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LA DIDACTIQUE DE L’HISTOIRE
Alioune BA
Aicha COULIBALY
Mamadou DIOP 1
Mamadou DIOP 2
Babacar DIOUF
CLASSE E/7ePromotion/2019
PLAN
Introduction
I-LES OBJECTIFS
II-LES PRINCIPES
III-LES DÉMARCHES
Conclusion
INTRODUCTION
L’Education à la Science et la Vie Sociale (ESVS) enseignée à l’école élémentaire comprend
deux sous-domaines. Le premier sous-domaine intitulé découverte du monde comprends trois
activités à savoir l’Histoire, la Géographie et l’Initiation Scientifique et Technique (IST),
quant au deuxième sous-domaine nommé Education au Développement Durable (EDD) nous
avons deux activités que sont vivre ensemble et vivre dans son milieu. L’histoire qui est une
discipline importante du premier sous-domaine peut-être définit comme étant l’étude du
passé. Elle s’intéresse à l’évolution de l’Homme dans ses relations avec le milieu, avec les
phénomènes et avec les civilisations à travers le temps. De ce fait, elle permet à l’enfant
d’appréhender les événements qui se sont succédés, de bien comprendre les transformations
pour mieux envisager le futur.
Cependant, il faut noter que l’enseignement de l’histoire à l’école élémentaire pose beaucoup
de problème tant au plan de la documentation que celui de la méthodologie. Aussi, il faudra
noter que la transmission de l’histoire aux jeunes africains doit se faire "contre les préjugés et
les assignations, mais aussi contre les contre-discours qui parfois n’en sont pas moins
prescriptifs. Déconstruire les stéréotypes d’une Afrique sans histoire ne devrait pas mener à
construire d’autres préjugés dits afro-centristes", explique Arnold SostheneMeboma dans The
Conversation. « L’Afrique n’a pas d’histoire. L’Afrique n’a pas de conscience extérieure
objective donnant lieu à l’universalité. L’Afrique n’a pas d’égard pour la vie
individuelle », telles étaient les réflexions du philosophe Friedrich Hegel, penseur de
l’Afrique dans ses Leçons sur la philosophie de l’histoire, qui ont animé l’histoire des idées
pendant près de deux siècles. S’en est suivi une longue période d’impérialisme scientifique
qui, à l’aube de la campagne coloniale, a donné lieu à ce que Cheikh Anta Diop appelait la
falsification consciente de l’histoire africaine, soit une sorte de déni systématique de
l’apport de la civilisation « nègre ». La philosophie de l’histoire hégélienne qui a nourri cette
vision a trouvé une fin de non-recevoir chez les Africains et les africanistes, ouvrant ainsi la
voie à ce qui peut être qualifié de controverse historique majeure.
Il n’est pas question ici de revenir sur la pensée d’Hegel, une pluralité d’auteurs comme
Mohamed Moulfi, Amady Ali Dieng et Alfred Adler s’en sont chargés. Il s’agit plutôt de
présenter les résurgences d’une conception européocentriste qui marque encore profondément
Ainsi, dans l’optique de cerner la portée du sujet, nous allons d’abord voir les objectifs (I),
puis les principes (II) et enfin terminé par les démarches (III) de la didactique de l’Histoire.
I. LES OBJECTIFS
A l’élémentaire, les objectifs participent à la construction d’une identité culturelle, le temps
historique solidement adossé à la chronologie avec comme édifice la reconnaissance de la
spécificité de l’histoire, la connaissance par ses traces, ses sources. En effet, il s’agit aussi de
comprendre le monde dans lequel les élèves vivent afin de leur permettre de s’intégrer dans la
cité. Au-delà de ces richesses, l’histoire a aussi pour visée de permettre l’enrichissement aux
valeurs de notre culture en s’appropriant les notions de durée, de progrès, d’évolution, de
solidarité, de civilisation. Connaitre le passé pour comprendre le présent tel est un des
objectifs clé de l’histoire, en plus du développement du sens de l’observation de l’esprit
critique, de la sensibilité et de l’imagination chez l’enfant. A cela s’ajoutent le respect du
passé, le gout du progrès et de l’ouverture, l’amour de la patrie, le sens du devoir teinté d’une
volonté de paix qui s’arc-boute sur un esprit de responsabilité en fusion avec le gout de la
dignité et de l’honneur pour enfin contribuer à l’enrichissement du patrimoine spirituel de
l’humanité. Elle se manifeste de façon spécifique au niveau de chaque étape.
