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Introduction

La finance islamique est une forme de finance qui se base sur les principes de l'Islam Elle se
caractérise par le respect des principes de la charia qui interdit, entre autres, l'intérêt usuraire et
les investissements dans des sociétés impliquées dans des activités jugées contraires à l'éthique
islamique, elle a pris son essor dans les années 1970 dans les pays du Golfe, grâce notamment
aux mouvements pétroliers. Depuis, elle s'est étendue à de nombreux pays à travers le monde

La finance islamique a rapidement gagné en popularité et en acceptation dans le monde entier il


est considéré comme l'un des secteurs en croissance les plus rapides du monde de la finance, en
particulier au cours des deux dernières décennies, sous l'impulsion de la prise de conscience et
de la demande croissantes de services bancaires et financiers éthiques et sans intérêt.

Actuellement, les institutions financières islamiques opèrent dans plus de 75 pays. Les actifs
financiers répondants aux critères islamiques ont augmenté de plus de quarante fois depuis
1982 pour dépasser 1000 milliards de dollars en 2010 (1) et 1,8 billions de dollars à la fin de
l’année 2013(2) avec un taux de croissance à deux chiffres sur les cinq dernières années.

Il existe plusieurs types d'institutions financières islamiques, telles que les banques islamiques,
les coopératives de crédit islamiques, les compagnies d'assurance islamiques et les fonds de
pension islamiques. Ces institutions fonctionnent en se basant sur des concepts clés tels que la
participation, la profitabilité partagée et la responsabilité sociale.

Au Maroc, la finance islamique a été légalisée en 2016 par la loi n°103-12. Ainsi, la banque
participative est désormais autorisée à opérer dans le pays. Cette forme de finance islamique est
basée sur le principe de profit et partage : les investisseurs partagent les bénéfices et les pertes
générées par les investissements.

Les autorités marocaines ont donné le véritable feu vert aux banques islamiques, en 2017 pour
un démarrage effectif des banques participatives : Umnia Bank Bank Attamwil wal Inmae (BTI),
Bank al Yousr, Al bank Al Akhdar, Bank Nejma, Bank Arrida et Dar Al Ama
________________________________________________________________________________________________

(1): Standard & Poor’s: Islamic Finance Outlook 2010

(2) : Gonzalo Rodriguez Marín, Celia de Anca Tendances économiques (AFKAR/IDEES, été 2016
La finance islamique est un secteur en plein essor qui attire l'attention mondiale, et
le Maroc ne fait pas exception. Le Maroc, pays à majorité musulmane, a introduit
des réformes pour encourager le développement de la finance islamique dans son
système financier. Cependant, malgré ces initiatives, peu d'études ont examiné de
manière approfondie l'impact de la finance islamique sur l'économie marocaine.
C'est dans ce contexte que s'est achevé notre projet de recherche, visant à
comprendre l'impact de la finance islamique sur l'économie marocaine.

Section 1 : la finance islamique


L'industrie financière mondiale est en constante évolution, avec l'apparition de
nouveaux produits financiers et de nouvelles approches pour répondre aux besoins
des clients. Parmi ces approches figure la finance islamique, qui a gagné en popularité
ces dernières années, elle a connu une croissance significative, avec une présence
croissante dans les pays à majorité musulmane ainsi que dans les pays non
musulmans. Elle suscite également un intérêt croissant dans les milieux académiques,
politiques et financiers en raison de sa réputation d'approche éthique, responsable et
solidaire. Dans ce contexte, cette dissertation propose de donner une vue
d'ensemble de la finance islamique d’étudier aussi le système bancaire éthique, et de
comprendre les principes fondamentaux de la finance islamique, et son
fonctionnement et son impact sur l'économie mondiale.

●Chapitre I : vue d’ensemble de la


finance islamique :
1. Définition de la finance islamique :
La finance : est un domaine d'activité qui concerne la gestion de l'argent et des
investissements. Elle implique des activités telles que la collecte de fonds, la gestion de
portefeuilles, l'analyse financière et la prise de décisions d'investissement.

L’Islam : est une religion monothéiste fondée par le prophète Mahomet au VIIe siècle.
Elle est basée sur le Coran, le livre sacré des musulmans, et la Sunna, les enseignements
et exemples du prophète. La chariaa, quant à elle, est la loi islamique qui guide la vie des
musulmans. Elle comprend un ensemble de principes moraux, sociaux, politiques et
économiques.

