Deuxième Partie Chap 2

Département Marchés publics et
Partenariat public - privé
Le contrôle sanctions et contentieux des marchés publics.
Cours dispensé par:

Dr Jean – Jacques Christian MEMONO
ENSEIGNANT DE DROIT/ UY II – SOA
Expert consultant en droit des marches publics et de la commande publique
TEL: 690 62 94 44 / 675 18 26 23
Email: chrismemono@yahoo.fr
Partie 2: Le contrôle et le contentieux des marchés publics
Chapitre 2: le contentieux juridictionnel
Le contentieux juridictionnel renvoie au traitement des litiges, non plus par l’administration, mais par
le juge. C est la voie ultime de règlement des différends nés de l’exécution du marché public en cas
d’échec des modes de résolution proposés par l’administration. Au - delà du juge administratif qui en
est particulièrement interpellé ( Section I ), nous verrons la forte implication des autres juges ( section
II ). En effet, les juges civil, pénal, social et communautaire possèdent des pans non négligeables de
compétences qu’il convient de mettre en lumière.
Deuxième partie

Section I: le contentieux administratif.
 Au sens large, l’expression « contentieux administratif » désigne « l’ensemble des litiges

qui peuvent naître de l’activité des administrations publiques ainsi que les procédés
qui permettent de les résoudre ».
 Au sens strict, « parler du contentieux administratif revient à désigner l’ensemble des
litiges ou contestations nées de l’action administrative et sous l’emprise du droit
administratif c’est – à - dire exorbitant de droit commun et soumis à des règles
spéciales de règlement (…). Le contentieux administratif correspond donc au droit des
litiges administratifs ».
Deuxième partie

cette notion ne devrait pas être confondue avec quatre autres matières qui lui sont pourtant
voisines :
 le droit administratif (Ensemble des règles dérogatoires au droit commun régissant

l’administration, bras séculier ou pouvoir agissant de l’Etat, aussi bien dans son organisation
que dans son fonctionnement);
 Le contentieux de l’administration (Ensemble de litiges de droit public et de droit privé

concernant l’administration);
Deuxième partie

 La sociologie du contentieux ( ensemble de facteurs et de pesanteurs sociaux

influençant l’issue d’un litige devant le juge).
 La science administrative (Elle oscille entre une conception Romano – Germanique

privilégiant les éléments juridiques et une conception Anglo – Saxonne mettant l’accent
sur le management public, sur la gestion de l’administration publique. Elle se définit
par son objet à savoir l’organisation et le fonctionnement de l’administration publique.
Deuxième partie

Le fondement de la compétence du juge administratif est donné par l’article 2

alinéa 3 (C ) de la loi N°2006/022 du 29 décembre 2006 portant sur l’organisation
et le fonctionnement des tribunaux administratifs qui dispose: « le contentieux
administratif comprend ( … ) les litiges concernant les contrats ou les concessions
de services publics ». On distinguera la saisine du juge administratif par les
particuliers ( A ), de la saisine du juge administratif par l’administration ( B ).
Deuxième partie

A- La saisine du juge administratif par les particuliers.
trois procédures contentieuses sont admises: le recours pour excès de pouvoir, le

recours en indemnisation, et enfin le sursis à exécution.
Deuxième partie

Le recours pour excès de pouvoir: Le recours pour excès de pouvoir (REP) vise l’annulation de
l’acte attaqué. Est constitutif de l’excès de pouvoir:
1 le vice de forme
2 l’incompétence
3 la violation d’une disposition légale ou réglementaire
4 le détournement de pouvoir
Deuxième partie

Sont susceptibles de donner lieu à un recours pour excès de pouvoir dans le cadre de la passation des
marchés publics:
1 la décision de rejeter une offre
2 la décision de déclarer l’appel d’offres infructueux
3 la décision d’attribution du marché
Deuxième partie

4 la délibération du conseil municipal habilitant le représentant de la collectivité à conclure le

marché
5 la décision de signer le marché
6 Le recours pour excès de pouvoir (REP) comprend 2 étapes :
Deuxième partie

