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La Finance

Islamique
RACHA HARAKATI
MR1 EN FINANCE
Sommaire
1. Introduction générale

2. Définition de la finance islamique

3. Emergence et racines de la finance islamique

4. Historique de la finance islamique

5. Règles et principes de finance islamique

6. De quoi il s'agit le système financier islamique

7. Les ressources et les emplois des banques islamiques

8. les Banques islamiques tunisiennes

9. Conclusion

10. BIBLIOGRAPHIE

11/03/2020
Introduction générale

La finance islamique appartient à un concept plus large , l’économique islamique , une doctrine

économique , qui ,comme toutes les autres doctrines ( capitalisme, communisme, socialisme)

diffère par son propre système de valeurs .

En effet, outre la nécessité de répondre aux exigences et aux contraintes réglementaires exigées

par les lois en vigueur ( lois bancaires, sécurité financière, lois sur les sûretés,,,)

11/03/2020
Les institutions financière islamiques sont tenues de se conformer à des exigences et à des règles

qui trouvent leurs origines dans la loi musulmane « CHARIA »

De ce fait ,la finance islamique repose sur un système de valeurs qui impose la nécessité d’éviter

ce qui interdit, le respect de l’équilibre entre l’intérêt personnel et l’intérêt public et qui privilégie

des valeurs comme : - l’équité

- la transparence

- la sincérité
Définition de la finance islamique
L’ensemble des opérations de financement sans intérêts bancaire
aux très généralistes qui estiment que la finance islamique englobe
toutes les opérations financières effectuées par les musulmans

Désigner les services financiers et les opérations de


financement principalement mis en œuvre dans le souci de
respecter les principes de la « CHARIA » (financement sans
intérêt)

Vise une distribution égale et équitable des ressources


ainsi qu’une équité dans la répartition des risques
Emergence et racines de la finance islamique

Les racines et principes de la finance islamique sont aussi vieux que la religion elle-même.

En effet, Fiqh AL MOUAMALAT donne depuis des siècles un cadre structuré des transactions

financières des musulmans mais ce n’est que vers la fin du 20éme siècle que le système financier

islamique s’est assez développé pour être considéré comme un modèle distinct permettant aux

musulmans et non musulmans de mener des activités financières conformes aux percepts de

l’Islam .
Durant période coloniale
Historique de la finance islamique

Suit à l’indépendance
Les économies des
Les économistes
pays musulmans étaient dominées
par des systèmes libéraux venant musulmans ont théorisé
de l’occident
les possibilités de
Bien qu’individuellement , les
développer un système
musulmans pratiquaient certaines
transactions dans le respect de la financier propre à l’Islam

loi islamique ,sans qu’aucune


alternative structurée ne soit
disponible
Des années
1960 • Réduire l’exclusion bancaire
• Promouvoir de développement des
Création des
caisses couches de populations défavorisées
d’épargne

Les années • 1974 BID (Banque Islamique de Développement )


1970 • 1975 DIB ( Dubaï Islamic Banque )
• 1977 KFH ( Kuwait Finance House ) et la Banque Fayçal en Egypte
• 1978 BIS ( Banque Islamique Jordanie )
• 1980 BIB ( Banque Islamique du Bahreïn)
L’apparition • 1977 société d’investissement de Nassau , SI du Golf à Sharjah
des banques • 1980 la Sharia Investment Services Basée à Genève
islamique
l’expansion de la banque de détail islamique et la naissance de la
1990
désintermédiation financière islamique soit le passage d’une
économie d’endettement à une économie de marchés financiers

La principale organisation internationale de normalisation de l’industrie de la


finance islamique a été créée : L’Accounting and Auditing Organisation for
1991 Islamic Finance Institutions (AAOIFI) qui sera chargée d’élaborer les
standards comptables appropriés pour les institutions financières islamiques
Règles et principes de finance islamique

La finance islamique repose sur un ensemble de règles et interdictions, dont notamment :

 La prohibition de tout intérêt payé sur les prêts de toutes sortes, L’intérêt est en effet assimilé selon
l’opinion de la quasi-totalité des juristes musulmans au riba des échanges (ribâ al-qurûdh)
expressément prohibé par le texte du Coran.

