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Finance islamique

aperçu sur la banque et la finance


islamiques

La finance islamique est fondée sur les


principes de la loi islamique, la charia, et
cherche à transmettre une vision de
justice, d'équité et de transparence[1]. La
finance islamique se distingue de la
finance conventionnelle par la mise en
avant d'idée d'éthique et de morale
islamique en puisant leurs sources dans
la révélation divine, dans la sunna
(tradition prophétique) et dans les
pratiques économiques et financières à
l'époque du prophète Mahomet. Elle est
notamment fondée sur l'interdiction de
l'intérêt et la responsabilité sociale de
l'investissement. Elle lie plus étroitement
la rentabilité financière d'un
investissement avec les résultats du
projet concret associé. L’islam interdit les
transactions tant civiles que
commerciales faisant recours à l'intérêt
(ribâ) ou à la spéculation (maysir).
Toutefois, les mécanismes utilisés dans
la pratique reviennent souvent à
rémunérer le prêteur.

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La finance islamique se chiffre à 700


milliards de dollars sur le marché
mondial en 2008[2], à 1 300 milliards en
2011[3],[4] et à 1 540 milliards de dollars
en 2012[5].

Histoire

Genèse du système économique


islamique

La finance islamique se présente comme


une branche de l'économie islamique,
visant à établir un ordre économique
conforme à l'islam. Le fondateur et
principal théoricien de l'économie
islamique est le théologien pakistanais,
Sayyid Abul Ala Maududi. Dans sa
contribution principale, The Economic
Problem of Man And Its Islamic Solution[6]
il indique que la finance islamique
formerait une troisième voie entre le
capitalisme et le communisme qui
viserait à établir un ordre économique
plus juste. Pour cela, il défend qu'il est
nécessaire de se conformer à la Loi
révélée de l'islam, la charia.

L'économie islamique est restée encore


en grande partie à un stade théorique.
Deux courants de pensée s'affrontent,
l'un défendant sa spécificité et son
applicabilité, l'autre critiquant l'absence
d'une réelle alternative économique (voir
la page détaillée sur la Doctrine
économique islamique). L'une des
réalisations majeures de l'économie
islamique est le développement de la
finance islamique.

Développement de la finance
islamique

La finance islamique est l'un des champs


d'applications majeurs de l'économie
islamique. La première institution
s'approchant d'une banque islamique a
été une caisse locale malaisienne pour
financer l'organisation du Hajj : la
Perbadanan Wang Simpanan Bakal-Bakal
Haji, fondée en 1956.

La première banque islamique, octroyant


des prêts sans intérêt, recevant des
dépôts et ayant un fonds zakât
(« aumône légale ») est née en Égypte en
1963, à Mit Ghamr. Fondée par Ahmad El
Najjar, elle intégrait clairement le
référentiel religieux. Elle fut fermée en
1968 par le régime nassérien et
remplacée en 1972 par la banque sociale
Nasser qui appartient à l'État[7].
En 1970, L'Organisation de la Conférence
Islamique est fondée en Arabie saoudite
et relance l'idée d'une banque islamique
en 1974 en adoptant un texte commun
allant en ce sens (Institution of an
Islamic Bank, Economics and Islamic
Doctrines).

En 1975, à la suite de ce texte, la Banque


islamique de développement, organisme
public de financement, est formée
également en Arabie saoudite. Des
initiatives privées apparaissent, telles la
Dubaï Islamic Bank, la Kuwait Finance
House en 1977 ou encore la Dar Al-Maal
Al-Islami en 1981.
En 1983, la Malaisie se dote de l'Islamic
Banking Act[8], cadre légal promouvant la
finance islamique. Il permet notamment à
l'État d'émettre des titres de dette charia-
compatibles, les Government Investment
Certificates (GIC). La même année, la
Bank Islam Malaysia Berhad est créée.
En 1984, le Parlement étend ces
dispositions au secteur de la mutuelle
islamique, le takaful (Islamic Takaful Act,
1984 (http://www.bnm.gov.my/index.ph
p?ch=fs_mfs&pg=fs_mfs_ban
k) [archive]).

En 1984, le Soudan et en 1985, l'Iran


convertissent leur secteur bancaire en un
système islamique.
En 1984, le Pakistan islamise son secteur
bancaire avec la Companies
Ordonnance[9]. En 1994, la Faysal Bank
est mise en place.