Un recours gracieux:
1 Il est adressé à l’AC;
2 Le recours gracieux est formé 3 mois après la publication ou la notification de la

décision attaquée;
3 Le silence de 3 mois gardé par l’AC sur une réclamation qui lui est adressée constitue
un rejet du recours gracieux
Deuxième partie

Le recours en indemnisation: Il tire son fondement de l’article 2 (alinéa 3-b) de la loi N° 2006/022.
1 Le soumissionnaire évincé peut demander réparation du préjudice subi du fait d’un acte
administratif pris par l’AC;
2 Le recours gracieux doit être adressé à l’autorité auteur de l’acte dans les 6 mois suivant la
réalisation du dommage ou sa connaissance;
3 En cas de rejet du recours gracieux, le requérant peut saisir le tribunal administratif dans un
délai de 60 jours à compter
Deuxième partie

Le sursis à exécution:
1 Compte tenu de l’impératif du respect des délais de passation des marchés publics, le soumissionnaire évincé
dans le cadre d’un appel d’offres peut saisir le juge de l’urgence
2 Le Président de tribunal peut après communication à la partie adverse et conclusions du ministère public,
prononcer une ordonnance de sursis à exécution dans les 24 heures, notifiée aux parties en cause
3 L’ordonnance de sursis à exécution devient caduque si à l’expiration du délai de 60 jours à compter du lendemain
du jour de sa notification, le tribunal administratif compétent n’est toujours pas saisi de la requête introductive
d’instance
Deuxième partie

B- la saisine du juge administratif par l’administration.
La saisine du juge administratif par l’administration peut s’effectuer au moyen de

deux procédures contentieuses:
 le déféré préfectoral;
 et le sursis à exécution.
Deuxième partie

Le déféré préfectoral: C’est un contrôle administratif exercé par l’Etat sur l’activité
juridique des communes et des régions.
1 Le déféré est adressé au tribunal administratif dans un délai maximum d’un

mois à compter de la transmission au représentant de l’Etat de l’acte
attaqué.
2 La juridiction administrative saisie est tenue de rendre sa décision dans un

délai maximal d'un mois
Deuxième partie

3 Pour la commune, le déféré sera exercé par le Préfet
4 Pour le conseil régional, le déféré est à l’initiative du Gouverneur
Deuxième partie

Le sursis à exécution:
1 Le représentant de l'Etat peut assortir son recours d'une demande de sursis à exécution. Il est fait
droit à cette demande lorsque l’un des moyens invoqués dans la requête paraît, en l’état de
l’instruction, sérieux et de nature à justifier l’annulation de l’acte attaqué.
2 Lorsque l'acte attaqué est de nature à compromettre l'exercice d'une liberté publique ou individuelle,
le président de la juridiction administrative saisie ou un de ses membres, délégué à cet effet,
prononce le sursis dans un délai maximal de quarante-huit (48) heures.
Deuxième partie
Section II: le contentieux non administratif.
Le contentieux non administratif s’appréhende comme le contentieux ressortissant de

la compétence des juges autres que celui administratif. S’agissant des marchés publics
en l’occurrence, au regard de ses multiples facettes, admet l’intervention du juge
judiciaire ( A). Ce contentieux déborde même les limites nationales puisque je juge
communautaire conserve certains pans de compétences ( B).
Deuxième partie

A- la compétence du juge judiciaire.
En dehors du juge administratif, il est bel et bien possible de parler au Cameroun

d’un contentieux pénal, civil, et social des marchés publics. En conséquence, nous
parlerons d’abord de la pénalisation des marchés publics, avant d’aborder les
autres volets.
- La pénalisation des marchés publics:

Le principe de la répression des infractions relevant des Marchés Publics est consacré dans le Code
des Marchés Publics qui énonce : « Les auteurs des marchés publics passés en violation de la
réglementation sont passibles des sanctions prévues par les lois en vigueur ».
Deuxième partie

La pénalisation des marchés publics:
Le principe de la répression des infractions relevant des Marchés Publics est consacré
dans le Code des Marchés Publics qui énonce : « Les auteurs des marchés publics passés
en violation de la réglementation sont passibles des sanctions prévues par les lois en
vigueur ».
Deuxième partie