La finance islamique est un système financier qui se conforme aux principes de la chariaa.
Elle repose sur l'idée que l'argent ne peut pas être considéré comme une simple
marchandise à échanger, mais doit être utilisé de manière éthique et responsable. Les
principes fondamentaux de la finance islamique incluent l'interdiction des intérêts (riba),
des activités spéculatives (maisir), des investissements dans des activités illégales ou
immorales (haram), et l'obligation de partager les risques et les profits.
La finance islamique se caractérise par l'utilisation de contrats d'investissement
participatif tels que le musharaka et le mudaraba, ainsi que par des mécanismes de
partage de risques tels que le takaful. Elle est devenue de plus en plus populaire ces
dernières années, non seulement dans les pays à majorité musulmane, mais également
dans le monde entier en raison de son approche éthique et de son engagement en faveur
du développement durable.
La finance islamique est basée sur une vision éthique et juste de la finance qui met
l'accent sur la responsabilité sociale, la solidarité et la justice. Contrairement aux
systèmes financiers traditionnels, il n'autorise pas le paiement d'intérêts sur les prêts
ou les dépôts, car il est considéré comme un acte de spéculation qui crée l'injustice et
l'instabilité économique.

En revanche, la finance islamique encourage l'investissement dans des projets


productifs qui contribuent au bien-être de la communauté, avec des risques et des
récompenses partagés entre les personnes impliquées. Elle préfère les transactions
basées sur la propriété d'actifs corporels tels que l'immobilier, l'agriculture, l'industrie
ou le commerce aux produits financiers abstraits tels que les produits dérivés ou les
produits structurés.

Dans la pratique, les produits financiers islamiques sont conçus pour répondre aux
besoins spécifiques des clients musulmans tout en respectant les principes de la
charia.Il s'agit notamment de produits d'épargne, de prêts sans intérêt, d'accords de
partenariat, de fonds d'investissement, de produits d'assurance et d'obligations
associées.

La finance islamique est devenue une industrie en plein essor ces dernières années,
avec des actifs estimés à plus de 2 000 milliards de dollars américains dans le monde.
Il est considéré comme un modèle de financement alternatif pouvant contribuer à la
stabilité financière, à la réduction de la pauvreté et à la promotion du développement
durable.

a. Caractéristiques de la finance islamique :


La finance islamique se caractérise par l'utilisation de contrats d'investissement participatif
tels que le musharaka et le mudaraba, ainsi que par des mécanismes de partage de risques
tels que le takaful. Les contrats de partenariat permettent à deux parties ou plus de
collaborer pour réaliser un projet, en partageant les risques et les bénéfices en fonction de
leur contribution. Le takaful, quant à lui, est un système d'assurance coopératif qui repose
sur la solidarité et le partage des risques entre les membres d'un groupe.
Elle privilégie également les transactions basées sur la possession d'actifs réels, tels que
l'immobilier, l'agriculture, l'industrie ou le commerce, plutôt que sur des produits financiers
abstraits, tels que les dérivés ou les produits structurés. Elle encourage également les
investissements dans des projets durables qui contribuent au bien-être de la communauté,
comme les énergies renouvelables, les infrastructures sociales et les services publics.

b. Avantages de la finance islamique :


La finance islamique présente de nombreux avantages pour les investisseurs, les
institutions financières et les économies en général. Tout d'abord, elle offre une alternative
éthique et équitable à la finance conventionnelle, en promouvant des valeurs de
responsabilité sociale, de solidarité et de justice. Elle permet également de réduire les
risques économiques et financiers en encourageant les investissements dans des projets
productifs et durables, qui contribuent au développement économique et social.

La finance islamique est un système financier en plein essor qui se conforme aux principes de
la chariaa, la loi islamique. Elle s'inspire des enseignements de l'Islam, qui prône une éthique
de la responsabilité, de la solidarité et de la justice. La finance islamique est fondée sur des
principes moraux, sociaux, politiques et économiques qui régissent les relations économiques
entre les individus, les entreprises et les institutions financières.