En 1992, l'Accounting and Auditing


Organization for Islamic Financial
Institutions est créée à Alger, puis
déplacée à Bahreïn. Cette institution joua
un rôle fondamental dans le
développement de la finance islamique
en mettant en place des normes légales
et comptables communes au
secteur [réf. nécessaire].

La Malaisie fut l'un des pays pionniers en


finance islamique et poursuivi ses
avancements[10]. En 1994, la Banque
Nationale de Malaisie instaure un marché
interbancaire islamique, le Islamic
Interbank Money Market (IIMM).

En 2002, la Malaisie est le premier


émetteur souverain de sukuk (certificats
d'investissement conformes à la
recommandation religieuse issue du
Coran)[11].

Fonctionnement
Dans chaque banque islamique, il y a ce
que l'on appelle un sharia board qui
vérifie si l'opération est conforme au
principe de la loi religieuse[12].
Prohibition de l’intérêt

La prohibition de l’intérêt se situe dans le


Coran : « […] Cela, parce qu’ils disent : "Le
commerce est tout à fait comme l’usure"
Alors qu’Allah a rendu licite le commerce,
et interdit l’usure. […] » (Coran 2:275).

Le Coran prohibe tout particulièrement le


ribaa. Cette forme d'intérêt date de
l'époque pré-islamique et a un
fonctionnement tout particulier : en cas
de défaut de paiement de l'emprunteur,
celui-ci doit rembourser au prêteur une
somme plus élevée que son emprunt
initial, en guise de sanction du non-
paiement. Cet intérêt est donc largement
favorable au prêteur et peut mettre
l'emprunteur dans des difficultés
considérables. À l'époque de Mahomet,
le développement du ribaa créait des
situations de quasi-esclavage des
emprunteurs n'ayant pu rembourser. C'est
cette forme unique d'intérêt que le
prophète visait en tout premier lieu à
interdire, c'est-à-dire le ribaa, ainsi que
l'établit le Coran[13].

Afin d’expliciter ce verset, un hadith[14]


expose les règles du commerce légal. Ce
hadith a une portée générale parce qu’il
vise six produits dits « ribawi » : or,
argent, blé, froment, dattes, sel. Tout
échange de produit identique (or contre
or, blé contre blé) avec un avantage pour
une personne constitue une opération
interdite, sauf en ce qui concerne les
avantages résultant de l’échange de
produits de nature différente (or contre
blé).

En matière d’échanges de monnaie


(argent contre argent), tout surplus tiré
d’une transaction non basée sur des
actifs réels et préalablement possédés
par le vendeur est illicite (haram). Entrent
dans cette catégorie les contrats de prêt.
Concrètement, les crédits bancaires –
qu’il s’agisse des crédits à la
consommation ou des crédits aux
entreprises – ne respectent pas cette
exigence.

Transactions sans intérêts


apparents

Pour rester dans la légalité islamique, les


banques islamiques et les filiales
islamiques des banques
conventionnelles ont développé des
mécanismes juridico-financiers pour
contourner l'interdiction du prêt à intérêt
(hiyal) et rémunérer l'apporteur de
capitaux. Ces derniers se fondent sur des
concepts nommés moudaraba,
mousharaka, mourabaha, ijara.
La moudaraba permet à un promoteur de
mener un projet grâce à des fonds
avancés par des apporteurs de capitaux
dont la clé de répartition des gains et des
pertes est fixée dans le contrat. Les
apporteurs de capitaux supportent les
pertes en capital, les promoteurs
supportent les pertes en fruits de leur
travail.

Selon la Banque islamique de


développement (BID), c’est une « forme
de partenariat où une partie apporte les
fonds et l’autre (moudarib) l’expérience et
la gestion. Le bénéfice réalisé est
partagé entre les deux partenaires sur
une base convenue d’avance, mais les
pertes en capital sont assumées par le
seul bailleur de fonds ».

