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Edition 2022-2023
Mmes Bognanni, D’Ambroso, Flamme, Gosselin, Nicoletti, Papegay, Renaud, Westeel.
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Table des matières
GÉNÉRALITÉS .................................................................................................................................... 4
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CHAPITRE XVI : INTRODUCTION AUX INJECTIONS..................................................................... 41
ANNEXE 1 ......................................................................................................................................... 64
ANNEXE 2 ......................................................................................................................................... 66
ANNEXE 3 ......................................................................................................................................... 68
ANNEXE 4 ......................................................................................................................................... 70
ANNEXE 5 ......................................................................................................................................... 71
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Généralités
1. Modalités
1.1 Partie « notions théoriques » :
Classe entière
35P
1.3 Evaluations :
TJ1 (écrit) /20 points
Bilan de janvier (écrit) /30 points
TJ2 (écrit) / 10 points
Examen de juin (écrit) /60 points
Total de l’année /120 points
2. Prise de notes :
Prendre note systématiquement
Synthèses à compléter + fiches techniques
Compléter avec des notes personnelles
3. Objectifs
Dans une situation de soins, auprès d’une personne en situation de santé stable, qui est dépendante
pour certaines activités de la vie quotidienne et qui peut être appareillée :
Sélectionner les éléments nécessaires à la préparation des interventions
Rassembler le matériel nécessaire à ces interventions de soins, en référence aux principes de
base définis
Produire le résultat d’un calcul lors de la préparation du médicament
Choisir le site de l’injection en vue de l’administration d’un médicament
Réaliser chaque prestation de manière à assurer la qualité du soin et la sécurité du soigné
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4. Le référentiel :
1. S’engager dans son développement professionnel
2. Assurer une communication professionnelle avec le soigné et ses proches
3. Concevoir un projet de soins
4. Mettre en œuvre les interventions de soins
5. Collaborer à la gestion des soins.
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Aspects Légaux
1. Le point B = exécuter
= Actes qui relèvent spécifiquement de .
Actes repris dans la « liste des prestations techniques infirmières »
Cette liste est publiée sous un Arrêté Royal.
Elle est constituée de deux rubriques :
La rubrique B1
La rubrique B2
ATTENTION :
Une prestation technique non enseignée au cours ne peut être réalisée
Si absence, se mettre à jour rapidement
Lorsqu’une prestation est réalisée pour la première fois : l’étudiant est impérativement
supervisé
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Chapitre I : Procédures communes à toutes les prestations de soins
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6. Vérifications autres
Le nom du soigné
L’heure et la date d’administration
Aspect et l’intégrité du médicament et ou de l’emballage
Date de péremption
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10. Assurer le suivi des interventions Compétence 4
Réaliser les surveillances des interventions réalisées
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La Mise en œuvre des interventions
1. PRESENTATION
Processus composé de plusieurs étapes fait par l’infirmier (e) de façon systématique et dont le but
est de permettre la compréhension de la situation afin de réaliser des soins personnalisés.
Les informations récoltées sont des données fonctionnelles en relation avec la situation de soins.
La mise en œuvre des interventions concerne l’instant présent et est propre à chaque soigné !
Nous nous devons de nous questionner avant d’agir :
« Comment vais-je m’y prendre ? »
2. LES ETAPES
Mise en œuvre des interventions
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Les données médicales : motif d’hospitalisation ou d’hébergement, diagnostic posé ou supposé,
diagnostic additionnel, antécédents médicaux et chirurgicaux (datés et actuels), allergies, groupe
sanguin (avec carte de groupe) + feuille de traitement
Les données sur les besoin touchés par les soins : l’observation des besoins fondamentaux
touchés par les soins.
Le but est de récolter un maximum d’informations pertinentes pour les soins, l’infirmier doit :
Inspecter les dossiers médicaux et infirmiers
Transmissions les plus récents
Questionner l’équipe soignante, le médecin…
Observer le soigné et son environnement lors d’une première visite selon une observation
professionnelle.
Surveillances continues :
-
- ….
8h Actions et surveillances :
8h15 -
8h30 -
… -…
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Différence entre surveillances continues et en cours de soin :
Surveillances continues : ce sont les surveillances à réaliser tout au long de sa pause :
exemples : perfusion : vacoliter, chambre compte-goutte, tubulure (perméable, coudée),
connexions étanches, pansement (propre, sec, occlusif).
Ou
Surveillances en cours de soin : surveillance ponctuelle à un moment T de la prise en soins:
exemple : liée à l’intervention « toilette du siège » : peau saine, rosée, souple, bien hydratée,
intacte…
La chronologie dépend :
Des priorités du soigné (problème aigu, fatigue importante…)
De la charge de travail (un ou plusieurs soignés…)
Des priorités (heures de prescriptions médicales, examens prévus et autres rendez-vous, besoin
fondamental touchant aux fonctions vitales perturbé…)
Des habitudes du service (le petit déjeuner est pris en commun à 8h30…)
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Un résultat anormal ou inattendu peut amener un changement (ajout, suppression de surveillance ou
de soin) dans la planification : faire valider les changements par une infirmière (Cf. Référentiel de
Compétences), ne pas hésiter à consigner tout cela dans la feuille de route qui est un outil pratique,
personnel, utile…
La continuité des soins a également une dimension logistique, organisationnelle : penser à
recommander du matériel utilisé, à remplacer une boîte vide, à demander du linge de rechange,
etc.… pour la prochaine séquence de soins.
Ceci entre dans la compétence 5 : « Collaborer à la gestion des soins » ; sous-compétence 1 : « Agir
dans une relation hiérarchique de travail ».
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Chapitre II : Rôle infirmier dans la surveillance d’un soigné perfusé
1. Définition :
Une perfusion est l’introduction dans l’organisme d’une quantité de liquide par voie parentérale, c’est-
à-dire, une autre voie que la voie digestive. Cette administration s’effectue dans un certain
laps de temps, en continu ou discontinu.
