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SOMMAIRE

1- LE CONTROLE DE CONNAISSANCE

2- LA REDACTION DU COMMENTAIRE D’ARRET


1- Le contrôle de connaissance

1.1- Qu’entendez-vous par commentaire d’arrêt ?

Le commentaire d’arrêt est une analyse juridique écrite et détaillée d’un arrêt rendu

par une juridiction de second degré (cour d’appel) ou par une haute juridiction

(cour de cassation ou cours).

1.2- Citez sans commenter les étapes de la fiche d’arrêt

Les étapes de la fiche d’arrêt sont :

 l’accroche et la présentation du sujet

 le résumé des fats

 la procédure

 les prétentions des parties

 le problème de droit

 la solution

 la justification du plan

 l’annonce du plan

1.3- Quelles sont les caractéristiques de la procédure dans un commentaire

d’arrêt ?

Ces caractéristiques reposent sur des questions que sont :

 qui sont le demandeur et le défendeur ?


 la nature de l’action intenté ?

 quels sont les décisions des juges ? Décision de 1ère instance si elle est

connue, décision de cour d’appel.

 qui forme le pourvoir? Préciser l’auteur (attention : cela n’apparaît que dans

un arrêt de rejet).

1.4- Que faut-il entendre par Demandeur et Défendeur ?

 le demandeur, aussi appelé le requérant est la personne physique ou morale

qui a pris l’initiative d’engager une procédure judiciaire en vue de faire

reconnaître un droit.

 le défendeur, appelé aussi la partie défenderesse, est la personne physique ou

morale qui a été assigné à comparaître en justice par celui qui a pris

l’initiative du procès et que l’on dénomme le demandeur.

2- La rédaction du commentaire d’arrêt

Lorsque le juge est saisi d’un litige par le biais d’une demande en justice,

l’une des conséquences essentielles qui se pose est celle de savoir si la demande est

recevable. Pour ce que le juge soit tenu de statuer sur le fond, il ne suffit pas

qu’une demande lui ait été présenté. Encore, faut-il qu’il en ait été régulièrement

saisi. Pour se faire, il faut d’une part, que l’action existe et que d’autre part, son

exercice soit régulier. L’arrêt soumis en ce jour à notre réflexion est une décision
du tribunal de la cour de cassation de Neufchâtel-en-Bray, rendu le 29 juillet 1936.

Bernard de Meurin a été assigné par Etlin en payement d'une traite de 72800

devant le tribunal de Neufchâtel-en-Bray. Par la suite, cette assignation a été

repoussé.

En outre, l’assignation de Etlin ne peut être accepté qu'au tribunal du lieu

d'habitation de Bernard de Meurin. Ici le demandeur Etlin procède à une demande

d’assignation de recevabilité devant le tribunal de Neufchâtel-en-Bray,

Concernant le défendeur Bernard de Meurin, l’action intenté dans cet arrêt

est la recevabilité qui est décliné par le tribunal de la cour de cassation Neufchâtel-

en-Bray. Le Demandeur ayant demandé une assignation de recevabilité, qui est la

qualité que doit présenter la demande, dont un plaideur saisit une juridiction pour

que le juge en soit régulièrement saisi.

Celle-ci ne peut être acceptable que par le tribunal de son et c’est le cas de

Meurin de Bernard. Face à cet arrêt le problème qui se pose est : Comment

procède-t-on à la demande de la recevabilité ? Le tribunal de Neufchâtel-en-Bray

décline l'assignation de Etlin selon le motif que cette demande ne peut être

recevable que devant le tribunal de seine. Selon les art.19 à 21 de l’ordonnance

1737. Pour une meilleure compréhension de cet arrêt nous montrerons d’une part,

l’existence de l’action (I) et d’autre part, les conditions de la recevabilité (II).

I- L’existence de l’action

L’existence de l’action prend en compte : l’intérêt (A) et l’intérêt légitime


juridiquement protégé (B)

A- L ’intérêt

Dire d’une personne qu’elle a intérêt à exercer une action en justice signifie que la

demande formée est susceptible de modifier sa condition juridique présente.

L’intérêt est un avantage d’ordre patrimonial ou extra-patrimonial, pécuniaire ou

moral.

Cette partie de l’intérêt rejoint l’intérêt légitime juridiquement protégé.

B- L’intérêt légitime juridiquement protégé

L’intérêt est légitime ou juridique lorsqu’il est fondé sur un droit. La notion de «

juridiquement protégé » n’ajoute à notre humble avis aucune précision à l’exigence

de la légitimité. En effet, on ne voit pas comment un intérêt légitime, c'est-à-dire

fondé en droit ne serait pas juridiquement protégé.

Face à l’existence de l’action nous sommes tenté de relever les conditions de la

recevabilité.

II- Les conditions de la recevabilité

Ces conditions se traduisent par : la compétence des autorités saisis (A) et le

pouvoir de représentation (B).

A- La compétence des autorité saisis

La compétence d’une autorité est son habilitation ou son obligation à agir dans une
affaire donnée. L’autorité doit examiner d’office si elle est compétente. On

distingue entre compétence à raison de la matière, compétence à raison du lieu et

compétence fonctionnelle. La première se détermine par référence à la nature de

l’objet de l’action, ou à son rattachement à un domaine juridique ; la deuxième est

fonction du rattachement territorial entre l’objet de la décision et l’autorité

administrative qui l’ordonne. Enfin, la compétence fonctionnelle renvoie à

l’instance à saisir dans l’organisation judiciaire. A ce niveau le pouvoir de

représentation sera nécessaire à la recevabilité.

B- Le pouvoir de représentation

Dans la procédure administrative, la partie peut se faire représenter dans toutes les

phases de la procédure, pour autant qu’elle ne soit pas tenue d’agir

personnellement. L’autorité peut exiger, à ce titre, du mandataire qu’il justifie de

ses pouvoirs par une procuration écrite. Cette procuration doit être remise en

exemplaire original. Elle doit désigner nommément le mandant (le requérant

d’asile) et le mandataire (le représentant légal), indiquer l’objet sur lequel elle

porte et être signée du mandant, mais non du mandataire. Si le défaut de

procuration est constaté en cours de procédure, la procédure se poursuit sans le

mandataire.

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