Son application est modulable dans la


mesure où une participation dégressive
est envisageable grâce à un instrument
technique islamique de financement des
projets, fondé sur la « participation au
capital » et assorti de différents types
d’arrangements pour la répartition des
pertes et profits. Les partenaires
(entrepreneurs, banquiers, etc.)
contribuent aussi bien au capital qu’à la
gestion des projets. Les bénéfices sont
répartis selon des coefficients préétablis
en fonction du niveau de participation au
capital.
La mousharaka : les partenaires
apportent les fonds, mais seulement l’un
d’eux dispose de la charge de la gestion
du projet. Concrètement, les banques
islamiques ont développé la mousharaka
mutanaquissa qui consiste à participer
au financement de l’acquisition
notamment d’un bien immeuble
(d’habitation). Une grande partie des
fonds (90 %) est apportée par la banque
et le reste (10 %) par le particulier. Le
remboursement obéit à un tableau
d’amortissement qui comprend, outre le
capital principal, les bénéfices tirés par la
banque pour cette opération.
La mourabaha est une double vente, entre
un vendeur et un acheteur, par lequel le
vendeur achète le ou les biens requis par
l'acheteur et le ou les lui revend à un prix
majoré. Les bénéfices (marge
bénéficiaire) et la période de
remboursement (versements échelonnés
en général) sont précisés dans un contrat
initial. Il s'agit du « principal outil utilisé
par les banques islamiques pour prêter
de l'argent à leur client, tout en conférant
une valeur-temps à l'argent.

Exemple : imaginons un prêteur A et un


emprunteur B. B souhaite s'acheter une
voiture à 10 000 € mais ne possède pas
les fonds nécessaires. Il va donc
demander au prêteur A (la banque
islamique) de l'aider à financer son
achat. Pour cela, la banque A va acheter
elle-même le bien souhaité (ici la voiture)
puis la revendre à » son client à un prix
majoré d'une commission (par exemple
10 500 €). Ce prix sera payable sur un an
par l'emprunteur B. B aura pu donc
acheter une voiture dépassant ses
moyens temporels actuels en ayant
recours à un prêteur lui avançant l'argent
et l'exigeant majoré à une date ultérieure.

Néanmoins, ce processus ressemble tant


à celui de l'intérêt que Tim Kuran estime
dans Islam and Mammon qu'il ne s'agit
que d'un arrangement cosmétique à
l'intérêt. Ici, une banque conventionnelle
aurait simplement proposé un intérêt à
5 %, ce qui revient exactement au même
pour l'emprunteur (mais pas pour la
banque car une banque conventionnelle
n'a pas besoin de posséder tout le capital
qu'elle prête).

La pratique de la mourabaha a été très


controversée dans les premières années
de la finance islamique pour ces raisons.
Ce qui rend convenable ce système aux
yeux de l'Islam est la prise en charge des
risques par la banque lors de l'acquisition
de l'objet. Le risque (de perte, de casse
etc.) est partagé entre le prêteur et
l'emprunteur à différents moments.
Le problème est bien sûr quand ce
« temps » de partage des risques est très
faible pour le prêteur. De nos jours, la
mourabaha consiste en un temps de
détention de l'ordre de quelques minutes
par la banque du bien. Dans ce cas, le
partage des risques est quasi inexistant
et le mécanisme se rapproche
considérablement de celui de l'intérêt[15].

L’ijara est la mise à disposition d'un


bien moyennant un loyer (c'est un
équivalent du crédit-bail ou d'une
location avec promesse de vente).

Un autre aspect de ce contrat est


assimilé à une opération de crédit-bail à
l'issue de laquelle le titre de propriété
revient au bénéficiaire.

Le sukuk est l'équivalent islamique


d'une obligation où l'intérêt devient un
profit prévu, à risque quasi nul. Cette
forme d'obligation est particulièrement
utilisée pour les financements
immobiliers.
L’istisna est un contrat de construction
par lequel le client demande à un
constructeur d'édifier un ouvrage
payable par l'intermédiaire d'un
financier, d'avance, à terme ou à
tempéraments, conformément à un
cahier des charges.
Secteurs d’investissement prohibés

Outre ces contrats, il existe des


exigences quant à la nature de l’activité
dans laquelle un investissement demeure
conforme à la charia. Ainsi, les jeux de
hasard, les activités en relation avec
l’alcool, avec l’élevage porcin ou encore
avec l’armement, avec l’industrie
cinématographique (pornographique)
suscitant ou suggérant la débauche ou la
déchéance de l’être humain constituent
des secteurs d’investissement
prohibés[16].

La supervision des investissements se


déroule de deux manières. La première
est d’ordre individuel dans le sens où tout
musulman est censé ne pas investir ses
fonds dans les industries non
compatibles avec son éthique.