2. Indications :
Administration de médicaments : antibiotiques, analgésiques, …
Administration de dérivés sanguins : globules rouges, plaquettes, plasma sanguin, ...
Hydratation du soigné ayant une incapacité à s’hydrater par voie entérale (= voie utilisant le tube
digestif)
Apport d’électrolytes en cas d’hypokaliémie, hyponatrémie, hypocalcémie, ...
Alimentation: en cas d’alimentation déficiente, mise au repos du tube digestif, ...
Maintien la volémie : on parle dans ce cas de “remplissage”
Voie d’entrée : en cas d’intervention chirurgicale, certains examens,
3. Voies d’entrée :
a. Voie Périphérique :
C’est perfusion placée dans une veine périphérique, c’est-à-dire superficielle
Ex : main, l’avant-bras, plis du coude,
b. Voie Centrale :
C’est une perfusion placée dans le système veine profonde
Ex : veine jugulaire, veine sous-clavière
d. Chambre implantable :
Appelé aussi Port-à-cath (sera approfondi en 2ème et 3ème année)
e. Picc-line et Midd-line :
C’est un cathéter veineux central inséré dans une veine périphérique
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4. Les différentes parties de la perfusion :
Remarque : la trousse = la chambre compte-gouttes, la roulette et la tubulure
Poche à perfusion
Chambre compte-goutte
Roulette
Ou Serre tube
Ou Presse tube
Tubulure
Pansement
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5. Les surveillances de la perfusion
Vérifier la présence de liquide ➔ Attention: si vide ou presque vide: avertir
Poche à perfusion IMMEDIATEMENT l’infirmière
Concordance étiquette/PM : nom, chambre, produit, additifs, heure, …
Position proclive: la poche à perfusion doit toujours être plus haute que point de ponction.
6. Précautions :
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Éviter toutes tractions lors de la mobilisation et lors des soins
Ex : lors de la toilette, du lever au fauteuil, lors de l’habillage du soigné, …
Préparer le pied à perfusion avant de mobiliser le soigné du côté perfusé
7. Surveillances :
Avant la prise en soins → importance de l’observation en 1ère visite. C’est à ce moment que l’on
observe si présence de régulateur de débit si vous n’avez pas trouvé l’information auprès de
l’équipe ou dans le dossier.
Observation continue en cours de soins surtout si mobilisation importante
Chaque fois que vous passez devant un soigné perfusé
Vigilance accrue si soigné agité
En fin de prise en soins ➔ avant de quitter la chambre
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Calculs de débit
1. Définition :
Le débit se définit comme étant une quantité de liquide qui s’écoule par unité de temps.
4. Formules
4.1 Débit en gouttes / min
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Ex : Je dois vérifier le débit de la perfusion de Mme L. La PM = 1l de glucose 5%/24h
J’applique la formule:
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Chapitre III : Le système circulatoire Application de bandage ou de
bas destinés à prévenir et à traiter les affections veineuses.
1. Introduction
Quelques notions à retenir :
Prévenir = avant l’apparition du problème
Traiter = le problème est déjà présent, il faut le faire disparaître
Affection = « altération de la santé »
Veineuse = « relatif aux veines »
2. Définitions
L’insuffisance veineuse est un trouble de la circulation de retour dans les veines des membres.
Elle se manifeste par des douleurs, des varices, de l’œdème, un ulcère ou une coloration
brunâtre ou blanchâtre de la peau du membre.
Une varice est une dilatation permanente des veines superficielles par insuffisance valvulaire
Thrombophlébite (TVP) : est un trouble de la circulation provoqué par la formation d’un
thrombus dans une veine profonde d’un membre.
Thrombose veineuse : C’est une obstruction partielle ou complète d’une veine par un thrombus
qui s’y est formé.
Caillot sanguin: Masse visqueuse composée principalement de fibrine=protéine suite à une
modification de la coagulation sanguine ou à un ralentissement de la circulation.
Embolie : Une partie du thrombus se « détache » et, suivant la circulation sanguine, va boucher
une artère pulmonaire. Ex : Embolie pulmonaire
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Période pré-per-postopératoire orthopédique, gynécologique y compris césarienne, chirurgie
abdominale
Prévention et traitement des œdèmes des membres inférieurs(OMI)
Prévention de l’insuffisance veineuse
Dans certains cas : après l’enlèvement d’un plâtre
Si l’on est dans l’impossibilité de placer des bas anti-thromboses, il faudra choisir de mettre des
bandes élastiques.
5. Contre-indications
5.1 Spécifique aux bas
Œdème massif des MI → Signe du Godet : appuyer sur la zone « œdématiée » et la trace du doigt
reste
TVP= thrombose veineuse profonde
6. Effets attendus
La pose de bas anti-thrombose amène une amélioration de la circulation ou du retour veineux qui
permettra d’observer l’absence de signe de thrombophlébite ou d’œdème
Il existe 2 types de phlébites :
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6.2 Phlébite profonde
Elle se manifeste par :
7. .Incidents/accidents/complications
Si bas/bandes trop serrés (ou mal positionnés!!!)--> Arrêt ou ralentissement circulatoire des
membres inférieurs : coloration du membre modifiée
Si bas trop larges inefficace: risque accru de thrombophlébite
Allergie (ex: latex de l’élastique)
Peau des jambes sèches
8. Rôle infirmier
Surveillance des OMI: Godet Information du soigné
Surveillance des signes de Position des bas/bandes
thrombophlébites
…
Surveillance de la coloration des MI
Surveillance de l’état de la peau
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Chapitre IV : Préparation et administration des médicaments par voie
orale
1. Définition :
Per os signifie par la bouche
Administration d’un médicament per os signifie donc administration d’un médicament par la bouche,
c’est-à-dire par la voie entérale
2. Indications :
Tout dépend de la prescription médicale :
Traitement préventif
Traitement curatif d’une pathologie ou de symptômes
Prémédication anesthésique
3. Contre-indications :
Les médicaments per os ne pourront pas être distribués dans le cas suivants :
Allergie au médicament ou à un de ses composants
Présence d’interaction médicamenteuse entre deux ou plusieurs médicaments
Présence d’interactions alimentaires (par exemple : le jus de pamplemousse)
Alimentation entérale impossible
4. Complications/accidents/incidents :
Apparition d’effet secondaire (cf. notice ou compendium)
Fausse déglutition (=passage anormal dans les voies aériennes d’un corps solide mis dans la
bouche)
Le refus ou la non observance du traitement par le soigné
Apparition d’une allergie au médicament ou à un de ses composants
Apparition d’une interaction médicamenteuse
Apparition d’une interaction alimentaire
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5. Réalisation du soin dans le respect des principes de base
5.1 Rôle dans la préparation du médicament
Respect des indications de l’hygiène des mains
Si les médicaments sont préparés par l’infirmière ils peuvent se trouver :
Dans le casier individuel du soigné
Dans la réserve de médicaments du service
Dans le frigo à médicaments du service (cf. notice)
Dans l’armoire à stupéfiants fermée à clé
Si les médicaments ne sont pas préparés par l’infirmière : c’est la pharmacie qui délivre les
médicaments déjà préparés de façon individuelle au nom du soigné on parlera alors de PMI=
préparation de médication individuelle (cf. cours de pharmacologie).