2. L’histoire et l’évolution de la finance islamique


2-1 : l’origine de la finance islamique
La finance islamique trouve sa source dans la religion musulmane ainsi les musulmans sont
impliqués dans la finance islamique depuis l'aube de l'islam (du VIe au XIIe siècle) l'islam été
révélée au prophète Muhammad (né en 570 à la Mecque et mort en 532 à Médine) à partir
de l'an 610.
D'un point de vue commercial et financier, l'islam a des réglementations très détaillées. En
fait, la loi musulmane prescrit et interdit les transactions basées sur l'intérêt (riba) ou
impliquant la spéculation et l'incertitude (gharar et maysir) et le jeu (maysir). Tout cela se
traduit dans la vie privée, familiale, morale, sociale et forme le cadre normatif de l'umma
(communauté musulmane).
Fiqh Al Mouamalat a fourni un cadre structuré pour les transactions pendant des siècles
institutions financières musulmanes, mais jusqu'à la fin du XXe siècle, le système était la
finance islamique s'est suffisamment développée pour être considérée comme un modèle à
part entière autoriser les musulmans (et les non-musulmans) à mener des activités
financières conforme aux conceptions islamiques.
Ces principes ont ces principes été systématisés et codifiés cinquante ans pour mieux relever
les défis la financiarisation de l'économie mondiale islamique, qui s'est fortement accélérée
depuis le premier choc pétrolier au milieu des années 1970 ce que renforce
considérablement le poids de la finance arabo-musulmane dans la mondialisation.
En 1969, Subhi LABIB décrit cette période comme la naissance du capitalisme islamique. En
effet, dans un article du Journal of Economic History, il rappelait que des systèmes
économiques musulmans émergeraient alors. Le système sera basé sur les dinars. A partir de
ce moment, nous pourrons voir émerger de nouveaux instruments financiers (tels que les
chèques, les mandats, les services de transfert de fonds internationaux, etc).
La naissance finance islamique moderne était au cours des années 1970. Ainsi la création
d'organisation de congrès islamique (OCI) est à l'origine de ce renouveau. Défi cette ère est
double, d'une part pour concevoir un système financier, il faut d'une part respecter les
enseignements de l'islam, d'autre part avec le modèle économique existant et les
fonctionnalités sont modernes
Afin de mieux comprendre les fondamentaux de la finance islamique, il est nécessaire
d’établir les sources du droit musulman et la place qui lui est réservée au sein de l’islam.

✔ La loi de l’Islam

L'islam est basé sur trois éléments fondamentaux : 'aquida (correspondant à la foi),
akhlaq (morale et éthique) et la charia (décrivant pratiques religieuses). La figure
suivante résume le principe de base Islam et lieux réservés au commerce et à la
finance.

Schéma 1 : Les Fondamentaux de l’islam

Source: Brian Kettel, Islamic Banking in the Kingdom of Bahrain (BMA 2002)
● Aquida : contient des choses d'ordre savoir qu'un musulman doit croire
profondément et fermement en Allah informé par son livre ou par la révélation
donnée à son prophète
● Akhlaq : correspond aux valeurs morales qui lient les hommes entre eux un homme
de Dieu. Il introduit des valeurs et de la compassion, attention et considération,
amour et patience
● Charia : est un ensemble de lois religieuses inscrites dans la tradition islamique,
dérivées des enseignements religieux de l'Islam et basées sur les sources sacrées de
l'Islam, en particulier le Coran et la Sunna.

2-2 : l’historique de la finance islamique

L'histoire de la finance islamique remonte aux premières siècles de l'islam, mais la


formalisation de ses principes et de ses pratiques modernes s'est produite plus
récemment. Voici une chronologie des moments clés de l'histoire de la finance
islamique :
 Les enseignements de l'islam : Les principes fondamentaux de la finance
islamique sont enracinés dans les enseignements de l'islam tels que le Coran
et la Sunna. Des concepts tels que l'interdiction de l'intérêt usuraire (riba), le
partage des bénéfices et pertes (musharaka) et l'évitement de l'incertitude
(gharar) ont jeté les bases de la finance islamique.
 Années 1960-1970 : Les premières initiatives formelles pour établir des
institutions financières islamiques ont commencé dans les années 1960 en
É gypte, en Arabie saoudite et au Pakistan. Les premières expériences visaient
à créer des alternatives aux institutions financières conventionnelles en
s'appuyant sur les principes islamiques.1
 Création de la Dubai Islamic Bank (DIB) : En 1975, la DIB a été fondée aux
É mirats arabes unis en tant que première institution financière islamique
moderne. La DIB a joué un rô le essentiel dans la promotion de la finance
islamique en développant des produits et des services conformes à la Charia
et en établissant des normes pour l'industrie.2
 Conférence de la Mecque en 1976 : La Conférence de la Mecque a été un
événement marquant pour la finance islamique. Les participants, comprenant
des universitaires, des économistes et des représentants d'institutions
financières, ont débattu des principes et des applications de la finance
islamique, jetant ainsi les bases d'un cadre réglementaire pour l'industrie.
 Création de la Banque islamique de développement (BID) : La BID a été
créée en 1975 pour promouvoir le développement économique dans les pays
membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) en utilisant des
instruments financiers conformes à la Charia. La BID a joué un rô le important
dans le financement de projets conformes à la finance islamique.
 Années 1980-1990 : Au cours de cette période, de nombreux pays à majorité
musulmane ont commencé à établir des cadres réglementaires et des
institutions financières islamiques pour promouvoir la finance islamique. Des
pays tels que la Malaisie, le Bahreïn, le Qatar et la Jordanie ont adopté des
mesures pour développer et réglementer l'industrie.

