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Définition de la procédure civile :

La procédure civile marocaine est la procédure suivie en matière


civile, commerciale, rurale et sociale devant les juridictions
marocaines de l'ordre judiciaires.
L’action en justice :
L’action : le droit ou le pouvoir pour toute personne d’agir en justice :
déclencher la machine judiciaire.
Pour ester en justice : article 1 du code de la procédure civile.
Ne peuvent ester en justice que ceux qui ont qualité, capacité, intérêt
pour faire valoir leurs droits.
La qualité : La qualité est l’une des conditions pour ester en justice,
c’est le titre sous lequel on figure dans un procès .
L’intérêt : L’intérêt est l’une des conditions pour ester en justice, en
partant sur les deux adages : « pas d’intérêt, pas d’action »,« l’intérêt
est la mesure de l’action ». l’intérêt doit être juridique ,
directe/personnel , né et actuelle .
La capacité : l’action en justice à doit être exercé par une personne
ayant la capacité d’agir en justice .
C. de jouissance : en principe toute personne physique ou moral .
C. d’exercice : c'est l'aptitude à exercer les droits dont on est titulaire.
les sanctions du défaut de / des conditions de recevabilité de
l’action :
D’après l’article 1 er du code de procédure civil, le juge relève d’office
le défaut de qualité ou de capacité ou
d’intérêt ou le défaut d’autorisation lorsqu’il est exigé.
= » Il met en demeure la partie de régulariser la situation dans un
délai qu’il fixe.
= » Si la régularisation intervient, l’action est considérée comme
valablement engagée, dans le cas contraires le juge déclare l’action
irrecevable.
= » La sanction requise est: l’irrecevabilité de la demande.
Les différentes formes de l’action :
L’action peut se présenter soit sous forme d’une demande soit sous
forme d’une défense:
La demande : L’action prend le nom d’une demande en justice quand
une personne habilité (demandeur/ plaideur) este en justice contre
une (x) personne pour un (x) intérêt.
1) - Demandes introductives :
- Appelé aussi demande initiale Cette demande peut prendre forme
d’une requête écrite ou orale (déclaration verbale faite auprès du
greffe).
2) - Demandes incidentes :
- Ce sont des demandes qui se forme au cours d’un procès déjà
engagé, ils peuvent émaner soit :
- Du demandeur : Appelé demandes additionnelles:
- Du défendeur : Appelé demande reconventionnelles:
- D’un tiers : Appelé l’intervention volontaire:
La défense : L’action prend le nom d’une défense quand elle est
envisagée du coté de celui contre qui le demandeur agit,elle est
considéré comme un moyens qui est mis à la disposition du
défendeur.
On distingue plusieurs moyens :
La défense au fond :
- comme moyen tendant à rejeter la prétention de l’adversaire, après
un examen au fond du droit.
2- Exception :
- Le C.P.C distingue notamment :
A- les exceptions d’incompétence :
- Par lesquelles une partie prétend que la juridiction saisie est
incompétente. (Art. 16 du CPC)
B- les exceptions de litispendance (1) ou connexité (2):
(1) - Quand le même litige est pendant devant deux juridiction
également compétentes.
(2) - Quand il y a un lien étroit entre deux affaires portées devants
des juridictions différentes. (Art. 49 du CPC)
C- Les exceptions dilatoires :
- Quand il est demandé au juge de suspendre l’instance.
D- Les exceptions de nullité :
- Quand une partie invoque la nullité d’un acte de procédure.
Principe directeur de la procédure :
A)- Principe contradictoire :
= » Est un principe qui protège la partie car cette dernière ne peut
être jugée sans avoir été entendue ou appelée.
= » ce principe consacre le principe de « la liberté de défense », qui
s’imposer aux parties et aux juges.
- A l’égard des parties : Les parties doivent se faire connaitre
mutuellement, et en temps utile, toutes informations pour que
chacun d’eux puisse bien organiser sa défense.