Effectuer le double contrôle : comparer le nom du médicament avec la prescription médicale, son
dosage unitaire, sa dose par prise, sa quantité et voie d’administration.
Effectuer les autres vérifications : le nom du soigné, l’heure et la date d’administration, l’aspect
et l’intégrité de l’emballage et du médicament et la date de péremption.
Les médicaments sont déposés dans un godet (cf. habitudes de service).
Toujours vérifier le nombre de médicaments présents dans le godet avant de partir en chambre.
Attention il est interdit de déposer des médicaments dans la chambre du soigné en son absence.
Dans ce cas les médicaments seront remis en salle de soins dans un godet identifié
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Chapitre V : Pommade/ Crème
1. Définition
Médicament de consistance molle, destiné à être appliqué sur la peau ou les muqueuses, et qui est
constitué d'un excipient gras contenant un ou plusieurs principes actifs.
L’action sera locale.
2. Indications
Action locale et superficielle
Action profonde (corticoïdes)
3. Contre-indications
Interaction médicamenteuse (cf. notice)
Allergie
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Chapitre VI : Administration des traitements par voie transdermique
1. Définition
La voie transdermique TTS permet une action systémique.
Cette méthode est utilisée pour un traitement général : c’est la voie d’administration transcutanée.
Dans ce cas, l’absorption du médicament à partir de la peau permet son passage dans la circulation
sanguine d’où une action « systémique ».
2. Le dispositif transdermique
C’est un petit réservoir fixé sur la peau contenant un principe actif.
La membrane, en contact avec la surface cutanée, libère progressivement le principe actif qui
pénètre dans la circulation générale après diffusion à travers la peau. La durée d’action est
généralement de 24 heures.
4. Endroits d’application
Cf. syllabus de schémas
5. Indications.
Traitement préventif ou curatif d’une pathologie, de symptômes, y compris prévention de la
grossesse, sevrage tabagique…
Attention parfois la prescription précise le temps de pose du patch (la fenêtre thérapeutique).
Ex : Appliquer à 8H, ôter à 20H ou le contraire.
6. Contre-indications.
Allergie,
Problèmes cutanés
Ex : Eczéma
7. Incidents-accidents-complications.
Effets secondaires du médicament (réaction locale…)
Interaction médicamenteuse
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Chapitre VII : Le lavage palpébral
1. Aspect légaux
Soin relevant du rôle propre de l’infirmier(ère), acte B1 sauf si instillation de substance
médicamenteuse par la suite, alors il s’agira d’un soin sur prescription médicale et donc un acte B2
2. Définition
Soin qui consiste à nettoyer les paupières et les cils, les yeux fermés
3. Indications
Écoulement abondant/anormal (ex: conjonctivite)
Soignés comateux
Avant un traitement ophtalmique (collyre ou onguent)
4. Contre-indications
Pas de contre-indication réelle
Toujours se référer à la notice
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Chapitre VIII : Préparation et administration de gouttes ou d’un
onguent ophtalmique
1. Définitions
Collyres : préparation liquide destinée à l’instillation oculaire et présentée habituellement en flacon
compte-gouttes. Ils doivent être stériles, isotoniques aux liquides internes de l'œil.
Pommades ophtalmiques = onguent : pommades destinées à être appliquées sur les conjonctives de
l'œil.
2. Indications
Affections oculaires: cataracte, glaucome, …
Lavage oculaire : il s‘agit alors plutôt d‘une solution type Ocal®
Hydratation: sécheresse de l’œil (larmes artificielles), ...
Infection oculaire: préventif (post-op oculaire) ou curatif
Examen/préparation ophtalmique
3. Contre- indications
Allergie
Interaction médicamenteuse (cf. notice)
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Chapitre IX: Gouttes nasales ou spray
1. Définition
L’instillation de gouttes nasales consiste à introduire un médicament présenté sous forme de liquide
dans les fosses nasales.
2. Indications
Affections rhino-pharyngées diverses (rhume, rhinite allergique,...) ;
Décongestion de la muqueuse nasale : favoriser la vasoconstriction nasale, effet astringent
recherché.
Prophylaxie de l’infection en chirurgie rhinologique
Egalement pour un lavage du conduit nasal. Ex : Physiomer® (B1)
3. Contre-indications
Traumatisme ORL
Allergie
4. Incidents/Accidents/complications
Effets secondaires : allergie, … (voir notice)
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Chapitre X: L’administration d’un aérosol.
1. Définition
Technique qui permet l’administration directement dans les voies aériennes d’une substance
médicamenteuse d’une substance non-médicamenteuse (NaCl 0.9%)
Cette substance est diffusée sous forme de fines particules grâce à une source d’air comprimé.
