Goethe 05

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Schulreferat Goethe

L'œuvre littéraire de Goethe comprend aussi bien de la poésie, que du théâtre, de l'épopée, de
l'autobiographie, une théorie littéraire ainsi que des écrits scientifiques, Goethe étant passionné
entre autres par l'optique, la géologie et la botanique. Enfin, sa correspondance est d'une grande
importance littéraire. Son œuvre a été marquée successivement par le Sturm und Drang,
le romantisme, puis le classicisme de Weimar, que Goethe incarne avec Schiller, Herder et Wieland.
Son premier roman Les Souffrances du jeune Werther le rend célèbre en Europe. Napoléon lui
demande audience lors de l'entrevue d'Erfurt. Dans l'Empire allemand, il est élevé au rang de poète
national annonciateur d'un « être allemand » et, en tant que tel, assimilé au nationalisme allemand.
C'est ainsi qu'a commencé l'admiration non seulement de l'œuvre mais aussi de la personnalité du
poète dont le mode de vie a été perçu comme exemplaire. Son Faust est reconnu comme l'une des
œuvres les plus importantes de la littérature de langue allemande. Dans sa vieillesse, il est
également considéré à l'étranger comme un représentant de l'Allemagne intellectuelle. Aujourd'hui
encore, ses poèmes, ses drames et ses romans figurent parmi les chefs-d'œuvre de la littérature
mondiale.

Biographie[modifier | modifier le code]


Maison natale de J. W. Goethe.
Le jeune Goethe fait des études de droit à l'université de Leipzig de 1765 à 1768 et à l'université de
Strasbourg de 1770 à 1771. Il est l'auteur d'une œuvre abondante aux accents encyclopédiques qui
le rattache à deux mouvements littéraires : le Sturm und Drang et le classicisme de
Weimar (Weimarer Klassik). En physique, il propose une théorie de la lumière et en anatomie, il fait
la découverte d'un os de la mâchoire. Il est souvent cité en tant que membre des Illuminés de
Bavière (nom d'ordre : Abaris)[réf. nécessaire]. Son Divan doit beaucoup à Hafez.
Il est notamment l'auteur des Souffrances du jeune Werther (Die Leiden des jungen Werthers),
des Affinités électives (Wahlverwandtschaften), de la bilogie tragique Faust, des Années
d'apprentissage de Wilhelm Meister (Wilhelm Meisters Lehrjahre), ainsi que de nombreux poèmes
dont beaucoup sont si célèbres que des vers en sont entrés comme proverbes dans la langue
allemande : Willkommen und Abschied (« Es schlug mein Herz, geschwind zu Pferde / es war getan
fast eh gedacht »), Mignon (« kennst du das Land wo die Zitronen blühn… », Connais-tu le pays où
fleurissent les citronniers), Le Roi des Aulnes (« Wer reitet so spät durch Nacht und Wind / es ist der
Vater mit seinem Kind … ») Der König in Thule[pas clair].
Origines et jeunesse (1749-1765)[modifier | modifier le code]
Les Goethe, vieille famille d'artisans originaires de Thuringe, habitaient, au moment de la naissance
de Johann, une maison de Francfort, aujourd'hui appelée Goethe-Haus. Son grand-père Friedrich
Georg Göthe (de) de Thuringe (1657-1730) s'était installé à Francfort en 1687 en tant que maître
tailleur et avait changé l'orthographe de son nom de famille1. Il s'enrichit par la suite comme
aubergiste et marchand de vin. Son fils et père de Goethe, Johann Casper Goethe (1710-1782), un
juriste, consacra une large partie de sa vie à la création d’un cabinet d’Histoire naturelle et à une
collection de tableaux2. Bien que docteur en droit il n’avait nullement besoin d’exercer quelque
profession que ce fût à côté de ces activités et de l’éducation de ses enfants, étant donné qu’il avait
acheté un titre de conseiller impérial3. Ainsi que l'a montré René Berthelot, sa passion pour les
sciences eut toute sa vie un impact sur la philosophie qu'il a développée. Homme cultivé, il voyagea
en Italie (son fils se souviendra d'ailleurs dans Poésie et vérité d'une gondole qu'il aurait ramenée
de Venise), et rapporta de ce voyage un journal qui ne fut publié qu'en 1932. La mère de
Goethe, Catharina Elisabeth Goethe, née Textor (1731-1808), venait d'une famille riche et respectée
de la noblesse de robe de Francfort ; son père Johann Wolfgang Textor (de) était le plus haut
magistrat de la ville en tant que prévôt. Elle épousa à 17 ans le conseiller Goethe, alors âgé de 38
ans. Johann Wolfgang entretint avec ses parents des relations souvent conflictuelles, du fait
notamment de l'extrême sévérité de son père.
Portrait de Goethe après 1775 (gravure d'auteur inconnu, d'après un tableau de Georg Melchior
Kraus).
Des nombreux enfants du couple, seuls Johann Wolfgang, le cadet, et sa sœur Cornelia Friderike
Christina (née le 7 décembre 1750), survécurent, malgré une petite vérole qui manqua de l'emporter
en 1758.
Son éducation humaniste, empirique et scientifique en outre rigoureuse consiste en l'apprentissage
de plusieurs langues dont, entre autres, le grec ancien, le latin, le français, l'anglais, l'hébreu, mais
aussi la plupart des sports enseignés en ce temps comme la danse, l'équitation, l'escrime et bien
d'autres activités. Son père, homme sévère auquel il préfère souvent la compagnie de sa mère,
participe également à son apprentissage. La relation qu'il entretient avec ses parents,
principalement avec son père, est d'autant plus conflictuelle que le jeune Goethe n'a pas une nature
joviale. Pourtant, ses études semblent le transformer : de querelleur, il devient un garçon modèle,
apprend avec une grande facilité, se passionne pour le dessin, mais éprouve de grandes difficultés
en musique.
La guerre de Sept Ans est pour lui l'occasion de découvrir la civilisation française : un officier
français, le comte de Thorane, s'installe en effet dans la maison de la famille Goethe en 1759, alors
que l'armée française réside à Francfort.
Thorane et le père de Goethe deviennent rapidement bons amis, si bien que ce dernier soutient les
Français lors de la bataille de Rossbach, au grand scandale de son beau-père, Textor4. Grâce aux
bonnes relations qu'il entretient avec ce dernier, le jeune Goethe peut assister au couronnement de
l'empereur romain germanique Joseph II en 1764.
Études et premiers écrits (1765-1775)[modifier | modifier le code]

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