Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
GUENNOUN ABDELLATIF
NOURI RIM
BERHMOUCH MOHCINE
HACHAMI IDRISSI SALMA
AZIZI MEHDI
Ces deux dernières sont considérés comme des instruments particuliers du fait que le contrat
Moucharaka est un partenariat actif, contrairement au contrat Moudaraba, qui est un contrat
de partenariat passif.
Dans le cadre de la Moucharaka, les investisseurs ont un droit de regard sur la gestion du
projet, ce qui en fait un partenariat actif, il s'agit donc d'une forme de la coentreprise où
chaque partie participe activement à l'apport de fonds et a un rôle dans la gestion du projet.
Et dans le cadre de la Moudaraba, les investisseurs ne sont pas impliqués dans la gestion
quotidienne de l'entreprise, ce qui en fait un partenariat passif, il assume donc le risque de
perte de son capital investi.
De ce fait, qu’est-ce qu’un produit Moudaraba et produit Moucharaka ? Quels sont les types
de ces contrats ? Quels sont leurs avantages et leurs risques ?
Cet exposé répond donc aux questions mentionnées ci-dessus, tout en se référant à une
recherche bibliographique, Commençant par chapitre I qui se déroulera sur le contrat
Moudaraba, et enfin le chapitre II qui se déroulera sur le contrat Moucharaka.
Conclusion
INTRODUCTION
Nous ne pouvons pas ignorer le fait que la finance islamique a toujours été présente dès
l’apparition de l’Islam, mais en contrepartie on voit qu’il n’y a qu’un peu prés cinquante ans,
la finance islamique était presque inconnue. Aujourd’hui, elle est devenue de plus en plus
présente tant dans les pays islamiques que dans le reste du monde et cela n’a été qu’à partir
des années soixante-dix que la finance islamique a connu une croissance très remarquable.
Rappelons que ce système financier islamique a été utilisé, en premier lieu, par les
commerçants depuis l’arrivée de l’Islam, ce qui nous mène à déduire que la religion islamique
concerne non seulement les actes religieux, mais elle réunit toutes les règles qui concernent le
comportement des hommes dans des différents domaine. Donc l’Islam est un système complet
(juridique, économique, social…) dont ces valeurs sont considérées comme les plus
importantes chez chaque musulman, c’est tout à fait un mode de vie parfait.
Ce système financier qui date depuis des siècles mais qui est récemment développer, se
compose de deux termes : Finance qui signifie fournir une somme d’argent pour réaliser une
opération économique. Et, Islamique qui signifie l’obligation de respecter certaine règle
contenue dans la religion. De ce fait on constate que la finance islamique est différente de la
finance conventionnelle, on peut dire qu’elle est un système éthique fondé sur des valeurs
morales issue du livre saint de l’Islam (le Coran) et de la Charia, qui lui fournit ses principes
fondamentaux.
En 1970 l’organisation de la conférence islamique (OCI) a été créée dans le but de regrouper
le maximum des pays musulmans et lancer l’idée de la création des banques islamiques. Cette
dernière a été concrétiser en 1973 par la création de la banque islamique de développement
(BID) à Jeddah qui adopte les techniques de financement islamique.
Les sources de la finance islamique reposent principalement sur la Charia, qui inclut Le
Coran, les Hadits, l’Ijma et l’Qiyas. De cela et en combinat ces sources, les experts en finance
islamique ont développé des produits financiers conformes à la Charia, tout en respectant les
principes de justice, d'éthique et d'équité.
Et parmi les instruments financiers les plus connu dans la finance islamique, nous trouvons la
Moudaraba et la Moucharaka qui sont catégorisées comme étant des instruments financiers
participatifs qui implique l’accord directe de deux parties au projet financé, souvent en
échange d'une part des bénéfices ou des pertes.
1. Définition de la Moudaraba :
La Moudaraba est un contrat de partenariat passif utilisé par les banques islamiques comme
un produit de financement participatif.