Ces fines particules sont ensuite inhalées par le soigné.
2. Indications.
Pathologies respiratoires
Ex : BPCO (broncho-pneumopathie chronique obstructive)
Infections ORL
Ex : sinusite
Encombrements bronchiques
Sécheresse des muqueuses respiratoires
Ex : respiration buccale, intubation
En préopératoire et postopératoire
Prévention
Ex : chirurgie thoracique, tabagisme…
3. Contre-indications.
Allergie à une substance médicamenteuse …
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Le Seretide® est broncho-dilatateur et anti-inflammatoire
Le Lomudal® n’a qu’une action préventive des réactions allergiques
La Caféine et l’Adrénaline peuvent être utilisées en aérosol dans le but de stimuler la respiration.
Le Pulmicort® peut être utilisé seul ou en association sauf avec le Bisolvon®.
Avantage :
- Temps d’inhalation plus court car nébulise davantage. Utilisé pour les usages intensifs (Ex :
mucoviscidose).
- Légers et silencieux, idéal pour les enfants. Ils offrent un grand confort.
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5.6 Le masque aérosol
6. Choisir le moment :
Au plus tôt après le réveil du soigné
Avant la toilette
A distance du repas (+/- 30 min pour éviter les nausées et vomissements)
Avant la kiné respiratoire (facilite l’expectoration)
Au coucher sauf si expectorant (max jusque 17h)
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Chapitre XI: Gouttes auriculaires
1. Définition :
C’est l’administration de médicament sous forme:
Liquide (gouttes) ➔ pulvérisé ou instillé dans le conduit auditif
Solide (pommade) ➔ application dans le conduit auditif
2. Indications :
Otites à tympan fermé
Bouchon de cérumen
Lavage du conduit auditif externe (B1)
…
3. Contre-indication :
Perforation tympanique : les gouttes/pommades auriculaires sont destinées à l’usage de l’oreille
externe ➔ en cas de perforation tympanique le produit utilisé passerait dans l’oreille interne et
entrainerait une ototoxicité (caractérisé par des vertiges, acouphènes et de la surdité).
4. Incidents-accidents-complications :
Ototoxicité
Mauvais goût en bouche (signe de perforation tympanique !)
Allergie
Autres: voir notice du médicament
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Chapitre XII : Le suppositoire
1. Définition
Préparation de consistance plus ou moins solide, préparée avec du beurre de cacao ou des masses
synthétiques comme excipient.
Ils doivent fondre à la température du corps pour libérer le PA.
2. Indications
En fonction du médicament administré
3. Contre-indication :
Lésions anales
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Chapitre XIII: Administration d’un petit lavement: Fleet® ou
Microlax®
1. Définition
Préparation liquide destinée à être introduite dans l'intestin en vue d'y exercer le plus souvent un
effet laxatif. = évacuateur
2. Actions
Favorise l’élimination des selles
4. Contre-indications
Troubles rénaux, hépatiques, cardiaques Sensibilité au principe actif
Ulcère intestinal Lésions anales
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Chapitre XIV : Administration d’un lavement évacuant
1. Définition
Introduction d'un liquide en + ou - grande quantité dans le côlon par l’intermédiaire d'une sonde
rectale.
L'évacuation du contenu intestinal est obtenue par dilution ou ramollissement des matières fécales et
par stimulation du péristaltisme.
2. Indications
Recherche d'un côlon propre :
Avant intervention chirurgicale intestinale ou abdominale
Avant une anesthésie générale
Avant certains examens
Provoquer l'élimination:
Après une intervention chirurgicale
En cas de constipation
Traiter des intoxications:
Ex : Hyperkaliémie, Tentatives de suicide, l'hyperammoniémie (trouble métabolique caractérisé
par un excès d'ammoniaque dans le sang …
3. Contre-indications
Formelles:
o Occlusion intestinale
o Appendicite et syndrome appendiculaire
o Péritonite / perforation intestinale
o Douleurs abdominales non liées à la constipation
o Sutures récentes au niveau intestinal
o Lésions du rectum
o Hémorragies du système digestif bas
o En cas de crises hémorroïdaires (phase aiguë)
Relatives :
o Fistule recto- vaginale
o Irritation intestinale
o En début de grossesse
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4. Incidents, Accidents, Complications
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Chapitre XV: Asepsie
1. Définition
Asepsie = méthode préventive
Au sens strict : absence de germes pathogènes et saprophytes = stérilité.
Au sens large : ensemble des mesures destinées à éviter la transmission d’une infection.
(Empêchent tout apport exogène de micro-organismes).
Désinfection
Opération au résultat momentané permettant d’abaisser le nombre de micro-organismes portés par
des milieux inertes (chariot, plateau, …) ou la peau intacte.
Antisepsie
Opération au résultat momentané permettant d’abaisser le nombre de micro-organismes portés par
la peau ou des tissus vivants.
3. Champs d’application
3.1 Les types d’actes qui requièrent une asepsie sont :
Avant tout acte provoquant une effraction du milieu stérile ; voie sanguine (injection, perfusion,..),
tissus (intervention chirurgicale, injection,…), cavités (sondage urinaire,..)
Avant toute intervention après effraction d’un de ces milieux ; manipulation de cathéters,
perfusions, pansement post-chirurgical, traumatisme, intervention sur drainage,…
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TOUT SOIN ASEPTIQUE DOIT SE DEROULER AVEC :
Du matériel stérile :
o Il doit être déposé sur une surface de travail nettoyée et désinfectée (chariot,
table,…).
o Il faut vérifier : la date de péremption, l’indicateur de stérilisation et l’intégrité de
l’emballage.
o Les objets stériles sont rapidement contaminés par l’air. (A titre d’exemple après 10 à
15 minutes, le niveau de contamination d’un champ est identique à celui des surfaces
et des sols. Le temps aseptique doit être le plus bref possible ! ➔ importance de
s’exercer en salle de technique, afin d’améliorer la dextérité et ainsi diminuer le temps
aseptique).
o Les liquides doivent s’écouler dans le sens de la gravité.
o Il doit être stocké dans un local propre, non humide, dans des emballages appropriés et
à 30 cm du sol minimum.