Du fait de l’importance sans cesse croissante des sommes mises en jeu dans la
commande publique, le système des marchés publics prend tous les attraits d’un
champ de course à l’enrichissement illicite, tant il est travaillé par d’innombrables
déviances et dérives en tout genre que l’ARMP a cru bon de regrouper sous le modeste
vocable de "mauvaises pratiques»,
Deuxième partie

Dans cette logique, on pourrait définir une mauvaise pratique comme une atteinte aux
principes cardinaux du Code des Marchés Publics, en l’occurrence : la liberté d’accès à
la commande publique, l’égalité de traitement des candidats et la transparence des
procédures (article 2 du CMP).
Deuxième partie

Les Mauvaises pratiques qui peuvent être relevées à toutes les phases de la procédure
et commises par tous les acteurs sont ( confère loi N°2016/007 du 12 juillet 2016
portant code pénal):
1 la corruption ( A. 134 );
2 l’intérêt dans un acte ( A. 135 );
3 la participation dans une affaire ( A. 136 );
4 le conflit d’intérêt;
Deuxième partie

5 la concussion ( A. 137 ),
6 le trafic d’influence,
7 le favoritisme ( A. 143 ),
8 la collusion,
9 la violation du secret professionnel,
Deuxième partie

10 le délit d’initié ( A. 135 – 1 ),
11 le détournement des deniers publics ( A. 184 )
12 la complicité ( A. 97 )
13 la violation des prescriptions du cahier des charges
attaché au contrat de concession ( A. 249 – 2 ).
Deuxième partie

Au plan pénal, le juge peut prononcer des peines principales (peines privatives de liberté et
amendes) et des peines accessoires (déchéances, publication du jugement et confiscation
des biens….)
A cet effet, il est utile de rappeler que du fait de la recrudescence de la délinquance
financière dans notre pays, les autorités ont mis en place un double système de répression
des atteintes à la fortune publique. Désormais, en dehors du juge pénal ordinaire qui connait
des matières dont l’intérêt du litige est inférieur à 50 millions de France CFA, il a été créé et
ce depuis la loi N°2011/028 du 14 décembre 2011, un Tribunal Criminel Spécial (TCS).
Deuxième partie

Conformément aux dispositions de l’article 2 de cette loi, le TCS est compétent pour
connaitre, lorsque le préjudice est d'un montant minimum de 50.000.000 F CFA, des
infractions de détournements de deniers publics et des infractions connexes prévues par
le Code Pénal et les Conventions Internationales ratifiées par le Cameroun.
Deuxième partie

Les causes de l’inapplication des sanctions
Bien qu’il soit clairement établi que le dispositif juridique existant au Cameroun réprime,
parfois très sévèrement, toutes les mauvaises pratiques possibles dans le domaine des
Marchés Publics, force est de reconnaître que ce dispositif répressif existant ne s’est pas
toujours appliqué, avec toute la rigueur nécessaire, telle qu’on l’aurait souhaité.
Deuxième partie

Trois raisons principales semblent expliquer l’application insatisfaisante des sanctions observées
dans le domaine des marchés publics :
1 l’ignorance du dispositif répressif existant, du fait des nombreux textes éparpillés, pas
toujours faciles à rassembler, et relativement peu connus, aussi bien par les intervenants du
système que par les autorités chargées de sanctionner;
Deuxième partie

2 l’absence d’une véritable culture de sanction, la société camerounaise étant imprégnée d’une
culture de tolérance et de solidarité, qui ne favorise pas la sanction, élément de base d’une culture
de responsabilité qui constitue un des piliers de la bonne gouvernance;
3 et l’absence d’un système de suivi et de centralisation de l’information relative à la sanction,

plusieurs cas de mauvaises pratiques ou de violations de la réglementation des marchés publics
étant souvent découverts ou dénoncés, et par la suite établis ou constatés, sans pour autant que les
procédures d’instruction ou de poursuite pour ces cas ne soient déclenchées, faute de suivi.
Deuxième partie

