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L’ENFANT
Cible: Etudiants en médecine de niveau M2
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Objectifs
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PLAN
II. Pathogénie
IV. Evolution
V. Traitement
VI. Conclusion
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I. Généralités Définitions
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GENERALITES Définitions
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GENERALITES Intérêts
Epidémiologique:
Première urgence neurologique de l’enfant. Fréquence élevée en Afrique à
cause de la fréquence élevée des affections avec atteinte du SNC comme
le paludisme dans sa forme neurologique et les méningites.
Sall au Sénégal retrouve une fréquence de 3,45% au Sénégal, Alao une
fréquence de 6% et Mbonda une fréquence de 6.1% en hospitalisation
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GENERALITES Intérêts
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GENERALITES Rappels
Rappels anatomiques
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GENERALITES Rappels
Mise en place anatomique
Synapse
Glutamate GABA
----
++++ ----
++++
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Physiologie
Glutamate GABA
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2- Pathogénie
GABA
Glutamate
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2- Pathogénie (2)
Glutamate GABA
EE
G
----
----
+++++
+++++
+++++
+++++
HYPEREXCITAT
ION
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2- Pathogénie (3)
Glutamate GABA
EE
G
+++++ --
+++
DEFAUT
D’INHIBITION
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2- Pathogénie (4)
Glutamate GABA
EE
G
++++ ----
++++ ----
CANALOPATH
IE
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Physiopath - Anatomie crises épileptiques
Les crises focales naissent au niveau d’une région limitée du cortex
cérébral. = zone épileptogène. Circuits d’initiation (physiologiques ou
aberrants), d’où part l’activité épileptogène,
Les caractéristiques électro-cliniques des crises dépendent de l’activation
d’un réseau épileptogène qui comprend différentes structures
séquentiellement recrutées par la décharge critique à partir de la zone
épileptogène. Celui-ci comporte:
Circuits de propagation qui assurent la diffusion de la crise épileptique à des
structures distantes,
Circuits de contrôle qui modulent la probabilité de survenue d’une crise et
permettent son interruption.
Zone Structure Structure Structure
épileptogène cérébrale 1 cérébrale 2 cérébrale 3
Signe
clinique 1
Signe
clinique 2
Signe
clinique 3
EEG
Physiopathologie 2
Cas de description :
• Enfant amené aux urgences pour des mouvements anormaux de survenue
brutale, Ou encore parce qu’il a été retrouvé inconscient
• Il peut également s’agir d’un enfant restant conscient, lors des
mouvements anormaux, et donc capable de les décrire.
• Ces mouvements sont soit décrits comme généralisés avec perte de
conscience, ou focaux (intéressant une partie ou un segment du corps)
• Ces mouvements peuvent être décrits comme toniques, cloniques, tonico-
cloniques ou atoniques.
Diagnostic Diagnostic positif
Cas de description :
• Une chute de l’enfant de sa hauteur, une révulsion oculaire, une morsure
du bord latéral de la langue, un relâchement sphinctérien urinaire ou anal,
peuvent être associés.
• Les parents pourront décrire un coma ou un sommeil post-critiques, une
asthénie, des céphalées et des courbatures après l’épisode
• Ces convulsions pourraient également survenir chez un patient hospitalisé,
justifiant l’appel de l’équipe médicale/paramédicale à son chevet
• Chez le Nné, il peut s’agir d’équivalents convulsifs suivants: accès
d’apnées, de mouvements de pédalage, de clonies palpébrales, de
mâchonnement, ou de clonies d’un membre.
Diagnostic Diagnostic positif
Examen physique
• Examen général : coma, conscient déjà retrouvée, pâleur, cyanose…
• Examen cardiorespiratoire : Râles d’encombrement aux 2 champs
pulmonaires, respiration bruyante, stertoreuse, tachycardie
• Examen cutanée : à la recherche de dermabrasions et des lésions de chutes
• Examen neurologique : état de conscience et fonctions supérieures
• Recherche d’un déficit moteur (Paralysie de Todd, Sd Hémiconvulsions-
Hémiplégie (H-H), Examen des reflexes, Recherche d’une hypotonie
• On pourra objectiver une crise convulsive pendant l’examen.
Diagnostic Diagnostic positif
Examen paraclinique:
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Diagnostic Dg étiologique
Convulsions fébriles (CF)
• Fréquence : Elles touchent 2 à 7 % de nourrissons dans le monde.
• Pic d’incidence maximale : 18 mois
• Sexe ratio : 1 : 1, ou légère prédominance masculine
• 2 à 5% des enfants de moins de 5 ans font une ou plusieurs C.F (8,3% au
Japon, 6,1% des hospitalisations à HGOPY en 2009)
• Origine génétique certaine car 30% des patients concernés ont des
antécédents familiaux de convulsions fébriles.
• Risque de survenue de CF est de 20% si CF dans la fratrie, et de 30% si
les 2 parents ont eu des CF dans l’enfance
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Convulsions fébriles simples Crises compliquées
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Diagnostic Dg étiologique
Surveillance :
• Clinique : convulsions, conscience, SaO2, FC, FR, T°, déficit moteur
• Paraclinique : EEG
L’évolution le plus souvent est Favorable sous traitement adapté
Si persistance ou récidive des crises, répéter une fois la dose de 0,5 mg/kg
de Valium dans les 10 à 15 minutes suivant la première injection, sans
dépasser 1 mg/kg, sauf disponibilité de moyens d’assistance ventilatoire.
Administrer du Phénobarbital.
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TRAITEMENT Indications
Traitement symptomatique
Clonazepam (Rivotril®)
Dose initiale: 0,05 à 0,1 mg/kg en IVL,
Puis 0,05 à 0,1 mg/kg/j répartie en 4 à 6 fois.
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TRAITEMENT Indications
Traitement symptomatique
Lutte contre la fièvre : moyens physiques et médicamenteux
• Dévêtir l’enfant, Enveloppements humides
• Bains tièdes : T°< de 2°C à la température de l’enfant
• Paracétamol: 60 mg/kg/j répartis en 4 doses/6 heures
• Ibuprofène : 20-30 mg/kg/j en 4 doses
• AAS: 50-60 mg/kg/j répartis en 4 doses toutes les 6 heures (de moins en
moins utilisée)
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TRAITEMENT Indications
Traitement spécifique
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TRAITEMENT préventif
Prévention des récidives des CF
Indications traitement préventif continu:
• Anomalies du développement
• CF Complexes
• ATCD d’épilepsie au 1er degré
• Plus de 3 crises fébriles simples
Indications traitement préventif discontinu:
Tous les enfants avec CF
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Etat de mal épileptique
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Conclusion
• Convulsions sont très fréquentes aux urgences pédiatriques
• Elles sont une Urgence diagnostique et thérapeutique
• La Clé de la prise en charge est surtout étiologique
• Il existe un Risque important de séquelles selon l’étiologie
• Importance de la gestion de l’angoisse des parents
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