Dans un environnement :
o Propre.
o Calme et sans turbulence d’air afin d’éviter la dispersion des micro-organismes.
o Parler le moins possible au-dessus du matériel stérile
o De ne pas se moucher
o De ne pas travailler au-dessus d’un champ stérile
o De ne pas faire l’entretien de la chambre durant une technique aseptique,
o De ne pas réfectionner un lit lorsqu’une plaie est exposée à l’air ou lorsqu’on
déconnecte un circuit stérile,
o De réduire au maximum le nombre de va-et-vient dans la pièce en rassemblant tout le
matériel et mettant la présence.
o Fermer portes et fenêtres.
o Une tenue de travail propre et professionnelle (cf. cours d’hygiène)
o Une hygiène des mains adaptée
Du matériel individualisé :
o Débarrasser le chariot en fin de soins de tout le matériel sale et de procéder
immédiatement à son entretien (nettoyage soigneux et désinfection).
o Ranger le chariot dans un endroit pour matériel propre et stérile.
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3.3 Les antiseptiques et les liquides d’irrigation stériles.
Préparés et conditionnés en pharmacie,
Présentés en petits volumes (idéalement en uni dose), et dans la mesure du possible personnels
au soigné.
On utilisera un antiseptique :
Aqueux si plaie vive ou muqueuse.
Alcoolique si peau saine ou cicatrisée (plus de 48 heures pour une plaie chirurgicale).
On veillera à ne pas mélanger les différentes familles d’antiseptique. Leurs interactions inactivent
le principe actif.
Remarque : Conservation un mois d’un antiseptique alcoolique après ouverture et une semaine
pour un antiseptique aqueux. Inscrire la date d’ouverture sur les flacons
4. Conclusion :
Pour que des soins aseptiques soient réalisés dans les meilleures conditions, ils nécessitent ;
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Chapitre XVI : Introduction aux injections
1. Définition
C’est l’introduction, sous pression et dans l’organisme, d’une substance médicamenteuse liquide, à
l’aide d’une seringue munie d’une aiguille creuse.
Le médicament peut être injecté dans:
L’épaisseur d’un tissu
La lumière d’un vaisseau
Une cavité organique
C’est la voie parentérale = Qui est introduit dans l'organisme par une voie autre que le tube digestif
2. Types d’injections
2.1 Réalisées par l’infirmière
Les injections réalisées par l’infirmière nécessitent une prescription médicale.
L’infirmière réalisera :
3. Indications/ avantages
3.1 Obtenir une action plus rapide que par voie orale
La rapidité dépend :
De la voie d’injection : action plus rapide par voie IV que par la voie IM et qu’en S/C. La rapidité
d’action est proportionnelle à la vascularisation.
De la nature du produit : plus il est fluide, plus vite il sera résorbé par les tissus.
Le choix de la voie d’injection est déterminé par la PM.
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3.2 Éviter la voie digestive
Quand :
Il y a des obstacles à la déglutition
Il y a diarrhée, nausées, vomissements, obstruction intestinale, …
Il y a une pathologie digestive : risque d’altération de la muqueuse digestive ou si administration
de médicaments irritants pour les voies digestives (ex : aspirine)
Les médicaments sont détruits par les ferments digestifs (ex : Insuline)
Le S doit rester à jeun :
o En pré opératoire (= prémédication)
o En post opératoire (= analgésique)
Avant certains examens
Le S a une sonde gastrique qui vidange l’estomac (décharge)
Le S refuse toute ingestion de médicament per os.
Le S est inconscient, confus ou présente un risque de fausse route.
Certaines doses ne seraient pas supportées par la voie digestive : les injections permettent
d’administrer des quantités de principes actifs aussi importantes que nécessaire, sans difficulté
d’ingestion pour le S et, avec moins d’effets secondaires digestifs.
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5. Matériel pour les injections
5.1 La seringue
C’est un instrument de forme cylindrique destiné à l’introduction dans l’organisme de solutions
médicamenteuses ou encore à la ponction de liquides physiologiques ou pathologiques.
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Remarque : Les seringues de grande capacité (20.50.100 ml) : peuvent être utilisées :
Soit pour administrer des injections aux soignés mais servent surtout à l’irrigation de plaie(s), ou cavités
organiques (Ex : lavage de vessie, seringue de Janet)
Soit pour administrer une solution médicamenteuse par « pousse seringue »
Remarque :
L’Embout : à visser (Luer lock):
La seringue à insuline : calibrée en ml mais également en unités internationales. (cf. Image ci-dessous)
La seringue à tuberculine : très étroite et calibrée en dixièmes et en centièmes de ml (jusqu’à 1 ml). Peut être
utilisée aussi pour administrer d’autres médicaments nécessitant une mesure précise et/ou de très petite quantité.
5.2 L’aiguille
Elle est fabriquée en acier inoxydable et est à usage unique.
L’aiguille à 3 parties distinctes :
L’embase (ou la garde) : partie la plus large à laquelle s’adapte la seringue
La canule : partie longue qui se rattache à l’embase
Le biseau : partie oblique du bout de l’aiguille, pouvant être court ou long
Les aiguilles ont 3 variables :
L’oblique du biseau
o Pour l’IM et la S/C : Le biseau est long = aiguille plus pointue et donc la pénétration
des couches (peau-muscles) est plus facile et moins douloureuse.
o Pour l’IV : Le biseau est court pour éviter de transpercer la veine
o Pour la « puiseuse » : Le biseau est court et donc plus solide pour transpercer un
capuchon en caoutchouc ( doit être remplacée pour piquer le soigné)
La longueur de la canule
o ID : entre 10 et 16 mm
o S/C : 16 mm
o IM : entre 30 et 50 mm
Le diamètre de la canule
Type d’injection Mesure en Gauge G Mesure en mm
ID 26 G 0.4
SC 25 G 0.5
IV 23 G 0.6
IM 21G 0,8
22 G 0,7
Puiseuse 19 G 1,1
18 G 1.2
44
5.3 Le produit
Le produit est stérile et doit absolument le rester.