Le contentieux civil des marchés publics:
l’Administration peut obtenir du juge civil une condamnation du co-contractant, en réparation du

préjudice par elle subi, pour inexécution totale ou partielle du marché sous la forme:
2 des dommages et intérêts résultant de l’inexécution d’une obligation ;
3 d’astreintes comminatoires en exécution de la condamnation au paiement des dommages

et intérêts.
Deuxième partie

Le contentieux social des marchés publics:
On peut l’admettre en cas de saisine du juge à propos d’un différend entre

employeur et employés dans le cadre de l’exécution d’un marché public ( licenciement
abusif, mauvais traitement, … )
Deuxième partie
B- la compétence du juge communautaire.
Le Cameroun, a régulièrement recours sous la forme d’emprunt, aux investissements des

partenaires étrangers. Compte tenu de cette préoccupation, «la qualification de marché public »
doit être entendue de manière large car sa réalisation requiert «un financement public
d’origine internationale ».
Deuxième partie
Cette situation est largement partagée dans la pratique de certaines organisations financières
internationales qui financent les projets de développement au Cameroun, à l’instar de :
1 les Directives de la Banque Mondiale et de l’A.I.D. pour les marchés de fournitures et de travaux
financés par les prêts de la B.I.R.D. et les crédits de l’I.D.A ;
2 l'accord de partenariat ACP-CE du 23 juin 2000 pour les marchés de travaux, de fournitures et de
services financés sur les ressources du Fonds européen de développement (F.E.D.).
Deuxième partie
Tous prêts sont garantis par l’appartenance du Cameroun à de nombreux accords tant bilatéraux que
multilatéraux en matière d’investissements, notamment :
1 la convention de Washington instituant le centre international pour le règlement des

différends relatifs aux investissements (CIRDI) ;
Deuxième partie
2 la convention de New York sur la reconnaissance et l'exécution des sentences arbitrales

internationales, conclue sous les auspices des Nations Unies ;
3 la convention de Séoul du 11 octobre 1985, créant l'agence multilatérale de garantie des

investissements (MIGA) destinée à couvrir les risques non commerciaux ;
Deuxième partie
l'accord de partenariat ACP-CE du 23 juin 2000 qui prévoit un mécanisme d'arbitrage

pour le règlement des différends entre Etats Afrique -Caraïbes-Pacifique (ACP) et
entrepreneurs, fournisseurs ou prestataires de services, liés à un financement de fonds
européen de développement (FED).
Deuxième partie
Le contentieux arbitral des contrats passés au Cameroun sur financement international, existe
devant la Cour Internationale d’Arbitrage de la Chambre de Commerce Internationale. Il est
appelé à se développer devant la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage de l’OHADA.
Il s’agissait en effet, de négociations diplomatiques devant permettre un arrangement amiable
d’un différend entre sujets de droit international. On constate cependant en particulier au
sein de l’Organisation mondiale du commerce – une tendance à la juridictionnalisation des
procédures de règlement de litiges lorsque ceux-ci ont un caractère économique.
Deuxième partie
Lorsqu’un arbitrage met en présence un Etat, sujet de droit international, et une personne
privée, la qualification généralement retenue est celle d’arbitrage mixte ou encore d’arbitrage
transnational. C’est le cas du système mis en place par le CIRDI, pour régler le contentieux
portant sur les investissements entre un Etat et une personne privée étrangère.
Le Cameroun est concerné par de nombreuses procédures devant la Cour Internationale
d’Arbitrage. Cette présence traduit en pratique, que le Cameroun encourage les investissements
internationaux lorsqu’il concède l’insertion des clauses compromissoires dans ses contrats . Au
rang des affaires qui vont au-delà des marchés publics nous pouvons citer :
Deuxième partie
 l’affaire BAREC TP S.A ;

 l’affaire Caisse Nationale de Réassurance (CNR) ;
 l’affaire Cameroon Food Limited (Camfood Ltd) ;
 l’affaire Chantiers Naval et Industriel du Cameroun (CNIC) ;
 l’affaire INTELCAM (Société des Télécommunications Internationales du Cameroun) c/
France Telecom (France) ;
Deuxième partie
 l’affaire Wiemer &Trachte c/ La République du Cameroun ;