La seconde est d’ordre institutionnel ou


organisationnel puisque les banques et
les fonds d’investissements islamiques
sont composés, outre d’un conseil
d'administration et d’une assemblée
générale, d’un comité de supervision ou
d’éthique (Sharia Board) dont les
membres sont indépendants. Ainsi, les
participations dans les sociétés évoluant
dans les domaines illicites encourent une
réprobation de ces comités.
Critique de la finance
islamique
Bien qu'un grand nombre de savants
musulmans ait légiféré en rendant licites
les activités bancaires islamiques,
certaines voix de la communauté
musulmane s'y opposent. Il y a parmi ces
dernières de grands oulémas reconnus
tels que al-Albani [réf. nécessaire] ou Imran
Hosein[17]. En langue française,
l'essayiste Souaréba Diaby Gassama a
développé dans La Finance islamique
dévoilée[18] un argumentaire réfutant tout
caractère islamique à la finance
islamique.
Dans son essai, une argumentation est
faite en 2 temps après une introduction
sur ce que prétendent faire les banques
islamiques et une définition de l'usure.
Premièrement, l'auteur expose
brièvement le fonctionnement des
banques islamiques qui empruntent
auprès de la banque centrale : d'où il sort
qu'elles doivent verser un intérêt, ce qui
vient en contradiction du principe en
Islam de prohibition de toute usure. Il y a
certes des banques qui ne se financent
(ou se financeraient) qu'à travers les
dépôts de leurs clients. Mais pour celles-
ci, il subsiste toujours un problème de
taille que l'auteur traite dans le deuxième
point. Car l'auteur parle ensuite du
produit phare de la finance islamique : la
mourabaha. L'auteur prouve que la
mourabaha n'est rien d'autre qu'un crédit
déguisé d'ailleurs plus coûteux qu'un
crédit conventionnel. Ainsi conclut-il : il
ne peut et il ne pourra jamais y avoir de
finance islamique.

La finance islamique dans le


monde
Un récent rapport de l’International
Financial Services London sur la finance
islamique estime que les actifs investis à
la fin de 2008 ont totalisé 951 milliards
de dollars, en hausse de 25 % par rapport
aux 758 milliards de dollars enregistrés
en 2007. Selon un rapport de 2012 de
l’Islamic Finance Working Group (IFWG)
de la Toronto Financial Services Alliance,
les actifs des 500 plus grandes banques
islamiques dépassent désormais le
milliard de dollars. Sur la dernière
décennie, la finance islamique connait
régulièrement une croissance annuelle à
deux chiffres . Cependant, le poids global
de la finance islamique ne dépasse guère
le 1 % de la finance mondiale . Ce secteur
est donc encore marginal mais avec une
marge de progression énorme. Le
principal centre de la finance islamique
est la région du golfe Arabo-persique,
mais la Malaisie semble devenir le
parangon de la finance islamique
moderne avec : 14 banques islamiques et
8 fonds mutualistes tacafoul, le premier
marché de cotation et d‟émission de
soukouks, 86 % des sociétés cotées
garanties Sharia ou sharia compliant
(conforme), et une capitalisation
boursière de 213 Mds $[19].

Alors que 25 % de la population mondiale


est de confession musulmane, certains
estiment que 40 % à 50 % de leur épargne
sera gérée par la finance islamique d'ici 8
à 10 ans, contre 10 % vers 2007[20].

Les principales banques islamiques dans


le monde sont, par ordre de taille
décroissante d'encours en 2006[20] : Al
Rajhi Bank (Arabie saoudite), la Kuwait
Finance House (Koweït), la Dubai Islamic
Bank (Dubaï, Émirats arabes unis), l'Abu
Dhabi Islamic Bank (Abou Dabi, Émirats
arabes unis), et la Bank Al Jazira (Arabie
saoudite). En Algérie, Al Baraka Bank est
une banque islamique. Meezan Bank est
une des banques islamiques du Pakistan.
En Tunisie, Banque Zitouna est une
ébauche de banque islamique

Royaume-Uni

En Europe, c'est au Royaume-Uni que


s'est développée la première industrie de
la finance islamique.
La législation britannique tient compte de
la taxation des opérations de
financement islamiques afin d’éviter un
effet de double taxation. Les montages
de financements des banques islamiques
sont généralement structurés de telle
manière que plusieurs transferts de
propriété sont nécessaires (la banque ou
sa filiale achète un bien qu’elle revend
avec une marge ou loue avec une option
d’achat), chaque transfert de propriété
supposant un droit de mutation (une
taxation)[20].