La Moudaraba est tout contrat mettant en relation une ou plusieurs banques participatives
(Rab el Mal) qui fournissent le capital en numéraire et/ou en nature et un ou plusieurs
entrepreneurs (Moudarib) qui fournissent leur travail en vue de réaliser un projet.
2. Historique de la Moudaraba :
Au cours des siècles, le contrat de Mudaraba s'est développé et a trouvé sa place dans
l’économie actuelle, cependant son origine remonte à l’époque du prophète Mohammed (que
la paix de dieux soit sur lui) et son épouse Khadija (que dieux lui bénie), où elle engagera un
jour le prophète Mohamed (QPDSL) qui s’était fait remarquer par son honnêteté et son
sérieux dans le travail, ce qu’il lui a poussé de devenir son homme de confiance. Ce cas
représente un exemple parfait du contrat Mudaraba, et il est même considéré comme la toute
première forme de ce type de contrat, où l’investisseur dans ce cas est Khadija (QDLB) qui a
fourni le capital, et le gestionnaire et lui-même le prophète (QPDSL) qui a fourni son effort et
son savoir-faire afin de réussir le projet.
L'évolution du Moudaraba a également été influencée par les fluctuations économiques et les
changements dans les sociétés musulmanes. Au fil du temps, les praticiens, les juristes et les
économistes ont développés plus les détails en ce qui concerne ce produit financier pour
répondre aux questions récentes qui se pose aujourd’hui, tout en restant conformes aux
principes islamiques. Ces ajustements ont inclus des clarifications sur la répartition des profits
et des pertes, la gestion des projets, et d'autres aspects liés à la pratique du Mudaraba.
Section 2 : Les types de la Moudaraba
Moudaraba absolue :
Dans la Moudaraba limitée, le financier impose des restrictions telles que d’utiliser ces fonds
que pour acheter de tel ou tel marchandises, ou bien d’utiliser ces fonds que durant une saison
ou une période spécifique, etc… Ce type de contrat est permis par les deux écoles hanafite et
hanbalite, alors qu’elle est interdite par les deux autres écoles « Malikites » et « chaféites »,
reposant sur le fait que ces conditions restrictives empêcheraient le Moudarib d’agir.
Moudaraba bilatérale :
C’est la Moudaraba qui a lieu entre deux parties dans laquelle la partie fournit le premier
argent la deuxième partie fournit le travail. C’est-à-dire que la relation est bilatérale entre le
travailleur et le propriétaire de l’argent seulement
C’est la Moudaraba dans laquelle la relation est multiple, il peut être donc plusieurs
propriétaires d’argent (Arbab al Mal) et un Moudarib ou plusieurs Moudarib et un seul rab
mal, ou bien plusieurs propriétaires des fonds et plusieurs Moudarib.
Le capital doit être en espèces, c'est-à-dire sous forme monétaire. Cependant, certains
foukaha ont permis à ce que le capital avancé par le financier soit sous d’autres formes, telles
qu’un stock physique à condition que cela ne complique pas les calculs des résultats et ne
mène pas à des conflits entre le Moudarib et le financier. Cette dernière opinion est basée sur
l’opinion d’Ibn Abi Laila rapporté par Ibn Roch. Ce dernier avis est supporté par l’école
hanafite. Ainsi, le capital versé par le financier doit être déterminé en quantité et en nature au
moment du contrat, car une méconnaissance du capital entraîne une indétermination des
profits qui entraînera l’incertitude de quotes-parts de chacun. De plus, le capital doit être réel
et ne peut en aucun cas être sous forme de créance sur le Moudarib. Finalement, le capital doit
être remis au Moudarib au moment de la signature du contrat pour lui permettre de
commencer la concrétisation du projet Moudaraba. La remise des fonds par le financier au
Moudarib est une condition de validité du contrat. La majorité des jurisconsultes ont interdit à
ce que le financier exige du Moudarib de le faire employer ou d’employer une de ses
machines. Cette dernière restriction n’est pas imposée par l’école hanbalite.