- A l’égard du juge : - Le juge doit en toute circonstance observer et
vérifier les informations invoquées par les parties pour garantir un
débat sain et contradictoire.
B)- Principe de la publicité des débats :
= » Les débats sont généralement publics, à moins que la loi décide
autrement.
C)- Le rôle des parties et du juge :
Concernant la procédure accusatoire : -Seules les parties on la liberté
d’introduire l’instance ou d’y mettre fin.
-Seul leurs prétentions qui déterminent l’objet du litige, quant au
juge, il ne peut se prononcé que sur ce qui est déterminé d’après
l’article 3 du CPC (rôle passif).
Concernant la procédure inquisitoire : Ici, le juge n’a pas un rôle
passif mais plutôt actif, car il veuille au bon déroulement de
l’instance.
Il a le droit de prévenir, d’imposer des délais et des mesures
d’instruction nécessaire et invité les parties à fournir plus
d’explication de fait ou de droit qu’il estime nécessaire à la solution
du litige.
Les actes procédures :
A- La forme des actes de procédure :
- Les actes peuvent être sous forme de débat oral (comme affirme
l’Art. 45 du CPC), comme ils peuvent être sous forme écrite pour
conserver la preuve de ce qu’ils contiennent.
B- Les catégories des actes de procédures :
= » Les actes des tribunaux comme les jugements, les arrêts,
ordonnances, procès verbaux etc.
= » Les actes accomplis par les avocats, les huissiers, les greffiers etc.
au nom et pour le comptes des parties.
La notification :
Après de déposer la demande la 2éme chose à faire convoqués les
parties .
Le juge doit notifié immédiatement les parties au jour et à l’heur ou
l’audience sera tenue .elle doit être écrite et contenir les mentions
déterminé par l’article 36 du CPC .
- Les noms, prénoms , profession domicile ou résidence du
demandeur et du défendeur
- L’objet de la demande
- La juridiction qui doit statuer
- Le jour et l’heure de la comparution
- L’avis d’avoir à faire s’il y a lieu élection de domicile au lieu du
siège du tribunal.
Les modalités de convocation : art 37
Ces dernières permettant la transmission de la convocation par
avoué judiciaire ou les agents du greffe, par voie postale,
administrative, diplomatique.
Lorsque la personne reçoit la notification doit signé .
Si la partie et refusé de signé , elle considéré comme valablement
notifié le 10éme jours qui suit le refus . selon l’article 39 du CPC .
Les délais dans la procédure civile son des délais francs selon
l’article 512 du CPC.
Article 39 : CERTIFICAT
Si le destinataire est refusé de signé : l’avoué judiciaire mentionne
ça et la notification est valable .
Lorsque la personne et inconnue : le juge nommé un curateur
auquel la convocation est notifié .
Article 40 : les délais :
Entre le notification et le jour de l’audience :
Un délai de 5 jours : si la partie et domiciliée ou en résidence dans
le lieu où siège le tribunal (TPI).
Un délai de 15 jours :si elle se trouve dans tout autre endroit sur le
territoire du royaume .
Article41 :
Algérie ; Tunisie, ou dans un état d’Europe : 2 mois
Autre d’état d’Afrique, en Asie ou en Amérique : 3 mois
En Océanie : 4 mois
Déroulement et fin de procès civil:
Devant les juridiction de proximité :
I) Introduction de l’instance :
- Si la requête est écrite : Dans ce cas, la loi ne précise pas les
mentions que doit comporter la requête, mais cela ne veut pas
dire qu’elle soit dépourvue des mentions essentielles (nom,
prénom, adresse, qualité des parties).
- Si la requête est orale : Le juge ne peut prononcer, mais son
objet et ses motives invoquées de dans doivent être consigné par
le secrétaire.
II)- Instruction de la demande :
- Dés la demande est présenté et que le défendeur est présent, le
juge peut exposer à ce dernier le contenu de la demande et
procédé à la conciliation des parties au procès.