L'autorité financière britannique FSA


(Financial Services Authority) a facilité
l'intégration de banques islamiques en
Grande-Bretagne. En 2004, l’Islamic Bank
of Britain a été agréée par les autorités
britanniques (voir le site de la Financial
Service Authority[21]).

Le système bancaire britannique compte,


en 2008, trois banques pleinement
islamiques[20] : l’Islamic bank of Britain,
l’European Islamic Investment Bank et la
Bank of London and Middle East.

En 2006, le Royaume-Uni a lancé un


projet de sukuk anglais[22].
Favorablement accueillie par le marché,
une telle initiative est pionnière au sein du
monde occidental. Néanmoins, en 2011,
à la suite des turbulences financières
européennes, le projet a été suspendu.

En octobre 2013, la Bourse de Londres


annonce son projet de créer un indice
boursier répondant aux principes
financiers de l'Islam[23]. En juin 2014, le
Royaume-Uni est devenu le premier État,
hors du monde musulman, à émettre des
obligations souveraines conformes aux
principes islamiques (« sukuk »)[24].

Fin 2014, vingt banques de ce type


existent au Royaume-Uni et cumulent un
chiffre d'affaires évalué à 4,5 milliards de
dollars fin 2014, un total deux fois plus
élevé qu'aux États-Unis. La City de
Londres reste ainsi à la première place en
Occident pour la finance islamique[25].

France

Le cadre juridique français ne se prêtait


pas aux montages de la finance
islamique par la double taxation qui
pouvait concerner la TVA (dans le cas de
la vente de biens), le droit de mutation
(dans le cas de transaction foncière) ou
le droit d'enregistrement (dans le cas de
cession de parts de SCI) [réf. nécessaire].

L'Institut français de finance islamique a


été créé sous la présidence d'Hervé de
Charette, ancien ministre des Affaires
étrangères et président de la Chambre de
commerce franco-arabe, pour
promouvoir la finance islamique en
France.

La Direction générale des Finances


publiques a publié des instructions le 25
juillet 2010 relatives à la
murabaha [pas clair], aux sukuks
d'investissement et au contrat
d'ijara [pas clair] interactif. Elle les intègre au
système fiscal français au moyen
d'artifices : dans le cas d'une murabaha
portant sur un bien, bien qu'il y ait deux
mutations en sens contraire, devant
rendre exigibles deux fois les droits de
mutation à titre onéreux, l'administration
fiscale soumet la murabaha au régime
fiscal des marchands de biens et la
rémunération des banques sera traitée,
non comme une plus-value, mais comme
un intérêt.

La question de la requalification du
montage en un réel prêt à intérêt, en
raison de l'absence de mention du taux
d'intérêt (article 1907 alinéa 2 du Code
civil) et de la prohibition des taux
usuraires (articles L313-1 à L313-6 du
Code de la consommation) n'a à ce jour
pas été tranchée par le juge civil.

TF1 et Europe 1 annoncent qu’au mois de


mai 2010 le 1er prêt à l'habitat conforme
à la charia monté en France a été octroyé
à un « sportif de haut niveau » pour
l'achat d'une maison en région parisienne.
Ce prêt a été réalisé par le Groupe
570[26]. Le Groupe 570 est une société
spécialisée dans le montage de solutions
financières conformes à l'éthique
musulmane.

Des initiatives se montent sur le net


comme lafinanceislamique.com,
permettant à des personnes intéressées
de se renseigner sur les produits
disponibles actuellement.

Le Point révèle le 21 avril 2011 que le


premier produit d'épargne "charia
compatible" français débarque en France
par l'initiative de France Sukuk Courtage,
entreprise parisienne fondé par Xavier
Merten[27].

Le premier compte compatible avec la


charia est disponible par la Chaabi Bank,
filiale de la Banque populaire du Maroc,
depuis le 20 juin 2011[28] ; un prêt
immobilier répondant aux mêmes
principes devrait être disponible en fin
d’année.

La certification par le Comité


Indépendant de Finance Islamique en
Europe (CIFIE)[29] de la première
assurance-vie de droit français conforme
à la loi islamique (charia) en France
métropolitaine. Le contrat d’assurance
nommé « Salam - Épargne et
Placement » est distribué depuis le 4
juillet 2012 par l’assureur Swiss Life[30].