L’objet principale du produit financier Moudaraba est de réaliser une activité financière tout
en respectant les principes islamiques. Ce produit financier présente plusieurs avantages, il
comporte également des responsabilités et des obligations spécifiques pour chaque partie,
conformément aux principes de la finance islamique. Les détails du contrat doivent être
soigneusement définis pour éviter les malentendus et les conflits potentiels.
Partage des profits et l’absorption des pertes : L'un des principaux avantages du
contrat de Moudaraba est le partage des profits entre les parties prenantes. Le
Moudarib investit son savoir-faire et son travail, tandis que Rab al-Mal fournit les
fonds. Les bénéfices réalisés sont partagés selon un accord préalable, ce qui peut
favoriser une coopération équitable.
Financement pour la start-up : La Moudaraba permet à un porteur de projet sans
moyens financiers d'accéder au financement de la banque participative (Rab El Mal),
qui apporte les capitaux nécessaires afin de réaliser le projet, donc elle encourage
l’entreprenariat.
Absence d'obligation concernant le capital : La Moudaraba ne comporte pas
d'obligation concernant le capital, comme le capital minimum ou la reconstitution du
capital.
Alignement des intérêts : La Moudaraba encourage l'alignement des intérêts entre les
deux parties. Le Mudarib a intérêt à maximiser les profits, car cela se traduit par des
gains accrus pour lui-même. De même, le Rab al-Mal a la possibilité de réaliser des
profits sans être directement impliqué dans la gestion quotidienne des affaires.
Flexibilité contractuelle : Les termes du contrat de Mudaraba peuvent être négociés
entre les parties, ce qui offre une certaine flexibilité. Cela permet aux partenaires de
convenir d'un partage des profits spécifique, de modalités de gestion, et d'autres
conditions selon leurs besoins et leurs préférences.
Bien que la Moudaraba propose plusieurs avantages, cependant elle comporte également
certains risques tels que :
Risque de pertes pour le financier : Le financier (Rab El Mal) peut être exposé à des
pertes financières si le porteur de projet (Moudarib) ne réussit pas à générer des
bénéfices suffisants pour couvrir les coûts et les risques associés au projet
Risque de non-respect des restrictions imposées par le financier : Si le Moudarib
agit contrairement aux restrictions imposées par le financier ou s’il est jugé
responsable en cas de négligence, de mauvaise gestion, aux dispositions
contractuelles, il est tenu seul responsable des conséquences, et il supporte donc les
pertes.
Risque opérationnel : Les activités commerciales peuvent être soumises à des risques
opérationnels tels que des problèmes de gestion, des erreurs opérationnelles, des
défauts de processus, etc. Ces risques peuvent affecter les performances financières et
opérationnelles du projet.
Risque de marché : L’évolution de l’environnement (social, légal, réglementaire.) ou
bien des changements qui touchent le marché et l’économie peuvent affecter les
performances de l'entreprise. Le Rab al-Mal est exposé au risque de marché en
fonction de la nature de l'entreprise et de son environnement
Risque de transformation en contrat d'Ijara : Ce risque peut survenir lorsque des
éléments caractéristiques du contrat d'Ijara sont introduits dans un contrat de
Moudaraba, par exemple si Rab al-Mal est assuré d'un rendement fixe, similaire à une
situation de location (Ijara), cela peut transformer la nature du contrat vers un modèle
d'Ijara plutôt que Mudaraba.
Chapitre II : Généralités sur la Moucharaka
Le terme de la Moucharaka peut être confondue avec le terme de la Moudaraba. En effet ces
deux produits financiers sont totalement contrariés, Pour cela et afin d’améliorer notre
compréhension, il est nécessaire d’expliquer les caractéristiques de ce produit financier.
Commençant par la définition de la Moucharaka et son historique dans la première section, la
deuxième section est dédiée aux types de la Moucharaka, puis nous poursuivrons dans la
troisième section les avantages et les risques liés à la Moucharaka.
