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Masse moléculaire M
R0
lK = Longueur de Kuhn
Valeur moyenne
Conformation d’une chaîne unique
Polymères « classiques » :
R0/M1/20,1-0,05 en nm/g1/2 (voir Polymer Handbook)
M=100.000g R0 10 nm
Polymères semi-rigide
Poly (n-hexyl isocyanate) M=100.000g R0=100 nm
Entropie et élasticité de chaîne
Energie thermique
Distance moyenne bout à bout
Entropie et élasticité de chaîne
G’=kBT/
points de réticulation
Dynamique d’une chaîne
compromis :
Energie gagnée avec les
contacts chaînes/solvant
Entropie perdue par le
« gonflement » de la chaîne
Aux grandes
échelles elle est
piégée par ses
voisines
Chaînes enchevétrées
mouvement = la reptation
Le temps pour une chaîne pour sortir de son « tube » varie
comme M3,3 , et atteint facilement la seconde
Conclusion notions de bases
•Une chaîne polymère est un objet soumis à une agitation
Brownienne qui la fait changer de configuration
•Elle constitue une pelote qui est beaucoup plus petite que sa
longueur étirée
•Elle résiste par une force de rappel à tout étirement (élasticité)
•Ses mouvements sont très lents (surtout si elle est enchevêtrée)
Introduction,
Microscopiquement, une déformation rapproche (A/B) et
éloigne(B/C) des objets du fluide. Ces objets étant en
interaction, les distances entre eux variant, ceci entraîne à
l’échelle macroscopique l’apparition d’une contrainte.
Introduction,
A C A C
B B
=V/ d
Le taux de cisaillement : son unité est l’unité d’une
fréquence, elle s’exprime en seconde –1.
Un taux de cisaillement de 1 s-1 signifie qu’en une
seconde, le système a été déformé d’une unité (ou de
100%). Le point signifie dérivée par rapport au temps
En général, lorsque l’on déforme instantanément un système de
100%, celui-ci oublie sa structure initiale. Donc si l’on applique
un taux de cisaillement de x s-1, on « efface » l’histoire en un
temps de 1/x seconde.
Si un système a un temps de relaxation
naturel égal à tr , alors si
on applique un cisaillement égal à
tel que tr est grand devant 1, le système n’a pas le temps de
relaxer et sa structure est profondément affectée par le
cisaillement :
tr <<1 tr >>1
Contrainte de cisaillement simple
Pour exprimer la «force » exercée par le fluide, on utilise la
contrainte, qui est une force par unité de surface.
Surface S F
-F
=F/S
Le coefficient est appelé la viscosité. Son unité est le Pascal seconde, noté Pa.s.
L’eau a une viscosité de 10-3 Pa.s
Un miel « visqueux » de l’ordre de 1 Pa.s
Module élastique
u
t=0 temps
Réponse élastique aux temps courts (module G)
Relaxation (temps )
temps
t=0
relaxation
Linéarité
t=0 temps
temps
Chaque déformation induit une contrainte qui va
•s’additionner aux précédentes
•et relaxer (indépendament des autres)
Relation viscosité/élasticité
= G.
En oscillation
En écoulement oscillant :
t
En oscillation
= 0. cos(t) =0.cos(t-)
Log
visqueux
En oscillation
(fluide de Maxwell )
relaxation de en e-t/
Modèle d’Eyring
A l’équilibre
temps
Energie
Déformation
Barrière d’énergie à franchir : E
Temps de saut : 0 e E / kT
Modèle d’Eyring
Sous contrainte
favorable
défavorable
Energie
Déformation
Modèle d’Eyring
Energie
Déformation
E .v
Saut + 0 e kT
E .v
v est le volume d’activation
Saut - 0 e kT
Modèle d’Eyring
Energie
Déformation
E .v
Taux de cisaillement:
Saut + 0 e kT
1 kT kT
E .v .v E
1 1
v
.e e e kT e . .