 La prohibition des opérations de change à terme, en tant que riba des échanges (ribâ al-buyû)
expressément prohibé par un hadith authentique.
 Les transactions doivent être dénuées de « gharar », ce qui
implique que les parties à une transaction doivent avoir une
connaissance parfaite des contrevaleurs qu’elles veulent
échanger.
 La prohibition du « maysir » c’est-à-dire
des transactions dont l’issue dépend
essentiellement du hasard.

 La prohibition des transactions à terme où les contre


valeurs sont simultanément différées ; ce qui en fait
un échange de dette contre dette (Bay’ al-kali bil kali).
 La prohibition de la vente de ce
qu’on ne possède pas, à l’exception
de la vente « salam », où la
livraison de l’objet venu est différée
alors que le prix est payé d’avance.

 Interdiction de la vente des


produits avant de les détenir ; la
détention impliquant pour le
vendeur une prise de risque qui
légitime le profit .
 Interdiction de s’engager dans des

activités illicites, telles que la

production ou la vente d’alcool, de

stupéfiants, de tabac ou toute activité

contraire à la morale.

La finance islamique est en ce


sens une finance éthique et
responsable.
Au niveau de la finance proposée par les intermédiaires financiers,

l’alternative islamique au système de financement fondé sur l’intérêt

repose sur la coexistence de deux formes de financement

complémentaires: la participation et le crédit. Elle exclut cependant une

modalité de crédit qui est le prêt à intérêt.


Le financement participatif peut s’exercer sous trois formes: le partage des pertes et des

profits avec ou sans participation à la gestion, le partage des profits et le partage du produit

sans participation à la gestion. Le principe du partage des profits et des pertes est mis en

œuvre par les institutions financières islamiques tant pour mobiliser des dépôts à terme

participatifs que pour assurer les besoins de financement des entreprises.


De quoi il s'agit le système financier islamique

Le système financier islamique est formé par :

 les banques islamiques

Les émetteurs de SUKUK

Les fonds d’investissement islamique

 Les compagnies d’assurance islamique (TAKAFUL)


Les ressources et les emplois des banques islamiques

Les ressources les emplois


- Les comptes d’investissement - La Murabaha
Les comptes de Zakat (aumône) et les comptes du service - La Musharaka
social
- Les comptes d’épargne - La Mudaraba
- Les dépôts à vue - Le Quard Hassan
- L’ijara « Leasing » ou ijara wa iktina
- L’istisn’a
- Le Bai Salam
- Les financements sociaux
Les investissements et les placements
les Banques islamiques tunisiennes
Conclusion

Le retour à l'éthique est l'un des éléments le plus déterminant de la finance

islamique. L'éthique et la finance se sont perdues de vue au fil du temps. Ainsi

l'immoralité s'est installée dans notre système pour à terme devenir l'un des

facteurs des crises que l'on subit. Ainsi la finance islamique prône un retour à

de vraies valeurs morales


La finance islamique est une extrapolation du droit islamique. Elle découle du

dogme musulman. En revanche on peut noter certaines différences entre la

finance en islam et la finance islamique. Il est donc nécessaire d'expliquer en

quoi consiste ces deux modèles afin d'en cerner les divergences.
BIBLIOGRAPHIE
http://ifso-asso.com/wp-content/uploads/2013/06/cahiers_fi_03.pdf#page=5

https://www.memoireonline.com/01/13/6715/m_La-finance-islamique-est-elle-une-solution-face--la-cr
ise12.html

https://www.institut-numerique.org/i3-bilan-des-banques-islamiques-vs-banques-conventionnelles-526
6b925e2b8c

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