1. Définition de la Moucharaka :
Tout comme le premier chapitre qui était dédié à la Moudaraba, la Banque Centrale du Maroc
(Bank Al-Maghrib) a introduit des amendements à la loi bancaire pour inclure des dispositions
spécifiques régissant les opérations bancaires islamiques, y compris aussi le contrat de
Moucharaka. Selon l’article 58 de la loi bancaire 103-12 relative aux établissements de crédit
et organisme assimilés :
Tout contrat ayant pour objet la participation, d’une banque participative, à un projet, en vue
de réaliser un profit. Les parties supportent les pertes à hauteur de leur participation et
partagent les profits selon un pourcentage prédéterminé.
Selon l'AAOIFI (Accounting and Auditing Organization for Islamic Financial Institutions), la
Moucharaka est définie comme une association entre deux parties (ou plus) dans le capital
d'une entreprise, projet ou opération, moyennant une répartition des résultats, Il s'agit d'un
contrat de société dans lequel les parties contribuent au capital et partagent les bénéfices selon
des proportions convenues, tout en supportant les pertes en fonction de leurs apports
respectifs, Ce mode de financement est conforme aux principes de la Charia, notamment en ce
qui concerne l'absence d'intérêt (Riba) et le partage des risques et des bénéfices entre les
parties.
FIGURE : SCHEMA DU CONTRAT MOUCHARAKA
2. Historique de la Moucharaka :
La Moucharaka tire ses justifications des textes de la charia islamique qui encouragent le
partage des profits et des pertes. Ces principes sont basés sur les enseignements du Coran et des
Hadiths, soulignant l'équité et la justice dans les transactions économiques. Ce produit financier
est centré sur la réalisation des profits du projet en se basant principalement sur la relation de
confiance entre la banque et son client.
Tout comme la Moudaraba, la Moucharaka a été pratiquée aussi pendant l'époque du prophète
(QPDDSL). Les commerçants et les entrepreneurs utilisaient ce modèle de partenariat pour
réaliser des investissements conjoints dans des projets commerciaux.
Il existe différentes formes de Moucharaka, répondant aux divers besoins des individus et des
entreprises, tels que :
La Moucharaka dégressive est aussi une forme spécifique de Moucharaka, qui implique que la
banque islamique participe au financement d'un projet ou d'une opération avec l'intention de
se retirer progressivement du projet ou de l'opération. Ce type de financement islamique vise
à permettre à la banque de se désengager progressivement du projet, tout en offrant un soutien
financier initial. Il s'agit d'une méthode de financement qui peut être utilisée pour
accompagner le développement d'entreprises ou de projets, en offrant une transition
progressive vers l'indépendance financière.
Afin de garantir une bonne exécution du contrat Moucharaka, il est nécessaire de déterminer
les conditions de conformité, citons par exemple :
Partage des risques et des bénéfices : La Moucharaka permet le partage des pertes et
des profits, de la gestion et des risques d'investissement, ce qui favorise une répartition
équitable des risques entre les parties.
Financement participatif : La Moucharaka offre des opportunités de placement à
long et/ou moyen terme de ses ressources, ce qui le rend avantageux tant pour les
banques islamiques, favorisant ainsi le développement de projets et de start-up.
Source de revenus pour la banque : Ce produit financier constitue une source de
revenus réguliers et consistants susceptibles de permettre à la banque d'assurer à ses
déposants et à ses actionnaires un taux de rémunération intéressant.
Adaptabilité aux besoins des PME : La Moucharaka répondent aux besoins de
financement des petites entités, telles que les entreprises dans les secteurs de
l'hôtellerie, de la restauration et d'autres activités, qui présentent un intérêt culturel
certain, mais qui peuvent avoir des difficultés en matière de garanties et de ressources
financières.
Bien que la Moucharaka propose plusieurs avantages, cependant elle comporte également
certains risques tels que :
Risque de taux de rendement variable : Les rendements dans une Moucharaka sont
liés aux performances du projet ou de l'entreprise. Si les résultats ne sont pas
conformes aux attentes, les rendements peuvent être inférieurs aux prévisions,
exposant ainsi les partenaires à des risques de rendement variable.