III)- Le jugement et son exécution :
- Quand le juge s’estime suffisamment éclairé, il rend son
jugement.
-Si les parties sont présentes lors du jugement:
La décision n’a pas à être notifiée et doit être exécutée après
l’expiration du délai de 3 jours.
-Si les parties sont absentes lors du jugement :
La décision doit être notifiée et exécutée dans les 3jours de la
notification.
= Les décisions du juge de proximité sont en principe susceptibles
d’aucun recours.
Devant les juridictions de droit commun :
I)- Introduction de l’instance :
- Si la requête est écrite : Elle doit être signée par le demandeur et
par son mandataire, et doit comporter le noms, les prénoms et la
qualité ou profession, domicile ou résidence du défendeur du
défendeur ou du demandeur…
- Si la requête est orale : Le demandeur comparaît en personne
devant l’un des assermentés du greffe pour faire sa déclaration.
II)- Instruction de la demande :
- Le demandeur est tenu de déposer sa requête au moment même où
il s’acquitte de la taxe judiciaire, à la caisse du tribunal saisie.
III)- L’audience :
-Les audiences doivent avoir un jour fixé, sauf samedi, dimanche et
les jours fériés.
- Une fois le tribunal est saisi, le juge examine l’affaire en audience
publique, si les éléments sans suffisent l’affaireest délibérée
immédiatement ou dans une huitaine ou quinzaine de jours ; à
défaut d’élément, en recours à des mesures d’instructions (enquête,
expertise…)
- De même, la présence des partie en personne ou auprès leur
mandataire est obligatoire.
-Il faut signaler, que si l’ordre public et les bonnes mœurs de la
société l’exigent, les audiences doivent être à huit clos sous ordre du
président.
Les mesure d’instructions :
L’expertise, Visite des lieux ,L’enquête, Le serment des parties ,La
vérification d’écriture.
Les procédures particulière :
A) La procédure d’ordonnance sur la requête : C’est une décision
de justice rendue sous forme d’ordonnance et apposée au bas
de la requête.
-Les conditions de recevabilité : la mesure sollicitée doit être
urgente et ne cause pas de préjudice au principal
-Elle s’applique, en matière : de statut personnel/ de taxe et de frais/
aux fins de saisies conservatoires mobilières et immobilières.
- En matière de compétence, c’est le président du TPI qui s’occupé,
mais en cas d’empêchement c’est juge le plus ancien qui le remplace.
En cas d’admission = le problème ne se pose pas
En cas de rejet = Un appel peut se faire dans les 15 jours de
l’ordonnance.
B- La procédure de référé :
-C’est une procédure rapide et simple, dont le domaine tend de plus
en plus à s’élargir, les plaideurs y ont recours de manière excessive.
On a dit du juge de référé, qu’il est : « La juridiction de droit commun
du provisoire et de l’urgence ».
-Les conditions de recevabilité: la mesure sollicitée doit être urgente
en raison de la nature de l’affaire et des conséquences graves et
irréparables qu’un retard peut entrainer si une décision n’est pas
prise sur place.
- En matière de compétence : c’est le président de TPI ou le 1 er
président de la CA qui s’occupe.
-Une fois la requête est enregistrer et la taxe judiciaire acquittée,
cette dernière est porté à l’audience ordinaire à un jour fixe.
- Les ordonnances de référé : ne peuvent être modifiées une fois
prononcées par le juge, toutefois, elle s’impose au juge qui la rendu
et aux parties de la décision.
Enfin, il faut signaler que les ordonnances de référé sont susceptibles
de voie de recours, cette voie est ouverte dans un délai de 15 jours à
compter du prononcé si les parties sont présentes.
