 heures
Déroulement :
- La toilette au lit ;
- La toilette au fauteuil ;
- La toilette au bain.
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TP N°4 : QUESTIONS SUR LES SOINS D’HYGIENE CORPORELLE
Présentation du TP
Durée : 1 h 45 minutes.
Séquence 2 :
1. La salle de bain
2. Un atelier spécialisé
3. Le lit
4. La cuisine
5. La chambre à coucher
6. Au jardin
7. Au fauteuil
8. Séjour
9. Restaurant
10. L’hôpital.
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Comment on pratique une toilette quotidienne pour une personne dépendante?
Réponses Vrai / Faux
A la fin du TP, le formateur peut demander aux stagiaires de noter les réponses sur
leur cahier.
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TPN°5 – SOINS DES ONGLES ET DES MAINS
Objectifs :
Durée : 1 heure
Déroulement :
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TPN°6 - L'HYGIENE DENTAIRE
Objectifs :
Matériel :
Durée : 1h 30 min
Déroulement :
Correction :
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TP N°7 : QUESTIONNAIRE SUR LES SOINS D’HYGIENE
Objectif :
Matériel :
Durée : 2 heures.
Déroulement :
Comment jouer ?
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