CIFIE a également certifié conforme à la


charia le fonds de fonds UCITS, « Salam-
Pax Ethical-Funds of Funds » qui servira
de support pour les placements du
contrat d’assurance-vie islamique. Ce
fonds de fonds (une Sicav) est détenu
par le gérant de Casa4Funds SA, une
société de gestion luxembourgeoise.
Cette sicav dispose du passeport
européen, les souscriptions aux fonds
peuvent être faites à l’international.
Enfin en juillet 2012 le premier Sukuk Ijâra
et Musharaka français a vu le jour pour le
compte du cabinet de défiscalisation
Legendre Patrimoine certifié
chari'atiquement également par le CIFIE.
Les détenteurs de ces nouveaux sukuk
seront copropriétaires d’un
investissement dans des centrales
photovoltaïques qui produiront de
l’énergie renouvelable à EDF. Ils
recevront, soit leur part du rendement de
la location des centrales (dans le cadre
du montage Sukuk Ijâra), soit les
dividendes des actions liées à
l’investissement dans ces centrales
(dans le cadre du montage Sukuk
Musharaka)[31]
En novembre 2017, l'entreprise Noorassur
se bat en justice contre la ville de Nice
pour ouvrir une de ses agences dans la
ville. Pour la municipalité, « la
terminologie de cette enseigne "Finance
islamique", c’est-à-dire respectant les
principes de la charia, représente
clairement une marque de
communautarisme, que la ville de Nice
refuse sur son territoire. […] Il n'existe pas
de finance chrétienne ou de finance
judaïque ; cette enseigne cible une partie
spécifique de la population ». Dans un
premier temps, l'entreprise saisit le juge
des référés du tribunal administratif de
Nice, lequel rejette ses recours,
reconnaissant que la décision du maire
est « justifiée, proportionnée à la menace
existante et ne fait pas obstacle à
l'exercice d'une activité professionnelle.
[…] L'attentat de Nice du 14 juillet oblige
les autorités à tout mettre en œuvre pour
éviter la survenance de troubles
susceptibles de porter atteinte à la
sûreté des habitants. L'installation des
enseignes mettant en avant les termes
"Finance islamique" est de nature à créer
un tel trouble ». Noorassur saisit ensuite
le Conseil d'État, son rapporteur
énonçant la même conclusion : « Le
préjudice économique pour la société
n'est pas suffisamment grave pour
justifier l'urgence ». La décision du
Conseil d'État doit être rendue en
décembre. Parallèlement, un autre
procès est en cours, l'agence ayant
repeint sa façade en vert sans
l'autorisation administrative requise[32].

Golfe Persique

Les banques islamiques représentent, en


2008, moins de 20 % des encours en
moyenne des secteurs bancaires dans le
Golfe Persique[33].

Les cinq premières banques islamiques


du golfe sont, au 30 juin 2008[34] :

Al-Rajhi Bank (Arabie saoudite) :40


milliards de dollars d'actifs fin juin
2008,
Kuwait Finance House (Koweït) : 38,7
milliards,
Dubai Islamic Bank (Émirats arabes
unis) : 24,9 milliards,
Abu Dabi Islamic Bank (Émirats arabes
unis) : 13,1 milliards,
Albaraka Banking Group (Bahreïn) :
11,1 milliards.

Maroc

Au Maroc, le chantier pour la mise en


place d'un cadre légal et réglementaire
encadrant la finance islamique est en
cours de finalisation. Les textes adoptés
ou en cours d'adoption concernent les
banques participatives (islamiques), les
sociétés de financement, la micro-
finance, les Sukuk, l'assurance Takaful et
le marché des capitaux[35].

Bank Al-Maghrib, la Banque Centrale


marocaine, a publié le 2 janvier 2017 un
communiqué du Comité des
Établissements de Crédit relatif à
l’agrément pour l’exercice de l’activité
bancaire participative. Toutes les
banques marocaines candidates ont
obtenu leur agrément, presque toutes
ayant choisi de se lancer en partenariat
avec un leader international de la finance
islamique[36].
Tunisie

La nouvelle loi bancaire [37] promulguée


en 2016 comporte des dispositions
spécifique à la finance islamique en
Tunisie. Adoptée le 9 juin 2016 par
l’Assemblée des représentants du peuple
(ARP), la Loi n° 2016-48 a été
promulguée le 11 juillet 2016 et publiée
au journal officiel JORT du 15 juillet 2016.