Procédure d’injonction de payer : - La procédure d’injonction de
payer , introduite par un texte spéciale en 1951, est un ordre
émanant de la compétence exclusive du président du tribunal
adressé à la partie débitrice d’un procès, elle est accéléré etsimplifier
Condition de recevabilité :
-Elle doit concerné les actions en recouvrement de créance résultant
d’un : t (chèque, lettre de change) (promesse de vente) (somme
d’argent).
-Les créances doivent être supérieur à 1000dhs et établit par écrit, si
le montant est inférieurs à ce dernier se sont les juridictions de
proximité qui sont compétant.
La procédure d’injonction de payer ne s’applique pas à un débiteur
résident à l’étrange ou qui n’a pas un domicile connu au sur le
territoire du royaume.
-En matière de compétence, C’est le président du tribunal saisie qui
est compétent, il statue en dehors de tout débat contradictoire sur le
bon fondé de la requête.
En cas d’admission de la requête : Le président du tribunal rend au
bas de la requête une ordonnance qui condamne le débiteur au
paiement de la créance.
En cas de rejet de la requête : Il n’y a pas une possibilité de recours.
II) - A raison de matières spéciale
A) Procédure en matière de statut personnel :
Pension alimentaire : le juge de référé ordonne l’attribution d’une
pension alimentaire provisoire en attendant que le litige soit jugé
Définitivement.
- C’est le tribunal qui détermine la pension alimentaire après une
évaluation de la situation économique de l’époux.
Le divorce judiciaire : le juge statut sur les mesures provisoires et
conservatoires relative à l’entretien de la femme et des enfants, cette
ordonnance est exécutoire sur minute.
B) Procédure en matière des incapables :
= Est une procédure confié au juge de tutelle, qui est désigner par
arrêté du ministre de justice pour une duré de 3 ans.
C) Procédure d’interdiction :
= » La tutelle d’interdiction est organisée selon les mêmes règles
édictées pour la tutelle des mineurs notamment en ce qui concerne
la gestion de ses biens et le contrôle exercé à cet égard par le juge
des tutelles.

E) Procédure judiciaire concernant l’Etat civil :


Deux procédures sont prévues :
Les déclarations judiciaires d’état civil :
= » Toute personne justifiant d’un intérêt légitime ou même le
ministre public peut saisir le TPI en vue de faire déclarer
judiciairement « une naissance » ou « un décès » qui n’aurait pas été
inscrit sur les registres d’état civil.
= » En d’autres termes, cette procédure vise à réparer un oubli ou la
carence d’une formalité essentielle dont les conséquences se font
durement sentir pendant toute la vie d’une personne ou, en cas de
décès, durant celle de ses ayants droit.
Rectification d’actes de l’état civil :
= » On rectifier un acte de l’état civil :
- Lorsque il ne contient pas toutes les mentions requises par la loi
- Lorsque l’une ou plusieurs de ces énonciations sont inexactes
- Lorsqu’il renferme des énonciations prohibées par la loi.
Les voies de recours :
Ordinaires / extraordinaire

Ordinaire :
1- L’appel article 134: L'appel est une voie de recours largement
ouverte aux parties qui ne sont pas satisfaites de la décision
rendue par la juridiction du premier degré.
Délai= 30 jrs dés le jrs de notification
Administrative : 30 j / commerce : 15j/ l’appel en référé : 15 j
2-L’opposition article 130 : est un recours qui permet de contester
une décision judiciaire rendue en l'absence d'une partie (jugement
par défaut).
Délai : 10 jrs
= suspensifs d’exécution , car il y a la double juridiction .
Extraordinaire :
1-la cassation article 353 :
Ce pourvoi a pour objet de faire annuler par la cour suprême les
décisions rendues en dernier ressort en violation de loi.
Délai : 30 jrs
2-retractation article 402 :
Lorsqu’un jugement rendue par un juge (ex : c d’appel) a rendue
un arrêt = on peut demander une rétractation sur la base de
l’article 402
3-tierce opposition article 303 :
La tierce opposition tend à faire rétracter ou réformer un
jugement au profit du tiers qui l'attaque.

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