______________________________________________________________
1
iqra-finance.com ; histoire-de-la-finance-islamique
2
http://fr.financialislam.com ;Les premières banques Islamiques

 Développement international : À partir des années 2000, la finance


islamique a connu une croissance rapide et s'est étendue au-delà des pays à
majorité musulmane. Des institutions financières islamiques ont été créées
dans des centres financiers mondiaux tels que Londres, New York, Singapour
et Hong Kong, pour servir les populations musulmanes et non musulmane 
 Années 2011 : Lancement de l'International Islamic Benchmark Rate (IIBR). ³

Figure N°2 : l’histoire de la finance islamique

Source : Adapté de Grant Thornton , «Finance islamique : état des lieux et


perspectives », Regards: lettre d’information N°2 Novembre 2012, p3

2_3 : l’évolution de la finance islamique

La finance islamique est un système financier qui est basé sur les principes de la charia,
la loi islamique. Elle se caractérise par des interdictions spécifiques, notamment
l'interdiction de l'intérêt (riba), l'interdiction de la spéculation (maisir) et l'interdiction
de l'incertitude (gharar). Au lieu de cela, la finance islamique repose sur des principes
tels que le partage des profits et des pertes, la propriété partagée et le financement de
projets réels.
Bien que son encours soit estimé à plus de 2 800 milliards de dollars, la finance
islamique représente un peu plus de 1 % de la finance conventionnelle autrement dit,
son activité reste relativement insignifiante.1Au fil du temps, la finance islamique est
devenue de plus en plus populaire dans le monde entier, avec une croissance annuelle
moyenne de 10 à 12 %. Elle est devenue une alternative viable à la finance
conventionnelle pour les personnes qui cherchent à investir dans des produits
financiers qui sont conformes à leurs convictions religieuses.
Le développement de la finance islamique a également été encouragé par la montée
en puissance de pays musulmans cherchant à développer leurs propres systèmes
financiers. Par conséquent, les gouvernements et les régulateurs se sont engagés à
établir un cadre réglementaire pour soutenir le développement de la finance
islamique.
La finance islamique évolue également pour répondre aux besoins des
consommateurs. Développer continuellement de nouveaux produits financiers et offrir
des solutions de financement qui répondent aux différents besoins des
consommateurs.
Les banques islamiques ont également développé leur présence en ligne pour
permettre aux consommateurs d'accéder plus facilement et plus rapidement à leurs
services financiers. Enfin, la finance islamique s'est également développée pour inclure
des produits de gestion de patrimoine et des fonds d'investissement, offrant aux
investisseurs un large éventail d'options d'investissement conformes à la charia.
Ainsi que Au 21ème siècle, la finance islamique a connu une croissance significative et
une popularité croissante à travers le monde. Il s'est étendu au-delà des pays à
majorité musulmane, prenant pied dans des centres financiers internationaux tels que
Londres, Dubaï et Kuala Lumpur. 2Cette expansion géographique est soutenue par une
réglementation et des infrastructures favorables.
Dans l'ensemble, la finance islamique a connu une croissance significative au 21e
siècle, avec une expansion géographique, une diversification des produits et une
participation accrue des institutions financières traditionnelles. Cette croissance
démontre l'attrait croissant de la finance islamique en tant qu'alternative éthique et
conforme à la charia au système financier traditionnel
En résumé, la finance islamique a connu une croissance importante au cours des
dernières décennies, avec une demande croissante de produits financiers conformes à
la charia. Les gouvernements, les régulateurs et les institutions financières ont travaillé
ensemble pour développer un cadre réglementaire solide et des produits financiers
innovants pour répondre aux besoins des consommateurs et des investisseurs. La
finance islamique évolue constamment pour s'adapter aux besoins du marché et aux
pratiques financières conformes à la charia, tout en préservant son intégrité et ses
principes fondamentaux.
3
Grant Thornton, « Finance islamique : état des lieux et perspectives »,
1
lafinancepourtous.com ; « La finance islamique dans le monde »
2
revues.imist.ma ; « La Finance Islamique au Maroc entre réticence de la demande et perspectives de
développement »