L’accent est mis ici sur la structuration du temps. Conformément à l’âge mental des enfants,
on vise à les aider à :
Pour enseigner l’histoire, l’enseignant se doit de respecter certains principes qui sont :
1. D’apprendre à l’enfant à situer sur la trame chronologique des faits saillants, des
évènements marquants et de couvrir leur interrelation ;
2. De s’attacher aux aspects de la vie en société, de la civilisation et du progrès réalisés
par l’homme ;
3. La leçon d’histoire doit être vivante, anecdotique et pittoresque (Instruction officielle
de 1978) ;
4. De ne pas déformer les évènements tels qu’ils se sont produits dans le temps et dans
l’espace autrement dit rester fidèle ;
5. De ne pas travailler devant les enfants mais de travailler avec eux Enseigner l’histoire
dit Marc Bloc, « c’est faire un travail d’historien » ;
6. La démarche d’investigation semble bien indiquée pour atteindre les objectifs
méthodologiques.
Une telle démarche permet également de remettre en cause le statut des documents, qui
n'ont plus seulement une valeur d'illustration ou de preuve, mais que l'on peut interroger,
lire entre les lignes, et dont on peut découvrir les non-dits. Cette méthode d'enseignement
de l'histoire permet ainsi de transmettre aux élèves des savoir-faire de l'histoire et pas
seulement des savoirs de l'histoire, développant à la fois le sens critique de ces derniers et
leur autonomie.
Bref, il n’existe pas de démarche standard. Celle-ci dépend de plusieurs paramètres : objet
d’étude, objectifs, cibles, contexte, etc.
ROLE DU MAITRE
- Interroge sur les pré-requis (ce qui facilite la compréhension de la leçon du jour)
ROLE DU MAITRE
- S’approprient la situation
ROLE DU MAITRE
ROLE DU MAITRE
ACTIVITES DU MAITRE
ROLE DU MAITRE
Aide à stabiliser les résultats «à retenir» (résumé, cartes, frises, maquettes, etc.)
ROLE DU MAITRE
S’exécutent
Fiche n° _____
HISTOIRE Durée : 45 mn
Objectif :Au terme de la séance les élèves devront être capables d’identifier correctement
les différentes formes de résistances en Afrique et ceux qui les pratiquées causes dans un
exercice proposé à l’évaluation.
Moyens
DEMARCHE
ACTIVITES
ETAPES
MAÎTRE ELEVES
Oriente les élèves vers les sources d’informations : documents, Participent dans
l’Internet, personnes connaisseuses etc… l’élaboration
Recherche
Aide à élaborer les techniques et outils de recueils Mènent les activités de
d’informations
d’informations : interview, lecture de documents, surf dans le recherche individuelle
net
- Mettre les élèves en groupes pour la mise en commun Echangent dans les
groupes
Analyse - Faire confronter les résultats
Harmonisent les
- Apporte des clarifications dans les réponses obtenues par les
réponses
élèves
Ecoutent les
1. la résistance armée qui est une résistance où les africains ont
explications et prennent
mené la guerre aux blancs
le résumé dans leurs
- au Sénégal : Lat Dior, El Hadji Oumar, Alboury Ndiaye, Maba cahiers de leçon
Diakhou Bâ etc…
- au Dahomey : Béhenzin
Synthèse
- Aline Sitéo Diatta ou Dame Cabrousse est née vers 1920 et est
morte le 22 Mai 1944à Tombouctou
Propose des questions de cours dans les cahiers de devoirs Exécutent la consigne
dans les cahiers de
Evaluation 1. Quelles sont les formes de résistances ?
devoirs
CONCLUSION
En somme, l’école vise à donner à tous les enfants quel que soit leur origine sociale, les clefs
culturelles pour comprendre le monde qui les entoure. Ainsi l’histoire permet de faire des
jeunes enfants des citoyens éclairés, dotés de valeurs auxquelles ils croient et qu’ils sont prêts
à défendre. Son enseignement est un travail qui nécessite outils, organisation et méthode avec
une solide et forte documentation pour répondre aux attentes des apprenants. Faire apprendre
cette discipline ou l’enseigner doit tenir en considération les objectifs, les principes mais aussi
d’une démarche pédagogique évolutive.
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
CONCLUSION .......................................................................................................................... 9
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................... 10