Certains produits doivent se conserver au frigo et seront réchauffés en frottant le flacon entre les
mains.
Ne pas utiliser un produit dont l’aspect semble suspect (dépôts) même si la date de péremption
est bonne.
Même si on peut administrer le produit par différentes voies, il faut toujours respecter celle
prescrite par le médecin.
Petite bouteille de verre scellée d’un bouchon Le caoutchouc n’est pas stérile, il faut donc le
de caoutchouc, lui-même scellé d’une partie désinfecter pendant 30 secondes et piquer
métallique bien au centre (Zone délimitée)
Le bouchon de caoutchouc est habituellement Il faut utiliser une aiguille puiseuse pour le
recouvert d’un couvercle plastique ou transpercer et absolument la changer et la
métallique afin d’assurer sa protection. remplacer par une aiguille IM ou SC (selon
PM) pour piquer le soigné.
Le flacon peut avoir différentes capacités,
allant de la dose unique à la dose multiple (ex Lors de la dilution de la poudre, il se crée une
: fiole de 50 ml) hyper pression dans le flacon. Pour mélanger
la poudre au liquide, il faut rouler le flacon
Le médicament peut se présenter sous forme
entre les mains et ne pas l’agiter car il se
liquide ou en poudre à diluer.
produirait alors une « mousse » qu’il serait
difficile de puiser.
Lors du mélange, il ne faut pas retirer l’aiguille
adaptée à la seringue du flacon ---} risque de
Le flacon destériliser le matériel avec des manipulations
ou fiole inutiles (sauf exception si la poudre est très
difficile à diluer).
La poudre doit être bien diluée car constitue le
produit actif. Lorsqu’il s’agit de flacon à doses
multiples, le caoutchouc risque de devenir
poreux à force de piquer.
Avec quoi diluer la poudre:
Soit de l’eau pour injection (solution
hypotonique)
Soit un solvant adapté au produit
(accompagne le médicament)
Soit du NaCl 0.9% ou Glucose 5% (solution
isotonique = la concentration en sels
minéraux de la solution est identique à celle
du plasma sanguin)
46
5.4 Le choix du solvant
Solution isotonique
Toutes les voies (IV, IM, S/C)
Solution hypertonique
Exclusivement en IV (! nécrose)
47
Chapitre XVII : Les sous-cutanées
1. Définition
Introduction, sous pression, d’une substance médicamenteuse liquide à l’aide d’une seringue munie
d’une aiguille creuse dans les tissus sous-cutanés
5. Les anticoagulants
5.1 Définition
Toute substance médicamenteuse s’opposant au processus de la coagulation = hémostase
48
5.3 Buts
Prévention et traitement des maladies thromboemboliques
5.5 Héparine à bas poids moléculaire(HBPM) (les autres seront vues en 2ème)
Ex : Fraxiparine®, Clexane®,…
Durée: 24 H ou 12H (fonction de la dose et du risque)
Agit après 1 à 2 H
Action max après 3H
a. Indications:
Prévention et traitement des troubles thromboemboliques ou cardiaques
b. Contre-indications:
c. Dosage: mg ou UI
En fonction :
Du poids du Soigné
Préventif ou curatif
Ex : Clexane® 20 mg=0,2 ml ; Fraxodi® 0,6 ml=11.400 UI
49
d. Antidote:
Sulfate de protamine IV lente =} neutralise l’action de l’héparine
= antagoniste
6. Rôle infirmier :
6.1 Avant le traitement:
Prise de Sang (INR, TCA,…) (cf. cours de 2ieme SI médecine) sur PM
Si hémorragie= urgence :
En fonction de l’endroit de saignement: point de compression, surélever le membre qui saigne,…..
Prévenir médecin , Stopper les anticoagulants sur PM
Suivre les paramètres (TA, FR, Pls) = repérer signes d’état de choc
Coloration des téguments
Administration PM en perfusion (antidote) + prise de sang (cf. 2ème)
50
Chapitre XVIII : L’injection intramusculaire
1. Définition
C’est l’introduction, sous pression et dans la profondeur d’un muscle, d’une substance
médicamenteuse liquide à l’aide d’une seringue munie d’une aiguille creuse.
2. Avantages et inconvénients
2.1 Avantages de l’IM par rapport à la SC
On peut injecter une plus grande quantité de produit
On peut injecter des produits plus irritants
La résorption du produit est plus rapide suite à un brassage musculaire et à une meilleure
vascularisation et donc l’effet sera plus rapide.
Car le produit est injecté dans le muscle : celui-ci se distend → sensation plus ou moins
douloureuse.
3. Indications de l’IM
Traitement administré selon une PM :
Action plus rapide que la voie orale recherchée
Suppléer à la voie orale
Produits ne pouvant pas être administrés en IV (produits huileux : vitamines, neuroleptiques)
4. Contre-indications de l’IM
Soigné sous anticoagulants à haute dose (risque d’hématomes importants)
Ex : SC : Clexane®, Fraxiparine®
PO : Sintrom®
IV : Héparine®
Soigné présentant des troubles de la coagulation (ex : hémophilie) → risque de saignements
Soigné présentant des atteintes musculaires (ex : atrophie musculaire) → risque de douleur,
mauvaise résorption
Soigné présentant des atteintes de l’intégrité de la peau (ex : brûlures, plaies, éruptions,…) →
risque de douleur, d’infection
51
Soigné présentant une atteinte d’un côté ou d’une partie du corps : (ex : hémiplégie, paraplégie,
œdème …) → absence de sensation, diminution de la résorption.