La version définitive de la loi bancaire


abandonne le principe de spécialisation:
toutes les banques qui le souhaitent
pourront distribuer des produits de
finance islamique après présentation
d’une demande et obtention de
l’autorisation de la BCT conformément
aux dispositions de l’article 22 de la
nouvelle loi[38].

Outre l'activité de banque islamique, le


cadre légal et règlementaire de la finance
islamique en Tunisie comporte des
textes spécifiques pour les Fonds
d’investissements islamiques et pour
l'Assurance Takaful[39].

Similitudes avec l'ancienne


tradition chrétienne
Dans son interdiction de prélever des
intérêts, l'islam rappelle l'ancienne
tradition chrétienne qui a été intégrée
dans la théologie de Saint Thomas
d'Aquin qui s'appuyait sur les
enseignements d'Aristote selon lequel
l'argent ne peut pas produire
d'enfants[40]. Le prélèvement d'intérêts
est caractérisé comme un moyen injuste,
déshonorant et contre nature d'accaparer
le bien d'autrui. [non neutre] Mais depuis la
Réforme protestante, par la voix de Jean
Calvin en particulier, l'interdit du prêt à
intérêt a été aboli progressivement dans
les pays européens ou occidentaux[41].
Chaque intérêt ou profit supplémentaire
sur un capital emprunté est interdit.
L'intérêt est seulement légitimé quand il y
a une raison extérieure au crédit, par
exemple un risque de perte de la somme
prêtée[42]
La mourabaha était également pratiquée
en Occident au xviie siècle. Elle fut
stigmatisée par Pascal parce que les
jésuites casuistes la justifiaient[43].

Plus récemment, dans son livre intitulé


"Finance catholique", Antoine Cuny de la
Verryère présente sept principes
financiers catholiques ("princificats")
dont certains sont inspirés des principes
de la finance islamique: prohibition du
court-termisme, prohibition des
investissements non vertueux, obligation
de privilégier l'épargne vertueuse,
prohibition des profits injustes, obligation
de partage des profits, obligation de
transparence, obligation d'exemplarité
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Notes et références
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il y a des douceurs et des
commodités de la vie facile,
notamment le contrat mohatra.
Grâce à ce mohatra, quand un
homme a affaire de vingt pistoles,
achette d'un marchant des estoffes
pour trente pistoles payables dans
un an et lui revend à l'heure mesme
pour vingt pistoles comptant.
44. A.R. Cuny de la Verryère, Finance
catholique, edit. EMS, 2013, p. 122 et
s.

Voir aussi

Liens externes

La finance islamique, modèle de bon


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Le système financier islamique (http://f
r.financialislam.com/la-finance-islamiq
ue.html) [archive]
Articles connexes

Sukuk
Investissement socialement
responsable
Fonds éthique
Finance solidaire
Institut français de finance islamique
Finance catholique
Islamisme

Bibliographie

François Guéranger Finance islamique :


une illustration de la finance éthique,
Paris, Coll. Marchés financiers, Dunod,
2009, 262p.
Aldo Lévy Finance islamique -
Opérations financières autorisées et
prohibées, Vers une finance humaniste,
Coll. Gualino LextensoEditions, mars
2012, 252 pages
Michel Ruimy La finance islamique,
Coll. finance d'aujourd'hui, Paris,
éditions Arnaud Franel, juin 2008, 215
pages
Rachid Boutti (expert accrédité par la
Banque Islamique), La Finance
islamique au Maroc : réalités et
perspectives

Imane Karich, Le système financier


islamique. De la religion à la banque,
Coll. Cahiers financiers, Bruxelles,
Larcier, 2002, 136p
Soraya Haquani et Thierry Zakhia,
Finance islamique, A l'épreuve de la
crise internationale, dossier dans
L'Agef des 23-29 octobre 2008

Jean-Paul Laramée (dir.), Finance


islamique à la française, ed Bruno
LePrince/Secure Finance, 2008
"Les Cahiers de la Finance Islamique",
http://www.ifso-
asso.com/documents/ [archive]
Dossier spécial coordonné par
Ezzedine Ghlamallah, Opération
séduction pour la finance islamique;
AlgerParis Mag; Septembre - Octobre
2015, P 38-49
Yassine Essid (préf. Youssef Seddik),
La face cachée de l'islamisation : La
banque islamique, La Tour-d'Aigues,
L'aube, coll. « Urgence de
comprendre », 4 février 2016, 160 p.
(ISBN 978-2-8159-1379-9)

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