 l’affaire Cameroon Tea Estates, NibaNgu c/ L’Etat du Cameroun (MINEFI), Brobon Finex Ltd
(République Sud Africaine) et Baba Ahmadou Danpulo ;
 l’affaire Antwerp Investments Limited (British Virgin Islands) c/ The Republic of Cameroon
(Cameroon) ;
 l’affaire Société UDECTO (TOGO) c/ La République du Cameroun (Ministère des travaux publics).
Deuxième partie
CONCLUSION GENERALE.
Le présent module dédié au « contrôle, sanction et contentieux des marchés publics » au Cameroun
nous a permis, à travers deux principales parties, de cerner avec précision les organes mobilisés et les
techniques utilisées pour parvenir à un contrôle optimale des marchés publics d’une part. ce contrôle
pouvant être source de potentiels conflits, occasion nous ainsi été donnée de présenter les deux
principaux types de contentieux d’autre part. Eu égard à cela, il nous été donné de constater que de
multiples écueils viennent entraver leur application. D’où la problématique de leur efficacité.
Bien que pouvant être amélioré, sa bonne connaissance par tous les intervenants du système, et par toutes les
autorités compétentes, constitue dans un contexte de bonne gouvernance, un préalable pour asseoir la
fiabilité et la crédibilité, en d’autres termes, l’intégrité de notre système des marchés publics. La performance
du système Camerounais des marchés publics sont à ce prix
Deuxième partie
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FIN du cours
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Chapitre 2: le contentieux juridictionnel

Chapitre 2: le contentieux juridictionnel

 Au sens large, l’expression « contentieux administratif » désigne « l’ensemble des litiges

Chapitre 2: le contentieux juridictionnel

 le droit administratif (Ensemble des règles dérogatoires au droit commun régissant

 Le contentieux de l’administration (Ensemble de litiges de droit public et de droit privé

Chapitre 2: le contentieux juridictionnel

 La sociologie du contentieux ( ensemble de facteurs et de pesanteurs sociaux

 La science administrative (Elle oscille entre une conception Romano – Germanique

Chapitre 2: le contentieux juridictionnel

Le fondement de la compétence du juge administratif est donné par l’article 2

Chapitre 2: le contentieux juridictionnel

trois procédures contentieuses sont admises: le recours pour excès de pouvoir, le

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3 la violation d’une disposition légale ou réglementaire

Chapitre 2: le contentieux juridictionnel

1 la décision de rejeter une offre

2 la décision de déclarer l’appel d’offres infructueux

3 la décision d’attribution du marché

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4 la délibération du conseil municipal habilitant le représentant de la collectivité à conclure le

5 la décision de signer le marché

6 Le recours pour excès de pouvoir (REP) comprend 2 étapes :

Chapitre 2: le contentieux juridictionnel

1 Il est adressé à l’AC;

2 Le recours gracieux est formé 3 mois après la publication ou la notification de la

Chapitre 2: le contentieux juridictionnel

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B- la saisine du juge administratif par l’administration.

La saisine du juge administratif par l’administration peut s’effectuer au moyen de

Chapitre 2: le contentieux juridictionnel

1 Le déféré est adressé au tribunal administratif dans un délai maximum d’un

2 La juridiction administrative saisie est tenue de rendre sa décision dans un

Chapitre 2: le contentieux juridictionnel

3 Pour la commune, le déféré sera exercé par le Préfet

4 Pour le conseil régional, le déféré est à l’initiative du Gouverneur

Chapitre 2: le contentieux juridictionnel

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Section II: le contentieux non administratif.

Le contentieux non administratif s’appréhende comme le contentieux ressortissant de

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Section II: le contentieux non administratif.

En dehors du juge administratif, il est bel et bien possible de parler au Cameroun

- La pénalisation des marchés publics:

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La pénalisation des marchés publics:

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Section II: le contentieux non administratif.

La pénalisation des marchés publics:

Chapitre 2: le contentieux juridictionnel

Section II: le contentieux non administratif.

2 l’intérêt dans un acte ( A. 135 );

3 la participation dans une affaire ( A. 136 );

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