kT
E .v
0 0 .kT
Saut - 0 e kT
Modèle d’Eyring
Energie
Déformation
temps de
v
module
relaxation élastique
Modèle d’Eyring
Sous contrainte
La dynamique est
faiblement modifiée par
E
kT la contrainte
0 .e .
kT
temps de
v La viscosité est le
module
relaxation élastique produit du temps de
en l’absence de relaxation à l’équilibre
contrainte
par le module élastique
Force normale
Manifestation :
Log
visqueux
Relations écoulement oscillant/stationnaire
Relation G ‘’ écoulement (viscosité Newtonienne)
G' '
lim( 0) lim( 0)
x
Valable pour les fluides sans contrainte seuil ni désordre gelé
Conclusion notion de rhéologie
La rhéologie est controlée par :
• Le module élastique (au plateau ou au
temps court)
• Le temps de relaxation de la contrainte
La viscosité est le produit des deux quantités
L’analyse précise du (ou des ) phénomène(s)
passe par l’étude du module viscoélastique
Origine microscopique de la
contrainte
• Comment relier le comportement
macroscopique à la strcture et la dynamique
microscopique
A C A C
B B
Deux types de contributions microscopiques
Contribution hydrodynamique
Traduit l ’écoulement
complexe du solvant
Contribution thermodynamique
En écoulement
5
s (1 ?? 2 )
2
Terme d’interaction
= fraction volumique des sphères
Contrainte thermodynamqiue
Toute structure rendue anisotrope par l’écoulement
induit une contrainte opposée à l’écoulement.
Pression osmotique anisotrope, élasticité entropique
de chaînes étirées, interactions électrostatiques etc...
hydro
Pe
osmotique k BT r 3
taux de cisaillement
r rayon des objets
viscosité
kB constante de Boltzmann = 1.38 10-23
T température en Kelvin
Comment les séparer
McKey (1995)
t=0 temps
Contrainte hydrodynamique
Contrainte thermodynamique
temps
La hydro disparait dés que l’écoulement cesse.
La thermo disparait quand la structure revient
à l’équilibre Viscoélasticité
Wagner
entropique
Rayon hydrodynamique RH
5
s (1 )
2
5 c 4 3
s (1 . . RH )
2 M 3
Solutions diluées
Aux grandes
échelles elle est
piégée par ses
voisines (pendant un
certain temps)
Polymères enchevétrés
Module élastique aux temps courts
G kBT/3
G
4 Pa 100 nm
4 103 Pa 10 nm
4 M Pa 1 nm
Polymères enchevétrés
• Reptation : M3.3
Relaxation de la contrainte
Polymères enchevétrés
15 / 4
M 3.3
Reptation
Contient les effets de module élastique
et de frottement solvant/polymère
Relaxation de contrainte
viscoélasticité
viscoélasticité
)
viscoélasticité
viscosité
Viscoélasticité/écoulement ?
Log
visqueux
En cisaillant trop rapidement, les chaînes n’ont pas le temps
de se réenchevêtrer
Log
1/tr Log
Les polymères associatifs
Elasticité
G kBT/3
= distance entre enchevêtrements
tr temps de vie
de l ’agrégat
tr
temps de relaxation d’une
chaîne
Visco-élasticité
Log G’
Log G’’
Log
1/tr Log
Suspensions colloïdales stables
particules en suspensions
dans un solvant,
de diamètre compris entre
10nm et 1 micron,
stabilisée,
Suspensions stables
Suspensions diluées :
hydrodynamique du solvant
(loi d’Einstein)
S (1 52 )
Suspensions concentrées
1
S 2
1
C
viscosité de la suspension
S
C
viscosité du solvant
fraction volumique en objets
fraction à lempilement compact (64% si monodisperse)
Sphères molles assez concentrées
On rescale avec
un rayon
effectif
Fraction effective :
on tient en compte
la taille du nuage
électrostatique
suspensions stables
Avec l’augmentation de la viscosité, un module
élastique apparaît (proche du module de compression
osmotique)
contrainte
Energie
Déformation
Contrainte seuil