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GERMAINE DE STAËL

Dates importantes du personnage  :

22 avril 1766-14 juillet 1817

Origines social  :

Parents suisses protestants, fille du banquier Jacques Necker, ministre des finances de Louis XVI,
riche, 3 fois ministres de Louis XVI
Suzanne Necker, fille de pasteur, orpheline et pauvre, les deux sont protestants convaincus, d’une
haute moralité, larges d’esprit et tolérants,

Origines géographiques  :

Elle vient de Paris où elle est née et morte.

Sa jeunesse  :
Madame Necker refuse l’ombre et la médiocrité. Femme des Lumières elle lui donne une
éducation très soignée : elle apprend l’anglais, le latin, le grec et lit et écrit beaucoup, entraîne sa
fille Germaine dans son salon (qui est devenu un des plus célèbre de Paris) très influent où on y
parle politique, philosophie. Elle y reçoit des encyclopédistes (Diderot, Buffon, Marmontel, Grimm,
Edward Gibbon. A 15 ans elle lit passionnément Rousseau, commente Montesquieu, discute avec
Marmontel, Grimm, Raynal et se pénètre de l’esprit des Lumières. Ses idées sont celles du XVIIIe
siècle qui croit en l’homme.

Ses mariages  :

Cédant à ses parents, elle épouse un protestant : le baron, Erik Magnus de Staël-Holstein. Elle
entretient une vie orageuse. De cette union naît Albertine, puis Auguste avec le compte Louis de
Narbonne.

Les salons  :

Elle ouvre un salon en hommage à sa mère en 1792 où elle reçoit, La Fayette, Noailles, Clermont-
Tonnerre, Condorcetit. Considéré comme opposante redoutable de Napoléon Bonaparte elle doit
à plusieurs reprises, malgré le statut de diplomate de son mari, se réfugier Coppet en Suisse
auprès de son père.

Evénements importants  :
Ouverture des Etats-généraux (1790)
Prise de la Bastille
Marche sur Versailles

Ecritures  :
- De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations (1796)
Ecrit philosophique principalement rédigé pendant la Terreur (1792-1794)

- De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (1800).
- Delphine
Roman parlant de la libérté individuelle
- Corrine ou l’Italie
Roman proto-féministe, qui compare les mœurs des Anglais et des Italiens.
Le roman présentait une jeune artiste talentueuse, influencée par la culture italienne, qui
était déchirée par son désir de vivre en Angleterre avec l’homme qu’elle aimait. Il s’agit
d’une critique de la culture anglaise, qui réduisait la femme à un rôle plus conservateur, et
un éloge de l’Italie comme terre fertile du génie féminin. Cet écrit, avec Delphine, plaça
madame de Staël dans le mouvement littéraire du romantisme : les descriptions fidèles au
réel, la mélancolie et la sensibilité passionnée étaient au cœur des deux romans. Son génie
fut d’y ajouter une fonction sociale, dénonciatrice. Madame de Staël ne saurait mieux dire
que cette phrase, qui résume l’œuvre de sa vie :
Les arts sont bornés dans leurs moyens, quoique sans
bornes dans leurs effets
Ses combats  :

Alors que plusieurs revendiquaient des droits pour les femmes (Olympe de Gouges, Théroigne de
Méricourt), Germaine de Staël dénonçait la pression sociale et la place réduite dédiée dans
plusieurs pays aux femmes.

Groupe de Coppet  :

C’est l’une des ses créations les plus étonnantes

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