Soigné porteur de matériel implanté (clou, plaque, prothèse, …) → risque d’infection.
Un muscle qui ne soit pas un futur ou un récent endroit d’incision chirurgicale. Cela provoquerait
un risque de douleur et un risque d’infection.
Un muscle adéquat en fonction de la corpulence du soigné et de la quantité à injecter
b. Selon la quantité
La quantité maximale qu’un muscle de grande taille (ex : « grand fessier ») peut absorber au
même endroit = 5 ml. Sinon il faut dévier l’injection (X2).
La quantité maximale qu’un muscle de petite taille (ex : « deltoïde ») peut absorber au même
endroit = 2 ml
Remarque : chez le S devant recevoir plusieurs injections : alterner les injections en fonction des sites selon la
situation du soigné afin d’éviter l’apparition d’induration = établir un plan de rotation.
c. Selon l’âge
Les enfants, les personnes émaciées ou cachectiques ne peuvent supporter un volume supérieur
à 2 ml.
52
6. Les muscles et la délimitation du point d’injection
6.1 Le muscle grand fessier ou grand glutéal max 5ml
a. Délimitation du point d’injection :
Tracer une ligne imaginaire horizontale partant du haut du pli inter fessier et se dirigeant vers la
face latérale/externe de la fesse.
Ensuite, on élève une ligne imaginaire verticale et perpendiculaire passant par le milieu de la
ligne horizontale précédente
Piquer au milieu du quadrant supéro-externe ; la limite supérieure étant la crête iliaque.
53
6.2 Le muscle vaste externe du quadriceps fémoral
a. Délimitation du point d’injection :
On divise en 3 parts égales la région allant du grand trochanter du fémur jusqu’à l’articulation du
genou.
On délimite le 1/3 moyen
À ce niveau, on pique dans le tiers moyen antéro-externe = antérolatéral de la cuisse. (Entre le pli
du pantalon (limite antérieure) et la couture du pantalon (limite latérale externe))
54
b. Endroit moins utilisé car :
Muscle plus petit et moins épais
Muscle ne pouvant être utilisé que pour de petites quantités (pas + de 2 ml)
Endroit plus douloureux
Proximité du nerf radial.
c. Position du soigné :
Soigné sous anticoagulant Éviter les injections chez un Comprimer jusqu’à l’arrêt du
soigné qui saigne facilement saignement
Soigné avec troubles de la
coagulation Ne pas masser avant l’arrêt du
saignement
7.3 Hématomes
Passage de l’aiguille au travers Choix du site : délimitation Pommade type Hirudoïd® pour
d’un vaisseau correcte éviter les gros résorber l’hématome (sans
vaisseaux masser)
MeOdI correcte : PM : soigné Application de froid
sous anticoagulant
Ne pas repiquer à cet endroit
55
7.4 Risque d’infection, d’abcès
Injection d’un produit Vérifier la voie d’adm (double Prévenir médecin et/ou référent
hypertonique contrôle) plaie
Injection superficielle Choisir le solvant adéquat
Choisir l’aiguille adaptée à la
profondeur du muscle
Injecter dans la profondeur du
muscle
56
7.8 Risque de douleurs
Causes Prévention Réactions
Soigné crispé Rassurer, informer Si douleur pendant l’injection :
Injection rapide Installation confortable Stopper l’injection
Produit froid Injecter lentement Demander au soigné de se
détendre
Produit trop concentré Réchauffer le produit entre ses
mains Retenter d’injecter à un rythme
Matériel défectueux
moins soutenu
Se référer à la notice pour
Matériel inadéquat (aiguille de
dilution !!!!! Si douleur toujours présente :
mauvais diamètre, trop longue,
...) Vérifier l’intégrité du matériel et Stopper l’injection
le garder intact lors des
Manque de dextérité Dépiquer
manipulations
Produit huileux, irritant Avertir le médecin
Adapter le calibre à la voie
IM trop superficielle d’administration Masse après l’injection
Adapter la technique de l’aiguille Application de chaleur au niveau
à la corpulence du soigné du point d’injection
S’exercer +++
Ne pas bouger lors de l’injection
Injecter lentement
Piquer profondément
57
7.10Risque d’allergie
8.2 Prévention
CD spécifique (antécédents du soigné, prises de sang : sérologies, …)
Usage de matériel de sécurité
Respect des mesures de précautions générales
Élimination correcte des déchets: containers jaunes rigides pour matériel piquant ou tranchant,
sacs jaunes dans caisse carton, …
Dextérité acquise par des exercices multiples
Respect des mesures de précautions additionnelles
58
8.3 Procédure à appliquer en cas d’AES : (voir cours d’hygiène professionnelle et
carnet d’apprentissage (documents CESI
59
9.5 Si on ne parvient pas à injecter le produit
Soigné crispé ? Tendu ?
