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PLAN
Electroencéphalographie;
Appareils;
Evolution.
Electroencéphalographie
PLAN
Electroencéphalographie;
Appareils;
Evolution.
Electroencéphalographie
Electroencéphalographie
•Historique
L'EEG ne s'est vraiment développée et répandue dans la pratique
médicale courante, en particulier dans la pratique épileptologique, que
dans les années 1950.
Historiquement les courbes d'EEG étaient tracées sur des rouleaux de
bandes de papier millimétrés afin d'être relus ensuite par les médecins
neurologues pour y déceler d'éventuels signes cliniques. Aujourd'hui,
le signal est numériquement converti et traité par ordinateur.
Electroencéphalographie
Electroencéphalographie
•Utilisation médicale
Electroencéphalographie
•Production des champs détectés par le système
L'excitation d'un neurone entraîne l'ouverture de canaux ioniques au
niveau de sa membrane : il se crée un courant électrique dans les
milieux intra et extracellulaires.
Les courants intracellulaires (" courants sources " ou courants
primaires -en noir sur le schéma) provoquent des déplacements d'ions
à l'extérieur de la cellule (courants secondaires- en vert sur le
schéma).
La répartition de potentiel à la surface du scalp est liée aux courants
secondaires.
Electroencéphalographie
Electroencéphalographie
Electroencéphalographie
•Production des champs détectés par le système
Ces courants représentent l'activité de 10 000 à un million de
neurones, activés en même temps, concentrés dans quelques
millimètres cubes de cortex que l'on nomme macrocolonne.
Chaque macrocolonne se comporte comme un dipôle électrique.
L'activation d'un ensemble spatial de dipôles crée en tous points de
l'espace un champ électromagnétique est une répartition de potentiel
sur le scalp enregistrée en EEG.
Electroencéphalographie
Electroencéphalographie
au point de fixation.
est nécessaire.
Electroencéphalographie
Electroencéphalographie
Electroencéphalographie
•Déroulement de l’examen
L’EEG est obtenu au moyen d’électrodes placées sur le cuir chevelu
maintenues en place par un casque élastique. L’examen standard dure
environ 20 minutes.
L’enregistrement commence par un tracé de repos, qui dure environ
10 minutes, avec les yeux fermés puis ouverts, ensuite par 2 épreuves
de stimulation.
Electroencéphalographie
Electroencéphalographie
•Déroulement de l’examen
L’épreuve de l’hyperpnée : pendant plusieurs minutes, le patient doit
respirer profondément et souffler. Cette épreuve permet de mettre en
évidence des anomalies ou d’induire des crises.
L’épreuve de stimulation lumineuse : le patient est soumis à des flashs
lumineux (yeux fermés et ouverts) avec des fréquences différentes.
Elle permet de montrer une éventuelle sensibilité à la lumière chez
certains patients et pouvant favoriser l’apparition de crises d’épilepsie.
Electroencéphalographie
PLAN
Electroencéphalographie;
Appareils;
Evolution.
Electroencéphalographie
Appareillage
l’électrocardiographe.
Appareillage
•Electrodes
L’électroencéphalographie présente l’intérêt d’être une méthode non
invasive, c’est à dire peu traumatisante pour le sujet, contrairement à
l’injection ou l’inhalation d’un radioisotope de durée de vie très brève
pour l’IRM.
C’est pourquoi on utilise des simples électrodes de surfaces. Les
électrodes sont donc très proches de celles employées pour
l’électrocardiographie. Elles sont basées sur le même principe, seule
leur taille est différente.
Leur nombre est en général d’une vingtaine (dans des examens très
spécialisé, on peut monter à une centaine).
Electroencéphalographie
Appareillage
•Electrodes
Electroencéphalographie
Appareillage
•Electronique associée
On trouve des schémas d’ensemble, comme celui-ci :
Electroencéphalographie
Appareillage
•Amplification
Les différences de potentiels captées par des électrodes distantes de 3
à 5 cm se situent entre 10 et 200 µV. Les amplificateurs utilisés
doivent donc avoir un gain élevé.
Ils sont constitués par un préamplificateur dont le bruit de fond est
inférieur à 5 µV et un post-amplificateur à liaison continue.
Des commandes manuelles permettent de modifier le gain
d’amplification entre 10 et 300 µv/cm.
Les différences de potentiels qui se manifestent à la surface du crâne
s’établissent entre 1 cycle par seconde environ, et plusieurs dizaines
de cycles par secondes.
Electroencéphalographie
Appareillage
•Par rapport à l’ECG
L’amplitude des signaux d’EEG est plus faible que ceux de l’ECG,
c’est pourquoi les critères définissant les amplificateurs des EEG sont
plus exigeants que ceux de l’ECG.
Le rapport de réjection de mode commun doit être d’au moins 80 dB.
De plus, durant l’enregistrement, il est nécessaire que le local soit
faiblement exposé aux champs électriques extérieurs, car la mesure
est très sensible. Cependant, la réponse en basse fréquence n’a pas
besoin d’être aussi bonne pour l’EEG que celle de l’ECG.
Electroencéphalographie
Appareillage
•Traitement du signal
On peut citer les techniques de moyennage qui permettent extraire le
signal d’un bruit de fond.
Des filtres peuvent être employés pour atténuer soit les fréquences
rapides soit les fréquences lentes.
Ces atténuations sont en effet parfois nécessaires pour éliminer les
composantes rapides ou lentes des différences de potentiel, qui
peuvent s’avérer être d’origine extra-cérébrale, ou pour mettre en
valeur une bande passante spécifique.
Electroencéphalographie
pratique
herpétique;
Electroencéphalographie
PLAN
Electroencéphalographie;
Appareils;
Evolution.
Electroencéphalographie
Evolutions
Le reste de la chaîne présente actuellement plusieurs évolutions :
Miniaturisation de l’équipement (mise au point d’enregistreurs
portatifs de la taille d’un baladeur, qui permettent un enregistrement
ambulatoire sur 24 heures) ;
Numérisation des signaux ;
Traitement numérique du signal d’EEG en vue d’extraire
d’avantages d’information.
Electroencéphalographie
Evolutions
•Localisation spatiale
A priori, l’EEG ne permet pas de faire de l’imagerie, mais recueille
simplement des signaux électriques.
Des chercheurs ont trouvé des algorithmes qui permettent une
localisation spatiale des événements.
Pour cela, ils sont partis de résultats obtenus par imagerie à rayon X,
qui déterminent les zones du cerveau qui fonctionnent en réponse à
des stimuli précis (battements de cils, test auditifs…) et ont fait la
même chose avec l’EEG.
Ils en ont extrait des rapprochements et des algorithmes spécifiques
ont pu être trouvés.