Risque de crédit : Le risque de crédit se manifeste sous forme de non-paiement par le
partenaire de ses parts de bénéfices, ce qui peut entraîner des pertes pour la banque
islamique
Risque de liquidité : Le risque de liquidité se manifeste sous forme de difficultés à
mobiliser des fonds pour répondre aux besoins de financement des clients, ce qui peut
entraîner des pertes pour la banque islamique
Risque de non-respect des restrictions imposées par le partenaire : Si le partenaire
agit contrairement aux restrictions imposées par la banque islamique, il est tenu seul
responsable des conséquences, ce qui peut nuire à la relation entre les parties et à la
réussite du projet
Risque économique et sectoriel : Les partenariats de Moucharaka peuvent être
exposés aux risques économiques et sectoriels inhérents à l'industrie ou au marché
dans lequel ils opèrent. Les fluctuations économiques, les changements réglementaires
ou les conditions du marché peuvent affecter la performance du partenariat.
Risque opérationnel : la Moucharaka implique souvent la collaboration de plusieurs
partenaires. Les divergences d'opinions, les décisions de gestion discordantes ou les
compétences de gestion inégales entre les partenaires peuvent entraîner des difficultés
opérationnelles.
Conclusion
La finance islamique dispose de plusieurs produits financiers, également appelés modes de
financement, qu'elle propose aux clients intéressés. Ces produits financiers sont divisés en
deux parties : des instruments participatifs de financement à savoir la Moucharaka qui inclut
la participation, et la Moudaraba qui n’inclut pas la participation de Rab Al Mal dans la
gestion quotidienne du projet, et des instruments participatifs commerciaux, à savoir la
Mourabaha qui est d’ailleurs le contrat islamique le plus utilisé de tous, le Salam, l’Ijara et
l’Istisna.
Le produit de financement Moucharaka est aussi lui aussi un produit financier islamique,
ayant lui aussi ses propres spécificités, contrairement à la Moudaraba, la Moucharaka
implique la participation active et la contribution financière de tous les partenaires au capital,
aux profits et aux pertes d'un projet ou d'une entreprise. Les rendements sont partagés
conformément à un accord préalable, et les pertes sont réparties en proportion de la
contribution de chaque partenaire., Ce produit financier est dit donc actif car le fournisseur
des fonds est impliqué à son tour dans la gestion quotidienne du projet.
En résume, dans cet exposé nous avons éclaircit qu’en choisissant la Moudaraba ou la
Moucharaka, les parties impliquées doivent tenir compte de leurs objectifs, de leur tolérance
au risque et des caractéristiques spécifiques du projet ou de l'entreprise. Une communication
transparente, des accords contractuels bien définis et une compréhension mutuelle sont
essentielles pour atténuer les risques associés à ces contrats de partenariat financier dans le
cadre de la finance islamique.
BIBLIOGRAPHIE
LOI N° 103-12 RELATIVE AUX ETABLISSEMENTS DE. (2022, mars 31).
https://www.alyousr.ma/fr/finance
https://immofacile.ca/quelle-est-la-difference-entre-un-partenaire-actif-et-un-
partenaire-passif/
https://archive.challenge.ma/moudaraba-financement-repond-aux-besoins-
start-up-82021/
https://revues.imist.ma/index.php/RAFI/article/download/14955/8675
https://iqra-finance.com/moucharaka/
https://fr.linkedin.com/pulse/la-finance-islamique-nouvelle-solution-aux-
probl%C3%A8mes-de-atlassi
https://www.isfin.net/sites/isfin.com/files/moucharaka-definition.pdf
https://www.memoireonline.com/01/14/8512/m_L-analyse-des-produits-
financiers-islamiques-et-la-gestion-des-risques-Cas-de-la-Moucharaka-et-de-
l24.html
https://revue-isg.com/index.php/home/article/download/216/197/802