Muscle saturé en produit ? → Importance de la palpation locale avant l’injection pour déceler une
induration
L’aiguille peut éventuellement être bouchée. Dans ce cas, la retirer et la changer
60
Chapitre XIX : Thérapies utilisant le chaud/froid
1. La chaleur
1.1 Moyens utilisés :
Transfert de chaleur par conduction: contact direct entre source de chaleur et le tissu
Ex : Poches de chaud, bouillotte, poches électriques, bains chauds, …
Transfert de chaleur par convection: mouvement de transfert de chaleur via un conducteur tel que
l’air ou un fluide
Ex : hydrothérapie, bains tourbillons…
Transfert de la chaleur par conversion: transfert d’une énergie vers une autre
Ex : lampe infrarouge
1.3 Contre-indications
Soigné à risque de saignement : la vasodilatation augmente le risque de saignement
Trouble circulatoire: diminution circulation locale → empêche l’évacuation de la chaleur
Infection ou plaie ouverte (chaleur ➔ prolifération germes)
Thrombophlébite (risque détachement caillot) Néoplasie (risque augmentation de la tumeur)
Troubles de la sensibilité :
Ex Diabète, hémiplégie,…
Hyperthermie
Certaine situation inflammatoire (!!!! PM, Kiné)
Suspicion appendicite, péritonite (risque perforation)
…
61
1.4 Incidents-accidents-complications :
2. Le froid
2.1 Moyens utilisés :
Cold pack
2.3 Contre-indications
Dénutrition- anémie (hypersensibilité au froid)
Problèmes circulatoires (vasoconstriction → aggravation de la circulation)
Perte sensibilité, diabète, enfants, personne âgée (engelure)
Infection ou plaie ouverte (ralentissement guérison par diminution circulation)
Problèmes coronariens
…
62
2.4 Incidents-accidents-complications
63
Annexe 1
2. Rappel grandeurs :
1litre = 1000ml
1/2litre = 500ml
1/4litre = 250ml
3. Vocabulaire :
L pour litre
Ml pour millilitre
G pour gramme
Kg pour kilogramme
Mg pour milligramme (10-3)
μg ou mcg pour microgramme (10-6)
4. Les abaques :
Kg Hg Dag G Dg Cg mg
Kl Hl Dal L dl cl ml
ml
Cm3 ou cc
64
5. Évaluation contenants :
Attention, il s’agit ici d’une évaluation d’un contenant plein. Cette évaluation est à valider
suivant les services/institutions.
Cuillère à café 5 ml
6. Tables de multiplications
x 1 2 3 4 5 6 7 8 9
1 1 2 3 4 5 6 7 8 9
2 2 4 6 8 10 12 14 16 18
3 3 6 9 12 15 18 21 24 27
4 4 8 12 16 20 24 28 32 36
5 5 10 15 20 25 30 35 40 45
6 6 12 18 24 30 36 42 48 54
7 7 14 21 28 35 42 49 56 63
8 8 16 24 32 40 48 56 64 72
9 9 18 27 36 45 54 63 72 81
10 10 20 30 40 50 60 70 80 90
65
Annexe 2
Principes actifs des collyres et onguents ophtalmiques
Anesthésiques locaux Anesthésie rapidement l’œil pour empêcher la douleur lors d’une Alcaine®
intervention chir
66
Traitement du β-bloquants qui freinent la production d’humeur aqueuse Betoptic®
glaucome
(maladie de Inhibiteurs de l’anhydrase Azopt®
l’œil causée carbonique
par une
élévation de
la pression
oculaire) Analogues des favorise l'écoulement naturel du liquide contenu dans l'œil vers la Xalatan®
prostaglandines circulation sanguine
67
Annexe 3
Aérosol : Médicaments utilisés.
Broncho- dilatateurs ou Atrovent (agit après 5 à Diminue le spasme Tremblements Surveiller : les Pulsations, la TA
Spasmolytiques (relâchent 10’) bronchique. Palpitations Rincer la bouche
les fibres musculaires lisses Tachycardie
Berotec (agit après 1’) Signes observables :
des bronches). diminution du sifflement à Sécheresse de la
Duovent (association de bouche
l’expiration (typique chez
Berotec et Atrovent)
soigné atteint de BPCO et Goût désagréable
Oxivent, Serevent, en cas de crise d’asthme)
Ventolin, Alupent,
Xanthium (Théophylline)
Mucolytiques ou Lysomucil Toux sèche, irritante qui Fluidification trop rapide Surveiller : Les forces du soigné
Expectorants ou Fluidifiants Bisolvon doit devenir grasse. Hypersécrétion pour tousser, expectorer afin
(fluidifient les sécrétions pour Bronchospasme d’éviter un encombrement plus
Signes observables :
faciliter leur élimination par la Fluimucil important
possibilité d’expectorer ou
toux). d’avaler les sécrétions. COQA des expectorations
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Antibiotiques Fluimicil Signes observables : Allergie Bronchospasme Arrêt du traitement si allergie et
Diminution de la T°, de la avec le Fluimicil le signaler.
Urfamycine
toux, de la quantité
d’expectorations
Modification de l’aspect
des expectorations (de +
en + claires)
69
Annexe 4
Appareil/ Aérosol
Le puff
L’aérosol doseur
Le spacer
Le nébuliseur à ultrason
70
Annexe 5
1. Les laxatifs :
Laxatifs de lest Laxatifs lubrifiants
Huiles
Fibres alimentaires Mucilages Huiles digestibles
Types minérales
Ex: paraffine
Ex: Fibion Ex: algues, graines de lin, … Ex: huile d'olive, huile de colza, …
Exemples liquide
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(Suite) Laxatifs osmotiques Laxatifs de contact
ATTENTION,
Contre- indication chez soigné insuffisant cardiaque ou insuffisant
mode d'adm. Risque de crampes abdominales
rénale
particulier
- Risque de déshydratation
2. Les purgatifs (les purgatifs sont beaucoup plus irritants que les laxatifs)
Définition : Médicament excitant la muqueuse intestinale. Ils peuvent donc provoquer une irritation locale (perforation intestinale). Ils amplifient la
virulence des saprophytes de l'intestin.
Indication : recherche d'un côlon propre en vue d'un examen endoscopique ou radiographique et sur prescription médicale. Administration le matin à
jeun, action brutale
Ex: Colopeg ®...
Danger de ces médications:
- Accoutumance de l'intestin si usage continu et prolongé,
- Irritation des muqueuses
- Diarrhées, déshydratation,
- Augmentation du péristaltisme avec danger de dissémination des bactéries dans la cavité péritonéale.
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Laxatifs Purgatifs
thérapeutique qui facilite l'évacuation des selles excitant/ irritant de la muqueuse intestinale qui permet d'obtenir un colon propre
Définition sans irritation locale ou générale effet laxatif puissant et rapide
constipation légère Préparation colique en vue d'un examen ou d'une intervention chir. sur l'intestin
Indication (endoscopie ou radiographie)
Voie
d'administration voie orale ou rectale selon la forme galénique
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74