3. Les fondements de la finance islamique :


Le mot chariaa’, qui signifie littéralement "le chemin à suivre" en arabe, spécifie une
Un système juridique basé sur l'éthique musulmane. Le système est une référence
légale et Indique le code de conduite dans tous les domaines de la vie musulmane, y
compris Sphère économique.
Les deux principales sources de la loi islamique sont :
- Le Coran : Le livre sacré de l'Islam rapporte qu'Allah Le Prophète Muhammad
(SAWS), qui est la source numéro un sur la loi. N’importe quel élément Le contenu
provenant d'autres sources légales doit être entièrement conforme aux Dieu dans le
Coran.
- Sunna : Ce mot recouvre tous les enseignements enseignés par le Prophète
Muhammad (SAWS) à travers ses paroles, ses actes et son acquiescement.
Ces deux sources constituent une base importante pour déterminer la
conformité. Toute action conforme aux règles et aux objectifs de la charia. La charia
reste cependant ouverte explications et développements possibles. Nous pouvons donc
ajouter deux autres sources Loi islamique:
- L’ijmaa : L’ijmaa signifie le consensus des juristes musulmans sur un point de
droit , en pratique L’ijmaa fait office de preuve si aucun élément du coran ou de la
sounna ne permet de trancher sur un cas
- Qiyass : Cette technique consiste à attribuer, sur la base Règles juridiques des cas
existants avec des caractéristiques sous-jacentes communes Utilisation des textes du
Coran, de la Sounna et/ou de la Charia pour de nouveaux cas où les règles juridiques
n'ont pas encore été déterminées ne peut pas être clairement identifié.
Tout en restant fidèle à l'esprit de la source La tradition de la loi islamique.
a- Les principes de la finance islamique
Les Contrats de financement islamique ne doivent pas aller à le principe
Connaissance de base de loi islamique, le principe de bas de ce modèle De financement
est :

A /- L’interdiction de L’intérèt :
La pratique de l'économie islamique interdite le paiement ou la perception taille
de d'intérêts de toute nature, indépendamment de La nature ou la transaction .Cette
interdiction n'est pas limitée à un certain taux Usurier, mais comprend les intérêts de
toute nature. Tout revenu fixe et prédéterminé
Connu à l'avance, Une rentabilité indépendante des actifs de financement n'est pas
autorisée.
Attention à cette règle S'applique également aux intérêts variables et n'est connue
qu'ex post. Selon le principe, Selon la loi islamique, l'argent n'a pas de valeur intrinsèque
car il n'est qu'un moyen échange et ne peut donc pas être un moyen de profit.
En fait, la finance islamique estime que la base de rémunération pour placer de
l'argent Juste le rendement des actifs financés par elle.il exclut une idée en principe.
Rémunération fixe, déconnectée de la rentabilité  de l'actif financé.
B/- le Principe de Partage des Pertes et Profils:
Le principe de partage des bénéfices et des pertes (PPP/3P) vise à réaliser le L'une
parties pas l'autre n'exploite des de manière déloyale.
Le concept de partage des bénéfices et des pertes est des éléments clés des concepts
financiers Islamique. C'est un processus qui permet le partage des risques
entrepreneurs et entrepreneurs investisseur .En effet, l'investisseur doit confier ses
fonds à un entrepreneur avec qui il devra travailler Partagez les bénéfices en fonction de
la performance de l'actif sous-jacent. Naturellement tous Les pertes doivent également
être réparties si elles ne sont pas dues à une négligence ou à une faute prestataire. Les
parts sont déterminées par contrat et peuvent ne pas être égales Mais cela doit
toujours être juste
C/-les activités illicites :
La finance islamique ne peut pas cibler l’investissement dans une
Activité, charia interdit Par conséquent les financiers ne peuvent faire aucun
investissement Charia liée à des Produits ou des activités illégales interdites par la
Charia ,

Exemple : - L’alcool -Le porc - Le Jeu


L’investissement et le financement conformes à la Charia constituent une diligence
raisonnable supplémentaire qui doit réaliser dans tout projet de financement
islamique .

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